SAISON 2014.15
BERNARD LAVILLIERS BARTABAS
ANDRÉS MARÍN JOSIANE BALASKO
GUILLAUME GALLIENNE BLANCA LI
MICHEL SERRES GASPARD PROUST
NIELS ARESTRUP PATRICK CHESNAIS
RICHARD BERRY CLOVIS CORNILLAC
JEAN RENO ÉLIE SEMOUN ALEX LUTZ
SANDRINE BONNAIRE AGNÈS JAOUI
BERNARD PIVOT JAMES THIERRÉE
ENKI BILAL BÉATRICE URIA-MONZON
MAX BOUBLIL PHILIPPE TORRETON
PIERRE ARDITI ANDRÉ DUSSOLLIER...
Jean Leonetti
Député-Maire d’Antibes Juan-les-Pins
Président de la Communauté
d’Agglomération Sophia Antipolis
Pourquoi un grand théâtre à Antibes Juan-les-Pins ? Le public a apporté à cette légitime
question, une réponse claire en donnant à anthéa un succès populaire qui est allé
au-delà des prévisions les plus optimistes. L’architecture massive de béton, d’acier
et de verre aux courbes élégantes, répondant à la force du Fort Carré qui lui fait
face, affirme désormais cette ambition culturelle. Après le Musée Picasso au Château
Grimaldi et la médiathèque Albert Camus, un nouvel édifice vient, sous l’impulsion
de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis et de la Ville d’Antibes
Juan-les-Pins, compléter la palette culturelle de notre cité.
La découverte de la majestueuse salle Audiberti, à l’acoustique parfaite, et la salle
Vaneck, intime dans sa sobriété, a fini de séduire ceux qui ont eu le privilège de
gravir la pente de l’escalier monumental menant à la terrasse qui domine le port et
les alentours de la ville.
Mais la programmation équilibrée et riche de diversité, proposée par Daniel Benoin,
a fait de cet écrin d’architecture, un lieu culturel incontournable. Théâtre, musique,
one-man show, art lyrique, à la diversité des spectacles a répondu la diversité des
publics, qui ont eu la chance de voir sur une scène antiboise de grands noms où
Gad Elmaleh rivalisait de succès avec Jean-Louis Trintignant.
Curieuse alchimie du spectacle vivant qui nous montre que les fables de La Fontaine
peuvent enthousiasmer les petits et les grands et que Madama Butterfly ne perd
rien de son charme à « s’actualiser » dans la tragédie de la dernière guerre.
anthéa est aussi devenu le théâtre de tous et pour tous : le Conservatoire de
musique et d’art dramatique et les associations culturelles ont pu investir cet
espace et lui apporter sa touche de spontanéité et de jeunesse.
L’An II d’anthéa s’ouvre donc sous les mêmes auspices des grands noms, des
grands spectacles et des défis audacieux comme celui de faire venir les chevaux de
Bartabas sur la scène du théâtre. Oser c’est aussi la marque de la culture, celle qui
risque, innove et étonne.
À l’aube de cette nouvelle saison, mes remerciements vont tout d’abord à toute
l’équipe de Daniel Benoin, qui par son professionnalisme a su accueillir artistes et
public avec bonheur. Ils vont ensuite à tous ceux qui apporteront leur talent sur les
« planches d’Antibes » nous laissant dans la mémoire des instants d’éternité. Ils
vont, enfin, à vous, qui par votre présence, votre fidélité, vos applaudissements ont
fait, en peu de temps, de ce lieu, un espace d’émotion et de partage que seule la
culture peut engendrer.
ÉDITO
anthéa, saison 2. Aussi riche en émotions qu’a été cette première année, elle a filé en un éclair. C’était
un pari audacieux car la programmation ne pouvait s’appuyer sur aucun héritage. Les objectifs de
fréquentation et d’abonnement ont été très largement dépassés (plus de 60 000 spectateurs quand
nous en espérions 40 000 au bout de 3 ans, et 5 300 abonnés) et nous avons presque doublé nos
recettes prévisionnelles. Ces résultats sont plus qu’encourageants. Ils répondent à la vision de Jean
Leonetti qui a voulu ce théâtre et récompensent les équipes de la CASA et la ville d’Antibes qui
soutiennent notre travail depuis le début avec un enthousiasme et une ferveur jamais démentis.
Paradoxalement, la réussite a un coût : un théâtre peut être victime de son succès si des moyens ne
sont pas engagés pour rester à la hauteur, notamment en termes de personnel. Je n’irai pas me plaindre
de n’avoir que des soucis heureux mais, désormais, mes devoirs sont clairs : maintenir et embellir.
Grâce aux spectateurs, nous avons rempli le théâtre. Il va falloir amplifier le mouvement, que les « habitués »
deviennent des « piliers » d’anthéa et entraînent des « nouveaux » sur les chemins de la curiosité, de la
réflexion et de l’ouverture.
Il m’est impossible d’envisager d’assumer pleinement la responsabilité de directeur sans me confronter
à la réalité de la scène. C’est pour moi la seule façon de rester lucide quant aux enjeux du théâtre. Ainsi,
cette année, je proposerai une nouvelle création du grand succès de Jean-Claude Brisville, Le Souper. La
pièce qui a vingt-cinq ans n’a jamais été reprise avec des comédiens d’une envergure comparable à
la distribution d’origine. À charge pour eux et votre serviteur d’en faire entendre toute l’actualité.
Toujours au chapitre des créations d’anthéa, on verra Jacques Bellay revenir à Jules Verne avec Au-delà
du possible. Paulo Correia et ses vidéos nous entraîneront au pays des merveilles d’Alice tandis qu’Eugénie
Andrin créera Les Passagers, une chorégraphie qui unit technique classique et modernité.
Parmi les grands invités nous recevrons André Dussollier dans une adaptation de Novecento le chef
d’œuvre d’Alessandro Baricco ; Richard Berry et Jean Reno dans Nos femmes, le plus grand succès de
la saison dernière à Paris ; Pierre Arditi dans Le Mensonge de Florian Zeller ; Guillaume Gallienne, encore
auréolé de ses cinq Césars, viendra avec Oblomov et la troupe de la Comédie-Française ; Clovis Cornillac
reprendra La Contrebasse ; Philippe Torreton dans La Mégère apprivoisée, Élie Semoun dans une adaptation
par Francis Veber de son film Le Placard.
Nous avons la chance unique d’accueillir Bartabas avec Andrés Marín dans Golgota pour quatre repré-
sentations exclusives, seules dates programmées dans le sud de la France. Les amateurs de lyrique
n’ont pas été oubliés. Présence de la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon, dans un dialogue texte/
chant avec l’immense philosophe Michel Serres. Du côté du grand répertoire, Rigoletto et L’Enlèvement
au sérail. Enfin une version stupéfiante de la Petite messe solennelle de Rossini. Dans un autre registre
musical et chanté, Agnès Jaoui poursuivra son voyage en chansons, tout comme Bernard Lavilliers qui vient
de signer un superbe album. On retrouvera James Thierrée, au sommet de son art dans Raoul. Quant à
Gaspard Proust et Max Boublil, ils nous réservent la primeur de leurs nouveaux one-man-shows.
À titre personnel, mon cœur bat pour La vie de Galilée, particulièrement dans cette version de Jean-François
Sivadier. Jean Liermier se révèle un excellent lecteur de Molière et son Malade imaginaire m’a convaincu.
Dominique Pitoiset s’empare avec grand talent d’Un été à Osage County. Le Ballet Flamenco de Andalucía
et Azimut de Aurélien Bory seront des moments forts de la saison.
Sans parler, du beau projet présenté par Catherine Morschel et Wolfgang Doerner, associant anthéa et
l’orchestre de Cannes pour une célébration du centenaire de la Grande Guerre qui s’étendra sur 4 saisons
et présentera des œuvres crées entre 1914 et 1918 mêlant projections, lectures et musique.
58 spectacles vivants. Il y a là un extraordinaire potentiel qui doit conduire anthéa à renforcer sa position,
tant à l’échelle locale que nationale, jusqu’à s’installer durablement dans le panorama des scènes qui
comptent et auxquelles pensent spontanément les amateurs de théâtre en France.
Avec cette équipe d’anthéa jeune, enthousiaste, dynamique, nous continuerons d’améliorer les espaces
d’accueil pour faire d’un lieu d’art un lieu de vie et d’anthéa votre théâtre.
Daniel Benoin
Daniel Benoin
Directeur artistique d’anthéa
antipolis théâtre d’antibes
© A. Bérard
ENVELOPPE 1 : L’INCONTOURNABLE
le souper 6-7
ENVELOPPE 2 : PRIVILÈGE THÉÂTRE
un grand moment de solitude 8
oblomov 9
le mensonge 10
la contrebasse 11
novecento 12
nos femmes 13
la mégère apprivoisée 14
le placard 15
ENVELOPPE 3 : PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
raoul 16-17
rigoletto 18-19
golgota 20-21
lettres et notes 22
agnès jaoui chante les passionarias 23
bernard lavilliers : baron samedi 24
le miroir de jade 25
l’enlèvement au sérail 26-27
souvenirs d’un gratteur de têtes 28
gaspard proust 29
ENVELOPPE 4 : TOUT LE THÉÂTRE
en attendant godot 30
le malade imaginaire 31
alice 32-33
la vie de galilée 34
l’avantage avec les animaux 35
alpenstock 36
dreck 37
la postérité du soleil 38
un été à osage county 39
le procès 40
l’origine du monde 41
scènes de la vie d’acteur 42
savannah bay 43
petits crimes conjugaux 44
jules verne : au-delà du possible 45
ENVELOPPE 5 : TOUT LE SPECTACLE VIVANT
de la musique au front 46
robot ! 47
max boublil : nouveau spectacle 48
ségal & faccini : songs of time lost 49
yuri buenaventura : historia de un amor 50
bounce ! 51
déshabillez-mots 52
cirque éloize : cirkopolis 53
sophia aram : crise de foi 54
ballet flamenco de andalucía 55
alex lutz 56
la petite messe solennelle 57
azimut 58
les passagers 59
ballet nice méditerranée 60
being human being 61
antibes génération virtuoses 62
immersion : sonore et visuelle 63
PARTENAIRES CULTURELS 64
HORS SCÈNE 65
SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS 66
PRATIQUE 67
L’ÉQUIPE 68
LE CARRÉ 69
CALENDRIER 70-71
BULLETIN D’ABONNEMENT 72
SOMMAIRE
4 5
Patrick Chesnais et Niels Arestrup
s’affrontent au sommet dans un duel
verbal qui éclaire notre temps.
ENVELOPPE 1 L’INCONTOURNABLE
ENVELOPPE 1 L’INCONTOURNABLE
6 7
comédie dramatique
mise en scène Daniel Benoin
texte Jean-Claude Brisville
avec Niels Arestrup, Patrick Chesnais
et deux comédiens (en cours de distribution)
scénographie Jean-Pierre Laporte
lumières Daniel Benoin
costumes Nathalie Bérard-Benoin
production anthéa, antipolis théâtre d’antibes
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
salle Jacques Audiberti I
tarif opéra-événements
pour la création du spectacle
le mercredi 31 décembre
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du mardi 6 janvier
l’histoire Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon,
Wellington et ses troupes sont dans Paris. La révolte gronde.
Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs
de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper
pour décider du régime à donner à la France. Si le premier
souhaite une république, le second envisage le retour des
Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Sans céder
au manichéisme ni à l’aspect scolaire du face-à-face, Jean-
Claude Brisville imagine cette conversation décisive et met en
scène la lutte pour le pouvoir et les honneurs de deux hommes
puissants qui se détestent, se livrent tour à tour mais que les
circonstances historiques condamnent à s’entendre sous peine
de disparaître. Deux siècles se sont écoulés et, cependant, leur
souper est toujours d’actualité tant du point de vue du ques-
tionnement sur l’avenir de la France que de l’affrontement
politique. Toutefois les enjeux du Souper ne doivent pas être
entendus dans leur seul cadre historique mais compris comme
une extraordinaire autopsie de l’art de la négociation. La négo-
ciation est au cœur de nos existences et c’est le thème essentiel
du Souper. La dispute entre deux prestigieux protagonistes est
aussi une figure de style que l’écriture théâtrale, si elle est
servie par un véritable auteur, est la mieux à même de défendre.
ce qu’ils en disent Les très grands succès théâtraux ont
parfois la fâcheuse conséquence de rendre très difficile, sinon
impossible, les nouvelles mises en scène. Ceci est d’autant plus
vrai quand il s’agit d’une pièce nouvelle qui, d’emblée, a ainsi
trouvé son « excellence ». Marqué par l’éclatante réussite, on se
sout souvent à ne plus penser à une nouvelle hypothèse.
C’est le cas du Souper brillamment interprété il y a 25 ans par
Claude Brasseur et Claude Rich dans une mise en scène au
cordeau de Jean-Pierre Miquel qui a d’ailleurs donné lieu,
peu de temps après, à une adaptation cinématographique
d’Édouard Molinaro. Sauf si... Sauf si de très grands comédiens
sont prêts, avec vous, à relever le défi et quand il s’agit de Niels
Arestrup et Patrick Chesnais cela se transforme en une vraie
ambition, un magnifique projet, l’espoir d’une nouvelle vision.
Et on peut parier, comme ce fut le cas en 1989 et comme le
provoque toutes les grandes pièces, au-delà de comprendre
que les destinées de tout un peuple sont souvent décidées au
sommet par quelques-uns, que le spectateur de 2015, deux
siècles exactement après Waterloo, trouvera dans le spectacle
une résonance du contexte politique actuel. Daniel Benoin
ce qu’ils en pensent On se rend compte que les destinées
de tout un peuple sont finalement décidées au sommet par les
échanges informels de quelques potentats habiles, seuls vrais
acteurs de la chose politique. Au spectateur de voir ou non
dans ce constat pessimiste une résonance dans des contextes
plus actuels ! Céline Doukhan, Les trois coups
le souper
l’exercice du pouvoir
DÉCEMBRE
mercredi 31 I 20h30
JANVIER
vendredi 2 I 20h30
samedi 3 I 20h30
dimanche 4 I 15h30
mardi 6 I 20h00
mercredi 7 I 20h30
jeudi 8 I 20h00
mardi 27 I 20h00
mercredi 28 I 20h30
jeudi 29 I 20h00
vendredi 30 I 20h30
samedi 31 I 20h30
© Charles Benoin
création anthéa
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
Tout le monde aime Josiane
et Balasko sait tout faire.
Pour sa nouvelle pièce,
on lui laisse les clés du théâtre :
à elle de jouer.
l’histoire Simon Perez, célibataire, la quarantaine, est
psychothérapeute. Son gros problème est l’affection dont
il souffre : il est agoraphobe, et n’est pas sorti de chez lui
depuis trois ans. Une autre psy vient régulièrement à son
cabinet pour le traiter, Brigitte Gaillard, la cinquantaine, appa-
remment efficace et pleine de bon sens, mais qui a elle aussi
un gros problème : elle est accumulatrice compulsive, et son
appartement est devenu un tel bric-à-brac qu’elle ne peut plus
exercer chez elle faute de place. Brigitte a un autre secret qui
va bouleverser l’existence de Simon. Aussi lorsqu’une jeune
fille, visiblement en galère et SDF, Rosalie, sonne chez lui pour
lui livrer un colis de la part de Brigitte, le « colis » en question
n’est autre que Jimmy Bobcat, célèbre hacker et lanceur
d’alerte, recherché par les polices du monde entier…
Nuit d’ivresse, L’Ex-femme de ma vie, Un grand cri d’amour,
Dernier rappel, Tout le monde aime Juliette, La Nuit sera
chaude… Balasko dramaturge crée toujours l’événement.
un grand moment
de solitude
un homme d’intérieur
NOVEMBRE
vendredi 28 I 20h30
création
comédie
texte et mise en scène
Josiane Balasko
avec Josiane Balasko,
Joséphine De Meaux, George Aguilar
et Kader Boukhanef
production Pascal Legros productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
Guillaume Gallienne dans
la peau d’Oblomov, ou quand
l’ode à la paresse devient
manifeste anarchiste, refus
d’une société hyperactive
et productiviste…
oblomov
l’anti-Stakhanov
l’histoire Propriétaire terrien installé à Saint-Pétersbourg,
Oblomov passe ses journées dans son canapé, habité par une
paresse proche de la léthargie. L’histoire s’accélère lorsqu’il
apprend qu’il doit libérer sous huit jours son logement. Son
ami Stolz tente de lui faire reprendre un rythme de vie normal,
dynamique et optimiste. Il lui présente la jeune et belle Olga.
Oblomov saura-t-il se dépasser, prendre le risque de tomber
amoureux et sortir de son… oblomovisme ?
ce qu’ils en disent Oblomov est pour moi une sorte de retour
aux origines. J’ai toujours été passionné par l’histoire de la
Russie. La collaboration d’André Markowicz pour cette nouvelle
traduction a été essentielle. Son écriture a l’humour et la fan-
taisie indispensables pour ce texte. Et André Markowicz a le
talent de certaines formulations qui ont pu être des matières
de jeu insoupçonnées pour les acteurs, parfois des gouffres
métaphysiques. J’ai construit ce spectacle en trois phases :
l’homme couché, l’homme debout et l’homme flottant en
m’appuyant sur un déséquilibre temporel qui existe dans le
roman. Volodia Serre, metteur en scène
ce qu’ils en pensent En Oblomov, il y a une telle part
d’enfance ! Gallienne la dégage avec naturel en faisant miroiter
de la douleur, du rire et du charme. Il vagabonde entre le
possible et l’impossible, l’impuissance et le rêve d’agir, le
mensonge involontaire et la sincérité profonde, le repli sur soi
et l’ouverture apeurée vers le monde. Gilles Costaz, Le Point
Métaphore de l’apathie russe pour les Bolcheviks, aujourd’hui
figure d’une nouvelle sagesse par résistance passive pour les
« décroissants », Oblomov, l’antihéros du roman de Gontcharov
(1859) fascine toujours. Volodia Serre, qui fréquente depuis
quelques années les auteurs russes, le met en scène, voyant
à travers ce personnage rétif à la spirale productiviste un
questionnement sur l’asservissement au travail et sur la
pertinence de notre modèle de développement fondé sur la
croissance. Gwénola David, La Terrasse
DÉCEMBRE
vendredi 5 I 20h30
samedi 6 I 20h30
adaptation d’un mythe
de la littérature russe
texte Ivan Alexandrovitch Gontcharov
adaptation et mise en scène Volodia Serre
avec la troupe de la Comédie-Française
et Guillaume Gallienne dans le rôle d’Oblomov
traduction André Markowicz
collaboratrice artistique Pamela Ravassard
scénographie Marc Lainé
vidéo Thomas Rathier
costumes Hanna Sjödin
lumières Kévin Briard
réalisation sonore Frédéric Minière
maquillages Faustine-Léa Violleau
production atelier théâtre actuel
salle Jacques Audiberti
durée 3h (avec entracte)
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du samedi 6 décembre
© Isard - Paris Match - Scoop
© BM Palazon
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