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SAISON 2014 15
BERNARD LAVILLIERS BARTABAS
ANDRÉS MARÍN JOSIANE BALASKO
GUILLAUME GALLIENNE BLANCA LI
MICHEL SERRES GASPARD PROUST
NIELS ARESTRUP PATRICK CHESNAIS
RICHARD BERRY CLOVIS CORNILLAC
JEAN RENO ÉLIE SEMOUN ALEX LUTZ
SANDRINE BONNAIRE AGNÈS JAOUI
BERNARD PIVOT JAMES THIERRÉE
ENKI BILAL BÉATRICE URIA-MONZON
MAX BOUBLIL PHILIPPE TORRETON
PIERRE ARDITI ANDRÉ DUSSOLLIER...
Daniel Benoin
Directeur artistique d’anthéa
antipolis théâtre d’antibes
Jean Leonetti
Député-Maire d’Antibes Juan-les-Pins
Président de la Communauté
d’Agglomération Sophia Antipolis
Pourquoi un grand théâtre à Antibes Juan-les-Pins ? Le public a apporté à cette légitime
question, une réponse claire en donnant à anthéa un succès populaire qui est allé
au-delà des prévisions les plus optimistes. L’architecture massive de béton, d’acier
et de verre aux courbes élégantes, répondant à la force du Fort Carré qui lui fait
face, affirme désormais cette ambition culturelle. Après le Musée Picasso au Château
Grimaldi et la médiathèque Albert Camus, un nouvel édifice vient, sous l’impulsion
de la Communauté d’Agglomération Sophia-Antipolis et de la Ville d’Antibes
Juan-les-Pins, compléter la palette culturelle de notre cité.
La découverte de la majestueuse salle Audiberti, à l’acoustique parfaite, et la salle
Vaneck, intime dans sa sobriété, a fini de séduire ceux qui ont eu le privilège de
gravir la pente de l’escalier monumental menant à la terrasse qui domine le port et
les alentours de la ville.
Mais la programmation équilibrée et riche de diversité, proposée par Daniel Benoin,
a fait de cet écrin d’architecture, un lieu culturel incontournable. Théâtre, musique,
one-man show, art lyrique, à la diversité des spectacles a répondu la diversité des
publics, qui ont eu la chance de voir sur une scène antiboise de grands noms où
Gad Elmaleh rivalisait de succès avec Jean-Louis Trintignant.
Curieuse alchimie du spectacle vivant qui nous montre que les fables de La Fontaine
peuvent enthousiasmer les petits et les grands et que Madama Butterfly ne perd
rien de son charme à « s’actualiser » dans la tragédie de la dernière guerre.
anthéa est aussi devenu le théâtre de tous et pour tous : le Conservatoire de
musique et d’art dramatique et les associations culturelles ont pu investir cet
espace et lui apporter sa touche de spontanéité et de jeunesse.
L’An II d’anthéa s’ouvre donc sous les mêmes auspices des grands noms, des
grands spectacles et des défis audacieux comme celui de faire venir les chevaux de
Bartabas sur la scène du théâtre. Oser c’est aussi la marque de la culture, celle qui
risque, innove et étonne.
À l’aube de cette nouvelle saison, mes remerciements vont tout d’abord à toute
l’équipe de Daniel Benoin, qui par son professionnalisme a su accueillir artistes et
public avec bonheur. Ils vont ensuite à tous ceux qui apporteront leur talent sur les
« planches d’Antibes » nous laissant dans la mémoire des instants d’éternité. Ils
vont, enfin, à vous, qui par votre présence, votre fidélité, vos applaudissements ont
fait, en peu de temps, de ce lieu, un espace d’émotion et de partage que seule la
culture peut engendrer.
© A. Bérard
ÉDITO
anthéa, saison 2. Aussi riche en émotions qu’a été cette première année, elle a filé en un éclair. C’était
un pari audacieux car la programmation ne pouvait s’appuyer sur aucun héritage. Les objectifs de
fréquentation et d’abonnement ont été très largement dépassés (plus de 60 000 spectateurs quand
nous en espérions 40 000 au bout de 3 ans, et 5 300 abonnés) et nous avons presque doublé nos
recettes prévisionnelles. Ces résultats sont plus qu’encourageants. Ils répondent à la vision de Jean
Leonetti qui a voulu ce théâtre et récompensent les équipes de la CASA et la ville d’Antibes qui
soutiennent notre travail depuis le début avec un enthousiasme et une ferveur jamais démentis.
Paradoxalement, la réussite a un coût : un théâtre peut être victime de son succès si des moyens ne
sont pas engagés pour rester à la hauteur, notamment en termes de personnel. Je n’irai pas me plaindre
de n’avoir que des soucis heureux mais, désormais, mes devoirs sont clairs : maintenir et embellir.
Grâce aux spectateurs, nous avons rempli le théâtre. Il va falloir amplifier le mouvement, que les « habitués »
deviennent des « piliers » d’anthéa et entraînent des « nouveaux » sur les chemins de la curiosité, de la
réflexion et de l’ouverture. Il m’est impossible d’envisager d’assumer pleinement la responsabilité de directeur sans me confronter
à la réalité de la scène. C’est pour moi la seule façon de rester lucide quant aux enjeux du théâtre. Ainsi,
cette année, je proposerai une nouvelle création du grand succès de Jean-Claude Brisville, Le Souper. La
pièce qui a vingt-cinq ans n’a jamais été reprise avec des comédiens d’une envergure comparable à
la distribution d’origine. À charge pour eux et votre serviteur d’en faire entendre toute l’actualité.
Toujours au chapitre des créations d’anthéa, on verra Jacques Bellay revenir à Jules Verne avec Au-delà
du possible. Paulo Correia et ses vidéos nous entraîneront au pays des merveilles d’Alice tandis qu’Eugénie
Andrin créera Les Passagers, une chorégraphie qui unit technique classique et modernité.
Parmi les grands invités nous recevrons André Dussollier dans une adaptation de Novecento le chef
d’œuvre d’Alessandro Baricco ; Richard Berry et Jean Reno dans Nos femmes, le plus grand succès de
la saison dernière à Paris ; Pierre Arditi dans Le Mensonge de Florian Zeller ; Guillaume Gallienne, encore
auréolé de ses cinq Césars, viendra avec Oblomov et la troupe de la Comédie-Française ; Clovis Cornillac
reprendra La Contrebasse ; Philippe Torreton dans La Mégère apprivoisée, Élie Semoun dans une adaptation
par Francis Veber de son film Le Placard.
Nous avons la chance unique d’accueillir Bartabas avec Andrés Marín dans Golgota pour quatre représentations exclusives, seules dates programmées dans le sud de la France. Les amateurs de lyrique
n’ont pas été oubliés. Présence de la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon, dans un dialogue texte/
chant avec l’immense philosophe Michel Serres. Du côté du grand répertoire, Rigoletto et L’Enlèvement
au sérail. Enfin une version stupéfiante de la Petite messe solennelle de Rossini. Dans un autre registre
musical et chanté, Agnès Jaoui poursuivra son voyage en chansons, tout comme Bernard Lavilliers qui vient
de signer un superbe album. On retrouvera James Thierrée, au sommet de son art dans Raoul. Quant à
Gaspard Proust et Max Boublil, ils nous réservent la primeur de leurs nouveaux one-man-shows. À titre personnel, mon cœur bat pour La vie de Galilée, particulièrement dans cette version de Jean-François
Sivadier. Jean Liermier se révèle un excellent lecteur de Molière et son Malade imaginaire m’a convaincu.
Dominique Pitoiset s’empare avec grand talent d’Un été à Osage County. Le Ballet Flamenco de Andalucía
et Azimut de Aurélien Bory seront des moments forts de la saison.
Sans parler, du beau projet présenté par Catherine Morschel et Wolfgang Doerner, associant anthéa et
l’orchestre de Cannes pour une célébration du centenaire de la Grande Guerre qui s’étendra sur 4 saisons
et présentera des œuvres crées entre 1914 et 1918 mêlant projections, lectures et musique.
58 spectacles vivants. Il y a là un extraordinaire potentiel qui doit conduire anthéa à renforcer sa position,
tant à l’échelle locale que nationale, jusqu’à s’installer durablement dans le panorama des scènes qui
comptent et auxquelles pensent spontanément les amateurs de théâtre en France. Avec cette équipe d’anthéa jeune, enthousiaste, dynamique, nous continuerons d’améliorer les espaces
d’accueil pour faire d’un lieu d’art un lieu de vie et d’anthéa votre théâtre.
Daniel Benoin
SOMMAIRE
ENVELOPPE 1 : L’INCONTOURNABLE
le souper
ENVELOPPE 5 : TOUT LE SPECTACLE VIVANT
6-7
ENVELOPPE 2 : PRIVILÈGE THÉÂTRE
un grand moment de solitude
8
oblomov9
le mensonge
10
la contrebasse
11
novecento12
nos femmes
13
la mégère apprivoisée
14
le placard
15
ENVELOPPE 3 : PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
raoul16-17
rigoletto18-19
golgota20-21
lettres et notes
22
agnès jaoui chante les passionarias
23
bernard lavilliers : baron samedi
24
de la musique au front
46
robot !
47
max boublil : nouveau spectacle
48
ségal & faccini : songs of time lost
49
yuri buenaventura : historia de un amor
50
bounce !
51
déshabillez-mots52
cirque éloize : cirkopolis
53
sophia aram : crise de foi
54
ballet flamenco de andalucía 55
alex lutz
56
la petite messe solennelle
57
azimut58
les passagers
59
ballet nice méditerranée
60
being human being
61
antibes génération virtuoses
62
immersion : sonore et visuelle
63
25
PARTENAIRES CULTURELS64
26-27
HORS SCÈNE65
souvenirs d’un gratteur de têtes
28
SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS66
gaspard proust
29
PRATIQUE67
le miroir de jade
l’enlèvement au sérail
L’ÉQUIPE68
ENVELOPPE 4 : TOUT LE THÉÂTRE
en attendant godot
30
le malade imaginaire
31
alice32-33
la vie de galilée
34
l’avantage avec les animaux
35
LE CARRÉ69
CALENDRIER70-71
BULLETIN D’ABONNEMENT
72
alpenstock36
dreck37
4
la postérité du soleil
38
un été à osage county
39
le procès
40
l’origine du monde
41
scènes de la vie d’acteur
42
savannah bay
43
petits crimes conjugaux
44
jules verne : au-delà du possible
45
5
ENVELOPPE 1 L’INCONTOURNABLE
ENVELOPPE 1 L’INCONTOURNABLE
le souper
l’exercice du pouvoir
création anthéa
l’histoire Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon,
Wellington et ses troupes sont dans Paris. La révolte gronde.
Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir, les « faiseurs
de rois » Fouché et Talleyrand se retrouvent lors d’un souper
pour décider du régime à donner à la France. Si le premier
souhaite une république, le second envisage le retour des
Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre. Sans céder
au manichéisme ni à l’aspect scolaire du face-à-face, JeanClaude Brisville imagine cette conversation décisive et met en
scène la lutte pour le pouvoir et les honneurs de deux hommes
puissants qui se détestent, se livrent tour à tour mais que les
circonstances historiques condamnent à s’entendre sous peine
de disparaître. Deux siècles se sont écoulés et, cependant, leur
souper est toujours d’actualité tant du point de vue du questionnement sur l’avenir de la France que de l’affrontement
politique. Toutefois les enjeux du Souper ne doivent pas être
entendus dans leur seul cadre historique mais compris comme
une extraordinaire autopsie de l’art de la négociation. La négociation est au cœur de nos existences et c’est le thème essentiel
du Souper. La dispute entre deux prestigieux protagonistes est
aussi une figure de style que l’écriture théâtrale, si elle est
servie par un véritable auteur, est la mieux à même de défendre. DÉCEMBRE
mercredi 31 I 20h30
JANVIER
vendredi 2 I 20h30
samedi 3 I 20h30
dimanche 4 I 15h30
mardi 6 I 20h00
mercredi 7 I 20h30
jeudi 8 I 20h00
mardi 27 I 20h00
mercredi 28 I 20h30
jeudi 29 I 20h00
vendredi 30 I 20h30
samedi 31 I 20h30
ce qu’ils en disent Les très grands succès théâtraux ont
Patrick Chesnais et Niels Arestrup
s’affrontent au sommet dans un duel
verbal qui éclaire notre temps.
parfois la fâcheuse conséquence de rendre très difficile, sinon
impossible, les nouvelles mises en scène. Ceci est d’autant plus
vrai quand il s’agit d’une pièce nouvelle qui, d’emblée, a ainsi
trouvé son « excellence ». Marqué par l’éclatante réussite, on se
résout souvent à ne plus penser à une nouvelle hypothèse.
C’est le cas du Souper brillamment interprété il y a 25 ans par
Claude Brasseur et Claude Rich dans une mise en scène au
cordeau de Jean-Pierre Miquel qui a d’ailleurs donné lieu,
peu de temps après, à une adaptation cinématographique
d’Édouard Molinaro. Sauf si... Sauf si de très grands comédiens
sont prêts, avec vous, à relever le défi et quand il s’agit de Niels
Arestrup et Patrick Chesnais cela se transforme en une vraie
ambition, un magnifique projet, l’espoir d’une nouvelle vision.
Et on peut parier, comme ce fut le cas en 1989 et comme le
provoque toutes les grandes pièces, au-delà de comprendre
que les destinées de tout un peuple sont souvent décidées au
sommet par quelques-uns, que le spectateur de 2015, deux
siècles exactement après Waterloo, trouvera dans le spectacle
une résonance du contexte politique actuel. Daniel Benoin
comédie dramatique
mise en scène Daniel Benoin
texte Jean-Claude Brisville
avec Niels Arestrup, Patrick Chesnais
et deux comédiens (en cours de distribution)
scénographie Jean-Pierre Laporte
lumières Daniel Benoin
costumes Nathalie Bérard-Benoin
production anthéa, antipolis théâtre d’antibes
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
salle Jacques Audiberti I
tarif opéra-événements
pour la création du spectacle
le mercredi 31 décembre
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du mardi 6 janvier
ce qu’ils en pensent On se rend compte que les destinées
© Charles Benoin
de tout un peuple sont finalement décidées au sommet par les
échanges informels de quelques potentats habiles, seuls vrais
acteurs de la chose politique. Au spectateur de voir ou non
dans ce constat pessimiste une résonance dans des contextes
plus actuels ! Céline Doukhan, Les trois coups
6
7
Guillaume Gallienne dans
la peau d’Oblomov, ou quand
l’ode à la paresse devient
manifeste anarchiste, refus
d’une société hyperactive
et productiviste…
un homme d’intérieur
création
comédie
texte et mise en scène
Josiane Balasko
avec Josiane Balasko,
Joséphine De Meaux, George Aguilar
et Kader Boukhanef
production Pascal Legros productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
l’histoire Simon Perez, célibataire, la quarantaine, est
psychothérapeute. Son gros problème est l’affection dont
il souffre : il est agoraphobe, et n’est pas sorti de chez lui
depuis trois ans. Une autre psy vient régulièrement à son
cabinet pour le traiter, Brigitte Gaillard, la cinquantaine, apparemment efficace et pleine de bon sens, mais qui a elle aussi
un gros problème : elle est accumulatrice compulsive, et son
appartement est devenu un tel bric-à-brac qu’elle ne peut plus
exercer chez elle faute de place. Brigitte a un autre secret qui
va bouleverser l’existence de Simon. Aussi lorsqu’une jeune
fille, visiblement en galère et SDF, Rosalie, sonne chez lui pour
lui livrer un colis de la part de Brigitte, le « colis » en question
n’est autre que Jimmy Bobcat, célèbre hacker et lanceur
d’alerte, recherché par les polices du monde entier…
Nuit d’ivresse, L’Ex-femme de ma vie, Un grand cri d’amour,
Dernier rappel, Tout le monde aime Juliette, La Nuit sera
chaude… Balasko dramaturge crée toujours l’événement.
© BM Palazon
NOVEMBRE
vendredi 28 I 20h30
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
un grand moment
de solitude
oblomov
l’anti-Stakhanov
l’histoire Propriétaire terrien installé à Saint-Pétersbourg,
Oblomov passe ses journées dans son canapé, habité par une
paresse proche de la léthargie. L’histoire s’accélère lorsqu’il
apprend qu’il doit libérer sous huit jours son logement. Son
ami Stolz tente de lui faire reprendre un rythme de vie normal,
dynamique et optimiste. Il lui présente la jeune et belle Olga.
Oblomov saura-t-il se dépasser, prendre le risque de tomber
amoureux et sortir de son… oblomovisme ?
ce qu’ils en disent Oblomov est pour moi une sorte de retour
aux origines. J’ai toujours été passionné par l’histoire de la
Russie. La collaboration d’André Markowicz pour cette nouvelle
traduction a été essentielle. Son écriture a l’humour et la fantaisie indispensables pour ce texte. Et André Markowicz a le
talent de certaines formulations qui ont pu être des matières
de jeu insoupçonnées pour les acteurs, parfois des gouffres
métaphysiques. J’ai construit ce spectacle en trois phases :
l’homme couché, l’homme debout et l’homme flottant en
m’appuyant sur un déséquilibre temporel qui existe dans le
roman. Volodia Serre, metteur en scène
8
© Isard - Paris Match - Scoop
Tout le monde aime Josiane
et Balasko sait tout faire.
Pour sa nouvelle pièce,
on lui laisse les clés du théâtre :
à elle de jouer.
ce qu’ils en pensent En Oblomov, il y a une telle part
d’enfance ! Gallienne la dégage avec naturel en faisant miroiter
de la douleur, du rire et du charme. Il vagabonde entre le
possible et l’impossible, l’impuissance et le rêve d’agir, le
mensonge involontaire et la sincérité profonde, le repli sur soi
et l’ouverture apeurée vers le monde. Gilles Costaz, Le Point
Métaphore de l’apathie russe pour les Bolcheviks, aujourd’hui
figure d’une nouvelle sagesse par résistance passive pour les
« décroissants », Oblomov, l’antihéros du roman de Gontcharov
(1859) fascine toujours. Volodia Serre, qui fréquente depuis
quelques années les auteurs russes, le met en scène, voyant
à travers ce personnage rétif à la spirale productiviste un
questionnement sur l’asservissement au travail et sur la
pertinence de notre modèle de développement fondé sur la
croissance. Gwénola David, La Terrasse
DÉCEMBRE
vendredi 5 I 20h30
samedi 6 I 20h30
adaptation d’un mythe
de la littérature russe
texte Ivan Alexandrovitch Gontcharov
adaptation et mise en scène Volodia Serre
avec la troupe de la Comédie-Française
et Guillaume Gallienne dans le rôle d’Oblomov
traduction André Markowicz
collaboratrice artistique Pamela Ravassard
scénographie Marc Lainé
vidéo Thomas Rathier
costumes Hanna Sjödin
lumières Kévin Briard
réalisation sonore Frédéric Minière
maquillages Faustine-Léa Violleau
production atelier théâtre actuel
salle Jacques Audiberti
durée 3h (avec entracte)
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du samedi 6 décembre
9
Il y a 30 ans, l’auteur du
Parfum composait ce monologue
culte pour acteur solo et
encombrante contrebasse.
carré d’as pour poker menteur
création,
en avant-première de Paris
comédie
texte Florian Zeller
mise en scène Bernard Murat
avec Pierre Arditi, Evelyne Bouix,
Josiane Stoléru, Jean-Yves Chatelais
décor Nicolas Sire
musique Benjamin Murat
costumes Carine Sarfati
lumières Laurent Castaingt
assistante à la mise en scène Léa Moussy
production Théâtre Édouard VII
salle Jacques Audiberti
durée 1h40
l’histoire Dans la rue, Alice a surpris le mari d’une de ses
amies avec une autre femme et se trouve confrontée à ce
dilemme entêtant : faut-il lui dire ce qu’elle a vu ? Paul tente
de la convaincre qu’elle doit absolument lui cacher la vérité. Il
fait ainsi l’éloge du mensonge. Est-ce seulement pour défendre
son ami ? Ou a-t-il lui aussi des choses à cacher ? À moins
que ce ne soit elle qui avance masquée ? Pour mieux lui faire
avouer ses mensonges ? Pour mieux dissimuler les siens ?
Difficile à dire… Une seule certitude : toute vérité n’est pas
bonne à ne pas dire… et inversement.
Après le triomphe de la Vérité en 2011, Florian Zeller, avec Le
Mensonge, retrouve ses thèmes de prédilection dont Pierre
Arditi est à la fois la mémoire et le porte-voix.
ce qu’ils en disent Vérités et mensonges font partie du
théâtre et de ses ressorts. Les acteurs portent des masques.
Cela m’a amusé de jouer de tous les codes conventionnels de
la comédie et de les retourner. Il est savoureux de voir
quelqu’un sur scène jouer les mauvais menteurs, tenter de
s’en sortir, et de réaliser que tout le monde, autour de lui, lui
ment. Personnellement, je ne trouve rien de plus dangereux
que de vouloir toujours dire la vérité. Dans la vie, même dans
les relations d’affection et de tendresse, il faut savoir ne pas
tout dire. Le mensonge est même un bien s’il permet de
protéger les autres. Florian Zeller
ce qu’ils en pensent La pièce penche du côté du vaudeville,
dans la filiation de Guitry, d’un Guitry resserré, plus tendu,
moins bavard. Mais Zeller ne saurait se mentir à lui-même. Il
reste fidèle à son thème favori : le masque, la dialectique du
mensonge et de la vérité. Les dialogues, d’une grande vivacité,
coulent avec fluidité dans une remarquable construction. Un
merveilleux acteur (Pierre Arditi), un texte subtil, une belle
veine comique : cette Vérité est un régal. À propos de La Vérité,
Philippe Tesson, Le Figaro
Pierre Arditi passe de la Vérité au Mensonge
avec maestria et entraîne ses partenaires dans
une brillante partie de mentir-vrai.
© Bernard Richebé
JANVIER
vendredi 9 I 20h30
samedi 10 I 20h30
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
le mensonge
la contrebasse
Clovis Cornillac, nommé meilleur comédien
aux Molières 2014
métaphysique du rire
l’histoire Immortalisée il y a vingt-cinq ans par Jacques Villeret,
la pièce de Patrick Süskind est reprise au Théâtre National de
Nice en 2013 par Clovis Cornillac. Seul en scène, il interprète
le rôle d’un « fonctionnaire » de la musique lié pour le meilleur
et pour le pire à sa contrebasse. Une prestation drôle et
profonde, d’une heure et demie d’émotions contradictoires.
ce qu’ils en disent Reprendre La Contrebasse de Patrick
Süskind tient du défi. Pour ceux qui ont vu le spectacle joué
par Jacques Villeret, le texte semble marqué par l’interprétation
qu’en a faite le comédien il y a plus de vingt ans. Mais, en
relisant Süskind, on s’aperçoit que cet écrit peut, comme tous
les grands textes, être réinterprété, repensé, incarné d’une
autre manière, envisagé sous un autre angle et sans doute en
permettre une vision nouvelle. Clovis Cornillac, grand acteur
de théâtre devenu star du cinéma, revient avec ce projet vers
l’art premier de l’interprète. Parions que nous saurons tous
les deux ouvrir une porte nouvelle au texte de Süskind, tout en
rendant un hommage, peut-être a contrario, à Jacques Villeret.
Daniel Benoin, note de mise en scène
JANVIER
mercredi 14 I 20h30
jeudi 15 I 20h00
monologue
texte Patrick Süskind
traduit de l’allemand par Bernard Lortholary
mise en scène et lumière Daniel Benoin
avec Clovis Cornillac
décor Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
assistante à la mise en scène
Sarah Vernette
production Théâtre National de Nice,
Pascal Legros Productions,
DBP, Théâtre de Paris
salle Jacques Audiberti I
durée 1h35
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du jeudi 15 janvier
© Emmanuel Murat
ce qu’ils en pensent Clovis Cornillac aborde ce rôle en
10
homme solide, déterminé. On entend l’écho de sa haine, de
son amour pour le bel instrument, mais surtout son immense
solitude. Télérama
Il y a parfois des spectacles qui ont tout. La grâce, un texte
merveilleux et une distribution épatante. La Contrebasse offre
tout cela à la fois. Cornillac l’envoie à l’énergie et joue au chat
et à la souris avec la salle. Une gamme de jeu des plus colorées,
une présence hors du commun, une diction impeccable et des
déplacements dans l’espace quasi sur coussin d’air. Voilà
LE rendez-vous à ne pas manquer ! Marie-France
Création sans fausse note. Un époustouflant Clovis Cornillac ! Crédible dans la peau d’un homme en plein égarement, Clovis
Cornillac joue le cynisme à fond. Braillant ses griefs, baissant
la voix pour s’épancher. Et le public, séduit par ses mimes et
considérations musicales, en redemande. Nice-Matin
11
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
un piano sur l’océan
JANVIER
vendredi 23 I 20h30
samedi 24 I 20h30
création
adaptation théâtrale et musicale
texte Alessandro Baricco
traduction/adaptation André Dussollier
et Gérald Sibleyras
mise en scène André Dussollier et
Pierre-François Limbosch
avec André Dussollier
directeur musical / pianiste Elio Di Tanna
trompettiste et instruments à vent David Lewis
contre-bassiste Antoine Reininger
batteur / percussioniste Simon Pomarat
scénographie et images Pierre-François Limbosch
lumières et images Christophe Grelié
musiques Bruno Ralle et Guillaume Siron
production Les Visiteurs du Soir
coproduction anthéa, antipolis théâtre d’Antibes,
Bonlieu Scène nationale Annecy,
CDDB Théâtre de Lorient,
Célestins, Théâtre de Lyon,
Théâtre du Gymnase Marseille,
Théâtre de Namur – Centre Dramatique,
Le Théâtre du Rond Point, Paris,
Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau,
Théâtre Liberté de Toulon,
Théâtres Sorano/Jules Julien-Toulouse,
Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul.
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
l’histoire Novecento a été abandonné à sa naissance, dans
un des salons du Virginian, un bateau de croisière, dans une
boite en carton posée sur un piano. Avant de descendre à New
York, ses parents ont dû se dire « Peut-être qu’un gars des
premières l’adoptera et qu’il deviendra riche et heureux ».
Riche, il ne le fut pas, mais il devint pianiste. Le plus grand des
pianistes. Il n’est jamais descendu à terre. Sur son bateau,
il voit défiler le monde. Chaque jour, une carte immense dessine
ses contours dans sa tête. Novecento n’est pas freiné par les
hiérarchies, il absorbe et retranscrit librement sur son piano
ce qu’il entend à bord : tsiganes des troisième classes,
chants des émigrés, mélodies de l’orchestre. Et la mer et le
vent, le rythme des machines, la rumeur des ports. Sa réputation franchit les océans. L’inventeur du jazz vient le défier
dans un duel. Il pourrait conquérir le monde… s’il mettait pied
à terre. Mais ce Mowgli des mers ne se sent pas d’affronter la
jungle de la ville. Un jour il fait les premiers pas puis s’arrête.
« Ce n’est pas ce que j’ai vu qui m’a arrêté, mais ce qu’on ne
voyait pas. » Son ami trompettiste raconte cette Odyssée
musicale et l’enchantement veut qu’un quatuor l’accompagne
sur le transatlantique…
Richard Berry et Jean Reno donnent
la pleine mesure de leur talent comique
pour déminer les questions graves de la vie
et de l’amitié.
ce qu’ils en disent C’est une histoire immortelle qui se
répète de port en port, métaphore de tous les désirs éclatants
qui émergent sous le soleil de l’imagination, une musique
océane aux horizons lointains. Un conte sorti de nos mille et
une nuits, une voix intérieure invitant au voyage qui s’élève
des touches d’un piano ou de la plume d’un écrivain, venues
dessiner nos villes invisibles. […] L’immensité des trésors
que l’on cherche souvent ailleurs qu’au fond de soi, nos
envies, nos rêves, nos peurs, nos désirs, tout ce que raconte
cette histoire, j’avais envie d’en faire entendre les épisodes
colorés, aussi bien avec les mots d’Alessandro Baricco, qu’en
musique et avec la présence, sur scène, des musiciens de
jazz. André Dussollier
nos femmes
les amis, les amours, les…
l’histoire Votre meilleur ami dont le mariage bat de l’aile
depuis des années, débarque un jour chez vous et vous annonce
que dans un moment de folie, il a tué sa femme. Que faitesvous ? C’est la situation qui échoit à Max et à Paul et qui va les
conduire à débattre, s’opposer et faire l’inventaire de leurs vies,
leurs réussites, leurs échecs, leurs rapports aux femmes, l’amitié
qui les unit. Une confrontation tragi-comique aux multiples
conséquences qui les amènera à faire des choix décisifs…
Pour remplacer Daniel Auteuil qui a créé le rôle, il fallait un
autre monstre sacré : Jean Reno.
Tout l’art d’André Dussollier
racontant l’histoire de Novecento
fait naître le temps d’une traversée
le bateau, le quatuor et tous
les personnages.
12
© Céline Nieszawer
ce qu’ils en pensent À 57 ans, Éric Assous peut s’enor-
© Gilles Vidal
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
novecento
gueillir d’être l’auteur de pièces de qualité comme L’Illusion
conjugale, Les Conjoints ou L’Italienne. Chez lui, la vérité et
les amours ne font pas bon ménage, les couples sont bancals
et les amitiés fragiles. Mais s’il ne les épargne pas, il porte
toujours un regard tendre sur ses protagonistes. Nathalie
Simon, Le Figaro
Assous aime bien jouer avec le malaise, ne pas entrechoquer
des personnages trop parfaits. En effet, ses anti-héros ont
toutes nos petitesses et repoussent en vain les petits échecs
qu’ils ont cru effacer de leur mémoire. Cela donne lieu à des
scènes d’éclats, de fureur, d’aveux, qui sont irrésistibles. Gilles
Costaz, Le Point
On peut sans crainte d’être contredit(e) promettre à Nos femmes
d’être sacrée meilleure pièce et meilleur spectacle de la saison !
Armelle Héliot, Le Figaro
AVRIL
vendredi 10 I 20h30
samedi 11 I 20h30
dimanche 12 I 15h30
comédie
texte Éric Assous
mise en scène Richard Berry
avec Jean Reno, Richard Berry
et Didier Flamand
décor Philippe Berry
lumières Christophe Offenstein
costumes Pascale Louange
son Michel Winogradoff
assistante mise en scène
Brigitte Villanueva
coproduction
Théâtre de Paris,
Arts Live Entertainment
et Marie Coline Films
salle Jacques Audiberti
durée 1h45
tarif opéra-événements
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
13
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
ENVELOPPE 2 PRIVILÈGE THÉÂTRE
le placard
qui est in ? qui est out ?
© Suzanne Junker
Pour le 450e anniversaire
de William Shakespeare,
la metteuse en scène
et la traductrice libèrent
la Mégère de ses représentations
traditionnelles.
la mégère
apprivoisée
la mégère fait son cinéma
création
comédie
à voir avec les adolescents
texte William Shakespeare
traduction Delphine Lemonnier-Texier
adaptation et mise en scène Mélanie Leray
avec Philippe Torreton (Petruccio),
David Jeanne-Comelo (Hortensio)
scénographie David Bersanetti
lumières Christian Dubet
vidéo Cyrille Leclercq, David Bersanetti
costumes Laure Maheo
son Jérôme Leray
dramaturgie Delphine Lemonnier-Texier
assistante à la mise en scène Rozenn Tregoat
production déléguée
Théâtre National de Bretagne/Rennes
coproduction Association 2052,
Théâtre de la Ville – Paris, MC2 : Grenoble ,
Théâtre de Saint Quentin
en Yvelines/Scène nationale
salle Jacques Audiberti
durée 2h
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du mercredi 22 avril
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spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
l’histoire Baptista, riche citoyen de Padoue, a deux filles :
Bianca, la cadette, belle et sage, et Catherine, l’aînée, rebelle
et coléreuse. La première est adorée de tous, la seconde fait
fuir les hommes avec ses réparties tranchantes. Baptista
prend alors une décision radicale : enfermer Bianca jusqu’à ce
qu’un homme se risque à courtiser Catherine. Appâté par la
dot de Catherine, Petruccio, aventurier beau-parleur, se met
en tête de l’épouser et de la dompter. Pour la première fois,
Catherine trouve à qui parler… Cette Mégère dans une nouvelle
traduction et adaptation signe le grand retour de Philippe
Torreton à Shakespeare.
ce qu’ils en disent Je ne voulais pas faire de théâtre, j’ai
attendu d’en avoir réellement envie. Travailler avec Francis Veber,
c’est comme si je rencontrais Feydeau ou Guitry. C’est déjà un
classique. Je suis très fier car il s’est inspiré de moi : je lui ai
confié que j’aimais les abeilles et que j’avais une ruche chez
moi, et il a fait de François Pignon un apiculteur ! J’espère que
les réalisateurs qui viendront voir la pièce me verront enfin
dans un autre registre. Élie Semoun, entretien
MAI
mardi 19 I 20h00
comédie
texte et mise en scène Francis Veber
avec Élie Semoun, Laurent Gamelon,
Philippe Magnan, Zoé Felix,
François Levantal, Laurent Paolini,
Marie Facundo
décor Charlie Mangelec
lumières Régis Vigneron
costumes Juliette Chanaud
assistant mise en scène Laurent Petrelli
production Pascal Legros productions
et le Théâtre des Nouveautés
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
ce qu’ils en pensent Francis Veber met en scène astucieusement la comédie inspirée de son film, avec un François Pignon
frêle et sincère. […] avec le personnage de Santini, incarné
par Laurent Gamelon, le jeu devient grandiose. Les duos avec
Élie Semoun sont hilarants... Armelle Héliot, Le Figaro
L’adaptation est réussie, la mise en scène rythmée et l’équipe
d’acteurs complices assez drôle. Une manière plaisante d’aborder un problème de société dans un spectacle divertissant. Élie Semoun ne tire jamais la couverture à lui. Il sait préserver
la sobriété et la gravité de son personnage. C’est ce qui en
fait le charme et le comique. Sylviane Bernard-Gresh, Télérama
Après avoir triomphé sur les écrans de France
et d’ailleurs, Le Placard devient une pièce
écrite pour Élie Semoun et mise en scène par
la personne la mieux indiquée, Francis Veber.
ce qu’ils en disent Je propose de transférer l’univers
patriarcal et riche de Padoue à la fin du XVIe siècle dans le
monde du cinéma de série B, lieu où se fabriquent du faux,
du beau, du rêve, des histoires et de l’argent. Les costumes reflèteront cette époque, les années 1960, début 1970, au
croisement, notamment avec la création du MLF, d’un monde
patriarcal et d’un nouveau monde plus égalitaire. Mélanie Leray,
metteuse en scène
Au cœur de cette comédie, l’enjeu est celui du pouvoir, de
l’oppression et de la liberté de la femme. Les thèmes que
parcourt la pièce sont intemporels : masculin/féminin et
guerre des sexes, normes sociales, conventions et liberté de
parole et de pensée, identité sociale et jeu de rôles, conformisme et manipulation. La comédie est un moyen de rire de la
tyrannie, de démonter un certain type de discours normatif,
sans jamais oublier que les armes supposées de la femme
(la langue et les larmes) sont aussi l’essence même de l’art
du comédien. Delphine Lemonnier-Texier, traductrice
© Bernard Richebé
AVRIL
mardi 21 I 20h00
mercredi 22 I 20h30
l’histoire François Pignon, comptable dans une entreprise
fabriquant des préservatifs apprend l’imminence de son licenciement. Désespéré, il manque de se jeter du balcon, son voisin
l’en dissuade et lui suggère de se faire passer pour homosexuel moyennant quoi la direction craindra d’être accusée de
discrimination et ainsi sauvera-t-il son poste. Mais si le stratagème se révèle efficace, sa nouvelle « identité » change le regard
des autres… À l’origine, Le Placard est un film à succès de
2001 avec Daniel Auteuil dans le rôle-titre. Francis Veber l’a
adapté pour la scène et dirige Élie Semoun, désormais le nouveau visage de François Pignon. Laurent Gamelon déjà présent
dans le film incarne à merveille le beauf intégral.
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ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
raoul
la vie rêvée d’un acrobate
OCTOBRE
vendredi 3 I 20h30
samedi 4 I 20h30
mime acrobatique et poétique
à voir en famille à partir de 8 ans
mise en scène, scénographie
et interprétation James Thierrée
costume et bestiaire Victoria Thierrée
son Thomas Delot
lumières Jérôme Sabre
interventions scéniques Mehdi Duman
régisseurs plateau Guillaume Pissembon
et Anthony Nicolas
régisseur lumière Bastien Courthieu
habilleuse accessoiriste Sabine Schlemmer
assistantes à la mise en scène
Laetitia Hélin et Sidonie Pigeon
les volutes électriques de Matthieu Chedid
intervenants artistiques Kaori Ito,
Magnus Jakobsson, Bruno Fontaine
confections et fabrications Victoria Thierrée,
Monika Schwartzl, Matthieu Bony, Marie Rossetti,
Pierre Jean Verbraeken, Jean Malo,
Véronique Grand, Pauline Köcher,
Brigitte Brassart, Philippe Welsh
production La Compagnie du Hanneton/Junebug
en coproduction avec
La Coursive Scène Nationale de La Rochelle,
Théâtre Royal de Namur,
La Comédie de Clermont-Ferrand,
Théâtre de la Ville Paris,
barbicanbite09 (Barbican Theatre Londres)
et Crying out Loud, Abbey Theatre Dublin,
Maison de la Danse Lyon,
Théâtre National de Toulouse.
La Compagnie du Hanneton est soutenue
dans ses projets par la fondation BNP Paribas.
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
l’histoire Raoul est une sorte de roi solitaire et déchu, retranché
dans une tour qu’il a construite lui-même pour se mettre à
l’abri de ses démons et du monde. Un visiteur se présente un
jour pour prendre d’assaut l’édifice. Cet assaillant n’est autre
qu’un double de Raoul qui, dès lors, doit affronter ses peurs,
voltiger dans les cintres, recevoir la visite d’un bestiaire fantastique composé d’un scarabée en métal, d’un poisson géant et
d’une méduse en tissu… La scénographie s’organise autour
d’une cabane faite de tôles, de tubes, et de matériaux de recyclage. Le spectacle reprend les thèmes de James Thierrée :
univers enchantés ou inquiétants, machines de spectacle,
animaux fantasmatiques ou oniriques.
ce qu’ils en disent Mes premiers souvenirs, ce sont les
plateaux de théâtre, les projecteurs, les artifices. Depuis, je n’ai
eu envie de rien d’autre que de créer ma propre aire de jeu, de
mettre en scène mes fantasmes d’enfant. J’ai des envies de
voler ? Je le fais sur scène. J’adore imaginer des décors impossibles, bidouiller des systèmes, même foireux, de magie
visuelle. J’utilise jusqu’à la moelle épinière la machinerie théâtrale, ses poulies, ses cintres, je suis friand des effets manuels.
Je ne suis pas versé dans les nouvelles technologies, je ne
rentre pas en compétition avec Steven Spielberg. C’est un privilège de construire le navire sur lequel on s’amuse et on
gagne sa vie. Raoul c’est un héros malgré lui, un pauvre type
qui livre un combat glorieux contre lui-même pour trouver sa
véritable voie. James Thierrée
ce qu’ils en pensent James Thierrée n’a pas son pareil
pour nous embarquer dans son monde imaginaire infusé de
poésie. Dans Raoul, il explore de bien mystérieuses contrées
mêlant, toujours avec autant de talent, arts du cirque et théâtre
gestuel. Léa Martinelli, Les Trois coups
Avec Raoul, James Thierrée se veut plus dansant et théâtral.
L’artiste s’est mis à aborder le sol d’une autre façon, et cela a
beaucoup plu au public. Une révélation pour celui qui avait le
sentiment de ne pas avoir assez donné s’il ne finissait pas éreinté.
Barbara Téate, Le Journal du Dimanche
L’art poétique de James Thierrée est ici au service d’une histoire
sombre : il est souvent menacé, ce frêle personnage... Il s’en
sort, et par le haut si l’on ose dire (extraordinaire sortie de
scène). Jamais il n’a été aussi loin dans l’exercice de ses dons
physiques et intellectuels. Armelle Héliot, Le Figaro
Désir, rage, peurs, pirouettes, vertiges,
murmures et barrissements se côtoient dans
cette boîte que Raoul Pandore ouvre dans
un excès de curiosité.
Offic tem quiam, ipidele ssitae pro ouilit
perorpos non porersp ernatur ressim eictiur.
At volorio. Duciaspedi adio totatquam et
fugit facientem faccum autat.
© Richard Haughton
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du samedi 4 octobre
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17
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
rigoletto
les larmes du bouffon
l’histoire Lors d’une fête somptueuse dans son palais, le Duc
de Mantoue vante l’inconstance et les plaisirs de la chair, et
avoue poursuivre de ses assiduités une jeune fille aperçue à
l’église quelques mois plus tôt. Entre en scène le Comte
Monterone, fou de colère et de honte, car le Duc a déshonoré
sa fille. Le bossu Rigoletto, bouffon du Duc, prend la défense de
son maître et ridiculise Monterone. Il regrette aussitôt ses
paroles quand Monterone le maudit : comment ose-t-il rire de
la douleur d’un père blessé ? Rigoletto est touché en plein
cœur par cette malédiction car, dès qu’il se tient éloigné du
cynisme et de l’atmosphère délétère de la cour, il devient un
autre homme, un père aimant qui ne songe qu’à une seule
chose : protéger Gilda, sa fille chérie, du monde cruel qui l’entoure.
ce qu’ils en disent Il est admis et reconnu que c’est avec
Rigoletto que Verdi exprime pleinement pour la première fois,
une conception musicale et dramatique qui lui est propre. D’un
point de vue dramaturgique, son nouveau discours est nourri
d’archétypes, de véritables modèles de comportement. Il est
clair que le Duc, sans foi ni loi, est un jouisseur sans entrave. Il
est d’ailleurs tellement superficiel qu’il n’a pas de nom : il est
Le Duc. Un Pouvoir anonyme et absolu. Même analyse pour
Rigoletto. Archétype du père castrateur. L’un et l’autre sont liés,
inéluctablement. Ce sont, pour des raisons diverses, de véritables
marginaux qui revendiquent leur différence dans des airs brillants
et forment un véritable couple historiquement appelé à disparaître, non sans avoir fait le malheur des autres. Deux hommes,
deux despotes anonymes, auront raison, sans le vouloir, de
celle qui aime à visage découvert : Gilda. Jean-Louis Grinda,
metteur en scène
Drame romantique, historique et
familial, beau chant, airs populaires…
Rigoletto est vraiment le roi des opéras.
18
© Opéra de Monte-Carlo
ce qu’ils en pensent C’est une mise en scène classique,
mais de bon aloi, que signe le maître des lieux, Jean-Louis Grinda.
Pas de relecture iconoclaste ici. L’histoire est simplement
transposée à la fin du 19e siècle où les courtisans, devenus des
bourgeois habillés en frac, s’adonnent au début du premier
acte à une « partie fine » dans le grand salon du Duc, avec force
filles dévêtues. Remarquablement stylisés et épurés, les
superbes décors de Rudy Sabounghi sont une fête pour les
yeux. À décors sobres, mise en scène sobre. C’est à la transparence des situations, à l’impact dramatique des différentes
scènes et à la vraisemblance des personnages que Grinda
semble s’attacher. Emmanuel Andrieu, Forumopera.com
La mise en scène de Jean-Louis Grinda souligne toute la richesse
des personnages au cœur d’un récit placé sous l’emprise de la
malédiction. Culture-commune.fr
OCTOBRE
vendredi 24 I 20h30
dimanche 26 I 15h30
opéra
mélodrame en trois actes
de Giuseppe Verdi (1813-1901)
éditions Ricordi
production Opéra de Monte-Carlo
direction musicale Alain Guingal
mise en scène Jean-Louis Grinda
décors & costumes Rudy Sabounghi
lumières Laurent Castaingt
chef de chœur Stefano Visconti
études musicales Kira Parfeevets
assistante à la mise en scène
Vanessa d’Ayral de Sérignac
Le Duc de Mantoue Jean-François Borras
Rigoletto, son bouffon Gabriele Viviani
Gilda, fille de Rigoletto Julia Novikova
Sparafucile, tueur à gages Konstantin Gorny
Maddalena, soeur de Sparafucile
Marie-Ange Todorovitch
Giovanna, nourrice de Gilda Karine Ohanyan
Le Comte de Monterone Jean-François
Vinciguerra
Marullo, chevalier Guy Bonfiglio
Matteo Borsa, courtisan Frédéric Diquero
Le Comte de Ceprano Gabriele Ribis
La Comtesse, son épouse Antonella Cesario
Un huissier de la cour Fabio Buonavita
Un page de la Duchesse Galina Bakalova
Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo
Orchestre Regional de Cannes
Provence Alpes Côte d’Azur
salle Jacques Audiberti
durée 2h45 avec deux entractes
tarif opéra-événements
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
19
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
golgota
dans l’arène mystique
l’histoire C’est la rencontre de Bartabas le cavalier et
d’Andrés Marín le chorégraphe et professeur de flamenco à
Séville. Quatre chevaux et quelques autres animaux dansent
sur la musique polyphonique espagnole du XVI e siècle et
rejouent la Semaine sainte telle qu’on la célèbre lors des
processions andalouses.
NOVEMBRE
vendredi 14 I 20h30
samedi 15 I 20h30
dimanche 16 I 15h30
mardi 18 I 20h00
ce qu’ils en disent Je me suis souvenu que Chagall voyait
théâtre équestre et flamenco
la Crucifixion comme un cirque. Je me suis souvenu aussi des
messes dont le cérémonial m’a tant impressionné lorsque
j’étais enfant. Je suis attaché à la tradition orale et Andrés
Marín a baigné dans le flamenco, il ne l’a pas appris. Il est sa
danse. Bartabas
Avec un sens pictural proche du sublime,
Golgota mêle chants grégoriens, chevaux
et flamenco.
ce qu’ils en pensent Le spectacle se glisse entre Nuit
obscure et Cantique spirituel, où Bartabas et Marín, littéralement possédé, mettent à l’épreuve la foi du spectateur en ce
qui se déroule sous ses yeux. Les chevaux ajoutent une autre
dimension celle d’un passage dans les paysages de la mort,
de la grandeur, de la beauté, de la puissance. Ariane Bavelier,
Le Figaro
Golgota a été créé en étroite collaboration avec Andrés Marín.
Il y est éblouissant dans un cadre de scène épousant les
nuances de la peinture espagnole. Philippe Noisette, Les Echos
Aujourd’hui, Golgota est un spectacle qui a la grâce parce qu’il
est, au sens propre, une action de grâce. L’athée Bartabas
y exprime sa reconnaissance à l’église de son enfance, à
l’Espagne de sa jeunesse, à tout ce qui a fait de lui l’officiant
silencieux d’une célébration dont le cheval est le dieu justicier
et généreux. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur
Un théâtre à nul autre pareil, porté par la prouesse du réglage
et l’intensité de l’interprétation. Éric Dousset, Théâtral magazine
conception, scénographie
et mise en scène Bartabas
chorégraphies et interprétation
Andrés Marín et Bartabas
avec les chevaux Horizonte, Le Tintoret,
Soutine, Zurbarán et l’âne Lautrec
musique Tomás Luis de Victoria,
motets pour voix seule
chant (contre-ténor) Christophe Baska
en alternance avec Cecil Gallois
cornet Adrien Mabire
luth Marc Wolff
comédien Pierre Estorges
costumes Sophie Manach et Yannick Laisné
accessoires Sébastien Puech
lumière Laurent Matignon
son Frédéric Prin
régie générale Mickaël Roth
régie lumière Jacques Grislin
en alternance avec Gilles Thomain
assistante à la mise en scène Anne Perron
fabrication du décor Les Ateliers Jipanco
soins des chevaux Clémence Plesse,
Sophie Guéritée
remerciements Emmanuelle Santini,
Jean-Michel Verneiges, Anna Kozlovskaya
production Théâtre équestre Zingaro
coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy
et La Bâtie-Festival de Genève
dans le cadre du projet PACT,
Théâtre du Rond-Point,
Maison de la Culture d’Amiens.
20
© Nabil Boutros
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
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ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
agnès jaoui
chante les
passionarias
des airs de famille
l’histoire Après le succès de son premier album Canta, la
comédienne et réalisatrice reprend la route avec un nouveau
tour de chant. Les Passionarias est un hommage aux femmes
qui ont marqué l’enfance d’Agnès Jaoui, à leur histoire, leurs
langues et leurs engagements, qu’ils soient amoureux ou
politiques. Avec le Quintet Official, Agnès Jaoui continue
d’explorer les répertoires latino-américains, mais aussi le
Maghreb (Fairouz) ou Israël (Hava Alberstein).
Les échanges entre la cantatrice
Béatrice Uria-Monzon et
le philosophe Michel Serres prennent
la forme d’une conversation où
se répondent chants et textes.
tour de chant
chant Agnès Jaoui
guitares et chant Roberto G. Hurtado
guitares, bandonéon et chant
Fernando Fizbein
guitare et chant Antoine Garcia
percussions Eduardo Tomassi
contrebasse Éric Chalan
flûtes Juan Carlos Aracil
assistant A. Jaoui Dominique Bourdin
production Les visiteurs du soir
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
© D.R.
ce qu’ils en disent D’aussi loin qu’il m’en souvienne, j’ai
aimé les passionarias. Déjà petite, je hurlais avec Pauline
Julien chantant Brecht, je clamais avec Piaf que je ne regrettais
rien, baragouinais avec Esther Ofarim et pleurais avec Mercedes
Soza... Si j’ai grandi, cet amour ne m’a pas quitté pour autant,
bien au contraire. Agnès Jaoui
DÉCEMBRE
mercredi 17 I 20h30
lettres et notes
le chant de la pensée
DÉCEMBRE
mardi 9 I 20h00
récital
avec Béatrice Uria-Monzon et Michel Serres
conseiller à la mise en scène Daniel Benoin
salle Jacques Audiberti
l’histoire L’art de l’amour, l’amour de l’art, l’amour à mort…
c’est à autant de combinaisons et de variations que nous
invite le récital de Béatrice Uria-Monzon et Michel Serres pour
cette correspondance au sens lyrique du terme. En mémoire
d’un ami, ils ont décidé d’unir leurs voix le temps d’un spectacle
afin de célébrer la vie dans ce qu’elle apporte d’essentiel, la
joie, l’amour, la mort. Berlioz, Brahms, Haendel sont conviés à
ce moment musical où les mots sont des notes et le chant
porte le sens. Entre travaux et tournées, la carrière des deux
Agenais est suffisamment riche pour que nous n’ayons plus à
les présenter. Remercions simplement nos deux interprètes
de nous accorder une soirée.
ce qu’ils en disent Il ne s’agit pas d’un duo, il s’agit d’un
22
ce qu’ils en pensent Les deux artistes nous offrent un
spectacle magique en hommage à un ami décédé, le fruit
d’une rencontre entre l’univers lyrique et la philosophie mêlant
lectures et chants. Liés par la puissance des mots et du
verbe, ils ont mis sur pied une pièce d’un genre nouveau, dont
le but n’est pas le divertissement mais une véritable élévation,
réflexion de la part du spectateur. France Musique
© Patrick Swirc
dialogue, où la langue cherche à rejoindre la musique, où la
musique déborde et dépasse la langue. Mieux encore qu’un
dialogue, il s’agit d’un confluent, où les mots et les sons
cherchent à se mêler pour s’expliquer les uns aux autres leur
secret. De quoi parlent-ils, que chantent-ils donc ? Ils posent
au moins trois questions : comment la langue dit-elle l’amour,
comment la musique le crie, déchirant, ou l’avoue tendrement ?
Comment la musique déplore la mort, comment la langue la
pleure-t-elle ? Comment la musique danse-t-elle de joie, quels
mots en font danser le corps ? Michel Serres
Musicienne accomplie, Agnès Jaoui
déploie sa cartographie musicale et
embarque le public sur la bande-son
de ses engagements.
23
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
le miroir de jade
corps et âme à reconstruire
l’histoire Sortie du coma, Jade doit se confronter au bouleversant chemin du retour dans un environnement qui est le
sien, mais où elle se sent inéluctablement étrangère. Depuis
son étrange plongée dans un état où le langage verbal s’est
éteint, Jade, déshumanisée jusqu’à la perte de la conscience
de son genre sexué, découvre l’altération de tous ses repères
et se reconstruit pas à pas.
ce qu’ils en disent Il y a quelques années j’ai été très violemment agressée. J’ai alors été amenée à réparer, soigner
toutes ces blessures. J’ai dû me réparer physiquement. En
faisant ce travail de rééducation, j’ai développé la conscience
de mon corps et je le connais dans ses moindres détails.
Nous avions beaucoup échangé avec Raja à ce sujet, et trouvions intéressant de construire une histoire à partir de ce
parcours : un corps brisé, un mental brisé aussi. Une femme
qui se relève doucement, grâce à d’autres, grâce aussi à la
force que le corps implique car il est vraiment magique.
C’est avant tout une histoire, celle d’une femme détruite qui
vit une renaissance. Cette histoire passe par le corps mais
aussi par la voix : du souffle, des rires… C’est un mélange de
comédie, de mime, de danse… Un personnage certes muet
mais qu’on entend quand même. Pour créer ce personnage, il
faut connaître la danse, avoir la notion du corps, des appuis.
Sandrine Bonnaire
Une œuvre chorégraphiée pour donner à Sandrine Bonnaire
une partition dans laquelle le corps se fera essence, présence
et langage. Face à elle, des comédiens vibrants de vie et de
mots. Et pour faire que l’immobilité soit définitivement vaincue,
la force envoûtante de la musique de Yi Ping Yang, parce que
parfois les notes sont plus puissantes que les mots pour donner
le désir de (re)vivre. Catherine Ailloud-Nicolas
© Thomas Dorn
Le Stéphanois bourlingueur
revient d’Haïti avec de
nouveaux chants des possibles.
bernard lavilliers :
baron samedi
l’amour sorcier
JANVIER
samedi 17 I 20h30
concert
artiste Bernard Lavilliers
accompagné de 4 musiciens
(distribution en cours)
production Gilbert Coullier Productions
salle Jacques Audiberti
durée 2h
l’histoire Baron Samedi, c’est le maître du cimetière en Haïti,
une des figures du vaudou. C’est aussi le titre de l’opus 20 de
Lavilliers, le 20e round d’une longue carrière. Dix nouvelles
chansons + une dans lesquelles il évoque son séjour en Haïti
après le tremblement de terre, pays en « état d’urgence » auquel
il a consacré un documentaire et plusieurs textes. Ce disque
est aussi l’occasion de réaliser un vieux rêve, mettre en musique
La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de
Blaise Cendrars. Splendide morceau-fleuve que remonteront
les admirateurs du chanteur-poète avec la ferveur que l’on sait.
ce qu’ils en disent « Que peut l’art contre la misère noire ? »
Rien. C’est pour ça que je pose cette question brutale. En
Haïti, il y a un peintre, Grégory Vorbe, que j’admire beaucoup.
Il a exposé ses tableaux tout le long d’une rue complètement
défoncée. Histoire de donner un peu d’air au nuage de poussière qui est sur la ville depuis trois ans. Voilà ce que peut
l’art… Mais au fond, les artistes peuvent beaucoup de choses.
[…] Les artistes ont une importance qu’on oublie durant les
périodes de paix et d’abondance, et qu’on retrouve dans les
périodes critiques. C’est important de témoigner, de créer,
d’utiliser même les pianos du malheur. Bernard Lavilliers
24
création
œuvre chorégraphiée
d’après une idée originale de Sandrine Bonnaire
texte Sandrine Bonnaire et Raja Shakarna
mise en scène et chorégraphie Raja Shakarna
assistant à la mise en scène Alexander Moralès
regard dramaturgique Catherine Ailloud-Nicolas
scénographie Bruno de Lavenère
son Frédéric Bühl
lumière David Debrinay
avec Sandrine Bonnaire,
Elisa Gomez, Sara Martins
percussionniste Yi-Ping Yang
violoniste Petr Ružicka
production La Comédie de Valence,
Centre dramatique national Drôme-Ardèche
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
Sandrine Bonnaire écrit et
explore les méandres du réveil
de la conscience par le langage
du corps.
© Jean Louis Fernandez
ce qu’ils en pensent Haïti, la Réunion, New York ou encore
Hyères sont au programme du plus internationalement hexagonal
de nos tour-opérateurs. Sur des rythmiques sèches et centrées,
les violons tournoient comme des charognards et les guitares
déploient d’incessants arpèges : à chaque note sa station,
chaque chanson sa texture, grattes funk, cuivres, percus ou
valse lente en forme de bossa… Guillaume Tion, Libération
Il y a presque tout Lavilliers dans ce disque à facettes : le
bagarreur, jamais disposé à raccrocher les gants, (Vivre encore).
Le voyageur, curieux des autres et des fractures du monde,
(Baron Samedi, sur les plaies toujours béantes de Port-auPrince). Le révolté, (Jack, l’éventreur de banquiers) qui incite
les opprimés à relever la tête (Scorpion, très belle adaptation
du Turc Nazim Hikmet). Mais aussi un Lavilliers plus inattendu,
éloigné de sa propre mythologie. Un chanteur complexe, plus
sobre que par le passé, solide et assumé, dont on goûte avec
plaisir tous les états et les éclats. Valérie Lehoux, Télérama
FÉVRIER
mardi 3 I 20h00
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ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
l’enlèvement
au sérail
viva la libertà !
création
opéra en trois actes
musique de Wolfgang Amadeus Mozart
texte Gottlieb Stephanie le Jeune
direction musicale Joana Mallwitz
mise en scène Yekta Kara
décors Hank Irwin Kittel
chef de chœur Andreas Ketelhut
dramaturge Berthold Warnecke
avec Pacha Selim Robert Worle
Constance Julia Neumann
Belmonte Uwe Stickert
Blonde Romy Petrick
Pedrillo N.N.
Osmin Gregor Loebel
Chœur de l’Opéra et
l’Orchestre Philharmonique d’Erfurt
production Opéra d’Erfurt
salle Jacques Audiberti
tarif opéra-événements
26
l’histoire Constance, une jeune espagnole et dame de qualité,
Blonde, sa femme de chambre, et le valet Pedrillo ont été
capturés par des pirates, puis conduits sur un marché aux
esclaves. Là, par chance, le pacha Sélim, issu de la noblesse
espagnole et ancien chrétien, les rachète tous les trois et fait
en sorte qu’ils mènent une vie décente derrière les murs de
son palais. Il élève Constance au rang de favorite du sérail.
Les mois passent, Belmonte, le fiancé de Constance, prévenu
par Pedrillo, affrète un navire et projette de les enlever une
deuxième fois…
L’Enlèvement au sérail est un divertissement éclairé, au sens
des Lumières : le plus allègre des « jeux chantés » de Mozart
est un hymne à la liberté. Ce portrait de groupe échappant à
l’esclavage est une métaphore de la société européenne de
l’époque et un plaidoyer contre le pouvoir autoritaire. Nul
doute qu’à travers la vision de la metteuse en scène turque
Yekta Kara, la plaisante turquerie du divin Mozart s’enrichira
d’une grille de lecture contemporaine.
La qualité du chœur et de l’orchestre de l’Opéra d’Erfurt sous
la baguette de la jeune et fougueuse Joana Mallwitz, mozartienne convaincue, sauront mettre le théâtre en joie.
Toute la fantaisie, l’invention
et les notes enlevées de Mozart
nous attrapent dès l’ouverture
et ne nous lâchent plus.
27
© Cour des favorites, Topkapi © Robert Kaplan
FÉVRIER
jeudi 12 I 20h00
vendredi 13 I 20h30
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 3 PRIVILÈGE SPECTACLE VIVANT
souvenirs
d’un gratteur
de têtes
pivot passe chez pivot
AVRIL
jeudi 2 I 20h00
vendredi 3 I 20h30
lecture spectacle
textes Bernard Pivot
interprétation Bernard Pivot
regard artistique et régie générale
Jean-Paul Bazziconi
production Sea Art/Jean-Luc Grandrie
salle Jacques Audiberti I
durée 1h25
l’histoire Bernard Pivot lit des extraits de ses livres et vagabonde au gré des digressions autobiographiques comme autant
de notes de bas de page. Les nourritures terrestres y côtoient
celles de l’esprit. Il évoque les grands écrivains qu’il a rencontrés, Nabokov, Yourcenar, Duras, et voyage à travers son amour
passionné des mots et de la langue française.
À la demande générale,
Gaspard Proust a pris
un abonnement à anthéa et
revient plutôt trois fois qu’une.
ce qu’ils en disent Pendant vingt-huit ans, chaque vendredi
soir, comme le forain de mon adolescence, gratteur de têtes
dans le train fantôme, j’ai gratté la tête de millions de télé­
spectateurs. Pour activer leur sang, stimuler leurs neurones.
Pour leur donner envie de lire. Je ne veux pas écrire mes
mémoires, ça m’embêterait de le faire. Je préfère me dévoiler
peu à peu, tout en continuant de m’intéresser et de réfléchir
sur notre époque. Bernard Pivot
gaspard proust
ce qu’ils en pensent Seul au milieu d’un décor minimaliste
inspiré du plateau d’Apostrophes, table basse et fauteuil en
cuir noir, Pivot ne tremble plus. La voix porte, les jeux de mots
aussi, la salle ondule, conquise dès la première phrase. Eric
Mettout, L’Express
L’homme célèbre disparaît soudain sur scène pour laisser
place à un gratteur de têtes tout nu dans ses écrits portés par
une voix émouvante et spirituelle qui vous file droit au cœur.
Merci Bernard. Jean-Michel Ribes
nouveau spectacle
l’histoire La saison dernière Gaspard d’un soir est venu piétiner
les plates-bandes antiboises et a conquis le public avec son
spectacle Gaspard Proust tapine. Tandis que les théâtres de
France lui ouvrent grand leurs portes, il continue de se faire un
nom au cinéma et de décocher ses flèches tous les samedis
soirs sur Canal+. L’humoriste revient avec son nouveau spectacle, formule enrichie et renouvelée de son univers impitoyable. Il fallait bien que tout change pour que rien ne change.
ce qu’ils en disent Je suis un observateur qui touille un
coup à gauche, un coup à droite, qui va faire le bouffon et sortir
des obscénités parce que je trouve le siècle obscène. La scène
est un bon endroit pour lui renvoyer cette obscénité. Je veux
déstabiliser, je ne suis pas là pour donner des réponses et je
déteste les spectacles qui en offrent. Gaspard Proust
MAI
vendredi 15 I 20h30
samedi 16 I 20h30
dimanche 17 I 15h30
création
humour
texte Gaspard Proust
production Ruq spectacles
salle Jacques Audiberti I
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
ce qu’ils en pensent Gaspard Proust est un sécateur. Sur
© François Darmigny
28
© Paul Ronga
Intimes retrouvailles avec
un vieil ami fou de littérature
qui a encore bien des choses
à nous dire.
scène, son personnage tranche le cou, à l’aide de formules
ciselées, à la « bien pensance ». Aurélie Raya, Paris Match
Réglant son pas sur celui de son père spirituel (Pierre Desproges),
­il anticipe les réactions du public, remâche des thématiques
similaires, impose un style écrit, brillant, ultra référencé. Mais
là où Desproges affichait une forme d’ironie plus bonhomme,
avenante, Proust peaufine un personnage de réac misogyne,
désespérément tête à claques. Hélène Marzolf, Télérama
Gaspard Proust s’est imposé parmi les humoristes les plus
talentueux de sa génération. Parfait équilibriste, c’est un garçon
plein de finesse qui prononce des énormités. C’est sa marque
de fabrique depuis ses débuts. D’emblée sa causticité teintée
de cynisme a séduit. Sa culture aussi. Le Figaro Magazine
29
le malade
imaginaire
l’histoire « Route à la campagne, avec arbre. Soir. » Mots de
l’histoire Argan, veuf, est remarié à Béline qui n’attend que
la mort de son mari pour hériter, tandis que celui-ci multiplie
saignées, purges et ingère toutes sortes de remèdes. Angélique,
sa fille, veut épouser Cléante, mais Argan préférerait avoir pour
gendre Thomas Diafoirus, un médecin…
argan dans tous ses états
tout du rien
OCTOBRE
mercredi 15 I 21h00
jeudi 16 I 20h30
vendredi 17 I 21h00
JANVIER
vendredi 23 I 21h00
samedi 24 I 21h00
représentations en temps scolaire :
OCTOBRE
mardi 14 I 14h30
JANVIER
mardi 20 I 14h00
jeudi 22 I 14h30
vendredi 23 I 10h00
tragicomédie
à voir avec les adolescents
texte Samuel Beckett
mise en scène Paul Chariéras
avec Paul Chariéras (Estragon)
Frédéric de Goldfiem (Vladimir)
Laurent Chouteau (Pozzo)
Samuel Chariéras (Lucky)
scénographie et lumière Jean-Pierre Laporte
effets sonores Guillaume Pomares
assistante à la mise en scène Emmanuelle Duverger
stagiaires à la mise en scène Jannick Farrugia,
Valentine Bernardeau
stagiaires à la scénographie
Lisa Cousin, Manon Arestan
production Chariéras et Cie
salle Pierre Vaneck
durée 2h15 avec entracte
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du samedi 24 janvier
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
en attendant
godot
Beckett. Description pour le moins dépouillée. Au milieu de
nulle part deux vagabonds attendent un personnage mystérieux
(un « employeur »), ledit Godot. Ils discutent sur tout et sur
rien. Passent alors un tiers et son valet-esclave qu’il tient en
laisse. À la fin du premier acte, il ne s’est toujours rien passé,
et Godot n’est pas arrivé… De ce rien, c’est encore Samuel
Beckett qui en parle le mieux : « Je ne sais pas qui est Godot.
Je ne sais même pas, surtout pas, s’il existe. Et je ne sais pas
s’ils y croient ou non, les deux qui l’attendent. Les deux autres
qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être
pour rompre la monotonie. Tout ce que j’ai pu savoir, je l’ai
montré. Ce n’est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement.
Je dirai même que je me serais contenté de moins. » En attendant
Godot a été créé par Roger Blin, le 5 janvier 1953, à Paris,
au Théâtre Babylone. La mise en scène de Paul Chariéras est
une reprise de sa création au TNN en 2013.
ce qu’ils en disent Le projet est né du désir de retrouver
Gilles Privat avec qui j’avais déjà travaillé sur L’École des
femmes. Nous avons évoqué le fait de poursuivre ce chemin
et nous sommes arrêtés sur cette pièce. L’imaginaire est là. Et
je veux mettre en scène cela. Voir où se situe la maladie d’Argan.
Voir comment sa prétendue maladie conditionne le monde qui
l’entoure et voir comment il rend tout le monde malade. Jean
Liermier, metteur en scène
ce qu’ils en pensent Gilles Privat est un acteur merveilleux
au travail. La réussite du spectacle tient à lui, en grande partie.
À son art de vivre chaque instant comme si c’était le dernier,
de se fondre dans l’hypocondrie d’Argan, de la prendre au
sérieux au point de la rendre palpable, de ne pas trahir le ridicule
du personnage tout en inspirant l’affection. Un grand comédien,
c’est un courant de sympathie. On se réjouit de ses audaces,
on admire sa liberté. Gilles Privat plonge dans les bas-fonds
de l’angoisse. On jouit d’être purgé par lui. Alexandre Demidoff,
Le Temps
ce qu’ils en disent En attendant Godot est la pièce de
théâtre la plus jouée au monde, c’est LA grande pièce métaphysique du XXe siècle, mais s’arrêter à cette simple analyse
serait réducteur de son autre dimension, poétique et furieusement
comique. Beckett n’a pas écrit une pièce mais une partition,
qu’il faut prendre dans sa globalité : le livret et la musique.
Tenter de séparer l’un de l’autre reviendrait à en dénaturer
l’esprit et ferait perdre à l’œuvre toute sa force. Aborder cette
pièce aujourd’hui, c’est se couler dans la contrainte du cadre
dessiné par l’auteur, dans son univers, dans sa musique des
mots, ponctuée de silences rythmés ; c’est en respecter
chaque détail indispensable à la dimension sensible de Beckett.
La liberté du metteur en scène naît justement du carcan de
cette contrainte. Paul Chariéras, note d’intention
NOVEMBRE
mercredi 5 I 20h30
vendredi 7 I 20h30
représentation en temps scolaire :
jeudi 6 I 14h30
grand classique
à voir en famille à partir de 8 ans
texte de Molière
mise en scène Jean Lermier
assistante à la mise en scène Alexandra Thys
scénographie et costumes
Jean-Marc Stehlé et Catherine Rankl
costumes Catherine Rankl et Patricia Faget
création lumières Jean-Philippe Roy
univers sonore Jean Faravel
coiffures et maquillages Paillette et Annie
sculpture Anne Leray et Marie-Cécile Kolly
avec Madeleine Assas (Toinette), Pierre-Antoine
Dubey (Cléante), Philippe Gouin (Thomas Diafoirus,
Monsieur Purgon et Monsieur Bonnefoy),
Christine Vouilloz (Béline), Dominique Catton
(Monsieur Diaforius et Monsieur Fleurant),
Jacques Michel (Béralde), Gilles Privat (Argan),
Marie Ruchat (Angélique et Luison)
production Théâtre de Carouge-Atelier de Genève
en collaboration avec la Compagnie des Petites Heures
spectacle réalisé avec le soutien de Notenstein
Banque Privée
salle Jacques Audiberti
durée 1h50
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du vendredi 7 novembre
Vladimir, Estragon, Lucky, Pozzo,
leurs seuls noms suffisent à faire surgir
la fable éternelle de Samuel Beckett,
une mise à nu de la condition humaine.
© Marc Vanappelghem - Théâtre de Carouge
30
© Fraicher-Matthey
Hilarant et macabre à la fois,
Le Malade imaginaire reste
indissociablement lié au dernier
rôle de Molière.
31
dans le cerveau d’Alice
création anthéa
l’histoire Lewis Caroll a laissé le soin à son immortelle Alice
de nous conduire vers une lecture mentale du monde qui se
joue de la logique. Le cerveau de son héroïne est capable d’une
perception qui va au-delà du réel, si bien que des neurologues
lui ont attribué un nom de syndrome. Les personnes qui en
souffrent ont l’impression que leur corps est déformé, que
leurs membres s’allongent, comme s’ils se regardaient dans un
miroir déformant. C’est ainsi que le spectacle fait se rencontrer
et se croiser les fictions de Lewis Caroll et l’approche scientifique
du syndrome d’Alice au pays des merveilles. Dans cet aller et
retour rendu plus vertigineux encore par un usage pertinent
des possibilités de la vidéo, les frontières disparaissent. On
passe littéralement « de l’autre côté du miroir ».
Les membres du Collectif 8 ont une formation de théâtre traditionnel mais appartiennent aussi à une génération d’artistes
nourris d’images et de multimédia. Ce double postulat les a
conduit, au fil des créations, à développer une forme hybride
de spectacle, entre théâtre et audiovisuel.
DÉCEMBRE
jeudi 4 I 20h30
samedi 6 I 21h00
mercredi 10 I 21h00
samedi 13 I 21h00
mardi 16 I 20h30
mercredi 17 I 15h00
samedi 20 I 21h00
dimanche 21 I 16h00
anthéa a co-produit le précédent spectacle L’Homme qui rit du
collectif 8 lors de la saison 2013-14.
Quand la vidéo se met au service
de l’univers merveilleux de Lewis Caroll,
elle prend tout son sens.
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
alice
représentations en temps scolaire :
mardi 9 I 14h30
jeudi 11 I 14h30
vendredi 12 I 10h00
mardi 16 I 14h30
jeudi 18 I 14h30
vendredi 19 I 10h00
théâtre et arts numériques
à voir en famille à partir de 10 ans
librement adapté d’Alice aux pays des merveilles
et De l’autre côté du miroir de Lewis Caroll
adaptation Gaële Boghossian
mise en scène et création vidéo Paulo Correia
avec Gaële Boghossian, Jonathan Gensburger,
distribution en cours
assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi
musique, création sonore Clément Althaus
costumes Gaële Boghossian
décor Gaële Boghossian et Paulo Correia
diffusion Vanessa Anheim Cristofari
production anthéa, antipolis théâtre d’antibes,
Collectif 8
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
salle Pierre Vaneck
32
33
© Paulo Correia
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du mercredi 10 décembre
© Alain Dugas
la vie de galilée
reprise d’un spectacle culte
biographie théâtrale
texte Bertolt Brecht
traduction Eloi Recoing
mise en scène Jean-François Sivadier
collaboration artistique Nicolas Bouchaud,
Véronique Timsit, Nadia Vonderheyden
distribution de la reprise Nicolas Bouchaud (Galilée),
Stephen Butel (Andrea, un moine)
Éric Guérin (Priuli, le mathématicien, le très vieux
cardinal, Cardinal Bellarmin, Gaffone, un homme)
Éric Louis (Sagredo, Cosme de Medicis, le petit moine),
Christophe Ratandra (Ludovico, le philosophe,
le Grand Inquisiteur, un moine),
Lucie Valon (Virginia, la Grande Duchesse, un moine),
Rachid Zanouda (Federzoni, Clavius)
Nadia Vonderheyden (Madame Sarti, Cardinal
Barberini, Vanni, un moine)
assistante à la mise en scène Véronique Timsit
décor Christian Tirole, Jean-François Sivadier
costumes Virginie Gervaise
assistante costumes Valérie de Champchesnel
lumière Philippe Berthomé
assistant lumière Jean-Jacques Beaudouin
régie générale Dominique Brillault
production déléguée
Théâtre National de Bretagne - Rennes
coproduction Le-Maillon Théâtre de Strasbourg,
La Halle aux Grains-Scène Nationale - Blois,
La Rose des Vents - Villeneuve d’Ascq,
Italienne avec Orchestre
avec le soutien de l’ADAMI et de la DRAC Ile de France
costumes Virginie Gervaise
salle Jacques Audiberti
2h20 avec entracte
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l’histoire Au début du XVIIe siècle, à Padoue, Galilée nourrit
l’ambition de démontrer le système de Copernic selon lequel
la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse. Il se confie à
Andrea, son élève, tandis que le jeune Ludovico Marsili lui
apprend l’invention en Hollande de la lunette astronomique.
Le 10 janvier 1610, Galilée tient la preuve que « le ciel est
aboli », le système de représentation du monde hérité d’Aristote
a volé en éclats. L’Église, qui pressent là une menace, force le
scientifique à se rétracter, car si l’homme ne se trouve plus au
centre de l’univers, il recouvre l’usage de la raison et de l’imagination. Les conséquences de ce formidable vacillement de
la pensée sont au cœur de l’œuvre testamentaire de Brecht,
un sommet du théâtre épique. Jean-Marie Sivadier reprend
cette saison sa mise en scène de 2002 dont le succès au fil
des tournées ne s’est jamais démenti.
ce qu’ils en disent J’ai voulu que huit acteurs interprètent
la trentaine de rôles pour ne pas traiter la pièce comme une
pièce historique mais plutôt comme un petit opéra de
chambre… Quelqu’un qui joue un rôle doit pouvoir jouer un
autre rôle à un autre moment, mais qui soit simplement la
continuation d’une même pensée. […] Pour moi Galilée est un
jouisseur de la pensée. Il s’agit de mettre cette pensée au
cœur du plateau, arriver à ce qu’on ne voit pas des gens qui
discutent, mais comment ils véhiculent des idées, et quels
repères ils trouvent. Galilée fait penser à Faust, parallèle
évident… Jean-Marie Sivadier, metteur en scène
à la vie à la mort
l’histoire Elena retire l’aiguille du bras de sa mère. Le sang
coule, tant pis. Le cancer a fait son œuvre. Plus rien ne la
sauvera. Elena fuit l’hôpital, emportant sa mère sur son dos.
Quatorze heures de marche jusqu’à la forêt. Puis elle attache
son chien et sa mère, au même arbre. Le vrai scandale, c’est
la mort, la peur, et les frères humains traités comme des
chiens. Le théâtre de Rodrigo Garcia, cet accordeur de tremblements de terre, a bousculé les scènes du monde. Entrer
dans son univers exige à la fois du spectateur et des comédiens. On peut compter sur l’implication totale de ces derniers
et leur sens de la performance pour faire de ce texte théâtral
un percutant discours aux humains.
ce qu’ils en disent L’avantage avec les animaux insiste sur
l’idée de ne pas se laisser mourir. Il s’agit à chaque page,
désespérément, de rester en vie, de sauver sa peau. Et de
promettre – promesse à voix basse, intense, révélation inénarrable, recueillement dans une époque inapte au recueillement –
de revenir à la vie mais en mieux, en se repensant en tant
qu’homme et non en tant qu’espèce à peine plus évoluée que
le simple animal. Rodrigo Garcia
La langue et la puissance du chant qui s’y déploie ont quelque
chose d’incomparable, comme une invocation intime et intense,
un engagement chuchoté que l’on prendrait sur le fil du rasoir
quand le jour qui vient peut aussi bien vous précipiter vers le
néant que vous offrir encore quelques temps pour « vivre ».
Christophe Perton, metteur en scène
JANVIER
mercredi 7 I 21h00
jeudi 8 I 20h30
vendredi 9 I 21h00
samedi 10 I 21h00
création
drame
texte Rodrigo Garcia
mise en scène Christophe Perton
traduction Cristilla Vasserot
avec Vincent Dissez, Judith Henry
et une comédienne en cours de distribution
scénographie Marc Lainé
costumes Aude Desigaux
production scènes&cités
coproduction Théâtre du Jeu
de Paume - Aix en Provence,
Théâtre du Rond-Point - Paris
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
salle Pierre Vaneck
durée 1h30
ce qu’ils en pensent Cette pièce est une tentative de
recueillement dans un monde si peu propice au recueillement.
C’est aussi une promesse à voix basse, la promesse faite à
soi-même de sauver sa peau, de revenir à la vie, mais en
mieux. La Dépêche du Midi
Tuer sa mère pour renaître, ça sonne tragique et moderne à la
fois. C’est une adaptation bien inédite du Petit Poucet. Les
cailloux blancs en moins. L’impact visuel est proche de celui
d’un clip de Björk, avec ses corps englués, couverts de fibres
végétales, rampant pour sortir d’un corps maternel rembourré
et marcher avec maladresse. Le clou dans la planche
Un cri d’amour et de colère contre la résignation
collective, joué comme il est écrit, à coups de nerfs
et à fond de train.
ce qu’ils en pensent Nicolas Bouchaud, assisté de
quelques comédiens qui se partagent deux à trois personnages chacun, leur donnant ainsi une vitalité à la hauteur de
la pièce, incarne un personnage progressivement rongé par
cette soif intarissable de vérité, cette folie jubilatoire que l’on
nomme pensée. Tout entier porté par « la force de séduction
de la preuve » et doué d’une présence scénique animale, tour
à tour burlesque, ironique, séductrice, emportée ou fiévreuse,
il compose un Galilée en tout point phénoménal. Première
© Ikiru
DÉCEMBRE
vendredi 19 I 20h30
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
La traduction charnelle
et le jeu physique
des comédiens donnent
à voir la pensée de
Galilée et de son double,
Bertolt Brecht.
l’avantage avec
les animaux
35
dreck
l’homme qui se sentait de trop
l’histoire Il dit s’appeler Sad, ce clandestin irakien qui a
traversé plusieurs continents avant d’achever son périple en
Allemagne, où il vend des roses pour survivre, avec Nabil, clandestin comme lui. Sans âge, sans famille, il ne possède qu’une
chaise et il dit son amour pour la littérature et la langue allemandes. Son soliloque est une confession imprévisible truffée
de souvenirs, d’aveux qui entament sa dignité, de mensonges
et de reniements qui nous égarent dans l’appréhension de sa
véritable personnalité car il fait siens les arguments de ceux
qui le rejettent.
ce qu’ils en disent Je crois que c’est le plus beau texte,
le plus fort, sur l’immigration. Parce qu’il n’est pas bienpensant, il est extrêmement troublant. Il y a des pulsions de
rejet, de guerre, il faut l’admettre. C’est un constat sur l’état du
monde et l’état de guerre entre toutes ces communautés.
Charles Berling
ce qu’ils en pensent Charles Berling, dans une mise en
© Pierre Grobois
scène irréprochable, livre au grand jour un théâtre puissant et
intelligent. Fromager est renversant jusqu’au vertige. Var Matin
Robert Schneider nous entraîne loin de la simple victimisation,
vers des territoires troubles de l’esprit où rien n’est tout blanc
ou tout noir, dans les limbes gris où se loge la mauvaise
conscience collective… C’est déstabilisant, dérangeant, et
terriblement actuel. La Strada
Le texte cru, poignant, n’a rien perdu de son actualité, et le
metteur en scène a décidé de le faire entendre. Dans un décor
minimal, au son de quelques étranges grondements industriels,
le comédien Alain Fromager livre une performance habitée. Il y a
du Thomas Bernhard dans ce ressassement hideux. Télérama
alpenstock
risque d’avalanche
comédie délirante
à voir en famille à partir de 14 ans
texte Rémi De Vos
mise en scène Julien Duval
avec Renaud Dehesdin,
Estelle Galarme, Carlos Martins
scénographie Carlos Calvo
création sonore Madame Miniature
costumes Edith Traverso
lumières Michel Theuil
En compagnonnage avec
La compagnie Dramatique Parnas
coproduction Théâtre La passerelle,
scène nationale de Gap
et des Alpes du Sud,
Le Cratère, scène nationale d’Alès,
Compagnie Dramatique Parnas
salle Pierre Vaneck
durée environ 1h
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du vendredi 16 janvier
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FÉVRIER
jeudi 12 I 20h30
vendredi 13 I 21h00
samedi 14 I 21h00
soliloque
texte Robert Schneider
traduction Claude Porcell
mise en scène Charles Berling
avec Alain Fromager et Jean-Louis Boissé
scénographie Christian Fenouillat
lumières Pascal Noël
son Guillaume Rouan
assistante à la mise en scène
Léa Ortelli
assistante à la scénographie
Margaux Coste
décors fabriqués par le Théâtre Liberté
production Théâtre Liberté – Toulon
salle Pierre Vaneck
durée 1h05
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du vendredi 13 février
l’histoire Fritz et Grete forment un couple très propre sur lui :
elle, parfaite ménagère, épouse soumise, lui, mari obsédé par
la pureté, hostile à tout ce qui est étranger à ses traditions
austro-hongroises. Leur vie bascule quand Grete achète un
détergent au marché cosmopolite et se laisse séduire par
Yosip, un bouillonnant balkano-carpato-transylvanien. Mais
Fritz surprend leurs ébats et tue Yosip d’un coup d’alpenstock...
Premier meurtre d’une longue série !
ce qu’ils en disent J’ai eu envie de monter ce texte dès sa
première lecture. Je connais peu d’auteurs contemporains
capables de combiner la puissance comique et une prise
directe avec notre monde. Je trouve cette pièce désopilante,
parce qu’elle est impertinente, féroce, elle va trop loin, elle
dépasse les bornes. Julien Duval, metteur en scène
ce qu’ils en pensent Une réussite due à la mise en scène
d’une implacable mécanique, « allegro furioso », de Julien Duval,
en prise directe avec le texte « foudroyant » et féroce qui, de
scène en scène, vous mène de plus en plus loin dans l’impertinence et le « politiquement incorrect ». Une heure de théâtre
plus convaincante sur l’absurdité et la bêtise de la xénophobie
et du racisme que de longs discours racoleurs. Nice-Matin
Au-delà de l’aspect indéniablement divertissant d’Alpenstock,
l’excellente adaptation de Julien Duval pose ainsi la grave
question de l’acceptation de l’autre. Le Dauphiné Libéré
Quinze ans après sa création,
la mise en scène de Charles Berling
sert ce monologue qui n’a rien perdu
de son audace théâtrale et s’empare
des sujets d’actualité les plus sensibles.
© Sophie Hatier
JANVIER
jeudi 15 I 20h30
vendredi 16 I 21h00
samedi 17 I 21h00
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
Un vrai tourbillon cartoonesque
d’une précision diabolique.
Du théâtre contemporain, exigeant
et populaire.
37
© D.R.
© D.R.
la postérité
du soleil
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
Dialogue d’images et de textes
entre Albert Camus et René Char,
magistralement servi par
Jean-Paul Schintu et Bruno Raffaelli.
un été à
osage county
violence et passion
l’histoire Dans le clan des Weston, quand le patriarche
disparaît lors d’une chaude nuit d’été, la famille se réunit
alors dans la maison familiale. Autour de Violet Weston,
femme acerbe sur le déclin, rongée par la drogue et la maladie,
gravitent plusieurs générations de femmes avec qui elle
entretient des relations où se mêlent haine et amour. Pendant
plusieurs semaines, dans la chaleur du mois d’août, cette
réunion familiale sera l’occasion de révéler des secrets trop
longtemps gardés. Ce portrait d’une famille américaine
dysfonctionnelle par excellence a été porté au cinéma en
2013 avec Meryl Streep et Julia Roberts.
ce qu’ils en disent L’œuvre fait songer tour à tour au
Tchekhov des Trois sœurs, au chef-d’œuvre d’Arthur Miller
monté par Pitoiset (Mort d’un commis voyageur autre drame
qui nous fait voyager dans tous les recoins d’une demeure et
d’une mémoire familiales), ou enfin à Festen, le film de Thomas
Vinterberg dont l’un des points culminants est un inoubliable
repas de famille. Mais la pièce de Letts se joue des références.
Elle est chargée d’une sombre énergie, hantée de figures
poignantes qui n’appartiennent qu’à elle, et qui lui ont valu
de remporter en 2008 le Prix Pulitzer. Daniel Loayza, traducteur
FÉVRIER
jeudi 19 I 20h00
drame familial
texte Tracy Letts
texte français et dramaturgie
Daniel Loayza
mise en scène et scénographie
Dominique Pitoiset
avec Annie Mercier, Nadia Fabrizio,
Daniel Martin, Dominique Pitoiset,
Anne-Pascale Clairembourg, Serge Larivière,
Cathy Min Jun, Nicolas Luçon
lumières Christophe Pitoiset
costumes Axel Aust
production Bonlieu Scène
nationale Annecy / Cie Pitoiset - Dijon.
coproduction Les Théâtres de la Ville
de Luxembourg, Théâtre de Liège - Centre
Dramatique de la Fédération Wallonie-Bruxelles,
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
salle Jacques Audiberti
durée 2h45 avec entracte
l’amitié qui s’écrit
représentations en temps scolaire :
mardi 17 I 14h30
jeudi 19 I 14h30
correspondance
textes Albert Camus
postface de René Char
photos d’Henriette Grindat
conception et réalisation
Bruno Raffaelli
(sociétaire de la Comédie-Française)
et Jean-Paul Schintu
salle Pierre Vaneck
durée 1h20
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du jeudi 19 février
l’histoire Face-à-face de mots et d’images, où resplendit la
terre du Luberon, avec en son centre l’amitié de René Char et
d’Albert Camus. Chacun trouvant en l’autre un appui à ses
propres engagements. Le lien du maquis, le ruissellement de
la Sorgue, la nostalgie de l’Algérie et cet amour partagé de
l’homme et de l’invisible sont au cœur de cette amitié. Cette
correspondance est le dialogue familier, attentif, viril entre
deux écrivains que l’Histoire saisit de plein fouet. C’est aussi
le retour de Bruno Raffaeli si convaincant dans Antigone la
saison dernière. De leur côté, les photographies elles aussi
sont parlantes : loin de l’anecdote, elles témoignent de la sauvagerie de cette terre où chaque pierre, chaque arbre, buisson
ou ruisseau, semblent reliés à une histoire ancestrale.
ce qu’ils en disent De la lecture de la correspondance René
Char/Albert Camus et de la vision des photographies d’Henriette
Grindat est née l’envie de ce spectacle : faire entendre les
mots de Char et de Camus devant les clichés de la photographe,
recréant ainsi des conversations que tous deux avaient dû
avoir sur les lieux même. Des conversations faites de mots
bien sûr, mais devant la beauté des photos et leur harmonie,
des conversations de silence, des moments d’entente et
d’attachement. Bruno Raffaelli et Jean-Paul Schintu
ce qu’ils en pensent Les acteurs Bruno Raffaelli et JeanPaul Schintu ont réussi un spectacle passionnant, simple,
original et captivant en présentant un face-à-face plein
d’émotion, une sorte de dialogue « vivant » entre René Char
(interprété par Bruno Raffaelli) et Albert Camus (interprété par
Jean-Paul Schintu) conçu et réalisé à partir des correspondances
entre les deux protagonistes, échangées après leur rencontre
en 1946 jusqu’à la mort de Camus en 1960. El Watan
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Ces Trois sœurs version
Oklahoma sont les dignes
héritières de Tennessee
Williams.
© Dominique Pitoiset
FÉVRIER
mercredi 18 I 21h00
jeudi 19 I 20h30
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ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
le procès
drôle de cauchemar
représentation en temps scolaire :
jeudi 12 I 14h30
adaptation théâtrale
d’un monument de
la littérature mondiale
à voir avec les adolescents
inspiré du roman de Franz Kafka
adaptation, mise en scène, scénographie
et vidéo Felicien Chauveau
avec Félicien Chauveau, Benjamin Migneco,
Eva Rami, Irene Reva, Christophe Turgie
création musicale Fabrice Albanese
création lumières Gregory Campanella
assistanat mise en scène Irene Reva
travail sur le corps Audrey Vallarino
costumes Guillaume Drezen
habilleuses Laetitia Heritier, Guilia Cortese
maquillages Marie Chassagne
collaboration scénographique,
construction décor Jean Baptiste Nallino
assistanat scénographique
Léa Brossaud, Julia Casabona
avec la participation en vidéo de
Olivier Debos, Frédéric De Goldfiem,
Jacqueline Scalabrini
production Collectif La Machine
coproduction L’Entre-Pont
l’histoire Jo n’est pas un foudre de guerre mais un jeune
bureaucrate solitaire, mélancolique, hypocondriaque et un brin
paresseux. Il mène une vie sans histoire dans un monde qui
sort à peine d’un conflit mondial. Il ne côtoie qu’Elsa, sa voisine,
une jeune fille pleine de vie. Mais un jour il est arrêté par un
agent du gouvernement. Personne ne semble savoir pourquoi.
La vie de Jo bascule…
ce qu’ils en disent Les liens que tisse Kafka avec son
personnage sont plus que de simples similitudes. C’est cette
relation schizophrénique avec le fictif qui m’intéresse. Plus je
me passionne pour Kafka et plus je me rends compte qu’il a
disséminé dans son œuvre des petits morceaux de son intimité
et des révélations qu’on évite de faire à son époque. Ma version
du Procès n’est donc pas seulement l’adaptation du roman de
Kafka mais bien la mise en scène de la fascination que je
porte sur la vie de Kafka et son reflet, plus encore son avatar.
Félicien Chauveau
Une comédie follement drôle qui
pulvérise le complexe d’Œdipe.
© Giovanni Cittadini Cesi
MARS
vendredi 13 I 21h00
samedi 14 I 21h00
ce qu’ils en pensent Cette adaptation est inspirée par des
références qui marquent l’univers théâtral de Félicien Chauveau :
Hitchcock, Georges Orwell, Terry Gilliam, la saison 2 d’American
Horror Story, l’univers des frères Coen, Jeunet et Caro…
Le décor est planté : il ne vous reste plus qu’à découvrir comment
Joseph K., un employé de banque insignifiant se retrouve
accusé sans savoir par qui ni pourquoi dans un procès dont il
ignore les règles. La Strada
l’origine
du monde
voir sous les jupes des mères
salle Pierre Vaneck
durée 1h15
l’histoire Jean-Louis, quarante ans, réalise en rentrant chez
lui que son cœur ne bat plus. Est-il en vie ? Est-il mort ?
Comme en sursis, il enquête, s’inquiète. Ni son ami vétérinaire,
ni sa femme ne trouvent de réponse pour endiguer sa panique.
Seul un marabout africain se fait fort d’aider Jean-Louis. Mais
pour cela, il devra remonter à la source de ses problèmes : sa
mère, ou plus précisément le sexe de sa mère qu’il lui faudra
prendre en photo…
ce qu’ils en disent J’ai tendance à raconter toujours la
même histoire dans mes pièces, celle d’un bourgeois qui se
bat contre une situation qui se détraque. J’aime cette idée de
répétition, mais le danger serait que je me répète. Pour éviter
cela, j’essaie de me surprendre moi-même en allant plus loin
à chaque fois dans l’impertinence, voire l’insolence et quelquefois la provocation. Et puis je le reconnais, j’aime bien écrire
des choses dérangeantes. En même temps, les gens se
dérangent pour venir au théâtre, c’est normal qu’ils se sentent
parfois dérangés quand ils en sortent. Sébastien Thiéry
40
© Alchy
© Dominique Pitoiset
Dans un décor d’une modernité
archaïque, une talentueuse
troupe locale rend justice à
un chef-d’œuvre universel.
ce qu’ils en pensent Chauffé à blanc par le talent formidable d’Isabelle Sadoyan, Jean-Michel Ribes multiplie les
crises d’hilarité sur une partition cruelle signée Sébastien
Thiéry. Patrick Sourd, Les Inrockuptibles
Comment déculotter une octogénaire à cheveux blancs ? À
fortiori sur scène ? Les réponses successives sont burlesques
ou dérangeantes – ou les deux. C’est précisément ce que
cherchent l’auteur et son metteur en scène, Jean-Michel Ribes :
provoquer en même temps rire et gêne, comme lors d’une
scène de drague gérontophile ou encore par la nudité
impromptue d’une partie des interprètes. Aurélien Ferenczi,
Télérama
MARS
samedi 14 I 20h30
comédie
texte Sébastien Thiéry
mise en scène Jean-Michel Ribes
avec Grégoire Bonnet,
Diouc Koma, Camille Rutherford,
Isabelle Sadoya, Sébastien Thiéry
décors Patrick Dutertre
costumes Juliette Chanaud
lumières Hervé Coudert
assistante à la mise en scène
Virginie Ferrere
production Théâtre du Rond-Point
coproduction Pascal Legros Productions
avec le soutien du Jeune Théâtre National
salle Jacques Audiberti
durée 1h25
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savannah bay
l’hymne à l’amour
double jeu
MARS
mercredi 18 I 21h00
jeudi 19 I 20h30
vendredi 20 I 21h00
représentations en temps scolaire :
mardi 17 I 14h30
jeudi 19 I 10h00
vendredi 20 I 10h00
monologue
à voir en famille
à partir de 10 ans
texte Denis Podalydès
mise en scène, interprétation, extraits choisis
Scali Delpeyrat
assistante à la mise en scène Virginie Barreteau
scénographie, costumes Gwendoline Bouget
lumière Bertrand Couderc
son Bernard Vallery
production La Comédie de Saint-Étienne –
Centre dramatique national
salle Pierre Vaneck
durée 1h
l’histoire Les deux femmes présentes sur scène, Madeleine
et la Jeune femme, ont probablement un lien de parenté mais
peut-être pas. C’est une pièce sans personnages. Dans
Savannah Bay raconte Marguerite Duras, « tout est Savannah »
aussi bien les villes que les personnes. On est Savannah de
mère en fille, d’une mer à l’autre. On ne sait rien avec certitude
si ce n’est que la petite fille de cette Savannah Bay, également
nommée Savannah a rencontré un amant l’été de ses seize
ans, et qu’elle s’est noyée un an plus tard, le jour où elle
mettait au monde son enfant. Fille de l’une, mère de l’autre ?
Entre Madeleine, « la comédienne de théâtre, la splendeur de
l’âge du monde » et la jeune femme, il y a l’esprit de la morte
qui revient comme un miroir ou une vieille chanson.
l’histoire Scali Delpeyrat met en scène, adapte et interprète
Scènes de la vie d’acteur de Denis Podalydès, publié en 2006.
On ne présente plus l’acteur et sociétaire de la Comédie-Française
moliérisé, le metteur en scène fêté, l’acteur de cinéma et de
télé, le scénariste, le passionné de tauromachie mais aussi
l’écrivain qu’au fil de ses livres nous avons découvert sous un
autre jour. C’est à ce dernier que Scali Delpeyrat prête sa voix
et son talent. Du trac avant la représentation du Misanthrope à
l’abyssal trou de mémoire, Scali Delpeyrat revient sur les ratés
et les réussites, les doutes et les convictions d’un acteur admirable dont il suit les pentes en les remontant toujours.
ce qu’ils en disent Sans porter le moindre jugement de
ce qu’ils en disent L’amour ne peut être connu, vu, que de
loin, du dehors. Dès qu’il commence, il perd la faculté de se
dire, il s’obscurcit et se ferme sur lui-même. Ne reste que
cette apparence toujours miraculeuse des amants – apparence
à partir de quoi on essaie de les atteindre. C’est ça aussi que
j’essaie d’atteindre. Marguerite Duras, entretien avec Gilles
Costaz
valeur, sans jouer le désenchantement du comédien qui commence
à en avoir beaucoup vu, je voudrais montrer l’ordinaire d’une
vie que l’on a coutume de percevoir comme nécessairement et
toujours extraordinaire. Et j’aimerais évidemment qu’on perçoive
le caractère un peu, parfois, extra-ordinaire de cet ordinaire.
Denis Podalydès
ce qu’ils en pensent Jouer du Podalydès réclame une
ce qu’ils en pensent Deux générations, deux comédiennes,
grandes, lumineuses, happées par la singulière et funambule
écriture de Marguerite Duras, elles jouent naturellement cette
partition musicale palpitante, éblouissant mélange de réel et
d’imaginaire, de mots et de silences. Le Dauphiné Libéré
D’interminables applaudissements ont répondu au salut des
comédiennes rappelées plusieurs fois sur scène au terme
d’une représentation qui a tenu le public en haleine pendant
une heure. Difficile de s’extraire de l’univers où il était transporté.
La Provence
bonne dose d’audace. Scali Delpeyrat relève le gant magistralement ; il est bouleversant, drôle, glaçant et surtout aussi précis,
aussi amoureux des mots que son frère de scène. Patrice Trapier,
Le Journal du Dimanche
Un comédien pour en interpréter un autre, un acteur qui joue
à jouer et tente d’élucider le paradoxe d’être et ne pas être.
Périlleuse gageure que Scali Delpeyrat rélève haut la main !
Catherine Robert, La Terrasse
Scali Delpeyrat interprète ces Scènes avec une aisance confondante dans l’art de passer de l’émotion au comique, d’un niveau
de théâtre à un autre. Antoine Vitez avait raison, on peut vraiment
faire théâtre de tout – même du théâtre. Fabienne Darge,
Le Monde
MARS
vendredi 27 I 21h00
samedi 28 I 21h00
dimanche 29 I 16h00
drame
texte Marguerite Duras
mise en scène Robert Condamin
avec
Jacqueline Scalabrini (Madeleine)
Garence Picqué (la jeune femme)
création lumière, régie générale Éric Gomez
musique « Les mots d’amour » de M. Rivegauche
chanté par Édith Piaf, « Sedecia » d’A.Caldara
chanté par Cécilia Bartoli
coproduction Théâtre du Sablier et
Théâtre des Cinq Jardins
salle Pierre Vaneck
durée 1h
Un bel hommage rendu à
l’occasion du 100 e anniversaire
de Duras par Garance Picqué
et Jacqueline Scalabrini,
qui a participé à la création
de la comédie des remparts,
avec le metteur en scène
Robert Condamin.
© Laure Néron
© Jean-Louis Fernandez
© Jean Louis Fernandez
Podalydès joué par Delpeyrat,
c’est pour ces frères de théâtre
une belle et pudique manière
de mettre en lumière un peu
des mystères de l’acteur.
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ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
scènes de la
vie d’acteur
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ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
ENVELOPPE 4 TOUT LE THÉÂTRE
petits crimes
conjugaux
comédie dramatique
texte Éric-Emmanuel Schmitt
mise en scène Marianne Épin
avec Éric Savin et Marianne Épin
décor Sophie Jacob
lumières Pascal Noël
assistante à la mise en scène
Juliette Épin
production de la Comédie
de Picardie-Amiens
coproduction Volubile productions
avec le soutien de l’Espace
Carpeaux-ville de Courbevoie
salle Pierre Vaneck
durée 1h25
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du samedi 11 avril
l’histoire Conduit par une femme, un homme pénètre dans
un appartement. Il est chez lui, mais ne reconnaît rien et
a tout oublié de lui-même. Il rentre d’une semaine d’hôpital,
amnésique à la suite d’un mystérieux accident. Lisa, sa
femme depuis quinze ans, s’efforce de l’aider à recouvrer la
mémoire, du moins le prétend-elle. Mais si elle mentait ?...
Est-il bien un auteur de romans policier à succès ? A-t-il vraiment
écrit Petits crimes conjugaux ?
ce qu’ils en disent Je n’ai jamais compris à quel genre
appartenait la vie conjugale. Tragédie ou comédie ? Ma seule
certitude reste qu’elle appartient au genre dramatique… Il
semblerait que le théâtre n’accepte les amants que débutants
ou retraités, se bornant à présenter la naissance et le coma
de l’amour, jamais sa vie même. Que deviennent Roméo et
Juliette au bout de quinze ans ? Cette pièce m’aura beaucoup
appris. En achevant Petits crimes conjugaux, j’avais l’impression d’apercevoir une réponse : et si l’amour commençait une
fois qu’on n’est plus amoureux ? Éric-Emmanuel Schmitt
© cliché Bibliothèque Nationale
AVRIL
vendredi 10 I 21h00
samedi 11 I 21h00
dimanche 12 I 16h00
un thriller conjugal
par Éric-Emmanuel Schmitt
ce qu’ils en pensent Pas très optimiste, Schmitt ! Mais non !
Cette comédie brillante à nuances graves, voire tragiques
dans certains de ses aspects – l’alcool par exemple – analyse
avec une férocité certaine les pièges qui enferment ce couple,
tout couple peut-être… Armelle Héliot, Le Figaro
L’œuvre est intelligente au point de donner au spectateur l’impression d’être lui-même intelligent. André Lafargue, Le Parisien
On aime cette œuvre sans aucune retenue. La Marseillaise
jules verne :
au-delà
du possible
voyage au centre du progrès
création anthéa
À travers une intrigue tortueuse et captivante,
concoctée par Éric-Emmanuel Schmitt,
Petits crimes conjugaux analyse la violence
et la passion du couple soumis à la durée…
l’histoire De même que Jules Verne utilise toutes les
AVRIL
samedi 18 I 21h00
dimanche 19 I 16h00
mercredi 22 I 15h00
vendredi 24 I 21h00
samedi 25 I 21h00
ressources du récit, péripéties, rebondissements, foule de
détails techniques, son passage au théâtre est une machine
à rêves parfaitement adaptée au merveilleux. Les moyens de
la scène embarquent le spectateur dans une aventure théâtrale
où il accompagne le professeur Lidenbrock au centre de la
terre, le capitaine Nemo au fond des mers, avant une escale
dans ce cauchemardesque Paris du XXe siècle, que Jules
Verne a imaginé, un monde déshumanisé par l’omnipotence
de la technique et de l’industrie. Jules Verne, au-delà du
possible est une nouvelle création du spectacle monté au TNN
en 2007.
ce qu’ils en disent Sur scène, les comédiens, par leur jeu
44
© Olivier Allard
© Stephane Cottin
débridé, à l’aide d’objets, de trucs, de tours de magie, de
« machines délirantes », recréent l’univers fantastique de
Jules Verne, parfois loufoque et burlesque, son imaginaire, sa
poésie, son humour et son charme désuet. Jacques Bellay,
metteur en scène
Un voyage extraordinaire
au xxe siècle d’après le maître de
l’anticipation.
représentations en temps scolaire :
jeudi 16 I 14h30
vendredi 17 I 10h00
mardi 21 I 10h00 et 14h30
jeudi 23 I 14h30
nouvelle adaptation théâtrale
de l’œuvre de Jules Verne
à voir en famille à partir de 8 ans
adaptation et mise en scène Jacques Bellay
avec Élise Clary, Pierre Blain, Laurent Prévot,
Jacques Bellay, et deux comédiens,
en cours de distribution.
scénographie et costumes Jean Pierre Laporte
coproduction anthéa, antipolis théâtre d’antibes,
Théâtre de l’Espace
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
salle Pierre Vaneck
durée 1h30
rencontre avec l’équipe artistique
à l’issue de la représentation
du vendredi 24 avril
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création anthéa
SEPTEMBRE
vendredi 26 I 20h30
concert, lecture, projection
d’après une idée originale de
Catherine Morschel et Wolfgang Doerner
directeur musical Wolfgang Doerner
récitant Daniel Benoin
pianiste Jan Jakub Zielinski
avec l’orchestre Régional de Cannes PACA
(distribution en cours)
vidéo Paulo Correia
coréalisation
anthéa, antipolis théâtre d’antibes et
l’Orchestre Régional de Cannes PACA
salle Jacques Audiberti
robot !
le ballet des androïdes
des armes et des notes
l’histoire Huit automates musicaux, sept petits robots « Nao »
et huit danseurs se partagent la scène. Ainsi est scénarisée la
relation complexe de l’homme à la machine, dans le ton décalé
propre aux pièces chorégraphiques de Blanca Li. Drapé dans
un boa scintillant, façon music-hall, un petit humanoïde se trémousse sur « Besame mucho »… Hommes machines, automates électromécaniques, robot électronique : trois formes de
rapport au monde, trois stades de l’évolution, trois propositions
pour l’exploration de leur interactions sur un mode cocasse et
poétique.
le projet En collaboration avec anthéa, l’Orchestre Régional
de Cannes PACA s’inscrit dans les manifestations du centenaire
de la Grande Guerre à travers un projet étalé sur quatre ans.
Ces quatre saisons commémoratives à la fois érudites et remarquablement pensées pour la scène par Wolfgang Doerner,
directeur artistique et Catherine Morschel, directrice administrative, font appel à une connaissance synthétique de la production artistique de ces années charnières.
ce qu’ils en disent J’ai fait un voyage au Japon pour ren-
l’histoire La première saison (1914-1915) est introduite par
des projections d’images d’archives, ponctuées de lectures
d’extraits de correspondance ou de textes de compositeurs
au front, d’écrivains ou d’hommes d’Etat, qui servent d’introduction à l’interprétation d’œuvres trop rarement jouées. On
pourra ainsi entendre le Noël en Picardie, poème symphonique
pour piano solo, de Jacques Ibert, créé en 1914. Du côté allemand ce seront les Variations et fugue sur un thème de Mozart
opus 132 de Max Reger, créé à Berlin en février 1915. Bien
que datant de 1919, Le Tombeau de Couperin de Ravel trouve
sa place dans cette première saison dans la mesure où le
compositeur commença à concevoir cette œuvre en 1914.
Une soirée où le mot culture prend tout son sens.
contrer des gens qui travaillent avec la robotique, et j’ai aussi
vu beaucoup d’artistes. Je me suis réconciliée avec les machines,
je me rends compte aujourd’hui que beaucoup de ces robots
sont conçus pour nous aider, pour partager notre vie, certains
sont faits pour aider des malades d’Alzheimer... J’aurais pu
faire un travail sur la robotique complètement déprimant, mais
j’ai choisi de parler de ça avec un regard ouvert. C’est en travaillant avec les robots que je me suis encore plus rendu
compte de la merveille qu’est le corps humain. Blanca Li
ce qu’ils en pensent Cette fantaisie s’appuie sur une armée
de robots en tout genre, machines musicales conçues par le
collectif japonais Maywa Denki d’un côté, et mignons petits
robots appelés Nao de l’autre. Avec huit danseurs sur le plateau,
la chorégraphe toujours à fond les manettes désire faire dialoguer les deux camps, voire « questionner l’hybridation entre
humain et robot ». Le nouveau monde, c’est tout de suite chez
Blanca Li. Rosita Boisseau, Le Monde
Dans ce spectacle qui est technologiquement une gageure,
Blanca Li confie aux mouvements de ses danseurs la charge de
déclencher les divers robots en scène. Leur gestuelle est donc
volontairement réduite. Ils deviennent des hommes machines,
dirigeant des machines hommes. Ariane Bavelier, Le Figaro
ce qu’ils en disent La musique aux armées, comme le
théâtre aux armées permettaient aux soldats des moments
d’évasion et d’oubli. Partout les jeunes auteurs, compositeurs, musiciens, comédiens, poètes faisaient leur devoir
sans sacrifier à leur art, laissant derrière eux des chefsd’œuvre, contribuant au devoir de mémoire, transposant dans
leur langage la tourmente dont ils étaient les témoins. Nous
avons voulu faire vivre certaines des créations musicales
composées à cette époque en les remettant dans le contexte
historique qui les a vit naître. En déclinant ce projet en quatre
saisons, nous avons voulu, à notre manière, accompagner les
commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Catherine Morschel
NOVEMBRE
mercredi 26 I 20h30
chorégraphie futuriste
à voir en famille à partir de 6 ans
équipe de création :
chorégraphie, direction artistique Blanca Li
robots musicaux Maywa Denki, Yoshimoto Creative Agency
robots NAO Aldebaran Robotics
musiques originales Tao Gutierrez et Maywa Denki
scénographie Pierre Attrait assisté de Marion Leduc
lumière Jacques Chatelet, assisté de Sylvie Debare
vidéo Charles Carcopino, assisté de Simon Frezel et
Pierre-Jean Lebassacq
programmeur Thomas Pachoud assisté de Clément Bigot,
Aurélien Conil et Valentin Bertrand
costumes Maywa Denki et Armando Sanchez
avec les danseurs Yacnoy Abreu Alfonso, Emilie Camacho,
Géraldine Fournier, Yann Hervé, Aliashka Hilsum,
Samir M’Kirech, Margalida Riera Roig, Gaël Rougegrez
deuxième cast Yui Sugano et Jonathan Ber
assistantes chorégraphiques Glyslein Lefever
et Déborah Torres
maître de ballet Antonio Alvarado
régie générale Eric Da Graça Neves
régie plateau Enrique Gutierrez
régie son Antoine Imbert
équipe technique en tournée :
régie lumière Sylvie Debare ou Alain Larue
ou Eric Da Graça Neves
régie plateau Enrique Gutierrez ou Stéphane Loizeau
régie son Antoine Imbert
régie robots Thomas Pachoud ou Martin Rossi
assistés de Simon Frezel ou Aurélien Conil
musiques additionnelles « Dixit Dominus, HWV 232_ III.
Tecum Principium in Die Virtutis Tuae » de GF Haendel
interprété par le Concert D’Astrée et Natalie Dessay
avec l’autorisation gracieuse de EMI Classics.
« Besame mucho » de Consuelo Velasquez, interprété
par Blanca Li.
production Compagnie Blanca Li
coproduction Festival Montpellier danse 2013,
Festival automne en Normandie, Espace Jean Legendre
scène nationale de l’Oise en préfiguration,
Le studioMaison des Arts de Créteil,
En résidence au Centre des Arts d’Enghien,
scène conventionnée pour les écritures numériques
malles de scène : Pinel & Pinel
remerciements à : Atelier CKR,
@ robose, Gwen-Haël Denigot, MLG
L’Orchestre Régional de Cannes PACA
et anthéa s’associent pour la première
saison d’un projet musical et culturel
qui fera date.
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
46
© Magali Bragard
© D.R.
Blanca Li est sans doute
la seule capable de donner
chair et vie à des machines.
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ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
de la musique
au front
Pour fêter leurs retrouvailles
en musique ces baladins du monde
piochent dans leur discothèque idéale
et leur prestigieuse carrière.
max s’échauffe
NOVEMBRE
samedi 29 I 20h30
one-man-show
à voir avec les adolescents
texte Max Boublil
production TS Prod
salle Jacques Audiberti I
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
max boublil :
nouveau spectacle
l’histoire On ne présente plus ce blagueur professionnel, ce
joyeux trentenaire dont les chansons « J’aime les moches »,
« Chatroulette », « Tu vas prendre » ou « Joyeux Noël » ont marqué
les esprits. Son premier spectacle En sketches et en chansons
avait déjà enflammé la France pendant plus de deux ans par
son mélange détonnant de sketches et de refrains subversifs.
Max Boublil revient avec un nouveau show qui tiendra la promesse du premier : faire rire avec des nouveaux sketches, des
chansons inédites, et casser les codes du stand-up traditionnel
en poussant le bouchon toujours plus loin. Cet éternel ado a fait
le pari de devenir sur scène enfin adulte, ce qui n’est pas gagné.
ségal & faccini :
songs of time lost
ce qu’ils en disent Dès l’âge de 16 ans, j’ai tourné dans
des séries comme Sous le soleil ou Navarro. Mais je me suis
vraiment trouvé quand j’ai commencé à écrire mon premier
spectacle en 2006. J’avais l’énergie du rien-à-perdre. C’est
une force que je veux conserver : à chaque projet, je me dis
que je vais tout casser. Cet esprit « sale gosse » me pousse à
avancer. Max Boublil, entretien
les nouveaux troubadours
l’histoire Il en va des belles musiques comme des grandes
amitiés : elles coulent de source et s’inscrivent dans la durée
avec une fraîcheur que rien ne peut altérer. C’est à la jonction
de cette expérience humaine et musicale que se joue l’album
de Piers Faccini et Vincent Ségal. Reposant sur le seul alliage
de la voix, de la guitare et du violoncelle, rassemblant compositions originales et reprises, Songs of Time Lost tire sa substance de leur histoire commune comme de leurs destins individuels, Faccini en solo et Ségal avec Bumcello. Il est vrai que
les grandes rencontres jalonnent leurs parcours : Ben Harper,
Elvis Costello, Cesária Evora, -M-, Sting… Vingt-cinq ans d’amitié
et d’entente musicale pour un temps retrouvé en chansons :
aux compostions récentes se mêlent canzone napolitaine,
valse country, et toutes sortes de rythmes revisités.
ce qu’ils en pensent Et pour une « première répétition », l’acteur
et chanteur a tout donné pendant plus d’une heure. En jouant
à la guitare ses plus grands classiques. En blaguant sur tout et
n’importe quoi. Sans jamais perdre de vue son objectif : faire
rire le public ! Mission largement réussie. Nice Matin
L’alchimie fonctionne et le public n’est pas le seul à le faire
triompher, le cinéma également. La Nouvelle République
DÉCEMBRE
jeudi 2 I 20h00
concert hors-norme
artistes interprètes Vincent Ségal et Piers Faccini
production Astérios Spectacles / 3 Pom Prod
salle Jacques Audiberti I
durée 1h30
ce qu’ils en disent J’aime retrouver Piers dans le même
contexte qu’au tout début quand nous jouions dans ma
chambre ou dans la rue. Nous étions tenus d’inventer quelque
chose, et nous y avons trouvé notre compte. Notre répertoire
était limité mais singulier, de Muddy Waters à Fela Kuti en
passant par Kodály ! Songs of Time Lost est un écho direct de
cela. Ce premier album en duo sonne comme des retrouvailles,
alors que le contact entre nous ne s’est jamais rompu. Vincent
Ségal
Reprendre des musiques qu’on adore, c’est se demander
comment leur rendre justice et honneur, avec honnêteté et
rigueur. Il faut les mettre à sa mesure, comme un vêtement ou
une paire de chaussures. Et pour cela, oui, il faut du temps :
si tu essaies de courir trop vite, tu as toutes les chances de
te casser la figure. Piers Faccini
48
© D.R.
Max Boublil prend… anthéa
avec son tout nouveau et
déroutant spectacle : on sait
que cet incorrigible ne fait
rien comme les autres.
ce qu’ils en pensent Après plus de 20 ans d’amitié et de
travail, Vincent Ségal et Piers Faccini offrent, à une poignée de
spectateurs privilégiés, quelques concerts acoustiques inédits.
Haut parleur
D’un côté, Piers Faccini, songwriter pop folk anglais au raffinement et au charme fous. De l’autre, Vincent Ségal, violoncelliste
hors-pair et pilier du célèbre duo Bumcello, qui multiplie les
collaborations. On peut aimer le rock mais le partager simplement entre un violoncelle et une voix, aimer les musiques
électroniques mais jouer acoustique, aimer Beethoven mais
aussi la musique indienne, sénégalaise et la soul afro-américaine.
Nova
49
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
yuri
buenaventura :
historia de
un amor
label aventure
concert
artiste interprète Yuri Buenaventura
accompagné de 9 musiciens
(distribution en cours)
production YB productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
l’histoire Le succès en France du Colombien Yuri Buenaventura
date de 1998, premier salsero Disque d’or avec notamment
l’inoubliable reprise de « Ne me quitte pas ». Il revient sur le
devant de la scène avec Historia de un Amor, son sixième album
qu’il aime présenter comme « la bande originale d’un film
d’Almodovar par Sinatra ». Sa prouesse vocale (sa voix a été
enregistrée en une seule prise dans la pure tradition des
performers des années 1950 qu’il incarne au présent) est à
l’image de sa totale implication dans son art. Après vingt ans
de carrière, sa musique est toujours aussi fortement inspirée
par la mouvance afro-caribéenne. Mais, plus minimaliste,
Historia de un amor marque une évolution dans son œuvre. Il
est le fruit de la rencontre de l’amour véritable et de la cohabitation sereine entre l’homme et l’artiste. Yuri Buenaventura,
la voix apaisée, se révèle crooner. Intime, épuré, romantique
et élégant, Historia de un amor est le legs pleinement assumé
du lyrisme et de la musique noire. C’est accompagné d’un
ensemble de neuf musiciens qu’il se produira sur le plateau
d’anthéa au cours de deux douces heures.
ce qu’ils en disent Je viens d’une région noire, où les racines
afro et arabes sont très présentes. Buenaventura, c’est la
musique noire, andalouse, gitane, maure. Ces racines afro
s’expriment dans l’art et la culture au quotidien. Chaque
événement, les enterrements y compris, est un prétexte pour
faire la fête et sortir un tambour. Tous ces brassages latino-­
américains se mélangent aux mythes africains et cet héritage
est omniprésent dans ma musique. Je crois qu’au bout d’un
moment, après avoir joué tous ces jeux sociaux, on finit par
revenir à ses racines. Avec des artistes comme Shakira ou
Toto la Momposina, je suis convaincu que nous allons finir par
montrer réellement de quoi est composé le métissage latino-­
américain, au-delà de la carte postale. Yuri Buenaventura
Et si tout ne se réalisait pas
comme prévu ? Les bides, les flops
et autres petits ratés de l’existence
comme autant d’occasions de
se réinventer et de rebondir !
bounce !
de l’échec jaillit la lumière
l’histoire Un quatuor insolite entre en scène : deux musiciens,
deux danseurs que leurs gestes maladroits et leur gaucherie
placent d’emblée à l’enseigne du burlesque. Mais peu à peu,
les corps se délient, prennent de l’assurance. Ils se confrontent
à « l’embûche », l’obstacle, l’accident, symbolisé par un caisson
de percussion surdimensionné contre lequel ils s’écrasent ou
s’époumonent avant d’en faire un allié et le gravir ensemble. La nouvelle création de la compagnie Arcosm ne déroge pas à
ses principes fondateurs : écrire à quatre mains, faire se croiser
les disciplines, multiplier les emboîtements entre musique,
chant et danse.
ce qu’ils en disent Personnellement je me dirige de plus
en plus vers la danse-théâtre parce que c’est ce qui me parle,
ce qui m’émeut et c’est aussi par là que je vais toucher les
musiciens. L’utilisation d’intentions, de gestes du quotidien est
un bon moyen pour aller dans le mouvement dansé pour des
non danseurs. La danse-théâtre permet aussi d’équilibrer le
rapport entre danseurs et musiciens. Thomas Guerry
Bounce !, un spectacle adressé au jeune public mais pas seulement… Bounce !, l’échec positivé, réhabilité, par les rebondissements qu’il suscite, par le jaillissement de l’imaginaire qu’il
provoque. La réhabilitation des losers en héros du quotidien,
une jolie philosophie de vie ! Camille Rocailleux
50
© D.R.
ce qu’ils en pensent Bounce !, s’adresse à un public familial.
La vie de Buenaventura
est un roman dont la voix,
les musiques et jusqu’au nom
de scène témoignent à tout
instant comme une permanente
invitation au voyage.
Il réunit deux danseurs et deux musiciens pour un travail sur
l’accident, l’imprévu, et leur inépuisable fécondité. Avec, pour
signe tutélaire, cette phrase de Jacques Prévert : « Fort heureusement, chaque réussite est l’échec d’autre chose »… Marie
Chavanieux, La Terrasse
Avec Bounce !, la compagnie Arcosm poursuit sa quête d’un nouveau langage, où mouvement et son font corps. Une dose d’optimisme insufflé au jeune public. Delphine Tanguy, Le Télégramme
Un spectacle plein d’énergie, tout en mouvement, où la danse
se mêle au mime et à la musique. Céline Rapinat, Lyon Capitale
JANVIER
mardi 20 I 20h00
représentation en temps scolaire :
mercredi 20 I 14H30
danse-théâtre rythmée
à voir en famille à partir de 7 ans
conception et mise en scène
Thomas Guerry et Camille Rocailleux
musicienne Quelen Lamouroux
danseuse Cloé Vaurillon
danseur Jeremy Martinez
création lumière Bruno Sourbier
création son Olivier Pfeiffer
scénographie Samuel Poncet
création costumes Anne Dumont
production Le Théâtre du Vellein,
Villefontaine - Capi l’Agglo,
Le Dôme Théâtre,
Scène conventionnée d’Albertville,
Le Théâtre de Vénissieux,
La Ville de Cournon d’Auvergne /
Coloc’ de la culture
avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes,
la Région Rhône-Alpes ; la Ville de Lyon,
la SPEDIDAM et l’ADAMI.
salle Jacques Audiberti I
durée 55 min
51
© Cie Arcosm
DÉCEMBRE
vendredi 12 I 20h30
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
déshabillez-mots
à mots découverts
FÉVRIER
dimanche 1er I 15h30
strip texte
à voir avec les adolescents
écrit et interprété par
Léonore Chaix et Flor Lurienne
mise en scène par Marina Tomé
production 20h40 productions
salle Jacques Audiberti I
durée 1h30
l’histoire Déshabillez-mots ? Initialement, ce sont les chroniques que Flor Lurienne et Léonore Chaix ont proposé aux
auditeurs de France Inter les week-ends d’été. En trois minutes,
il s’agissait d’interviewer un mot, un signe de ponctuation et
de faire son portrait à la manière de La Bruyère. Et puisque
elles sont avant tout comédiennes, c’est tout naturellement
que trois ans plus tard le théâtre leur ouvre ses portes. L’édition
s’en mêle, les tournées s’enchaînent, et c’est un triomphe au
Festival d’Avignon 2013.
Ces drôles de linguistes ne s’arrêteront pas en si bon chemin,
elles nous font pour un soir la grâce de leur présence et de
leur excellente humeur.
Douze artistes multidisciplinaires allient
à une musique originale d’époustouflantes
prouesses athlétiques, des chorégraphies de
groupe, des projections complexes.
© German Wheel
ce qu’ils en pensent Leur volubilité sexy, bien plus qu’un
effeuillage des vocables, enclenche une maïeutique des plus
subtiles qui donne un sens plus pur aux mots dénaturés,
dépoétisés, figés en lieux communs ou en clichés. Les
vocables sont ainsi déniaisés, bousculés, dans des interviews
pleines de malice. Le Canard enchaîné
Textes pleins de fantaisie, interprétation subtile… Amateurs
d’humour intelligent, courez (re)découvrir Léonore Chaix et Flor
Lurienne. Michèle Bourcet, Télérama
cirque éloize :
cirkopolis
dans le cirque des villes
l’histoire Au cœur d’une ville froide et imposante où des
engrenages géants et des portails sombres symbolisent une
mécanique qui broie toute individualité, les gens du cirque
font voler en éclats la monotonie et brisent le carcan imposé
par la ville-usine. Quand la fantaisie provoque la réalité,
le voile de l’anonymat et de la solitude se soulève au gré
d’extraordinaires pas de danse.
ce qu’ils en disent Cirkopolis a été imaginé comme un carrefour de rencontres, celles de l’imagination et de la réalité, de
l’individualité et de la collectivité, des limites et du possible. Le
spectacle est porté par l’impulsion de la poésie de la vie, les
prouesses physiques du cirque, son humour à la fois grave et
léger qui peuvent faire advenir notre émancipation et notre
liberté. Entrer dans Cirkopolis, c’est lâcher prise et se laisser
porter par l’espoir. Jeannot Painchaud, directeur artistique
52
© Philippe de La Croix
Deux effeuilleuses textuelles
patentées illustrent de manière
très personnelle et irrésistible
le dictionnaire.
ce qu’ils en pensent Un travail merveilleux. Tout à fait
stupéfiant. Ken Jaworowski, New York Times
Ce qui frappe avec ce nouveau spectacle d’Éloize, c’est comment
l’on peut passer d’un moment émouvant à un moment
époustouflant, puis à un moment de rire collectif, et ce, en
l’espace d’un changement de tableau. Catherine Chantal-Boivin,
Le Journal de Montréal
Les magiciens d’Éloize utilisent tous les accessoires traditionnels
pour plonger le spectateur dans un univers onirique où la
beauté plastique se mêle à des tourbillons graphiques, le tout
dans un décor totalement surréaliste. Sud-Ouest
FÉVRIER
vendredi 6 I 20h30
samedi 7 I 20h30
cirque contemporain
à voir en famille à partir de 7 ans
directeur artistique et co-metteur en scène
Jeannot Painchaud
co-metteur en scène et chorégraphe Dave St-Pierre
scénographe, illustrateur et co-concepteur des
images vidéo Robert Massicotte
compositeur Stéfan Boucher
concepteur acrobatique planche sautoir et
banquine, et entraîneur-chef Krzysztof Soroczynski
conceptrice des costumes Liz Vandal
concepteur des éclairages Nicolas Descôteaux
co-concepteur des images vidéo Alexis Laurence
conseiller en dramaturgie et en jeu Rénald Laurin
coordinateur artistique Emmanuel Guillaume
assistante aux metteurs en scène et entraîneur aérien et contorsion Émilie Grenon-Émiroglou
répétitrice - chorégraphies Marie-Ève Carrière
répétitrice - chorégraphique et conseillère artistique
Johanne Madore
conceptrice des maquillages Virginie Bachand
producteur exécutif Jonathan St-Onge
productions Neuvart Inc. Les Artistes
En plus de leurs disciplines, tous les artistes
participent aux chorégraphies et numéros de
groupe. Dû à la nature des numéros, des
changements d’artistes peuvent survenir.
salle Jacques Audiberti
durée 1h25
53
en la memoría del cante, 1922
grands d’Espagne
l’histoire En la memoria del cante : 1922 est un hommage
aux figures qui se pressèrent au chevet du cante jondo pour
célébrer la richesse du flamenco, art alors dénigré. Cette
année-là, le concours de Grenade, placé sous l’autorité de
Manuel de Falla, soutenu par Federico García Lorca, accueillit
de nombreux intellectuels et représentants de la scène culturelle
européenne. 90 ans plus tard, c’est l’occasion de célébrer les
artistes qui marquèrent cette date. À travers reprises et apports
contemporains le Ballet flamenco d’Andalousie propose une
réflexion et une vision personnelle sur ce moment fondateur.
Créé il y a une vingtaine d’années, le Ballet est le représentant
institutionnel le plus important de l’art jondo et l’ambassadeur
du flamenco dans le monde entier. Placé sous la direction
artistique de Rafaela Carrasco, il abrite les meilleurs solistes
et a vu naître de nombreux talents de la scène flamenca. Le
spectateur aura gardé en mémoire certains spectacles de
Cristina Hoyos. C’est à une nuit aussi inoubliable que nous
convie la plus talentueuse troupe andalouse.
La Crise de foi de Sophia Aram
n’est toujourspas guérie.
MARS
mardi 24 I 20h00
flamenco
à voir en famille à partir de 6 ans
direction artistique Rafaela Carrasco
chorégraphie Rafaela Carrasco, David Coria
répétiteur David Coria
solistes Rafaela carrasco, David Coria,
Ana Morales, Hugo López
corps de ballet Alejandra Gudí, Florencia O’Ryan,
Laura Santamaría, Eduardo Leal, Antonio López,
Alberto Sellés, Paula Comitre, Carmen Yanes
guitare Juan Antonio Suárez “Cano” Jesús Torres
chant Antonio Campos, Miguelortega
distribution Artemovimiento, Daniela Lazary
musique A. Campos, Juan A. Rodriguez Cano
costumes Blanco y Belmonte
réalisation costumes agencia andaluza de
instituciones culturales
scénographie & lumières Gloria Montesinos (a.a.i)
chef d’atelier Pepa Carrasco
production, technique et graphisme
agencia andaluza de instituciones culturales
© Benoit Cambillard
salle Jacques Audiberti I
durée 1h15
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
sophia aram :
crise de foi
le monothéisme est un humorisme
one-woman-show
à voir avec les adolescents
texte Sophia Aram et Benoît Cambillard
mise en scène Benoît Cambillard
lumières Julien Barrillet
musique Raphaël Elig
productions 20h40 productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
54
l’histoire Pour assurer son salut, Sophia Aram, chroniqueuse
de la matinale de France Inter, s’est convertie aux trois
grandes religions monothéistes. De la création du monde à
l’Apocalypse, elle revisite les textes sacrés avec impertinence
en s’interrogeant librement. Convaincue que la religion est
d’abord une véritable tragédie pour l’humanité, elle la considère
également comme un très bon sujet de spectacle... comique.
ce qu’ils en pensent Sophia Aram est drôle. Vraiment.
Beaucoup. (…) Un œcuménisme critique qui fait du bien. L’Express
Impertinent mais respectueux des croyants, ce prêche blasphématoire et jubilatoire vous fera passer une sacrée soirée.
Amen. Paris-Match
Quel mystique a piqué Sophia Aram pour oser ainsi défier la
colère divine ? Athée-vous d’aller l’applaudir ! Le Canard
enchaîné
L’élite flamenca et le charme andalou
transportés sur le grand plateau d’anthéa.
© Luis Castilla
MARS
mercredi 11 I 20h30
55
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ballet flamenco de andalucía :
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
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alex lutz
il n’en fait qu’à ses têtes
one-man-show
artiste Alex Lutz
mise en scène Tom Dingler
production Jean-Marc
Dumontet production
salle Jacques Audiberti
durée 1h40
Spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
l’histoire Entre stand-up, sketch et théâtre… L’expérience la
plus originale et renversante du moment. Avec des personnages
plus drôles et savoureux les uns que les autres, l’humoriste se
moque de lui-même (un peu) et de nous (beaucoup). De la
vendeuse au directeur de casting… ses personnages sont déjà
cultes tout comme ses apparitions dans Le Petit Journal de
Canal +. Comédien génial, à la scène comme au cinéma (OSS
117), Alex Lutz change de visages et d’âge avec un talent à
couper le souffle !
ce qu’ils en disent J’essaie à chaque fois de rendre mes
personnages surprenants, sincères, en insistant sur des traits
imprévisibles. Je me définis souvent comme portraitiste. Je
dessinais d’ailleurs beaucoup dans mon enfance. Mon travail
d’humoriste prolonge ce geste : dessiner la vie des gens. Cela
m’aide à aimer l’humanité. Alex Lutz
L’alliance du sacré et du profane,
Nico and the Navigators s’autorisent
un grand écart et mettent dans le mille
(seules dates en France).
© Falk Wenzel
MARS
jeudi 26 I 20h00
ce qu’ils en pensent Un one man show mêlant sketchs et
stand up, avec des textes et une interprétation au cordeau.
Efficacité et qualité ne vont pas toujours de pair. Alex Lutz
prouve de manière éclatante le contraire avec une prestation
d’une impitoyable drôlerie. Si certains font dans le prêt-à-porter
du rire, lui œuvre dans la haute couture. Télérama
Alex Lutz est drôle dans tous les registres, son spectacle se
termine en apothéose. Le Monde
Animal de scène, animal sur scène, il sait tout faire, habiter,
suggérer, même sans perruque, avec son plus simple appareil :
son visage, ses mains, sa voix, nus, plastiques, magiques. […]
S’il plaît tant aux foules, quitte à ne pas trop les déranger, s’il
se distingue dans le bain asphyxiant de l’ironie dominante,
c’est qu’il renvoie à son public une certaine idée de lui-même,
de ses travers, de ses fantasmes et appréhensions. Chez Lutz
tout est vrai dans le faux, tout est possible dans l’improbable.
Les Inrockuptibles
L’humoriste transformiste vit
dans une malle pleine de gens,
nul doute qu’il vous y trouvera.
petite messe
solennelle
lyrique d’aujourd’hui
l’histoire Musique sacrée ou bien sacrée musique ? Rossini
lui-même s’est permis ce jeu de mots à propos de cette
messe si atypique dans son œuvre. C’est au « Bon Dieu » que
Rossini dédie sa Petite messe solennelle soulignant qu’il était
né pour l’opéra-bouffe. La compagnie berlinoise Nico and the
Navigators livre de cette œuvre une interprétation toute personnelle, et offre au public une entrée dans l’univers de Rossini,
ce croyant agnostique, animé d’une tendre ferveur et singulièrement doué d’humour.
ce qu’ils en disent Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement
suivant : douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de
mâchoire peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait.
Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent des fausses
notes ! Seigneur, rassure-toi, j’affirme qu’il n’y aura pas de
Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et
con amore tes louanges et cette petite composition qui est
hélas le dernier péché mortel de ma vieillesse. Gioacchino
Rossini, à propos de son chœur réduit à douze chanteurs…
© Carpentier
ce qu’ils en pensent Durant près de deux heures sans
56
pause, chacun des membres de la compagnie « navigue » sur
la Petite messe solennelle de Gioachino Rossini avec toute la
force expressive du langage du corps, pour produire ce qu’ils
ont eux-mêmes baptisé un oratorio visuel. […] Ce qui rend le
spectacle si captivant, si riche et si divertissant, c’est la légèreté
chorégraphique de cette kyrielle d’images énigmatiques, leur
humour étincelant et de haut vol, où le burlesque le dispute à
l’absurde. Et c’est la musique de Rossini elle-même, d’une
élégance pleine de fantaisie sous ses dehors ingénus, qui
vient rythmer cette bouleversante et incessante quête de
sens. Wolfgang Schreiber, Opernwelt
Le metteur en scène connaît son Nouveau Testament sur le
bout des doigts et s’en inspire constamment pour s’approprier
l’ouvrage de Rossini et bâtir un spectacle d’une fluidité étonnante
qu’il est difficile de décrire. Alain Cochard, ConcertClassic
AVRIL
mardi 7 I 20h00
mercredi 8 I 20h30
oratorio visuel
conception, mise en scène Nicola Hümpel
direction musicale Nicholas Jenkins
scénographie Oliver Proske
lumières Andreas Fuchs
costumes Frauke Ritter
assistante mise en scène Sarah Myriam Wolf
piano n.n. (David Zobel*), SooJin Anjou
harmonium Jan Gerdes
chanteurs n.n. Soprano solo (Laura Mitchell*),
Julla von Landsberg Soprano, Leticia Giuffredi
Soprano (Elizabeth Weisberg*), Janja Vuletic Mezzo
solo (Ulrike Mayer*), Annerose Hummel Mezzo,
Philipp Caspari Contre-ténor, Milos Bulajic Ténor solo,
Ted Schmitz Ténor, Sean Clayton Ténor,
Pauls Putnins Basse solo, Franz Schlecht Basse
(Michael Adair*), Ulf Bunde Basse
acteurs / danseurs Yui Kawaguchi,
Martin Clausen (Peter Fasching*),
Charles Adrian Gillott, Patric Schott
production Ilja Fontaine, Judith Bodenstein
*
à la création
une production de « pèlerinages »
Kunstfest Weimar et Nico and the Navigators
coproduction Grand Théâtre du Luxembourg,
Bregenzer Festspiele, KunstFestSpiele Herrenhausen
et Theater Erfurt. Avec le soutien du
Hauptstadtkulturfonds, du Land de Berlin,
de la Fondation Schering et de la Fondation Augstein.
En coopération avec l’Opéra Comique Paris,
l’Opéra de Dijon et la Radialstiftung Berlin.
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
57
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
les passagers
Aurélien Bory et ses acrobates
défient les lois de la pesanteur.
azimut
les voltigeurs du sable
conception, scénographie
et mise en scène Aurélien Bory
avec les artistes du groupe acrobatique de Tanger
Mustapha Aït Ouarakmane, Mohammed Hammich,
Amal Hammich, Yassine Srasi, Achraf Mohammed
Châaban, Adel Châaban, Abdelaziz El Haddad,
Samir Lâaroussi, Younes Yemlahi, Jamila Abdellaoui
et les chanteurs Najib El Maïmouni Idrissi, Raïs Mohand
chef du Groupe acrobatique de Tanger Younes Hammich
directrice du groupe acrobatique de Tanger Sanae El Kamouni
création lumière Arno Veyrat
composition musicale Joan Cambon
sonorisation Stéphane Ley
costumes Sylvie Marcucci
recherche et adaptation Taïcir Fadel
régie générale Arno Veyrat, Sylvie Ananos
plateau et manipulation Mickaël Godbille,
Tristan Baudoin, Thomas Dupeyron
régie lumière Olivier Dupré régie son Edouard Heneman
décor et machinerie Pierre Dequivre
et l’atelier La fiancée du pirate vol Marc Bizet
production Florent Piraud, Alexandra Cahen
(Grand Théâtre de Provence),
Florence Meurisse, Christelle Lordonné
(compagnie 111 - Aurélien Bory),
Sanae El Kamouni, Marie Reculon (Scènes du Maroc)
coproduction Grand Théâtre de Provence –
Aix-en-Provence, Marseille-Provence 2013,
Capitale européenne de la culture, Compagnie 111 –
Aurélien Bory, Scènes du Maroc, Les Théâtres de la Ville
du Luxembourg – Luxembourg, Le Grand T théâtre
de Loire-Atlantique - Nantes, Théâtre du Rond-Point Paris, CIRCa Pôle national des arts du cirque – Auch Gers
Midi-Pyrénées, Agora Pôle national des arts du cirque –
Boulazac, La Filature scène nationale - Mulhouse.
salle Jacques Audiberti
durée 1h
58
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
ce qu’ils en disent On appelle les acrobates marocains
création anthéa
l’histoire Les Passagers, ici, sont ceux qui ne font que passer.
Ils dansent le passage éphémère de toute chose sur Terre.
À l’origine de toute vie humaine, il y a l’infiniment petit qui
grandit jusqu’à être absorbé par un tourbillon vital. Tout
commence par un point lumineux sur deux corps imbriqués au
centre de la scène. Puis ce rai de lumière s’élargit, les corps
se détachent et partent dans une spirale, avalés par le
cercle… Ils vont vivre leur vie, c’est-à-dire leur danse. Face à
un thème qui pourrait paraître grave, l’humour et la légèreté
sont omniprésents. Les pointes et leur équilibre aléatoire
reflètent la fragilité de la vie : tout peut basculer à tout moment.
Musique, scénographie et lumières se mettent au service du
spectacle pour dire le passage du temps.
MAI
mardi 12 I 20h30
mercredi 13 I 21h00
ce qu’ils en disent Issue du milieu de la danse classique,
j’ai remarqué que la technique des pointes perdurait dans les
grandes compagnies classiques ou dans les maisons d’opéras,
mais que peu de jeunes compagnies de petite taille l’utilisaient.
Or il est un peu dommage d’abandonner les pointes alors que
cette technique est enseignée pendant des années à l’école
de danse. Les pointes procurent à l’artiste des sensations
uniques, permettant un travail de recherche d’équilibre et de
déséquilibre, développant une amplitude de mouvements décuplée, du fait d’aller au-delà des possibilités de l’être humain.
Eugénie Andrin, danseuse et chorégraphe
salle Pierre Vaneck
durée 1h
danse contemporaine
chorégraphie Eugénie Andrin
danseurs Jean-Sébastien Colau,
Marie-Pierre Génovèse,
Eugénie Andrin
création musicale Mikhael Gautier
éclairage et scénographie
Laurent Castaingt
coproduction anthéa, compagnie Eugénie Andrin
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
Une danse somptueuse
qui réconcilie technique
classique et modernité au
service d’un thème éternel :
la fragilité de la vie et
la force du temps.
« les enfants de Sidi Ahmed Ou Moussa ». Celui-ci était un illustre
sage soufi du 16e siècle, dont le tombeau continue d’être un
lieu de pèlerinage. Il est considéré comme le saint patron de
l’acrobatie marocaine. Liée au soufisme, celle-ci n’est donc pas
un art spectaculaire dès l’origine : elle est née d’une pratique
rituelle berbère, composée de figures circulaires et pyramidales,
dans lesquelles j’ai voulu reconnaître des représentations
célestes et maternelles. Aurélien Bory, metteur en scène
ce qu’ils en pensent Depuis Plan B, sa première création,
il y a dix ans, le metteur en scène Aurélien Bory invente un
cirque contemporain résolument graphique, bousculant lignes
et perspectives. […] Tous ces parcours croisés, parfois soutenus
par un chant solitaire et archaïque, dessinent un monde en
apesanteur des plus envoûtants. Télérama
Azimut ne tombe ni dans l’esbroufe du cirque ni dans les clichés
de la danse contemporaine. Une fois encore, Bory confirme le
génie de ce « théâtre physique » singulier qui donne un souffle
nouveau à la scène française. François Delétraz, Le Figaro
Magazine
Azimut évacue la simple virtuosité pour donner à voir son
théâtre du merveilleux. Sublimés par les lumières d’Arno Veyrat,
les acrobates semblent littéralement ne plus toucher terre.
Philippe Noisette, Les Inrockuptibles
© Arts Vivants en Vaucluse
danse acrobatique
à voir en famille à partir de 8 ans
l’histoire C’est la nuit. Deux femmes et neuf hommes s’extirpent de gros sacs gris suspendus qui montent et descendent
dans un étrange ballet vertical. Puis dans un clair-obscur, ils
forment une pyramide humaine ou se balancent dans les airs.
Le spectacle commence… Le metteur en scène Aurélien Bory
explore, avec le groupe acrobatique de Tanger, les origines de
l’acrobatie marocaine, et livre des variations sur l’envol à travers
un spectacle cosmique et poétique qui se veut un hommage au
père spirituel des acrobates marocains le sage soufi Sidi
Ahmed-Ou-Moussa.
© Aglae Bory
AVRIL
vendredi 17 I 20h30
samedi 18 I 20h30
la vie ne tient qu’à une pointe
59
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ballet nice
méditerranée
langage universel
danse contemporaine
à voir en famille à partir de 6 ans
Ballet Nice Méditérannée
directeur artistique Eric Vu-An
programme
Sinfonietta
chorégraphie Jirí Kylian
Three Preludes
chorégraphie Ben Stevenson
Night Creature
chorégraphie Alvin Ailey
création mondiale : titre à venir
chorégraphie Dwight Rhoden
production opéra de Nice
salle Jacques Audiberti I
spectacle organisé dans le cadre
des Nuits d’Antibes
l’histoire Ce soir, Antibes est une fête. Le Ballet Nice
Méditerranée propose un programme en quatre tableaux dont
une création mondiale du chorégraphe américain Dwight
Rhoden sur un montage sonore de l’orfèvre Nils Frahm. Occasion
pour Rhoden de croiser son maître Alvin Ailey dans Night
Creature, musique de Duke Ellington, tandis que Ben Stevenson
reprend son célèbre duo, créé en 1969 sur les Trois Préludes
de Rachmaninov. Enfin Jirí Kylián dans Sinfonietta, une pièce
pour quatorze danseurs, rend hommage à son compatriote
Leoš Janácek, le patron de la musique tchèque. Avec ce programme, Eric Vu-An continue sa mission artistique à la tête du
Ballet de Nice Méditerranée en faisant le pari de l’éclectisme
et d’un répertoire étendu.
ce qu’ils en disent Ce programme est autre défi pour ma
compagnie en termes de sensualité, de technique et de style.
J’ai dansé pour Alvin la création d’Au bord du précipice en
1993. Al Ailey est le plus grand chorégraphe noir américain du
XXe siècle. Eric Vu-An
Sur des projections d’images
de Bilal, un trio d’électro-jazz
improvise une narration
« contrapointique »…
ce qu’ils en pensent Eric Vu-An continue d’étoffer le répertoire de sa compagnie en proposant des pièces d’une qualité
technique confirmant le niveau d’excellence de ses danseurs,
obtenu en quelques années. Valérie Juan, La Strada
À la direction du Ballet Nice Méditerranée, Eric Vu-An insuffle
un vent de liberté chorégraphique. Entrons dans la danse.
Philippe Noisette, Paris Match
Il faut absolument admirer le feu d’artifice que constitue la
Night Creature sur une musique de Duke Ellington, enflammée
par la performance de la soliste Marie-Astrid Casinelli. André
Pereygne, Nice-Matin
Quand on suit fidèlement le programme du Ballet de Nice, on
reste médusé par sa variété et sa qualité. Qui fait mieux avec
aussi peu de moyens et de danseurs ? Laura Cassio, Danse
© Enki Bilal
MAI
samedi 23 I 20h30
being human
being
les jazzmanoïdes associés
avec Enki Bilal
l’histoire Une rencontre inédite entre l’un des plus grands
noms de la bande dessinée contemporaine et l’un des plus
grands trompettistes d’électro-jazz. L’idée ? Mixer sur grand
écran des dessins originaux tirés de divers albums d’Enki Bilal
pendant qu’Erik Truffaz (accompagné de Murcof et Philippe
Garcia) improvise. Le dessinateur intervient en direct sur ses
propres dessins en écho à la musique de ses compagnons de
scène. Being Human Being est une « narration visuelle » en
triptyque : une première phase contemplative et inquiète, une
deuxième mettant en scène l’apparition de l’humain, du pouvoir,
de la manipulation et une troisième apaisée laissant place à
un nouveau cycle. Bonus : signalons qu’une exposition de
dessins de Bilal se tiendra dans l’enceinte du théâtre au mois
de mai.
60
© Jaussein
Les grandes capitales de la danse
réunies sous la bannière étoilée
du Ballet Nice Méditerranée.
MAI
vendredi 29 I 20h30
concert visuel
direction musicale et trompette
Erik Truffaz, Laptop Murcof
percussions Philippe Garcia
réalisation graphisme,
mise en image Enki Bilal
production Anteprima Productions
salle Jacques Audiberti I
durée 1h20
ce qu’ils en disent Le challenge est de trouver un équilibre
entre deux narrations, musicale et visuelle. Il faut que celles-ci
se nourrissent mutuellement. La musique n’est pas simplement
au service du dessin. La musique de Murcof constitue un
espace parfait pour moi, une musique belle et fine qui correspond tout à fait à ma perception d’une musique atmosphérique. Erik Truffaz
61
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
ENVELOPPE 5 TOUT LE SPECTACLE VIVANT
immersion :
sonore et visuelle
plongée dans les arts émergents
Le festival International
Antibes Génération Virtuoses
confirme son attache à anthéa.
antibes
génération
virtuoses
aujourd’hui, les grands artistes
de demain
JUIN
mercredi 24 I 20h30
Orchestre philarmonique de Monte-Carlo
L’Âme russe...!!!
dimanche 28 I 20h30
Orchestre Philarmonique de Nice
España...!!!
festival international de musique
(distribution en cours)
salle Jacques Audiberti
Le festival propose également des concerts
le jeudi 18, samedi 20, vendredi 26 et mardi 30 juin
dont la programmation sera communiquée
ultérieurement. De plus, les meilleurs élèves des
Conservatoires de Nice, Cannes, Antibes et Grasse
se retrouveront autour du projet Sympho New
le samedi 21 mars.
l’histoire Déclaration d’amour à la musique, confiance en la
jeunesse, amitié entre mélomanes de toutes formations,
volonté politique généreuse et ferveur pour une ville, tel est,
depuis 1971, le Festival International Antibes Génération
Virtuoses. Fidèle à son ambition d’origine, il offre aux Antibois
une véritable saison symphonique dont les principaux acteurs
sont des jeunes solistes du C.N.S.M de Paris ou des lauréats
des grands concours internationaux, en pleine possession de
leur talent mais encore méconnus du public. Ainsi, le Festival
A.G.V n’est pas un énième festival de musique de chambre,
mais l’occasion offerte à de jeunes artistes de se produire
accompagnés par des orchestres et des chefs de renommée
internationale. Aujourd’hui, cette mission est encore plus affirmée qu’à ses débuts. Il est vrai que le bilan de ces quarante
années d’émotions musicales a de quoi alimenter l’enthousiasme des organisateurs, tous bénévoles. Le Festival aura vu
naître des interprètes tels que Frédéric Lodéon, Emmanuel
Krivine, Jean-Jacques Kantorow, Zoltan Kocsis, Dezsrö Ranki,
Huseyin Sermet, Philippe Bianconi, Hélène Grimaud, Maxim
Vengerov, Nicholas Angelich, Émile Naoumoff, Jacques Rouvier,
Mikhail Rudy.
l’histoire anthéa ouvre ses portes aux créations musicales et
numériques d’aujourd’hui. Deux fois par trimestre, le théâtre
propose un nouveau type de rendez-vous dont les contenus
seront précisés à l’automne.
Immersion, ce sont des projections vidéo et des concerts qui
décloisonnent les disciplines et l’espace. Transformation de la
salle Pierre Vaneck en lieu de concert sans gradins, mapping
vidéo sur la façade ou dans l’atrium, lectures numériques et
performances sur la terrasse… Immersion est dans la place.
Alors que la présence active des nouveaux médias dans nos
vies n’est plus à démontrer, on peut se demander s’ils sont à
même de susciter des émotions aussi fortes que celles du
spectacle vivant. Un haut-parleur, un écran ou une projection sont-ils capables de faire vibrer un public avec la même
intensité qu’une performance d’acteur, de danseur ou de
circassien réellement présents ? Les DJ partagent d’ores et
déjà leurs scènes avec les VJ qui mixent leurs images en direct.
Le dialogue visuel avec l’architecture, le mapping, est en passe
de devenir un spectacle à part entière.
sonore
ce qu’ils en disent Notre ambition est de provoquer la rencontre entre comédiens, chanteurs, interprètes qui portent
un texte et experts du son, créateurs d’ambiances sonores
et d’images animées. Ces pionniers défrichent un territoire
tout en l’inventant. anthéa leur offre un cadre où ils pourront
agir et s’adresser à de nouveaux publics tout comme émouvoir
ceux qui sont déjà adeptes de l’expérimentation sur scène.
Pour mener à bien ce projet, anthéa s’entoure dès à présent
de professionnels avertis, entre autres Paulo Correia, comédien, metteur en scène et vidéaste de ses spectacles (Double
assassinat dans la rue Morgue, Médée, L’Homme qui rit ou
Alice p.33), de Sébastien Hamard qui propulse depuis bientôt
dix ans des jeunes musiciens dans le cadre des Nuits Carrées
ou encore de Stéphane Moginot qui, après sa mission musique
cultures urbaines pour la capitale européenne de la culture
MP 2013, poursuit son chemin dans des projets de créations
hybrides à dimensions internationales.
Vous pouvez dès à présent sélectionner
2, 4 ou 6 dates de votre choix.
OCTOBRE
samedi 18 I 21h00
FÉVRIER
samedi 21 I 21h00
MAI
samedi 30 I 20h00
visuelle
NOVEMBRE
samedi 22 I 21h00
MARS
samedi 21 I 21h00
MAI
samedi 30 I 21h30
Le programme sera
précisé à l’automne.
Après la spectaculaire improvisation BD-musique qui réunira
vendredi 29 mai Enki Bilal, le trompettiste d’électro-jazz, Érik
Truffaz, le DJ Murcof et le percussionniste Philippe Garcia
(p.61), venez finir la saison en beauté le samedi 30 mai par
une immersion sonore à 20h et une immersion visuelle à 21h30.
L’équipe d’anthéa
ce qu’ils en pensent Après avoir passée successivement
par les cases chantiers naval Opéra et Villa Eilenroc, c’est
donc dans ce nouvel écran prestigieux qu’est anthéa que la
manifestation va désormais se développer. Nice-Matin,
Philippe Depetris
62
63
PARTENAIRES CULTURELS
Participant activement au développement culturel du
territoire, anthéa s’est rapproché des initiatives fortes
qui existaient avant son ouverture. Des actions se poursuivent ainsi aujourd’hui dans ou en lien avec le théâtre,
d’autres sont encore à l’état de projets. En voici un état
des lieux :
les nuits d’antibes
Plusieurs spectacles présentés à anthéa pour la saison
2014-15 sont organisés dans le cadre des Nuits
d’Antibes, manifestation portée par l’office du tourisme
d’Antibes Juan-les-Pins et financée par le casino Joa
la Siesta :
. Rigoletto (24 et 26 octobre)
. Ballet Flamenco de Andalucía (24 mars)
. Alex Lutz (26 mars)
. Petite messe solennelle (7 et 8 avril)
. Nos femmes (10, 11 et 12 avril)
. Azimut (17 et 18 avril)
. La Mégère apprivoisée (21 et 22 avril)
. Gaspard Proust (15, 16 et 17 mai)
. Le Placard (19 mai)
. Ballet Nice Méditerranée (23 mai)
antibes génération virtuoses
Depuis 2013, le Festival International Antibes Génération
Virtuoses a trouvé son port d’attache à anthéa et revient
chaque année avec 5 concerts (dont 2 dans l’abonnement d’anthéa) réunissant les grands artistes de
demain. Fidèle à son ambition d’origine, il offre au public
une véritable saison symphonique, et l’occasion à des
jeunes talents de se produire sur scène (voir p 62).
Plus d’infos sur www.antibesgenerationvirtuoses.fr
bœuf théâtre
Événement incontournable d’Antibes et sa région, le
plus ancien festival d’humour de France est le rendez
vous de la rentrée pour les amoureux de l’absurde, de
l’irrévérencieux, de la dérision, du burlesque, du clown
et du rire. Pour sa 37e édition, le Bœuf Théâtre s’invite
à anthéa pour présenter quatre de ses spectacles
dans la salle Pierre Vaneck.
Mercredi 5 novembre : 21h Pss Pss Baccala clowns
Jeudi 6 novembre : 21h Mucho Corazon
Vendredi 7 novembre : 21h Brigada Dada Cie Janvier
Samedi 8 novembre : 21h Les Virés de France Inter
Plus d’infos sur www.boeuf-theatre.fr
festival nuits carrées
HORS SCÈNES
le conservatoire de musique et d’art
dramatique Futur voisin du théâtre, le conservatoire collabore régulièrement avec anthéa qui accueille plusieurs de ses
manifestations : remises de prix, soirées artistiques,
Symphonew, ou encore concert de l’Orchestre Philharmonique de Nice en 2013 en collaboration avec l’Office
du Tourisme d’Antibes Juan-les-Pins. Plus d’infos sur
www.antibes-juanlespins.com (rubrique ‘culture’).
grand prix littéraire jacques-audiberti
anthéa accueille depuis deux éditions le Grand Prix
Littéraire de la Ville d’Antibes Jacques-Audiberti qui
est remis dans la salle qui porte le nom de l’illustre
écrivain antibois. Présidé par Didier Van Cauwelaert,
il récompense « une œuvre en résonnance avec
l’œuvre de Jacques Audiberti et fidèle à la culture
méditerranéenne ». En attendant de connaître l’écrivain
primé à l’automne prochain, rappelons que la lauréate
de l’édition 2013 est Vénus Khoury-Ghata.
le réseau des médiathèques de la CASA
Tout au long de l’année, le réseau des médiathèques
de la CASA portent des initiatives remarquables pour
faire vivre le livre, la lecture et la culture sous toutes
leurs formes. Plus d’infos sur www.ma-mediatheque.net
Et aussi :
les déantibulations
Le 12 juin 2014, anthéa accueille le festival de spectacles de rue pour le lancement de sa 11e édition. Les
Déantibulations répandent le spectacle vivant dans la
cité antiboise, lieu de nos déambulations quotidiennes.
Afin de privilégier les rencontres entre spectateurs et
artistes au sein de l’espace public, anthéa s’associe à
l’édition 2014 et reçoit trois spectacles dans la rampe
et sur le parvis. Plus d’infos sur www.acla06.com
théâtre antibéa
Lieu de formation, de création et de diffusion depuis
quinze ans, Antibéa et ses 110 places propose un
théâtre de répertoire alternant classique et contemporain. Au programme de la saison 2014/15 : Jean-Luc
Lagarce, Luc Girerd, Anton Tchekhov, Molière, Racine,
Harold Pinter, Alan Bennett, Jean-Michel Ribes, Jean-Luc
Godard, Jean Anouilh, Israël Horovitz, Edward Bond.
Plus d’infos sur www.theatre-antibea.com
Le festival des Nuits Carrées, c’est deux jours de
musique live en bord de mer, au pied du Fort Carré à
Antibes, pour ouvrir la saison estivale… mais c’est
aussi un lieu de vie dédié au mélange et à la découverte : mixité des genres, mixité populaire, mixité entre
artistes renommés et découvertes.
Festival 2014 : 8e édition les 27 & 28 juin 2014
Festival 2015 : 9e édition les 26 & 27 juin 2015
Plus d’infos sur www.nuitscarrees.com
jazz à juan
En partenariat avec l’Office du Tourisme d’Antibes
Juan-les-Pins, anthéa a convié Woody Allen et son New
Orleans Jazz Band à cloturer le festival 2013 dans la
salle Jacques Audiberti d’anthéa.
Retrouvez la programmation sur www.jazzajuan.com
les nuits carrés
carte blanche pour un rideau rouge
D’octobre à mai, un lundi par trimestre, Daniel
Benoin et l’équipe d’anthéa invitent une
personnalité non issue du monde du théâtre à
investir la scène de la salle Pierre Vaneck pour
imaginer un spectacle ou une conférence, un
film ou une lecture… un moment bien à eux
dans le théâtre. Cette proposition est accessible gratuitement, en priorité aux abonnés
d’anthéa et sur réservation.
Personnalités venues lors de la saison 13/14 :
Daniel Herrero, Jean Mus, Bernar Venet, Didier Van
Cauwelaert, Karl Zero, Rodolphe Von Gombergh,
Frédéric Ferney et Leili Anvar, Jean Leonetti.
Pour en savoir plus, abonnez-vous à notre lettre
d’information sur www.anthea-antibes.fr ou
rejoignez nous sur facebook.
atelier-théâtre
L’atelier-théâtre accueille les personnes qui désirent
s’initier au jeu théâtral, ainsi que celles qui, ayant
déjà une expérience de la scène, souhaitent se perfectionner dans l’art du comédien. Cet atelier, dirigé
par Jacques Bellay, metteur en scène et comédien,
notamment, à anthéa encore, Le petit prince (saison
2013-14) et Jules Verne : au-delà du possible (saison
2014-15), se tient tous les lundis, de 19h à 22h, à
anthéa à partir du mois d’octobre. Sont abordés le jeu
d’improvisation, le travail au masque neutre et le jeu
masqué de la commedia dell’arte, la tragédie grecque,
l’interprétation des textes classiques et contemporains. Une séance pratique préalable à l’inscription
définitive aura lieu le lundi 6 octobre à 18h. Cet atelier
de 20 personnes maximum est réservé aux abonnés
d’anthéa ; un forfait de 250 € pour la saison est
demandée pour participer aux frais.
Renseignements auprès d’Amandine Martineau
Chargée des relations avec les entreprises,
associations et groupes 04 83 76 13 12
[email protected]
à voir en famille
En souscrivant vos abonnements, vous pouvez réserver
pour vos enfants de moins de 18 ans (sur justificatif)
des places pour les spectacles à voir en famille ou
avec les ados à un tarif réduit de 15 € pour la salle
Jacques Audiberti et 11 € pour la salle Pierre Vaneck :
- à partir de 6 ans
. Robot ! : page 47
. Ballet Flamenco de Andalucía : page 55
. Ballet Nice Méditerranée : page 60
- à partir de 7 ans
. Bounce ! : page 51
. Cirque Éloize : page 53
- à partir de 8 ans
. Raoul : pages 16-17
. Le Malade imaginaire : page 31
. Azimut : page 58
. Jules Verne : au-delà du possible : page 45
- à partir de 10 ans
. Alice : pages 32-33
. Scènes de la vie d’acteur : page 42
- avec les ados
. En attendant Godot : page 30
. Max Boublil : page 48
. Déshabillez-mots : page 52
. Sophia Aram : crise de foi : page 54
. Le Procès : page 40
. La Mégère apprivoisée : page 14
coproductions anthéa
Parce que le spectacle vivant est une matière qui ne
cesse de se modeler, une des missions d’anthéa est
de favoriser l’émergence de nouveaux spectacles.
Pour la saison 2014-15, anthéa produit, coproduit ou
coréalise six créations :
. Le Souper
. Alice
. Novecento
. Les Passagers
. Jules Verne : au-delà du possible
. De la musique au front
l’art et le spectacle vivant
rencontre avec les équipes artistiques
Tout au long de l’année, des temps de rencontre avec
les équipes artistiques sont proposés à l’issue de
certaines représentations. Et parce qu’il y a fort à
parier que les échanges perdurent, les plus avisés
iront prolonger les débats au 5e étage.
Samedi 4 octobre : Raoul
Vendredi 7 novembre : Le Malade imaginaire
Samedi 6 décembre : Oblomov
Mercredi 10 décembre : Alice
Mardi 6 janvier : Le Souper
Jeudi 15 janvier : La Contrebasse Vendredi 16 janvier : Alpenstock
Samedi 24 janvier : En attendant Godot Vendredi 13 février : Dreck
Jeudi 19 février : La Postérité du soleil Samedi 11 avril : Petits crimes conjugaux Mercredi 22 avril : La Mégère apprivoisée Vendredi 24 avril : Jules Verne : au-delà du possible antipolis théâtre d’antibes est plus qu’un simple lieu
de diffusion de spectacles. Son équipe ambitionne
aussi de se faire l’écho des croisements, parfois fortuits,
entre les arts plastiques, les arts numériques et le
spectacle vivant. Doté d’espaces ouverts à la déambulation et aux découvertes, le théâtre propose tout
au long de la saison des expositions et des monstrations destinées à exercer le regard du public.
bar-tapas et brasserie
Au-delà de son cadre architectural étonnant (visite
virtuelle accessible sur www.anthea-antibes.fr), anthéa
est aussi un lieu où il fait bon prendre son temps et
sortir de son quotidien. Pour précéder ou faire suite
à l’ascension spirituelle et émotionnelle procurée par
les spectacles, le bar-tapas et sa terrasse panoramique vous attendent au 5e étage pour d’autres
plaisirs, gustatifs cette fois. Plus terre-à-terre, la brasserie du rez-de-chaussée vous accueillera les soirs
de représentation dans la salle Jacques Audiberti.
Rendez-vous à partir de 18h les soirs de spectacle et
jusqu’à une heure après la fin des représentations.
SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS
EN FÉVRIER
La Postérité du soleil, le mardi 17 à 14h30, le jeudi 19
à 14h30
40 €
35 €
25 €
(hors opéra
et événements)
série 2 : balcon
25 €
18 €
22 €
16 €
La brasserie et le bar-tapas du 5e étage ouvrent à 18h00
les soirs de spectacle. Ils ferment une heure après la fin
des représentations. Le bar-tapas est également accessible les jours de représentation en matinée, le dimanche
à 14h00, par exemple.
flashcode
actualité
Suivez l’actualité d’anthéa sur son site
www.anthea-antibes.fr ou en scannant
le flashcode ci-contre avec votre téléphone.
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site internet
en train
Gare SNCF d’Antibes à 300 mètres
- lignes urbaines 1, 6, 7, 8, 10, 11, 23 :
arrêt stade nautique
- depuis Nice ou Cannes : ligne 200 Nice - Cannes
- depuis l’aéroport de Nice : bus 250 express
parking
tennis club
d’antibes
vers Nice
sortie 44
antibes
depuis nice
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vers A8
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centre
commercial
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vers Cannes
ANTIBES
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les g
Ces représentations sont également accessibles à
tous les publics au tarif réduit ou au tarif abonné. Si
vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec la
billetterie deux semaines avant la première date de
représentation du spectacle concerné (en fonction des
places disponibles).
Pour tout renseignement concernant le jeune public et le milieu scolaire, contactez Bérangère Tourné,
chargée des relations avec les jeunes publics, les scolaires et les enseignants au : 04 83 76 13 10 ou
[email protected]
50 €
série 1 : orchestre
brasserie et bar–tapas
en bus
u
av. j
EN AVRIL
Jules Verne : au-delà du possible, le jeudi 16 à 14h30,
le vendredi 17 à 10h00, le mardi 21 à 10h00 et à
14h30 et le jeudi 23 à 14h30
série 2 : balcon
grande salle
Jacques Audiberti
av.
EN MARS
Le Procès, le jeudi 12 à 14h30
Scènes de la vie d’acteur, le mardi 17 à 14h30, le jeudi
19 à 10h00 et le vendredi 20 à 10h00
(opéra & événements)
gue
r re
EN JANVIER
Bounce !, le mardi 20 à 14h30
En attendant Godot, le mardi 20 à 14h00, jeudi 22 à
14h30, vendredi 23 à 10h00
50 €
l’accès au théâtre
av. phi
- Derrière le rideau rouge : présentation des métiers et
rencontre des professionnels qui concourent au bon
fonctionnement du théâtre au cours d’une visite.
- V isite architecturale du théâtre : visite-promenade
organisée autour de la découverte de l’architecture
du théâtre et des espaces qui le composent. La salle Jacques Audiberti est numérotée jusqu’à
l’heure de la représentation, le placement devient
alors libre. Pour les demandes en nombre, le placement
côte à côte n’est pas garanti.
La salle Pierre Vaneck n’est pas numérotée et le placement est libre.
Afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité
réduite, il est indispensable de le signaler à l’achat
des billets.
Pour des raisons artistiques, aucun retardataire n’est
admis après le début des représentations.
EN NOVEMBRE
Le Malade Imaginaire, le jeudi 6 à 14h30
EN DÉCEMBRE
Alice, mardi 9 à 14h30, jeudi 11 à 14h30, vendredi
12 à 10h00, mardi 16 à 14h30, jeudi 18 à 14h30 et
vendredi 19 à 10h00.
60 €
salle Pierre Vaneck
accès aux salles
av. jules grec
. visiter
EN OCTOBRE
En attendant Godot, le mardi 14 à 14h30
Du dimanche 20 juillet au lundi 1 septembre 2014
inclus.
er
ai
anthéa renforce la relation avec les établissements
scolaires en créant les « classes acolytes », dont la
totalité des élèves sont abonnés au théâtre. Tout au
long de l’année, des classes bénéficient de temps
d’échanges privilégiés : ateliers, rencontres, répétitions
publiques, visites…
PROGRAMMATION EN TEMPS SCOLAIRE
fermeture du théâtre
tarif plein tarif réduit
série 1 : orchestre
quai des évadés de
. se lier
Mardi, jeudi et/ou vendredi à 10h00 et/ou 14h30,
anthéa propose huit spectacles à destination du public
scolaire, sélectionnés dans la saison pour leurs caractéristiques artistiques et pédagogiques.
Élèves et professeurs peuvent ainsi découvrir le
théâtre pendant le temps scolaire, moment propice au
dialogue et à la découverte des lieux. Une formule
d’abonnement de 3 spectacles en matinées scolaires
permet d’accéder à ces 22 représentations en journée.
tarifs hors abonnement
grande salle
Jacques Audiberti
re
Des dossiers pédagogiques permettent de donner des
éléments pertinents sur le spectacle et la compagnie
qui l’a créé. anthéa présente des pistes pédagogiques
sous formes d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à
mener. Ils sont disponibles en accès libre sur le site
anthea-antibes.fr
. s’instruire Vous pouvez également effectuer vos réservations :
. sur internet : www.anthea-antibes.fr
. par mail : [email protected]
. par
courrier : 260 av. Jules Grec, 06600 Antibes
Le règlement en chèque à l’ordre de la « Régie
billetterie anthéa » doit parvenir avec la réservation.
av
.
. réfléchir
Quand le programme scolaire rejoint la programmation
d’anthéa, on peut imaginer des parcours thématiques.
Quelques propositions pour la saison 2014-2015.
- l ’absurde : En attendant Godot, Alice, Alpenstock,
Le Procès…
- l’homme face au monde qui l’entoure : Oblomov,
La Contrebasse, Novencento…
- le corps en mouvement : Raoul, Le Miroir de Jade,
Robot !, Bounce !, Cirque Éloize : Cirkopolis, Ballet
Flamenco Andalucía, Les Passagers…
e
anthéa propose un spectacle gratuit, itinérant, présenté
dans les écoles, collèges et lycées en début d’année
scolaire.
. associer
e nic
. accueillir
La location hors abonnement est possible à partir du
samedi 20 septembre 2014.
Le tarif réduit est accordé aux groupes d’au moins
10 personnes qui achètent des places en même
temps. Il est également destiné aux moins de 25 ans,
aux étudiants, aux demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif ainsi qu’aux abonnés d’anthéa
qui souhaitent ajouter des spectacles à leur premier
choix.
av. d
Grâce aux ateliers et aux stages « Culture à portée de
la main », anthéa propose d’accompagner les enseignants dans leur formation à l’éducation artistique et
culturelle.
L’équipe de la billetterie d’anthéa vous accueille au
théâtre et par téléphone du mardi au samedi de 14h
à 19h et les soirs de spectacle.
. au théâtre : 260, av. Jules Grec, 06600 Antibes
. par téléphone : 04 83 76 13 00
Les réservations effectuées par téléphone sont
réglées exclusivement par carte bancaire.
l vau
tin
. former Avant ou à l’issue de la représentation, au théâtre ou
dans l’établissement scolaire, les rencontres avec les
équipes artistiques sont multiples et proposent un
échange entre les élèves, les enseignants, les artistes
et l’équipe du théâtre.
énéra
Pour faire découvrir toute l’étendue du spectacle vivant
aux élèves, il faut autant que possible équilibrer les
apports pédagogiques des élèves en classe avec
la sensibilisation à une culture générale autour du
théâtre, de la danse, de la musique, du nouveau
cirque... Il s’agit de vivre bien plus qu’une simple
sortie au théâtre ! En effet, il est question de favoriser
la découverte de la création contemporaine et celle du
passage du texte à la représentation.
tarifs hors abonnement
bd g
anthéa, un théâtre pour accompagner
les enseignants
billetterie
av. de ni
ce
À travers sa programmation, ses coproductions et ses
médiations notamment en direction du jeune public,
anthéa s’inscrit dans le territoire comme un lieu de
croisement et de rencontres entre les propositions
artistiques, les établissements scolaires, les média­
thèques... C’est aussi un espace de discussion et
d’accueil ouvert à tous, où le public rencontre les
artistes du spectacle vivant, un pont entre les spectateurs et l’imaginaire. anthéa souhaite favoriser au plus
grand nombre l’accès au spectacle, encourager et
accompagner les pratiques artistiques, afin de faire
découvrir les multiples facettes du spectacle vivant.
. réunir av. du 11 novembre
anthéa, un théâtre dans la ville
PRATIQUE
jardin
rené
cassin
rue sadi
carnot
av. de verdun
stationnement
Un parking souterrain de 230 places est à votre disposition, à l’arrière du théâtre, au niveau de l’entrée des courts
de tennis. Un parking extérieur de 100 places est également à votre disposition à 200 mètres du théâtre. Merci de
bien vouloir noter que ces parkings ne sont plus accessibles à partir de minuit et demi les soirs de représentations.
LE CARRÉ
L’ÉQUIPE
- Président de la Société Publique Locale - Théâtre Communautaire d’Antibes : Jean Leonetti
- Membres du Conseil d’administration : Marguerite Blazy - Assan El Jazouli - Jean-Pierre Maurin - Audoin Rambaud
Michel Rossi - Michèle Salucki - Simone Torres
LE CARRÉ
antipolis théâtre d’antibes
260, avenue Jules Grec
Tél. 04 83 76 13 13 - administration
Tél. 04 83 76 13 00 - billetterie
www.anthea-antibes.fr
[email protected]
les premières entreprises partenaires d’anthéa
• artistique
• administration
- directeur artistique : Daniel Benoin
- assistante de direction : Olivia de Villers
[email protected]
04 83 76 13 25
- c hargé de mission administration :
Claude Becker
[email protected]
- c omptable :
Victoria Ortiz
[email protected]
04 83 76 13 16
- assistante administrative et technique :
Lula Roussel
[email protected]
04 83 76 13 20
- standard/entrée des artistes :
Déborah Botti et Hugo Marmayou
[email protected]
04 83 76 13 13
- brasserie :
Diane Sucheyre et Edouard Andrin
[email protected]
• s ecrétariat général, communication
& relations avec les publics
- secrétaire général :
Vincent Brochier
[email protected]
- responsable de l’accueil-billetterie :
Oriane Cambuzat Dito
[email protected]
04 83 76 13 17
- chargé de l’accueil-billetterie :
Tom Courboulex
[email protected]
04 83 76 13 00
- chargée des relations avec le jeune public,
les scolaires et les enseignants :
Bérangère Tourné
[email protected]
04 83 76 13 10
- chargée des relations avec
les entreprises, associations et groupes :
Amandine Martineau
[email protected]
04 83 76 13 12
- chargée du mécénat et des partenariats :
Frédérique Saphores- Baudin
[email protected]
- assistante communication :
Ariadna Marrugat
[email protected]
04 83 76 13 18
Ont également participé à la préparation
de ce programme de saison 2014-15 :
Laura Bourgeois, Frédéric Maria,
Michel Francesconi et l’agence GGDO.
CLUB
• technique
- c onseiller technique :
Jean-Pierre Laporte
[email protected]
- régisseur
général :
Guillaume Pissembon
[email protected]
04 83 76 13 04
- r égisseur plateau :
Laurent Messer
[email protected]
- r égisseur son :
Richard Stradiotti
[email protected]
- r égisseur lumière :
Antoine Bertheux
[email protected]
- r égisseuse salle Pierre Vaneck :
Albane Augnacs
[email protected]
Des techniciens intermittents ainsi que des
contrôleurs, ouvreurs, placeurs sont embauchés
au fur et à mesure des besoins afin de compléter
cette équipe en fonction des spectacles.
anthéa, antipolis théâtre d’antibes est financé par les collectivités territoriales locales, la ville d’Antibes et la CASA (Communauté
d’Agglomération de Sophia Antipolis) au premier plan, mais aussi par le Conseil Général des Alpes-Maritimes.
ADR Prod
AG3I Groupe
Air France
Amadeus
BNP Paribas
Bohème Assurances MMA
BPCA Côte d’Azur
CCI Nice Côte d’Azur
Ciais Ets Imprimeurs - Créateurs
Club Business 06
Club des dirigeants de Sophia Antipolis Exco FSE Expertise
Fantino Imprimeur
GFC Construction
HMT
Hôtel Belles Rives
Hôtel du Cap-Eden Roc
Hôtel Garden Beach - Partouche
Hugo Boss
Joa Casino La siesta
La Poste
LS Consulting
Lucaroni Ets
Malongo
Partenaire Publyme
Patrigeon
Pef Services Propreté
Sodica
Villa Saint George
Vinci Facilities
Pour plus d’information sur le club, contactez [email protected]
26 V 20h30 de la musique au front (p.46)
OCTOBRE 2014
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V
20h30 raoul (p.16-17)
20h30 raoul (p.16-17)
14h30 en attendant godot (p.30)
21h00 en attendant godot (p.30)
20h30 en attendant godot (p.30)
21h00 en attendant godot (p.30)
21h00 immersion sonore (p.63)
20h30 rigoletto (p.18-19)
D 15h30 déshabillez-mots (p.52)
L
M 20h00 le miroir de jade (p.25)
M
J
V 20h30 cirque éloize : cirkopolis (p.53)
S 20h30 cirque éloize : cirkopolis (p.53)
D
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J 20h00 l’enlèvement au sérail (p.26-27)
20h30 dreck (p.37)
13 V 20h30 l’enlèvement au sérail (p.26-27)
21h00 dreck (p.37)
14 S 21h00 dreck (p.37)
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15h30 rigoletto (p.18-19)
FÉVRIER 2015
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NOVEMBRE 2014
D
L
M 14h30 la postérité du soleil (p.38)
M 21h00 la postérité du soleil (p.38)
J 14h30 la postérité du soleil (p.38)
20h00 un été à osage county (p.39)
20h30 la postérité du soleil (p.38)
V
S 21h00 immersion sonore (p.63)
D
L
M
M
J
V
S
20h30 le malade imaginaire (p.31)
14h30 le malade imaginaire (p.31)
20h30 le malade imaginaire (p.31)
DÉCEMBRE 2014
DÉCEMBRE 2014 (SUITE)
1
2
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26 V
27 S
28 D
29 L
30 M
31 M 20h30 le souper (p.6-7)
L
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J
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S
20h00 songs of time lost (p.49)
20h30 alice (p.32-33)
20h30 oblomov (p.9)
20h30 oblomov (p.9)
21h00 alice (p.32-33)
7 D
8 L
9 M 14h30 alice (p.32-33)
20h00 lettres et notes (p.22)
20h30 golgota (p.20-21)
20h30 golgota (p.20-21)
15h30 golgota (p.20-21)
20h00 golgota (p.20-21)
10 M 21h00 alice (p.32-33)
11 J 14h30 alice (p.32-33)
12 V 10h00 alice (p.32-33)
20h30 yuri buenaventura (p.50)
13 S 21h00 alice (p.32-33)
14 D
15 L
16 M 14h30 alice (p.32-33)
20h30 alice (p.32-33)
21h00 immersion visuelle (p.63)
17 M 15h00 alice (p.32-33)
20h30 agnès jaoui chante
20h30 robot ! (p.47)
18 J 14h30 alice (p.32-33)
19 V 10h00 alice (p.32-33)
20h30 la vie de galilée (p.34)
les passionarias (p.23)
20h30 un grand moment
de solitude (p.8)
29 S 20h30 max boublil (p.48)
30 D
20
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S 21h00 alice (p.32-33)
D 16h00 alice (p.32-33)
L
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M
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JANVIER 2015
1 J
2 V
3 S
4D
5 L
6M
7M
20h30 le souper (p.6-7)
20h30 le souper (p.6-7)
15h30 le souper (p.6-7)
20h00 le souper (p.6-7)
20h30 le souper (p.6-7)
21h00 l’avantage avec les animaux (p.35)
20h00 le souper (p.6-7)
20h30 l’avantage avec les animaux (p.35)
9 V 20h30 le mensonge (p.10)
21h00 l’avantage avec les animaux (p.35)
10 S 20h30 le mensonge (p.10)
21h00 l’avantage avec les animaux (p.35)
8 J
JANVIER (SUITE)
19 L
20 M 14h00 en attendant godot (p.30)
14h30 bounce ! (p.51)
20h00 bounce ! (p.51)
21 M
22 J 14h30 en attendant godot (p.30)
23 V 10h00 en attendant godot (p.30)
20h30 novecento (p.12)
21h00 en attendant godot (p.30)
24 S 20h30 novecento (p.12)
21h00 en attendant godot (p.30)
25 D
26 L
27 M
28 M
29 J
30 V
31 S
11 D
12 L
13 M
14 M 20h30 la contrebasse (p.11)
15 J 20h00 la contrebasse (p.11)
20h30 alpenstock (p.36)
20h00 le souper (p.6-7)
20h30 le souper (p.6-7)
20h00 le souper (p.6-7)
20h30 le souper (p.6-7)
20h30 le souper (p.6-7)
LÉGENDE
16 V 21h00 alpenstock (p.36)
17 S 20h30 bernard lavilliers (p.24)
21h00 alpenstock (p.36)
salle Jacques Audiberti
salle Pierre Vaneck
représentations scolaires
18 D
MARS 2015
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1 M
2 J 20h00 souvenirs d’un gratteur
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30
de têtes (p.28)
de têtes (p.28)
20h30 sophia aram (p.54)
14h30 le procès (p.40)
21h00 le procès (p.40)
20h30 l’origine du monde (p.41)
21h00 le procès (p.40)
D
L
M 14h30 scènes de la vie d’acteur (p.42)
M 21h00 scènes de la vie d’acteur (p.42)
J 10h00 scènes de la vie d’acteur (p.42)
20h30 scènes de la vie d’acteur (p.42)
(p.37)
20 V 10h00 scènes de la vie d’acteur (p.42)
21h00 scènes de la vie d’acteur (p.42)
21 S 21h00 immersion visuelle (p.63)
22 D
23 L
24 M 20h00 ballet flamenco
de andalucía (p.55)
M
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AVRIL 2015 (SUITE)
3 V 20h30 souvenirs d’un gratteur
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AVRIL 2015
20h00 alex lutz (p.56)
21h00 savannah bay (p.43)
21h00 savannah bay (p.43)
16h00 savannah bay (p.43)
4
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7
8
9
10
S
D
L
M 20h00 petite messe solennelle (p.57)
M 20h30 petite messe solennelle (p.57)
J
V 20h30 nos femmes (p.13)
21h00 petits crimes conjugaux (p.44)
11 S 20h30 nos femmes (p.13)
21h00 petits crimes conjugaux (p.44)
12 D 15h30 nos femmes (p.13)
16h00 petits crimes conjugaux (p.44)
13
14
15
16
17
L
M
M
J 14h30 jules verne (p.45)
V 10h00 jules verne (p.45)
20h30 azimut (p.58)
18 S 20h30 azimut (p.58)
21h00 jules verne (p.45)
19 D 16h00 jules verne (p.45)
20 L
21 M 10h00 jules verne (p.45)
14h30 jules verne (p.45)
20h00 la mégère apprivoisée (p.14)
22 M 15h00 jules verne (p.45)
20h30 la mégère apprivoisée (p.14)
23 J 14h30 jules verne (p.45)
24 V 21h00 jules verne (p.45)
S 21h00 jules verne (p.45)
D
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M
M
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MAI 2015 (SUITE)
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M
M
J
V 20h30 being human being (p.61)
S 20h00 immersion sonore (p.63)
21h30 immersion visuelle (p.63)
31 D
MAI 2015
1
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JUIN 2015
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M 20h30 antibes génération
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V
S
D 20h30 antibes génération
virtuoses (p.62)
20h30 les passagers (p.59)
21h00 les passagers (p.59)
20h30 gaspard proust (p.29)
20h30 gaspard proust (p.29)
15h30 gaspard proust (p.29)
20h00 le placard (p.15)
20h30 ballet nice méditerranée (p.60)
virtuoses (p.62)
29 L
30 M
CALENDRIER DES SPECTACLES
SEPTEMBRE 2014
flashcode
anthéa antipolis théâtre d’antibes
260, avenue Jules Grec 06600 Antibes - Tél. 04 83 76 13 13 - contact@anthea-­antibes.fr - www.anthea-antibes.fr
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