édito
Thierry Willemarck,
Président de BECI
Nous avons été compris
A
ux mois de mars et avril, BECI
organisait une série de rencontres
avec les candidats bruxellois
des partis politiques. Un exercice de
saine démocratie qui a permis aux uns
d’exposer leurs projets, aux autres de poser
leurs questions et d’exprimer leurs avis.
Nous rendons largement compte de ces
rencontres dans les pages de ce numéro.
Heureuse surprise : les entrepreneurs
bruxellois ont pu constater que leurs
préoccupations, relayées par BECI, ont été
entendues. Les programmes des partis et
les propos tenus par les candidats – de tous
bords – font largement écho aux priorités
que nous avons définies avec vous.
Prenons la fiscalité : nous avons posé le
constat d’une fiscalité locale incohérente et
lourde, désavantageuse pour les entreprises
bruxelloises par rapport aux autres Régions.
Eh bien, la quasi-totalité des partis, à droite,
à gauche et au centre, s’accordent sur le
principe d’une harmonisation à l’échelon
régional.
La mobilité ? Tout le monde est d’accord sur
la nécessité de l’améliorer d’urgence. Les
propositions ne manquent pas : étendre
le métro, créer des parkings de dissuasion,
mettre en service le RER, favoriser la
mobilité douce…
L’enseignement et la formation ? Là encore,
nos constats et nos propositions sont très
largement partagés, notamment en ce qui
concerne le nécessaire rapprochement
entre école et entreprise, l’apprentissage
des langues ou la revalorisation de
l’enseignement technique.
Plusieurs partis évoquent aussi la nécessité
d’une simplification administrative
ou des mesures à prendre en faveur du
financement des entreprises. Nous avons
aussi écouté avec beaucoup d’intérêt les
appels à une approche collaborative et
participative.
Ces convergences de vues sont remarquables
et laissent entrevoir une politique régionale
qui sera, demain, plus favorable aux
entrepreneurs. Puisque tout le monde
semble bien d’accord sur les grandes options
à prendre, il ne sera sans doute pas très
difficile de les traduire en programme de
gouvernement, ni de les mettre en œuvre.
On ne peut que s’en réjouir.
À vérifier tout de même, dès le 26 mai.
Puisque tout le monde semble bien d’accord
sur les grandes options à prendre, il ne sera
sans doute pas très difficile de les traduire
en programme de gouvernement, ni de les
mettre en œuvre.
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N°05 - MAI 2014 - ENTREPRENDRE