
lászló szombatfalvy
Les plus grands défis
de notre temps
une transformation sans précédent au cours des
cent dernières années. Mais l’explosion démographique, l’incroyable
vitesse du développement scientifique et technologique et l’évolution
des modes de vie dans les pays industrialisés ont également créé de grands
problèmes et d’énormes déséquilibres. Les êtres humains sont devenus si nom -
breux et leur technologie est aujourd’hui si avancée, que ce sont eux qui repré-
sentent aujourd’hui la plus grande menace pour l’écosystème.
László Szombatfalvy s’est fait un nom en Suède dans les années sur le
marché des actions du fait de son approche systémique des problèmes et de
sa façon de traiter le facteur risque. Dans Les plus grands défis de notre temps il
identifie, analyse et évalue les risques que représente ce qu’il appelle les mégas-
problèmes auxquels l’humanité doit aujourd’hui faire face – la détérioration de
l’environnement, le changement climatique, la violence politique et la pauvreté.
Il esquisse également les différentes possibilités qui s’offrent à nous pour
maîtriser ces menaces ou, du moins, pour en minimiser les risques. L’auteur en
appelle à la création d’organes décisionnaires efficaces :
« Les problèmes planétaires ne peuvent être résolus que par des mesures à
dimension planétaire. De telles mesures exigent que la prise de décision aussi
se fasse à l’échelle de la planète, c'est-à-dire dans le cadre d’organes décision-
naires supranationaux. Or il n’y a pas, aujourd’hui, d’organes décisionnaires
supranationaux qui soient véritablement efficaces. »
Comme Anders Wijkman l’écrit dans sa préface, « il est rare que des person-
nes ayant fait leur carrière dans la finance, s’engagent avec autant d’énergie
pour mettre en lumière les zones d’ombre de la société. Les idées de l’auteur
concernant l’ordre juridique mondial – ou plutôt l’absence d’un ordre juri dique
mondial – font mouche. La question la plus importante du livre, et ce n’est pas
une surprise, est celle du climat. László met avec justesse le doigt sur l’absence
dans le débat de la notion d’estimation du risque. Il fait une comparaison avec
d’autres domaines – le trafic aérien par exemple – et constate que, lorsque l’on
parle de climat, on évite soigneusement d’en discuter les risques, qui sont
pourtant de beaucoup supérieurs à ceux qui nous font si peur dans d’autres
domaines ».
ème
L
lászló szombatfalvy • les plus grands défis de notre temps