Mots croisés : Le ciel , début Août par Jacques Zufferey

Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 6
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Mots croisés : Le ciel , début Août par Jacques Zufferey
Horizontalement
1.1 – Constellation de l'hémisphère nord, sise entre le
Scorpion à l'ouest et le Sagittaire à l'est, aussi désignée
couramment sous le nom d'Ophiucus. L'imagination fer-
tile des anciens (elle est déjà citée dans l'Almageste) y a
vu un homme portant à bout de bras la constellation voi-
sine, le Serpent. Le Soleil la traverse du 29 novembre au
18 décembre. Elle reste, toutefois, superbement ignorée
dans la liste des signes zodiacaux. Ras Alhague est
l'étoile la plus brillante de la constellation. De couleur
blanc-bleue (m 2,08), elle est distante de 47 années-
lumière. Une autre étoile célèbre est l'étoile de Barnard.
Cette naine rouge de magnitude 9,57 possède le mouve-
ment propre le plus important (10,3" par an). Egalement
hôte de cette constellation : le rémanent de "l'étoile de
Kepler". Cette supernova (SN1604), apparue au soir du 9
octobre 1604 fut visible pendant près d'une année dans le
ciel européen.
2.1 – Celle des fesses est hors de prix
2.2 – Fin juin 2.3 – Vivent avec un chef blanc.
3.1 – L'ut moderne
3.2 – Constellation sise sur l'écliptique, voisine, entre au-
tre, du Serpentaire, de l'Ecu, du Scorpion et du Capri-
corne et remarquable à plus d'un titre. Les anciens y
voyaient la représentation du Centaure Pholos en train de
viser le Scorpion avec son arc. Les observateurs modernes
y distinguent plutôt la forme d'une théière avec son anse,
son bec verseur et son couvercle. Pour les astronomes,
c'est un endroit du ciel particulièrement riche, sis en di-
rection du centre galactique, contenant de nombreux ob-
jets intéressants : amas globulaires, amas ouverts, nébu-
leuses. Citons les nébuleuse diffuse M17 dite "Oméga",
6.2 – OK sur l'Oka.
6.3 – On en parle à la première personne.
7.1 – Prénom d'une duchesse renversée.
7.2 – Une des constellation du Zodiaque sise pour sa plus
grande partie largement sous l'écliptique. Le Soleil ne s'y
trouve que brièvement, du 23 au 29 novembre. Pour la re-
pérer en août, il faut chercher très bas sur l'horizon Sud-
Sud-Ouest. Son étoile principale, Antarès, une géante rouge
de magnitude 1,1 se trouve facilement. Elle est accompa-
gnée d'un groupe d'étoiles de magnitude 2 à 4 dont la dis-
position n'est pas sans évoquer les pinces de l'arthropode
qui donne son nom à la constellation. Parmi les objets re-
marquables, citons les amas ouverts M6, dit du Papillon et
M7, ainsi que les amas globulaires M4 et M80.
8.1 – Nom donné à la nébuleuse associée à un amas ouvert
dans la queue du Serpent. Découverte en 1764 par De Ché-
seaux, elle fut ensuite cataloguée sous le numéro 16 par
Charles Messier. On lui a donné le nom d'un volatile au-
quel la forme du nuage d'HII peut faire penser. L'objet est
devenu mondialement célèbre en 1995 suite à la publication
d'une photographie composée à partir de 32 images prise
par 4 des caméras du télescope spatial de Hubble. Elle mon-
tre trois colonnes de poussières interstellaires, baptisées
"piliers de la création" dans lesquelles on distingue nette-
ment des lieux de formation de nouvelles étoiles
8.2 – Sou de Manille.
9.1 – Elle met les sédunois au courant.
9.2 – Sorties du four.
9.3 – Pays-Bas selon ISO 3166-1
10.1 – Constellation formée d'une chaîne sinueuse d'étoiles
relativement peu lumineuses enveloppant partiellement la
Petite Ourse. La série se termine au Sud par un quadrilatère
M20 dite "Trifide ou Le Trèfle", M8 dite "La La-
gune". On y a également repéré une importante
source radio, dite Sgr A, que l'on pense provenir du
coeur même de notre galaxie.
4.1 – Terre en Toscane, eau à Dresde.
4.2 – Inaugurée
5.1 – L'endroit rêvé pour une taupe
5.2 – Familier pour un art qui fait des bulles.
5.3 – Cible non ciblée.
6.1 – Une des 48 constellations répertoriées par Pto-
lémée dans l'Almageste. Elle ne comporte pas d'étoi-
les très lumineuses. Il faut donc un ciel de bonne qua-
lité pour repérer, au tiers de la distance séparant Vé-
ga d'Arcturus, un quadrilatère irrégulier, élément
central de l'astérisme. La constellation porte le nom
romain d'un Héros de la mythologie grecque, particu-
lièrement connu pour ses douze travaux. L'étoile Al-
pha se nomme Ras Alghethi. C'est une double physi-
que bien séparable dans un instrument d'amateur.
L'objet le plus connu de la constellation est sans
conteste l'amas globulaire M13, un des plus beau de
l'hémisphère Nord. Découvert par Edmond Halley en
1715, il contiendrait environ 1 million d'étoiles,
âgées, pour la plupart de près de 10 milliards d'an-
nées.
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portant deux étoiles plus brillantes, Eltanin et Rastaban : les
"yeux" de l'animal mythique qui a donné son nom à l'asté-
risme. Thuban, l'étoile alpha de la constellation n'est est pas
la plus lumineuse (m3,7) mais, il y a 4800 ans, c'est elle qui
se trouvait presque exactement dans l'axe de rotation de la
Terre et tenait donc lieu d'étoile polaire.
10.2 – Risquai
11.1 – Se perdent quand on ne les respectent pas
11.2 – Ne mène pas loin 11.3 – Religion.
11.4 – Mère des Titans.
12.1 – Nom français donné à la nébuleuse diffuse M20 sise
dans le Sagittaire. Découverte en 1750 par Guillaume Le
Gentil, elle fut baptisée Trifide par John Herschel en raison
de sa forme trilobée. Ce nom est d'ailleurs couramment utili-
sé par les astronomes de langue française. C'est une nébu-
leuse en émission traversée par une nébuleuse obscure digitée
qui lui donne son aspect caractéristique. Ses régions externes
constituent en outre une nébuleuse par réflexion. Un système
triple d'étoiles occupe le centre de la région émissive, à la
manière du Trapèze de la nébuleuse d'Orion.
12.2 – Petite constellation, bordée par l'Aigle, le Serpent et le
Sagittaire. C'est l'une des deux constellations, avec la cheve-
lure de Bérénice, qui doive son nom à un personnage histori-
que. Le roi de Pologne Jean III Sobieski venait de jouer un
rôle décisif dans la défense de la Pologne et de Vienne contre
l'envahisseur ottoman. En son honneur, Hevelius créa et
nomma une constellation représentant le bouclier protecteur
du roi. L'astronome amateur y cherchera le splendide amas
ouvert M11 dit du "canard sauvage".
13.1 – Bon navigateur mais mauvais vigneron
13.2 – Renversée pour avoir trop bu
13.3 – S'habille d'un joli cadre
14.1 – Amas ouvert sis dans la constellation de l'Ecu de So-
bieski. Il fut découvert par Gottfried Kirsch en 1681 et enre-
gistré par Charles Messier comme onzième objet de son cata-
logue. Cet ensemble dense et riche distant de 500 années-
lumière comporte plus de 500 astres
Verticalement
1.1 – (deux mots) Astronome suisse né en 1718 à Lausanne,
décédé en 1751 à Paris. Il rédigea ses premiers Essais de
physique en 1735. Il acquit une réputation européenne d'as-
tronome grâce à son "Traité de la Comète" (1744), dans le-
quel il se rallie à la physique de Newton et discute le para-
doxe d'Olbers, ainsi qu'à ses "Nouvelles méthodes de calculer
la position des orbites des comètes" (mémoire adressé à l'Ob-
servatoire de Paris, 1748). On lui doit la découverte de plu-
sieurs comètes ainsi que de quelques objets du ciel profond
dont les nébuleuse M16, dite de l'Aigle, dans le Serpent et
M17, dite Oméga, dans le Sagittaire.
2.1 – Eue 2.2 – Demi sel 3.1 – Fin de journée
3.2 – Astronome américain (1857-1923). Grand observateur,
il découvrit de nombreuses comètes et décela, dans la constel-
lation du Serpentaire, l'étoile possédant le plus grand mouve-
ment propre du ciel. Celle-ci porte désormais son nom.
3.3 – Peut être apprécié par un amateur de timbres.
4.1 – Sacrifie un bouc
4.2 – L'URSS, c'était bien plus imposant!
4.3 – Laisser entrer l'air par dessous.
5.1 – On évita donc de s'en approcher.
5.2 – Commandait une place forte dans le Saint Empire.
6.1 – 34 mille âmes près d'Anvers.
6.2 – Fonction réciproque de la fonction f(x)=10x.
6.3 – Bon début pour Federer.
7.1 – (3 mots) Manifestation astronomique annuelle dont
la prochaine édition est agendée, pour la SAVAR, le ven-
dredi 13 août 2010. A cette occasion, le public des anima-
tions et observations publiques et gratuites se dérouleront
à l'observatoire d'Arbaz.
8.1 – Donne droit à intérêt. 8.2 – Introduisit.
9.1 – On en trouve un dans chaque coin.
9.2 – Trop fort pour être honnête.
9.3 - Ce qui l'est déjà, n'est pas original.
10.1 – Etoile principale de la constellation du Scorpion.
C'est une supergéante rouge en fin de vie, située à environ
600 années-lumière de la Terre. Sa masse représente en-
tre 15 et 18 fois la masse solaire. Son diamètre est
énorme, environ 700 fois celui du Soleil. Si on mettait
l'étoile à la place du Soleil, sa surface se situerait quelque
part entre Mars et Jupiter. Elle est environ 10 000 fois
plus lumineuse que le Soleil, dans le visible. Mais sa tem-
pérature de surface, moins élevée que celle du Soleil
(~3300°C au lieu de 5 500 °C), fait qu'elle rayonne une
partie considérable de son énergie dans l'infrarouge. Sa
magnitude varie de +0,9 à +1,8. L'étoile possède une
compagne. C'est une géante bleue de magnitude 5,5, sépa-
rée d'elle de 2,9 arcsecondes. L'étoile doit son appellation
à sa couleur rouge similaire à celle de la planète Mars. En
Grec ancien, son nom signifie "l'égal de Mars".
10.2 - Quatre. 11.1 – Creusa un sillon en plein cuir.
11.2 – Il faut le prendre au pied de la lettre.
11.3 – Un des noms communément donné à M17, nébu-
leuse en émission située dans le Sagittaire, découverte par
De Chéseaux en 1746. Très brillante, elle peut théorique-
ment être visible à l'œil nu dans de bonnes conditions
sous les basses latitudes (magnitude apparente 6). Ceci est
dû au fait qu'elle abrite des étoiles jeunes nées de la nébu-
leuse et qui irradient le gaz alentour. La couleur rouge de
la nébuleuse est celle de l'hydrogène ionisé. Au sein de la
nébuleuse se trouverait un amas ouvert constitué d'une
trentaine d'étoiles masquées par la nébuleuse. De par sa
luminosité, M17 est très facile à repérer : elle se situe à 2°
au sud-ouest de l'étoile Gamma de l'Écu.
12.1 – Problèmes en bouche.
13.1 – Trois œufs. 13.2 – Score nul.
13.3 – Découverte en 1747 par Guillaume Le Gentil cette
nébuleuse porte le numéro 8 dans le catalogue Messier.
En 1890, Agnès Clerke lui donna son nom. C'est un im-
mense nuage d'hydrogène et de poussières éclairé par une
supergéante bleue, l'étoile 9 du Sagittaire. Sa taille avoi-
sine 100 années-lumière. Elle contient un bel amas ou-
vert, NGC 6530, formé d'étoiles jeunes et très chaudes
âgées de seulement 2 millions d'années. Sa magnitude (5)
permet un repérage à l'œil nu si les conditions sont excel-
lentes.
14.1 – Rompus aux chocs les plus rudes.
14.2 – Robert
14.3 – On y fait clairette.