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Du fait des rumeurs
quant à la qualité
des vaccins
La campagne
de vaccination
n’a pas atteint
ses objectifs
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INFORMER ET PENSER LIBREMENT
Quotidien National d’Information -Jeudi 23 mars 2017 -24 Djoumada Al Tani -N° 1443 -Algérie : 10 DA / 1 €
Plus de 800 000 articles contrefaits saisis en 2016
Les médicaments
sont épargnés
Plus de 802 700 articles de contrefaçon ont été saisis par les services des Douanes en 2016
,
a indiqué, hier à Alger, l’inspecteur divisionnaire de la Direction générale
des Douanes (DGD), Youcef Oumessaoued.
Ligue 1 Mobilis de football
(mise à jour)
CRB-ESS et MCA-JSK
La capitale abrite
deux grandes
affiches
Trois agréments
ont été délivrés
Des bateaux
restaurants
dès l’été
Législatives 2017
Le RND s’engage
à plaider pour
le renforcement
de la lutte contre
la corruption
et la fraude
Tentatives de déstabilisation du pays
L’échec consommé des détracteurs
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Six opérateurs sur 44 retenus pour l’importation des bananes
Tebboune instaure à travers ces mesures
de la transparence et barre la route aux spéculateurs
Le ministère du Commerce a
porté pour la première fois un
coup dur aux lobbies d’im-
portation et aux spéculateurs qui ont
imposé leur diktat sur les Algériens.
Une première! L’opinion publique
algérienne découvre enfin le
nombre d’importateurs de différents
produits et marchandises et les
quantités autorisées à l’importation.
Le ministre du Commerce par inté-
rim, Abdelmadjid Tebboune, a ins-
tauré à travers ces mesures de la
transparence et barré la route aux
spéculateurs et à la surfacturation.
Sur un total de 44 opérateurs ayant
déposé des demandes afin d’impor-
ter dans une première étape une
quantité de 55 000 tonnes de
bananes, La commission technique
chargée de l’examen des demandes
des opérateurs économiques opé-
rant dans le domaine de l’importation
de bananes en accordant les licences à
seulement 6 opérateurs (5 privés et
une entreprise publique). «La com-
mission technique avait entamé le 19
mars dernier l’examen des demandes
des opérateurs exerçant dans le secteur
de l’importation de bananes confor-
mément aux décisions de la commis-
sion interministérielle présidée par
le secrétaire général du ministère
du Commerce et regroupant des
représentants des ministères des
Finances...
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Enlèvement et assassinat
d’Ali Laceuk
Peine capitale contre
les 4 accusés
L’Echo Sportif
L’Echo Sportif
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Les auteurs de
l’enlèvement et du meurtre
crapuleux du jeune Laceuk
Ali ont été condamnés
mardi à la peine capitale,
par le tribunal criminel de
Tizi-Ouzou, a-t-on appris
hier de source judiciaire.
Al’issue d’un long procès, les
dénommés B. Mourad, B.
Abdenour, F. Khaled et B.
Lounès, ont été reconnus coupables
d'homicide volontaire avec
préméditation par le tribunal criminel
qui a rejeté la demande de la défense de
leur accorder des circonstances
atténuantes. Il est à rappeler que lors de
cette affaire tragique, qui avait
bouleversé la population de la
commune de Béni Douala à Tizi-
Ouzou, d'où est originaire la victime
alors âgée de 24 ans, les quatre
complices avaient prémédité
l’enlèvement du jeune Laceuk dans le
but de demander une rançon à sa
famille contre sa libération. L’un des
auteurs, le dénommé B. Mourad qui
était hébergé chez le frère de la victime
en France, avait appris le rejet de la
demande de visa effectuée par Ali
Laceuk. Après l’expulsion de ce dernier
de France, il avait pris contact avec la
victime, réussissant à la mettre en
confiance en vue de le suivre jusqu’à
Naciria (wilaya de Boumerdès) pour
l’aider à obtenir un visa. Dès leur
arrivée dans cette localité, ils ont été
rejoints par les trois autres complices et
ont conduit le jeune Ali vers une
maison en construction, isolée, où il a
été ligoté, agressé sexuellement et
égorgé, avant de jeter son corps,
enroulé dans un sac attaché à deux
parpaings, au fonds d'un puits. C’est un
agriculteur qui avait découvert la
dépouille, en procédant à l’irrigation de
son champ. Cependant, les quatre mis
en cause ont nié les faits durant le
procès, dans lequel l’avocat de la partie
civile a insisté sur la cruauté de ce
crime crapuleux, en se basant sur le
rapport médico-légal.
Enlèvement et assassinat d’Ali Laceuk
Peine capitale contre
les 4 accusés
Détonations au Parlement britannique
12 blessés, un policier poignardé, l’assaillant abattu
Lutte antiterroriste
2 terroristes condamnés
à mort à Bouira
Accident de la route
8 morts et 24 blessés à Tiaret
Huit personnes ont trouvé la mort et 24 autres ont été
blessées dans un accident de la route survenu hier à
Tiaret, a-t-on appris du directeur de la santé de la
wilaya, Mahfoud Arfi. Ce drame s'est produit sur la
Route nationale 14 (RN 14), lorsqu'un bus reliant les
communes d'Aïn El Hadid et de Frenda est entré en
collision avec un camion et un véhicule utilitaire, à
hauteur de la localité d'Ouled Yahia entre Aïn El Hadid
et Takhemaret, a indiqué la Protection civile de la
wilaya. L'intervention de la Protection civile a permis
d'évacuer les corps
sans vie vers et les
blessés vers
l'hôpital de Frenda.
Le directeur de la
santé a fait savoir
que la gravité des
blessures de
certains a incité à
leur transfert vers
l'hôpital Youssef-
Damerdji du chef-
lieu de wilaya.
Deux dangereux terroristes, capturés
en mars 2016 par les éléments de
l’Armée nationale populaire à
Gheddioua (Kadiria), au nord-Ouest
de Bouira, ont été condamnés à mort
mardi pour leur implication dans des
crimes et attentats, a-t-on appris de
source judiciaire. Il s’agit de D.
Rabah alias Houdaïfa, et H. Fateh
alias Sohaï b, originaire de Bouira.
Les deux terroristes sont impliqués
dans plusieurs attentats perpétrés
contre des citoyens et les services
de sécurité. Ils ont été condamnés
dans la nuit de lundi à mardi après
un procès qui a duré plusieurs
heures. Dans ce même procès,
quatre individus, dont une femme,
issus de Kadiria, Aomar et de Béni
Amrane, accusés de soutien aux
groupes terroristes, ont été
condamnés à un an de prison
ferme, alors que six autres
personnes ont été acquittées, selon
la même source.
De fortes détonations ont été
entendues dans l’enceinte du
Parlement britannique, ont
rapporté plusieurs chaînes
d’informations qui font état d’au
moins dix blessés soignés à
l’intérieur du Parlement».
Un assaillant qui a poignardé un
policier a été abattu. Le Premier
ministre Theresa May a été
évacuée saine et sauve du
Parlement, qui a été entièrement
bouclé par la police britannique.
Selon des témoins une voiture
bélier a foncé sur des passants
qui traversaient le pont
Westminster.
L’identité de l’assaillant n’a pas
encore été révélée par la police
qui n’exclut, pour le moment,
aucune piste. Scotland Yard
déclare qu'elle va traiter cette
affaire «comme un acte
terroriste.»
Incendie dans un centre
de stockage de carburant
à Ras El Miad - Biskra
Un enfant de 6 ans meurt
carbonisé
Un enfant de six ans est mort carbonisé hier dans
un incendie qui s’est produit dans un hangar de
stockage de carburant, dans la commune de Ras El
Miad, dans la wilaya de Biskra, a-t-on appris
auprès des services de la Protection civile.
«L’incendie a brusquement éclaté dans ce hangar
contenant quatre citernes de carburant, ce qui a
entrainé le décès de l’enfant, mais aussi la
destruction d'un lot de roues et des dégâts à la
maison abritant cet espace de stockage», a indiqué
la même source dans une déclaration. La dépouille
de la victime a été acheminée vers la morgue de
l’hôpital Achour-Ziane à Ouled Djellal, à 200 km
du chef-lieu de la commune de Ras El Miad, a-t-on
précisé. Une enquête a été ouverte par les services
de la Gendarmerie nationale pour déterminer les
circonstances exactes de cet accident.
Daech
Le secrétaire d’Etat américain
promet la mort prochaine
d’Al Baghdadi
Le secrétaire d’Etat Américain, Rex Tillerson, a
déclaré mardi à Washington que la mort du chef du
groupe terroriste autoproclamé Organisation de
l’Etat Islamique (Daech) était proche. S’exprimant
à l’ouverture de la réunion de la coalition
internationale à Washington, le chef de la
diplomatie américaine a indiqué que «tous les
adjoints d’Al Baghdadi impliqués dans les attaques
de Bruxelles et de Paris sont morts et que Al
Baghdadi va connaître le même sort sous peu».
Tillerson a évoqué les progrès conséquents réalisés
par la coalition sur le terrain en soulignant que le
flux des combattants étrangers vers l’Irak et la
Syrie a été réduit de 90% durant l’année dernière.
Tillerson a également annoncé la mobilisation de
deux milliards de dollars pour faire face aux
besoins humanitaires et de déminage dans les
zones libérées en Irak. La réunion rassemblant 68
pays est la première tenue depuis l’élection du
Président Donald Trump qui avait promis de faire
de la lutte contre le terrorisme une priorité en
ordonnant au Pentagone de mettre en place un
plan pour vaincre Daech.
Tlemcen
5 quintaux de kif saisis
en l’espace de 5 jours
et un individu arrêté
Huit quintaux de résine de cannabis ont été saisis en
l’espace de 5 jours dans la wilaya de Tlemcen.
Moins d’une semaine après la saisie de près de 3
quintaux dans différents endroits de la wilaya de
Tlemcen par les éléments de la direction régionale
des Douanes, l’unité de Ghazaouet du même corps
a mis la main, avant-hier, sur 5 quintaux
minutieusement dissimulés à bord d’un véhicule de
type Howa.
Selon le communiqué de presse de ladite direction,
l’opération a eu lieu au lieudit «Station de
Nedroma», à Ghazaouet. En plus de la saisie de la
drogue, le convoyeur a été arrêté et déféré devant le
parquet de la ville. Selon la même source, la valeur
de la marchandise est estimée à 31.500.000 DA.
Quant à l’amende, elle s’élève à 315.000.000 DA.
Depuis le début de l’année, les Douanes et les
différents services de sécurité ont procédé à la
saisie de pas moins d’une tonne de kif. Quand on
sait que la frontière avec le Maroc est cadenassée
par de profondes tranchées et de hauts grillages en
plus des patrouilles et des barrages fixes des
services de sécurité et des Douanes, l’on se pose la
question : par où passe toute cette drogue ?
Jeudi 23 mars 2017
Edité par la Sarl
Echo Medias Algérie
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Quotidien National
d'Information
Zigzag Expresse
3
Actualité
Jeudi 23 mars 2017
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Tentatives de déstabilisation du pays
L’échec consommé des détracteurs
Les détracteurs
de tous bords et les
manipulateurs du
même acabit qui ont
misé sur les foyers de
tension un peu
partout pour
embraser tout le
pays, doivent se
rendre à l’évidence
et avouer qu’ils ont
échoué dans leurs
desseins macabres.
Ces partisans de la déstabi-
lisation et de la fitna doi-
vent admettre que le
peuple algérien qui a toujours
été le gardien du temple, saura,
encore une fois, se dresser
comme un rempart contre toutes
les tentatives et les conspirations
qui visent l’unité du pays, sa
sécurité et sa stabilité. Il s’agit,
en fait, des mêmes conspirateurs
qui voulaient revenir à la charge
pour tenter de déstabiliser toute
une région, voire tout un pays,
et qui sont à la solde de certains
milieux étrangers, obéissant à
leurs ordres et exécutant leurs
plans diaboliques.
Ces gens-là, après avoir échoué
dans leurs premières tentatives,
ont essayé vainement de souffler
sur le brasier avec comme chair
à canon, les jeunes de la région.
Ils cherchent la moindre étincel-
le pour tenter de propager le feu,
mais ces déstabilisateurs doivent
savoir que le peuple algérien
n’est pas prêt à faire la moindre
concession lorsqu’il s’agit de
l’unité nationale, de la stabilité
du pays et de l’intérêt suprême
de la nation. Cette menace a été
déjà relevée à maintes fois par le
président de la République qui
avait indiqué que le monde «est
marqué par des tensions et des
mutations régionales et interna-
tionales et des changements
accélérés qui exigent sagesse et
clairvoyance non seulement de
la part de l'élite, mais de la part
de la société tout entière».
«Notre peuple qui a, de tout
temps, préservé et défendu le
message de loyauté et de fidélité
à la patrie et qui, par le passé,
s'est armé de patience et de cou-
rage face aux épreuves dont il
est toujours sorti vainqueur, non
sans payer un lourd tribut, a tiré
les enseignements de la tragédie
nationale pour faire de l'Algérie
un pays de paix et de sécurité
grâce à l'aide du Tout-Puissant
qui nous a inspiré la politique de
paix et de réconciliation nationa-
le. Une politique de plus en plus
ancrée dans l'esprit de nos
citoyens qui, grâce à ce climat
de confiance et de sérénité, s'at-
tellent au lancement de grands
chantiers dans les domaines éco-
nomique, industriel et agricole»,
avait ajouté le chef de l’Etat. Sur
cette même lancée, l'Etat a réussi à
instaurer l'Etat de droit, à consa-
crer l'indépendance de la justice,
et à mettre en œuvre les réformes
prévues par la Constitution qui a
consacré de profonds change-
ments pour immuniser le pays et
assurer sa sécurité au double plan
interne et externe. Le président
de la République avait, en outre,
appelé le peuple algérien à faire
preuve de vigilance pour préser-
ver les acquis du pays, obtenus
dans un climat de paix et de
sécurité. Une paix et une sécurité
retrouvées et préservées grâce aux
sacrifices et à la maturité du
peuple, et à sa tête les éléments de
l'Armée nationale populaire et
toutes les forces de sécurité.
Abondant dans le même sens, la
classe politique a insisté sur la
nécessité de placer l’intérêt du pays
au-dessus de toute considération,
rappelant que l’Algérie a réussi à
relever tous les défis et crises avec
courage, appelant à agir positive-
ment face aux défis actuels et
futurs, notamment celui du par-
achèvement de l’édification d'un
Etat moderne. Pour de nombreux
acteurs politiques, la conjoncture
sensible que traverse le pays exige
un rapprochement entre toutes les
franges du peuple algérien et la
classe politique en vue de relever
les défis qui se posent, dont,
notamment la préservation de la
sécurité, la stabilité, l'unité nationa-
le et les intérêts suprêmes du pays,
tout en affirmant que la stabilité
du pays est quelque chose de sacré
et qu’elle constitue une ligne
rouge à ne pas franchir.
T. Benslimane
Edito L’urgence d’exporter
Le tour de vis donné aux importations a eu l’avantage d’engager un débat sur les possibilités d’exportation qui s’offrent à l’Algérie et on assiste à
une activité peu coutumière ainsi qu’à de nombreux débats sur les produits à exporter. Parmi ceux-ci, la datte algérienne constitue l’un des fruits les
plus prisés outremer et elle offre de très grandes perspectives. Sauf que les révélations du président de la Chambre de commerce des Zibans à
Biskra, laissent songeur sur la légèreté avec laquelle ce patrimoine est géré. En effet, près de 35% de la production de la datte algérienne sont
détournés vers la Tunisie qui l’exporte sous son label! Ainsi, 80% des dattes tunisiennes exportées sont d’origine algérienne. Les Tunisiens connus
pour être toujours en avance d’une astuce, ont surtout profité de la décennie noire pour se déployer et pratiquer cette supercherie de détourner toute
une économie. Une simple affaire de label, c’est-à-dire d’emballage que nous n’avons pas su réaliser. Même chose pour l’huile d’olive réputée pour
être l’une des meilleures du monde pour ses innombrables vertus et qui se vend sur le bord de nos routes dans des bouteilles en plastique alors que
sur les étals de nos épiceries trône l’huile d’olive espagnole, italienne, française et… tunisienne, bien emballée et au design attirant. Le miel
d’Algérie est d’une excellente qualité, mais il peine à se placer sur le marché international faute de marketing offensif tandis que le miel d’Arabie
saoudite et des pays du Golfe se vend chez nous à des prix défiant toute concurrence. C’est dire le déséquilibre d’un marché où dominent les
produits de l’import qu’on a enfin décidé de réduire. Parallèlement, il est impératif de relancer l’export et quand on sait les immenses potentialités
qui existent et qui demeurent inexploitées. On a fait peu de cas des produits exportables tant que le pétrole assurait l’excédent commercial. Ce n’est
plus le cas et il y a urgence à tourner notre économie vers l’export.
Par
Tayeb Djilali
Le règlement intérieur de la Haute
instance indépendante de sur-
veillance des élections (HIISE) est
publié au dernier Journal officiel
où sont stipulées ses obligations et
ses droits. Le premier chapitre est
un rappel des missions de l’instan-
ce. «Chargée, dans le cadre de ses
prérogatives, de veiller à la trans-
parence et à la probité des élec-
tions et de s’assurer du respect, par
l’ensemble des intervenants dans
l’opération électorale, notamment
les administrations publiques, les
partis politiques, les candidats et
les électeurs, des dispositions de la
loi organique relative au régime
électoral et de ses textes d’applica-
tion, dès la convocation du corps
électoral, jusqu’à la proclamation
des résultats provisoires du scru-
tin». Dans le chapitre «Obligations
des membres de HIISE et des per-
sonnes appelées à l’assister», il est
stipulé que ses membres sont
tenus, dans le cadre de l’exercice
de leurs missions à l’obligation de
réserve, de neutralité et d’impartia-
lité. Ils sont également tenus de
faire preuve de «probité selon les
principes de justice et d’équité».
Les membres de l’instance sont
également tenus de «s’abstenir de
tout comportement ou agissement
susceptible de remettre en cause
l’indépendance, la neutralité et la
prestance de la Haute instance».
Toujours dans le registre des obli-
gations, les membres de l’Instance
sont astreints à «préserver la confi-
dentialité des délibérations et des
informations dont ils prennent
connaissance, à assister aux
réunions et observer les consignes
du président de la Haute instance».
Dans son article 7, le règlement
intérieur souligne que «les
membres de la Haute instance
s’abstiennent d’assister ou de par-
ticiper aux conférences et aux acti-
vités organisées par les partis poli-
tiques et les candidats, sauf dans le
cadre de l’exercice de leurs mis-
sions de contrôle prévues par la
loi». L’article 8 fait référence à la
protection que l’Etat doit assurer
aux membres de l’Instance qui
doivent, en revanche, s’abstenir de
toute déclaration publique, sauf
autorisation préalable de son prési-
dent. «L’Etat assure la protection
des membres de la Haute instance,
dans le cadre de l’accomplisse-
ment de leurs missions, contre
toute forme de menace ou de pres-
sion, conformément aux disposi-
tions législatives en vigueur», lit-
on à ce sujet. Enfin, l’article numé-
ro 8 rappelle que «les membres de
la Haute instance ouvrent droit au
détachement et bénéficient d’in-
demnités mensuelles. Les autres
membres ouvrent droit au détache-
ment et bénéficient d’indemnités
forfaitaires à l’occasion des opéra-
tions électorales». Cependant le
montant de ces indemnités n’est
pas précisé dans le texte.
M.M.
Règlement intérieur de la HIISE
Les membres tenus de son application parfaite
4Actualité www.lechodalgerie-dz.com
Jeudi 23 mars 2017
Législatives 2017
Le RND s’engage à plaider pour le renforcement
de la lutte contre la corruption et la fraude
Dans son programme
électoral pour les
élections législatives
du 4 mai prochain, le
Rassemblement
national démocratique
(RND) inscrit comme
priorité, l’accélération
de la transition
économique.
Le parti d’Ahmed
Ouyahia, qui a alerté
maintes fois sur la situa-
tion économique du pays, sou-
ligne que la chute des prix des
hydrocarbures a beaucoup affecté
le budget de l’Etat et ralenti le
rythme des investissements
publics. Pour ce parti, si l’Algérie
résiste encore, c’est grâce à ses
réserves de change. Mais jusqu’à
quand ? Cette crise souligne pour
le RND l’urgence d’une transi-
tion économique qui requiert des
choix et une volonté politique.
Pour ce faire, le RND propose
une batterie de mesures. Parmi
elles, la réforme du système ban-
caire et financier afin de mieux
accompagner les agents écono-
miques. Il y a aussi la promotion
d’un dialogue associant les parte-
naires économiques et sociaux
ainsi que les partis politiques
pour dégager un consensus natio-
nal autour de la transition écono-
mique. Le RND s’engage à assu-
rer un traitement équitable des
entreprises algériennes publiques
et privées, mais aussi l’octroi de
la priorité aux entreprises locales
sur les programmes publics
d’études, de réalisation ou d’ac-
quisition de biens et services. Le
RND veut également obliger par
la force de la loi les entreprises
étrangères à investir avec des
opérateurs locaux dans le domai-
ne où elles désirent obtenir des
contrats en Algérie. Le parti
d’Ahmed Ouyahia ne précise
cependant pas s’il tient toujours à
la règle des 49/51 décriée par de
nombreux opérateurs étrangers.
Autre obligation que le RND
compte faire aux entreprises étran-
gères, celle d’exporter en investis-
sant localement. Dans le cas
contraire, affirme le RND, ces
entreprises vont perdre l’accès au
marché national. Pour protéger la
production nationale et redresser
la balance commerciale, le RND
propose des mesures à même de
décourager l’importation de tout
bien ou service disponible locale-
ment. Cela en élargissant les
licences d’importation et en ins-
taurant des taxes additionnelles.
Autre mesure prévue dans le pro-
gramme du RND, le report des
échéances d’ouverture du marché
national au titre des zones de libre-
échange avec l’Union européen-
ne, le monde arabe et l’OMC. Le
parti d’Ahmed Ouyahia s’engage
aussi à décentraliser les procé-
dures administratives relatives à
l’investissement dans tous les sec-
teurs économiques au niveau de la
wilaya. A cela s’ajoutera la garan-
tie d’une offre suffisante de fon-
cier industriel à travers toutes les
wilayas et, notamment le long
des infrastructures autoroutières
et ferroviaires. Le RND s’engage
aussi à accélérer la réalisation de
zones industrielles et de zones
d’activités sur des assiettes fon-
cières publiques en les concédant
à des opérateurs privés chargés
de leur réalisation, de leur ges-
tion et de leur entretien. Partisan
du protectionnisme économique,
le RND rejette l’option endette-
ment extérieur.
Nour El Houda M.
La Caisse nationale d’épargne et de prévoyance-Banque
(CNEP-Banque) réserve 1.200 milliards de dinars
comme soutien aux investisseurs, a-t-on appris, hier à
Aïn Témouchent, du secrétaire général de cet établisse-
ment financier, Rachid Othmani.
Le même responsable a indiqué, lors d’une journée d’in-
formation sur les mécanismes de financement des
investissements par la CNEP-Banque, que cet établisse-
ment financier est en phase de concrétisation d’une nou-
velle stratégie pour les cinq prochaines années (2017-
2021) qui s’appuie sur l’accompagnement des opéra-
teurs économiques qui investissent dans des créneaux
productifs, notamment dans les domaines industriel et
touristique. Othmani a fait savoir que 1.200 milliards de
dinars constitués de fonds propres seront mobilisés pour
l’accompagnement de projets d’investissements dans le
cadre de cette stratégie. Le volume des crédits alloués
par la CNEP-Banque, comme soutien à l’économie
nationale durant l’année écoulée, a avoisiné le montant
de 700 milliards de dinars dont 300 milliards de dinars
destinés à l’accompagnement d’un nombre de parte-
naires pour financer les grands projets économiques
dont, notamment de l’énergie tels que ceux de
Sonatrach, de Sonelgaz, ainsi que d’autres entreprises
publiques, à l’instar de la Société nationale de transport
ferroviaire (SNTF) et la Société nationale de véhicules
industriels (SNVI), selon le même responsable. Pour sa
part, le directeur général adjoint chargé du crédit à la
CNEP-Banque, Salim Messaoudi a indiqué que le plan
stratégique de développement, initié par cet établisse-
ment financier pour la période 2017-2021, repose sur
l’accompagnement des investisseurs pour créer la
richesse et l’emploi et booster le développement confor-
mément au nouveau plan d’émergence économique qui
a été initié en cette période cruciale.
A.S.
Le Commandant de la Gendarmerie nationale a
présidé, hier à Alger, la clôture du séminaire inti-
tulé «le partage des expériences et l’intégration
de nouvelles approches opérationnelles», orga-
nisé au profit des Commandants Régionaux, des
Commandants de Groupements territoriaux et
des Groupements d’Intervention et de Gardes
Frontières. Une rencontre qui s’est déclinée en
deux sessions, d’une durée chacune de quatre
jours. La première s’est étalée du 12 au 15 mars
tandis que le seconde a eu lieu du 19 au 22 mars.
Le séminaire a eu pour vocation de «préciser»
les contours des défis pesant sur la sécurité
publique et leur «impact» au niveau national et
«d’évaluer» l’adaptabilité des capacités de
l’Institution, ses dispositifs et ses modes opéra-
toires face à ces menaces, pour «parer» à toute
éventualité. Aussi, il a eu pour finalité «l’échan-
ge d’expériences» et «l’intégration» de «nou-
velles» approches opérationnelles pour faire face
aux nouvelles formes de criminalité, le «déve-
loppement» des méthodes de travail pour être au
«diapason» des «nouveaux modes opératoires»
adoptés par les criminels, notamment par l’utili-
sation des technologies de l’information et de la
communication et enfin «l’adaptation» des capa-
cités de l’Institution, ses dispositifs et ses modes
opératoires face à ces menaces pour parer à toute
éventualité. L’organisation de ce rendez-vous
est intervenu par ailleurs dans l’esprit «d’appré-
hender» les défis, à travers «l’amélioration» des
capacités des effectifs engagés, le «partage» de
l’expérience et «l’intégration» de nouvelles
approches opérationnelles, pour apporter une
«valeur ajoutée» dans l’exécution des missions
dévolues à l’Institution et répondre aux préoccu-
pations «légitimes» des citoyens, par la «préser-
vation» de leur sécurité et de leurs biens, ainsi
qu’aux attentes des pouvoirs publics. «Les
objectifs tracés pour ce séminaire ont été
atteints, en ce qu’il a permis aux commandants
d’unités de débattre de cas d’espèces, d’exami-
ner les solutions et les modes opératoires appro-
priés, d’exposer les différentes difficultés ren-
contrées lors de l’exercice de leurs missions, de
recevoir les orientations et les instructions du
Commandement, notamment quant à la clarifi-
cation de la vision future de l’institution et la
définition de l’axe des efforts qui doivent être
consentis dans le cadre de la stratégie de l’Etat
de droit. Il s’agit particulièrement d’examiner les
problèmes rencontrés, les insuffisances consta-
tées et d’évaluer les recommandations retenues
lors du séminaire de 2015, quant à leur concréti-
sation sur le terrain», lit-on dans un communiqué
de presse de la cellule de communication du
Commandement de la GN qui soulignera que
pour y parvenir, il demeure «plus que certain»
que l’échange d’expériences et la concertation
constituent, en soi, les «meilleurs» moyens
d’une mise à niveau concrète des acquis et des
visions de tout un chacun, afin de «mener à
bien» la mission qui est dévolue à ce corps de
sécurité et répondre aux préoccupations des
citoyens et des pouvoirs publics. Dans ce silla-
ge, la Gendarmerie nationale assure la mobilisa-
tion de tous ses moyens pour la sécurisation des
frontières, la lutte contre la contrebande et l’im-
migration clandestine, ainsi que le démantèle-
ment des réseaux de trafic illicite de drogue, tout
en veillant à garantir un climat de sécurité au
profit des citoyens et à préserver l’ordre public à
travers une disponibilité totale, de nuit comme
de jour, de toutes ses unités. Par ailleurs, le
Commandant de la Gendarmerie nationale a rap-
pelé aux personnels que les impératifs de l’Etat
de droit et les exigences du service public néces-
sitent «d’asseoir» des valeurs d’éthique et de
droiture pour être crédible ; tout comme il les a
exhorté d’être à «l’écoute constante» des préoc-
cupations légitimes de sécurité exigées par le
citoyen, et d’œuvrer à «privilégier» les actions
de «proximité» et à «garantir» un service public
de «qualité». «C’est dans ce contexte que s’ins-
crit la réflexion relative au projet du Gendarme
numérique, initié par le Commandement de la
GN dans la continuité des plans de développe-
ment, des projets structurants et de l’automati-
sation du service, et ce, dans le but d’une
meilleure prise en charge de la mission de
sécurité publique dont l’impact est instantané
tant pour le citoyen, qui est un partenaire
incontournable, que pour le gendarme», conclut
le communiqué de presse.
Abdellah M.
INVESTISSEMENT
CNEP-Banque 1.200 milliards de dinars en soutien aux investisseurs
Gendarmerie nationale
Clôture du séminaire sur «le partage des expériences et l’intégration
de nouvelles approches opérationnelles»
5
Actualité
Jeudi 23 mars 2017
www.lechodalgerie-dz.com
Plus de 800 000 articles contrefaits saisis en 2016
Les médicaments sont épargnés
Plus de 802 700 articles
de contrefaçon ont été
saisis par les services
des Douanes en 2016,
dont la majorité était
d’origine chinoise, a
indiqué, hier à Alger, un
inspecteur divisionnaire
de la Direction générale
des Douanes (DGD),
Youcef Oumessaoued.
Intervenant lors des 3es
journées sur la contrefa-
çon, le représentant de la
DGD a observé que la cartogra-
phie du phénomène de la
contrefaçon en Algérie restait
la même en 2016 avec la Chine
qui demeure le premier pays
pourvoyeur des produits
contrefaits à hauteur de 92%,
tandis que les catégories de
produits les plus touchés par ce
phénomène sont en général les
mêmes. Ainsi, les articles de
sport ont représenté 63% des
articles contrefaits saisis en
2016, suivis des pièces déta-
chées (28,9%), de quincaillerie
(3,3%), des lunettes et montres
(2,5%), des produits électriques
(1,2%), des produits cosmé-
tiques (0,2%) et des articles
scolaires (0,1%). Mais il a
tenu à préciser qu’«aucun
médicament ne figurait parmi
ces produits contrefaits». Par
ailleurs, il a observé que les
saisies des produits contrefaits
effectuées en 2016 étaient en
baisse par rapport à celles de
l’année 2015 durant laquelle
plus de 1,2 million d’articles
avaient été retenus.
Le cumul des saisies entre 2007
et 2016 a atteint près de 11 mil-
lions d’articles contrefaits avec
un pic de 2 millions d’articles
retenus sur l’une des années
allant durant cette période. Lors
de ces 3es journées sur la
contrefaçon, les intervenants
ont rappelé les différents dis-
positifs mis en place par les
pouvoirs publics pour endiguer
ce phénomène qui représente
2,5% du PIB mondial avec 461
milliards de dollars en 2013.
Pour le représentant du minis-
tère du Commerce, Kamel
Boukheddache, la contrefaçon
touche un certain nombre de
produits dans le pays, et ce, à la
faveur de la libération du com-
merce extérieur où le marché
national s’est trouvé inondé de
marchandises et de biens
contrefaits constituant un dan-
ger pour la santé et la sécurité
du consommateur.
Citant les facteurs favorisant
l’essor de la contrefaçon en
Algérie, le même responsable
a évoqué le manque de profes-
sionnalisme des opérateurs
économiques, notamment des
importateurs, conjugué à la ten-
tation de fraude favorisée par
l’absence d’un dispositif de
contrôle à priori.
Il a aussi cité la méconnaissan-
ce par les opérateurs des règles
de procédures en vigueur rela-
tives à la protection de la pro-
priété intellectuelle et à la pro-
tection du consommateur, le
manque de qualification des
agents de contrôle et l’insuffi-
sance des moyens de contrôle
analytique ainsi que les bas
prix des produits contrefaits.
Le manque d’un réseau de dis-
tribution structuré et la faible
coordination intersectorielle en
matière de lutte contre la
contrefaçon ont également été
pointés du doigt. A ce propos,
le directeur des brevets de
l’Institut national algérien de
la propriété industrielle (Inapi),
Djamel Djedial, a préconisé la
création d’un comité national
regroupant les différents minis-
tères pour protéger la propriété
industrielle en Algérie.
Selon lui, plus de 60% des dos-
siers transmis aux instances
juridiques et relatifs à la pro-
tection de la propriété indus-
trielle émanent des étrangers :
«Cela signifie que les étrangers
sont mieux informés que nous
et protègent mieux la propriété
que nous».
D’autre part, plus de 70% des
affaires transmises aux ins-
tances juridiques portent sur la
marque commerciale dans les
secteurs essentiellement agroa-
limentaire, pharmaceutique,
tabac et cosmétique, soulignant
que 6000 marques ont été
déposées auprès de l’Inapi en
2016, en hausse de plus de 10%
par rapport à 2015.
T.S. /Ag.
Le ministre de l’Energie,
Noureddine Bouterfa, a appelé,
hier à Alger, à faciliter la création
d’un marché méditerranéen de
l’énergie et de développer un
réseau régional de transport de
l’électricité qui soit «intégré, sûr
et durable». Lors d’une audience
accordée au secrétaire général de
l’Association des opérateurs de
transport d’électricité de la
Méditerranée (Med-TSO),
Angelo Ferrante, Bouterfa a
appelé «à redoubler d’efforts et
soutenir toutes les initiatives insti-
tutionnelles visant à faciliter la
création d’un marché méditerra-
néen de l’énergie et de développer
un réseau régional de transport de
l’électricité qui soit intégré, sûr et
durable», a précisé le communi-
qué. A cet effet, le ministre s’est
dit «satisfait» de la contribution
de Med-TSO au projet de
construction d’un réseau intégré
et sécurisé pour le transport de
l’électricité dans la Méditerranée
grâce aux actions coordonnées au
niveau institutionnel par les pays
membres. Il a également insisté
sur la nécessité pour Med-TSO de
se focaliser davantage sur les
études et la mise en œuvre d’une
base de données partagée de
façon à devenir «un acteur com-
pétent et proactif, de même
qu’une source de propositions»
pour les institutions et autres par-
ties prenantes européennes et
méditerranéennes. Bouterfa s’est
dit «convaincu» que l’améliora-
tion, la sécurisation et l’efficacité
des réseaux électriques euro-
méditerranéens dépend du niveau
d’intégration des réseaux qui reste
le moyen «le plus efficace, le plus
rapide et le plus rentable» de
construire un véritable pont éner-
gétique entre les deux rives de la
Méditerranée et favoriser ainsi
«le développement durable dans
les pays du pourtour méditerra-
néen». «II est important de coopé-
rer ensemble pour surmonter les
difficultés de mutualisation
actuelles et tendre vers un systè-
me intégré grâce auquel les
risques, les coûts et les avantages
seront partagés, a déclaré
Bouterfa. Les deux parties ont
abordé également l’intégration
des énergies renouvelables dans
les réseaux comme «probléma-
tique prioritaire» à laquelle l’as-
sociation peut contribuer en déve-
loppant des études et en échan-
geant les expériences, notamment
en matière de gestion des flux
d’électricité qui seront plus vola-
tiles et sur de plus grandes dis-
tances qu’aujourd’hui. Ferrante a
été mandaté par les membres de
l’Assemblée générale de Med-
TSO pour «témoigner leur recon-
naissance à l’égard du travail
accompli par Bouterfa et de son
engagement plein durant la
période où il a été élu président de
cette association, de 2012 à
2016». Ferrante a également
remercié le ministre de l’Energie
pour la dynamique qu’il avait
impulsée au sein de Med-TSO et
pour la trajectoire qu’il a tracée
pour assurer le développement de
cette association.
Mourad B.
Marché méditerranéen de l'énergie
Bouterfa appelle les pays membres à faciliter sa création
Dans son allocution, lue en son nom par le chef
de division de qualité et de sécurité industrielle
Djamel Eddine Choutri, le ministre de
l’Industrie et des Mines, Abdesselam
Bouchouareb, a indiqué que plusieurs nouvelles
dispositions relatives à la normalisation, à la
métrologie et à l’évaluation de la conformité,
notamment celles à la certification et au mar-
quage de la conformité, seraient introduites
dans le cadre de la refonte du dispositif régis-
sant le système national de la qualité. Il s’agit,
surtout, de l’apposition du logo de conformité
algérienne «Mim-Djim» (lettres initiales de
Moutabaka Djazairia transcrits en arabe, signi-
fiant conformité algérienne) sur les produits
objets de certification avant leur mise sur le
marché, ou sur l’emballage ou sur le certificat
ou documents accompagnant le produit.
Matérialisant la preuve de la conformité du pro-
duit aux exigences de la qualité et de la sécuri-
té et aux spécifications techniques, ce logo sera
attribué par des organismes d’évaluation de la
qualité accrédités par les pouvoirs publics. Au
sujet de la contrefaçon, le ministre a relevé que
«cette situation névralgique revêt, aujourd’hui,
un caractère prioritaire et occupe une place pré-
pondérante dans le programme d’action des
pouvoirs publics à l’effet d’en diminuer les
impacts compte tenu du constat effectué au
niveau des importations qui ont enregistré une
forte croissance de produits industriels et ali-
mentaires dont la qualité et l’origine d’une
bonne partie ont poussé à des questionne-
ments».
Cet état de fait, a-t-il poursuivi, «nous interpel-
le, à plus d’un titre, de mettre les moyens adé-
quats pour endiguer le phénomène de la contre-
façon et maîtriser le flux des marchandises
importées ou fabriquées localement».
Houda H. /Ag.
Un logo algérien sur les produits mis sur le marché
bientôt instauré
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