LES SPECTACLES Billetterie en ligne à partir du mardi 13 septembre 2016 www.tres-tot-theatre.com Accueil billetterie à partir du mardi 20 septembre 2016 02 98 64 20 35 Ou dans nos bureaux : Pôle Culturel Max Jacob - 4 boulevard Dupleix 29000 Quimper HORAIRES DE LA BILLETTERIE Du 20 septembre au 16 décembre 2016 : du mardi au vendredi de 14h à 18h30 Du 3 janvier au 24 mai 2017 : du mardi au vendredi de 14h à 18h !!! Billetterie fermée pendant les vacances scolaires Lancement de la saison GRATUIT ET OUVERT À TOUS Dimanche 25 septembre, de 11h à 18h au Pôle Culturel Max Jacob Contact presse Très Tôt Théâtre : Delphine Annothe 02 98 64 51 22 / [email protected] GROINK Compagnie Éclats / Stéphane Guignard Texte : Philippe Gauthier, Musique : Camille Rocailleux Librement inspiré du conte Les trois petits cochons 45 min / Opéra de trois soues / Dès 4 ans Nif, Naf, Nouf. Il était une fois, trois petits cochons. Charnus, dodus, joufflus, À leur mère toujours pendus. Courez vite vite sur vos petits jambons. Clouez, sciez de solides maisons. Avant que l'grand méchant loup, ahouuuuuu, affamé, Ne vienne vous croquer les jarrets ! Les petits cochons : Nif, Sven Clerx / Percussions et ukulélé : Nif, Sven Clerx / Percussions et mélodica : Naf, Jérémie Abt / Percussions et trompette : Nouf, Théo Mérigeau / Chant lyrique, mezzosoprano : Romie Estèves / Conception, mise en scène : Stéphane Guignard / Composition musicale : Camille Rocailleux / Texte : Philippe Gauthier / Scénographie : Philippe Casaban et Éric Charbeau / Lumières : Éric Blosse Costumes : Hervé Poeydomenge / Collaboration artistique : Sophie Grelié / Régie!lumière : Eric Blosse ou Véronique Bridier / Régie son : Fabrice Lefèvre ou Benoît Lepage TOUT PUBLIC Ven 14 oct 19h SCOLAIRES Jeu 13 oct 14h Ven 14 oct 10h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 GROINK En savoir plus « Groink C’est Nif Naf et Nouf accrochés à leur maman Rosetta ! Trois petits dodus. Pas toqués bien vivants. Tout roses et tout ronds. Tout moelleux. Tout le temps ils courent. Partout ils jouent. Tout joufflus charnus. Oouh ! On en mangerait. Surtout prenez bien garde au grand méchant Jack. L’grand méchant loup ! » GROINK s’inspire du conte traditionnel des Trois Petits Cochons (celui 19ème siècle et non de Walt Disney) ; l’histoire étant prétexte au jeu musical et à la créativité sonore. Une œuvre avant tout rythmique et énergique où la percussion, la voix lyrique, les corps sont indissociables d’une écriture pleine de couleurs, de clins d’œil et de vitalité. Dans cet opéra de « trois soues », il est question de pulsion, d’enfance, de jeu, de fraternité, de séparation, de peur et de dévoration, de construction et surtout de grandir ! Dans la presse « Dans la dernière pièce de Stéphane Guignard, Groink, on s’amuse, on chante, on rit ! Les trois petits cochons ont une maman cochone, bien vivante et fort joyeuse. Avec Rosetta (la charmante mezzo -soprano Romie Estèves) on fait la fête, on rote et on pète… et l’important, ce n’est pas la morale, mais bien de développer la créativité sonore pour éveiller et vivifier l’écoute des enfants. » La vie en rose cochon - Sud-0uest 10/11/2015 « Groink nous promène dans tout le champ des pulsions avec tact, maîtrise et beaucoup, beaucoup de joie. La pulsion s'incarne dans toutes les dimensions du spectacle: les bruits de cochon, les percussions, la voix lyrique, la 'bouffe" des cochons, le pet du loup, la langue du texte qui se déroule avec une vraie jouissance pulsionnelle, etc... C’est certainement cette liberté de créer, cette vitalité qui reste la question fondamentale de Groink, ce « pousse à créer » de l’auteur qui en fait toute l’efficacité. Les artistes nous permettant ainsi d'approcher au plus près des questions fondamentales de nos vies humaines. » Cécile El Mehdi, psychologue clinicienne, observatrice de la création jeune-public « Groink, comme un songe... Dévoration ! C'est une belle écriture de théâtre : les images en liberté et la musique maîtrisée, tissent le rêve. Plongée impertinente dans les rondeurs de l’enfance. Et ce double féminin : mère, nourricière, allaitante et son ombre séductrice un rien androgyne... Qui finit dans la marmite ! » Brigitte Lallier-Maisonneuve, - directrice Théâtre Athénor - St Nazaire P.P. LES P’TITS CAILLOUX Compagnie Loba / Annabelle Sergent Librement inspiré de Le petit poucet de Charles Perrault 1h05 / Théâtre / Dès 7 ans Un poucet, ses frères, une forêt terrifiante, des petits cailloux… ça vous rappelle quelque chose ? P.P. comme Petit Poucet, certes, mais surtout cailloux comme trois p’tits rigolos qui pourraient bien lui voler la vedette dans cette version décapante et décalée du conte de Perrault. Interprétation : Annabelle Sergent ou Christophe Gravouil / Ecriture : Annabelle Sergent & Vincent Loiseau (Kwal) / Mise en scène : Anne Marcel / Création lumière : Patrick Touzard / Création sonore : Régis Raimbault, Jeannick Launay / Costume : Michèle Amet TOUT PUBLIC Jeu 10 nov 20h SCOLAIRES Mer 9 nov 10h Jeu 10 nov 10h ACCUEILS DE LOISIRS Mer 9 nov 15h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 P.P. LES P’TITS CAILLOUX En savoir plus Après Bottes de prince et bigoudis (spectacle librement adapté de Blanche Neige), Annabelle Sergent prolonge son travail autour des grands contes qui ont nourri notre enfance en nous entraînant sur les traces du fameux Petit Poucet. P.P. les p’tits cailloux : une histoire vieille comme le monde traitée à la sauce Loba : récit déjanté sur fond de langue décapante, un pied de nez jubilatoire à nos imageries traditionnelles. Quel enfant n’a jamais redouté d’être abandonné par ses parents ? Et qui n’a pas rêvé de les abandonner à son tour, par vengeance, par dépit, par envie d’en finir avec l’enfance ? Second volet d’un triptyque, P.P. les p’tits cailloux questionne la notion de fratrie, de place choisie ou imposée dans la famille, et sonne un air de rébellion ! « Déclencher le rire, suspendre l’attention, provoquer l’étonnement, susciter l’émotion, embarquer dans un univers poétique et basculer dans la jubilation du cartoon, c’est pour moi le propre du spectacle et notamment du spectacle dit jeune public. Créer et jouer pour le jeune public demande autant d’exigence que pour les adultes. Avec la différence que, si les enfants s’ennuient, le comédien le sait immédiatement ! Il faut donc déployer des ressources inouïes pour rencontrer ce public ! J’ai la sensation qu’une relation tripartite se créée durant la représentation entre : l’artiste qui porte son oeuvre, l’enfant et le parent. Finalement je ne crée pas pour le jeune public, je crée et trouve des adresses pour le public, jeune ou moins jeune. » Annabelle Sergent, metteure en scène Dans la presse « Seule sur scène, avec de superbes lumières pour seul décor, pendant près d’une heure, elle défend avec une incroyable énergie son texte. Ecrit avec Vincent Loiseau, ce récit original emmène très loin un public séduit, enthousiaste [...] Annabelle Sergent a su trouver le ton juste. » Cyrille Planson, La Scène, printemps 2011 « Sa performance époustouflante fait surgir à travers les mots des images, des pans de décors complets et des situations hilarantes qui ont provoqué des salves d'applaudissements absolument délirantes. » Michel Belair, Le Devoir-Montréal, 2 avril 2011 « Le texte, coécrit avec l’artiste Kwal, possède une langue ciselée, poétique et enlevée, adaptée à tous grâce à une subtile alchimie des cris et des références bien senties (l’art de placer la loi sur la délinquance !). Et il y a le langage du corps : Annabelle Sergent se démultiplie et multiplie mimiques et accents pour faire dans son conte un vrai show. Impressionnant ! » Lelian, Le Courrier de l’Ouest – février 2011 FESTIVAL THÉÂTRE À TOUT ÂGE 15ème ÉDITION À Quimper, du 8 au 17 décembre 2016 Le Festival Théâtre À Tout Âge met LA CRÉATION à l’honneur pour vous faire découvrir des spectacles audacieux, inventifs et favoriser LA QUALITÉ pour tout spectateur, grand ou petit. Comme chaque année, le festival aime se promener d’une salle à une autre, à Quimper et dans tout le Finistère (25 communes cette année). BIENVENUE Pour cette 15ème édition, le Festival Théâtre À Tout Âge vous transporte aux quatre coins du globe et au-delà, dans des contrées lointaines ou imaginaires pour, pardelà les frontières, créer la rencontre et célébrer le plaisir d’être ensemble. Les artistes déploient tout leur talent et leur imagination pour distiller humour, poésie et humanité dans une actualité souvent ardue. Pour ne pas fermer les yeux, mais, au contraire, aiguiser et illuminer les regards des petits et des grands. Retrouvez le Festival Théâtre À Tout Âge dans tout le Finistère du 29 novembre au 17 décembre 2016. Toutes les infos en novembre sur www.tres-tot-theatre.com HANSEL ET GRETEL Compagnie La Cordonnerie D’après le conte des Frères Grimm 1h / Ciné-spectacle / Dès 6 ans Le conte des Frères Grimm prend un coup de vieux : Hansel et Gretel ne sont plus des enfants, mais un couple de saltimbanques âgés, tributaires de leur fils en situation précaire. Ainsi inversée, l’histoire est à la fois drôle et cruelle, et nous rappelle, si besoin est, combien "nos vieux" sont précieux... Adaptation, réalisation, mise en scène : Samuel Hercule et Métilde Weyergans / Musique originale : Timothée Jolly / Voix, bruitages, contrebasse, banjolélé : Samuel Hercule et Julien Picard / Voix, bruitages, wah wah tubes, cloches : Métilde Weyergans et Pauline Hercule / Piano, micropiano, mélodica, mélodica andes : Timothée Jolly et Sébastien Jaudon / Batterie, percussions, microkorg, tuba, tubulum : Florie Perroud et Emmanuel Fitte-Duval / Son : Adrian Bourget et Eric Rousson / Lumières et régie générale : Johannes Charvolin et Sébastien Dumas / Régie plateau : Marylou Spirli / Aide à la mise en scène : Pauline Hercule / Administration, production : Caroline Chavrier et Anaïs Germain / Equipe Film avec : Michel Crémadès, Manuela Gourary, Samuel Hercule, Métilde Weyergans / Assistants à la réalisation : Grégoire Jeudy et Damien Noguer / Décors : Bérengère Naulot assistée de Marguerite Rousseau / Chef Opérateur : Catherine Pujol / Costumes : Rémy Le Dudal TOUT PUBLIC Ven 9 déc 20h SCOLAIRES Jeu 8 déc 14h Ven 9 déc 10h Au Théâtre de Cornouaille / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 10 € Tarif adhérent : 8 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 HANSEL ET GRETEL En savoir plus L’histoire d’Hansel et Gretel est l’une des plus anciennes et plus célèbres du répertoire européen.Tout le monde connait ce conte, un des plus forts des frères Grimm dont l’histoire est très proche du Petit Poucet de Charles Perrault. Dans la version proposée par Samuel Hercule et Métilde Weyergans, Hansel et Gretel ne sont pas des enfants mais des personnes âgées. «Notre Hansel et Gretel est un conte poétique et cruel, en pleine crise financière des années soixante-dix. Dos au mur, pressé par l’étrange Barbara, Jacob se demande comment il va faire pour continuer à nourrir ses parents. En inversant les rapports enfants/parents, Hansel et Gretel interroge notre rapport aux personnes âgées. Comment vivre la charge matérielle et affective que représente au quotidien la perte d’autonomie de nos ascendants. Si la grande majorité des gens témoigne d’un attachement fort aux personnes âgées de leur famille, cette affection ne fait pas obstacle à certains comportements inavoués de notre société envers les «vieux». Confronter le jeune public au monde des personnes âgées pourra se révéler précieux et instructif... » Samuel Hercule et Métilde Weyergans Dans la presse «Au-delà de la maîtrise impressionnante du langage du ciné-théâtre, il y a l’univers de la compagnie. La Cordonnerie a l’art de raconter les pires travers de l’humanité avec le charme et la délicatesse des atmosphères surannées, glissant de la poésie dans toute chose, ne laissant rien au hasard.» L’Alsace 01/02/2015 - Frédérique Meichler «Ce spectacle est une vraie petite merveille, qui a séduit les petits mais aussi les grands.» Le Dauphiné Libéré 20/02/2014 «Un Hansel et Gretel absolument génial.(...) Cinéma, théâtre. Théâtre ou cinéma? Pourquoi choisir quand La Cordonnerie vous offre un deux en un incroyablement ingénieux.(...) Tout ici est question d’inversion. Sur cette scène de théâtre l’image vient de l’écran, le son vient de la scène et dans le conte, ce sont les enfants qui abandonnent leurs parents en pleine forêt. (..) La fonction expiatrice du conte est ici parfaitement respectée et pour la diffuser, nous assistons ébahis à la construction d’un montage sonore de film. (...) Ils prouvent que l’on peut faire beaucoup avec des idées très poétiques, que de bric et de broc on transforme un aquarium en lac immense. Ce voyage dans le passé à l’esthétique seventies et aux outils vintage vient poser des questions très actuelles sur la filiation et la solidarité entre les générations. Un bijou vivifiant!» Toute la culture 10/02/2014 - Amélie Blaustein Niddam FILLES & SOIE Création 2016 Séverine Coulon Librement adapté de l’album Les trois contes de Louise Duneton 40 min / Ombres, objets et corps / Dès 5 ans Un jour, mon Prince viendra. Un jour, on s'aimera... Et si je ne suis pas maquillée, coiffée, ou épilée ? Si je suis vieille, grosse ou mal lunée ? "Filles & Soie" bouscule les contes emblématiques et fondateurs de notre enfance -Blanche-Neige, La Petite Sirène et Peau d'Âne - pour questionner notre regard sur la féminité et ébranler notre obsession de l'apparence. Avec amour, toujours, et humour, beaucoup. Eh oui, c'est bien connu, il faut savoir sourire pour être belle. Mise en scène : Jean-Louis Ouvrard / Pianiste et compositeur : Sébastien Troester / Chorégraphe : Laetitia Angot / Théâtre d’objet : Benjamin Ducasse / Aide à l’écriture : Annabelle Sergent / Répétiteur vocal : Jeff Begninus / Lumière et scénographie : Laurent Germaine TOUT PUBLIC Sam 10 déc 16h + 18h SCOLAIRES Lun 12 déc 10h + 14h15 Ma 13 déc 10h + 14h15 À la MJC de Kerfeunteun / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 FILLES & SOIE En savoir plus Note d’intention « Lorsque j’ai rencontré des classes de Maternelle je leurs ai posé une seule question: qu'est-ce que la beauté, chez un homme, chez une femme ? Les enfants m'ont répondu très simplement, sûrs d'eux que les garçons ne devaient pas être beaux et que les filles pour être belles devaient porter des talons, du maquillage et des bijoux. Cette rencontre m'a conforté dans de tristes réflexions : notre impuissance à protéger les plus jeunes de la pression constante et grandissante imposée par un complexe mode/beauté/consommation tout puissant. Nous vivons dans une société paradoxalement prompte à mettre en évidence le corps tout en le présentant comme une entité indépendante de soi; nous vouant à le haïr toujours davantage en tant qu'objet fondamentalement imparfait. A noter et c'est important, que ce sont les petites filles qui ont répondu à ce que devait faire une femme pour être belle. C'est pour cette raison que je veux m'adresser à elles en particulier, dès 5 ans et que les petits garçons assis à leur côté perçoivent aussi ces problématiques. Dans Filles & Soie, je veux parler de l'aliénation féminine à une certaine idée de la beauté, des injonctions sociales faites aux femmes et du long chemin qu'elles doivent parcourir pour s'émanciper au sens large. Pour trame narrative, j'utilise un album jeunesse réalisé par une jeune artiste Louise Duneton. J’y transforme trois contes traditionnels : Blanche-Neige (W. Grimm), La Petite Sirène (H. Andersen) et Peau d'Âne (C. Perrault). Ces adaptations ont un parti pris très moderne et drôle. On s'y projette aisément dans nos propres rapports à la séduction, à l'apparence ou bien à la vieillesse. » Séverine Coulon À2PAS2LAPORTE Création 2016 Collectif Label Brut / Laurent Fraunié 50 min / Théâtre visuel / Dès 5 ans Dans le mur, une porte. Haute. Impressionnante. Il va falloir l'ouvrir. Se résoudre à abandonner un espace familier, réconfortant pour affronter l'inconnu. Vaincre sa méfiance pour écouter sa curiosité. Mais pour aller où ? Pour devenir qui ? Franchir la porte pour passer de l'autre côté du mur. Pour ne plus seulement être mais devenir : c'est ça grandir. Interprétation et manipulation : Laurent Fraunié / Scénographie : Grégoire Faucheux / Lumières : Sylvain Séchet / Son et recherche musicale : Laurent Fraunié et Xavier Trouble / Chorégraphie : Aurélien Desclozeaux (Djab) / Régie plateau et manipulation : Xavier Trouble / Regard extérieur : Harry Holtzman et Babette Masson / Régie : Julien Cocquet TOUT PUBLIC Sam 10 déc 20h SCOLAIRES Lun 12 déc 14h15 Ma 13 déc 10h + 14h15 Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 À2PAS2LAPORTE En quelques mots "Quand je suis allé à l’école ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J’ai répondu "Heureux". Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie." John Lennon Dans le mur il y a une porte. Je ne l’avais jamais vue ! Je suis orienté plein nord, et même si je ne le perds pas, le nord, la lumière qui entre ici est souvent faible et joue avec les ombres et les illusions. C’est sans doute pour ça que je n’avais jamais vu cette porte. Je ne voyais que la fenêtre. Cette fenêtre par laquelle souvent je regarde pour imaginer mes vies rêvées. Pour regarder aussi la pluie et ses cordes, les rayons de soleil avec les grains de poussière… Et aussi les avions, les feux rouges, les pompiers, les chiens, les manifestations, la montagne, la mer, la campagne - j’aime pas la campagne - les défilés, les voleurs, les gendarmes, les présidents qui passent… Enfin pour regarder le réel et l’irréel. Mais revenons à cette porte. Maintenant il y a cette porte. Je ne peux pas faire comme si elle n’existait pas... Je vais devoir l’ouvrir. Mais quand ? Comment ? Pour aller où ? Pour devenir qui ? …Et comment me préparer ? Laurent Fraunié A Création 2016 Compagnie Skappa ! & Associés 45 min / Expo-spectacle / Dès 3 ans « A » nous ouvre les portes du Paradis. Ou plutôt, des paradis : terrestres, rêvés, perdus, grands ou petits, c'est là que chacun rêve sa vie. Un endroit idéal, réel ou imaginaire, pour plonger ses racines et laisser fleurir les plaisirs de la vie. Et vous, c'est quoi votre paradis ? Conception et scénographie : Nicolas Le Bodic, Olivier Guillemain et Paolo Cardona / Régie son et vidéo : Adrien Merer / Compositeur : Fabrizio Cenci / Images : Paolo Cardona / Costumes : Thérèse Angebault / Metteure en scène : Catherine Poher TOUT PUBLIC Dim 11 déc 11h + 17h Mer 14 déc 17h30 SCOLAIRES Mar 13 déc 10h + 14h Mer 14 déc 10h Au Novomax (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 A En savoir plus Les Racines « D'où l'on vient, où l'on va… » De quelle façon notre prime enfance a-t-elle une incidence sur tout le reste de notre vie ? Beaucoup d’études ont été menées en pédopsychiatrie pour essayer de retracer ces influences et révéler leur aspect déterminant dans la construction de tout être vivant. Sans aller aussi loin, la question de ses origines traverse chaque individu, chaque génération, qui tente de s’arranger avec la culture, la philosophie et la politique de son époque, de sa nation d’origine ou de cœur. Peut-on aujourd’hui choisir réellement son ancrage et en vertu de quelle circonstance, de quelle aspiration, de quelle influence, de quel questionnement, de quel droit ? Sommes-nous libres de choisir nos racines ? Sont-elles acquises ou innées ? Peut-on avoir prise sur notre propre déterminisme génétique, géographique ou peut-on s’en emparer pour les transposer ailleurs, dans un contexte choisi ? Comment et où pouvons-nous recréer des liens qui nous permettent de fabriquer la famille de notre choix, la nôtre, de s’attribuer la terre de nos origines, celles de nos sens, comme une évidente terre de connaissance ? C’est un questionnement qui appartient à tous, qui évolue, change, dont l’urgence récurrente est souvent le reflet de différentes étapes de notre vie, de notre maturité, de nos bouleversements, mouvement perpétuel d’une mer intérieure dont la nature se transforme imperceptiblement au fil de notre vie. La noix tombe du cocotier sur un sable roulé par la mer, tente de s’accrocher puis se détache de cette terre mouvante, tentant de faire face à un ressac implacable. Cette mer la malmène, la polit, la rejette pour la poser enfin, sur une autre terre nourricière dans laquelle vont plonger ses nouvelles racines. Le où va-t-on peut devenir alors cet endroit idéal, ce lieu paradisiaque auxquels nous aspirons. L’ENFANT CACHÉE DANS L’ENCRIER Création 2016 Collectif Râ Théâtre en Chemin… Texte : Joël Jouanneau 1h / Théâtre / Dès 7 ans Dans un cahier d’écolier, le récit dans une langue étrange des fabuleuses aventures d’un petit bonhomme qui, dans l’écriture, cherche à rompre sa solitude. Pour délivrer sa sœur prisonnière de l’encrier, Ellj largue les amarres pour une épopée extraordinaire au fil de l’eau. Dans un bateau-nuage, à califourchon sur une ancre géante… vagues et rivages deviennent un terrain de jeux à partager à deux. Texte et mise en scène : Joël Jouanneau / Scénographie et costumes : Vincent Debats / Son : Samuel Favart / Lumière : Thomas Cottereau / Avec Dominique Richard TOUT PUBLIC Dim 11 déc 16h SCOLAIRES Mar 13 déc 10h + 14h Au Théâtre Max Jacob (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 L’ENFANT CACHÉE DANS L’ENCRIER En savoir plus L’intention Un plateau nu, un cahier redécouvert dans un grenier par un adulte sans âge, et l’aventure commence... Le plateau devient radeau, île déserte, banquise... sont évoquées toutes les traces de l’enfance : les jouets, le cartable d’écolier, l’encrier, la plume, l’ardoise ou le dictionnaire... Une adresse directe aux enfants, leur raconter cette histoire pour par instants se retrouver soi-même traversé par l’état d’enfance. Le réenchantement de l’enfance par l’écriture. Par-delà l’étrangeté de la langue, retrouver l’évidence de la parole, la nécessité du jaillissement des mots. Passage du conte au jeu, de la lecture à l’incarnation, du carnet de bord à l’aventure présente et hors du temps, de l’intime impersonnel à l’adresse collective. C’est aussi l’histoire d’une contamination : peu à peu les adultes sont traversés par la langue de Ellj, se mettent à parler comme lui une langue où la temporalité est abolie dans l’indéfini du verbe à l’infinitif (ou à « l’indéfinitif »?) C’est un texte sur le temps : temps suspendu de la grâce, temps étiré de l’ennui, temps frénétique de la quête, temps amorphe de l’enlisement et de la glace, temps vaporeux du sommeil et du rêve... Raconter ces différents temps, leurs passages, leurs entremêlements... Joël Jouanneau MIX MEX Création 2016 Compagnie Tro-Héol D’après Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis de Luis Sepúlveda 50 min / Théâtre et marionnettes / Dès 5 ans Mix, Mex… et Max. Mix est le chat de Max, Max est l’humain de Mix. Et Mex, la souris mexicaine qui tchatche un max. Dans « la vraie vie » ils joueraient au chat et à la souris. Mais dans cette fable drôle et décalée, naît la plus étonnante des amitiés. Comme quoi, on a toujours besoin d’un plus petit que soi… ou d’un plus velu, c’est au choix. Mise en scène et adaptation : Martial Anton / Avec Christophe Derrien et Sara Fernandez / Régie lumière, son et vidéo sur le plateau : Matthieu Maury / Création des marionnettes : Maïté Martin / Scénographie : Martial Anton et Maïté Martin / Lumières : Martial Anton / Construction décor : Michel Fagon / Musique : Vincent Guerin / Création des séquences vidéos en Stop-Motion : Matthieu Maury TOUT PUBLIC Dim 11 déc 17h SCOLAIRES Mar 13 déc 10h + 14h15 Mer 14 déc 10h ACCUEILS DE LOISIRS Mer 14 déc 15h À l’Athéna (Ergué-Gabéric) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et L’Athéna Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 MIX MEX En savoir plus L’intention « Notre objectif est de proposer ici une lecture douce et drôle de ce trio improbable, un homme, un chat et une souris, Max, Mix et Mex. La relation entre les deux premiers est un hymne à l’amitié, à l’entraide et la compréhension mutuelle. Celle entre le chat et la souris nous parle de découverte et de respect de l’autre (aussi différent soit-il) ainsi que de solidarité. Elle nous parle de la vieillesse aussi et de la perte d’autonomie. Il s’agit d’une histoire très positive, d’une fable intimiste, volontiers humaniste. Pourtant parler simplement d’une relation aussi enrichissante et essentielle que l’amitié pour le développement et le bien-être d’une personne, quel que soit son âge, n’est ni naïf ni enfantin. Bien que s’adressant à de jeunes enfants, il s’agit de faire ressentir la plus belle chose que nous offre une amitié sincère : la disparition progressive du « Moi » individualiste qui laissera place à la naissance merveilleuse du « Nous ». Les relations entre les personnages évoluent tout au long de l’histoire. Au départ c’est le « grand » (en taille, aussi bien qu’en âge) qui prend soin du « petit », dans la deuxième partie c’est le « petit » qui permet au « grand » de dépasser ses limites et de retrouver un peu de sa superbe d’antan. On peut aussi voir en cette histoire une illustration de la célèbre maxime « on a toujours besoin d’un plus petit que soi ». Mais l’essentiel de notre adaptation met en scène les relations entre le chat, Mix, et la souris, Mex. Par petites étapes, naît une confiance mutuelle (ce qui n’est dans la nature ni de l’un ni de l’autre !) qui permettra au chat de dépasser son handicap et le poids des ans et pour la souris, dépasser ses peurs, jusqu’au saut ultime. » Compagnie Tro-Héol SYMPHONIE POUR UNE PLUME Création 2016 L’Orchestre Symphonique de Bretagne & Chantier Théâtre Musique : Benoît Menut, interprétée par les 43 musiciens de l’OSB Librement inspiré du feuilleton théâtral Dilun écrit à Quimper en 2015 45 min / Théâtre symphonique / Dès 6 ans Plume est un enfant solitaire. Plongé dans ses rêveries, le fil de ses pensées devient symphonie, les mots s’entremêlent aux notes. De son imagination, naît un ami : un orchestre. Avec un archet pour mât et une partition en guise de voile, le voyage peut commencer. Plume, petit Robinson de la vie, n’est plus seul pour défier l’horizon. Écriture de l’œuvre symphonique : Benoît Menut / Metteure en scène : Florence Lavaud / Avec les 43 musiciens de l’Orchestre Symphonique de Bretagne TOUT PUBLIC Dim 11 déc 17h30 SCOLAIRES Lun 12 déc 10h + 14h Au Théâtre de Cornouaille / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 10 € Tarif adhérent : 8 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 SYMPHONIE POUR UNE PLUME En savoir plus L’intention « Il est là. Seul. Sur son île. Face à l’immensité de l’océan. Il attend. Robinson plongé dans un espace de rêves, en quête de lui-même et du monde, il trouvera le chemin dans le dialogue avec la musique. Un orchestre imaginaire sera son Vendredi. Une plume… il écrit… et ses pensées deviennent musique. L’orchestre devient décor : vague, monde, carte vivante d’un territoire à explorer. L’horizon devient notes. La composition musicale enlumine les mots, les suggère, les accompagne. Elle redessine le monde, le réinvente. Chansons et rêveries symphoniques s’entremêlent aux mots. Avec un archet pour mât et une partition en guise de voile, le voyage devient possible. L’orchestre sera son radeau. Un long parcours l’attend. Demain, il défiera l’horizon, avec pour seul bagage ses rêves et la musique, la musique du vent... » Florence Lavaud et Benoît Menut « J’avais envie d’adapter non pas un texte comme Le petit chaperon rouge mais de prendre appui sur la musique et d’écrire un spectacle à partir d’elle... Amélie et Bernard de Très Tôt Théâtre m’ont écoutée, ont rêvé avec moi, ont initié la rencontre avec le compositeur Benoît Menut. De là est né le désir d’un nouveau projet liant la musique et les mots. Lorsque j’écoute Benoît parler d’enfance, j’ai envie de partir avec lui... L’enfance est l’inspiration de mes créations depuis 20 ans. Lorsque je vois Benoît, tel un alchimiste écrire des croches et des noires sur son cahier, j’ai envie d’écouter les sons de son crayon à papier... J’écouterai donc la note, la pause, les silences choisis par Benoît Menut, je m’accorderai progressivement à son univers, son désir et j’y associerai les mots. Entremêler le mot et la note, créer un objet d’écoute et d’émotion pour toutes les oreilles.» Florence Lavaud, metteure en scène « Benjamin Britten disait qu’un opéra pour enfants réussi est une œuvre qui rappelle aussi aux adultes la part d’enfant qui reste en eux. Il me semble en effet que toucher à l’imaginaire de l’enfant, c’est exposer sans fard mais avec poésie et délicatesse les énergies de ce monde, bonnes ou mauvaises ; c’est ne pas s’interdire la gravité lorsqu’elle n’est pas synonyme de pathos, c’est en somme aller à l’essentiel, refuser la stylisation de principe au profit d’une vérité plus nue, parfois plus profonde. Le grand pédagogue Maurice Martenot, aussi compositeur, disait que pour aller vers l’enfant, il ne fallait pas oublier que l’Esprit vient avant la lettre, le cœur avant l’intellect. J’ai hâte de vivre le moment où, quelques instants après le début du spectacle, je pourrais scruter quelques secondes les regards des enfants en attente d’un voyage. » Benoît Menut, compositeur LA NUIT OÙ LE JOUR S’EST LEVÉ Création 2016 Théâtre du Phare / Olivier Letellier Texte : Sylvain Levey, Catherine Verlaguet, Magali Mougel 1h / Théâtre de récit et cirque / Dès 9 ans Une écriture à six mains, un récit à trois voix, les arabesques de la roue Cyr… il n’en fallait pas moins pour raconter cette histoire incroyable, et pourtant vraie. Celle d’une femme, de son combat né de l’amour fou pour l’enfant qu’elle veut adopter. L’histoire extraordinaire de son épopée rocambolesque du Brésil à la France pour, enfin, devenir mère. Texte : Sylvain Levey, Magali Mougel et Catherine Verlaguet / Mise en scène : Olivier Letellier / Interprétation : Clément Bertani (comédien), Jérôme Fauvel (comédien), Théo Touvet (comédien et circassien) / Assistanat : Jonathan Salmon / Création lumière : Sébastien Revel / Création sonore / Mikael Plunian / Scénographie : Amandine Livet / Création costumes : Ingrid Pettigrew / Coordination technique : Colas Reydellet / Production : Fanny Spiess TOUT PUBLIC Mar 13 déc 20h SCOLAIRES Mar 13 déc 10h Au Triskell (Pont-l’Abbé) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre avec le Triskell Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 Le spectacle La nuit où le jour s’est levé est le point de départ de trois petites formes sur le thème de l’engagement, Maintenant que je sais / Je ne veux plus / Me taire (représentation en mai à Quimper). Trois auteurs, Sylvain Levey, Magali Mougel et Catherine Verlaguet, trois comédiens, Clément Bertani, Jérôme Fauvel, Théo Touvet et une grande histoire. Entamé en 2014, le laboratoire d’écriture théâtrale mené par Olivier Letellier et le Théâtre du Phare s’achève avec cette grande forme collective ayant donné naissance à trois solos. LA NUIT OÙ LE JOUR S’EST LEVÉ En savoir plus L’intention Une forme pour 3 comédiens, mêlant théâtre de récit et cirque Ce récit de vie sera porté par trois comédiens, dont l’un (Théo Touvet) est sorti diplômé de l’Ecole nationale des Arts du cirque, et pratique la roue Cyr. Dans chacun de nos spectacles, le théâtre de récit dialogue avec d’autres formes artistiques : l’objet, la vidéo, la marionnette… Nous avions depuis longtemps cette envie de travailler avec un circassien, au plus près du corps et des langages physiques. Faire circuler la parole et le récit entre trois hommes pour nous raconter cette histoire « de femmes », mais aussi faire entrer en résonnance les mots, le travail des corps, la musique, pour entraîner les spectateurs dans une expérience émotionnelle particulière, entre réception d’un récit fort et relation sensorielle, physique au plateau. C’EST QUAND QU’ON VA OÙ !? Création 2016 Galapiat cirque 50 min / Cirque / Dès 6 ans C’est une histoire de cirque. Sur la route, quatre gamins grandissent, vieillissent ensemble. Quatre enfants de la balle qui racontent leur vie vue de la fenêtre de la caravane. Les pieds dans la boue, la tête dans les étoiles, comment rester en équilibre dans un monde sans cesse en mouvement ? Équipe artistique : Sébastien Armengol, Céline Valette, Madeg Menguy, Karim Randé / Écriture et mise en scène : Émilie Bonnafous / Création et régie lumière : Thomas Bourreau / Régie son : Vincent Hursin / Scénographie et costumes : Nadège Renard / Direction d’acteurs : Nicolas Bernard / Photographies : Sébastien Armengol / Production / Diffusion : Camille Rondeau TOUT PUBLIC Mer 14 déc 15h Ven 16 déc 20h SCOLAIRES Jeu 15 déc 10h Ven 16 déc 10h Au Théâtre de Cornouaille / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 10 € Tarif adhérent : 8 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 C’EST QUAND QU’ON VA OÙ !? En savoir plus L’intention « Pour les enfants, comme des enfants... Le cirque contemporain explore des sentiers poétiques, philosophiques, existentiels, humoristiques aussi, avec toujours au centre du jeu le défi, le risque, l’équilibre... bref, des affaires de gamins. Or, si le thème du cirque est abordé dans de nombreux livres de jeunesse, bandes dessinées ou dessins animés, c’est toujours du cirque traditionnel qu’il est question. Les enfants n’ont donc pas une image vraie de ce que proposent aujourd’hui les arts du cirque. Nous voulons aborder la création dans ce spectacle comme le font les enfants quand ils jouent. Il s’agit de mettre en jeu nos peurs d’humains, de les remettre en question sur scène, de les partager avec le public, afin de les dépasser... peut-être. Nous pensons que c’est ce que font les enfants dans leurs propres jeux. Nous exposerons nos réalités, le temps qui nous transforme, depuis notre naissance jusqu’à notre mort prochaine. Et, dans notre petit cirque, nous tisserons du jeu avec le grave et le rire, nous construirons des ponts entre ce qui est universel et ce qui est intime. Comme le feraient des gamins. C’est ainsi que nous souhaitons sensibiliser les enfants à la création artistique. Leur dire la vérité : nous créons comme ils jouent... ou presque. Et nous créons pour continuer à jouer ! Très tôt dans leur vie, ils se posent des questions et les adultes sont souvent mal à l’aise pour y répondre. Notre spectacle se fixe pour objectif d’aborder ces thématiques fondamentales de la vie et de les traiter d’une manière appropriée aux enfants. » LE GARÇON À LA VALISE Création 2016 La Compagnie de Louise Texte : Mike Kenny 1h / Théâtre / Dès 8 ans Nafi et Krysia se rencontrent sur la route de l’exil. Ensemble, ils se lancent dans un périple haletant, bravant tous les dangers pour atteindre un ailleurs où il fera bon vivre. Deux enfants fuyant la guerre, avec pour seuls bagages le courage et l’espoir puisés dans les aventures de Sinbad le Marin qui les bercent nuit après nuit. Texte : Mike Kenny / Traduction : Séverine Magois / Mise en scène : Odile Grosset-Grange / Scénographie : Marc Lainé assisté de Aurélie Lemaignen / Création lumière : Christian Pinaud / Régie Générale : Paul Beaureilles / Distribution : Mounya Boudiaf, Julien Cigana, Pierre Lefebvre TOUT PUBLIC Mer 14 déc 19h SCOLAIRES Jeu 15 déc 10h ACCUEILS DE LOISIRS Mer 14 déc 15h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 LE GARÇON À LA VALISE En savoir plus L’intention Mike Kenny a écrit cette pièce en 2004, il l'a retravaillée en 2009, je l'ai découverte en 2014 et aussitôt décidé que c'était cette histoire-là que je voulais raconter. Nous étions alors en octobre 2014. Depuis le printemps 2015, cette question de l'exode, des réfugiés devient de plus en plus prégnante, de plus en plus complexe à aborder. Je n'ai pas à l'origine choisi ce thème, j'ai choisi la pièce, l'œuvre. C'est l'émotion, la découverte de nouveaux univers, le plaisir, la poésie qui ont guidé mon choix. Depuis, ce thème a pris de l'ampleur en moi et il a par ailleurs envahi les médias. Mike Kenny aborde ce sujet avec finesse, émotion et humour. Le rythme haletant du texte en fait une aventure passionnante pour tous, à partir de 8 ans. Un mythe moderne, avec des héros que nous croisons tous les jours dans les rues de nos grandes villes. Ce texte interroge la complexité du monde et la puissance des histoires, celles entendues par Nafi durant toute son enfance et qu'à son tour il va transmettre, celles grâce auxquelles il va pouvoir faire face à sa réalité. Dans ce texte, Mike Kenny fait la démonstration de la puissance salvatrice du théâtre et de la fable. Tout commence chez Nafi, là où son père lui racontait des histoires. Un jour la guerre éclate. Nafi se retrouve seul. Il doit fuir la folie et la violence des hommes pour tenter de rejoindre son frère à Londres. Sur sa route, il va rencontrer Krysia et ensemble ils vont braver tous les dangers : les montagnes, les océans, l'esclavage, les loups, la mort... pour enfin arriver à Londres. La réalité sera-t-elle à la hauteur de leurs attentes ? Les efforts fournis pour l'atteindre seront-ils récompensés ? Que deviendront à nos yeux ces héros quand ils débarqueront ici après avoir risqué leurs vies ? Et comment leur culture pourra-t-elle les sauver après un tel déracinement ? Odile Grosset-Grange DÉTOURS Création 2016 Compagnie Éclats / Sophie Grelié 45 min / Théâtre musical / Dès 3 ans Elle. Lui. Elle chante, rit, fredonne, papillonne. Chamboule tout. Lui râle, empile, énumère, ordonne. Range tout. Place au face-à-face, non sans détour : jouer des mots, déjouer les sons, se contourner, se jouer des tours, puisse trouver. Ce sont souvent les petits détours qui font les grandes rencontres. Conception, mise en scène : Sophie Grelié / Chant : Valérie Philippin / Percussions et voix : Sébastien Clément / Musiques : improvisation et écriture collective / Lumières : Eric Blosse / Construction Cajon : Benoît Lepage / Scénographie : Eric Blosse et Sophie Grelié TOUT PUBLIC Sam 17 déc 17h SCOLAIRES Mer 14 déc 10h À la MJC de Kerfeunteun / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 DÉTOURS En savoir plus L’intention Détours sera un jeu duel, face à face, relation d’altérité qui questionne l’unité. Elle et Lui vont jouer des mots et déjouer les sons, les tourner et les détourner pour jouer des tours et détours. Ils vont finir par perdre le sens pour mieux éprouver les sens… se perdre pour mieux se retrouver et finalement trouver l’autre. Détours c’est la question du cheminement intellectuel : les détours du raisonnement par essais et corrections, association, analogie, tâtonnement, exploration, laissant place à l’erreur; les détours qui permettent les grandes découvertes et qui font grandir, les petits comme les grands… Détours fait référence aussi à la tour de Babel et à son mythe : l’évocation d’un babil, une langue maternelle unique à jamais perdue et l’entrée de l’humanité dans l’univers des langues. La poésie sonore ou le langage de la musique, à travers la prosodie, s’approcheraient-ils de ce babil ?… « Babel est une invitation à l’ouverture à l’autre que l’autre, celui qui m’est radicalement différent, comme voie qui mène au tout autre » Emmanuel Lévinas « Si tu es pressé, fais un détour » Proverbe japonais Sophie Grelié TOUR DE MAINS Création 2016 Compagnie Éclats / Sophie Grelié 25 min / Théâtre musical / Dès 6 mois Sur scène, cubes et gobelets gigognes s’emboîtent et s’empilent dans une cascade de sons. Encore plus haut… Badaboum ! Et c’est reparti pour un tour. Faire, défaire, refaire. Démolir, reconstruire. Jouer, tester, explorer, écouter… Faire le tour de l’autour, pour mieux le comprendre. Conception, mise en scène : Sophie Grelié / Percussion, cajón, gobelets gigognes et voix : Sébastien Clément / Musiques : improvisation et écriture collective / Construction cajón : Benoît Lepage TOUT PUBLIC Mer 14 déc 17h30 Jeu 15 déc 9h30 + 10h45 Sam 17 déc 10h45 À Ti Ar Vro (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 TOUR DE MAINS En savoir plus L’intention L’ORIGINE DE LA RECHERCHE DE SOPHIE GRELIÉ « Les tours gigognes, ces boîtes rondes aux couleurs vives qui s’emboîtent les unes dans les autres ou se superposent mettent en jeu différents grands principes de logique, de physique et de mathématique : empilement/emboîtement, contenant/contenu, ordre croissant et décroissant… Tout un programme ! Et lorsque l’enfant, après maints tâtonnements, essais, et autres détournements, aura enfin réussi à construire et ranger sa tour gigogne en un unique objet, il prendra un malin plaisir à démolir et reconstruire encore et encore jusqu’à incorporer le geste et le processus du jeu. Entre temps les gobelets seront transformés en verre, chapeau, toupie, pont, tambour ou tout autre objet, fruit de son imagination. Ces explorations produisent souvent des bruits variés et singuliers et mon oreille de musicienne a vite repéré et mis en jeu tous ces sons pour musiquer avec les enfants : percussions, frottements, tournoiements, sons en cascade, mélodies de timbre… Il n’en fallait pas plus pour me déclencher et m’inspirer : un spectacle avec et à partir de ces petits objets tout simples et pourtant si riches ! Mon propos : la créativité et la construction de la pensée par le détour. Et au-delà de l’apprentissage, la symbolique de l’objet nous amène à la question de l’autre : de l’un avec l’autre, du ressemblant et du différent, du tout dans l’un et du l’un dans l’autre. Et puis la tour qui se construit et se détruit renvoie bien sûr à la tour de Babel et donc au babil et à la multiplicité des langues. » Sophie Grelié TOUR DE VOIX Création 2016 Compagnie Éclats / Sophie Grelié 25 min / Théâtre vocal / Dès 6 mois En route pour un tour du monde en voix et en langues, de partout et d’ailleurs, réelles ou imaginaires… Les petites oreilles sont bercées par la mélodie des mots, intriguées par les sons inédits joués sur de drôles d’instruments. On s’interroge, on s’émerveille… de ce tour de chant qui nous enchante. Conception, mise en scène : Sophie Grelié / Chant, senza et moulin à café : Valérie Philippin / Musiques : pièces vocales contemporaines, musiques ethniques, poésie sonore TOUT PUBLIC Jeu 15 déc 9h30 + 10h45 Sam 17 déc 10h45 Aux Ateliers du Jardin (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 TOUR DE VOIX En savoir plus L’intention LA MUSIQUE Après avoir exploré le répertoire contemporain (ma avec Giascinto Scelsi) et la création musicale à travers une commande à un compositeur (couacaisse avec une commande d’état auprès d’Aurélio Edler-Copes) j’ai envie de questionner l’univers de la musique improvisée et de la création musicale collective, monde à la fois très ouvert et très exigeant ! Les thématiques développées dans Tour de voix, Tour de mains et Détours incitent à ces formes ouvertes qui seront elles aussi faites d’explorations, de détours. Valérie Philippin et Sébastien Clément sont tous les deux des interprètes spécialistes de la musique contemporaine, improvisateurs mais aussi chercheurs inlassables et toujours curieux de tous les territoires artistiques. Ils seront donc plus que des interprètes sur cette proposition. Différents styles, époques et territoires seront les points de départ et inspireront notre recherche musicale : musiques ethniques et voyage à travers le monde avec les chants pygmées centrafricains, la musique iranienne au zarb, le Nô japonais, la musique indonésienne, le Aum tibétain… Musiques contemporaines avec le théâtre musical de Georges Aperghis ou Jacques Rebotier pour la voix, de Pablo Cueco ou Jean-Pierre Drouet pour les percussions… La poésie sonore avec Partition V de Bernard Heidsieck, les écrits de Bernard Réquichot… Et nous explorerons un drôle d’instrumentarium créé pour l’occasion : une série de cajóns gigognes. Le cajón est un instrument de percussion à main en bois dont l’origine remonte au XVIIIe siècle au Pérou. Instrument populaire joué par les esclaves africains emmenés en Amérique du Sud et privés de leurs tambours, le cajón est sans doute d’abord une simple caisse en bois destinée à la cueillette. Les 7 cajóns gigognes auront chacun une taille différente et donc un timbre différent. Et au-delà du son, ils deviendront tour à tour jeux de construction, paniers, castelets, continents… » Sophie Grelié BIENVENUE Création 2016 Red Cardell Spectacle co-écrit par Jean-Pierre Riou (Red Cardell) et Karin Serres Invités : Cynthia Phung-Ngoc (Asie), Irina Danileyko (Europe), Emmelene Landon (Océanie), Farid Aït-Siameur (Afrique) et Jean-François Dumas (Amérique). 1h / Concert / Dès 6 ans AVIS AUX GLOBE-ROCKEURS ! Cinq artistes des cinq continents rejoignent Red Cardell pour un concert rock métissé des cultures du monde. À la croisée des mots et des notes, l’horizon s’élargit, les frontières tombent… pour créer la rencontre. Bienvenue ! Tarif spécial final du festival : 5 € ! Projet : Red Cardell / Projet, co-écriture des chansons : Jean-Pierre Riou et Karin Serres / Artistes invités : Jean-François Dumas, Cynthia Phung Ngoc, Emmelene Landon, Farid Aït-Siammeur et Irina Danileyko TOUT PUBLIC Sam 17 déc 20h30 Au Parc des expositions (Pavillon de Penvillers) CONCERT DEBOUT !!! Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 5 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 BIENVENUE En savoir plus L’intention SUR LE SPECTACLE Très Tôt Théâtre et les membres du Réseau Départemental Jeune Public ont invité le groupe de rock Red Cardell à créer un concert tout public à partir de 6 ans, sur le thème de la rencontre de chacun avec la musique : une expérience qui nous rassemble tous, quel que soit notre continent, notre culture et notre âge. Jean-Pierre Riou, chanteur et guitariste de Red Cardell, co-écrira les chansons du spectacle avec l'autrice Karin Serres. Le projet réunira sur scène 9 artistes : 4 musiciens de Red Cardell et 5 artistes invités, issus de chacun des 5 continents. Un projet participatif à l’échelle du Finistère L’idée est d’associer chacun des 5 territoires finistériens (Nord-Finistère, Centre, Sud-Est, Sud-Ouest et Quimper) à un des 5 artistes invités, son continent et sa culture artistique. L’ambition de ce projet partagé sur le territoire est d’impliquer les habitants dans les différentes étapes de la création, à travers différents modes et temps de rencontres avec les artistes. SUR RED CARDELL Fer de lance de la scène rock bretonne, Red Cardell travaille en collectif, invitant des musiciens d’horizons divers au fil des projets et albums (16 à leur actif). Le collectif revendique être né du rock alternatif, tout en affirmant sa culture bretonne, et croise depuis toujours ses influences. Il se définit comme un groupe de musique populaire, ouvert sur le monde. Son nouveau projet s’inscrit dans la continuité d’une notion de collectif chère au groupe depuis « Naître » paru en 2006. La formation sort en cette année 2016, un nouvel album où l’on retrouve autour de ses deux co -fondateurs Jean Pierre Riou (chant, guitare) et Jean Michel Moal (accordéon), le guitariste et multi instrumentiste Pierre Sangra ainsi que le batteur Hibu Corbel. Les mots et mélodies s’accordent à l’urgence du Rock, l’universalité des musiques du monde et la chanson à texte. SUR KARIN SERRES Autrice, metteure en scène, décoratrice et traductrice de théâtre, Karin Serres a écrit une soixantaine de pièces de théâtre, souvent éditées, créées et traduites. Elle écrit aussi des pièces radiophoniques, des romans, des albums, des chansons et des feuilletons. Elle a mis en scène plusieurs de ses pièces et saisit toutes les occasions d’élargir son horizon artistique en croisant son théâtre avec l’objet, la marionnette, le clown, l’animation, l’opéra…, en France comme ailleurs dans le monde. LES OMBRES BLANCHES Compagnie Pernette 50 min / Danse / Dès 6 ans « Les Ombres Blanches » passe en revue et en mouvement le monde des invisibles qui peuplent notre imaginaire. Fantômes, esprits frappeurs, et revenants hantent la scène dans un ballet fascinant. Une incursion aux frontières du fantastique qui, à force d’astuces et de mystères, nous affole joyeusement le palpitant ! Dimanche 29 janvier à 16h30, après le spectacle, la compagnie Pernette propose un bal pour ceuski veulent guincher. Gratuit. Plus d’infos sur www.tres-tot-theatre.com Chorégraphie : Nathalie Pernette assistée de Regina Meier / Musique : Franck Gervais / Lumières : Caroline Nguyen / Direction technique : Stéphane Magnin / Danseurs : Lisa Guerrero ou Anita Mauro, Vincent Simon ou Lucien Brabec / Costumes : Fabienne Desflèches / Scénographie : Daniel Pernette Collaboration artistique accessoires et magie : Thierry Collet assisté de Romain Lalire TOUT PUBLIC Dim 29 jan 15h SCOLAIRES Lun 30 jan 10h + 14h Au Théâtre Max Jacob (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 LES OMBRES BLANCHES En savoir plus L’intention « Une histoire de fantômes, une chorégraphie en équilibre entre beauté lente et vignettes affolées... et affolantes. Avec Les Ombres blanches, l'envie fut de passer en revue et en mouvement toutes les facettes connues et moins connues des fantômes et autres spectres, de créer un "monde entre deux mondes"; irréel, lisse et accidenté, grave et drôle aussi, où les lois des corps et des objets sont bousculées. J'ai créé par le mouvement des corps flottants, apparitions brumeuses et silencieuses, des danses de têtes ou de mains privées de corps, des êtres à la présence calme et inquiétante, mais versatile : capable d'écouter les murs, d'observer un Autre, d'entrer tendrement en contact avec lui, de chercher la distance ou d'oser la menace... Des états de corps extraordinaires. J'ai osé d'inexplicables déplacements d'objets et de meubles, mais aussi des expériences sensorielles qui nous glacent joyeusement le sang ou nous caressent les narines. J'ai révélé les présences par un doux chuchotement ou des coups sourds frappés derrière les murs et les portes... Un espace hanté. J'ai travaillé un espace plongé dans une pénombre chaude et capricieuse, qui se découvre régulièrement, mettant en valeur dans une succession de vignettes dansées un détail, une boîte en mouvement, la danse hypnotique de quatre mains, un ballet d'ombres portées ou une incandescence... Une lumière palpable. Tenter de faire partager l'insaisissable : gisants en mouvement, apparitions poignantes, la légèreté d'un parfum, un "éclat de mémoire", un danger, une presque immobilité... Un spectacle entre suggestion, évocation et impression. » Nathalie Pernette ZIGZAG Compagnie étantdonné 30 min / Danse / Dès 3 ans Apprendre à marcher droit n’est pas une mince affaire ! À l’âge des premiers pas, se déplacer d’un point à un autre relève de l’aventure. Tracer son chemin, tenir le cap, contourner les obstacles… La marche est le but à atteindre pour atteindre son but. Pour aller de l’avant, tout simplement. Conception : Frédérike Unger et Jérôme Ferron / Interprétation : Emily Mézières ou Claire Rivera / Musique : Musiques traditionnelles japonaises / Vidéo et Animation : Nicolas Diologent / Lumières : Frank Guérard / Réalisation décor : Etienne David / Costumes : Jennifer Lebrun et Frédérike Unger TOUT PUBLIC Sam 11 fév 11h SCOLAIRES Mer 8 fév 10h Jeu 9 fév 10h + 14h Ven 10 fév 10h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 ZIGZAG En savoir plus L’intention Avant de marcher droit, de décider de la direction à prendre, il est un temps où se déplacer est en soi une découverte. La marche, but à atteindre pour atteindre son but, devient donc la marche à suivre. Néanmoins, lorsque le pas est mal assuré, le parcours d’un point à un autre ressemble à une aventure. Le chemin serait donc plus important que le but ? Zigzag est une exploration du corps et de la motricité. Nous découvrons ensemble tous les moyens de se déplacer, jusqu’aux plus improbables. La manière de parcourir est l’objet de toute notre attention, l’issue se révèle être l’expérience du parcours. Tracer son chemin, tenir le cap et contourner les obstacles c’est aussi faire face aux impasses, trébucher, reculer pour mieux sauter. Zigzag est une flânerie chorégraphique qui fait appel à toutes les ressources de l’imagination pour pouvoir simplement aller de l’avant. C’est un déambulatoire ludique où l’intelligence et la fantaisie s’associent et deviennent le meilleur code de la route. Dans la presse « Beaucoup de malice dans ce spectacle où l’interaction entre la danseuse et les images rendent les différents tableaux ludiques et légers. Une évidence nous apparaît : le corps parle de façon innée à nos sens de ce mouvement qui nous a fait et qui raconte de l’intérieur. On saisit les chapitres variant de tons et permettant aux touts petits de ne pas perdre l’attention. On apprécie le choix des sons et des images, l’originalité de la recherche chorégraphique qui donnent une belle cohérence à l’ensemble. » Magalie Fabre - Théâtrorama - mars 2009 PARENTHÈSES Compagnie MéliMalo 25 min / Théâtre et musique / Dès 1 an En partenariat avec la CAF Finistère Dans une manufacture de cocottes en papier, une ouvrière suspend sa tâche pour laisser vagabonder son imagination. Parenthèses… (Des petits moments rien qu’à nous De minuscules voyages vers un ailleurs qui embellit la vie Des bulles d’oxygène et de fantaisie À côté de la réalité, comme un souffle de liberté.) Mise en scène et scénographie : Pascale Dumoulin / Lumière : regard de Stéphanie Petton / Musique : Laurent Drouet / Costumes : Atelier La Pointe / Interprètes : Pascale Dumoulin – Laurent Drouet / Photos : Joël Nihouarn TOUT PUBLIC Jeu 9 mars 9h30 + 10h45 Ven 10 mars 9h30 + 10h45 Sam 11 mars 10h30 + 17h30 Dim 12 mars 10h30 + 17h30 À la MPT d’Ergué-Armel / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT d’Ergué-Armel Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 PARENTHÈSES En savoir plus Note d’intention « Notre intention est de partir de nos propres impressions pour faire partager au public nos petits moments magiques. Nous irons puiser dans nos souvenirs, nos sensations d’hier et d’aujourd’hui. Choisir cette matière c’est vouloir amener les spectateurs dans notre univers créatif. Trouver un lieu de liberté, non pas pour raconter mais pour faire vivre un instant entre parenthèses. La forme théâtrale permet d’ouvrir un champ imaginaire pour écrire un poème visuel et sonore. Ce qui nous intéresse c’est d’égrener, sans hiérarchie du laid ou du beau, nos instants de bonheur. Ce divertissement proposé au public est d’abord notre propre divertissement, notre rapport au monde (ou comment faire du théâtre de façon essentielle et naïve, comment faire cohabiter le futile et l’indispensable). Et Pour provoquer d’autres minuscules voyages chez le spectateur. » IGEN Compagnie Åben Dans (Danemark) 30 min / Danse / Dès 6 mois En partenariat avec la CAF Finistère Roule, se déroule la pelote de laine. Roulent, se déroulent les corps des danseurs. Ils s’élancent avec allégresse dans un joyeux pas de deux, virevoltent, tourbillonnent, défiant la gravité pour se griser de légèreté. Igen (encore, en danois) célèbre le plaisir du jeu et l’exaltation de la découverte. Un hymne à la joie de vivre ! Danseurs : Jenny Ecke, Antoinette Helbing et Ole Birger Hansen / Production : Lya Lundsager / Idée : Catherine Poher et Thomas Eisenhardt / Chorégraphie : Thomas Eisenhardt / Mise en scène : Catherine Poher / Scénographie et création lumière : Carina Persson / Costumes : Ulrika van Gelder / Musique : Fredrik Lundin / Sculptures textiles : Catherine Poher et Valentine Fell TOUT PUBLIC Jeu 16 mars 9h15 + 10h45 Ven 17 mars 9h15 + 10h45 Sam 18 mars 10h30 + 17h30 Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 IGEN En savoir plus À propos de la compagnie Åben Dans est une compagnie qui change de mode d'expression et de style, de spectacle en spectacle. Toutefois c'est bien l'humanité, de façon abstraite, qui est le cœur de la communication avec le public. La compagnie travaille à travers plusieurs palettes : musique, arts visuels, architecture où ils n'ont pas peur de prendre des risques dans l'expérimentation des possibles en danse, à travers de nouvelles formes. Ils créent l'art visuel sur scène en posant leurs propres conditions tout en provoquant et impressionnant le public. Ils veulent mettre en question les frontières, utiliser l'humour, la folie, la gravité et l'esthétique. Ils aiment faire "de l'avant-garde populaire". Catherine Poher, metteure en scène, et Thomas Eisenhardt, chorégraphe, ont privilégié un plateau nu, tout autour duquel les spectateurs sont installés au plus près des deux danseurs. Ce dispositif laisse toute la place aux corps, pour une rencontre organique, toute en douceur. Le travail de Catherine Poher est nourri par le désir de créer autant pour les adultes que pour les enfants. Ses spectacles sont marqués par la spontanéité, la sensibilité, la simplicité et par la volonté de toucher tous les âges. "Le corps est la chose que nous avons tous en commun. Il reste notre maison aussi longtemps que nous sommes vivants sur cette planète. Avec ce corps je raconte l'histoire d'être un humain." Thomas Eisenhardt – Chorégraphe MOKOFINA LA FINE BOUCHE Compagnie LagunArte 25 min / Théâtre musical / Dès18 mois En partenariat avec la CAF Finistère Siffler, chuchoter, gronder, déguster… Et si notre bouche était le plus étonnant et le plus accessible des instruments de musique ? Musique du souffle, modulations de la voix, chant des papilles : délicieuse escapade sonore, Mokofina explore le chant des possibles. Musique et mouvement : Kristof Hiriart TOUT PUBLIC Mer 22 mars 9h30 + 10h45 Jeu 23 mars 9h30 + 10h45 Ven 24 mars 9h30 + 10h45 Sam 25 mars 10h30 + 17h30 Dim 26 mars 10h30 + 17h30 Aux Ateliers du Jardin (Pôle Culturel Max Jacob) / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 MOKOFINA LA FINE BOUCHE En savoir plus MOKOFINA est un moment de plaisir, de jeu, d’exploration, d’imitation, d’expression, où la bouche devient l’instrument de musique le plus drôle, le plus varié, le plus précis, le plus accessible... Par la voix, la bouche, l’enfant s’ap-parent-e, se familiarise, s’associe et se situe, avec plaisir... Au plus près du public, le musicien expérimente le champ des possibles sonores de la bouche avec et sans accessoires, il suscite une conscience musicale de ses auditeurs par ces moments grisants de découverte. Dans la presse « Ce spectacle tout public est particulièrement adapté à l'éveil musical des tout‐ petits. Malgré leur âge, les enfants restent sages et rompent peu le silence. Cette création sans parole, plutôt contemporain, expérimente avec les sons. Les enfants y sont très réceptifs. Kristof Hiriart, le metteur en scène, met d'ailleurs en avant cette qualité d'écoute des enfants qu'il compare à celle des « grands initiés ». L'ambiance est propice à l'écoute et à l'apaisement avec des jeux de lumière chaude, un décor très végétal fait de pièces en bois réalisées par des artisans de la Bastide‐Clairence, lieu d'origine de la compagnie LagunArte. » Maïder Gerard – Presse Sud-Ouest - 22/01/2015 EX-TIME (LA VIE EN LIGNE) Création 2016 Compagnie Les Frères Pablof 1h / Théâtre documentaire / Dès 10 ans Bienvenue dans l’adolescence 2.0, celle qui se vit du bout des pouces, accrochée au smartphone, suspendue à la connexion wi-fi. Facebook, Twitter, Instagram… la vie se construit sur la toile, nouvel espace social où partager, voir et donner à voir. Un petit coin d’intimité en somme ! Vidéo, écriture et jeu : Raoul Pourcelle / Musique, écriture et jeu : Stéphane Rouxel / Mise en scène : Jean-Louis Ouvrard / Écriture : Christophe Piret / Lumière : Rodrigue Bernard / Image : Gwenaëlle Rébillard TOUT PUBLIC Jeu 6 avril 20h SCOLAIRES Jeu 6 avril 10h Au Triskell (Pont-l’Abbé) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et le Triskell Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 EX-TIME (LA VIE EN LIGNE) En savoir plus Du bout des pouces, Melissa poste sa photo du soir avec une ligne de code et des oreilles de lapin. Thibault la reçoit, sourire. Anthony la sauvegarde, réponse immédiate. La photo s’efface. Melissa reçoit une carotte avec des commentaires. « lapin, lapin, ouvre moi ou le chasseur me tuera ! » Certains disent que les ados sont des homards en pleine mue, sans carapace, mous et vulnérables. Ils disent aussi qu’Ils parlent un volapük dont nous serions bien en peine de traduire le moindre mot. Mais en plus ils s'amusent de Facebook, de Twitter, des jeux en ligne, bref des NTIC (comme on a pu dire au mitant des années 80) et se construisent une vie dans des lieux qui nous sont parfaitement, bon c'est exagéré, pas parfaitement, mais largement méconnus !!! Depuis deux ans les Frères Pablof explorent cette vie en ligne, cette vie à la ligne, cette ligne de vie numérique, dont la longueur sur la paume de la main se calcule en octets et s'écrit en binaire. Un espace dit virtuel (mais bien réel) mais un espace social, dans lequel on se montre et dans lequel on choisit les images que l’on donne à voir de soi : sa photo de bébé, un avatar qui ressemble à un super héros, la figure d’un signe astrologique chinois, peut-être les trois en même temps ou simultanément. Un espace qui laisse fantasmer celui qui regarde : « qui est cet individu, ce Dragon rugissant, si mignon dans son pyjama rayé avec ses yeux de biche et son nounours à la main et si mystérieux dans son masque de Batman ? » Et si le numérique était la cour de récréation des adolescents ? Un espace numérique bien à eux, une intimité publique réservée. Voici quelques portraits d’adolescents, des vrais et des faux, des virtuels bien réels, des réels supposés et des réels avérés. ME TAIRE Création 2016 Théâtre du Phare / Olivier Letellier Texte : Sylvain Levey 55 min / Théâtre / Dès 9 ans Beau. Pas Beau. Ainsi se résume le monde vu par Paloma. Son monde déchiré par un mur entre l’opulence des beaux quartiers et la misère de la favela. Pour franchir ce mur, il lui faut se hisser sur la plus haute marche des concours de beauté. Pour l’abattre, il faut s’engager, contester, ne plus se taire. Commencer par y percer une brèche… d’un coup de ciseaux. Texte : Sylvain Levey / Mise en scène : Olivier Letellier / Interprétation : Olivia Dalric / Assistanat : Jérôme Fauvel et Cécile Mouvet / Création lumière et régie de production : Sébastien Revel / Création sonore : Mikael Plunian / Scénographie : Grégoire Faucheux / Création costumes : Grégoire Faucheux TOUT PUBLIC Ven 5 mai 20h SCOLAIRES Jeu 4 mai 10h + 14h Ven 5 mai 10h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 Le spectacle La nuit où le jour s’est levé est le point de départ de trois petites formes sur le thème de l’engagement, Maintenant que je sais / Je ne veux plus / Me taire (représentation en mai à Quimper - voir page 19). Trois auteurs, Sylvain Levey, Magali Mougel et Catherine Verlaguet, trois comédiens, Clément Bertani, Jérôme Fauvel, Théo Touvet et une grande histoire. Entamé en 2014, le laboratoire d’écriture théâtrale mené par Olivier Letellier et le Théâtre du Phare s’achève avec cette grande forme collective ayant donné naissance à trois solos. ME TAIRE En savoir plus Dès le cycle élémentaire se pose la question du beau/pas beau : on commence à s’interroger sur l’appartenance à une masse, à un groupe, et sur les critères qui régissent cette appartenance. Cet âge rencontre un interstice entre la cellule familiale et le monde : dans cette faille, comment se positionner ? La détermination de ce qui serait beau ou non fait partie de ce questionnement… Le texte de Sylvain Levey s’adresse à notre être intime en invoquant les souvenirs d'une enfance, faite de petites querelles et de grands défis, tout en nous rassemblant dans le partage d’interrogations universelles : comment deux mondes peuvent-ils coexister sans se rencontrer ? Pourquoi se construisent ces murs, réels ou imaginaires ? Pour nous protéger, pour ne pas voir, pour contrôler ? Est-ce que la femme, l'individu peut dépasser les normes pour s'affirmer et prendre la parole ? Quelles sont les conséquences d’un tel engagement ? Quel en est le premier pas, le premier acte ? Comment la remise en cause d’un système établi peut-elle ouvrir notre regard sur le monde ? Comment faire éclater les frontières ? L’écriture de Sylvain Levey fait appel au rire, à l'humour, au décalage, tout comme l'interprétation de la comédienne et la mise en scène : aux antipodes d’un misérabilisme bien-pensant, la distance comique ouvre une porte d’entrée dans la subjectivité du spectateur. « Histoire(s) d’objet » sera un des temps fort de la saison ! Découvrez en mai des spectacles issus du théâtre d’objet, famille aux nombreux secrets… Histoire de voir les coulisses du théâtre, histoire de découvrir son mode d’emploi, et même d’y participer…SURPRISE ! Théâtre d’objet, KÉSAKO ? « Le terme “théâtre d’objet”, largement repris depuis, fut prononcé pour la première fois à l’aube des années 80. A cette époque, nous cherchions avec nos complices, – le Vélo Théâtre et le Théâtre Manarf -, une appellation commune pour des préoccupations esthétiques et éthiques partagées. Un autre nom pour une pratique théâtrale libérée de la toute-puissance du texte et des contraintes imposées par les conventions de la marionnette. Oh, bien sûr, au moment où nous l’avons vécu, ça n’avait pas encore l’accent de l’épopée ! Mais la légende s’invente avec le récit. Après s’être perdus sur des chemins de campagne, nous étions enfin tous réunis et nous nous réchauffions autour d’une table. Et c’est au milieu des verres et des assiettes qui s’entrechoquent, que l’expression « théâtre d’objet” est tombée sur la table de la cuisine. Quand on y repense … entre la grandeur du mot théâtre et la petitesse de l’objet, existait un précipice. Et il en fallait, de l’énergie poétique au spectateur pour refermer les lèvres de l’abîme… » Katy DEVILLE et Christian CARRIGNON MUSÉE DES OBJETS ORDINAIRES - un projet artistique participatif Ce projet fait appel à la participation des habitants pour créer ensemble un musée éphémère, dans lequel sont exposés des objets ordinaires. Ces objets apportés par les habitants sont ensuite étiquetés avant de rejoindre la collection. Nous demandons alors à son propriétaire d’y apposer une phrase décalée ou poétique mettant en relation l’objet et un aïeul réel ou imaginaire, commençant par : Moi, mon grand-père... / Moi, ma grand-mère... Par ce geste artistique, chacun peut ainsi faire partager une part de son histoire familiale, intime, réelle ou inventée. Les objets exposés proposent une cartographie poétique de la population d’un territoire, d’une ville, d’un quartier et en révèle sa diversité. Afin de sensibiliser en amont les habitants à cette démarche singulière qu’est le théâtre d’objet et créer des moments de rencontres et d’échanges entre les habitants et l’équipe artistique, des représentations d’une petite forme Théâtre d’objet : mode d’emploi chez les habitants et dans des lieux relais accompagnent la récolte des objets. Historique Le premier Musée des Objets Ordinaires a été réalisé à Mirepoix (09) dans le cadre d’une résidence de territoire. Ce fut pour le Théâtre de Cuisine et le Festival MIMA une véritable aventure artistique et humaine. La démarche s’inscrivait dans le contexte d’un territoire rural. Les objectifs étaient de : • Sensibiliser et appréhender la singularité d’une démarche artistique, en inventant de nouveaux modes de rencontres. • Contribuer au développement artistique et culturel d’un territoire rural et à la réduction des inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture. Note d’intention Deux spécialistes du Théâtre d’objet Reviennent sur la fabrication de scènes mythiques du genre : une conférence qui déborde inévitablement de son cadre. L’un habillé en rouge Parce que c’est la couleur du théâtre L’autre habillé en noir Parce que c’est la couleur des coulisses L’un ouvre ses valises, En sort les projecteurs L’autre ouvre sa valise, En sort un désert Genre Salaire de la peur, Noir et blanc... Genre aussi Indiana Jones, Couleurs. Suivent des scènes de théâtre d’objet Créées par Agnès Limbos, Gyula Molnàr, Jacques Manarf, Katy Deville, Christian Carrignon...* Il y a celui qui joue Et décortique quelques scènes fameuses Du théâtre d’objet depuis son origine. Il y a celui qui essaie de conserver Un peu d’ordre Dans cette conférence Qui ressemble à un spectacle. Avertissement : Si ce mode d’emploi animé du théâtre d’objet ne vous suffit toujours pas à maîtriser parfaitement son langage situé entre le cinéma, les arts plastiques, le théâtre et la société de consommation, vous aurez néanmoins le privilège de connaître la fin tragique du Lapin, à qui le Grand Cerf a refusé d’ouvrir sa porte, mais aussi la chute vertigineuse d’Action Man au cours de l’ascension du Mont Blanc, l’attaque de l’Araignée géante dans le désert ou encore le suicide du cachet d’aspirine dans un verre d’eau... LES CHAUSSURES DE SIRÈNE Théâtre de Cuisine / Sophie Bartels D’après La petite Sirène de Hans Christian Andersen 45 min / Théâtre d’objet / Dès 6 ans Zôphie, experte en femmes-poissons, nous entraîne dans le sillage de La Petite Sirène. Une boîte à musique, une éponge, un coquillage, des jambes de poupées… entre fantaisie et poésie nous voici plongés dans les eaux troublées du conte d’Andersen, happés par le chant des sirènes. De et avec Sophie Bartels / Mise en scène : Katy Deville / Collaboration artistique : Christian Carrignon / Scénographie : Sophie Bartels et Christian Carrignon / Dramaturge : Friederike Spindler / Création lumière : Detlef Flähmig / Photos : Dieter Wuschanski TOUT PUBLIC Ven 12 mai 20h SCOLAIRES Jeu 11 mai 10h Ven 12 mai 10h ACCUEILS DE LOISIRS Mer 10 mai 15h Au Terrain Blanc (Penhars) / Co-organisation : Très Tôt Théâtre et la MPT de Penhars Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 LES CHAUSSURES DE SIRÈNE En savoir plus Note d’intention Zôphie est une chercheuse, rêveuse, maladroite mais surtout passionnée. Elle nous ouvre les portes de son laboratorium voué à la recherche sur les sirènes et nous livre ses étranges expérimentations, les pieds dans l’eau. C’est au gré de ses rêveries, ses digressions et des souvenirs qui remontent à la surface que nous suivons les traces de la petite Sirène. Une boîte à musique, quelques paires de jambes de poupée, une maison miniature, une éponge, une fleur en plastique... entre fantaisie et poésie, nous divaguons dans les eaux troublées de l’histoire de Hans Christian Andersen... Ecoute... Tous les soirs, la petite sirène écoute sa grand-mère qui raconte des histoires, des histoires d’humains. Ecoute... Les Chaussures de sirène est un livre de bord, un voyage initiatique qui dure 7 jours. 7 jours pendant lesquels la petite sirène échange sa voix contre une paire de jambes, quitte ses sœurs et rencontre l’inconnu, sauve le prince d’une terrible tempête, tombe amoureuse ... 7 jours, juste le temps d’une larme ou de devenir écume. Les objets présents sur scène, quotidiens et souvent récupérés ont chacun une histoire, intime et collective à la fois. Ils ont accumulé les souvenirs. Dans la presse Ecoute, les poissons chantent ! «(…) Sur scène des objets du quotidien que l’on peut trouver dans la chambre des enfants ou le salon des parents : éponge, coquillage, chalet miniature, sèchecheveux, jambes de poupée... Sophie Bartels, comédienne, invite les jeunes spectateurs à écouter les poissons qui chantent. Sur leurs fauteuils, les enfants écoutent attentivement. (...) La pièce sollicite notre imaginaire par la construction d’images. Le conte d’Andersen prend vie grâce aux souvenirs d’enfance du personnage principal. Les enfants âgés de six ans se montraient captivés par la représentation. Aucun ne semblait remarquer que l’histoire touchait à sa fin. L’histoire avait totalement happé les enfants.» Marianne Schultz in Die Freie Presse, article paru le 12.11.2014 PRINCESSE K Bob Théâtre 50 min / Théâtre d’objet / Dès 7 ans À première vue, ça ressemble à un conte de fées : il était une fois, une jolie princesse qui vivait dans un beau château, avec des gens sympas, etc. Mais c’était sans compter le méchant, tapi dans l’ombre. Le conte vire alors au règlement de comptes ! Bob Théâtre livre une version hilarante des aventures d’une princesse déterminée à rayer les méchants de la carte façon Kill Bill… Mise en scène et interprétation : Denis Athimon / Création lumière : Alexandre Musset / Régie lumière et son : Antoine Jamet, Gwendal Malard ou Tugdual Tremel / Photo poignard : Laurent Guizard / Photo diadème : Julien Mellano TOUT PUBLIC Ven 19 mai 20h SCOLAIRES Jeu 18 mai 10h Ven 19 mai 10h À la MJC de Kerfeunteun / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 PRINCESSE K En savoir plus Pourquoi cette histoire… L’envie profonde, la première, c’est de raconter une histoire aux enfants, une belle histoire, toute rose bonbon mais à chaque fois que bob se lance, le rose se lézarde, la plume de son stylo dérape et le pire c’est qu’il laisse faire. Contrairement à Hans et Greutel, Nosferatu et Démiurges, Princesse K , dans son intégralité, est sorti tout droit de l’imagination fertile de bob. Pour la forme, ça se joue sur un petit espace, tout petit pour peu de personnes avec des moyens techniques autonomes. Les objets seront encore présents, le jeu d’acteur également mais fidèle à lui-même le bob tentera de remettre en question les lois de la manipulation (il tentera…). Le son ou plutôt les bruitages habilleront habilement tout ça (normalement). Pour le fond, le but sera ici de jouer avec des sentiments pas toujours avouables comme la vengeance, la traîtrise, la cruauté, le vice, l’appât du pouvoir, bref que des jolies choses qu’on aime bien. Les références : Dragon ball, One Piece, Kill Bill, Le gendarme à St Tropez, Star Wars... Dans la presse « L’histoire commence comme un conte de fées, avec son classique « Il était une fois… », mais se joue bien vite des codes et devient une superbe parodie. Le talentueux Denis Athimon manipule seul son théâtre d’objets. Il interprète ce petit bijou de simplicité et de précision où chaque personnage est créé par un éclairage, une posture ou un élément symbolique : grosse bague pour le méchant, diadème pour la belle princesse…Réjouissant et intelligent. » Françoise Sabatier-Morel – Télérama – 14/05/2011 « Le conteur, qui jongle avec tous les rôles, ne recule devant aucun sacrifice pour aller au-bout-de-la-vérité-des-épreuves-historiques-qu’il-traverse… Voilà un comédien qui mouille sa chemise et qui donne tout, vraiment tout ! De l’humour à revendre, des idées simples et efficaces, des références bien ancrées dans l’imaginaire des enfants, un récit palpitant… On ne s’en lassera jamais ! » Frédérique Meichler - L’Alsace – 02/02/2010 AUSSI LOIN QUE LA LUNE Création 2016 Collectif Les Becs Verseurs / Marina Le Guennec Texte : Sylvain Levey 45 min / Théâtre d’objet / Dès 7 ans Il était une fois, les histoires de ceux qui, un jour, partirent. Quitter sa famille, sa maison. Son pays, sa région. Pour mieux vivre, pour survivre. Il était une fois des départs, des vies, des rêves. Traverser un océan, un continent, une route. Rejoindre un ailleurs, un là-bas. Loin, loin ! Aussi loin que la lune. Dans l’espoir de, peut-être, la décrocher. Spectacle imaginé et interprété par Marina Le Guennec, avec la complicité de Sylvain Levey à l’écriture, Marjorie Blériot aux manipulations et à la technique plateau, Amalia Modica à la mise en scène, Alan Floc’h à la création lumière et Nadine Lapuyade / Les Gomères à la production et la diffusion TOUT PUBLIC Mer 24 mai 20h SCOLAIRES Mar 23 mai 10h Mer 24 mai 10h À la MJC de Kerfeunteun / Organisation : Très Tôt Théâtre Tarifs Individuel : 8 € Tarif adhérent : 6 € Pour plus d’infos contacter le 02 98 64 20 35 AUSSI LOIN QUE LA LUNE En savoir plus Note d’intention « À l'origine du projet, la lecture d'un article de la revue XXI au printemps 2013, et le récit du parcours de Maizam, jeune afghan parti seul de son pays à l'âge de 10 ans, destination la France. De ce récit est née l'envie de parler de migration, d'exil. Car cette histoire m'a tout simplement touchée. De là, j'ai pensé à ces départs, entre l'idée qui germe et le fait de partir concrètement de chez soi, de quitter sa maison, son environnement, pour aller ailleurs. Pourquoi part-on ? Quel chemin parcoure-t-on, d'un point A à un point B ? Avec quels moyens ? Quel courage faut-il pour partir ? Et pour y parvenir ? On entend dire que celui qui arrive est un étranger... Les mots "étrange" et "étranger" ont la même racine. Suis-je l'étrange d'un autre ? Quelle capacité a-t-on à construire des frontières entre deux territoires, des murs ? Même invisibles ? Quel est ce sentiment d'appartenance et d'identité ? Suis-je l'étrange d'un autre ? J'ai pensé à ces gens qui font des milliers de kilomètres pour survivre, j'ai aussi pensé à ceux qui n'en ont fait que 400 pour trouver du travail. Les bretons, auvergnats partis à Paris au lendemain de la seconde guerre mondiale sont-ils si différents de ces jeunes migrants venus d'Afrique aujourd'hui ? N'ont-ils pas les mêmes envies, les mêmes ambitions ? Avec ce spectacle, j'aimerais qu'on se questionne sur notre façon d'aborder l'autre. Et sans entrer dans un procès d'intention, je voudrais convoquer notre capacité à l'empathie. Le temps du spectacle, à travers plusieurs récits nous aborderons différents points de vue. Nous serons ces autres. » Marina Le Guennec