Synonymes
Français : maladie bronzée de la tomate; taches de bronze de la tomate; Anglais : bronze leaf of tomato;
kromnek virus; spotted wilt of tomato; yellow spot of pineapple; Allemand : Bronzefleckenkrankheit;
Portugais : vira-cabeça; Espagnol : bronceado; peste negra del tomate;
Confusions possibles
Autres virus : Nepovirus, Tospovirus (INSV).
Cultivars sensibles
Le TSWV infecte un très grand nombre de plantes infectées. En France, 166 espèces ont été recensées
comme pouvant être infectées.
Transmission
o Matériel végétal (boutures, greffons, plants)
o Le TSWV est transmis par une dizaine de thrips différents et sur
le mode persistant. Le virus est acquis au stade larvaire et avec
un temps d’acquisition de 15mn minimum. Ils sont infectieux
après une période de latence et au stade larvaire final ou au stade
adulte et cela pendant toute leur vie. Il n’y pas de transmission à
la descendance. En Europe, la transmission est faites
essentiellement par trois espèces Frankliniella occidentalis, F.
intonsa et Thrips tabaci.
Détection
o Test sérologique ELISA, kit sérologique « bandelettes »
o Test moléculaire : RT-PCR conventionnelle ou temps réel
Distribution géographique
Identifié pour la première fois en 1915 en Australie, le
virus a ensuite été signalé sporadiquement. A partir
des années 80, le nombre de signalement a fortement
augmenté. En France, le virus est connu depuis 1933
et considéré à l’époque comme un des virus les plus
importants. Il est ensuite peu à pas signalé jusqu’à
1987. Cette expansion semble directement liée à celle
d’un de ses vecteurs le thrips californien
(Frankliniella occidentalis).
Mode de gestion
Comme pour tous les virus des plantes, il n’existe pas de moyen connu pour guérir une plante infectée. La
gestion est donc basée sur la prophylaxie et en particulier l’utilisation de matériel sain certifié, greffons et
porte-greffes sains. Le matériel sain peut être sélectionné et produit par thermothérapie ou par culture de
méristème.
Littérature
EFSA PLH Panel, Scientific Opinion on the risk to plant health posed by Tomato spotted wilt virus to the EU territory with
identification and evaluation of risk reduction options. The EFSA Journal, 2012. 10(12): p. 64.
Tomato spotted wilt tospovirus, Impatiens necrotic spot tospovirus and Watermelon silver mottle tospovirus. EPPO Bulletin, 2004.
34(2): p. 271-279.
Blancard, D., Les maladies de la tomate: identifier, connaître, maîtriser. 2009: Editions Quae.
Parrella, G., et al., An update of the host range of Tomato spotted wilt virus. Journal of Plant Pathology, 2003: p. 227-264.
Marchoux, G., K. Gébré-Selassie, and M. Villevieille, Detection of tomato spotted wilt virus and transmission by Frankliniella
occidentalis in France. Plant Pathology, 1991. 40(3): p. 347-351.
Auteur : P Gentit (LSV-ANSES)