Principes et objectifs régissant l’Examen périodique universel
Les différentes étapes de l’EPU reposent sur un certain nombre de principes. Ainsi, l’EPU doit:
lPromouvoir l’universalité, l’interdépendance, l’indivisibilité et l’indissociabilité de tous les
droits de l’homme;
lEtre un mécanisme coopératif reposant sur des informations objectives et dignes de foi et
sur le dialogue;
lAssurer la couverture universelle et l’égalité de traitement de tous les États;
lConstituer un processus intergouvernemental animé par les Membres de l’Organisation
des Nations Unies et orienté vers l’action;
lAssocier entièrement le pays soumis à examen;
lCompléter les autres mécanismes relatifs aux droits de l’homme sans faire double emploi
avec eux et apporter ainsi une valeur ajoutée;
lEtre mené d’une façon objective, transparente, non sélective, constructive, non politisée
et sans confrontation;
lNe pas représenter un fardeau excessif pour l’État concerné ou pour l’ordre du jour du
Conseil;
lNe pas être d’une durée excessive. Il devrait rester dans des limites réalistes. Le temps et
les ressources humaines et financières qui lui seront consacrés ne devraient pas être
disproportionnés;
lNe pas diminuer la capacité du Conseil de répondre à des situations urgentes dans le
domaine des droits de l’homme;
lIntégrer pleinement une perspective de genre;
lTenir compte du degré de développement et des particularités propres à chaque pays;
enfin,
lGarantir la participation de toutes les parties prenantes, y compris des organisations non
gouvernementales, conformément à la résolution 60/251 de l’Assemblée générale et à la
résolution 1996/31 du Conseil économique et social, ainsi qu’à toute décision que le
Conseil pourra prendre à ce propos.
Les objectifs de l’Examen sont les suivants:
lL'amélioration de la situation des droits de l’homme sur le terrain;
lLe respect par l’État de ses obligations et engagements en matière de droits de l’homme
et l'évaluation des faits nouveaux positifs et des difficultés rencontrées;
lLe renforcement des capacités de l’État et la fourniture d’une assistance technique en
consultation avec l’État concerné et avec l’accord de celui-ci ;
lLa mise en commun des meilleures pratiques entre les États et les autres parties
prenantes;
lLe soutien à la coopération pour la promotion et la protection des droits de l’homme;
lL'encouragement à coopérer et à dialoguer sans réserve avec le Conseil des droits de
l’homme, les autres organes relatifs aux droits de l’homme et le Haut-Commissariat des
Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
140 Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
Travailler avec le programme des Nations Unies pour les droits de l’homme:
un Manuel pour la société civile