Corrigé brevet Français Amérique du Nord 2012 Questions I. « Une cité ouvrière » 1) Champ lexical du monde industriel : « cité ouvrière » ligne 1 ; « villes minières » ligne 3 ; « hauts-fourneaux » ligne 3 ; « à la chaîne » ligne 4 ; « Ford » ligne 5 ; « automobiles » ligne 5 ; « usines » ligne 7. 2) a/ L’expression « images parlantes » désigne les films produits par Hollywood. b/ C’est une comparaison qui est utilisée. Hollywood est ici assimilé à l’entreprise Ford, créatrice du travail à la chaîne. Hollywood produit beaucoup de films, autant que Ford construit des automobiles. 3) « Tous les écrivains, tous les compositeurs […] doivent produire » : peu importe qu’ils soient ou non connus, les scénaristes et autres compositeurs sont tenus à une obligation de production. « Leur présence est exigée depuis neuf heures du matin aussi strictement que par un pointage » : ils ont des horaires d’un travail habituel, ils sont surveillés pour cela. « Leurs outils les attendent là » : ce ne sont que des machines à écrire ou autres stylos mais ils sont nécessaires à la création, à la production. Tout comme les ouvriers ont des machines, des outils mécaniques. « Ils sont assimilés aux opérateurs, aux stars, aux figurants… » ces personnes sont comme les autres travailleurs, elles participent à l’effort commun. Page 1 sur 3 4) a/ Le verbe conjugué est le verbe avouer : « J’avoue ». C’est du présent de narration. b/ « J’ » est la contraction du pronom personnel Je. C’est le sujet du verbe avouer. c/ L’auteur est ici le narrateur, il intervient pour expliquer son propos. 5) a/ C’est une métaphore qui est utilisée. b/ « L’humanité en réduction » signifie que tous les domaines de travail qu’il a désigné sont des représentants de tous les travailleurs, donc de tout le monde. Mais le tout en plus petit puisque cela ne concerne qu’un domaine d’activité. 6) L’auteur a découvert Hollywood lors d’un voyage aux Etats-Unis. Il en revient avec une vision bien différente de celle que l’on peut se faire de là où nous sommes. Hollywood est plus souvent représentée comme une ville luxueuse où tout est permis, tout est possible. Une ville de strass, paillettes, glamour. Ici l’auteur nous livre une description de la ville bien différente, elle nous apparaît comme une cité industrielle où seule la productivité compte. Tout le monde est traité à la même enseigne, tout le monde est là pour produire un maximum de films en un minimum de temps. Comme dans une usine, on pourrait croire que les stars travaillent à la chaîne au cours d’un tournage, aucune minute ne doit être gaspillée. II. Derrière le rêve, l’argent 7) a/ Les deux propositions sont reliées par la conjonction de coordination « et ». b/ Comme elles emploient tout un peuple de travailleurs, elles font vivre tout un pays. Les studios sont des créateurs d’emploi et sont productifs, cela leur permet de participer à l’économie du pays et donc de le faire vivre. 8) a/ Le mot « elles » reprend l’expression « les usines à films » b/ « colossale » est un adjectif qualificatif « d’argent » est un complément d’objet Page 2 sur 3 « qui se chiffre par milliards » est une proposition subordonnée relative. c/ Dans cette phrase, l’auteur insiste sur le fait qu’Hollywood brasse énormément d’argent, c’est une économie à elle seule. 9) a/ Ces expressions appartiennent au champ lexical de la déification, du culte. b/ L’auteur emploie ces mots car les grands patrons des studios de cinéma sont intouchables, et leurs studios sont comme vénérés par les gens. Toutes ces personnes sont vues comme des dieux et des déesses, au-dessus du reste de l’humanité. 10) Hollywood ville mirage, ce titre paraît fort approprié à la lecture de cet extrait. En effet, la ville est dédié au luxe et au glamour et pourtant le comportement au sein des célèbres studios serait plutôt de pousser en permanence les employés à plus de travail, plus de productivité. De même, les grands patrons et leurs studios sont vénérés tels des dieux alors qu’ils ne sont que des êtres humains. La ville n’est donc qu’une constante illusion. Réécriture « Hollywood et Cinecittà sont des cités ouvrières. Sous leurs apparences de calme, de loisir, sous leurs carapaces de luxe, elles sont pareilles aux villes minières, aux agglomérations de hauts-fourneaux qui se vident de l’aube au crépuscule pour envoyer leurs populations aux galeries ou à la chaîne. » Page 3 sur 3