Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél.: (021) 73.70.81 — Fax: (021) 73.90.43 — 55eAnnéeAlgérie: 10,00 DA - France: 1 €
ÉDITORIAL
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, Mme Federica Mogherini, Haute
représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité,
et vice-présidente de la Commission européenne, en visite en Algérie.
La sécurité n’est pas une
carte électorale qu’une
formation politique ou un
candidat peut utiliser contre son
adversaire, mais une conjoncture
délicate que tous les acteurs
doivent avoir à l’esprit, non pas
pour des considérations
individuelles, mais exclusivement
pour, à la fois, la préservation de la
stabilité du pays et la consolidation
de ses acquis démocratiques. Ceux
qui parlent de «chantage à
l’insécurité» ou de
l’instrumentalisation de la peur du
chaos et du désordre, reprenant
une argutie de médias étrangers,
font preuve d’angélisme, d’autant
plus que le défi sécuritaire, auquel
il faudrait ajouter les difficultés
financières et économiques, n’est
pas une vue de l’esprit, mais bien
une réalité, eu égard à un
environnement régional troublé et
un marché pétrolier qui, certes,
grâce aux efforts diplomatiques de
notre pays, s’est légèrement
amélioré, mais ne s’est pas encore
entièrement stabilisé.
Une certaine presse, relayant des
partis minoritaires, s’amuse à
discourir sur la prétendue
«hantise» de l’abstention par les
pouvoirs publics. En quoi une telle
attitude du lectorat n’intéresserait
que les pouvoirs publics ? Surtout
que la tâche de ces derniers
consiste non pas à «pousser» ou à
«inciter» les gens à voter ou à ne
pas voter pour un candidat ou un
autre, mais à faire en sorte que
l’acte de vote se déroule dans de
bonnes conditions. Du reste,
partout dans le monde, y compris
dans les pays à longue tradition
démocratique, la participation aux
élections constitue une
préoccupation de toutes les
formations politiques. En France,
par exemple, le cycle de basse
mobilisation électorale dure depuis
trente ans, et, selon les derniers
sondages, l’abstention à la
prochaine présidentielle, qui aura
lieu dans une quinzaine de jours,
pourrait atteindre des sommets. Et
il s’agit d’une élection qui
habituellement mobilise davantage
les électeurs que les autres types de
scrutin, ce qui a poussé la presse à
se demander si l’abstention n’est
pas le premier parti de France.
Ceci pour tout simplement dire que
la question de la participation du
citoyen à tous les scrutins
interpelle toutes les élites, parce
que l’enjeu, c’est la démocratie et
une certaine conception du
politique. L’adhésion du citoyen à
l’acte de voter relève d’une culture,
et l’opération électorale ne saurait
être réduite à une logistique et ne
constitue pas uniquement un
moyen de faire valoir une opinion,
mais se présente comme un rituel
social, une mise en scène en
fonctions des enjeux. Oui, l’acte
de vote est un défi de toutes les
sociétés démocratiques et, entre
technique, politique et
mobilisation, archaïsme et
modernité, il s’agit d’une
continuelle interrogation sur la
démocratie représentative et ce
qu’elle offre comme garanties à la
liberté individuelle et collective.
EL MOUDJAHID
LACTE
DE VOTE
APPROFONDIR
LE PARTENARIAT STRATÉGIQUE
RENFORCER
L’INVESTISSEMENT LOCAL
P. 4
13 Radjeb 1438 - Lundi 10 Avril 2017 - 16025 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287
L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E
ALGÉRIE - UE
LE PREMIER MINISTRE REÇOIT LE LORD-MAIRE DE LONDRES
ET LE REPRÉSENTANT DU PM BRITANNIQUE
AMÉLIORER DAVANTAGE LA COOPÉRATION
M. ABDELMALEK SELLAL AUJOURD’HUI À DJELFA
CAMPAGNE ÉLECTORALE LÉGISLATIVE
P. 3
P. 4
P. 24
P. 24
LALGÉRIE
CONDAMNE
« AVEC FORCE »
LATTAQUE
TERRORISTE DE
STOCKHOLM ET LES
ATTENTATS À LA
BOMBE EN ÉGYPTE
HIISE : HISSER LA
COMPÉTITION AU
NIVEAU SOUHAITÉ.
LES PARTIS DÉVOILENT
LEUR PROGRAMME.
PP. 5-6
MÉDIAS PUBLICS
REGROUPEMENT
DES
JOURNAUX
PUBLICS
EN UN
GROUPE
DE PRESSE
Le temps sera ensoleillé sur
l’ensemble des régions du pays.
Partiellement couvert à l’Est.
Températures (maximales-
minimales) prévues aujourd’hui:
Alger (18° - 7°), Annaba (20° - 9°),
Béchar (26° - 13°), Biskra (23° - 13°),
Constantine (19° - 5°), Djelfa (19° - 5°),
Ghardaïa (24° - 12°), Oran (24° - 11°),
Sétif (18° - 3°), Tamanrasset (29° -
14°), Tlemcen (25° - 8°).
2
DE À
Bouche
Oreille
ENSOLEILLÉ
EL MOUDJAHID
CE MATIN À 10H
Les ressources hydriques
au Forum Économie
Le Forum Économie d’El Moudjahid
recevra, demain à 10h, M. Smaïl
Amirouche, directeur central alimentation
en eau potable, et M. Abdelouahab Smati,
directeur central de la mobilisation des
ressources en eau.
d’El Moudjahid
CE MATIN À 9H30
Journée d’information
sur le marché ukrainien
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise, en
collaboration avec l’ambassade d’Ukraine en Algérie, une journée
d’information sur l’accès au marché ukrainien, ce matin à 9h30.
DEMAIN À 14H À L’HÔTEL HILTON
La coopération algéro-polonaise
dans l’agro-alimentaire
Dans le cadre de la participation de la Pologne au
Salon international DJAZAGRO-2017, le service de la
promotion du commerce et des investissements de l’am-
bassade de Pologne à Alger organise une conférence de
presse sur le thème «Les opportunités de la coopération
algéro-polonaise dans le secteur agro-alimentaire».
Lundi 10 Avril 2017
CE MATIN À 9H À L’HÔTEL EL-AURASSI
Conférence sur le lancement du
PAP ENPARD
Dans le cadre du Programme d’action-pilote pour le développement
agricole et rural en Algérie, une conférence de presse de présentation
des objectifs de PAP ENPARD Algérie se tiendra, ce matin de 9h à 11h,
à l’hôtel El-Aurassi.
JEUDI 13 AVRIL À 13H45 À L’INESG
« La formation professionnelle
en Algérie »
L’Institut national d’études de stratégie globale orga-
nise, jeudi 13 avril à 13h45, une table rond sur le
thème:«La formation professionnelle en Algérie: enjeux
et contribution au développement socio-économique»,
animée par M
me
Akila Chargou, directrice de la formation
continue et des relations entre les secteurs.
El Moudjahid/Pub du 10/04/2017
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ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES
JUSQU’AU 29 AVRIL À L’ESPLANADE SABLETTE
Programme artistique et dagogique
L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger a élaboré, pour
chaque fin de semaine, un riche programme d’activités artistiques et
pédagogiques destiné aux familles et aux enfants. Plusieurs manifestations
seront aux rendez-vous : galas artistiques, pièces théâtrales et activités
ludiques pour enfants, à partir de 16h30.
M. Abdelouahab
Nouri à Bouira
Le ministre de
l’Aménagement du
territoire, du Tourisme et de
l’Artisanat, M. Abdelouahab
Nouri, effectuera demain une
visite de travail et
d’inspection dans la wilaya.
DEMAIN À 9H À LA SAFEX
Salon MESUREXPO
Le Salon international de la mesure, de l’instrumentation,
de l’accréditation et de la qualité se tiendra, les 11, 12 et 13
avril, au Pavillon B, palais des Expositions, et regroupera une
quarantaine d’opérateurs et d’experts d’Algérie, de France,
d’Italie, du Portugal, de Tunisie, du Maroc et de Pologne. Le
ministre de l’Industrie et des Mines procèdera à son ouverture,
demain à partir de 9h.
CE MATIN À 11H
M. Zoukh, invité du Forum
de la radio
Le wali d’Alger, M. Abdelkader Zoukh, sera
l’invité du Forum de la radio, ce matin de 11h à
12h30, sur la Chaîne I, au Centre culturel Aïssa-
Messaoudi.
3
Lundi 10 Avril 2017
EL MOUDJAHID
L’événement
apprOfONdir
le parteNariat stratégiQUe
M. SELLAL REÇOIT Mme MOGHERINI
lMISE EN PLACE D’UN MÉCANISME DE DIALOGUE SÉCURITAIRE ALGÉRO-EUROPÉEN.
Cette rencontre a permis de pro-
céder à l’«évaluation des rela-
tions entre l’Algérie et
l’institution européenne», précise la
même source, soulignant que «les re-
commandations issues de la récente
réunion, tenue le 13 mars dernier à
Bruxelles, de la 10esession de leur
Conseil d’association visant à appro-
fondir, de manière substantielle, le
dialogue politique, le partenariat stra-
tégique et la politique européenne de
voisinage ont également fait l’objet de
discussions approfondies».
«Les questions liées aux priorités
identifiées conjointement à l’horizon
2020 ont aussi constitué un centre
d’intérêt, en insistant sur le caractère
sensible de la dimension humaine qui
doit prévaloir dans la prise des déci-
sions», relève le communiqué. Les
deux parties sont convenues, à cet
effet, de «consolider les relations, no-
tamment à la veille de la deuxième
session du dialogue de Haut niveau
dans le domaine stratégique de l’éner-
gie». L’audience, qui s’est déroulée en
présence du ministre d’État, ministre
des Affaires étrangères et de la Coo-
pération internationale, Ramtane La-
mamra, et du ministre des Affaires
maghrébines, de l’Union africaine et
de la Ligue des États arabes, Abdelka-
der Messahel, a par ailleurs été l’oc-
casion, pour les deux parties,
d’«échanger leurs vues sur l’évolution
de plusieurs questions d’intérêt com-
mun liées à l’actualité internationale
et régionale», conclut le communiqué.
À noter que Mme Mogherini s’est, éga-
lement, entretenue avec MM. Ram-
tane Lamamra et Abdelkader
Messahel.
La diplomate loue
le modèle algérien
de lutte antiterroriste
«Nous avons convenu de mettre en
place un canisme de dialogue, de
sécurité et de lutte antiterroriste entre
l’Algérie et l’UE, à l’image de ce que
nous avons avec nos partenaires à tra-
vers le monde», a déclaré M. Messa-
hel, en soulignant que «la mise en
place de ce mécanisme atteste de
l’élargissement de la coopération
entre les deux parties», rappelant, à
cette occasion, l’existence de ce dia-
logue qui s’élargit, chaque jour, da-
vantage. De son côté, Mme Mogherini
a loué le modèle algérien en matière
de lutte antiterroriste, et affirmé que
«l’UE le suit avec beaucoup d’atten-
tion, pour gérer la situation sécuri-
taire». «Nous avons eu des
discussions très approfondies, notam-
ment concernant les crises régionales
sur lesquelles nous travaillons ensem-
ble.
L’UE travaille très bien avec l’Al-
gérie, surtout sur les éléments qui
nous inquiètent le plus, à savoir la sé-
curité, la stabilité de la région, ainsi
que la déradicalisation et la lutte anti-
terroriste», a fait savoir la cheffe de
la diplomatie européenne.
Au cours de leur entretien, élargi
aux membres des deux délégations,
les deux responsables ont également
évoqué le phénomène migratoire, qui,
a-t-elle dit, est «global» et «ne touche
pas seulement l’Europe, mais aussi
toute la région», et sur lequel «on va
continuer de travailler ensemble dans
un esprit de plan de partenariat et de
coopération bilatérale», a affirla
responsable européenne.
S’agissant de la situation actuelle
en Libye, elle a assuré que «l’UE par-
tage la même approche de l’Algérie,
celle de trouver une solution sur la
base de l’accord politique avec la par-
ticipation de tous les Libyens».
Une large convergence de vues
entre les deux parties sur la question
du Mali et du Sahel a également été
relevée par la diplomate, qui a assuré
que l’Algérie et l’UE travaillent bien
ensemble pour la stabilité et la sécu-
rité de la région. (APS)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, Mme Federica Mogherini, haute représentante
de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de curité, et vice-présidente de la Commission
européenne, en visite en Algérie, indiquent les services du Premier ministre, dans un communiqué.
«les jeUNes
espOir
dU chaNgemeNt»
Dans le cadre de sa visite
officielle, Federica Mogherini,
Haute représentante de l’Union
européenne pour les Affaires
étrangères et la Politique de
sécurité, et vice-présidente de la
Commission européenne, à
l’occasion des 30 ans du
programme Erasmus, a ani
hier une conférence débat à la
faculté des sciences politiques et
des sciences de l’information,
pour rencontrer les étudiants et
leur présenter les objectifs
assignés au programme européen
pour l’éducation et la formation.
Pour Mme Mogherini, «si
l’officiel est important», la
rencontre avec les jeunes est une
partie de son déplacement
«stimulante». Elle dit que l’UE
accorde une place importante aux
jeunes, «moteur et espoir du
changement», notamment en «ces
temps difficiles» que traverse la
région, marqués par «la violence»
et «l’absence de dialogue».
Et, ajoute-t-elle, «ensemble nous
avons la responsabili de veiller
à ce que le langage des armes ne
prenne pas le pas sur le dialogue».
Elle dit aussi, au sujet du
programme, que «c’est une école
de citoyenneté européenne,
régionale et globale», car il
permet aux jeunes des deux rives
de la Méditerranée de se
«connaître, de s’accepter et de se
respectemutuellement,
d’autant, a-t-elle souligné, qu’ils
partagent «les mêmes espoirs, les
mêmes angoisses et les mêmes
problèmes». Et parce que les
jeunes, de part et d’autre de la
grande bleue, ont des problèmes
similaires, elle estime qu’il faut
des solutions communes.
Rappelant que l’UE travaille très
étroitement avec les autorités
algériennes, avec lesquelles elle
tente de régler deux des
problèmes qui sont posés
aujourd’hui en Algérie , à savoir
l’adéquation travail et l’emploi
qualifié, puisque, dit-elle, le
nombre des jeunes diplômés au
chômage est très important.
Indiquant que deux tiers des
jeunes ont moins de 30 ans, elle
affirme qu’«aucune politique ne
peut être efficace si elle ne prend
pas en compte la jeunesse». Elle
encourage les jeunes à s’investir
dans le lancement de projet. Il
faut, selon elle, «travailler
ensemblepour traduire les projets
dans le processus de décisions,
car ce qui compte, c’est
l’engagement et la
détermination». Pour Mme
Mogherini, «nous avons besoin
d’une jeunesse engagée et
citoyenne», car cela est
«important pour la démocratie ; il
faut une société civile active»,
précisant qu’«il n’y a pas d’âge
pour s’engager pour son pays, car
c’est la jeunesse qui doit aider les
institutions à aller sur la bonne
voie».
Dans le cadre d’Erasmus+, plus
de 800 étudiants algériens ont été
bénéficiaires du programme. Un
nombre qualifié, par la haute
représentante de l’Union
européenne pour les Affaires
étrangères et la Politique de
sécurité, et vice-présidente de la
Commission européenne, de
«considérable», mais qui peut être
amélioré dans les deux sens, car,
a-t-elle indiqué, la venue de
d’étudiants européens leur
permettra de «comprendre
certaines réalités» algériennes et
la dynamique dans le pays.
Nadia Kerraz
Interrogée sur la position de l’Union européenne
sur la question du Sahara occidental, la Haute re-
présentante de l’Union européenne pour les Af-
faires étrangères et la Politique de sécurité, et
vice-présidente de la Commission européenne a
indiqué que «l’UE apporte un soutien fort aux ef-
forts du Secrétaire général de l’ONU et de son re-
présentant spécial pour le Sahara occidental», et
qu’elle encourage les parties à travailler avec
l’ONU ensemble, pour parvenir à une solution ac-
ceptable qui permette au dossier du Sahara occi-
dental de trouver une solution définitive dans le
cadre de la charte des Nations unies». Même si
Mme Mogherini reconnaît que sa réponse est «stan-
dard», elle ne manquera pas de souligner que
«l’ONU fait un travail clé dans cette crise, mainte-
nant et dans le futur». Quant aux relations UE-
Russie, la conférencière dit que ce sont des
«relations complexes». Elle ajoute : «Nous restons
engagés à dialoguer constamment avec la Russie»,
notamment sur des dossiers où la coopération
entre les deux parties est déterminante. MmeMo-
gherini précise que l’UE cherche à établir un dia-
logue et une coopération sur la base de ses
principes, rappelant que l’Union «est un acteur
global et régional sur lequel on peut compter».
N. K.
Le commissaire européen chargé de l’Action
pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Canete,
a salué hier la qualiet la densidu partenariat
stratégique algéro-européen dans le domaine de
l’énergie, affirmant que l’Algérie, un fournisseur
«fiable» et «majeur» de l’Europe, est aussi «un par-
tenaire clé» de l’Union européenne (UE), tant au ni-
veau bilatéral qu’au niveau régional. «L’énergie est
un domaine prioritaire du partenariat euro-méditer-
ranéen, car c’est un élément indispensable pour la
construction d’une zone de prospérité et stabili
partagée. Dans ce cadre, l’Algérie est un partenaire
clé pour l’UE, tant au niveau bilatéral qu’au niveau
régional», a-t-il déclaré à l’APS.
Troisième fournisseur de l’Europe en gaz, der-
rière la Russie et la Norvège, «l’Algérie est un four-
nisseur majeur de l’Europe, un fournisseur qui a
toujours éfiable, même dans les périodes diffi-
ciles», a reconnu le commissaire Canete qui a dit
«apprécier» cette fiabilité. Pour le commissaire eu-
ropéen à l’énergie, le gaz naturel est «un enjeu stra-
tégique pour les deux parties», assurant, à ce titre,
que «l’Europe est, et a vocation à rester le principal
client de l’Algérie». Selon ce commissaire, l’UE et
l’Algérie sont dans une relation d’«interdépen-
dance». «LEurope s’appuie
sur le gaz algérien pour sa sé-
curité d’approvisionnement, et
l’Algérie s’appuie sur le mar-
ché européen pour la sécurité
de la demande», a-t-il expli-
qué, exprimant la volonté de
l’UE de voir «ce commerce
mutuellement bénéfique du
gaz se poursuivre et se déve-
lopper davantage». La porte-
parole du commissaire,
Anna-Kaisa Itkonen, affirmait,
il y a une année, que les esti-
mations de la consommation
européenne de gaz, quel que
soit le scénario, montrent que
l’UE continuera à être un
grand marché pour le gaz.
L’Algérie et l’UE tiendront, demain à Bruxelles,
leur deuxième rencontre de haut niveau visant à
renforcer leurs relations dans le domaine de l’éner-
gie, conformément aux dispositions du mémoran-
dum d’entente sur l’établissement d’un partenariat
stratégique entre les deux parties, signé en 2013.
Lors de cette réunion annuelle
de haut niveau, qui se tient alterna-
tivement à Alger et à Bruxelles, le
ministre de l’Énergie, Noureddine
Boutarfa, et le commissaire euro-
péen, chargé de l’Action pour le
climat et de l’énergie, Miguel Arias
Canete, «discuteront du partenariat
stratégique entre l’UE et l’Algé-
rie».
L’Algérie et l’UE ont signé, en
juillet 2013 un mémorandum d’en-
tente sur l’établissement d’un par-
tenariat stratégique dans le
domaine de l’énergie, dans l’objec-
tif d’explorer la mise en place de ce
partenariat, de renforcer et d’ap-
profondir leurs relations énergé-
tiques. Soulignons que l’UE et l’Algérie œuvrent
pour approfondir leur coopération dans le secteur
énergétique, et l’étendre, au-delà du secteur des hy-
drocarbures, à celui de l’électricité et des énergies
nouvelles et renouvelables, à l’efficacité énergétique
et au développement des infrastructures. (APS)
lDEUXIÈME RENCONTRE DE HAUT NIVEAU SUR LA COOPÉRATION ÉNERGÉTIQUE.
lL’UE CONTINUERA À ÊTRE UN GRAND MARCHÉ POUR LE GAZ.
LE COMMISSAIRE EUROPÉEN, CHARGÉ DE L’ACTION POUR LE CLIMAT ET DE L’ÉNERGIE :
« l’algérie est UN fOUrNisseUr fiable et majeUr »
SAHARA OCCIDENTAL
«l’ONU fait UN travail clé»
Lundi 10 Avril 2017
L’événement EL MOUDJAHID
4
Les deux parties ont procéà «un examen
de l’état d’évolution de la coopération bi-
latérale dans le domaine économique qui
a commencé à connaître une dynamique durant
ces dernières années», précise la même source.
«La diversification des relations économiques
et l’affermissement des canaux de dialogue et
de concertation susceptibles de consolider da-
vantage le rapprochement initié par les commu-
nautés d’affaires des deux pays sont appelés à
évoluer d’une manière sensible», relève-t-on de
même source.
L’Algérie, une grande opportunité
d’affaires pour les Britanniques
L’Algérie représente «une grande opportu-
nité d’affaire pour les Britanniques, et les
possibilités de diversifier les secteurs de coopé-
ration entre les deux pays sont à explorer, a af-
fir à l’APS, le Lord-maire de la Ci de
Londres, Andrew Parmley, en visite à Alger.
Selon lui, cette visite vise à diversifier les rela-
tions commerciales et d’investissement entre
les deux pays, et de travailler plus étroitement
à même d’explorer toutes les opportunités d’af-
faires que représente l’Algérie, qui est un mar-
ché attractif. Il a relevé que même si son pays
est plus présent en Algérie dans le do-
maine énergétique avec le groupe Bri-
tish Petroleum (BP), le Royaume-Uni
a déjà commenà étendre cette pré-
sence à d’autres secteurs, et aspire à les
renforcer et, parallèlement, à explorer
d’autres domaines. «L’Algérie est un
acteur gional important avec qui le
Royaume-Uni souhaite améliorer da-
vantage la coopération.
Nous espérons voir plus d’entre-
prises britanniques travailler avec l’Al-
gérie», a-t-il encore dit. Lord Parmley
a également affirmé que Londres est disposé à
partager son expérience dans le secteur finan-
cier avec l’Algérie, qui ambitionne de dévelop-
per ses banques, la Cité de Londres étant le
leader mondial de la finance. Il en est de même
pour le développement d’un environnement
propice aux affaires, a-t-il dit. En sa qualité
d’ambassadeur de la cité de la finance, il fait sa
mission de soutenir les entreprises britanniques
de services financiers et des sociétés qui in-
vestissent et celles qui souhaitent investir en Al-
gérie. Afin de prospecter d’autres opportunités
d’affaires et d’examiner les dispositions à pren-
dre à même de renforcer la coopération de la
Cité de Londres avec Alger, et les moyens d’as-
surer le transfert du savoir-faire britannique,
Lord Parmley est accompagné d’une délégation
d’une quinzaine d’hommes d’affaires représen-
tant les secteurs des lécommunications, de
l’énergie et des services. Cette visite est égale-
ment l’occasion
d’examiner les
possibilités de
soutenir de
grands projets
d’infrastructures
énergétiques al-
gériens, relève-t-
il. Interrogé si sa
visite à Alger fai-
sait partie de la
nouvelle poli-
tique adoptée par Londres, pour diversifier ses
relations économiques internationales après son
retrait de l’Union européenne, prévu dans deux
années, le Lord-maire a répondu que le Brexit
était une opportunité pour négocier des accords
plus favorables avec d’autres pays. À la suite
du vote pour quitter l’Union européenne, l’éta-
blissement de partenariats avec d’autres pays
est l’objectif recherché aujourd’hui par Londres
qui veut rester ouverte au monde. La stabili
de l’Algérie est à même de faciliter et d’encou-
rager les investissements étrangers, a avancé le
Lord-maire. Depuis la visite de l’ancien Pre-
mier Ministre britannique, David Cameron, en
Algérie, en janvier 2013, les relations entre
Alger et Londres se sont renforcées. Des délé-
gations d’hommes d’affaires se déplacent régu-
lièrement entre les deux pays. Un forum
économique avait été organisé à Londres, fin
2014, un autre à Alger,
en mai 2016. L’an-
cienne Lord-maire de la
Cité de Londres, Fionna
Woolf, avait également
effectué une visite en
Algérie, en 2014, dans
la perspective de hisser
la coopération de la Cité
de finance avec l’Algé-
rie.
Appel aux investisseurs pour le projet
en solaire photovoltaïque
Le ministre de l’Énergie, Noureddine Bou-
tarfa, a reçu, hier à Alger, une délégation britan-
nique conduite par le Lord-maire de la City de
Londres, M. Andrew Parmley, avec lequel il a
examiné les opportunités d’affaires et d’inves-
tissements entre l’Algérie et la Grande-Bre-
tagne, notamment dans le domaine énergétique.
Ainsi, MM. Boutarfa et Parmley ont abordé les
voies et moyens pour financer des projets struc-
turants dans le secteur énergétique en Algérie.
Lors de cette rencontre, le ministre a mis en
avant les projets de partenariat qui peuvent être
conclus dans le domaine des énergies renouve-
lables. À ce propos, M. Boutarfa a invité les
compagnies, investisseurs et institutions finan-
cières à s’intéresser à l’appel à investisseurs
pour le projet 4.050 MWc en solaire photovol-
taïque, qui sera réalisé en 3 lots de 1.350 MWc,
selon le communiqué qui rappelle que ce projet
est conditionné par la mise en œuvre d’un volet
industriel de fabrication locale dans la même
filière.
«Ce projet sera suivi par un autre tout aussi
important en énergie éolienne», a également
souligné le ministre, ajoutant que la conjugai-
son de ces deux projets en Algérie représentait
«un véritable vecteur de développement socio-
économique et une opportunité sans précédent
pour entrevoir des opportunités fructueuses
d’affaires et d’investissements dans le continent
africain». M. Boutarfa a aussi donné un aperçu
général de la politique énergétique algérienne
et des opportunités offertes dans l’amont pétro-
lier et gazier, et également dans le domaine de
la pétrochimie et des industries de transforma-
tion. Il a insisté, à cet effet, sur la volonté de
l’Algérie d’œuvrer davantage pour mieux valo-
riser ses ressources en hydrocarbures et pour
explorer et exploiter son patrimoine minier en
hydrocarbures. Dans ce cadre, le Lord-maire de
la City de Londres a fait part «de la volonté des
autorités britanniques de dé-
velopper le courant des af-
faires avec l’Algérie, qui fait
partie de leur priorité et plus
globalement avec
l’Afrique».
Il a mis en exergue, à
cette occasion, les possibili-
tés de financement de grands
projets structurants, grâce à
des financements verts que
la City de Londres peut réunir et mettre à dis-
position de projets à réaliser sous toutes formes
en Algérie. Par ailleurs, le ministre a manifesté
la volonté du secteur de l’énergie à mettre en
œuvre une politique de formation à la mesure
de ce qui est attendu des défis lancés et des pro-
jets en cours et à venir. «La formation des res-
sources humaines dans le domaine technique,
mais aussi dans le management, constitue en
elle-même un projet structurant que nous vou-
lons voir aboutir», a souligné M. Boutarfa.
Dans cette perspective, les deux parties ont
marqué leur volonté de relancer le projet d’un
institut de haut niveau dédié au management,
avec une des universités prestigieuses an-
glaises.(APS)
M. SELLAL REÇOIT LE DrPARMLEY, LORD-MAIRE DE LONDRES,
ET LE REPRÉSENTANT DU PM BRITANNIQUE
dialOgUe
et cONcertatiON
lUNE QUINZAINE D’HOMMES D’AFFAIRES REPRÉSENTANT LES SECTEURS DES TÉLÉCOMMUNICATIONS,
DE L’ÉNERGIE ET DES SERVICES EN PROSPECTION.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier, le docteur Andrew Charles Parmley, Lord-maire de Londres, et Lord Richard Risby,
représentant du Premier Ministre britannique, chardu Partenariat économique avec l’Algérie, qui effectuent une visite de travail
en Algérie, a indiqué hier un communiqué des services du Premier ministre.
Lord PArMLey :«Londres
est disposée à partager son
expérience dans le secteur
financier avec l’Algérie, qui
ambitionne de développer
ses banques, la Cité de
Londres étant le leader
mondial de la finance.»
M.BoutArfA: «L’Algérie
œuvre davantage pour mieux
valoriser ses ressources en
hydrocarbures, et pour
explorer et exploiter son
patrimoine minier en
hydrocarbures.»
LE PREMIER MINISTRE AUJOURD’HUI À DJELFA
reNfOrcer l’iNvestissemeNt lOcal
En sus des énergies renouvelables qui constituent un cré-
neau à fructifier davantage à Djelfa, l’agriculture, l’industrie,
ainsi que le secteur des transports et des services, pour ne citer
que ces domaines d’activité, peuvent servir efficacement la
nouvelle orientation des pouvoirs publics en matière de diver-
sification économique. Indubitablement, la visite qu’effectue
aujourd’hui le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, à
Djelfa, obéit essentiellement à l’idée de «booster» les méca-
nismes du développement local et dynamiser les opportunités
d’investissements, non sans promouvoir les acquis sociaux au
profit de la population de cette wilaya des Hauts-Plateaux.
Inauguration de plusieurs projets
Aussi, le Premier ministre devrait être accompagné d’une
forte délégation ministérielle relevant de plusieurs parte-
ments, et qui sont l’Agriculture, l’Énergie, le Commerce, la
Santé, l’Habitat et l’Enseignement supérieur. Ce sont-là, en
effet, les secteurs inscrits au programme de la visite du Premier
ministre à Djelfa. Un déplacement qui devrait aussi être cou-
ronnée par une rencontre avec les représentants locaux de la
société civile. Un communiqué rendu public hier par les ser-
vices du Premier ministre précise qu’«au cours de cette visite
qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du
programme du Président de la République, M. Sellal devra
s’enquérir de l’état d’exécution du programme de développe-
ment initié à Djelfa».
Le Premier ministre procédera en outre, durant cette visite,
«à l’inauguration et au lancement de plusieurs projets à carac-
tère socio-économique, notamment dans les domaines qui per-
mettent une amélioration des conditions de vie des citoyens».
Nous apprenons par ailleurs de sources concordantes que
parmi les projets qui seront inspectés par le Premier ministre,
il est question de la station de production de l’énergie solaire
d’une capacité de 20 mégawatts mise en service l’année passée
dans le cadre de la réalisation du programme national des éner-
gies renouvelables. À elle seule, cette station constitue une
preuve supplémentaire pour appuyer cette vérité selon laquelle
les «niches» d’investissements dont dispose la wilaya de
Djelfa sont parfaitement adaptées à la nouvelle orientation prô-
née par l’État en matière de diversification économique et vi-
sant une meilleure compétitivi dans les secteurs hors
hydrocarbures. Promise à émerger en tant que véritable «pilier»
de veloppement local, la wilaya de Djelfa, eu égard à son
riche potentiel humain et naturel, est si bien placée pour assurer
une contribution des plus efficientes à la consécration du nou-
veau modèle économique de l’État. En effet, en sus des énergies
renouvelables qui constituent un créneau à fructifier davantage
dans cette wilaya, l’agriculture, l’industrie, ainsi que le secteur
des transports et des services, pour ne citer que ces domaines
d’activité, peuvent servir efficacement à cette nouvelle stratégie
par laquelle les hautes autorités s’engagent à provoquer une
rupture avec «l’ère de la rente».
L’agriculture, un domaine d’excellence
Pour ce qui est de l’agriculture, ce secteur, qui figure en
place dans le programme de visite du Premier ministre au-
jourd’hui à Djelfa, a fait l’objet d’une importante impulsion,
grâce aux différents programmes de soutien dont a néficié
cette wilaya à vocation agropastorale. Des programmes exécu-
tés, non pas uniquement en fonction de paramètres rigoureux,
mais aussi en tenant compte des spécificités de Djelfa en la ma-
tière, entre autres la qualité du sol et la disponibilité de l’irri-
gation. Nombreuses sont les filières de l’agriculture qui
prospèrent depuis quelques années déjà à Djelfa.
Karim Aoudia
5
Lundi 10 Avril 2017
EL MOUDJAHID
L’événement
Dans un communiqué coïncidant
avec le lancement de la cam-
pagne électorale des législa-
tives, intervenant à l'issue de la clôture
des candidatures et de la validation de
940 listes électorales, la HIISE a appelé
à saisir cette occasion «pour hisser la
compétition politique au niveau sou-
haité».
Les partis tenus de respecter
leur programme partisan
Les candidats, au titre de partis po-
litiques, qui prennent part aux élections
législatives sont tenus de respecter leur
programme partisan, selon les disposi-
tions de la loi organique portant régime
électoral du 25 août 2016. En effet,
conformément à l'article 176, de cette
loi, dans son titre VI intitu «de la
campagne électorale et des dispositions
financières», il est clairement précisé
que «durant la campagne électorale, les
candidats, au titre de partis politiques,
sont tenus de respecter leur programme
partisan et, pour les candidats au titre
d'indépendants, sont tenus de respecter
leur programme électoral». Le même
article souligne que «en tout état de
cause, les candidats sont tenus de res-
pecter les dispositions de la Constitu-
tion». Dans le même contexte, le texte
indique dans l'article 177 que «tout
candidat aux élections locales, législa-
tives ou présidentielles, dispose, pour
présenter son programme aux élec-
teurs, d'un accès équitable aux médias
audiovisuels nationaux autorisés à
exercer en application de la législation
et de la glementation en vigueur».
Selon le même article, la durée des
émissions accordée pour les élections
législatives et locales, «varie en fonc-
tion de l'importance respective du
nombre de candidats présentés par un
parti ou groupe de partis politiques»,
notant que les candidats indépendants,
regroupés de leur propre initiative, bé-
néficient également des dispositions du
présent article dans les mêmes condi-
tions. Pour ce qui est du droit d'accès
aux médias audiovisuels nationaux au-
torisés à exercer, la loi mentionne que
les formations politiques bénéficieront
de ce droit de manière équitable, en ap-
plication de la législation et de la régle-
mentation en vigueur, précisant que les
autres modalités de publicité des can-
didatures sont déterminées par voie ré-
glementaire. Le texte prévoit
également dans son article 178 que «les
médias audiovisuels nationaux autori-
sés à exercer en application de la légis-
lation et de la glementation en
vigueur, participant à la couverture de
la campagne électorale, sont tenus de
garantir la répartition équitable du
temps d'antenne entre les candidats».
L'Autorité de régulation de l'audiovi-
suel (ARAV) assure, à cet effet, le res-
pect des dispositions du présent article.
Pour ce qui est des rassemblements et
réunions publiques électorales, la loi
relève que ces derniers sont organisés
conformément aux dispositions de la
loi relative aux réunions et manifesta-
tions publiques. L'utilisation d'un pro-
cédé publicitaire commercial à des fins
de propagande durant la période élec-
torale, est strictement interdite. Dans le
même cadre, l'article 180 souligne que
«la publication et la diffusion de son-
dages portant sur les intentions de vote
des électeurs et les côtes de popularité
des candidats, à moins de 72 heures à
l'échelle nationale, et 5 jours pour la
communauté nationale établie à l'étran-
ger, avant la date du scrutin, sont inter-
dites», précisant dans son article
suivant que «des surfaces publiques ré-
servées à l'affichage des candidatures
sont attribuées équitablement à l'inté-
rieur des circonscriptions électorales».
«Toute autre forme de publicité, en de-
hors des emplacements réservés à cet
effet, est interdite», rappelle le même
article.
Par ailleurs, la présente loi souligne
que l'utilisation des biens ou moyens
d'une personne morale privée ou pu-
blique, institution ou organisme public
est interdite, sauf dispositions législa-
tives expresses contraires. Il en est de
même pour l'utilisation, sous quelque
forme que ce soit, des lieux de culte,
des institutions et administrations pu-
bliques, ainsi que des établissements
d'éducation, d'enseignement et de for-
mation, quelle que soit leur nature ou
appartenance, rappelant, par la même
occasion, dans l'article 186, que l'usage
malveillant des attributs de l'Etat est in-
terdit aussi. (APS)
PROMOUVOIR
L’ACTION POLITIQUE
La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a mis l'accent sur la nécessité de saisir
l'occasion du lancement de la campagne électorale pour les législatives, pour hisser la compétition politique
au niveau souhaité, réaffirmant son entière disposition à veiller à la transparence du processus électoral,
en coordination avec les partenaires politiques concernés par cet important rendez-vous électoral.
Les rencontres de proximité dominent le
début de campagne des candidats, de listes par-
tisanes ou d’indépendants, aux législatives du 4
mai à travers la wilaya de Laghouat, a-t-on
constaté. Ce type d’activités de proximité a, en
effet, débuté lors des derniers jours précédant le
début officiel de la campagne électorale, à tra-
vers l’organisation par les candidats et leurs sym-
pathisants d’actions de proximité au niveau des
quartiers populaires notamment. Ce contact di-
rect est l’occasion pour eux de présenter et faire
l’éloge de leur programme, et pour ceux qui ten-
tent de renouveler leur mandat électoral, de dé-
fendre des acquis et alisations, lors de
rencontres qui se tiennent souvent dans des do-
miciles. Les choix des lieux de tenue de ces ac-
tions de proximité, dans les villes et centres
urbains, est généralement dicté par la cote de po-
pularité dont y jouissent ces candidats aux légis-
latives. Les candidats en compétition pour les six
sièges accordés à la wilaya de Laghouat à l’hé-
micycle exploitent, en parallèle, les réseaux so-
ciaux et mobilisent des équipes veillant à soigner
leur image et présence sur cet espace virtuel.
Dix-huit listes de candidats (15 de partis et 3
d’indépendants) sont en lice. L’administration a
pour sa part désig51 espaces, dont trois stades,
des salles et des places publiques, en plus de 350
sites d’affichage pour l’animation de la cam-
pagne électorale, selon les données de la direc-
tion locale de l’administration et des affaires
générales (DRAG). Le fichier électoral de la wi-
laya de Laghouat compte 259.517 inscrits, dont
111.874 femmes, répartis sur 135 centres coiffant
663 bureaux électoraux (654 fixe et 9 itinérants),
selon la même source. (APS)
Plus d’une trentaine de rencontres ont été
programmées au premier jour de la campagne
électorale à travers la wilaya d’Ouargla, en pré-
vision des élections législatives a-t-on appris
dimanche auprès de la permanence indépen-
dante chargée du suivi de ces élections dans la
wilaya. Pour expliquer leurs programmes, des
partis politiques et des candidats indépendants
ont saisi l’occasion pour tenir des rencontres
de proximité avec les citoyens à travers diffé-
rentes communes de la wilaya d’Ouargla, qui
totalise pour ces élections vingt-sept listes élec-
torales, dont quatre listes d’indépendants.
Une âpre concurrence a été entamée ces
derniers jours par les représentants locaux des
partis politiques et certains candidats, avant
même le lancement officiel de la campagne
électorale, notamment sur les réseaux sociaux,
considérés aujourd’hui comme un outil indis-
pensable pour la mobilisation des électeurs.
La wilaya d’Ouargla compte un corps élec-
toral de 301.413 inscrits, dont 132.722
femmes, qui sont invités, lors des prochaines
législatives, à s’exprimer au niveau de 681 bu-
reaux de vote, dont deux itinérants (commune
frontalière d’El-Borma), coiffés par 180 cen-
tres électoraux, selon les données de la Direc-
tion locale de la réglementation et des affaires
générales (DRAG). Au total, 39 espaces (salles,
stades et places publiques et autres) pour les
meetings électoraux, ainsi que 407 sites pour
l’affichage, sont réservés à travers les 21 com-
munes que compte la wilaya d’Ouargla, selon
la même source.
SIDI BEL-ABBÈS
PROXIMITÉ
260 rassemblements pour chaque parti, pavoisement des grandes
artères et avenues, installation de 78 panneaux d’affichage et amé-
nagement de 98 espaces pour l’organisation de 4.300 meetings des
21 formations politiques en compétition, autant de dispositions pré-
liminaires sont prises pour annoncer le coup d’envoi de cette cam-
pagne électorale jusque-là reposant sur le travail de proximité des
candidats. L’ancrage de certains partis à l’image du FLN, du RND,
du MSP et à un degré moindre TAJ qui effectue son entrée ne peut
être au préalable un argument pour démobiliser les autres adver-
saires à l’écoute des pulsations de la société et déterminés à occuper
le terrain. Un premier jour sans fait majeur tant que les quartiers
généraux ont préféré sillonner les 52 communes de la wilaya pour
s’entretenir avec le citoyen et lui faire part de leurs programmes
tout en exprimant leur disponibilité à l’accompagner dans son quo-
tidien. Et chacun tente de convaincre cet électeur attentif à son tour
au discours des uns et des autres pour analyser son contenu. D’une
certaine façon, aucune préoccupation majeure exception faite pour
le volet de l’emploi, n’est exprimée par ce citoyen qui mesure l’ef-
fort d’équipement consenti par l’Etat dans la remise à niveau des
secteurs d’activité, la réalisation d’imposantes infrastructures socio-
économiques et l’avancée notable relevée en dépit des difficultés
qui subsistent. Les acquis sont nombreux au vu de cet investisse-
ment massif à valoriser toutefois pour la perfection de l’œuvre,
c’est-à-dire la création des richesses. Voilà d’ailleurs un thème à
débattre et qui pourrait sans doute focaliser l’électorat et retenir son
attention… Toutes les potentialités matérielles et humaines de la
wilaya ont été déployées pour assurer la réussite à cette opération
d’intérêt national et permettre l’animation de cette campagne par
les postulants aux sièges à pourvoir au nombre de huit. Après la ré-
vision du fichier électoral sanctionnée par la radiation du registre
de 10.174 électeurs et l’inscription de 9.874 nouveaux autres pour
atteindre le chiffre de 455.918, soit le nombre total de l’électorat de
Sidi Bel-Abbès. A. Bellaha
Pour le premier jour de la campagne offi-
cielle pour les élections législatives, les can-
didats et représentants des 15 listes en lice à
Tizi-Ouzou ont unanimement insisté sur la né-
cessité d’une participation massive des élec-
teurs à ce scrutin législatif, afin de consolider
le processus des réformes démocratiques en-
gagées dans notre pays, sa stabilité et de ren-
forcer son immunité contre toute tentative de
déstabilisation. La participation massive des
électeurs constitue aussi un gage de crédibilité
et de transparence de ces élections, ont égale-
ment indiqdes candidats en campagne à tra-
vers les quatre coins de la wilaya pour
convaincre la population de la nécessité de se
rendre massivement le jour « J » aux bureaux
de vote pour choisir en toute transparence et
liberté leurs futurs représentants à l’Assem-
blée populaire nationale. En plus de cette
convergence, les animateurs ont consacré ce
premier jour de campagne à la présentation de
leurs programmes et les candidats qui les dé-
fendront auprès des institutions de l’Etat une
fois choisis. Hier, premier jour de cette cam-
pagne, les directoires de campagnes des listes
en course à Tizi-Ouzou se sont accordés à
considérer l’abstention comme seul et unique
adversaire dans cette campagne et contre le-
quel se doivent converger tous les discours
électoraux afin de réduire son étendue au
maximum. Pour convaincre le maximum
d’électeurs de se rendre massivement aux
urnes, les listes indépendantes et les partis en
lice se doivent d’occuper le terrain en intensi-
fiant la campagne de sensibilisation et de mo-
bilisation des citoyens à travers des rencontres
directes, les seaux sociaux et autres mee-
tings locaux et centraux, insistent les respon-
sables locaux des listes participantes à ce
rendez-vous électoral qui constitue un tour-
nant décisif dans le processus de consolidation
de l’Etat de droit et de la démocratie en Algé-
rie. Les candidats en lice ont par ailleurs ont
organisé hier plusieurs activités dans le cadre
de cette campagne de sensibilisation et de mo-
bilisation des électeurs de la wilaya. Le FLN
a organisé un meeting à la salle de cinéma de
la ville de Draa Ben Khedda et d’autres ren-
contres avec les citoyens dans certaines loca-
lités de la wilaya, le RND a été à la rencontre
des populations des communes d’Ifigha,
Mkira et Tizi Ghenif pour convaincre les po-
pulations de ces communes de voter en faveur
de sa liste. De son côté, le FFS a entamé sa
campagne locale par des hommages aux an-
ciens militants de 1963 et des sorties de proxi-
mité, notamment au village Alma Oubizar. Le
RCD a entamé sa campagne par une confé-
rence de presse durant laquelle le directeur de
campagne a présenté les candidats de son parti
et le programme de sa campagne électorale.
Le PT a organisé un meeting dans la localité
de Boghni, alors que la liste indépendante «
Alternative citoyenne » est allée à la conquête
des électeurs des communes relevant de la
daira de Bouzeguène. D’autres meetings et
sorties de proximité sont aussi animés à tra-
vers plusieurs localités de la wilaya par les
candidats d’autres listes en lice à cette élection
législative. Bel. Adrar
TIZI OUZOU
À LA CONQUÊTE DES VOIX
OUARGLA
EXPLIQUER POUR CONVAINCRE
LAGHOUAT
SÉDUIRE
PAROLES D’URNES
CAMPAGNE ÉLECTORALE DES LÉGISLATIVES
DÉFIS
ÉCONOMIQUES
lLa campagne électorale au
titre des législatives du 4
mai est bel et bien
entamée. Les partis politiques
engagés dans la course pour la
députation disposent de trois
semaines pour déployer leurs
capacités de convaincre sur le
terrain. Difficile épreuve, tant il
s’agit de s’adresser à une opinion
publique, qui, le moins que l’on
puisse dire, est rompue à la chose
politique. Aujourd’hui le citoyen
est conscient du fait, que
l’urgence et la priorité vont à
l’économique, et que le temps des
discours creux est bien révolu.
C’est à cette réalité que les partis
doivent s’en tenir dans leur
parcours. A l’opposé du contexte
qui a prévalu lors des élections
législatives de 2012, le prochain
scrutin se distingue, par les
enjeux et défis découlant des
exigences de l’étape à venir car il
intervient dans une conjoncture
difficile marquée par un contexte
économique singulier. Par
conséquent, le citoyen veut
s’enquérir des programmes qui
intéressent son quotidien et de la
capacité des candidats à prendre
en charge concrètement ses
préoccupations et ses
revendications socioéconomiques
les plus élémentaires. Un
véritable test qui mettra à
l’épreuve la crédibilité des partis
en lice pour l’Assemblée
populaire nationale et leur
capacité à mobiliser leurs troupes
pour la grande épreuve. Une
bataille qui met les concernés
devant cette opportunité qui
consiste à donner du crédit à leur
démarche par la force de
l’argument. La nature de la
situation économique du pays,
dans toute sa complexité, est
connue et l’Algérie est au centre
d’enjeux à prendre
impérativement au sérieux. Par
conséquent, les électionsdu 4
mai sont censées s’inscrire dans
le processus de stabilité du pays,
et dans la continuité des efforts
de consolidation de son modèle
de croissance. Une démarche qui
appelle à une mobilisation de
l’ensemble des forces de la
nation autour des objectifs
économiques inscrits dans le
cadre de cette alternative qui
consiste à sortir de la dépendance
aux hydrocarbures et d’entamer
une nouvelle phase dans le
développement. Aussi,
l’alternative pour le pays
consiste à franchir cette étape
sensible, mais avec la sérénité
qu’impose cette épreuve,
notamment au plan économique.
Cela dit, les acteurs politiques
sont interpellés, mais avec
insistance, cette fois, pour être à
la hauteur des défis assignés à
cette échéance électorale, et saisir
l’importance et la portée de leur
mission pour le prochain
mandat.
D. Akila
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