[ se ] [ ki ] [ rèst ]

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Le
Présente
[ se ] [ ki ] [ rèst ]
d’Aurélie Derbier
Le
Dossier de Présentation
2015
[se] [ki] [rèst]
Le
C/O Vernay Marie-Rose
29 avenue Felix Viallet
38000 Grenoble
[email protected]
Contact : Aurélie Derbier 06 83 21 86 54
Note d’Intention
Qu’est-ce que le deuil ? Qu’est-ce que « tourner la page » ? Qu’est-ce que « vivre avec », « vivre sans » ?
Qu’est-ce que le souvenir ? Qu’est-ce que ressentir ? Qu’est-ce que l’émotion ?
C’est en me posant ces questions, plus ou moins imposées par mon expérience de vie, que m’est venue
l’envie d’écrire cette pièce. L’envie et le besoin. Le besoin de transmettre et de poser par écrit des sentiments
ineffables, un paradoxe.
Comment exprimer ce temps particulier suite au décès d’un proche, d’un être cher ?
Comment nommer ce qui se joue lors de la mort d’un être aimé ? Surtout lorsque cette mort est brutale,
surtout lorsque cette mort est volontaire. Ceux laissés derrière passent par de multiples étapes, de multiples
sensations, difficilement cernables, impossibles à classer chronologiquement, à définir réellement. Pour
autant, le besoin d’en parler est impérieux.
Mais comment ne pas transformer, distordre, trahir la multitude de notre ressenti ? Comment
produire une photographie émotionnelle la plus proche de nos marasmes intérieurs ? Quel est l’impact
du temps ? Quelle est l’influence de la mémoire ? Comment fonctionne la reconstruction du souvenir ?
Qu’est-ce que transposer, retranscrire ? Comment ?
Ces questions ont hanté mon processus d’écriture. Comment créer un langage plus universel ?
Quelle langue sera la plus fidèle aux ressentis tout en étant lisible pour tous ? Comment écrire sur un sujet
aussi sensible et personnel tout en étant accessible aux autres ? Comment dépasser le cadre du journal
intime et offrir une expérience désirée universelle ?
Car nous connaissons tous ces moments : le deuil, la colère, la tristesse, la perte, la solitude, les
regrets… Chaque être doit perdre et reconstruire. Parfois un détail. Parfois, son monde. Je voulais parler
de ce moment fragile et particulier, je voulais transmettre cette expérience qu’est le processus de deuil
parce que je sais ne pas être seule, parce que je la sais universelle tout en étant unique, parce que d’autres
ont vécu et vivront ces épreuves, et que la partager aide, tout simplement.
Lors de ce travail d’écriture, je me suis attachée aux symboles, aux images, au visuel, éléments
à mon sens, les plus à même d’être fidèles aux ressentis. Les sensations sont des courbes, des couleurs,
des pointes, difficilement nommables, et le moyen le plus pertinent pour les transposer est d’user de
métaphores. Le temps coule, inexorablement, il délite, dilue, que reste-t-il de l’autre suite à son passage ?
Que reste-t-il des souvenirs communs ? Que reste-t-il des moments passés ensemble ? Que reste-t-il de la
souffrance vécue ? Que nous reste-t-il ?
Que reste-t-il à ceux qui restent ?
Des flashs, des sensations, des bribes, du son, des images, des odeurs… Singulières et pourtant
sans doute communes. De la douleur aussi, de l’amour, des regrets, des liens, des autres, et une ombre...
Le défi est aujourd’hui de pouvoir les mettre en forme sur un plateau de théâtre.
Aurélie Derbier
Note de Mise en Scène
La scénographie évoquera un cerveau, ses mailles et ses détours.
Des souvenirs - en suspens ou non -, liés au quotidien parsèmeront la scène et seront utilisés lors des
divers flashs mémoriels (un canapé, une télévision, une table, des chaises, un four micro-ondes, une
bibliothèque,...).
Des décors dans les airs représenteront comme une toile d’araignée, symbolisant ainsi les mailles du
cerveau, qui descendront aux scènes adaptées et remonteront ensuite.
(Pour simplifier et adapter aux différentes salles, la possibilité d’une scénographie dans les coulisses ou
masquée sur le plateau s’envisage).
Des fils de tissus traverseront le plateau, évoquant une toile d’araignée, le fil de notre mémoire.
La vidéo soutiendra les actions, symbolisant les soudaines réminiscences de moments vécus. Elle
pourra être oppressante, envahissante, ou discrète, presque invisible. L’idéal serait 3 écrans (1 face et 2
latéraux), il y aurait de la vidéo dans chaque scène, certaine d’ambiance (des formes, des sons), d’autres
joués.
Le spectateur est ainsi invité à l’intérieur d’Elle mais aussi, de lui-même.
Distribution idéale : 9 comédiens (dont 4 techniciens-comédiens)
Ami-Il principal
Elle
Une amie
Un ami 1
Un ami 2
Technicienne 1
Technicienne 2
Technicien 1
Technicien 2
Les techniciens ont à charge les rôles plus secondaires (homme 1 et 2, pompier,
membre du samu, les rôles d’ami rouge, bleu, super-héros, Roméo et Juliette, la
voyante, l’inconnu), la manipulation des décors, et des guindes pour la danse.
Les autres comédiens jouent les rôles des Elle (une principale, et une incarnée), des
Ami-Il adultes (un principal et des incarnés) et des amis.
Distribution a minima : 5 comédiens
Ami-Il principal
Elle
Une amie
Un ami 1
Un ami 2
Extrait du Texte
Scène 4. Douleur. Arrêt. Vide. Solitude.
Elle est seule, nue, dans une robe translucide. Figée. Le regard vide. Autour d’Elle, la Famille, les Amis,
des gens s’affairent, marchent, continuent leur vie, ils sont un flux que rien n’arrête. Un flux perpétuel.
Une horloge indique le temps qui passe, toutes ces secondes qui s’écoulent. Et Elle ne bouge pas. On dirait
presque qu’Elle ne respire plus. Des cordes sont enroulées autour de ses bras et de ses jambes. Soudain,
l’horloge monstrueuse cesse de marquer les secondes qui passent. Tous autour d’Elle se figent. Les cordes
se tendent, enserrent ses bras, ses jambes, la soulèvent du sol, l’écartèlent. Elle hurle en silence, Elle hurle,
Elle hurle, Elle hurle. En silence. Elle retombe, Elle Le voit partout, Elle court d’homme en homme mais ce
n’est jamais Lui. Elle prend des médicaments, Elle prend de l’alcool, Elle prie, Elle pleure, Elle pleure quand
Elle rit, Elle s’étrangle, Elle se frappe la tête contre les murs, la pointe de l’Absence pénètre en ses tripes,
l’étau du Manque enserre ses tempes, ses entrailles, son cœur, son âme. Elle hurle en silence. Elle rêve que
tout l’emporte, qu’Elle disparait. Elle est prostrée. Et toujours en fond, ses mots implacables qui défilent
sans cesse :»La douleur est juste la douleur.» L’horloge reprend son tic-tac, la foule, son mouvement. Elle
est toujours prostrée.
Scène 9. COMPRENDRE.
Elle est au centre.
ELLE.- Pourquoi est-ce que je dois aimer quelqu’un qui n’est plus là ? Pourquoi n’est-Il plus là ?!
La lumière se fait sur deux Amis, l’un figurant Il-enfant, et l’autre, le Grand-Père d’Il, un pasteur. Un
autre Ami, en retrait, incarne Il-adulte.
On voit l’Ami-Grand-Père d’Il caressant les cheveux de l’Ami-Il-enfant. L’Ami-Il-adulte et Elle les regardent de loin.
AMI-IL-ADULTE.- Que veux-tu que je te dise… Il n’y a pas que chez les prêtres qu’on voit ça.
AMI-IL-ENFANT.- Grand-père ?
AMI-GRAND-PERE D’IL.- (toujours caressant les cheveux de l’Ami-Il-enfant) Je jure devant Dieu que
je n’ai jamais porté la main sur Lui.
[...]
Lumière sur un Ami-Il travesti et maquillé outrageusement. Lumière sur un autre Ami-Il avec de la
drogue en main. Lumière sur un Ami-Il avec un attaché-case. Lumière sur un Ami-Il en costard cravate.
AMI-IL TRAVESTI.- 50 la pipe, 100 la sodo chéri.
L’Ami-Il avec de la drogue se fait un rail et prend des cachetons.
AMI-IL AVEC UN ATTACHE-CASE.- Je n’ai
jamais pu te l’avouer mais je suis surendetté.
AMI-IL EN COSTARD CRAVATE.- Je suis
poursuivi par la mafia russe. En restant, je te
mets en danger.
AMI-IL-ADULTE.- Hum…Là, j’ai vraiment un
doute… et puis, soit dit en passant, tu devrais te
renseigner sur les tarifs…
ELLE.- Qu’est-ce que j’en sais moi !
La lumière se fait à intervalles réguliers et de
plus en plus rapidement sur tous les Amis-Il
précédents, on entend se mêlant les uns aux
autres « Grand-père », « porté la main » », des
borborygmes, « divorce, »« gène », des râles, «
blâmer », « sodo », des reniflements, « surendetté
», « mafia », de plus en plus fort jusqu’à en
devenir assourdissant.
ELLE.-(hurlant à pleins poumons) Qu’est-ce que
j’en sais moi !!!
Tous se figent silencieux et éclairés.[...] L’AmiIl-adulte s’approche calmement derrière Elle
et commence à l’entourer délicatement de ses
bras. Il ne la touche pas. Ils restent ainsi un petit
instant avant qu’Elle ne le repousse violemment.
ELLE.-Va-t-en ! Ce n’est pas Toi ! Il n’existe pas
de fantômes, d’apparitions, de rêves mystiques
et réconfortants ! Il n’y a pas de sensation de
présence rassurante ! Il n’y a rien ! (Les lumières
sur tous les Amis-Il précédents s’éteignent.
L’Ami-Il-adulte disparait) Il n’y a que moi…
Elle est seule. Elle se dirige vers une table
où trônent des médicaments. Elle en prend
beaucoup. Trop. Mais pas tant. Elle s’effondre.
Noir. On entend la sirène d’une ambulance.
[PEUT-ETRE UNE VOIX OFF.-] Pourquoi ?
ELLE.-(en tenue d’hôpital, sur un lit, des
chaussons jetables bleus aux pieds) Je voulais
juste arpenter le même chemin que Lui…que
Toi…»
Un projet participatif
Les personnes ayant connu la mort d’un être cher, se retrouvent souvent démunies face
à leur douleur, incomprises et isolées, et ce, d’autant plus lors d’un suicide. La société ne tolère
plus l’évocation du deuil, ne permet plus de le vivre sereinement, de l’exprimer. On enjoint les
gens à être efficaces, rentables et silencieux. La mort est vue comme un échec, une anomalie,
une tare, on la tait, on la cache, on refuse de vieillir. On ne permet plus aux gens de souffrir.
C’est de ce constat qu’est née l’envie de ce projet. L’envie de redonner la parole aux personnes en
souffrance, aux endeuillés, un espace où la douleur a le droit de se manifester, où ils peuvent retrouver
du lien social, se réinsérer, partager, être ensemble tout en laissant libre cours à leurs émotions.
Car les émotions sont un langage universel. On en distingue six que tout être humain exprime
de manière quasiment identique quelque que soit sa culture : la peur, la colère, le dégoût, la joie, la
tristesse et la surprise. Nous les avons tous expérimentés, et sans doute, nous avons tous été parfois
submergés par nos émotions. Pour autant, dans la vie quotidienne, il nous est demandé de taire
nos ressentis, notamment lorsque que ceux-ci sont perçus comme négatifs. Il est souvent malvenu
d’exprimer notre tristesse, notre chagrin, notre colère, notre souffrance. Et pourtant, ce peut être
un besoin, une nécessité même, une source de liberté, un exutoire salvateur, une manière d’avancer.
C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui des résidences de théâtre rassemblant
professionnels et habitants autour de la création du spectacle [se [ki] [rèst]. Les habitants
seront des participants à part entière du projet, ils seront directement impliqués dans le
processus de création, au cœur même du spectacle. Le but est ainsi d’une part, de leur permettre
de découvrir activement le travail lors d’une création professionnelle mais aussi d’autre part, et
surtout, de leur offrir un espace de parole particulier. Les participants feront partie intégrante
des scènes crées, ils incarneront les personnages, en tant que danseurs et/ou comédiens,
ils seront ainsi plongés au cœur même des problématiques traitées, et de cette manière, ils
pourront apporter leur propre sensibilité, leur particularité, leur point de vue, leur vécu.
Le théâtre est un formidable vecteur de rassemblement et un puissant moyen d’expression.
Au cours de ces résidences, les participants pourront exprimer leurs ressentis, partager ceux
des autres, créer des liens et établir une solidarité. Car le théâtre est un lieu de partage unique,
privilégié, où il est possible de créer un liant dépassant le cadre des mots, une connexion profonde
et sincère entre les participants. Et par là-même, il peut être un support bienveillant pour parcourir
le large panel de nos ressentis, les découvrir ou les redécouvrir, dans son rapport à soi et à l’autre.
Dans un premier temps, nous commencerons par nous rencontrer et créer un
groupe via la pratique du théâtre, puis au travers d’exercices, de petites improvisations,
nous irons à la rencontre de nos émotions, de leurs expressions, de ce qu’elles provoquent en
nous, physiquement, et psychiquement. Nous chercherons à les explorer, les travailler, les
maitriser, à les mettre en forme au travers du mouvement, du geste, et par là-même, nous
chercherons à les connaitre et à nous connaitre mieux, en tant qu’individu et en tant que
groupe. Nous en créerons un langage commun propre au groupe que nous pourrons partager.
Nous partirons d’un thème universel : la mort, qu’elle soit littérale ou figurative.
Parce qu’elle est vue comme un échec, parce qu’on la cache. Mais parce qu’elle est aussi
paradoxalement source de vie, de rires, de créativité, de changement, de bouleversement.
Nous nous attacherons ensuite à l’étude du spectacle, nous le lirons, le réfléchirons, le
parlerons, puis aidés des professionnels, comédiens et metteure en scène, nous le mettrons en forme,
le jouerons, le créerons et le présenterons au public (l’entourage des habitants, le tout public et des
professionnels). Cette présentation sera suivie d’un échange entre les habitants et les spectateurs.
Avec la création du spectacle [se] [ki] [rèst], nous espérons briser le quatrième mur, rendre
le spectateur éventuel réellement actif, en situant les habitants au cœur du projet et offrir ainsi un
cadre, une opportunité à leur parole de se libérer, aux choses de se dire et aux émotions de s’exprimer.
Ces résidences sont ouvertes à tous. Bien que la pièce [se] [ki] [rèst] s’adresse
essentiellement aux adolescents et adultes, tous les publics peuvent être concernés par
cette démarche, même les plus jeunes (rappelons qu’une centaine d’enfants de 5 à 12 ans se
suicident par an). Les adolescents, les adultes, les parents, les éducateurs, les professionnels de
santé, sont des cibles privilégiées. En effet, le suicide, et encore davantage le deuil, touchent
toutes les classes sociales, tous les âges, tous les milieux, les femmes et les hommes…
Distribution
Comédienne :
Clotilde Sandri
Scénographe :
Céline Fontaine
Créateur lumière et technicien :
Yoan Weintraub
Créateur son :
Morgan Prudhomme
Créateur costumes :
Olivia Ledoux
Metteur en scène :
Aurélie Derbier
Le reste de la distribution est en cours
(trois comédiens, une comédienne et un créateur vidéo)
La Compagnie
Le
La compagnie a vu le jour en janvier 2012 sous le nom de Cie Encore heureuX.
En novembre 2014 elle change de nom pour devenir Le Contre poinG.
Elle est basée à Grenoble.
Sa première création professionnelle « Quartett » d’Heiner Müller est jouée à
Grenoble, à l’occasion de l’édition 2012 du festival des «Jeunes Pousses» aujourd’hui devenu
les «Envolées».
La compagnie se compose de 4 membres permanents, deux directrices artistiques,
une administratrice et une chargée de diffusion. Elle est également régulièrement en
contact avec divers professionnels de la scène (scénographe, régisseur, costumière) avec qui
elle a précédemment travaillé. Cependant, elle reste ouverte à de nouvelles rencontres et
collaborations. Et chaque projet permet à la compagnie de s’enrichir de nouveaux talents.
La compagnie axe son travail autour de trois grands volets :
La création artistique professionnelle :
Celle-ci reste un pilier majeur de la compagnie. Nous souhaitons au travers d’un
travail de qualité aborder des thématiques de sociétés fortes, interroger, questionner, faire
réagir le public – et nous-mêmes - face à ces problématiques sociétales. Pour exemple, la
prochaine création de la compagnie a pour objet le suicide, et les difficultés du processus de
deuil qui en découle.
Les actions vers le public :
Nous désirons développer le lien entre la création, le public et le théâtre. Au travers
d’ateliers, de conférences, de rencontres, de débats – autour notamment,des créations de la
compagnie et des thématiques de celles-ci - nous voulons échanger avec le public, réfléchir
et créer ensemble.
Nous aimerions particulièrement mettre en place ces activités dans des lieux isolés
où l’activité culturelle est réduite voire inexistante. A cette fin, nous voudrions explorer les
territoires plus reculés, ruraux, du département et de la région.
Il nous apparait également essentiel de travailler avec des populations plus sensibles
en œuvrant dans des lieux de soins, des prisons, des hôpitaux, etc., et en collaborant avec
des organismes luttant contre l’isolement, les risques suicidaires (tels que l’alcoolémie, la
toxicomanie, la dépression, l’angoisse, etc.).
Conscients de la richesse de l’outil théâtral en tant que lien social, nous avons en outre
pour projet de soutenir les pratiques amateurs. Il nous parait essentiel de lutter contre toute
forme de clivage et de travailler sur la dimension unificatrice du théâtre.
Le théâtre peut être un formidable vecteur de rassemblement et un puissant moyen
d’expression. C’est l’endroit où les différences, les préjugés peuvent disparaitre au profit
de la création collective. C’est le lieu où la réflexion peut s’élaborer et devenir commune.
Il serait préjudiciable, d’autant plus au vu de la situation actuelle de la culture en France,
de participer à une barrière infranchissable entre amateurs et professionnels. La richesse
du théâtre se trouve également dans sa variété. C’est parce que le théâtre peut abolir les
différences – de statut social, de genre, d’origines, etc. - qu’il peut atteindre le plus grand
nombre. Nous pouvons nous enrichir mutuellement, agir de concert pour une meilleur
reconnaissance de la culture en France. Et c’est pourquoi les professionnels de la compagnie
travaillent régulièrement avec des amateurs.
La formation :
Enfin, dans l’optique de participer à la divulgation et l’élargissement des pratiques
théâtrales et des œuvres qui en découlent, nous souhaitons mettre en place des ateliers de
théâtre destinés aux enfants, aux adolescents et aux adultes.
L’Equipe
Aurélie Derbier
En parallèle de son doctorat en psychologie, Aurélie Derbier se
forme au théâtre, au CREARC (Centre de Création de Recherche et des
Cultures - Grenoble) dans un premier temps, puis au sein de compagnies
grenobloises et auprès de metteurs en scène étrangers (russe, italien,
polonais, allemand, espagnol) sur diverses pratiques du spectacle vivant
(commedia dell’arte, théâtre de l’opprimé, voix, etc.).
Elle joue dans de nombreuses pièces autant en salle qu’en rue,
en France et à l’international (Allemagne, Pologne, Italie), au festival
d’Avignon dans les Recluses de Koffi Kwahulé - spectacle faisant partie de
la sélection Arte des 11 évènements plébiscités par le public du Festival Off
2011 - avec la Cie La Troup’ment et à Aurillac avec la Cie Tout en Vrac.
En avril 2012, elle rejoint la compagnie Encore heureuX, aujourd’hui
le Contre poinG. Elle met en scène sa première pièce professionnelle «
Quartett » d’Heiner Müller lors du Festival des Jeunes Pousses co-organisé
par le Tricycle à Grenoble, le CLC d’Eybens, le Pot au Noir, et en partenariat
avec le Festival Textes en l’Air de St Antoine l’Abbaye.
Elle participe aussi à la résidence franco-algérienne menée en
collaboration par le CREARC et le théâtre de la Colline de Tizi-Ouzou
afin de présenter « Le Cadavre Encerclé » de Kateb Yacine, en France et en
Algérie.
En 2013, elle a notamment été en résidence avec Silva Krivickiene,
metteure en scène lituanienne (Académie théâtrale de Vilnius) afin de
monter Ivanov qui a tourné en France et en Lituanie.
En 2014, elle rejoint la Cie Arcanum et s’initie au spectacle de
feu, elle poursuit sa collaboration avec le CREARC (« La Méthode
Grönholm », « Le Cadavre Encerclé ») et La Troup’ment (« Richard III »,
« Les 4 Jumelles »). Elle adapte et monte également « SherlocK », dernière
création de la compagnie Encore heureuX.
Clotilde Sandri
Sa pratique du théâtre commence en 2004 avec le Créarc à Grenoble.
Durant plusieurs années et encore aujourd’hui, elle collabore à diverses
créations de la troupe et participe aux Rencontres du Jeunes théâtre
Européen. Elle a travaillé sous la direction de comédiens et metteurs en
scène de divers pays (Russie, Italie, Allemagne, Espagne,…) sur plusieurs
pratiques du spectacles vivant (voix, jeu d’acteur, commedia dell’arte, théâtre
de l’opprimé, mime …)
En 2009, elle intègre la classe professionnelle du conservatoire de
Grenoble sous la direction de Muriel Vernet et de Patrick Zimmerman.
Cette formation lui permet de travailler entre autre avec Stéphane AuvrayNoroy, Véronique Bellegarde, Eric Frey et Jean-François Matignon.
En juin 2011 dans le cadre des projets de fin d’études du conservatoire
elle joue dans «Quartett» d’Heiner Müller avec Cyril Fragnière et obtient
son diplôme d’étude théâtrale.
Le Tricycle leur proposera de reprendre cette pièce à l’occasion du festival
Jeunes Pousses en avril 2012.
Dès la fin de ses études elle travaille comme assistante à la mise
en scène de Nasser Djemaï pour la pièce «Invisibles» créée à la MC2 en
novembre 2011et nominée 3 fois aux Molières 2014.
En janvier 2012 elle crée la «Compagnie Encore heureuX», et est
rejointe en avril de la même année par Aurélie Derbier.
De janvier à mai 2013, elle collabore de nouveau avec Nasser Djemaï.
Elle l’accompagne dans le processus d’écriture de sa nouvelle création
Immortels, notamment en animant des ateliers d’écriture dans divers lycées
de l’agglomération grenobloise.
Parallèlement elle se forme au Théâtre forum auprès de Julian Boal à
Barcelone.
En 2013 elle fait une apparition dans la dernière création de JeanCyril Vadi au Tricycle de Grenoble et joue dans la dernière création de la
Compagnie Sur la Corde à l’espace Schoelcher de Seyssins.
En 2014, tout en continuant à collaborer avec le Créarc (« La Méthode
Grönholm », « Le Cadavre encerclé ») elle joue dans « SherlocK » dernière
création de la Cie Encore heureuX.
Florine Sauvage
Titulaire d’un master en Arts du Spectacle spécialisé dans le théâtre
européen, elle acquiert une pratique artistique en se formant en parallèle
de ses études auprès de nombreux metteurs en scène comme Stéphane
Mû, Alain Bertrand, Emilie Leroux, Yvan Pommet ou Laurence Grattaroly
dans des domaines très divers (marionnettes, conte, commedia dell’arte,
clown, voix, théâtre forum…)
Depuis 2007, elle joue en rue comme en salle avec diverses
compagnies grenobloises professionnelles : «Tout en Vrac», «Kaléidoscope»,
«Pince sans rire» et «LeContrepoinG».
Dès la fin de ses études, elle travaille en collaboration avec
Laurent Poncelet et la compagnie Ophélia Théâtre pour l’organisation
du 10ème Festival International de Théâtre Action (FITA 2012), en tant
qu’administratrice et chargée de coordination sur le festival.
Participant aux Rencontres du Jeunes théâtre Européen depuis
2008, elle rejoint le Crearc en 2012 pour intégrer les ateliers de formation
théâtrale.
Elle intègre la «Compagnie Encore heureuX» en janvier 2013,
avec laquelle elle collabore aujourd’hui en tant qu’administratrice et
comédienne.
Son travail de comédienne se poursuit en 2013 avec une nouvelle
création pour la compagnie iséroise «Pince-Sans-Rire». Elle joue également
dans «SherlocK» création 2014, ainsi que dans la nouvelle création du
Contre poinG « Le Chant du Cygne », le spectacle de rue « La Bande
Annonce » et le projet professionnel [se] [ki] [rèst].
Elle anime depuis 2014 des ateliers Théâtre avec des enfants et
adolescents avec la compagnie Artémuse.
Margaux Lavis
Suite à une formation en danse classique et contemporaine au
conservatoire de Grenoble, elle rejoint l’atelier de réalisation théâtrale
du CREARC avec lequel elle joue, entre autre, « La Boîte de Pandore
» pièce polar adapté du roman « C’est dans la boîte » rejoué à Lyon en
2014 à l’occasion du Festival annuel Quais du Polar.
Elle collabore également avec plusieurs compagnies et travaille
sous la direction de metteurs en scène de différents pays (Italie, Espagne, Russie, Allemagne, Lituanie...) ce qui lui permet d’aborder diverses méthodes et pratiques du spectacle vivant : commedia dell’arte,
théâtre de l’opprimé, travail sur la voix, jeu d’acteur, méthode Stanislavski, clown...
Depuis 2010 elle joue également aux Rencontres du Jeunes
Théâtre Européen dans différentes co-productions internationales.
En 2012, elle travaille avec Renata Scant, fondatrice de la compagnie Théâtre Action et joue dans la pièce « Procès pour rire ».
En 2013, elle rejoint la « Compagnie Arcanum » , créatrice de
spectacle fantastique mêlant : danse, théâtre, feu, artifices, effets spéciaux et combat à l’épée.
Elle se forme également au sein de la Compagnie InMobile, sous la
direction artistique de Benoit Kopniaeff.
En 2014 elle rejoint la Compagnie « Le Contre poinG », en
tant que chargée de diffusion et en tant que comédienne dans la nouvelle création « Le Chant du Cygne », le spectacle de rue « La Bande
Annonce » et le projet professionnel [se] [ki] [rèst].
Contact
Direction artistique:
Aurélie Derbier 06 83 21 86 54
et
Clotilde Sandri 06 24 37 74 68
Administration :
Florine Sauvage 06 59 68 61 48
Diffusion :
Margaux Lavis 06 73 99 49 10
[email protected]
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