Le Présente [ se ] [ ki ] [ rèst ] d’Aurélie Derbier Le Dossier de Présentation 2015 [se] [ki] [rèst] Le C/O Vernay Marie-Rose 29 avenue Felix Viallet 38000 Grenoble [email protected] Contact : Aurélie Derbier 06 83 21 86 54 Note d’Intention Qu’est-ce que le deuil ? Qu’est-ce que « tourner la page » ? Qu’est-ce que « vivre avec », « vivre sans » ? Qu’est-ce que le souvenir ? Qu’est-ce que ressentir ? Qu’est-ce que l’émotion ? C’est en me posant ces questions, plus ou moins imposées par mon expérience de vie, que m’est venue l’envie d’écrire cette pièce. L’envie et le besoin. Le besoin de transmettre et de poser par écrit des sentiments ineffables, un paradoxe. Comment exprimer ce temps particulier suite au décès d’un proche, d’un être cher ? Comment nommer ce qui se joue lors de la mort d’un être aimé ? Surtout lorsque cette mort est brutale, surtout lorsque cette mort est volontaire. Ceux laissés derrière passent par de multiples étapes, de multiples sensations, difficilement cernables, impossibles à classer chronologiquement, à définir réellement. Pour autant, le besoin d’en parler est impérieux. Mais comment ne pas transformer, distordre, trahir la multitude de notre ressenti ? Comment produire une photographie émotionnelle la plus proche de nos marasmes intérieurs ? Quel est l’impact du temps ? Quelle est l’influence de la mémoire ? Comment fonctionne la reconstruction du souvenir ? Qu’est-ce que transposer, retranscrire ? Comment ? Ces questions ont hanté mon processus d’écriture. Comment créer un langage plus universel ? Quelle langue sera la plus fidèle aux ressentis tout en étant lisible pour tous ? Comment écrire sur un sujet aussi sensible et personnel tout en étant accessible aux autres ? Comment dépasser le cadre du journal intime et offrir une expérience désirée universelle ? Car nous connaissons tous ces moments : le deuil, la colère, la tristesse, la perte, la solitude, les regrets… Chaque être doit perdre et reconstruire. Parfois un détail. Parfois, son monde. Je voulais parler de ce moment fragile et particulier, je voulais transmettre cette expérience qu’est le processus de deuil parce que je sais ne pas être seule, parce que je la sais universelle tout en étant unique, parce que d’autres ont vécu et vivront ces épreuves, et que la partager aide, tout simplement. Lors de ce travail d’écriture, je me suis attachée aux symboles, aux images, au visuel, éléments à mon sens, les plus à même d’être fidèles aux ressentis. Les sensations sont des courbes, des couleurs, des pointes, difficilement nommables, et le moyen le plus pertinent pour les transposer est d’user de métaphores. Le temps coule, inexorablement, il délite, dilue, que reste-t-il de l’autre suite à son passage ? Que reste-t-il des souvenirs communs ? Que reste-t-il des moments passés ensemble ? Que reste-t-il de la souffrance vécue ? Que nous reste-t-il ? Que reste-t-il à ceux qui restent ? Des flashs, des sensations, des bribes, du son, des images, des odeurs… Singulières et pourtant sans doute communes. De la douleur aussi, de l’amour, des regrets, des liens, des autres, et une ombre... Le défi est aujourd’hui de pouvoir les mettre en forme sur un plateau de théâtre. Aurélie Derbier Note de Mise en Scène La scénographie évoquera un cerveau, ses mailles et ses détours. Des souvenirs - en suspens ou non -, liés au quotidien parsèmeront la scène et seront utilisés lors des divers flashs mémoriels (un canapé, une télévision, une table, des chaises, un four micro-ondes, une bibliothèque,...). Des décors dans les airs représenteront comme une toile d’araignée, symbolisant ainsi les mailles du cerveau, qui descendront aux scènes adaptées et remonteront ensuite. (Pour simplifier et adapter aux différentes salles, la possibilité d’une scénographie dans les coulisses ou masquée sur le plateau s’envisage). Des fils de tissus traverseront le plateau, évoquant une toile d’araignée, le fil de notre mémoire. La vidéo soutiendra les actions, symbolisant les soudaines réminiscences de moments vécus. Elle pourra être oppressante, envahissante, ou discrète, presque invisible. L’idéal serait 3 écrans (1 face et 2 latéraux), il y aurait de la vidéo dans chaque scène, certaine d’ambiance (des formes, des sons), d’autres joués. Le spectateur est ainsi invité à l’intérieur d’Elle mais aussi, de lui-même. Distribution idéale : 9 comédiens (dont 4 techniciens-comédiens) Ami-Il principal Elle Une amie Un ami 1 Un ami 2 Technicienne 1 Technicienne 2 Technicien 1 Technicien 2 Les techniciens ont à charge les rôles plus secondaires (homme 1 et 2, pompier, membre du samu, les rôles d’ami rouge, bleu, super-héros, Roméo et Juliette, la voyante, l’inconnu), la manipulation des décors, et des guindes pour la danse. Les autres comédiens jouent les rôles des Elle (une principale, et une incarnée), des Ami-Il adultes (un principal et des incarnés) et des amis. Distribution a minima : 5 comédiens Ami-Il principal Elle Une amie Un ami 1 Un ami 2 Extrait du Texte Scène 4. Douleur. Arrêt. Vide. Solitude. Elle est seule, nue, dans une robe translucide. Figée. Le regard vide. Autour d’Elle, la Famille, les Amis, des gens s’affairent, marchent, continuent leur vie, ils sont un flux que rien n’arrête. Un flux perpétuel. Une horloge indique le temps qui passe, toutes ces secondes qui s’écoulent. Et Elle ne bouge pas. On dirait presque qu’Elle ne respire plus. Des cordes sont enroulées autour de ses bras et de ses jambes. Soudain, l’horloge monstrueuse cesse de marquer les secondes qui passent. Tous autour d’Elle se figent. Les cordes se tendent, enserrent ses bras, ses jambes, la soulèvent du sol, l’écartèlent. Elle hurle en silence, Elle hurle, Elle hurle, Elle hurle. En silence. Elle retombe, Elle Le voit partout, Elle court d’homme en homme mais ce n’est jamais Lui. Elle prend des médicaments, Elle prend de l’alcool, Elle prie, Elle pleure, Elle pleure quand Elle rit, Elle s’étrangle, Elle se frappe la tête contre les murs, la pointe de l’Absence pénètre en ses tripes, l’étau du Manque enserre ses tempes, ses entrailles, son cœur, son âme. Elle hurle en silence. Elle rêve que tout l’emporte, qu’Elle disparait. Elle est prostrée. Et toujours en fond, ses mots implacables qui défilent sans cesse :»La douleur est juste la douleur.» L’horloge reprend son tic-tac, la foule, son mouvement. Elle est toujours prostrée. Scène 9. COMPRENDRE. Elle est au centre. ELLE.- Pourquoi est-ce que je dois aimer quelqu’un qui n’est plus là ? Pourquoi n’est-Il plus là ?! La lumière se fait sur deux Amis, l’un figurant Il-enfant, et l’autre, le Grand-Père d’Il, un pasteur. Un autre Ami, en retrait, incarne Il-adulte. On voit l’Ami-Grand-Père d’Il caressant les cheveux de l’Ami-Il-enfant. L’Ami-Il-adulte et Elle les regardent de loin. AMI-IL-ADULTE.- Que veux-tu que je te dise… Il n’y a pas que chez les prêtres qu’on voit ça. AMI-IL-ENFANT.- Grand-père ? AMI-GRAND-PERE D’IL.- (toujours caressant les cheveux de l’Ami-Il-enfant) Je jure devant Dieu que je n’ai jamais porté la main sur Lui. [...] Lumière sur un Ami-Il travesti et maquillé outrageusement. Lumière sur un autre Ami-Il avec de la drogue en main. Lumière sur un Ami-Il avec un attaché-case. Lumière sur un Ami-Il en costard cravate. AMI-IL TRAVESTI.- 50 la pipe, 100 la sodo chéri. L’Ami-Il avec de la drogue se fait un rail et prend des cachetons. AMI-IL AVEC UN ATTACHE-CASE.- Je n’ai jamais pu te l’avouer mais je suis surendetté. AMI-IL EN COSTARD CRAVATE.- Je suis poursuivi par la mafia russe. En restant, je te mets en danger. AMI-IL-ADULTE.- Hum…Là, j’ai vraiment un doute… et puis, soit dit en passant, tu devrais te renseigner sur les tarifs… ELLE.- Qu’est-ce que j’en sais moi ! La lumière se fait à intervalles réguliers et de plus en plus rapidement sur tous les Amis-Il précédents, on entend se mêlant les uns aux autres « Grand-père », « porté la main » », des borborygmes, « divorce, »« gène », des râles, « blâmer », « sodo », des reniflements, « surendetté », « mafia », de plus en plus fort jusqu’à en devenir assourdissant. ELLE.-(hurlant à pleins poumons) Qu’est-ce que j’en sais moi !!! Tous se figent silencieux et éclairés.[...] L’AmiIl-adulte s’approche calmement derrière Elle et commence à l’entourer délicatement de ses bras. Il ne la touche pas. Ils restent ainsi un petit instant avant qu’Elle ne le repousse violemment. ELLE.-Va-t-en ! Ce n’est pas Toi ! Il n’existe pas de fantômes, d’apparitions, de rêves mystiques et réconfortants ! Il n’y a pas de sensation de présence rassurante ! Il n’y a rien ! (Les lumières sur tous les Amis-Il précédents s’éteignent. L’Ami-Il-adulte disparait) Il n’y a que moi… Elle est seule. Elle se dirige vers une table où trônent des médicaments. Elle en prend beaucoup. Trop. Mais pas tant. Elle s’effondre. Noir. On entend la sirène d’une ambulance. [PEUT-ETRE UNE VOIX OFF.-] Pourquoi ? ELLE.-(en tenue d’hôpital, sur un lit, des chaussons jetables bleus aux pieds) Je voulais juste arpenter le même chemin que Lui…que Toi…» Un projet participatif Les personnes ayant connu la mort d’un être cher, se retrouvent souvent démunies face à leur douleur, incomprises et isolées, et ce, d’autant plus lors d’un suicide. La société ne tolère plus l’évocation du deuil, ne permet plus de le vivre sereinement, de l’exprimer. On enjoint les gens à être efficaces, rentables et silencieux. La mort est vue comme un échec, une anomalie, une tare, on la tait, on la cache, on refuse de vieillir. On ne permet plus aux gens de souffrir. C’est de ce constat qu’est née l’envie de ce projet. L’envie de redonner la parole aux personnes en souffrance, aux endeuillés, un espace où la douleur a le droit de se manifester, où ils peuvent retrouver du lien social, se réinsérer, partager, être ensemble tout en laissant libre cours à leurs émotions. Car les émotions sont un langage universel. On en distingue six que tout être humain exprime de manière quasiment identique quelque que soit sa culture : la peur, la colère, le dégoût, la joie, la tristesse et la surprise. Nous les avons tous expérimentés, et sans doute, nous avons tous été parfois submergés par nos émotions. Pour autant, dans la vie quotidienne, il nous est demandé de taire nos ressentis, notamment lorsque que ceux-ci sont perçus comme négatifs. Il est souvent malvenu d’exprimer notre tristesse, notre chagrin, notre colère, notre souffrance. Et pourtant, ce peut être un besoin, une nécessité même, une source de liberté, un exutoire salvateur, une manière d’avancer. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui des résidences de théâtre rassemblant professionnels et habitants autour de la création du spectacle [se [ki] [rèst]. Les habitants seront des participants à part entière du projet, ils seront directement impliqués dans le processus de création, au cœur même du spectacle. Le but est ainsi d’une part, de leur permettre de découvrir activement le travail lors d’une création professionnelle mais aussi d’autre part, et surtout, de leur offrir un espace de parole particulier. Les participants feront partie intégrante des scènes crées, ils incarneront les personnages, en tant que danseurs et/ou comédiens, ils seront ainsi plongés au cœur même des problématiques traitées, et de cette manière, ils pourront apporter leur propre sensibilité, leur particularité, leur point de vue, leur vécu. Le théâtre est un formidable vecteur de rassemblement et un puissant moyen d’expression. Au cours de ces résidences, les participants pourront exprimer leurs ressentis, partager ceux des autres, créer des liens et établir une solidarité. Car le théâtre est un lieu de partage unique, privilégié, où il est possible de créer un liant dépassant le cadre des mots, une connexion profonde et sincère entre les participants. Et par là-même, il peut être un support bienveillant pour parcourir le large panel de nos ressentis, les découvrir ou les redécouvrir, dans son rapport à soi et à l’autre. Dans un premier temps, nous commencerons par nous rencontrer et créer un groupe via la pratique du théâtre, puis au travers d’exercices, de petites improvisations, nous irons à la rencontre de nos émotions, de leurs expressions, de ce qu’elles provoquent en nous, physiquement, et psychiquement. Nous chercherons à les explorer, les travailler, les maitriser, à les mettre en forme au travers du mouvement, du geste, et par là-même, nous chercherons à les connaitre et à nous connaitre mieux, en tant qu’individu et en tant que groupe. Nous en créerons un langage commun propre au groupe que nous pourrons partager. Nous partirons d’un thème universel : la mort, qu’elle soit littérale ou figurative. Parce qu’elle est vue comme un échec, parce qu’on la cache. Mais parce qu’elle est aussi paradoxalement source de vie, de rires, de créativité, de changement, de bouleversement. Nous nous attacherons ensuite à l’étude du spectacle, nous le lirons, le réfléchirons, le parlerons, puis aidés des professionnels, comédiens et metteure en scène, nous le mettrons en forme, le jouerons, le créerons et le présenterons au public (l’entourage des habitants, le tout public et des professionnels). Cette présentation sera suivie d’un échange entre les habitants et les spectateurs. Avec la création du spectacle [se] [ki] [rèst], nous espérons briser le quatrième mur, rendre le spectateur éventuel réellement actif, en situant les habitants au cœur du projet et offrir ainsi un cadre, une opportunité à leur parole de se libérer, aux choses de se dire et aux émotions de s’exprimer. Ces résidences sont ouvertes à tous. Bien que la pièce [se] [ki] [rèst] s’adresse essentiellement aux adolescents et adultes, tous les publics peuvent être concernés par cette démarche, même les plus jeunes (rappelons qu’une centaine d’enfants de 5 à 12 ans se suicident par an). Les adolescents, les adultes, les parents, les éducateurs, les professionnels de santé, sont des cibles privilégiées. En effet, le suicide, et encore davantage le deuil, touchent toutes les classes sociales, tous les âges, tous les milieux, les femmes et les hommes… Distribution Comédienne : Clotilde Sandri Scénographe : Céline Fontaine Créateur lumière et technicien : Yoan Weintraub Créateur son : Morgan Prudhomme Créateur costumes : Olivia Ledoux Metteur en scène : Aurélie Derbier Le reste de la distribution est en cours (trois comédiens, une comédienne et un créateur vidéo) La Compagnie Le La compagnie a vu le jour en janvier 2012 sous le nom de Cie Encore heureuX. En novembre 2014 elle change de nom pour devenir Le Contre poinG. Elle est basée à Grenoble. Sa première création professionnelle « Quartett » d’Heiner Müller est jouée à Grenoble, à l’occasion de l’édition 2012 du festival des «Jeunes Pousses» aujourd’hui devenu les «Envolées». La compagnie se compose de 4 membres permanents, deux directrices artistiques, une administratrice et une chargée de diffusion. Elle est également régulièrement en contact avec divers professionnels de la scène (scénographe, régisseur, costumière) avec qui elle a précédemment travaillé. Cependant, elle reste ouverte à de nouvelles rencontres et collaborations. Et chaque projet permet à la compagnie de s’enrichir de nouveaux talents. La compagnie axe son travail autour de trois grands volets : La création artistique professionnelle : Celle-ci reste un pilier majeur de la compagnie. Nous souhaitons au travers d’un travail de qualité aborder des thématiques de sociétés fortes, interroger, questionner, faire réagir le public – et nous-mêmes - face à ces problématiques sociétales. Pour exemple, la prochaine création de la compagnie a pour objet le suicide, et les difficultés du processus de deuil qui en découle. Les actions vers le public : Nous désirons développer le lien entre la création, le public et le théâtre. Au travers d’ateliers, de conférences, de rencontres, de débats – autour notamment,des créations de la compagnie et des thématiques de celles-ci - nous voulons échanger avec le public, réfléchir et créer ensemble. Nous aimerions particulièrement mettre en place ces activités dans des lieux isolés où l’activité culturelle est réduite voire inexistante. A cette fin, nous voudrions explorer les territoires plus reculés, ruraux, du département et de la région. Il nous apparait également essentiel de travailler avec des populations plus sensibles en œuvrant dans des lieux de soins, des prisons, des hôpitaux, etc., et en collaborant avec des organismes luttant contre l’isolement, les risques suicidaires (tels que l’alcoolémie, la toxicomanie, la dépression, l’angoisse, etc.). Conscients de la richesse de l’outil théâtral en tant que lien social, nous avons en outre pour projet de soutenir les pratiques amateurs. Il nous parait essentiel de lutter contre toute forme de clivage et de travailler sur la dimension unificatrice du théâtre. Le théâtre peut être un formidable vecteur de rassemblement et un puissant moyen d’expression. C’est l’endroit où les différences, les préjugés peuvent disparaitre au profit de la création collective. C’est le lieu où la réflexion peut s’élaborer et devenir commune. Il serait préjudiciable, d’autant plus au vu de la situation actuelle de la culture en France, de participer à une barrière infranchissable entre amateurs et professionnels. La richesse du théâtre se trouve également dans sa variété. C’est parce que le théâtre peut abolir les différences – de statut social, de genre, d’origines, etc. - qu’il peut atteindre le plus grand nombre. Nous pouvons nous enrichir mutuellement, agir de concert pour une meilleur reconnaissance de la culture en France. Et c’est pourquoi les professionnels de la compagnie travaillent régulièrement avec des amateurs. La formation : Enfin, dans l’optique de participer à la divulgation et l’élargissement des pratiques théâtrales et des œuvres qui en découlent, nous souhaitons mettre en place des ateliers de théâtre destinés aux enfants, aux adolescents et aux adultes. L’Equipe Aurélie Derbier En parallèle de son doctorat en psychologie, Aurélie Derbier se forme au théâtre, au CREARC (Centre de Création de Recherche et des Cultures - Grenoble) dans un premier temps, puis au sein de compagnies grenobloises et auprès de metteurs en scène étrangers (russe, italien, polonais, allemand, espagnol) sur diverses pratiques du spectacle vivant (commedia dell’arte, théâtre de l’opprimé, voix, etc.). Elle joue dans de nombreuses pièces autant en salle qu’en rue, en France et à l’international (Allemagne, Pologne, Italie), au festival d’Avignon dans les Recluses de Koffi Kwahulé - spectacle faisant partie de la sélection Arte des 11 évènements plébiscités par le public du Festival Off 2011 - avec la Cie La Troup’ment et à Aurillac avec la Cie Tout en Vrac. En avril 2012, elle rejoint la compagnie Encore heureuX, aujourd’hui le Contre poinG. Elle met en scène sa première pièce professionnelle « Quartett » d’Heiner Müller lors du Festival des Jeunes Pousses co-organisé par le Tricycle à Grenoble, le CLC d’Eybens, le Pot au Noir, et en partenariat avec le Festival Textes en l’Air de St Antoine l’Abbaye. Elle participe aussi à la résidence franco-algérienne menée en collaboration par le CREARC et le théâtre de la Colline de Tizi-Ouzou afin de présenter « Le Cadavre Encerclé » de Kateb Yacine, en France et en Algérie. En 2013, elle a notamment été en résidence avec Silva Krivickiene, metteure en scène lituanienne (Académie théâtrale de Vilnius) afin de monter Ivanov qui a tourné en France et en Lituanie. En 2014, elle rejoint la Cie Arcanum et s’initie au spectacle de feu, elle poursuit sa collaboration avec le CREARC (« La Méthode Grönholm », « Le Cadavre Encerclé ») et La Troup’ment (« Richard III », « Les 4 Jumelles »). Elle adapte et monte également « SherlocK », dernière création de la compagnie Encore heureuX. Clotilde Sandri Sa pratique du théâtre commence en 2004 avec le Créarc à Grenoble. Durant plusieurs années et encore aujourd’hui, elle collabore à diverses créations de la troupe et participe aux Rencontres du Jeunes théâtre Européen. Elle a travaillé sous la direction de comédiens et metteurs en scène de divers pays (Russie, Italie, Allemagne, Espagne,…) sur plusieurs pratiques du spectacles vivant (voix, jeu d’acteur, commedia dell’arte, théâtre de l’opprimé, mime …) En 2009, elle intègre la classe professionnelle du conservatoire de Grenoble sous la direction de Muriel Vernet et de Patrick Zimmerman. Cette formation lui permet de travailler entre autre avec Stéphane AuvrayNoroy, Véronique Bellegarde, Eric Frey et Jean-François Matignon. En juin 2011 dans le cadre des projets de fin d’études du conservatoire elle joue dans «Quartett» d’Heiner Müller avec Cyril Fragnière et obtient son diplôme d’étude théâtrale. Le Tricycle leur proposera de reprendre cette pièce à l’occasion du festival Jeunes Pousses en avril 2012. Dès la fin de ses études elle travaille comme assistante à la mise en scène de Nasser Djemaï pour la pièce «Invisibles» créée à la MC2 en novembre 2011et nominée 3 fois aux Molières 2014. En janvier 2012 elle crée la «Compagnie Encore heureuX», et est rejointe en avril de la même année par Aurélie Derbier. De janvier à mai 2013, elle collabore de nouveau avec Nasser Djemaï. Elle l’accompagne dans le processus d’écriture de sa nouvelle création Immortels, notamment en animant des ateliers d’écriture dans divers lycées de l’agglomération grenobloise. Parallèlement elle se forme au Théâtre forum auprès de Julian Boal à Barcelone. En 2013 elle fait une apparition dans la dernière création de JeanCyril Vadi au Tricycle de Grenoble et joue dans la dernière création de la Compagnie Sur la Corde à l’espace Schoelcher de Seyssins. En 2014, tout en continuant à collaborer avec le Créarc (« La Méthode Grönholm », « Le Cadavre encerclé ») elle joue dans « SherlocK » dernière création de la Cie Encore heureuX. Florine Sauvage Titulaire d’un master en Arts du Spectacle spécialisé dans le théâtre européen, elle acquiert une pratique artistique en se formant en parallèle de ses études auprès de nombreux metteurs en scène comme Stéphane Mû, Alain Bertrand, Emilie Leroux, Yvan Pommet ou Laurence Grattaroly dans des domaines très divers (marionnettes, conte, commedia dell’arte, clown, voix, théâtre forum…) Depuis 2007, elle joue en rue comme en salle avec diverses compagnies grenobloises professionnelles : «Tout en Vrac», «Kaléidoscope», «Pince sans rire» et «LeContrepoinG». Dès la fin de ses études, elle travaille en collaboration avec Laurent Poncelet et la compagnie Ophélia Théâtre pour l’organisation du 10ème Festival International de Théâtre Action (FITA 2012), en tant qu’administratrice et chargée de coordination sur le festival. Participant aux Rencontres du Jeunes théâtre Européen depuis 2008, elle rejoint le Crearc en 2012 pour intégrer les ateliers de formation théâtrale. Elle intègre la «Compagnie Encore heureuX» en janvier 2013, avec laquelle elle collabore aujourd’hui en tant qu’administratrice et comédienne. Son travail de comédienne se poursuit en 2013 avec une nouvelle création pour la compagnie iséroise «Pince-Sans-Rire». Elle joue également dans «SherlocK» création 2014, ainsi que dans la nouvelle création du Contre poinG « Le Chant du Cygne », le spectacle de rue « La Bande Annonce » et le projet professionnel [se] [ki] [rèst]. Elle anime depuis 2014 des ateliers Théâtre avec des enfants et adolescents avec la compagnie Artémuse. Margaux Lavis Suite à une formation en danse classique et contemporaine au conservatoire de Grenoble, elle rejoint l’atelier de réalisation théâtrale du CREARC avec lequel elle joue, entre autre, « La Boîte de Pandore » pièce polar adapté du roman « C’est dans la boîte » rejoué à Lyon en 2014 à l’occasion du Festival annuel Quais du Polar. Elle collabore également avec plusieurs compagnies et travaille sous la direction de metteurs en scène de différents pays (Italie, Espagne, Russie, Allemagne, Lituanie...) ce qui lui permet d’aborder diverses méthodes et pratiques du spectacle vivant : commedia dell’arte, théâtre de l’opprimé, travail sur la voix, jeu d’acteur, méthode Stanislavski, clown... Depuis 2010 elle joue également aux Rencontres du Jeunes Théâtre Européen dans différentes co-productions internationales. En 2012, elle travaille avec Renata Scant, fondatrice de la compagnie Théâtre Action et joue dans la pièce « Procès pour rire ». En 2013, elle rejoint la « Compagnie Arcanum » , créatrice de spectacle fantastique mêlant : danse, théâtre, feu, artifices, effets spéciaux et combat à l’épée. Elle se forme également au sein de la Compagnie InMobile, sous la direction artistique de Benoit Kopniaeff. En 2014 elle rejoint la Compagnie « Le Contre poinG », en tant que chargée de diffusion et en tant que comédienne dans la nouvelle création « Le Chant du Cygne », le spectacle de rue « La Bande Annonce » et le projet professionnel [se] [ki] [rèst]. Contact Direction artistique: Aurélie Derbier 06 83 21 86 54 et Clotilde Sandri 06 24 37 74 68 Administration : Florine Sauvage 06 59 68 61 48 Diffusion : Margaux Lavis 06 73 99 49 10 [email protected] Les partenaires