Page 5 sur 16
Les commissions de correction relèvent un certain nombre d'erreurs et de faiblesses fruit d'une préparation
insuffisante ou d'une mauvaise connaissance du type d'exercice demandé.
• L'absence de plan ou l'exposition d'un plan qui ne sera pas suivi dans la suite de la composition
• Des erreurs et des confusions voire des contresens dus au fait que bon nombre de candidats
n'avaient pas lu les textes avec suffisamment d'attention
• Des références culturelles peu présentes. Ainsi, le mythe culturel fondateur, celui du Minotaure,
c'est-à-dire la récupération zolienne d'un mythe de l'Antiquité est très rarement perçue
• Des conclusions qui comportent fréquemment l'émergence du point de vue du candidat ce qui
tranche avec le principe de neutralité qui doit prévaloir dans la rédaction d'une analyse
• Une maîtrise de l'orthographe qui apparaît de meilleure qualité que les années précédentes.
Toutefois, si l'on peut accepter que ce type d'épreuve à temps limité puisse générer un stress susceptible
d'expliquer quelques maladresses orthographiques, il n'en demeure pas moins que pour certains candidats,
le nombre et la nature des erreurs relevées révèlent des lacunes inquiétantes pour qui se destine à la
profession d'enseignant.
On ne saurait trop recommander aux futurs candidats de bien préparer cette première partie en
approfondissant les critères formels de l'analyse d'un texte ou d'un corpus de textes, d'une synthèse ou d'un
commentaire.
Grammaire (4 points)
Il s'agissait, dans le texte de Mircea Eliade proposé dans le corpus, de relever, sous forme d'un classement
raisonné, les différentes propositions subordonnées et de les analyser.
Le texte propose deux grandes catégories de propositions subordonnées :
• Les propositions subordonnées relatives, introduites par un pronom relatif et qui s'articulent
généralement sur un nom (ou un groupe nominal)
• Les propositions subordonnées conjonctives par que appelées également selon les grammaires de
référence : propositions subordonnées conjonctives, complétives, propositions subordonnées conjonctives
complétives par que et occupant la fonction de complément d'objet, de sujet, d'attribut du sujet, de
complément du nom ou de complément de l'adjectif
• Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles qui expriment une circonstance
(temps, cause, conséquence, condition…) et qui occupent donc dans la phrase une fonction circonstancielle.
L'ensemble des correcteurs tiennent à souligner que la grande majorité des candidats font montre de
connaissances approximatives voire insuffisantes portant sur la classe des mots et sur les fonctions
grammaticales.
Orthographe (1,5 point)
Il était demandé aux candidats de justifier de manière précise l'orthographe des homonymes écrits en
caractères gras et soulignés dans le passage d'un texte proposé.
Les mots sont des homonymes grammaticaux (est/et, à/a, ou/où…). Bien que prononcés de la même
manière (homophones) ils ont tous des orthographes différentes (non homographes) car ils ont des classes
grammaticales différentes.
Les correcteurs soulignent que bon nombre de candidats ont des connaissances approximatives ce qui ne
leur permet pas d'obtenir de bonnes notes pour cette question qui était particulièrement simple.
Lexique (0,5 point)
Il était demandé aux candidats d'expliquer la signification du mot "bouche" dans le texte de Zola (texte 4) et
de justifier la réponse en s'appuyant plus précisément sur le dernier paragraphe du texte. Les candidats
devaient ensuite relever dans le dernier paragraphe, un mot de la même famille que le mot "bouche".
Cette question est globalement bien réussie pour ce qui porte sur l'identification, dans le dernier paragraphe,
du mot "bouchée".