Page 1 sur 16
CONCOURS DE RECRUTEMENT
DE PROFESSEURS DES ECOLES
Rapport de jury
Session 2011
Arrêté du 28 décembre 2009 (JORF n°0004 du 6 janvier 2010) fixant les nouvelles modalités
d’organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second
concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles
Arrêtés du 21 juillet 2010 et du 17 septembre 2010 modifiant certaines modalités d'organisation des
concours de recrutement de personnels enseignants des premier et second degrés
Page 2 sur 16
I – ELEMENTS STATISTIQUES
Concours externe public
Nombre
D’inscrits
Nombre de
présents à la
première épreuve
écrite
Nombre de
postes offerts
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
d'admis
liste principale
Moyenne
obtenue par le
1
er
candidat
liste principale
Moyenne obtenue
par le dernier
candidat liste
principale
645 380 45 93 45
16.31
11.87
Troisième Concours Public
Nombre
D’inscrits
Nombre de
présents à la
première épreuve
écrite
Nombre de
postes offerts
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
d'admis
liste principale
Moyenne
obtenue par le
1
er
candidat
liste principale
Moyenne obtenue
par le dernier
candidat liste
principale
46 17 01 04 01
14.06
-
Concours externe privé
Nombre
D’inscrits
Nombre de
présents à la
première épreuve
écrite
Nombre de
postes offerts
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
d'admis
liste principale
Moyenne
obtenue par le
1
er
candidat
liste principale
Moyenne obtenue
par le dernier
candidat liste
principale
66 23 15 11 08
13.93
10.06
Second Concours interne privé
Nombre
D’inscrits
Nombre de
présents à la
première épreuve
écrite
Nombre de
postes offerts
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
d'admis
liste principale
Moyenne
obtenue par le
1
er
candidat
liste principale
Moyenne obtenue
par le dernier
candidat liste
principale
14 08
3 Dpt 25
1 Dpt 39
0 Dpt 70
0 Dpt 90
03 01
12.25
-
Page 3 sur 16
II - EPREUVES D’ADMISSIBILITE
1 – EPREUVE ECRITE DE FRANÇAIS
1.1. Les résultats
Externe public 3
ème
voie Externe privé Second concours
interne privé
Nombre de copies 381 17 23 8
Nombre d'absents 264 29 43 6
Moyenne 4,62/12 3,88/12 4,99/12 5,25
Ecart type 2,16 2,20 1,72 1,12
Médiane 4,50 4,25 4,75 5,13
Note max 11,0 8,0 8,8 7,0
Note Min 0,0 0,5 1,8 4,0
Nombre notes
éliminatoires 1 0 0 0
Moyenne par sous-épreuves
Moyenne
Analyse (sur 6) 2,74
Grammaire (sur 4) 0,74
Orthographe (sur 1,5) 0,69
Lexique (sur 0,5) 0,36
1.2. Présentation de l’épreuve de français
Rappel des modalités de l'épreuve du CRPE session 2011
Épreuve écrite de français et d’histoire, géographie et instruction civique et morale
L’épreuve vise à évaluer :
la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement dans ces domaines, en référence
aux programmes de l’école primaire ;
la connaissance et la maîtrise de la langue française, en particulier la grammaire, l’orthographe et le
vocabulaire ;
la capacité à comprendre et exploiter des textes ou des documents pour en faire une analyse, une
synthèse ou un commentaire rédigé avec clarté et précision, conformément aux exigences de polyvalence
attachées au métier de professeurs des écoles.
L’épreuve comporte deux parties :
Dans la première partie de l’épreuve, le candidat doit répondre, sous la forme d’une analyse, d’une synthèse
ou d’un commentaire, à une question relative à un texte ou à un ensemble de textes littéraires ou
Page 4 sur 16
documentaires dont certains peuvent avoir trait à l’acquisition et à l’enseignement du français. La production
écrite du candidat doit permettre au jury d’évaluer son aptitude au raisonnement, à la structuration ordonnée
d’une pensée logique ainsi que sa capacité à exposer de façon claire, précise et simple une problématique
complexe.
Il doit ensuite répondre à trois questions ayant trait à la grammaire, à l’orthographe et au lexique.
Dans la seconde partie, le candidat répond à des questions d’histoire (y compris histoire des arts), de
géographie, d’instruction civique et morale ayant trait à des notions inscrites dans les programmes du
premier degré. Ces questions peuvent prendre appui sur des documents.
L’épreuve est notée sur 20 : 12 points sont attribués à la première partie (dont 6 aux questions relatives à la
grammaire, à l’orthographe et au lexique), 8 points sont attribués à la seconde partie ; coefficient 3.
Durée de l’épreuve : quatre heures.
Les différentes modalités du CRPE sont précisées à l'adresse suivante :
http://www.guide-concours-professeurs-des-ecoles.education.gouv.fr/cid50923/conditions-d-inscription-aux-
concours-externe-et-externe-special.html
1.3. Sujet 2011 et recommandation du jury
Première partie de l'épreuve : analyse d'un corpus de texte (sur 6 points)
L'épreuve écrite de français du CRPE (session 2011) portait sur l'analyse d'un corpus de quatre documents :
Un texte de l'historien et philosophe Mircea Eliade extrait de l'ouvrage "Mythes, rêves et mystères"
écrit en 1957 (extrait issu de la collection "Idées" Gallimard en 1981)
Un texte de l'écrivain Michel Tournier, Le vent Paraclet paru en 1977 (extrait issu de la collection
Gallimard "Folio" en 1983)
Un texte du psychologue-clinicien Serge Boimare (extrait issu de l'ouvrage "Ces enfants empêchés
de penser" (extrait issu de la collection Dounod de 2008)
Un texte d'Emile Zola, Germinal (roman publié en 1885) (extrait issu des éditions Hachette de 1979).
Il était demandé au candidat d'analyser, à partir du corpus proposé, les fonctions des mythes dans la
création littéraire et la formation de l'individu
Remarques liminaires :
L’analyse suppose de rendre compte de l’ensemble du corpus proposé de façon argumentée en référence
aux textes et documents eux-mêmes. Elle peut être linéaire dès lors que la cohérence du texte, du
document ou du corpus proposé le permet ; elle peut aussi se présenter dans une problématique organisée
autour de plusieurs grands points.
Il convient, pour le candidat, de relever les points clés de chaque texte (permet de dégager les idées
principales veloppées) puis de repérer les rapprochements, les complémentarités ou divergences entre
les différents textes. Les candidats peuvent également dans leur argumentation faire des « micro citations ».
Cet exercice doit cependant répondre à des critères plus formels :
Présence d’une introduction ou présentation, de développements équilibrés et organisés, d’une
synthèse ou conclusion
Existence de repères destinés au lecteur : transitions, articulations logiques, mention des sources et
références
Qualité de la langue écrite, clarté et justesse de l’expression et de l’argumentation
L’exercice suppose une neutralité, ne comporte pas d’appréciation personnelle et privilégie les
formulations indirectes.
Page 5 sur 16
Les commissions de correction relèvent un certain nombre d'erreurs et de faiblesses fruit d'une préparation
insuffisante ou d'une mauvaise connaissance du type d'exercice demandé.
L'absence de plan ou l'exposition d'un plan qui ne sera pas suivi dans la suite de la composition
Des erreurs et des confusions voire des contresens dus au fait que bon nombre de candidats
n'avaient pas lu les textes avec suffisamment d'attention
Des références culturelles peu présentes. Ainsi, le mythe culturel fondateur, celui du Minotaure,
c'est-à-dire la récupération zolienne d'un mythe de l'Antiquité est très rarement perçue
Des conclusions qui comportent fréquemment l'émergence du point de vue du candidat ce qui
tranche avec le principe de neutralité qui doit prévaloir dans la rédaction d'une analyse
Une maîtrise de l'orthographe qui apparaît de meilleure qualité que les années précédentes.
Toutefois, si l'on peut accepter que ce type d'épreuve à temps limité puisse nérer un stress susceptible
d'expliquer quelques maladresses orthographiques, il n'en demeure pas moins que pour certains candidats,
le nombre et la nature des erreurs relevées révèlent des lacunes inquiétantes pour qui se destine à la
profession d'enseignant.
On ne saurait trop recommander aux futurs candidats de bien préparer cette première partie en
approfondissant les critères formels de l'analyse d'un texte ou d'un corpus de textes, d'une synthèse ou d'un
commentaire.
Grammaire (4 points)
Il s'agissait, dans le texte de Mircea Eliade proposé dans le corpus, de relever, sous forme d'un classement
raisonné, les différentes propositions subordonnées et de les analyser.
Le texte propose deux grandes catégories de propositions subordonnées :
Les propositions subordonnées relatives, introduites par un pronom relatif et qui s'articulent
généralement sur un nom (ou un groupe nominal)
Les propositions subordonnées conjonctives par que appelées également selon les grammaires de
référence : propositions subordonnées conjonctives, complétives, propositions subordonnées conjonctives
complétives par que et occupant la fonction de complément d'objet, de sujet, d'attribut du sujet, de
complément du nom ou de complément de l'adjectif
Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles qui expriment une circonstance
(temps, cause, conséquence, condition…) et qui occupent donc dans la phrase une fonction circonstancielle.
L'ensemble des correcteurs tiennent à souligner que la grande majorité des candidats font montre de
connaissances approximatives voire insuffisantes portant sur la classe des mots et sur les fonctions
grammaticales.
Orthographe (1,5 point)
Il était demandé aux candidats de justifier de manière précise l'orthographe des homonymes écrits en
caractères gras et soulignés dans le passage d'un texte proposé.
Les mots sont des homonymes grammaticaux (est/et, à/a, ou/où…). Bien que prononcés de la même
manière (homophones) ils ont tous des orthographes différentes (non homographes) car ils ont des classes
grammaticales différentes.
Les correcteurs soulignent que bon nombre de candidats ont des connaissances approximatives ce qui ne
leur permet pas d'obtenir de bonnes notes pour cette question qui était particulièrement simple.
Lexique (0,5 point)
Il était demandé aux candidats d'expliquer la signification du mot "bouche" dans le texte de Zola (texte 4) et
de justifier la réponse en s'appuyant plus précisément sur le dernier paragraphe du texte. Les candidats
devaient ensuite relever dans le dernier paragraphe, un mot de la même famille que le mot "bouche".
Cette question est globalement bien réussie pour ce qui porte sur l'identification, dans le dernier paragraphe,
du mot "bouchée".
1 / 16 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !