Rapport de jury

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CONCOURS DE RECRUTEMENT
DE PROFESSEURS DES ECOLES
Rapport de jury
Session 2011
•
Arrêté du 28 décembre 2009 (JORF n°0004 du 6 janvi er 2010) fixant les nouvelles modalités
d’organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second
concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles
•
Arrêtés du 21 juillet 2010 et du 17 septembre 2010 modifiant certaines modalités d'organisation des
concours de recrutement de personnels enseignants des premier et second degrés
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I – ELEMENTS STATISTIQUES
Concours externe public
Nombre
D’inscrits
645
Nombre de
Nombre de
présents à la postes offerts
première épreuve
écrite
380
45
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
Moyenne
Moyenne obtenue
d'admis
obtenue par le
par le dernier
er
liste principale 1 candidat
candidat liste
liste principale
principale
93
45
16.31
11.87
Troisième Concours Public
Nombre
D’inscrits
46
Nombre de
Nombre de
présents à la postes offerts
première épreuve
écrite
17
01
Nombre de
candidats
admissibles
Nombre
Moyenne
Moyenne obtenue
d'admis
obtenue par le
par le dernier
er
liste principale 1 candidat
candidat liste
liste principale
principale
04
01
14.06
-
Concours externe privé
Nombre
D’inscrits
66
Nombre de
Nombre de
présents à la postes offerts
première épreuve
écrite
23
15
Nombre de
candidats
admissibles
11
Nombre
Moyenne
Moyenne obtenue
d'admis
obtenue par le
par le dernier
er
liste principale 1 candidat
candidat liste
liste principale
principale
08
13.93
10.06
Second Concours interne privé
Nombre
D’inscrits
14
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Nombre de
Nombre de
présents à la postes offerts
première épreuve
écrite
08
3 Dpt 25
1 Dpt 39
0 Dpt 70
0 Dpt 90
Nombre de
candidats
admissibles
03
Nombre
Moyenne
Moyenne obtenue
d'admis
obtenue par le
par le dernier
er
liste principale 1 candidat
candidat liste
liste principale
principale
01
12.25
-
II - EPREUVES D’ADMISSIBILITE
1 – EPREUVE ECRITE DE FRANÇAIS
1.1.
Les résultats
Externe public
Nombre de copies
Nombre d'absents
Moyenne
Ecart type
Médiane
Note max
Note Min
Nombre notes
éliminatoires
ème
3
voie
Externe privé
381
264
4,62/12
2,16
4,50
11,0
0,0
17
29
3,88/12
2,20
4,25
8,0
0,5
23
43
4,99/12
1,72
4,75
8,8
1,8
Second concours
interne privé
8
6
5,25
1,12
5,13
7,0
4,0
1
0
0
0
Moyenne par sous-épreuves
Moyenne
1.2.
Analyse (sur 6)
2,74
Grammaire (sur 4)
0,74
Orthographe (sur 1,5)
0,69
Lexique (sur 0,5)
0,36
Présentation de l’épreuve de français
Rappel des modalités de l'épreuve du CRPE session 2011
Épreuve écrite de français et d’histoire, géographie et instruction civique et morale
L’épreuve vise à évaluer :
•
la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement dans ces domaines, en référence
aux programmes de l’école primaire ;
•
la connaissance et la maîtrise de la langue française, en particulier la grammaire, l’orthographe et le
vocabulaire ;
•
la capacité à comprendre et exploiter des textes ou des documents pour en faire une analyse, une
synthèse ou un commentaire rédigé avec clarté et précision, conformément aux exigences de polyvalence
attachées au métier de professeurs des écoles.
L’épreuve comporte deux parties :
Dans la première partie de l’épreuve, le candidat doit répondre, sous la forme d’une analyse, d’une synthèse
ou d’un commentaire, à une question relative à un texte ou à un ensemble de textes littéraires ou
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documentaires dont certains peuvent avoir trait à l’acquisition et à l’enseignement du français. La production
écrite du candidat doit permettre au jury d’évaluer son aptitude au raisonnement, à la structuration ordonnée
d’une pensée logique ainsi que sa capacité à exposer de façon claire, précise et simple une problématique
complexe.
Il doit ensuite répondre à trois questions ayant trait à la grammaire, à l’orthographe et au lexique.
Dans la seconde partie, le candidat répond à des questions d’histoire (y compris histoire des arts), de
géographie, d’instruction civique et morale ayant trait à des notions inscrites dans les programmes du
premier degré. Ces questions peuvent prendre appui sur des documents.
L’épreuve est notée sur 20 : 12 points sont attribués à la première partie (dont 6 aux questions relatives à la
grammaire, à l’orthographe et au lexique), 8 points sont attribués à la seconde partie ; coefficient 3.
Durée de l’épreuve : quatre heures.
Les différentes modalités du CRPE sont précisées à l'adresse suivante :
http://www.guide-concours-professeurs-des-ecoles.education.gouv.fr/cid50923/conditions-d-inscription-auxconcours-externe-et-externe-special.html
1.3.
Sujet 2011 et recommandation du jury
Première partie de l'épreuve : analyse d'un corpus de texte (sur 6 points)
L'épreuve écrite de français du CRPE (session 2011) portait sur l'analyse d'un corpus de quatre documents :
•
Un texte de l'historien et philosophe Mircea Eliade extrait de l'ouvrage "Mythes, rêves et mystères"
écrit en 1957 (extrait issu de la collection "Idées" Gallimard en 1981)
•
Un texte de l'écrivain Michel Tournier, Le vent Paraclet paru en 1977 (extrait issu de la collection
Gallimard "Folio" en 1983)
•
Un texte du psychologue-clinicien Serge Boimare (extrait issu de l'ouvrage "Ces enfants empêchés
de penser" (extrait issu de la collection Dounod de 2008)
•
Un texte d'Emile Zola, Germinal (roman publié en 1885) (extrait issu des éditions Hachette de 1979).
Il était demandé au candidat d'analyser, à partir du corpus proposé, les fonctions des mythes dans la
création littéraire et la formation de l'individu
Remarques liminaires :
L’analyse suppose de rendre compte de l’ensemble du corpus proposé de façon argumentée en référence
aux textes et documents eux-mêmes. Elle peut être linéaire dès lors que la cohérence du texte, du
document ou du corpus proposé le permet ; elle peut aussi se présenter dans une problématique organisée
autour de plusieurs grands points.
Il convient, pour le candidat, de relever les points clés de chaque texte (permet de dégager les idées
principales développées) puis de repérer les rapprochements, les complémentarités ou divergences entre
les différents textes. Les candidats peuvent également dans leur argumentation faire des « micro citations ».
Cet exercice doit cependant répondre à des critères plus formels :
•
Présence d’une introduction ou présentation, de développements équilibrés et organisés, d’une
synthèse ou conclusion
•
Existence de repères destinés au lecteur : transitions, articulations logiques, mention des sources et
références
•
Qualité de la langue écrite, clarté et justesse de l’expression et de l’argumentation
•
L’exercice suppose une neutralité, ne comporte pas d’appréciation personnelle et privilégie les
formulations indirectes.
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Les commissions de correction relèvent un certain nombre d'erreurs et de faiblesses fruit d'une préparation
insuffisante ou d'une mauvaise connaissance du type d'exercice demandé.
•
L'absence de plan ou l'exposition d'un plan qui ne sera pas suivi dans la suite de la composition
•
Des erreurs et des confusions voire des contresens dus au fait que bon nombre de candidats
n'avaient pas lu les textes avec suffisamment d'attention
•
Des références culturelles peu présentes. Ainsi, le mythe culturel fondateur, celui du Minotaure,
c'est-à-dire la récupération zolienne d'un mythe de l'Antiquité est très rarement perçue
•
Des conclusions qui comportent fréquemment l'émergence du point de vue du candidat ce qui
tranche avec le principe de neutralité qui doit prévaloir dans la rédaction d'une analyse
•
Une maîtrise de l'orthographe qui apparaît de meilleure qualité que les années précédentes.
Toutefois, si l'on peut accepter que ce type d'épreuve à temps limité puisse générer un stress susceptible
d'expliquer quelques maladresses orthographiques, il n'en demeure pas moins que pour certains candidats,
le nombre et la nature des erreurs relevées révèlent des lacunes inquiétantes pour qui se destine à la
profession d'enseignant.
On ne saurait trop recommander aux futurs candidats de bien préparer cette première partie en
approfondissant les critères formels de l'analyse d'un texte ou d'un corpus de textes, d'une synthèse ou d'un
commentaire.
Grammaire (4 points)
Il s'agissait, dans le texte de Mircea Eliade proposé dans le corpus, de relever, sous forme d'un classement
raisonné, les différentes propositions subordonnées et de les analyser.
Le texte propose deux grandes catégories de propositions subordonnées :
•
Les propositions subordonnées relatives, introduites par un pronom relatif et qui s'articulent
généralement sur un nom (ou un groupe nominal)
•
Les propositions subordonnées conjonctives par que appelées également selon les grammaires de
référence : propositions subordonnées conjonctives, complétives, propositions subordonnées conjonctives
complétives par que et occupant la fonction de complément d'objet, de sujet, d'attribut du sujet, de
complément du nom ou de complément de l'adjectif
•
Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles qui expriment une circonstance
(temps, cause, conséquence, condition…) et qui occupent donc dans la phrase une fonction circonstancielle.
L'ensemble des correcteurs tiennent à souligner que la grande majorité des candidats font montre de
connaissances approximatives voire insuffisantes portant sur la classe des mots et sur les fonctions
grammaticales.
Orthographe (1,5 point)
Il était demandé aux candidats de justifier de manière précise l'orthographe des homonymes écrits en
caractères gras et soulignés dans le passage d'un texte proposé.
Les mots sont des homonymes grammaticaux (est/et, à/a, ou/où…). Bien que prononcés de la même
manière (homophones) ils ont tous des orthographes différentes (non homographes) car ils ont des classes
grammaticales différentes.
Les correcteurs soulignent que bon nombre de candidats ont des connaissances approximatives ce qui ne
leur permet pas d'obtenir de bonnes notes pour cette question qui était particulièrement simple.
Lexique (0,5 point)
Il était demandé aux candidats d'expliquer la signification du mot "bouche" dans le texte de Zola (texte 4) et
de justifier la réponse en s'appuyant plus précisément sur le dernier paragraphe du texte. Les candidats
devaient ensuite relever dans le dernier paragraphe, un mot de la même famille que le mot "bouche".
Cette question est globalement bien réussie pour ce qui porte sur l'identification, dans le dernier paragraphe,
du mot "bouchée".
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Néanmoins, la majorité des candidats n'a pas perçu le sens donné par Zola au mot "bouche", employé ici
comme l'acception "d'entrée" ce qui permet à l'auteur de jouer sur son sens de base (cavité buccale) et donc
sur l'animation de la mine, véritable "bête nocturne qui dévore de sa bouche les hommes" (métaphore filée :
"avalait", "bouchées", "gosier").
2 – EPREUVE ECRITE D’HISTOIRE GEOGRAPHIE ET INSTRUCTION CIVIQUE ET MORALE
2.1.
Éléments généraux sur l’épreuve d’admissibilité de la session 2011
Les modalités de l’épreuve ayant changé, on peut repérer des similitudes avec l’ancienne formule,
notamment le fait que l’histoire/géographie appartient toujours au premier groupe d’épreuves pour
l’admissibilité du candidat et qu’elle ne bénéficie pas d’une épreuve à part entière : au lieu d’être couplée
avec les sciences, elle est désormais associée au français (12 points sont attribués au français et 8 à
l’histoire/géographie).
En revanche, la durée totale de cette épreuve écrite de français, histoire, géographie passe de 3 à 4 heures.
L’épreuve est identique pour tous les candidats (il n’existe plus de différence entre partie majeure et partie
mineure). Deux nouveaux champs disciplinaires peuvent aussi être évalués : l’instruction civique et morale
et l’histoire des Arts qui apparaît comme une composante possible d’un sujet d’histoire.
Les sujets sont définis en regard du programme 2008 du cycle 3 et le niveau de connaissances attendu est
celui du collège. L’épreuve porte uniquement sur des connaissances disciplinaires c'est-à-dire que la partie
concernant les propositions d’exploitation pédagogique n’existe plus. Il s’agit de répondre à des questions
qui peuvent être illustrées par un ou plusieurs documents. Le coefficient de la première épreuve
d’admissibilité est porté à 3 et l’histoire et géographie représentent 40% de cette note. On peut donc
souligner que 20% de l’admissibilité se joue à l’épreuve d’histoire-géographie.
2.2.
Eléments sur la session 2011
La question de géographie portait sur les villes et le développement durable en France métropolitaine : il
s’agit d’une question transversale dans les programmes conduisant à aborder des aspects à la fois
géographiques et scientifiques.
Le sujet d’histoire les relations entre seigneurs et paysans au moyen âge après l’an mil correspond à une
question clairement identifiée du programme d’histoire. Deux documents étaient proposés en appui. Ils sont
selon les textes officiels une aide et doivent pas faire l’objet d’un commentaire détaillé.
Les deux questions étaient notées chacune sur quatre points.
2.3.
Les attentes du jury
Les sujets appelaient des réponses concises et organisées sous forme de deux ou trois paragraphes
argumentés. On valorise la capacité du candidat à proposer un écrit cohérent.
En géographie, il était attendu de définir la notion de développement durable et de l’articuler à la
problématique des villes. Il fallait ensuite en proposer trois déclinaisons possibles en s’appuyant sur des
exemples précis.
En histoire, le candidat devait être capable de définir la seigneurie comme cadre de vie et de structuration de
la société médiévale. Ensuite, il s’agissait d’expliquer et de caractériser les relations entre seigneurs et
paysans en n’oubliant pas d’introduire la variable géographique et chronologique d’un tel sujet.
2.4.
Analyse des productions des candidats
La moyenne de l’épreuve s’établit à 3,02/8 pour le concours externe public. Elle est seulement de 2,25/8
pour les candidats du concours dit de la « troisième voie ».
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Ces résultats témoignent d’une certaine difficulté des candidats à appréhender cette épreuve. Ils ne doivent
toutefois pas occulter la présence d’excellents candidats qui ont fourni des réponses concises, pertinentes,
bien structurées. Le jury observe toutefois un nombre important de copies d’une extrême faiblesse.
Concernant la question de géographie, on constate l’absence de définition du concept de développement
durable ou parfois sa réduction à un aspect uniquement environnemental. Par conséquent l’aspect social est
particulièrement oublié. L’éventail des solutions possibles est souvent limité à la seule question des
transports. De façon récurrente les exemples ne sont pas clairement localisés ce qui est un défaut majeur
pour un sujet de géographie. On remarque trop souvent des propos naïfs autour des gestes quotidiens de
préservation de l’environnement sans aucun rapport avec la politique des villes.
Concernant l’histoire, il existe une confusion majeure autour de la vassalité (le moyen âge est vu par le
prisme de la relation féodo-vassalique qui ne concerne en rien la relation seigneurs- paysans dans le cadre
chronologique du sujet). Un vocabulaire de base n’est pas maîtrisé (tenure, cens, banalité,…) et ne permet
pas de qualifier efficacement les relations entre seigneurs et paysans. L’absence de connaissances se
traduit souvent par des propos superficiels qui peuvent conduire à une vision manichéenne et anachronique
(type patron/ouvrier) de la société de l’époque. Les candidats qui se sont appuyés sur les documents
proposés ont souvent limité leurs propos à une simple description sans mise en perspective par rapport au
sujet.
D’une manière générale, quelles que soient les parties de l’épreuve, on constate que :
Même si des fautes apparaissent, rares sont les copies dans lesquelles l’orthographe constitue un vrai
problème. Mais lorsque celui-ci se pose, il est particulièrement important.
La syntaxe est parfois fautive. Les candidats doivent préférer des phrases courtes à de longs
enchaînements qui font disparaître leur sujet.
Le niveau de langue est approximatif, voire davantage, et aboutit à des formules problématiques
Exemples « les villes se développent géographiquement » ou « le grenelle de l’environnement n’est qu’une
vaste fumisterie ».
2.5.
Conclusion
Pour conclure, on peut souligner que la nouvelle épreuve d’histoire-géographie du CRPE s’organise
clairement autour d’exigences de connaissances. L’article 14 de l’arrêté du concours mentionne d’ailleurs
que « les sujets ont pour programme de référence ceux du collège et sont établis en tenant compte des
er
notions inscrites dans les programmes en vigueur du 1 degré ». Pour les candidats, la préparation doit
donc davantage tenir compte de cette orientation majeure du concours.
3 – EPREUVE ECRITE DE MATHEMATIQUES
3.1.
Eléments statistiques
Nombre de copies
Moyenne
Ecart type
Médiane
Note max
Note Min
Nombre notes < 5
3.2.
Public externe
Public voie 3
Privé externe
Second concours
interne privé
377
5,68/12
2,91
5,50
12,0
0,0
3
17
4,94/12
3,52
4,50
11,5
0,5
0
23
5,35/12
2,74
5,50
9,5
1,5
0
8
3,75/12
2,62
2,75
8,0
1,0
0
Sujet 2011
Epreuve écrite de mathématiques et de sciences expérimentales
Durée de l’épreuve : 4 heures Coefficient : 3
Partie « mathématiques » notée sur 12.
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« L’épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement des
mathématiques, en référence aux programmes de l’école primaire, ainsi que la capacité à raisonner
logiquement dans les domaines numérique et géométrique et à communiquer dans un langage précis et
rigoureux.
Le candidat résout deux ou trois problèmes ou exercices de mathématiques.»
Il n’y a plus de questions complémentaires à visée didactiques : le sujet relève de connaissances et des
capacités purement mathématiques.
Le texte incite « à communiquer dans un langage précis et rigoureux » : le jury a été extrêmement sélectif
sur la rigueur (démonstration, écritures mathématiques, …).
Le sujet proposé est pleinement en adéquation avec les termes de l’arrêté :
-
il exige, dans son ensemble, des connaissances mathématiques avérées.
-
il permet de bien identifier les candidats ayant de bonnes bases mathématiques.
Il est composé de 2 exercices et d’un problème :
Exercice 1
VRAI / FAUX sur 6 affirmations relevant de connaissances mathématiques variées (proportionnalité,
nombres, …) qui suscitent une vraie réflexion pour s’écarter des perceptions premières.
Cet exercice exige des justifications mathématiques.
Exercice 2
Étude d’une fonction associant vitesse et distance de freinage :
-
utilisation d’un tableur ;
proportionnalité.
Exercice 3
Problème faisant appel :
-
à la géométrie (hexagone régulier inscrit dans un cercle) ;
aux conversations (masse et volume par le biais de la masse volumique) ;
à la trigonométrie
3.3.
Analyse des productions des candidats
Un constat général doit être formulé : les copies montrent peu d’inventivité dans les procédures engagées,
dénotant un certain « formatage » des candidats.
Exercice 1
VRAI / FAUX sur 6 affirmations relevant de connaissances mathématiques variées
Des points positifs :
question 2 très bien réussie car peu discriminante sur la connaissance des entiers (souvent traitée
avec une étude exhaustive des différents cas) ;
question 6 réussie par plus de 80 % des candidats : la proportionnalité avec pourcentages a dû être
travaillée efficacement.
Des insuffisances :
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question 1 sur des vitesses moyennes : trop de candidats considèrent encore que la vitesse
moyenne sur un parcours est égale purement et simplement à la moyenne des vitesses ;
questions 3 et 4 beaucoup échouées car des connaissances mathématiques apparaissent non
maîtrisées :
notion de « nombres premiers entre eux » inconnue de plus de la moitié des candidats ;
confusion entre 2 notions, pourtant basiques, sur le nombre : inverse et opposé (plus de 60 % des
candidats).
Cet exercice, dans lequel des connaissances très diverses sont mises à l’épreuve, est un bon révélateur des
compétences mathématiques des candidats.
Exercice 2
Étude d’une fonction associant vitesse et distance de freinage.
Partie 1
La question 1 demandait une bonne maîtrise de l’utilisation du tableur.
Une grande majorité de candidats est en échec sur cette question (plus de 80 %) : c’est essentiellement
l’usage d’une syntaxe « tableur » correcte qui se révèle déficiente. La réponse donnée est donc très
rarement fonctionnelle.
Près d’un tiers des candidats semble appréhender l’adressage absolu (utilisation du signe $).
Si dans la question 2 les calculs des distances de freinage sont globalement réalisés, avec les nécessaires
conversions bien réussies (km/h en m/s), des erreurs dans les arrondis pénalisent de trop nombreux
candidats.
Par ailleurs, l’invraisemblance de certains résultats parfois n’interpelle pas : distance de freinage de 0,32 m
ou de 5760 m à 72 km/h. Comme les années précédentes, l’ordre de grandeur n’est pas toujours interrogé.
Partie 2
Partie généralement très bien réussie car peu discriminante (lecture sur un graphique).
Exercice 3
Partie A (hexagone régulier inscrit dans un cercle)
Cette partie est rarement traitée dans son intégralité : de nombreux candidats ne justifient pas que
l’hexagone régulier est composé de 6 triangles équilatéraux, ce qui a été pénalisé pour un manque de
rigueur. C’est sans doute dans cette question que les candidats bons en mathématiques ont pu le mieux
traduire leur rigueur et leurs compétences.
Partie B (calcul du volume d’un écrou, puis de sa masse à partir d’une masse volumique donnée)
Cette partie, intéressante pour son côté pratique, permet de vérifier la maîtrise des conversions.
Dans les 2 questions, la manipulation des grandeurs composées (conversions, passage par la masse
volumique) est, la plupart du temps, bien maîtrisée, même si le volume exact de l’écrou n’est pas toujours
donné en question 1 : des erreurs d’arrondis, là aussi, affectent l’exactitude du résultat.
Encore ici des ordres de grandeurs sont extravagants : masse d’un écrou de 1012 g, de 10,315 kg, …
Si les formules de calcul des volumes sont globalement connues, le vocabulaire géométrique montre des
confusions entre polygones et solides (particulièrement concernant le prisme). On relèvera ainsi cette perle :
« L’écrou est un cylindre à base hexagonale ».
Partie C (pentagone régulier inscrit dans un cercle)
Cette partie très technique nécessitait le recours à la trigonométrie.
Page 9 sur 16
Quelques candidats ont essayé d’éviter la trigonométrie, sans y parvenir, confondant souvent triangle
équilatéral et triangle isocèle. Trop souvent, les candidats ont reproduit le raisonnement précédent sur
l’hexagone en l’appliquant au pentagone.
L’utilisation de la trigonométrie a été exceptionnel (environ 10 % des candidats), donc cette question a été
fortement discriminante.
Dans les copies de la voie 3 et du concours privé interne, les difficultés, dans tous les exercices, sont
nettement plus importantes : erreurs sur les arrondis, connaissances mathématiques incertaines, théorème
de Pythagore non maîtrisé, …
Sur la forme
La disparition des questions didactiques laisse peu de part au verbiage, conséquent les années
précédentes.
L’orthographe, la présentation et le soin, sont globalement satisfaisants.
4 – EPREUVE D’ADMISSIBILITE SCIENCES EXPERIMENTALES ET DE TECHNOLOGIE
4.1.
Présentation de l’épreuve
Depuis cette année, un nouveau format de l’épreuve est mis en place.
L’épreuve comporte deux parties et est notée sur 20 : 12 points sont attribués à la première partie, 8 points
à la seconde partie.
Première partie : le candidat résout deux ou trois problèmes ou exercices de mathématiques.
Seconde partie : cette partie permet d’évaluer une culture scientifique de base en demandant au candidat de
répondre à deux ou trois questions relevant des domaines scientifiques ou technologiques, à partir de
documents ayant trait à des notions inscrites dans les programmes du premier degré.
Commentaire général de l’épreuve
L’épreuve de sciences et technologie demande au candidat :
- d’être capable de restituer des connaissances scientifiques précises,
- d’être capable d’argumenter avec rigueur en utilisant un vocabulaire précis,
- d’être capable de trier des informations, de comprendre et utiliser des modes de représentations de
données scientifiques (tableaux, graphiques, schémas) et d’exercer un esprit critique.
Cette épreuve montre, au travers des moyennes, un niveau hétérogène, avec des résultats globaux de
2,70/8. Ces résultats sont plus faibles que les années précédentes, l’absence de partie didactique étant
pénalisante pour les candidats. Ils confirment la difficulté des candidats à acquérir une culture scientifique de
base et à maîtriser un raisonnement scientifique argumenté.
Dans cette épreuve, il a été tenu compte de la qualité orthographique, de l’expression écrite et de la
présentation générale de la copie. Cette année, rares furent les candidats sanctionnés pour des erreurs
orthographiques ou de syntaxe.
Il s’agit d’une véritable épreuve scientifique et l’on attend une maîtrise suffisante des concepts scientifiques
à travers l’étude de divers documents.
Le sujet 2011 concerne des savoirs relevant de la technologie et des sciences physiques.
Il comporte trois questions concernant un capteur solaire intégré à la couverture d’un bâtiment industriel.
Pour le candidat, il s’agit d’extraire de trois documents, les informations utiles pour comprendre le principe
de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque, leur agencement dans un panneau (module photovoltaïque)
et les contraintes techniques et matérielles pour une implantation sur un bâtiment.
De nombreux candidats ne maîtrisent pas les concepts scientifiques de base : tension, intensité, puissance,
montage en dérivation, montage en série.
Page 10 sur 16
4.2.
Sujet 2011 et recommandation du jury
Quelques éléments de correction
Question 1 (3 points)
En vous appuyant sur les documents A et B, expliquez comment, du point de vue électrique, sont reliées les
36 cellules qui composent le module photovoltaïque dont les caractéristiques techniques sont données.
Vous illustrerez votre propos par un schéma électrique.
Pour répondre correctement à cette question, le candidat devait effectuer la mise en relation entre les
différentes cellules pour composer le module ; il devait extraire des informations concernant les
caractéristiques électriques des cellules et du module et retrouver les liens entre intensité, tension et
puissance.
De nombreux candidats se sont contentés de paraphraser les documents ou ont peu pris en compte les
informations fournies ; un fort pourcentage de candidats ne connaît pas les symboles conventionnels d’un
schéma électrique normalisé.
C’est la mise en série de 18 cellules qui permettra d’obtenir une tension de sortie de 16 volts (0,9 x 18 =
16,2 V) et la mise en dérivation de deux séries de 18 cellules qui assurera un courant de 2 x (3,35/0,9) =
7, 44A.
Question 2 (3 points)
En vous aidant du document C :
- 2a – Précisez les caractéristiques liées à la morphologie et à l’orientation du bâtiment pour obtenir une
efficacité énergétique optimale de l’installation.
Exploitation du document C : le bâtiment doit être orienté Sud (conditions d’orientation) avec une inclinaison
de 30°(conditions d’inclinaison).
Question bien traitée par la majorité des candidats.
- 2b – Sachant que la surface du bâtiment couverte de modules photovoltaïques est un rectangle de 8 m par
24,50 m, déterminez le nombre maximum de modules qui pourront y être installés.
Cette question demande au candidat d’avoir un esprit critique et un sens pratique.
2
Surface du bâtiment : 8 x 24,5 = 196 m ; cette surface n’est pas la surface utile car il est nécessaire
d’installer des modules entiers…
Exemple de calcul : 8 /0,655 = 12,2 soit 12 modules dans la largeur du bâtiment
24,5 /1,424 = 17, 2 soit 17 modules dans la longueur du bâtiment
17 x 12 = 204 modules
D’autres possibilités d’assemblage sont possibles mais conduisent à l’installation d’un nombre plus faible de
modules ; elles ne peuvent donc être retenues.
- 2c – Quelle sera, en Wc (Watt-crête) la puissance maximale qui pourrait être ainsi produite ?
Plusieurs calculs sont acceptés en fonction des résultats présentés à la question 2b.
A titre d’exemple :
Calcul à partir du document B :
120 x 204 = 24,5 kWc (un module délivre 120 Wc)
Calcul à partir du document C :
2
« 10 m environ de toit solaire délivre une puissance de 1kWc »
2
Surface d’un panneau : 1,424 x 0,655 = 0,933 m
2
Surface utile du toit : 0,933 x 204 = 190,3 m
Puissance maximale : 190,3 / 10 = 19 kWc soit 19000 Wc
Lorsqu’un calcul est proposé, il est généralement correctement effectué même si on peut relever quelques
problèmes de conversion d’unités.
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Question 3 (2 points)
Représentez par un schéma, le flux d’énergie de la source à l’utilisation finale.
Tout type de schéma est accepté avec les indications suivantes :
énergie lumineuse (ou solaire)
énergie électrique
batterie de stockage ou onduleur
énergie lumineuse, mécanique…(utilisation finale)
Remarque : les panneaux photovoltaïques ne délivrent pas de l’énergie thermique (confusion avec les
panneaux solaires thermiques).
Cette question a été rarement bien traitée par les candidats ; il y a très souvent confusion entre schéma et
dessin.
Le jury a apprécié les candidats qui ont indiqué que des pertes existaient dans ce système.
Conseils aux futurs candidats
Une préparation sérieuse et spécifique est nécessaire pour maîtriser les savoirs fondamentaux des
disciplines scientifiques concernées par le programme du concours et pour conduire un raisonnement
scientifique argumenté.
La maîtrise des contenus scientifiques des thèmes traités dans les programmes de sciences du premier
degré est obligatoire. La consultation du programme du concours doit permettre aux candidats d’identifier les
concepts scientifiques à travailler.
Le jury attend des réponses précises et justifiées avec des arguments pertinents, sans redondance.
III - EPREUVES D’ADMISSION
1 - Présentation des épreuves
Les épreuves d’admission visent à évaluer, d’une part, les connaissances et compétences du candidat et
son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser des séquences d’enseignement, en mathématiques
et en français, s’inscrivant dans les programmes d’une classe de l’école primaire (maternelle et
élémentaire) ; d’autre part, elles évaluent la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix
pédagogiques.
Deux épreuves sont ainsi organisées :
Mathématiques et option
Pour cette épreuve, les candidats disposent de 3 heures de préparation.
La première partie consiste, à partir d’un sujet tiré au sort, à préparer une séquence d’enseignement sur
une notion ou un contenu mathématique inscrit dans les programmes de l’école primaire. La présentation est
suivie d’un entretien avec le jury ;
La seconde partie ne connaît pas de modifications significatives par rapport aux années antérieures. Il
s’agit d’une partie optionnelle portant, au choix du candidat, sur les arts visuels, la musique ou l’E.P.S.
(danse ou course d’un 1500 mètres).
Français et « agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable »
Les candidats disposent de 3 heures de préparation.
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La première partie consiste, à partir d’un dossier fourni au candidat, à construire une séquence
d’enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de français de l’école primaire
(maternelle et élémentaire). L’exposé du candidat est suivi d’un entretien avec le jury.
La seconde partie introduit une compétence nouvelle dans ce concours, « agir en fonctionnaire de l’État
et de façon éthique et responsable ». À partir d’un sujet remis au début de l’épreuve, le candidat doit
déterminer des éléments de réponse durant le temps de préparation. Son exposé est suivi d’un entretien
avec le jury.
Pour davantage de précisions, le jury invite les candidats à se référer à l’arrêté du 28 décembre 2009.
Quelques éléments statistiques
87 candidats sur 93 se sont présentés aux épreuves d’entretiens ;
Aucun candidat n’a été éliminé
Moyennes par épreuve :
Pour la première épreuve (mathématiques et options), la moyenne des deux parties approche 12/20, avec
un peu plus de 6,5/12 en mathématiques et de 5,5/8 à l’option, toutes options confondues. Il convient
toutefois de distinguer les différences entre ces options. Ainsi, on observe une moyenne de 4/8 en arts
visuels, de 5,4/8 en musique et de presque 6/8 en E.P.S., que ce soit en danse ou en course.
À la seconde épreuve, (français et agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable), la
moyenne des notes attribuées approche également 12/20 pour les deux parties, avec près de 7/12 en
français et de 5/8 pour la partie « agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ».
2 - Recommandations du jury par type d’épreuves
ère
1
épreuve
Mathématiques
À titre d’exemples, voici quelques sujets proposés :
À l’école maternelle
« Domaine : les quantités et les nombres
Dénombrement, position et ordre en GS»
Au cycle 2
« Domaine : géométrie
Description et reproduction de figures planes »
Au cycle 3
« Domaine : nombres et calculs
Les fractions au CM1 »
Le tirage au sort des sujets a sélectionné 30% de sujets sur la maternelle, 40% pour le cycle des
apprentissages fondamentaux et 30% pour le cycle des approfondissements.
Les moyennes obtenues en fonction du cycle diffèrent peu l’une de l’autre. On relève pour le cycle 1
06,18/12, pour le cycle 2 la moyenne atteint 06,70/12 ; elle est de 06,64/12 pour les sujets du cycle 3.
D’une manière générale, le jury signale la bonne qualité d’expression des candidats qui, pour la plupart, dès
l’exposé, présentent sur le sujet un éclairage théorique et didactique, et se montrent ouverts à un véritable
échange avec le jury.
Au niveau des contenus, les candidats se réfèrent presque systématiquement aux programmes de l’école,
puis aux manuels d’élèves mis à disposition, aux guides du maître, mais beaucoup moins souvent aux
ouvrages didactiques.
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La présentation de la séquence oscille entre un discours général qui gagnerait à s’appuyer sur des
exemples concrets, et une liste d’activités, voire d’exercices, sans véritable construction de la notion à
l’étude. L’introduction de cette notion par une résolution de problème qui lui donnerait du sens, n’est que
rarement proposée. La phase d’entraînement est la plupart du temps absente.
Le jury note encore que plusieurs candidats ne cernent pas précisément le sens des termes tels
« séquence », « séance », « concept », « notion », « objectif », « activité », … Leur maîtrise est pourtant
indispensable à la clarté et à la cohérence de l’exposé.
Enfin, les sujets qui portaient sur le domaine de la géométrie ont montré de nombreuses lacunes dans la
maîtrise des notions à enseigner.
Options (musique, arts visuels et E.P.S.)
Comme chaque année, le jury a assisté à des exposés trop souvent formatés, qui ne mettent pas en avant
les qualités d’analyse des candidats. Ceci est particulièrement vrai pour l’option E.P.S.
a/ - Musique - 10 candidats ont choisi l’option « musique »
Dans l’ensemble, leurs prestations ont été satisfaisantes et ont présenté des propositions musicales variées
(prestations « a capella », voix et bande orchestre, flûte traversière, clarinette, cornemuse et accordéon, ..).
La partie entretien, qui est souvent rapide, montre des candidats très éloignés de la réalité des classes
primaires ; beaucoup s’efforcent à établir des liens avec d’autres disciplines sans pour autant pouvoir
l’argumenter ce qui paraît donc très artificiel. Rares sont les candidats qui ont fait référence à l’Histoire des
arts. Leur culture musicale reste dans l’ensemble assez pauvre.
b/ - Arts visuels
Le jury constate que les documents apportés par les candidats sont souvent de bonne qualité et que tous les
champs sont représentés (dessin, peinture, architecture, photographie et cinéma). En revanche, les périodes
abordées ne sont pas très variées ; le début de XXe siècle est très majoritairement choisi au détriment des
périodes plus anciennes qui offrent pourtant aussi des perspectives de travail intéressantes tant sur le plan
des activités plastiques que pour une entrée dans l’histoire des arts. Le jury souligne encore que peu de
candidats apportent des productions personnelles.
Les candidats qui réussissent le mieux sont ceux qui sont capables d’une lecture immédiate de l’image dont
ils parlent, dans un vocabulaire précis et adapté, et qui envisagent des activités plastiques réalisables avec
des élèves de l’école primaire.
Un regard affiné et une bonne culture générale sont indispensables à la réussite de cette épreuve.
c/ - E.P.S.
67 candidats avaient choisi l’option EPS : 52 filles et 15 garçons.
Épreuves pratiques :
Lors de l’inscription, les candidats qui choisissent l’option EPS doivent sélectionner la prestation physique
qu’ils réaliseront : course de 1500m ou danse. 62 candidats ont opté pour le 1500m et 5 candidates pour la
danse.
Course de 1 500 m : 55 candidats se sont présentés à l’épreuve, 13 garçons: et 42 filles.
La modification du barème course explique les bonnes notes obtenues au cours de cette session ; ainsi, on
constate une moyenne supérieure de plus de 6 points (sur 20) par rapport à l’an dernier pour cette épreuve
du 1500m.
Moyenne du 1 500 m sur 20 : 17,30 (elle était de 10,96 sur 20 en 2010) - 23 candidats obtiennent la note
maximale de 20/20.
Activité d’expression : 5 candidates ont réalisé l’épreuve de danse.
Tous les garçons ont opté pour l’épreuve de 1500m caractérisée par un barème favorable, revu nettement à
la hausse cette année.
Moyenne danse sur 20 : 13,50 (elle était de 9,91sur 20 en 2010)
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4 candidats, qui s’étaient inscrits à l’épreuve de course, ont bénéficié d’une dispense médicale. Ces
candidats obtiennent la moyenne des 2 épreuves physiques qui s’élève à 15,40/20. Les candidats dispensés
se sont présentés à l’épreuve d’entretien.
Épreuve orale :
L’entretien d’EPS dure 20 minutes dont 10 mn d’exposé et 10 minutes de réponses à des questions du jury.
Lors des dix minutes d’exposé, le candidat indique « ce qu’il retire de sa pratique pour lui-même et son
enseignement . Il expose en particulier comment il peut transposer cette pratique dans son enseignement à
l’école primaire, puis répond à des questions du jury, destinées à élargir et approfondir sa réflexion. Ces
questions portent sur une autre activité physique que celle que le candidat a choisie, parmi les activités les
plus pratiquées à l’école ».
Au cours de cette session, 16 candidats ont été interrogés sur les activités aquatiques, 23 sur les activités
artistiques, 22 sur les jeux et sports collectifs et pour 3 d’entre eux sur les activités athlétiques.
ème
2
épreuve
Français
Exemples de sujets traités :
À l’école maternelle
« Domaine : s’approprier le langage
Faire acquérir des mots de tous les jours, qu’on utilise pour évoquer les lieux, le matériel, les actions qu’on
effectue, à des élèves de moyenne section de maternelle »
Au cycle 2
« Domaine : grammaire
Identification de l’adjectif qualificatif au CE1 »
Au cycle 3
« Domaine : lecture, écriture
La rédaction au CM1 »
Ces sujets sont accompagnés de 2 ou 3 documents de natures diverses, destinés à soutenir la réflexion du
candidat (écrits didactiques, reproductions de pages de manuels, de livres du maître, de productions
d’élèves, …). Cette année, 30% des sujets traités concernaient l’école maternelle, 30% le cycle des
apprentissages fondamentaux (CP et CE1) et 40% le cycle des approfondissements. Quel que soit le cycle
concerné, les notes moyennes avoisinent 7/12 (6,88 pour la maternelle, 6,85 pour le cycle des
apprentissages fondamentaux et 7,02 pour le cycle des approfondissements).
Pour cette partie, le jury constate une grande hétérogénéité dans les connaissances développées par les
candidats, tant au niveau de la didactique qu’au niveau de la conduite de classe et de la conception d’une
séquence d’enseignement. Les candidats, dans l’ensemble, s’appuient sur les documents fournis dans le
sujet, même si leur analyse reste superficielle. Les programmes sont très souvent cités, le socle commun
l’est également mais de façon moindre.
Agir en fonctionnaire de l’État de façon éthique et responsable
À titre d’exemples, voici deux sujets proposés :
« Au sein d’un R.P.I. (Regroupement Pédagogique Intercommunal), un conseil des maîtres relatif à la
prise en charge des élèves en difficulté, avec la participation du R.A.S.E.D. (Réseau d’Aides Spécialisées
aux Élèves en Difficulté), est prévu. Monsieur X, qui enseigne au CM1, informe ses collègues qu’il
n’assistera pas à la réunion. Il ne s’estime pas concerné par l’ordre du jour car aucun élève de sa classe
n’est en difficulté. De plus, le R.A.S.E.D. n’intervient pas au cycle 3.
Quelles questions déontologiques, réglementaires et pédagogiques soulève cette situation ? »
« À l’école maternelle des Violettes, la directrice incite les parents à garder leurs enfants de 3 ans à la
maison l’après-midi. Elle argumente sur une insuffisance des places dans la salle de repos, totalement
occupée par les élèves de moyenne section entre 13h30 et 15h00, toute l’année. Cette organisation libère
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aussi les enseignantes de petite section qui peuvent ainsi prendre en charge des petits groupes d’élèves de
grande section.
Quelles questions déontologiques, réglementaires et pédagogiques soulève cette situation ? »
Cette nouvelle épreuve permet d’évaluer les aptitudes du candidat à analyser une situation dans toute sa
diversité, à faire preuve de bon sens, à mettre en avant les obligations de service public, à raisonner sur des
situations où sont en jeu la sécurité des élèves, les relations avec les familles, le travail en équipe, …
Dans l’ensemble, les candidats ont bien réagi aux études de cas proposées, en ont fait une analyse
correcte, en mettant en évidence la plupart des pistes à exploiter. Pourtant, les membres du jury
souhaiteraient des prises de position plus nettes de la part des candidats qui ne savent pas ou ne veulent
pas pointer les dysfonctionnements exposés dans la situation travaillée.
3 - La documentation
Les candidats disposent cette année d’une documentation, en salles de préparation, pour leurs exposés de
français et de mathématiques. La liste des ouvrages disponibles a été publiée dans le courant de l’année
scolaire, sur le site du rectorat.
Nous constatons que près de 80% des candidats consultent, comme premier document, le B.O. (Bulletin
Officiel) des programmes de 2008, et cela dans les 30 premières minutes de la préparation. Ils consultent
les ouvrages des niveaux indiqués dans le libellé des sujets (ex : CE1) mais ne s’en écartent pas et ne
cherchent jamais dans des ouvrages des autres niveaux du cycle. En français, les sujets portant sur le
fonctionnement de la langue (grammaire, vocabulaire, orthographe) font régulièrement l'objet d'emprunts. Ce
qui n'est pas le cas pour les autres sujets. Ainsi, ceux portant sur la compréhension de lecture, la production
d'écrit, déterminent beaucoup moins un recours aux manuels.
Ce sont les manuels et fichiers destinés aux élèves qui retiennent le plus l’attention des candidats. Les
ouvrages plus généraux, comme l’ouvrage « le nombre au cycle 2 – Ed. SCEREN) ne sont que très peu
consultés. Les candidats ne parcourent même pas leur sommaire ; ils auraient pu pourtant y trouver des
pistes intéressantes.
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