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Barbara (Monique SERF)
Barbara (Monique SERF)Barbara (Monique SERF)
Barbara (Monique SERF)
Repères biographiques
Repères biographiquesRepères biographiques
Repères biographiques
1930
19301930
1930. le 9 juin, naissance de Monique Andrée, fille de Jacques et Esther Serf. La famille vit au 6 rue
Brochant, Paris 17e. Le petit Jean a deux ans.
1935
19351935
1935. La famille habite désormais rue Nollet, toujours près des Batignolles. Monique joue à la
pianiste.
1937
19371937
1937. Les Serf font leurs valises. Devant la montée de l'antisémitisme et l’insistance des huissiers,
ils partent pour Marseille.
1938
19381938
1938. Nouvelle étape à Roanne. Naissance de Régine.
1939
19391939
1939. Après un bref détour au Vésinet, c'est de nouveau le départ forcé et précipité. La guerre
éclate et le père est mobilisé. Esther, la mère, confie Monique et Jean à leur tante. Direction le sud.
1940
19401940
1940. Monique et son frère Jean passent quelques temps à Préaux, près de Châteauroux.
1942
19421942
1942. Le père, Jacques, est démobilisé. La famille se retrouve à Tarbes. C’est là que pour la
première fois se produit l’inceste.
C’est la guerre, les Juifs sont pourchassés, les Serf sont dénoncés. De nouveau sur la route. Claude,
le petit dernier, fait son apparition dans ce monde déchiré.
1943
19431943
1943. Les Serf s’installent à Saint-Marcellin.
1944
19441944
1944. Libération de Paris. Monique subit sept opérations de la main droite. On lui explique qu’elle
doit enterrer ses rêves de pianiste.
1946
19461946
1946. La famille vit quelques temps au Vésinet. Elle y trouve sa première prof de chant, Madeleine
Thomas-Dusséqué, qui lui fait travailler le concours d’entrée au conservatoire. Les Serf s’installent
de nouveau à Paris, rue Vitruve. Son père lui loue son premier piano.
1947
19471947
1947. Monique entre au Conservatoire en auditrice libre et obtient le prix Léopold Bellan.
1948
19481948
1948. Elle décroche son premier contrat de mannequin choriste dans une opérette, Violettes
Impériales, au théâtre Mogador. C’est la première fois qu’elle chante sur une scène.
1949
19491949
1949. Son père quitte définitivement le domicile conjugal. La famille manque d’argent. Monique
doit rendre le piano de location.
1950
19501950
1950. Sans réfléchir ni rien préparer, elle prend la route de Bruxelles. Elle n'a pas un sou en poche,
elle songe à se prostituer.
Elle croise la route de Peggy, une jeune femme originaire de Charleroi. Elles y partent ensemble. Les
amis de Peggy tiennent un petit lieu, « la Mansarde », où il y a un piano. Monique en joue comme
elle peut, c’est à dire mal, mais elle s’obstine. Allers-retours réguliers entre Charleroi et Bruxelles.
Elle commence à chanter sous le nom de Barbara Brody et reprend d’une voix pointue les chansons
de Piaf. En retour, elle ne reçoit que des quolibets. Elle repart à Paris.
1951
19511951
1951. plusieurs mois de « plonge » dans un cabaret parisien, la « Fontaine des quatre saisons ».
Derrière son bar, elle écoute chanter les autres.
1952
19521952
1952. Après une audition ratée à l'Écluse, elle revient en Belgique. Elle y rencontre Ethery
Rouchadze, une pianiste de Géorgie qui accepte de l’accompagner. Ensemble, elles se produisent
dans de petits lieux. Intrigué et attiré par cette curieuse jeune femme qui ne pense qu’à chanter,
Claude Sluys, un étudiant en droit magicien à ses heures, la prend sous son aile. Il l’épouse l’année
suivante.
1953. Barbara, Claude et leur leurs amis artistes, joyeux marginaux pleins d’idées et d’idéaux, se
produisent régulièrement au fond d’une friterie de la banlieue de Bruxelles, Le Cheval Blanc. Ils en
dirigent la programmation. L’aventure dure quelques mois. Après la fermeture du Cheval Blanc,
Barbara et Ethery vont chanter « Chez Adrienne », un bar à entraîneuses.
1954
19541954
1954. Premier engagement à l’Écluse. Première émission de radio en Belgique, dans l’émission
d’Angèle Guller.
1955
19551955
1955. Premier 78 tours chez Decca Belgique avec « Mon pote le gitan » et « L’œillet rouge ».
1956
19561956
1956. Elle chante à La Rose Rouge et participe à un spectacle collectif aux Trois Baudets.
1957
19571957
1957. Engagement dans un autre cabaret important de l’époque, Chez Moineau.
1958
19581958
1958. L’Écluse lui propose un contrat de plusieurs mois qui sera renouvelé jusqu’en 1964. Barbara
devient la « chanteuse de minuit », la vedette de l’Écluse qui se produit en fin de soirée. Sortie de
son premier 45 tours et d’un 25 cm.
1959
19591959
1959. Son père meurt à Nantes. Elle l’enterre dans la fosse commune. La même année, elle
participe à son premier Discorama.
1960
19601960
1960. Barbara chante Brassens obtient le Grand prix du disque. Elle apparaît dans « Le jeu des
Dames » d’Albert Willemetz et Georges Van Parys.
1961
19611961
1961. Elle part à Abidjan, chez le nouvel homme de sa vie. Elle chante dans un cabaret, entre un
numéro de danse berbère et une strip-teaseuse. De retour à Paris, elle emménage rue Rémusat. Sa