MGP 702 c – VOCABULAIRE EN GESTION DE PROJET D’ÉVÉNEMENT
(Version 2) – 1 septembre 2009 © Yvan Lauzon
Acceptation – Acte par lequel le signataire considère que les travaux ou les services qui lui sont soumis lui conviennent.
(Selon AFNOR 1996)
Accueil – (1) C’est le moment de contact qui permet d’écouter, d’informer, d’orienter une personne. (Selon AFNOR 2004)
(2) Dire «Au revoir», c’est également accueillir (Selon Prof. Yves Négro 2008)
Achalandage – Clientèle qui fréquente (ou pourrait fréquenter) … un événement. (Selon AFNOR 2004)
Attente – (1) C’est une opinion ou une demande de satisfaction des besoins des clients. (Selon AFNOR 2004)
(2) L’attente est expérientielle (Selon Prof. Michel Langlois)
Attitude – Pensée, état d’esprit d’une personne ou d’un groupe, tels que peuvent les révéler les différentes formes de recueil
d’opinions. L’attitude est en général un ensemble d’opinions relativement stables laissant prévoir un certain comportement
vis-à-vis d’un problème ou d’un sujet donné. (Selon AFNOR 2004)
Attractivité – Mesure d’attirance de la population environnante d’un point de vente. Plus la clientèle vient de loin, plus le
coefficient d’attractivité est important. Cette attractivité peut être augmentée par les différents éléments de l’offre de service
du point de vente (gamme de produits ou de service élargie, prix intéressant, communication et publicité, horaire
d’ouverture, taille du magasin…) La qualité de l’accueil (amabilité du personnel, disponibilité, compétence…) peut être un
élément important d’attractivité d’un point de vente. (Selon AFNOR 2004)
AMDEC – Signifie : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leurs Criticités) Méthode de prévention
quantitative d’analyse de fiabilité (Selon Aim)
Approbation – Acte par lequel le signataire atteste que les travaux ou services qui lui sont soumis ont été exécutés
conformément à ses demandes. (Selon AFNOR 1996)
Autorisation – Acte par lequel un signataire qualifié certifie qu’il ne s’oppose pas au démarrage d’une tâche. (Selon AFNOR
1996)
BaromètreÉchelle de mesure des opinions et des attitudes des clients et non clients d’un point de vente, d’une marque,
d’un produit. L’étude est faite régulièrement pour mesurer les évolutions d’une période à l’autre. L’utilisation d’un
baromètre est utile pour mesurer les effets des actions d’une entreprise sur l’opinion de ses clients. (Selon AFNOR 2004)
Benchmarking – Recherche des méthodes les plus performantes pour une activité donnée, permettant de s’assurer une
supériorité par rapport à la concurrence. Cette méthode consiste à comparer les méthodes et les savoir-faire de l’entreprise
avec ceux des entreprises considérées comme les plus performantes, à analyser les écarts de performance et à rechercher à
transposer les meilleures pratiques dans l’entreprise. Il est également possible de faire du benchmarking interne en
comparant les résultats et les méthodes de différentes agences. (Selon AFNOR 2004)
Budget encouru – Expression abrégée pour désigner le Coût budgété du travail prévu (CBTP) [Anglais : Budgeted Cost of
Work Scheduled (BCWS).] Part du budget à date correspondant aux travaux qui auraient dû être réalisés à la date
considérée, si on avait travaillé en conformité avec les programmes et budget initiaux. (Selon AFNOR 1996)
Budget initial de projet – Objectif, en matière aussi bien de recettes que de coûts, pour l’ensemble du projet, et ce jusqu’à
sa réception définitive. (Selon AFNOR 1996)
Bureau de projet – Entité organisationnelle, composé d’une ou plusieurs personnes, agissant comme un centre de
connaissance, de coordination et de contrôle. (Selon Lalonde 2008)
Cahier de charges – Document rassemblant les obligations et les éléments nécessaires pour définir un besoin (traitement
d’informations, méthodes et outils de travail, etc.) et les principales contraintes à respecter pour le satisfaire. Le client
choisit usuellement son fournisseur sur la base d’un cahier des charges. Faute d’un document normalisé, on emploie divers
documents tels que : note de principe, objectifs, plan-guide, schéma directeur, ou simplement des notes internes, fiches
descriptives, programmes de travail. (Selon AFNOR 1996)
Capital client – Les clients d’une entreprise représentent un « Capital » dont la valeur peut s’apprécier suivant leur nombre,
leurs caractéristiques, le chiffre d’affaires actuel, le chiffre d’affaires potentiel. (Selon AFNOR 2004)
Carte des forces – Cartographie des acteurs concernés par le projet (Selon Maders 2005)
CBTEvoir Coût budgété du travail effectué (BCWP) (Selon AFNOR 1996)
CBTPvoir Budget encouru (Selon AFNOR 1996)
Certification – Acte par lequel une personne physique ou morale (le certificateur) reconnaît qu’une autre (le certifié) a
satisfait à un certain nombre de critères définis. (Selon AFNOR 1996)
Charte d’équipe – Renferme habituellement les éléments suivants: (Selon Lalonde 2008)
Moyens & modes de communication
Modes d’opération
Processus de résolution des conflits
Ensemble de la documentation à rédiger
Charte de projet – Renferme habituellement les éléments suivants : Identification / Contexte / But du projet / Objectifs du
projet / Contenu / Alignement stratégique / Parties prenantes / Risques / Capacités requises / Bénéfices potentiels /
Ressources humaines requises / Impacts de ne pas faire le projet / Signatures & Recommandations (Selon Lalonde 2008)
Chef de projet – (1) C’est la personne physique chargée par le maître d’œuvre, dans le cadre d’une mission définie,
d’assurer la maîtrise du projet, c’est-à-dire de veiller à sa bonne réalisation dans les objectifs de technique, de coût et de
délai. Souvent, le maître d’ouvrage identifie, en son sein, un interlocuteur au chef de projet du maître d’œuvre . Cet
interlocuteur est aussi appelé chef de projet. Dans ce cas, il y a lieu de préciser de quel chef de projet on parle.
Bien que l’emploi de cette expression soit généralisé, beaucoup hésitent sur le « Chef » et préfèrent « Pilote de projet »,
« Coordinateur de projet », « Responsable de projet ». À notre avis, si on ne veut pas utiliser « Chef de projet », la
meilleure autre appellation reste « Responsable de projet ». (Selon AFNOR 1996)
(2) Personne, désignée par l’entreprise réalisatrice, qui est chargé d’atteindre les objectifs du projet. Elle peut dépendre
hiérarchiquement d’un responsable de programme, d’un responsable de portefeuille ou d’un responsable fonctionnel (Selon
PMBoK 2008)
Chemin critique du PERT – Un des chemins allant de l’étape initiale à l’étape finale dans un PERT est appelé le «Chemin
critique». Il correspond à la durée minimale de réalisation du projet. Tout retard sur l’une des tâches sur ce chemin critique
(correspondant à la durée minimale du projet) allonge donc la durée totale du projet. (Selon Belot)
Cible – (1) Ensemble des clients potentiels qu’une entreprise a décidé d’atteindre au moyen d’une action de promotion ou
d’un plan de communication spécifique (ne pas confondre avec segment). (Selon AFNOR 2004)
(2) Dans une Contrat, le client est celle des deux parties qui reçoit un ouvrage, un objet ou une prestation qu’elle doit payer
aux conditions convenues. (Selon AFNOR 1996)
Personne ou organisation qui utiliseront le produit, le service, ou le résultat du projet (Selon PMBoK 2008)
Colloque (ENG : Colloquium)
Réunion de spécialistes invités, en nombre généralement limité, pour exposer, discuter et confronter leurs idées et leurs
opinions sur un thème donné.
Quasi-synonyme(s) : Conférence. Terme(s) à éviter : Séminaire / Symposium (Selon : OQLF)
Commanditaire – Personne ou groupe qui finance le projet, en capitaux ou en nature (Selon PMBoK 2008)
Communication sur le lieu de vente (CLV) – Ensemble des manifestations publicitaires d’un produit ou d’une marque sur
le lieu de vente. Les matériels de publicité sur le lieu de vente sont chargés de mettre le produit en valeur soit seul, soit en
association avec des campagnes de publicité (affichage, télévision, radio…) (Selon AFNOR 2004)
Congrès – Assemblée regroupant un nombre important de personnes réunies pour délibérer sur un ou des sujets donnés.
(Selon : OQLF)
Contrat – Convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou
à ne pas faire quelque chose. (Selon AFNOR 1996)
Contraintes concurrentes – Contraintes devant être pondérées par le chargé de projet en vue d’une solution optimale,
touchant notamment au : Contenu / Qualité / Échéancier / Budget / Ressources et compétences requises / Risques (Selon
PMBoK 2008)
Coordination – Activité, fonction et ensemble d’actions dont l’objet est de faciliter les interactions entre activités
concourant à un même objectif. La planification permet de résoudre potentiellement des problèmes de coordination mais ne
fait pas partie de l’activité de coordination. Il est possible de coordonner des activités qui n’ont pas été planifiées et/ou sont
non planifiables. La coordination comprend les tâches suivantes :
- La définition sous forme de prescriptions, de directives et recommandation de règles et conditions à remplir pour que les
actions soient rendues a priori cohérentes;
- La communication, la mise en application et la vérification et l’application des prescriptions, de directives et
recommandations de règles et conditions auprès de et par les intervenants concernés;
- L’application pratique de règles permettant l’établissement d’informations dont la communication permettra aux
intervenants responsables des activités de se coordonner;
- La vérification que les interactions entre tâches se sont déroulées correctement et la prise de décisions correctives si tel
n’est pas le cas;
- La conception, la mise en place et l’exploitation des moyens nécessaires et utiles aux actions de coordination et à
l’échange naturel d’informations entre les intervenants devant coopérer. (Selon AFNOR 1996)
Courbe des engagements – Courbe des engagements financiers dans un programme (NDLR : ou un projet) caractérisée
par une très forte croissance sur une courte période, soit le temps de prise de décision (Selon Aim 2007)
Courbes en S – Les dépenses d’un projet ont, sur la durée du cycle de vie du projet, une allure caractéristique montrant 3
phases : Démarrage / Croissance / Décélération (Selon Aim 2007)
Coût – Charge (ou dépense) supportée par un intervenant économique par la suite de la production ou de l’utilisation d’un
produit (NF X50-150, cité par Aim2007)
Coût budgété du travail effectué (CBTE) – C’est la valorisation à coût budget du travail réalisé à une date donnée.
Généralement, le CBTE est obtenu en multipliant la valeur du budget à date par l’avancement physique. (Selon AFNOR 1996)
Coût budgété du travail prévu (CBTP)Voir Budget encouru (Selon AFNOR 1996)
Coût encouru – Les coûts encourus sur un projet à un moment donné correspondent au coût réel des prestations réellement
effectuées à cette date et qui sont imputables au projet. L’objectif poursuivi par la mesure périodique du coût encouru est de
permettre de suivre d’une part l’évolution des coûts internes et d’autre part, l’écart de coût des éléments sous-traités du
projet. (Selon AFNOR 1996)
Coût prévisionnel – Par définition, le coût prévisionnel est, à un instant donné, le meilleur pronostic possible de ce que
coûtera l’élément considéré à la fin du projet. Comme le budget, le coût prévisionnel est établi, ligne par ligne, suivant le
même découpage et peut être exprimé dans diverses bases économiques (les comparaisons devant toujours être effectuées
sur des bases identiques). Les coûts prévisionnels sont exprimés dans la même monnaie que les recettes contractuelles
correspondantes. L’estimation du coût prévisionnel des lignes budgétaires est faite en tenant compte du caractère propre à
chacun des trois types de coûts (ingénierie, matériel, travaux), et de l’état d’avancement du projet, soit :
- Coûts encourus plus coûts restant à encourir;
- Coûts engagés (voir engagement), plus coûts restant à engager;
- Dépensé, plus reste à dépenser. (Selon AFNOR 1996)
Coûtenance – Processus permettant, pendant toute la durée d’un projet, de prévoir et suivre tous les coûts des activités
successives pour la réalisation de l’ouvrage avec l’objectif de maîtriser un coût prévisionnel final. Ce processus s’appuie
sur une démarche prévisionnelle permanente. Au lancement du projet, est établi le budget initial résultant de l’économie
générale du prix de vente. Indépendamment des objectifs de coût et de recette qu’on fixe à la direction de projet, la
coûtenance aura pour mission durant la vie du projet, de calculer l’évolution prévisionnelle de chaque élément des lignes
budgétaires correspondant aux besoins. (Selon AFNOR 1996)
Coûts directs / indirects – Répartition des coûts selon qu’ils sont affectables directement ou par répartition dans la
décomposition choisie pour le suivi budgétaire. Cette notion peut s’appliquer à diverses structures de coûts. Par exemple, si
l’on considère l’affectation au matériel, sont considérés comme :
- 1. Coûts directs Chacun des coûts correspondent à la fourniture des équipements principaux et des matériels banalisés
[ sortie usine (ex-works), ou Franco à bord (FOB) ], et aux travaux de construction des installations définitives. Les
transports des équipements et matériels font normalement partie des coûts directs ; en estimation, toutefois, ils sont en
général calculés globalement et regroupés avec les coûts indirects.
- 2. Coûts indirects Somme de tous les coûts liés à la réalisation du contrat mais qui ne peuvent s’imputer à un élément
précis de l’ouvrage (étude, supervision, assurance de la qualité, coûts indirects de travaux, etc.) Les coûts généraux
indirects tels que l’ingénierie (étude au siège et supervision du site), direction de projet, études initiales et reconnaissance du
site, services divers (certification, etc.) assurances, …, sont souvent du ressort du maître d’œuvre alors que l’acquisition et la
préparation du site, la mise à disposition des entreprises, les droits de passage, les licences, sont en général à la charge du
maître d’ouvrage. Pour les coûts d’ingénierie, ou plus généralement les coûts de main-d’œuvre, sont considérés comme
coûts directs ceux liés directement aux salaires versés, et comme indirects les coûts d’encadrement (Selon AFNOR 1996)
CPM – Critical Path Method (Selon AFNOR 1996)
Créativité – Capacité à découvrir de nouvelles solutions à un problème. Elle s’exerce en posant les problèmes de façon
nouvelle et en combinant de façon originale des idées pour inventer de nouvelles solutions. (Selon AFNOR 2004)
CRTEvoir Coût encouru (Selon AFNOR 1996)
Cycle de vie du projet – Organisation logique des activités qui jalonnent la vie d’un produit depuis l’idée que l’on a eu ou
l’identification du besoin, jusqu’à l’obsolescence ou son arrêt d’utilisation (Selon Aim 2007)
Cycle de développement d’une équipe –5 grandes étapes du développement typique d’une équipe : Constitution / Tumulte
(gestion des tensions, alignement des objectifs, détermination des rôles et responsabilités) / Cohésion (atteinte de consensus
sur les façons de procéder, collaboration ensemble) / Performance / Dissolution (Selon Tuckman, cité par Lalonde 2008)
Défaillance – Altération ou cessation d’un bien à accomplir ou remplir une fonction requise (NF X60-010, cité par Selon Aim)
Dépassement – Écart entre les dépenses et la valeur budgétée d’une même ligne budgétaire. (Selon AFNOR 1996)
Dérive – C’est la différence entre le écarts prévus apparaissant sur deux éditions successives du rapport de coût : positive et
négative, elle indique l’efficacité des mesures correctives adoptées (dont l’effet est rarement immédiat). (Selon AFNOR 1996)
Devis – Nomenclature chiffrée des tâches et des prestations à exécuter, des documents à fournir, des achats à effectuer,
établie à partir des informations contenues dans la demande de devis, chaque ligne (ingénierie, matériels, travaux) étant
estimée en unités d’œuvre et en montant d’achats. (Selon AFNOR 1996)
Disponibilité – Aptitude d’un produit à être en état d’accomplir une fonction requise à un instant donné, dans des
conditions données, pour un intervalle donné (NF X50-410, cité par Aim 2007)
Écart – Valeur absolue de la différence entre deux valeurs, par exemple entre une valeur de référence (budget initial, date
jalon) d’une grandeur (coût, durée) et sa valeur prévue ou constatée, à une date donnée. (Selon AFNOR 1996)
Écart de performance, de coût – Au cours d’une réalisation, lorsqu’on fait le point à un instant t, c’est l’écart entre la
valeur prévue au budget pour le travail effectivement fait (coût budgété du travail effectué) et son coût encouru (coût réel du
travail effectué). (Selon AFNOR 1996)
Écart final prévisionnel sur budget – Positive ou négative, c’est la différence entre le budget à date et le coût prévisionnel.
Il fait apparaître le gain ou la perte par ligne budgétaire et incite à la réflexion sur les mesures correctives, sur la qualité de
l’estimation initiale et sur celle de la réalisation. En coûtenance, l’existence d’un écart n’est pas anormale, mais doit être
expliquée. (Selon AFNOR 1996)
Échéancier de paiement – Liste de jalons de référence, chacun d’eux étant assorti d’un coût ou d’un pourcentage dont le
total est égal au montant du contrat ou de la commande, qui permet de prévoir les encaissements et les décaissements. (Selon
AFNOR 1996)
Encaissement – Pour l’entrepreneur traitant à forfait, somme payées par le maître de l’ouvrage aux dates des jalons mais
aussi par les assurances, la COFACE, etc. Ils constituent la partie positive de la trésorerie d’affaire (cash-flow). (Selon
AFNOR 1996)
Engagement – Dans le cadre d’un projet, les engagements correspondent aux montants que l’entreprise s’est obligée, d’une
manière explicite, à payer à ses fournisseurs en contre partie d’une fourniture. Les engagements peuvent s’exprimer dans
diverses bases économiques. (Selon AFNOR 1996)
Enquête de satisfaction – Catégorie d’étude permettant de recueillir auprès des clients, de manière rigoureuse et structurée,
leurs attentes et leur niveau de satisfaction. (Selon AFNOR 2004)
Enquête miroir – L’enquête miroir consiste à poser au personnel de l’entreprise les mêmes questions qu’aux clients, en leur
demandant de donner les réponses qu’ils pensent que les clients pourraient donner à chacune de ces questions. La
comparaison entre les résultats de l’enquête miroir et de l’enquête client permet d’éclairer les différences de perception entre
l’interne et l’externe. (Selon AFNOR 2004)
Enquête mystère – L’enquête mystère consiste à se mettre en situation de clients pour vérifier si les standards de service
sont bien exécutés comme il est prévu par la direction (selon les principes de la charte accueil si elle a été formalisée). Elle
est réalisée à partir d’un scénario prédéfini afin de pouvoir comparer les résultats sur plusieurs sites. Dans le cas d’une
enquête dans un point de contact, d’autres éléments tels que l’aspect du point de vente, sa propreté, la clarté de l’affichage…
peuvent compléter l’enquête. (Selon AFNOR 2004)
Énoncé de réflexion stratégique – Couvre l’établissement de la vision, de l’énoncé de mission, du plan stratégique (ou
directeur) et du plan annuel d’action. (Selon Lalonde 2008)
Estimateur – Personne chargée d’effectuer l’estimation des coûts d’un projet. (Selon AFNOR 1996)
Estimation – Terme qui désigne à la fois une fonction (celle de l’estimateur), une opération (estimer) et son résultat
(l’estimation) ; en revanche l’anglais utilise trois termes bien distincts.
1. L’objectif de la fonction (en anglais : estimating) est d’être à même de fournir rapidement, à partir de la définition
technique succincte d’un programme ou d’un projet et d’éléments statistiques dont elle dispose, le coût prévisionnel
d’une prestation ou d’un ensemble de prestations. En pratique, les demandes proviennent de négociateurs commerciaux
(offres) ou de responsables d’investissement (études de faisabilité).
2. L’opération (en anglais : estimation) consiste, à partir de données insuffisantes et souvent plus ou moins fausses, à
donner la valeur et la durée les plus probables d’une tâche (service ou fourniture), exécutée par des tiers sur lesquels on
n’a aucune possibilité d’action, à un moment ultérieur (encore) indéterminé. Ces valeurs sont obligatoirement
accompagnées de leur degré de confiance (risques ou aléas à provisionner).
3. Le résultat est aussi appelé estimation (en anglais : estimate). En ce sens on distingue, selon leur degré de précision et le
moment où elles interviennent, l’estimation budgétaire, l’estimation préliminaire, et l’estimation contractuelle (classes
d’estimation). On appelle estimation paramétrique une méthode d’estimation permettant d’obtenir rapidement le prix
d’un ouvrage à partir d’une base de données d’expériences et de critères de dimensionnement pertinents, au moyen de
logiciels appropriés (s’apparentant à des systèmes experts). (Selon AFNOR 1996)
Étude de marché – Étude permettant de répondre aux questions qu’une entreprise se pose sur son marché. Elle peut se
faire en compilant des études documentaires, des études qualitatives et des études quantitatives.
Dans le langage courant, le mot enquête est surtout utilisé pour un « recueil d’opinions par questionnaire ». (Selon AFNOR
2004)
Étude qualitative – Étude ayant généralement pour objet d’analyser les attitudes et motivations profondes des individus,
des pratiques… et qui produit des résultats non statistiques. L’étude qualitative a souvent une vocation exploratoire et se
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