![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/aeffe13435c6bc4dd851a3fe66123119/1/006026898.htmlex.zip/bg3.jpg)
s’aperçoit que de graves avaries menaçaient de faire sombrer le navire. Il est obligé de retourner dans la baie
qu’il venait de quitter. On ne sait pas vraiment ce qui s’est passé mais… ils n’étaient plus les
bienvenus ! Quelques jours après une rumeur court que des étrangers avaient assassiné le chef local. Des altercations
s’ensuivent et Cook « fut poignardé par derrière le visage dans la mer ». Si l’on en croyait Samwell,
l’un des chirurgiens de l’expédition, la fin sanglante de Cook aurait été vécue par chacun des hommes
de l’Equipage comme la mort du père « quand ils rejoignirent le navire, ils crièrent, les larmes aux yeux
qu’ils avaient perdu leur père ». Les Hawaïens, cédant aux demandes des Anglais, consentent ( !) à restituer le
corps[3] de Cook qui sera inhumé en mer. Clerke prend le commandement de l’expédition et tente de franchir
une nouvelle fois le détroit de Béring. Il meurt de la tuberculose en août 1779. Gore entreprend le retour et le
Resolution et Discovery arrivent en Angleterre le 4 octobre 1780. Les enseignements de ce voyage valident les idées
de Cook pour éviter le Scorbut et aussi l’usage de l’ « écorce du Pérou », un équivalent de la quinine.
Les douze années qu’il a consacré au Pacifique ont apporté énormément de connaissances de la région aux
Européens. *Il a découvert plusieurs îles *Il a cartographié avec précision de larges portions de côte. *Il a été capable
de calculer précisément la longitude (ce qui n’était pas évident à l’époque) *Il a employé de nouvelles
tables de l’almanach nautique, se basant sur l’angle séparant la lune du soleil (de jour) ou de l’une
des huit étoiles les plus brillantes (de nuit) pour déterminer l’Observatoire royal de Greewich (il la comparait à
l’heure locale déterminée grâce à l’altitude du soleil, de la lune, des étoiles. *Il a utilisé et adopté le
chronomètre KT et la montre H4, premiers instruments capables de donner fidèlement l’heure. *Il était
accompagné de peintres qui ont représenté de nombreux paysages des îles (Tahiti, île de Pâques). J*oseph Banks et
Daniel Solander ont receuilli plus de 3000 espèces de plantes. *Il a été le premier européen à établir un contact
rapproché avec plusieurs peuples du Pacifique dont il a conclut, avec raison, à l’existence d’un lien entre
eux. L'endroit où Cook a été tué dans les iles d'Hawaii est marqué par un obélisque blanc et est séparé du reste de
l'ile : le lieu a été cédé au Royaume-Uni et fait officiellement partie de son territoire. Le portrait de Cook apparait sur
une pièce des États-Unis, le demi-dollar de 1928 du cent-cinquantenaire d'Hawaï. Il fut fabriqué à l'occasion des 150 ans
de la découverte des îles, à un faible tirage (10 008), qui fait de cette pièce de commémoration un objet rare et coûteux
pour les collectionneurs. LAPEROUSE Jean François de Galaup, comte de La Pérouse serait né le 23 août
1741, soit 11 ans après James Cook. Il entre à 15 dans la Marine, à 18 ans il est fait prisonnier dans la bataille de Quiberon
pendant la guerre de 7 ans. En 1763 il entreprend son premier voyage en tant que Garde de la Marine avec Bidé de
Chézac. Il mène des activités marchandes pour le compte de la Marine sur les côtes françaises ainsi qu’un séjour
de cinq ans sur l’île de France (aujourd’hui île Maurice). A son retour il est promu au grande
d’enseigne le 1er octobre 1764. Il effectue deux voyages en Inde comme commandant de la « Seine ». Il
rencontre sa femme à l’ïle de France Eléonore Broudou fille d’un armateur nantais. De 1764 à 1778 il
navigue en Atlantique et dans l’océan Indien en tant que simple officier et ensuite comme commandant du roi. Il
participe à la guerre d’indépendance d’Amérique et reçoit le commandement de la frégate
l’Amazone : il démontre sa valeur maritime en capturant deux forts britanniques dans la baie d’Hudson.
Cette expédition n’a pas fait grande sensation mais il avait parcouru des parages peu connus et avait su
surmonter, dans un espace peu restreint la plupart des dangers que la navigation peut offrir dans toute l’étendue
du globe. Ce sont ces épreuves qui l’ont amené à être nommé Capitaine de vaisseau à 39 ans pour sa brillante
conduite pendant la guerre. Il épouse religieusement Eléonore et l’installe à Albi en 1783. Avant le Voyage. Il
est choisi par le marquis de Castries, Minisitre de la Marine et par Louis XVI pour diriger une expédition autour du
monde visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan Pacifique. En cette fin de juillet 1785
Lapérouse veille au chargement de la Boussole et de l’Astrolabe commandée par son Ami le Vicomte Fleurio de
Langle. Ayant étudié en détail les récits de voyage de Cook, qu’il amène d’ailleurs avec une véritable
bibliothèque mais aussi des Savants… des plantes, des objets en verroterie, de la soie, des jeux, des boutons
dorés, des fleurs artificielles etc.. Sans oublier bien sûr les précieux instruments de navigation et d’astronomie
indispensables aux savants. Il relit le programme que Louis XVI lui a remis. Il est intitulé « Projet, Instruction, Mémoire
et autres pièces relatifs au voyage de découvertes ordonné par le Rois sous la conduite de M. de Lapérouse ».
C’est le roi qui l’a rédigé. Les instructions sont précises : l’expédition doit pendant 4 ans suivre le
trajet de Madère au Cap Horn, de l’île de Pâques à la baie d’Hudson, du Kamtchatka à Macao… Les
savants doivent établir des cartes, calculer la distance de la Terre à la Lune, étudier la nature du sol, les curiosités
naturelles. Les dessinateurs doivent « reproduire toutes le vues de la terre et des sites remarquables, les portraits des
naturels des différents pays, leurs costumes, leurs cérémonies, leurs jeux…. » de plus Lapérouse doit « prescrire à
tous les gens des équipages de vivre en bonne intelligence avec les naturels, de chercher à se concilier leur amitié par
les bons procédés et les égards. Il s’occupera avec zèle et intérêt de tous les moyens qui peuvent amléiorer
leur condition en procurant à leur pays des légumes, des fruits et les arbres utiles d’Europe. Sa Majesté, conclut
le roi, regarderait comme un des succès les plus heureux de l’expédition qu’elle pût être terminée sans
qu’il en eût coûté la vie à un seul homme ». Lapérouse est tout à fait d’accord avec les consignes du roi. Il
met beaucoup de soin à la préparation de cette expédition. Entre autres il envoie l’ingénieur chef Monneron en
Angleterre pour y trouver des remèdes contre le scorbut « Nous devons multiplier les étapes pour manger des vivres
frais aussi souvent que possible, il faut aussi embarquer de la choucroute et du malt ». En prime Monneron a été reçu par
le directeur de la Société Royale de Londres qui lui a remis la propre boussole d’inclinaison de James Cook que
Lapérouse fait bien sûr embarquer religieusement. Le Voyage : Lapérouse met le cap sur Madère et ensuite
Teneriffe, découragé par l’accueil plutôt tiède des Portugais sur l’île de Trinidad Lapérouse reprend les
voiles pour chercher plus loin l’eau et le bois dont il a besoin. Il trouvera ce qu’il lui faut à sa prochaine
escale l’île de Santa Catherina. Il fait le plein aussi de fruits frais de cochons, de poules. Lapérouse écrit sur son
culturo.c.la -- Le site officiel de La Culturothèque -- culturo.c.la
http://cpbeaucairois.free.fr Propulsé par Joomla! Généré: 3 June, 2017, 01:51