
association qui pourra récupérer les vêtements qui constituent une grosse part des déchets aujourd'hui » , ont expliqué les 
chefs de projet Stéphanie Michely et Alisson Noirot, étudiantes en deuxième année de BTS ESF. Les élèves ont visité 
différentes structures tels que le Relais, Emmaüs Alternative et la petite Roquette. « Certaines entreprises récupèrent 
directement dans les bornes ou se font ramener les vêtements par les personnes. Ensuite, elles les revendent à des prix 
solidaires, c'est-à-dire de 1 à 300 euros pour les marques » , poursuivent-elles. Ce voyage, très instructif a été possible grâce à 
de nombreux financeurs (1) et aux différentes actions menées par les élèves (foires, lavages de voiture, listes de souscription). 
» 
(1) Sara, Aer, Carrefour Destreland, la Maïf, la chambre de commerce et d'industrie, la Caisse d'allocations familiales, la 
Ville de Saint-François, l'association Kiwanis, le lycée de Port-Louis et l'association ESF Avenir. 
ELLES ONT DIT 
Stéphanie Michely et Alisson Noirot, étudiantes 
en deuxième année de BTS ESF : « Un vêtement 
n'est jamais mort » 
« À partir de nos différentes visites, nous avons pu constater qu'après avoir utilisé un vêtement, ce dernier n'est pas mort. Il 
peut être recyclé. Il y a des structures qui vendent le vêtement tel qu'il est. Elles le récupèrent et le lavent. 
D'autres entreprises comme Emmaüs Alternative ont des couturiers sur place qui récupèrent les textiles, les modifient ou 
réutilisent le tissu. Il y a un principe qui réside à faire customiser un textile par un artiste qui donne une marque aux 
vêtements en s'associant gratuitement et bénévolement. Il met donc sa griffe sur le nouvel accessoire. Éco TLC le Relais, elle, 
utilise les fibres de cellulose en particulier ceux du jean, pour créer de l'isolant thermique. » 
Florence Zamora-Reuge, enseignante au LPO de 
Port-Louis : « Une source économique » 
« Le recyclage des vêtements s'avère être une source économique parce que c'est de l'économie circulaire. Cela permet 
notamment d'associer aussi bien le social que l'environnement. Le voyage a été très enrichissant et éducatif tant au niveau 
professionnel que personnel. Les élèves ont franchi un premier pas vers l'autonomie. Ils ont dû apprendre à s'organiser et à 
organiser leur voyage. 
De plus, ils ont eu à gérer le froid, que certains ne connaissaient pas. Les visites ont permis de montrer qu'on peut associer 
la technique et le social qui n'est pas uniquement qu'aider. Ils ont pu discuter de la persévérance et des difficultés qu'une 
entreprise peut rencontrer. »