
substitution, déplacement, transformation…). En particulier la distinction entre
imparfait et passé simple n’est pas clarifiée (d’autant que ce dernier temps n’est
jamais utilisé à l’oral).
La particularité des temps composés (passé composé et plus que parfait) n’est pas
étudiée. Certains élèves donnent l’infinitif « avoir » dans la phrase « Cela a surpris
Marie ». Seule la conjugaison au futur (« surprendra ») est utilisée pour rectifier cette
erreur dans une des leçons.
Observation du travail donné en « devoirs »
Les deux professeurs demandent aux élèves de faire une phrase pour chacun des
temps du passé. Les observations ci-dessous ont été faite ou bien au domicile des
enfants ou bien dans le cadre de l’aide aux devoirs.
Andréi a écrit sur son cahier de textes une consigne incompréhensible : « des frasé un
verbe il un et ou cernier et passé et composé ». Il est incapable d’identifier ce qu’il a à
faire. Il montre dans la discussion qui s’ensuit qu’il n’a pas compris que chacune des
phrases doit illustrer un des temps du passé. Il n’a pas repéré qu’il y avait plusieurs
temps du passé. Il ne comprend pas la différence simple/composé et ne sait pas ce
qu’est un auxiliaire. A l’oral il parvient à produire des énoncés corrects au passé.
Shahid a oublié son cahier de texte mais se souvient : « il faut que je fasse une phrase
avec un verbe en « ait », une phrase avec un verbe en « it », une phrase avec « sont »,
une phrase
avec « ont ». Pour la phrase avec verbe en « it », Shahid propose « il est partit » qui
est pour lui un exemple de passé simple, puisqu’on entend « i » à la fin. Les phrases
suivantes comportent « sont » et « ont » mais pas en tant qu’auxiliaires au passé
composé. Shahid s’appuie sur des indices donnés dans les exemples de la leçon, mais
sans savoir de quoi ces exemples sont les exemples et sans rien comprendre au sens
de la conjugaison des verbes.
Esther trouve rapidement une phrase pour l’imparfait « elle partait dans sa chambre »
et une autre « il posa le sel » pour le passé simple, sur le modèle de l’exemple « elle
posa » donné dans la leçon. Mais « ils était de retour à la plage » est pour elle une
phrase qui contient un passé composé. Elle ne sait pas ce que sont un participe passé
et un auxiliaire. Dans le texte de la leçon elle avait souligné « vérité » comme un
verbe.
Vincent imagine des phrases à partir d’un verbe à l’infinitif et ça vient tout seul pour
l’imparfait, le plus que parfait et le passé composé. Mais il y a difficulté pour le passé
simple :
il propose « j’alluma ma chambre », désinence en « a » calquée sur le modèle donné
en exemple dans la leçon (« elle posa »).
3/5