ALS et Institut Grand-Ducal (Luxembourg 17 octobre 2004) 24
Les dangers résultant de l’exposition aux radio fréquences électro-magnétiques émises par
les téléphones portables ne sont pas clairement établis. Ceux dus à l’échauffement, surtout sur des
structures en cours d’évolution comme les structures cérébrales d’un enfant, doivent faire l’objet
de recherches qui prendront du temps (tumeurs, effets auditifs, céphalées, maladies du SNC). Les
effets non thermiques sont encore plus hypothétiques.
L’atteinte de la barrière hémo-encéphalique, avec, à la clé, augmentation du passage dans
les tissus cérébraux des toxiques qu’elle est normalement chargée d’endiguer, a été évoquée.
Il n’est pas jusqu’au risque d’atteinte directe des filaments d’ ADN avec, pour conséquence
développement de cellules immatures et parmi elles de cellules multi-nuclées, autant dire d’état
prénéoplasique qui n’ait été avancé par certaines équipes scientifiques indépendantes. D’âpres
discussion entre experts, portant notamment sur les conditions expérimentales et la méthodologie
adoptées, ne permettent actuellement de conclure ni sur la réalité des risques ni sur l’innocuité. Et
encor moins de chiffrer ce risque !
En fait, chez les enfants, il y a risque ultérieur de cumul tout au long de la vie, risque d’autant
plus grand que l’utilisation aura commencé plus tôt.
Même si le risque individuel est très faible, le nombre très élevé d’utilisateurs de téléphone
mobile induit pour l’avenir un risque potentiel d’impact sanitaire collectif élevé, qu’on peut
comparer,(du strict point de vue statistique) par exemple au risque carcinologique thyroïdien
généré par la catastrophe de Tchernobyl. Mais, on ne dispose pas actuellement de mesures
permettant d’édicter des normes de valeurs susceptibles d’atténuer des risques encore tenus pour
hypothétiques. Les experts s’en tiennent donc à des recommandations qui ressortent du principe de
précaution, à commencer par des mesures d’évitement prudent. Pour les enfant, justement, la
recommandation d’usage modéré s’impose, mais l’angle sous lequel nous abordons aujourd’hui ce
sujet montrera la difficulté d’application d’une telle mesure. Aux industriels, les experts
recommandent, s’en étonnera-t’on ! de réduire les niveaux d’émission des mobiles au plus bas.
S’entourant de commissions d’experts à leur solde et dont la mission essentielle est de fournir aux
médias un argumentaire lénifiant teinté de vernis scientifique, les constructeurs, obnubilés par un
marché planétaire de près d’un milliard d’utilisateurs, restent sourds à tout langage les invitant à un
peu de retenue !
Danger lié à l’exposition
aux ondes électro-magnétiques
Les dangers résultant de l’exposition aux radio fréquences émises par les
téléphones portables ne sont pas clairement établis.
Ceux dus à l’échauffement, surtout sur des structures en cours
d’évolution comme les structures cérébrales d’un enfant, doivent faire
l’objet de recherches qui prendront du temps. Les effets non thermiques
sont encore plus hypothétiques.
Chez les enfants, risque ultérieur de cumul tout au long de la vie,
risque d’autant plus grand que l’utilisation aura commencé plus tôt.
Danger lié à l’exposition
aux ondes électro-magnétiques
Des experts redoutent que, malgré un risque individuel très faible, le
nombre très élevé d’utilisateurs de téléphone mobile n’induise pour
l’avenir un risque potentiel d’impact sanitaire collectif élevé.
Actuellement, on ne dispose pas de mesures permettant d’édicter des
normes de valeurs susceptibles d’atténuer des risques encore
hypothétiques.
Les experts s’en tiennent donc à des recommandations qui ressortent du
principe de précaution, à commencer par des mesures d’ évitement
prudent dont nous avons indirectement fait mention.
Pour les enfants, recommandation d’usage modéré.
Le seul réel danger, stigmatisé par les experts, est l’utilisation du
mobile lors de la conduite automobile, car c’est un réel facteur de
risque d’accident.