rC£)
100
^^m^-:
PURCHASED FOR THE
UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY
FROM THE
CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT
FOR
LINGUISTICS
ROBERT BENOIT
Majorai du Félibrige
Président du « Bournat du Périgord
avec
la
collaboration de
AJ)
.
'
»
RENÉ LAVAUD
ABRÉGÉ
DK
G:
Explication des formes et de la Graphie
Prix
•
:
PÉRIGUEUX
PARIS
"
Secrétariat général du " Bournat
(G.
N
15 francs
5,
LIBRAIRIE
(VI'')
E.
DROZ
PASÇUET)
25, Rue de Tournon.
Place de la Mairie.
Editions du
'
Bournat du
1932
P» rucord
y
s
i
^Y
"*'*'*
cÀ^.^
&
i^yi^^^ecn-ocJt
*^
_yWz^
ABREGE
DE
GRAMMAIRE PÉRIGORDINE
^:^^r^ZL*i^_
yj Âu^*><yb'-
/i à
ROBERT BENOIT
Majorai du FélLbrige
Président du ' Bournat du Périgord
avec
la collaboration
de
»
RENÉ LAVAUD
ABRÉGÉ
DE
ràiMiiiiRE
rmim^n
Explication des formes et de la Graphie
Prix
Editions du
"
:
15
francs
Bournat du Périgord
"
;^Î5RA^
JUL 281967
^^^'l
moun défunt pai e de
dcfunto mai, que m'an toujours envertoulhat
Ail deleitoiin souveni de
ma
dejlauffnardiso, deidique qnèu libre tou
gage de moun prigound
coumo un
respet.
R. B.
AVANT-PROPOS
La Graininaire Périgordine du
je
me
remarques
et j'ai
l'egi'clté
Jean Daniel étant épuisée,
suis eirorcé, en renouvelant ce travail,
et tous les détails
de noter toutes
spéciaux qui ont attiré
mon
les
attention
essayé de les mettre au point.
d'ahord les règles essentielles de notre graphie,
Je raj)pellc
édictée par Camille Chahaneaii, notre éminent et regretté second
président, et j'emprunte, souvent textuellement, à sa «
Limousine
»,
édition
de
1870(1).,
tout ce qui est
Grammaire
de nature à nous
éclairer.
Je
me
suis surtout
ment arrêtée
J'ai enlin
a
le tort
ni
occupé de l'accentuation qui n'a été entièreni par Daniel.
par Chabaneau
essayé de préciser l'orthographe de certains mots qu'on
de ne pas toujours écrire de la
Mon ami Ucué Lavaud.
du Bournat
et
même
façon.
professeur agrégé des lettres, maintcneur
majorai du félihrige, a bien voulu m'assislcr dans
ce travail et le revoir de près
il m'a suggéré maints détails
c'est
m'a fourni, en particulier, le plus grand nombre des observations étymologiques et historiques. Je lui adresse ici tous mes
;
;
In! (pii
remerciements.
KOBERT BENOIT.
Il)
l'aiis, Maifioniieiive et C'», éditeurs, 25, quai Voltaire (tirage
1876), épsisé.
fs Langues Romanes de Montpellier,
à part
île la
Revue
La Graphie Périgordine
OBSER VA TIONS PliELIMINA IRES
Base dk la ouapiiie
Le dialecte périf^ordin n'est qu'une variété du dialecte limousin,
rameau lui-même de la langue d'oc ou occitane, dérivée du lîvtin
parlé. Les premiers et les plus grands troubadours,, originaires du
Périgord et du Limousin, ont valu à la « langue limousine » de
devenir la langue classique, écrite du xi'= au xiv"" siècle. La graphie
comme
périgordine,
son explication
:
i"
des autres dialectes occitans, trouve donc
celle
dans
les origines latines, qui sont
vocabulaire et de la syntaxe
classique
;
3"
;
2"
dans
à
la
hase du
survivance de la tradition
la
dans l'évolution moderne de
la langue,
selon son
René LAVAUD.
usage correct.
Nous noiht contenterons dorénavant, après chaque paragraphe
entre gailleniets dont M. René Lavaud sera Vanlenr, de ne mettre
que ses initiales : R. L.
Pkrigouds (Périgourdins, Périg-ordins)
En français, on prononce et on écrit l'érigourdin (habitant dn
Pèrigord on de la ville de Périgueux).
Notre distingué compatriote, Eugène Le Roy, Tauteur original
du Moulin du Fhau, de .Tac.quou le Choquant et de beaucoup
:
d'autres œuvres remarquables écrites en un savoureux français,
mais dont on pourrait presque dire qu'elles ont été pensées en
périgordin, a émis son avis sur ce mot dans son darnet de Xotes (i).
Voici ce qu'il dit au début de cet ouvrage
:
—
« Mais,
auparavant, je prie
teurs de ne pas
raisons
me
MM.
fourrer (Va au
les
compositeurs
mot périgordin,
et correc-
et voici
mes
:
» Périgordin dérive tout naturellement de Périgord, comme Andorran d'Andorre, Armoricain d'Armorique, Foréz-ien de Forez
c'est l'ancienne orthographe
Montaigne, Brantôme et d'autres
;
;
l'employaient.
»
(1)
Dans un mémoire
Carnet de
merie Jnucla,
19,
Tiotes
cité
par Hayle à
l'article
Jean de Selve, Baluze,
d'une e.vcitrxion de qulafe jours en Périuord. — Impri-
rue Lafayette, l'éri^iteux
(1901).
Dessins
<le
,1.
Daniel.
.
qui vivait uu xvin"' siècle, parle d'un auteur
iKiiiiiiié
Jean Bertaud,
Périgordin
» Molière, qui appelle
M. de Pourceaugnac un gentilhomme limosin,
s'il l'avait
luit né natif de
certainement appelé périffordiii
l'eiU
notre province.
» C'est donc vers le dix-huitième siècle seulement qu'on ajoute au
mot périffordin cet u fpii l'alourdit, l'assourdit et lui donne une
physionomie empotée.
»
Quel
est l'auteur
de cette adjonction malheureuse
?
Je ne sais.
Peut-être est-ce quelque écrivain soigneux et économe, qui n'aura
pas voulu laisser perdre celte
lettre
ii
que, précisément en ce
même
temps, nos voisins supprimaient avec raison des mots Jionrdeatix
et Boxurdelaix.
»
Quoi
qu'il
en
soit, j)érif^ordin est la
vraie orthographe étymolo-
gique, historique, euphonique, et je m'y tiens.
»
On
m'oljjectera l'usage.
—
A
ceci je
réponds que
a pu
s'écarter de
forme
la
« Périffordin » était usitée lorsque la nouvelle a prévalu.
Si l'on
l'usage pour adopter une orthograi>he défec-
tueuse, on peut bien s'en écarter aussi pour revenir à la bonne. »
Nous sommes entièrement de
tenons à signaler
jours
Ion
:
l'avis
d'Eugène Le Roy
et
nous
que, dans notre dialecte, nous disons t(m-
ici
Perifford
pays du Périgord)
(le
;
un Perifford (un
périgordin, habitant de cette province ou de la ville de Périgueux)
/<)((.<.•
l'oriffords
périgordiiie)
;
(les
périgordins)
;
chanson Pvrigordo (chanson
;
lonx tessons perigord'i (les porcs périgordins)
;
lou
parla perifford (la langue périgordine).
On
dit
Daniel
:
Perigueus (Périgueux).
PeiiiiuiErset Pkiugukk (forme
:
De même,
potu- rendre
hommage
ir-ès
rarement entendue).
à la mémoire d'Eugène Le Hoy,
nous n'écrirons plus, en français, que PKRKionniN.
Toutefois, nous laissons
le
lecteur libre de se conformer sur ce
point à l'évolution propre de la langue française, qui est passée
son o an son on dans un certain nombre de noms
phiques
s'est
:
périgonrdin. limousin, toulousain, etc.
aussi
l'on dit
;
cette évolution
produite parallèlement en langue d'oe. Cependant
par exemple
(les habitants),
les habitants
:
lou Lemouzi
on n'a jamais
(la
si
province), lous i.emouzis
dit Ions Pehigotihdis
pour désigner
du Périgord, mais seulement, conmie on
haut, Lous Perigords,
du
communs géogra-
l'a
vu plus
Nous avons nous-môme
en écrivant après
Pouemo Perigourdi au
s>
»
»
»
une faule,
lieu
«
prononçaient-ils i)as déjà on ? Certains
Les troubadours écrivent o
la
nous
le regrettons,
et
Fraxcii.ho
:
de Pouemo Perigord.
—
apportent pas
et
de nos poèmes Sehvilhoto
Ne
» n'en
»
coniiiiis
les titres
preuve.
Il
le
son aujourd'hui prononcé ou.
le
est probable
prétendent, mais
ils
que ce changement
de o en ou est beaucoup plus récent. D'autre part, s'il est exact
que cet ou provient d'un ancien o fermé amour de amor, coulour
de color, tour de tor (i), tous les o fermés ne sont pas
:
devenus ou.
»
fort, Vo de certains mots
uno drolo (garçon, lille) un gros cros (un gros trou);
niemorio (mémoire) orre (afl'reux). Cet o poiu'rait èti'c marqué
par un accent aigu drôle, drôlo, gros, crôs, niemôrio, ôrre.
» Par contre est ouvert — et pourrait être noté par un accent
grave
Vo de certains autres Ion côr.'i (le corps), lou cor (le
cœur), fort, Autofôrt ou Aulafôrt (Ilautefort), Berfran de Bôrn.
» Pour éviter une complication inutile
nous ne mar(|Herons
d'aucun accent ces o fermés ou ouverts, à moins que la tonique
ne porte sur un de ces o. (V. §§ 56 et 58).
»
ncut un accent grave que dans les diphtongues ou
»
»
»
»
»
»
Est resté lernié ou, mieux, intense et
un
drôle,
:
;
;
:
—
:
,
»
»
Rkgle cKAiMiiQLE.
» (du),
»
»
fou
On
—
Ku
dialcctc périgordin, les o ne pren-
pou (peur), etc.
ou quand on doit prononcer
:
ou
(ou),
dôu
(fou),
écrit
prononcer
o.
Ex.
:
on, et o
quand on
doit
lou loup (le loup), Perigord (l'érigord), etc.
»
R. L.
PÉRIGORD NOin ET PÉniGOlU} BLANC
dans l'usage des géographes de distinguer en Périgord
deux régions le Périgord Blanc et le Périgord Xoir. L'expression
par
« Périgord Blanc » n'est pas employée par la population
contre, elle se sert bien de l'expression « Périgord Noir ».
Voici un bref résumé des explications les plus autorisées de cette
Il
est
:
;
deux parties du Périgord.
Le Périgord se divise en Haut Périgord ou Périgord lilanc,
dont Périgueux est la capitale, et eu Sarladais oti Périgord Noir,
qui est le pays de Sarlat.
distinction entre les
—
«
(1) Dana les deux nremiers exemples, cet o (trnubadourB) vient de o\alm :amorem,
colurem, mtiiB dans le troisième, il vient d'un u latin: runBiM ; de m8me dans r.op;
I.OPUU (loup) et un certain nombre d'autres mots.
II
La
partie
tard, le
par
dès
xii'
siccle
forme
le
Sarladais ou diocèse de Sarlat. Plus
Périfford Blanc, à son tour, devient possession Ang-laise
le traité
—«
Périgord devenui? Aiifflaise au
<lii
Pêrifford Xoir
et,
i'i\~, le
de Brétig-ny.
)){i)
A la zone jurassique (Xontroii, Thiviers, Exc.ideiiU, Terrasson)
succède en descendant vers le S.-O. le terrain crétacé qui occui)e
près des trois quarts de la surface du département. Dans notre
département, le lond de ce profond golfe crétacé est appelé le
Sarladais ou Périg-ord Xoir.
Les bois abondent surtout dans la partie méridionale du département, entre Cadouin, Monpazier, Belvèa et Ville/ranche-du-Péri-
dans
fford,
nom de
le
Sarladais, auxqu<'ls
Haut Périgord, plus découvert.
—
«
ils
val(>nt
Périfford Xoir, par opposition avec
La zone
et la Saintongo.
»
Périgord Blanc ou
le
(a)
crétacée (du bassin a(iaitain)
Le Périgord
sans doute son autre
comprend
le
Périgord
un pays de collines boisées. On y
distingue le Sarladais ou Périgord Xoir, qui doit sans doute son
nom à la verdure sombre de ses forêts de pins, et le Haut Périgord
ou Périgord Blanc, dont les roches sont plus découvertes. » (3)
Le Périgord Xoir (Sarlat) se distingue par son manteau foresest
—
tier
du Périgord Blanc
(Bergerac).
(4)
On
vient de voir, par les citations qui précèdent, qu'il faut bien
distinguer deux régions dans le Périgord mais nous tenons à noter
;
que cette distinction ne corr(>spond pas à
celles des dialectes.
Dialectes PÉninonDiNS
On
r
distingue en Périgord trois sous-dialectes
Au nord,
:
Périgordin proprement
dit, qui comprend les arrondissements de Péiigucux, Nontron et Ribérac, une grande partie des
cantons de MUamblard et de Laforce (arrondissement de Bergerac),
toute la vallée de l'Isle, depuis Jumilhac-le-Grand jusqu'au Pizou
(canton de Monipon), ainsi ([ue toute la vallée de la Crempse,
le
depuis Beauregard-Bassac (arrondissement de Bergerac) jusqu'à
Mussidan.
(1)
JOANNK,
{Hachette]
(2)
(3)
(4)
Grand IHctionnalre géogfaphUiite
t^t
adminislvalir de la France
article Pi^rigoni.
(article l)ur(l.)jîiie).
Kali.kx et MiiRKY, la France et ses colonies (Delagrare, 1926, p.
Gaston Laubbnt, la France et ses colonies (A. CoUn. 1928, p. 126).
l.F.
:
MÊME
156).
13
Au
a"
sud-ouest,
le
Bei'geracois (arroiulin.ienwnt de Bergerac), qui
se rapproche de l'Amenais.
3°
Au
pas
sud-est, le Sarladais, qui n'a
périgordin proprement
Ils olTrent
les
sons chuintants du
dit.
beaucoup de
communs, mais
traits
la différence
est
assez tranchée entre celui du nord et ceux du sud.
Textes.
— Voir, pour
Obras
u'.\rr.i-sTO
français-périgordm et
le
périgordin proprement dit
:
Jean Damkl, Dictionnaire
Grammaire périgordine (2) Jean Guichard,
Ciiastanet
(i)
;
;
Jean Lai.et, Countei» de la ^tièirio (4);
Bertrand de Born (3)
Emile I'eyromauhe, Las Velhndiis l'erigordan (5) Eugène Séguy,
V Épopée dn grenadier Jaamard{f>) les poésies de Pierre Reverdy,
Marcel Fourmer, Jan Houndilhdu, Henriette Colombet, Benjamin Buisson, J. Dussac, Léon Mazeau et les contes en prose de
Jan de Faye, parus dans les Bulletins du Bournat endn nos pro;
;
;
;
I)res
poèmes
et contes en vers ainsi
en vers, que nous nous excusons de
Antérieurement au Félibrige
LÉONCE
que nos comédies en prose
citer
et
Ij).
:
Sauveroche, recteur de rUniversité (1806-1868), Chansons
Paul Galy
A.-J.-B. Morteyrol, ancien
Dordogne (1827), Marleton,
plusieurs poésies parues dans les Bulletins du
lotis rats de cavo
Bournat, un lexique de langue patoisc et un traité de versification
Patoises publiées par
chef de bureau à
la Préfecture
de
(8)
;
la
;
conservés à
la
bibliothèque de Périgueux
'((j.
(prefhcio de Camilo Chabaneaa), Périgueux, imprimerie Jouc.la, IQ06.
(1)
Obras d'Augusto Chastanet
(2)
Dictionnaire
(4)
et Grammaire (Le Bournat, Périgueux, 19 14)Bertrand de Born (Imprimerie Ronteix, Périgueux, 1920).
Counteis de la QuÈiHio (Imprimerie de la Dordogne, Péri-
(5)
Las A'eliiadas Pkrigordas (Guitard,
(3)
gueux, 1895).
(6)
(7)
(8)
(9)
éditeur, 7, rue Ozenne,
Toulouse, igaS).
L'Ei'OPÉR DU grenadier Jaumard (parue par fragments dans
les journaux locaux, de 1900 à 1910).
Servilhoto (Domège, éditeur, Périgueux, 190 y), épuisé.
Francilho (Imprimerie Joucla, Périgueux, 1910), épuisé.
Comédies et Contes (Diffusion des œuvres félibréennes. Les
Lèches, Dordogne, 1929).
Chansons vxtoisks (Imprimerie Bonnet, Périgueux, 1S90).
MARLETt)u, Lous RATS DE CAVO (Imprimerie Dupont, Péri-
gueux, 18^;;),
.
— i'our le
Mes
Ai-lois
de PiKHHK
15('r{,'crac(iis
(i),
:
.Miiiiv
de lianipan à
de
("iKssK,
dk
|{i;iu;kua(; (lU'iiiv l)('S|ilaiiLlics),
Guilliaiic'n{-2], les
Lai'l\<-.e, et les
poésies de
I*.
I'alut,
contes en prose d'KoLANTiNK
DE Valhosk parus dans les lîullelins du Houniat.
Lkon Gkknaillk, Ol Perigord Nègre ^5)
Pour le Sarladais
I'^ I^elmont, Mautin Delhonnei-, I.ii.ou Veys(Recueil colleclil"
siEH, .F. Gascol' et le fabuliste Lacuambeaiuie), Frncho Moîinti-
—
:
;
:
gnagiiexo
[fy
Maiu; Delhreh., VOrfelino'Jï
;
;
prose de
les contes en
Léo Boune, nu eonle en vers d'Kitii:NE Oesmom) ((>)etles i)oésies de
Lo.uis Dei.lic et de Roc >f ec;ke parues dans les Bulletins du Bournat.
Antérieurement au Félihrige
:
mort en i()8i),
Piehue Maugo-tiek (i;;<)I-i875), de
I'ieiihk Boiii.lac (17<)5-i88i), deux éditions de ses
Terrasson (8)
l'abbé Tueille (iSop 18^5),
chansons patoises, Montignac (())
Pieuke
Bulletins
du
Bournat de uyoi
poésies parues dans les
Lacuamheaviiik (1806-1872), neuf fables périgordines (Biillelin du
Bournat, décembre i<)<><')) ; Jules Clédat (1822-188-), de Montignac,
LaCounitesso de Mountigna[io); Poésies, Chariftons et Légendes {11)
Sylvain' (".availlez et Justin Lamheut (très probablement du
commencement du xix' siècle) poésies parues dans les Bulletins
l'iKUKE Rolsset, poète patois, prêtre à Sarlat,
'i
éditions de ses oeuvres
(-)
;
;
;
;
:
du Bournat.
2'
Mes Aiilots (Imprimerie Poiiget, Bergerac, iqh-j).
De Rami'ax a Ciuiliianèu (Occitania, Guilard, édilcnr,
"ij
Passage Verdeau, Paris, iguS).
t)L Pehiooko Neohe (G. Malcville, libraire-éditeur, Libourne,
I
11,
190-2).
;4';
(5)
((>)
7)
Fnuciui MouNTiGNAGUESo (Imprimerie de la Vézère, Montignac, sans date, très probablement l'j-J^).
l.'Oni'Ei.iyo (Imprimerie Michelet, Sarlat, igoS).
Sec.am e Sa.ng-iiegu (Imprimerie de la Vézère, Montignac,
iy3o, 8 p.).
(EuvuES DE Pieuhe Rousset (i"
I
(>-(>;
-j'
édition, Robin, Sarlat,
édition, Colombet, Sarlat,
; 3' édition, Dauriac,
i^oi
Sarlat, i83g).
PiEUHE Makoo.ntieu (Imprimerie Roche, Drive, igoa).
i'''
édition, Périgueax, i8yG ; u' édition,
,9] Piekue BouiLLAc. (
Imprimerie Vialelle et Perry, Toulouse, i goS).
;io) La Coumtesso de Moumiona (Imprimerie Charles Rastonil,
Périgiieux, iS^a).
,11) Poésies, (Chansons et Légendes (Imprimerie de la Vésère,
Montignac, igo8).
(8)
l
CIIAI'ITUK
1
VOYELLES
1.
—
Pures
Nasales
a, e,
:
i,
o, u, eu, ou.
am, en, em,
an,
:
in, im, on,
Les voyelles, on raison de leur
aiguës (liantes)
om, oun, oum, un, um.
graves (bamtes), ou
tonalité, sont
d'un volunio sonore plus grêle.
et
Les graves ou basses sont a, o, eu (non imii/iif noie /mr deux
lettres).
Les aiguës, hautes ou grêles, sont i, u, ou (son unique
noté jiar deux leltfes).
E est tantôt grave (è ouvert), tantôt aigu (é fermé) mais il n'est
jamais muet.
:
—
:
;
Ex.
:
(7j«/(dèZo (chandelle),
génie (gente),
eiroundèlo (hirondelle), ficèlo
(ficelle),
etc.
Coumédio (comédie), jardinié
(jardinier), nevéio (neige), palissié
(p.ltissicr), etc.
O
eu sont eux-nièines susceptibles de variation dans le registre
O est tantôt ouvert (ô), tantôt fermé (o), et il est d'usage
et
grave.
de noter cette
Ex.
:
tonalité.
acà (cela), ./aro
balhariô
{il
(il
fera),
pourtarô
mcrie), patissariô (pâtisserie), etc. (Voir
verbes,
Ku
§S
(il
portera), etc.
donnerait), eipiçariô (épicerie),
^54 et
§ §
gendarmariô (.gcudav8«),
55 et tableau des
a'id).
de môme tantôt plus ouvert, comme dans
meubla (meumeuble, neutre (ueulve), etc.; tantôt plus fermé, connue dans
est
bler),
:
dreubo
(il
qaeucho
La
:
ouvre),
Jeugo
(il
joue), ôubleudas (oubliettes), peuple,
(cuite), etc.
tonalité de
contenant
le
eu
n'est
jamais notée par un accent. Les mots
son eu sont peu nombreux.
Ne pas confondre eu
(son
unique)
av'ec
la
diphtongue eu
ci-après.
Diphtongues
2.
—
:
une seule émission de
:
Triphtongues
Les diphtongues se composent de deux voyelles ne faisant
on entend deux sons distincts, mais ils sont unis en
qu'une syllabe
Ex.
et
voix.
ai, au, ei, eu, ia, ie, io,
cil,
iou, ou, ua, ue, ni, uo, oiia, oue,
oui, oiio.
On appuie, en prononçant, sur l'une de ces voyelles, que Ton
peut appeler dommante on glisse sur l'autre.
;
voyelle dans
I.H (lomiiiiiiitc csl la iiroiiiière
la
eu, 'm, on;
ai, (tu, ci,
:
dcuxièine dans les auli-es diplitongues.
Les
(Voir
tliphloiij^iies
/iliis
clou ne sont pas employées en
t'H,
périj,'ordin.
loin lu prononciation détaillée).
Les triphtongues sont des {groupes de trois voyelles qui se prononcent en nue seule émission de voix.
l<;x.
iai, iau, ièii, iôa, ouai, otian, ouei, ouôa, itei. On prononce
:
en glissant sur les deux premières voyelles et en appuyant sur
troisième
Kemauquk
la
etc.
(i-a-'i),
L'accent grave placé sur Ve et Vo ouvert de eu, ou,
:
etc., alin d'éviter
la
confusion avec la voyelle simple (eu, ou) et
l'accent, toujoiu-s giavc,
de
peuvent se confondre avec l'accent
lu,
tonique à Tavant-dernière ou à la dernière syllabe. (Voir plus loin
Accentuation,
S5 et
SS
:
ç^x).
Prononciation des VoYelles
3.
la
—
Les voyelles notées par
façon suivante
—
4.
I"
=
=
Eu
Ou
i)lusieurs lettres se
prononcent de
:
So.NS SIMPLES
:
deux
eu (son simple) dans
ou (son simple) dans
:
lettres,
un seul
son.
ni'endeurme, seurte.
:
batoii,
(ver, larve, asticot);
ru.<isnu
four, etc.
5.
est
—
u" So.NK DoiiiLiis
dominant
et l'on
Ai
;
:
passe rapidement sur
comme
se prononce
Kx. :jainui, mai,
=
=
Ei
Au
aou. Ex.
Eu
-^ eou. Ex.
eï.
Kx.
:
du
à lu dilléreuce
on api)uic sur
premier élément de la diphtongue
le
deuxième.
aï en français
jiai, jilai
français, le premier son
le
(haie:
nom
dans
;
il
l'interjection aïe
plaît
:
I
vcrhe), etc.
aliman, chavau, jau (coq).
chalei (lampe à huile), parei (paire), soulei (soleil).
:
:
anèu (anneau), cartipèn (parchemin),
cèii (ciel),
chapèu, fusèu (fuseau), manivèu (soliveau), roussèu (roux).
iu
==-
iou. Kx.
adourac'ia (adoration),
:
Diu
(Dieu),
fhi
(111),
s'ia
(suif).
(")u
liei',
—
([)eur),
k
ôou. Kx
indicatif
dôa (du), dàu (deuil), ddu (3» personne du singudu verbe donrre, doiilei: conjug. 2<5o), /iJa (fou),/)««
.
:
%,
roiuisignôa (rossignol), virôu (marron grillé).
i6
Voyelle grave A
—
6.
Les
«
» l'autre
» ouvert,
l'o.
Icnd
il
de Ta sont avec Te d'une part, de
en devenant moins
allinités naturelles
avec
ii
Kn
s'all'aiblissant, c'est-à-dire
passer à Te,
s'il
est long
;
à l'o,
s'il
est bref et sourd.
»
Mais on n'admet à Nonlron que le niininiiuu de ces alVailjlisselà, connue au reste dans la plus grande partie du
ments
»
Périgord,
»
;
» lettre
»
»
l'a, le
son prcrérc dos pères
de noblesse
tle
noire race, la véritable
idiome, a su conserver sa pureté et son
il'uu
ampleur primitives dans ))eaucoup de cas où, en haut et en bas
limousin, il a dû passer à l'o ou à ï'e. » (GuAMMAinE umousine
DU ClIABANEAU).
Nota. - Nous nous contenterons dorénavant, après chaque citation
entre ffiiiUewets de cet ouvrage, de mentionner le nom de l'tnitenr.
A
—
7.
«
A
linal
après
final
la
tonique-bref
atone devient toujours o quand il est bref. Kx.
; CA>TA(t) chanlo ; (;a>îtaba(1)
:
» UosA(iu)/fo.so; i-EMi>A(m) fenno
» cluintavo.
»
»
»
Il
Cet all'aiblissenient est aujourd'hui général dans la langue d'oc.
n'y a que de fort rares exceptions. Tout porte à croire qu'il
remonte très haut. On le constate dès le xv"= siècle (v. Liidus
dans Bautscu, p. 3<.)<), aujourd'luii (jihestomatiiie
i'uovençale, C>' édition, p. 4'3y), et il y a lieu de supposer que la
nnitation était opérée avant cette époque et que l'on continuait
seulement par tradition de noter a ce son assourdi. » (Cuabaneau).
* sancti Jncobi,
»
»
»
L'allaiblissement dont parle
est aujourd'hui fréquent
ici
dans
Chabaneau, certain en
le reste
l'érigord,
de la langue d'oc.
Il
y a
pourtant d'importantes exceptions.
Kn
périgordin, nous suivons la règle ci-dessus et nous écrivons,
à la finale
:
roso, fenno,
A
S,
»
— « A linal alone,
damo, laulado,
atone-long
final
s'il
dénature, ni de quantité
etc.
est long, ne subit
;
aucun changement, ni
(Cua-
rvmui, chantas, chantavas, etc. »
baneau).
A avant
9,
— « A avant la tonique,
la
tonique
en général reste A.
L'a précédant
ï>
bref ou préalablement abrégé
tonique,
la
» était lonfj d'orij^ine, s'allaiblit
en
n,
»
Comorndo ^= (lamarado.
L'A tonique lui-mènie, si la flexion amène après
subit ce changement « init panne, ta passas ».
»
» Quoi
devenu
Kx.
»
s'il
mais en un o peu assuré.
:
»
lui
un a long,
:
en
qu'il
soit,
à l'érigueux et à Limoges, où
pas
o, l'on n'altère
changent
» l'iégut, ([ui
l'a
l'a
l'a
sourd(i) est
long, et les paysans
du coté de
en è long, conservent sa pureté à
(Chahaneau).
Kn périgordin nous nous conformons à
l'a
» antétonique. »
—
10.
nous écrivons
et
Cainaradn
qui se prononce
Caravano
ClHwau
Enchadenat
Tauhuio
11.
l'a
la règle ci-dessus
:
comorado
et
chovaa
— Nous conservons
aussi
mieux
enchodeiuit
—
tbulûdo
—
l'a
même
:
—
—
corovano
si la
caniaràdo
carmH'tnn
chmâit
enchadenât
taulôdo
flexion
amène après
tonique un a long.
Ex.
rt/7/iaR«(;s (almanachs) qui se prononce flr/no/t«cs
:
mmx armandcs
choinhras
—
jaladas
Jolodas
—
la passas
V prTi.
i[
chambras
Indicaiil
Ju verbe
—
—
possa-s
passa
(conj. §
236)
cliàinbras
Jalâdas
passas
—
permenadas
perinenodas
permenadas
ExceptionGendarino conserve toujours l'a au pluriel dans la
prononciation et dans la graphie
fi^endarinas qui se prononce
gendarmas.
12. — Nota. -On trouvera plus loin (S a'ia « Notation de l'accent
dans les verbes ») une remarque préliminaire où il est dit
nous
notons, par un petit trait horizontal (-), l'accent sur les voyelles où
porte la tonique, mais sur lesquelles ne se marque pas l'accent dans
la graphie. Il sera ainsi fait pour tous les mots cités dans cette
:
:
:
:
—
étude.
Ai,
13.
—
«
(1)
les
6u
est conjointe, s'ajoutant à la
a/piiOti,
s'il
est isolé.
diphtongues ai et au, l'influence de la voyelle qui
KMcndez — comme
nique
ei,
L'a précédant la tonique reste pur en général,
Mais dans
lui
au ^
assourdi
CiiAis vsF.AU vient
</(
o.
tendance naturelle des voyelles
de
le
dire
l'\
bref ou
abretje' autéto-
i8
»
antétoniqucs à ralTaiblissciucnl,
» l'o, c'est-à-dire
» ai devient ei, et
»
sous l'accent,
»
Ex.
»
Ai
:
(lat.
à le cl à
consiaiiiiiieiil
de son associée. Ainsi
au devient ou. Ces niulalions ont li<!u même
un a long.
aquas) ai^as, prononcez f'ifftui et aussi àiffax
la voyelle suivante est
;
laxare)
» (lat.
si
passe
il
la voyelle la plus voisine
i"i
laisxar,
prononcez
leissd et aussi laissa
naissr/iso,
;
j)rononcez neissèitso et aussi naissènso.
»
Au
audirk) am'ir, prononcez àiivi et aussi aiwi ; (lat. aliiiprononcez ùnrelho et aussi ôiirclko.
Réciproquemout, ei devient ai sous l'accent mais ce renl'orce(lat.
»
ccLAM)
»
ment
»
mots qu'exceptionnellement.
» Kx. VERBES
(lat. aéquat) ega, nigo (il égalise, il arrange)
très usité à Nonlron (i)
(lat. imscat) jw.ica, paiclio (il pèche)
»
aiirelha,
;
que dans
n'est général
verbes
les
;
il
n'a lieu
dans
les autres
:
»
;
—
;
»
—
»
(brèche, rayon de miel).
»
» Quant à ou, il ne se renforce [en au] que dans des cas fort rares,
par exemple dans chnnlho de cJmalhâ (2) (salir, souiller) pianlo de
»
piônld
l'RAicSTAT) prosta, praito
(lat.
Nom
prête).
(il
:
bresca, braicho
;
('3)
(piauler). » (Charaneai-.)
On écrira /a« ou /ou (il faut), de /aie i (falloir), v. S afii.
Chastanet fna et c/mn 'i[ faut-, de clialei (ancien caler
Daniel écrit
fàii et chaa (il faut)
les deux se disent ainsi à
14. -
:
.
:
:
Ilautefort.
« Ils ont
une origine distincte
:
fnlei du latin fai.lere (manquer,
nécessaire) et c.halei du
» être
cai.ere (avoir chaud,
latin
être
» zélé pour). » K. L.
15.
—
Nous acceptons entièrement
la règle
— Ai
de Chabaneau
devient ei devant une voyelle suivante en a long
tout à fait conforme à l'usage courant.
Kx. aime, eiinas ; laisse, leissas, etc.
—
car elle est
:
16.
—
Quant à au
il
faut,
comme
Daniel, dans l'initiale d'un grand
Aiibres/)i
(comme dans
(alram spinam, aubépine)
auprès (adpressum)
(1)
(3)
;
andir'tu
aadàcio (aldaciam)
ait(auditionem)
augai-â (AiouKAni)
;
;
;
aarelho (ai ricui.am) oreille (exception)
Ne pas confondre
;
;
oe verbe aii/à (pour eigâ) de aequabe, aven
de 'aquare (aiguayer, arroser)
Troubadours folhai
'sucui.are, fr. souiller.
'i'roubadours plular
pipilame.
(pour
(2)
;
al.r/(i)
;
:
=
=
et
—
—
et non ou
des dérivés français correspondants).
dièiiHo (Ati)iKNTiuM)
Chastanet
se reporter à
l'étymologie latine et écrire avec au
la plupart
l'ont fait Mistral,
nombre de mots,
aurieifiâ
ï9
(aubiculaukm)
ausd (audeiie), oser (exception); muièu{\\io/seau (exreption)
aiitar (altaue) autel
uaU'ntic (ai;iiikntu;um)
aiilonr (aictoiikm)
nntouriUU (avctouitatrm) Aiwi'rffiio (AiiVEiixtA) aiivi (audibe), oniv (exception), etc.
cnlfU'i
cKi-LiM,
;
aucki.i.iim),
;
;
;
;
;
;
17. — Pour les mots qui n'ont pas d'origine latine ou ceux dont les
correspondants latins ont moins de rapport orthographique avec les
nôtres, on peut se reporter
aux mots français
et écrire
en au
:
Aiihado, aiibar (aubier), aiiberjo (auberge), aucAo *avicam. aucam,
oie (exception), aiino,
L'initiale
ànsd
ausèu
;
—
18.
de
l'aune), etc.
ou
ausâ
:
pron.
àusèu, etc.
pron.
Tous
minage (mesurage à
plupart de ces mots se prononce
la
les autres
mots s'écrivent en ou (correspondants au
français en o).
Ex.
ôaftce (oflice)
:
fnscâ (olfusquer)
tour (opérateur)
;
;
;
ôuficié (ollicierj
ôupinant (opinant)
(orage), ôiiratour (orateur)
19.
;
— C.vs PARTKUJLiEus.
certaines formes
gordin,
ôn/reiido (olfrande)
;
ùnligarch'io (oligarchie)
du mot
;
ùulho
;
(olive)
ôiipiniouii (opinion)
urlric et
A
t'm-
ôiirage
etc.
;
ccttc dernière catégorie se rattachent
« ortie »
:
en limousin, ôutrijo
Daniel et Chastanet écrivent urtric
iixlric.
;
;
ôapera-
ôuriginau (original) ôiUage (otage),
ortriij'o (Ilautefort, ôiilru/o), eilriijo et antriijo
çal, oiirligo.
;
;
:
en péri-
en proven-
Daniel indique
;
Ces dernières formes sont plus voisines du
latin
turicA.
A du pronom
la
—
»
« L'a du pronoui la, quand ce pronom est enclitique, passe
20.
également à l'o, mais à un o incertain et quelquefois même cet
»
alfaiblissement n'a pas lieu. » (Chahaneau).
Xous conservons
cet a. Ex.
:
/loarlas-la (portez-la).
CHAPITRE H
CONSONNES
21.
—
b, c, ch, d,
f,
g, h,
j,
k,
1,
Ih,
m,
n,
q,
p,
r,
s,
t,
v,
X, y, z.
22.
l']x.
Ou
suivie
Ex.
— Rkmakques.
1° L'h n'est jamais
employée à
l'initiale.
abinif (hiibile), Eivi (Henri), h<er (hiver), orne (homme).
:
la
sup[irime aussi dans l'intérieur des mots
de
:
/',
sur lequel on place alors un tréma.
eibaïl (ébahi), em'aïs.sonr (envahisseur), etc.
quand
elle est
ao
supprimée dans
Kllc est
la
du ^Toiipe
liaiis('i-ii)li<m
[>h
^mots
d'origine savante, grecque ou latine).
Ex.
farinacien
:
(pliai'nificien\//.s-(0(t/iO(t;H;o
grafe (pliotograpliel, ourfelinat
(physionomie), /om/oh-
(orpiielinat),
oarfcoiin (orpliéon),
etc.
Ah ! Eh ! Oh ! où
du son de la voyelle, et (juand elle
(ch chuintant on tcli) ou avec l (l mouillée).
LVi n'est employée que dans les interjections
:
elle représente l'allongement
forme groupe avec c
Ex.
:
chanjd (changer), /lonnchut (pointu), familho (famille),
cependant sui)priméc dans
dur (mots d'origine savante).
Elle est
Ex.
:
etc.
du groupe
la transcription
nrqnconlouglo (archéologie), tccnicicn (lechnicien),
cit
etc.
—
2" Le K, qui n'est pas cm[)loyé dans la langue ancienne,
23.
ne (igure que dans certains nu)ts savants ou techniques empruntés
au français ou à
Ex.
La
:
close
ex.
;
kilo, kilounwitrc, kirièlo.
de ces termes d'emprunt
liste
— ne peut
liers
l'étranger.
Nankin, képi,
:
être considérée
h'niacr, klaxon,
—
techniques ou très particu-
comme fermée ou
houlhou Kuh, mais
elle
déliuilivement
ne sera jamais
hien longue.
—
24-
3"
La
substitution b à
elle corr<'S|)ond
ladais et dans
Ex.
:
(ibio
à un
le
pour
est
permise dans
l'^lle
la
est fréquente
mesure où
dans
Sar-
le
Hergeracois.
livio
hedel pour vedel ou
rebiscolc
i'
fait dialectal.
(j'avais),
^'edèii
baco pour vaco ou vacho (vache),
(veau), pialabo pour piaJavo (je pelais),
pour rcvixcole on rcvirole
(je
revigore du verbe revigorer),
etc.
Mais on ne peut autoriser une prononciation particulière défec(pii fait parfois conlondre /; et p. On écrira capable et non
tueuse
capa/ilc.
— 4"
25.
L'.v,
lement remplacé
E\.
:
non employé dans
j)ar
l'.s
la
langue ancienne, est habituel-
à la finale.
danifeiroas ou dangieroiis (dangereux),
doits-
(doux),
Péri-
ffucas (l'érigucux).
L'x ne doit figurer que dans les mots d'emprunt ou assimilés.
Ex.
:
Xeres.
hln.xon, tnar.\isnu\ oxiilc (oxyde),
Xenofonn (Xénophon),
21
—
26.
éti'c
De
employé autrelbis daas
luôiiu! r>-, lion
la langue,
peut
considéré coiiiine légitime dans les mots historiques ou g'éogra-
venus
pliiques,
K\.
plus souvent du ou par
le
français.
dans quchiues noms propres, mais
Ainsi ly est conservé
devient
Ex.
le
Calypso, lou plan Ynting, Ywtot.
:
dans
i
oxide (oxyde), paid (payer),
:
il
les autres mots.
pawan (paysan),
pais (pays), etc.
Ch
—
27.
Ex.
Ch
correspond au son
ts.
CJiandèlo, chaiiebnii (g-raine
:
du chanvre, chanvre en Heurs),
rhavaii.
—G
28.
]i\.
e et
ou,/, indi([ue le
/,
son dz,
tz.
de gcnièwe), ffencraa, ffibernn,
i^iroueto, etc.
ffibit',
29. —
Ex.
devant
(ièndi'e, ffenebrclo i\i'niuellc
:
J devant
Jnii ,coq),
:
a, o,
indique
i,
le
son dz,
tz.
(janvier), _/oH7irorfo (jonchée), etc.
_/('/!(«
Gn ou Nh
30.
jiar la
— Gn (plutôt (jue nh) indi<}ue Vit
cède aujourd'hui
la
mouillée. Préférée autrelois
majorité des trouhadoiirs et dans les chartes, la graphie
le
pas à
g-n.
nh
Toutefois certaines écoles félihréennes
Uoix, Antoxix PBnBOsc, Abhé Daugiî (Gas.
ueuas Piuexéos), etc.
La graphie gn déroute moins le lecteur; aussi l'adoptons-nous
conservent
(.l()S!-.i>ii
cogne), l'EscoLo
avec Mistral, Chastanet
—«
Elle a
du
reste
et Daniel.
pour
» dérive ordinairement d'un
« Ex.
iffiiou (oignon),
:
» uiii((ue
;
(^'•/(0(W('//.v«
» dre), lat. pi.angkiik
elle l'étymologie
groupe
lat.
latin
puisque ce groupe gn
correspondant
u.moxkm, de unus
:
(ignorance), lat. 1(;>'ok,vxtiam
;
vigiio (vigne), lat.
gn ou ng.
plante à gousse
;
plagne
(plain-
vixeam. » R. L.
Lh
31. — Lh
Ex.
—«
:
indique
Cnasilho
Dans
» le son
l
le
1'/
mouillée.
(nom de
Xemnxe), familho, fillio.
dialecte provençal
mouillure
la
ayant disparu du groupe lh
;
se réduit à je,
aussi Mistral
écrit-il,
assez
22
filio, fiuniho, etc. Ka français (du Nord) on écrit
mais on prononce généralement j-e : aig'ui-ye(&\gai\ïe),faini-ye
» singulièreineiil
»
II,
» (famille), etc.
:
R. L.
».
S simple entre deux voyelles
32.
—
Ex.
:
S simple, entre deux voyelles, a
le
son
z.
(isard, basar, rasou, sasoii.
—
IVoTA.
Mazèu,
On
garde cependant
Maz-ilho,
z
le
dans
les
noms propres
:
i-tc.
Redoublement de S
— Pour
33.
propre, on
Ex.
—
Ex.
—
Ex.
conserver, dans cette position,
I,e
son
ti
se
prononce toujours
nét-ie (je nettoie)
:
35.
lui
le
son qui
lui est
redoublera, comme dans l'usage classique (trouljadours).
asseinhlado, axsonrdcsî, assnpt, assuraiiso, etc.
:
34.
le
:
Z conserve
la
;
dur français).
l-i (l
pàrli-o (je partais).
même
Z'ax bè dit (tu l'as bien
valeur qu'en français.
dit).
Consonnes finales
36.
— On
tadmet la notation des consonnes linales, étant entendu
que, dans cette position, seuls se prononcent
h,
m.
Il,
r, et le
:
d euphonique de ad, emd, devant une voyelle.
S final du singulier
37.
—
L's étymologique n'est noté
longs au singulier
Ex.
On
:
comme au
que pour
:
mots qui sont
bras, debas (bas), lias (nez), pronces (procès).
ne met pas
l'.s
étymologique au singulier bref des mots qui
s'allongent au pluriel.
Ex.
les
pluriel.
abu, caba, etc.
;
j^u
pluriel
:
abus, cabas.
!i
Kemahqi:j<;
comme au
On
:
cependant
écrit
afîi
sans
(a long
.s
au singulier
composé de à fd : un afd et dôus a/as.
Mais ou note Vs dans les mots masculins, longs au singulier, qui
le conservent ou qui le doublent au féminin, ou dans leurs dérivés.
Kx.
pluriel),
cui'iuso
farîiLs,
luriuso
niarquiso
moder)
pauso
38.
;
;
On
;
;
;
seriuso
avec
;
urou.i,
linal,
.s
;
;
;
;
;
marquis,
rcpans, repausà,
;
rousso
roiis,
urouso
fausso
Jaius,
petassà (raconi-
pctas,
;
pions, piouso
;
enragé), rôujouso
serhi-^,
bresso (berceau)
bres,
matelas, matelassié
perpans, perpausA
écrit aussi,
;
famnus, famouso
pietadouso
rôiijoiis (furieux,
sabentouso
—
hilouso
biloiis,
lambris, lambrissa
osso
os,
;
;
doim, dousso
;
picladoiis,
;
;
tons,
amitouso
ainitoivi,
:
ciir'nis,
;
saben-
etc.
;
secours et velours.
»
Secours (troubadours: secors) substantif verbal de secohuk =
SKcouiiiit
cf. recours (de l'ancien recors, de hec.oruk). Verbes
composés de couhk (courir) substantif verbal
cens (aujour-
»
d'imi
- «
»
;
:
;
:
courre, cours).
»
Velours parait avoir subi l'inHuence française devrait être
(ancienne forme velo.f) du latin populaire villosum (velu);
on trouve aussi la variante ancienne velnt (velours), qui explique
le t du velonl de Mistral
l.itin populaire velluti-m, de vir.r.us,
»
poil. » U. L.
»
»
»
;
i'cluus
:
:
39.
— Relus (endroit à l'ombre)
faut écrire relus avec un s car
avec raison, en un seul mot
matin), orbalus (crépuscule
(splendeur,
il
faut
il
s'agit
donc
les
ici
soir),
(i),
il
or/Hs (horizon), Iralus cl
:
;
il
f
relus
sépare les deux éléments du
écrit rez-lus, ra.s-liui,
apparaître l'étymologie
" toujours à l'ombre ".
Mais
Cliastanet écrit, à tort, relu
enlus (zénith), anbalii.s (crépuscule tlu
du
des astres)
éclat
com[)osé relus et
il
:
:
Vu est long. Bien que Daniel écrive,
sans doute pour faire
endroit au ras de, proche de la lumiprc,
de composés tous anciens dans la langue
un seul mot. Mistral n'a que ire/ds (éclat
;
écrire en
,
extraordinaire, splendeur, orient) et Irela (pleine lune
;
apparition
instantanée du soleil entre deux pics, dans l'azur resplendissant) où
Ire
=
Ira (latin
tkaxs)
;
cf. (2)
tre/ouli, trassall.
(1) Uèrivés du latin i.uckm (in-lucem, (i.ins la lumière
alb.\m i.ucem, lilanclie
lumière OKHAM i.ucem, lumière aveugle, défiiillonte ; trans lucem (à travers la,
en pleine lumière) ovlas est plus difllcile à expliquer 0R.1: I.UCEM. lumière du Iwrd.
lisiei'e lumineuse (?) ou peut-être se rattache-t-il à orte, ourle, bord (R. 1..)
|2) dette abréviation, très usitée, signitie confbr (en latin
confère, compare),
;
;
;
:
:
c'est-à-dire roi/«;,
comparer,
aï
S final du pluriel
40.
Le
—S
de signe du
sert
marque rallongement)
i
pluriel,
mais ne se prononce pas.
amène génëralcmcnl l'allongement de la dernière syldans les noms et les adjectifs (mais non dans les participes
pluriel
labe,
passés
et
participes
les
même
adjectifs),
par
terminés
une
consonne.
Ex.
Un bouc, dôus l>oucs un gol (verre), dôus gots ((/( noiid,
dous nouds uno perdri, de las perdris un jiitil, dôus pitits un
rat, dôus rats
uno ré (racine) (voir S 93), de las res
un sac,
nn souc (sabot), dôus soucs uno suri, de las suris
dôus sacs
uno urtric (ortie), de las urtrics nn vol (v(eu), dôus vots, etc.
:
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;
Noms
41.
et adjectifs
— Dans les noms et
en
adjectifs en e, cet allongement
riel est
marqué par
eis (e s'est allongé
Ex.
orne, onieis
paubre, paubreU
:
;
allongés en eis
e,
;
en
du
plu-
cis).
etc.
L'allongement se produit aussi quand
les
mots en e sont terminés
par une consonne.
brève au singulier, longue au
Ex.
:
On
verra plus loin que cet allongement ne se produit pas dans
sec, seics (syllabe
pluriel).
les participes passés.
—
»
»
42.
Daniel écrit à ce sujet
« Dans certaines régions du Périgord (Sud-Ouest), des mots
qui ont leur dernière .syllabe brève au singulier et au pluriel
dans le reste du pays, allongent celte syllabe au pluriel.
» Ex.
lilad, blads
un cop, dôus cops etc.
:
:
»
»
Avec
;
;
cette prononciation
il
faut supprimer la consonne muette
étymologique qui marque que l'allongement n'a pas lieu ou,
conserver cette consonne, ce qui n'empêchera pas chacun
» mieiix,
»
de prononcer à sa façon.
»
43. — CuASTANKT (i) a toujours procédé ainsi il a conservé
consonne étymologique et tait jouer rallongement par
qui suit
la
;
la
l'.s-
consonne.
Exemples
pluriel)
(1)
i-ris
u.vns sks poksiks
(noms
et adjectifs allongés
au
:
Ohras d'Auguslo
Ch(isla,net (Iinjiriiiiariô
I).
Joucla, Perjgueus,
lOût'i).
Ta,rU.
%)
«
Nounias nus loups, (lon^)
«
Loubas
«
Ma
e loubalown. (lonff)
LoH Grand
si
mas dents coumo
lonbatié.
autreis copx, (long)
«
Soun pus qui per bresà lous on, (long)
Loa Couplet de
«
Anounçio
«
La
(i)
dous
(leifacho
loups, (long)
Lou Grand
«
«
Quand
Coumo
fai
la
luubalié.
vira tous sous moulis, (long
serp e las urtrirs. (long)
Ma
«
«
bèlo-rnai.
E (juo lous ausèiis fan lurs nids... (long)
De felibreis per lou pais... (long)
.\ (Uiai'le
«
«
Qn'nt dr lUireto.
à tous (long)
De
En
lloui's las
Tourloulou.
gullias de sous nouds (long)
eipelissent sous minons, (long)
La mouluio de Cuasounat.
«
Saulo dins votrcis entrechats, (long)
« S'entrebraiclio dins votreis pas. (long)
Lou Curel de Pèiro-Bufièro.
«
Se soun doubats lous a l'as
«
Au
«
E
«
l'rengueran per enq)li lurs sietas e lurs
lec
([ue salyes
:
(long)
de lu'eissoucà, m'a remcis sur mous peds. (long)
Caramba.
cri'se tan
qu'à iou que lous Dius autreis eops (long)
g-ots...
(long)
La
S final au participe passé
Exemples pris dans (jiastankt
E lous eis de grapaud s'i sentian pas plufi-nals. (bref)
Mas quand tous mous vignous fugueran wndefi^nals... (bref
Lous liouquèis de la .Jano.
44.
«
«
t
d'ullongemenl)
ipiis
—
Fijo.
:
« Eran lous bien boutelhals. (bref)
«
Lous aurias
dits mnralhats. (bref)
Lou
viei chivalié.
(U Chastanet emploie à tort la cédi'le decanl
écrire
»
;
Auouncio (annonce),
i.
Ici 1(0 final est
atone
;
on doit
k
Dous efaus deiffenerats (bref)
De lurs parents varierais .'{brcl')
Lna chant dans felihreis
«
«
Dans
pluriel
le
du
participe la
selon nous, rallonj^enicnt,
comme
dôii Periiford.
présence de
il
est
ne produit pas,
l's
démontré dans
les vers ci-
dessus.
—
45.
Le meilleur usage du Férigord doit donc faire déclarer
les rimes suivantes relevées dans Cuastankt
mauvaises
:
«
L'oumbro de
«
Jusqu'à tant que veguet rè
lurs
grands bras poiinchuts (bref)
piis. (long)
La innnlnio de
« Sentie revicouhV
«
Quand
sous meuibreis endnrmits (bref)
se troubcl ilavant la
mai de las/crm/.s.
La
Ciffalo, la
que soun toujours //vmcf'te,
N'i a
«
I.ous couparias à boiicis... (long)
Autan,
—
Nous ne savons
fermi
(long)
et Ion Hei-Deneit.
(bref)
«
46.
CiLssonnat.
lijan e
en d'einan.
rallongement du participe se produit
si
y aurait alors eu cela inllucnce du Limousin sur
(hrASTANET. J'ai relevé quelques vers du cbanoine Roux où je remarque que, pour nous Périgordins, l'allongement ne doit pas se
en Limousin
faire
—
—
:
« Adissias, vous, petits
.'...
(long)
«
E
«
Lous aboiicatti (cals devrait être long
Lous a tous enroucats ! (a) (ensorcelés
«
—
il
;
«
«
lous fraireis partit:,
(i)
(participe bref)
:
substantif),
:
participe bref)-
Tan que sian afispats (dégourdits, éveillés
La counsciensa en pats... (a) (long).
Remauquf.
:
Kn périgordin, nous écrivons
:
:
participe bref),
pas (paix).
Les observations ci-dessus découlent de la règle suivante.
T
47.
(1|
dans
le
participe passé
— Le participe passé, au singulier
toujours un
(2)
final
t,
supprimé dans
A Margarito Chasiang.
Jan de la Peiroana (Joseph
comme au
pluriel,
prend
la prononciation.
kou.\),
Picard, 8?, rue Bonaparte, faris, 1889,
«
La Chanson Lemouzina
»
;
Alphonse
Le participe passé s'accorde, cq périgordin comme en français
;
mais il ne subit pas l'allongement de la
dernière syllabe. Conjugué avec l'auxiliaire « avoir » (avei), il
peut, quand il est précédé du pronom relatif que, rester invariable ou prendre l'accord. Il en est de même lorsqu'il est suivi
il
prend un
d'un
x
au
pluriel,
iniinitif.
Ex.
Précédé du pronom
1"
:
Lou
qu'as chantât, ou
On
chatado
chatat,
;
Et l'on peut dire
qu'as legido
:
2''
Quelo raulm que
pougut vèire
(la
—
:
Il
Coumprèndre
:
lous recoursous
féminin se forme ainsi
legido
eicrit, eicricho
;
qu'ai chantât, on
qu'as chatado
:
chantât,
etc.
qu'as chantado
:
;
qu'os Icgit,
l'istàrio
;
:
;
(ju'as eicricho, etc.
:
:
:
;
:
;
mer, nous ne l'avons pu
48.— Hkmaiuh'k
Kx.
:
fachn fd, ou fait fà quelo meijoa que s'ei
la mar, l'avetn pan pongudo vèire, ou
s'ei
fait bâti
:
le
leg-it,
laletro qu'as eicrit, ou
;
Suivi d'un infinitif
facho bâti, ou
;
La chanson
:
meijou qu'as chatat, ou
ou
QUE
qu'as chantats (bref).
:
verra (cnnjnffaùion) que
chantado
la
relatif
recoiirson (refrain) qu'ax chantai (l)ref)
voir), etc.
y a des verl)es qui ont deux participes passés.
couinprèis, counipreso ;
Participe passé
:
:
counipreng-ut, coumprenffudo.
Plagne Participe passé
Prendre Participe passé
:
:
:
Vèire
49.
pes
:
Participe passé
— Daniel
fait
eicrit et deidit
:
:
planff, plancho
:
vis,
preis, preso
vido
;
;
i'egut,
;
plangut, plangiulo.
prengnt, prengudo.
vegudo.
une exception graphique pour
les
deux particide l sous le
deidi et eicri ne doivent pas prendre
prétexte «[ue le féminin est deidicho et eicricho.
ÎV'ous faisons
remarquer
qu'il devrait traiter
de
même
participes cités en exemples, ([m ne conservent pas le
nin et prennent le
d ou
les autres
t
au fémi-
le ch.
Nous sommes d'avis au contraire de conserverie
t
au masculin de
coum-
tous les participes, exception faite de ceux cités plus haut
preis, preis, vis et
Observer en outre que
pluriel
:
si
on ne met pas de t h. deidi, on écrira au
il y aura
l'allongement qui ne doit
se souns deidis, et alors
pas se produire.
:
plang.
CHAPITKE
m
ACCENTUATION
Accent tonique
—
50.
Dki iNiTioN Kn occitan et par suite en périjfordin, l'accent
tonique est marqué, dans la prononciation, par une élévation de la
voix sur l'avant-dernière syllabe ou sur la dernière syllabe de cha:
que mot (i) (même rèffle en français) « dans les langues latines
» ou romanes l'accent a jtersisfé, en règle générale, sur la syllabe
;
portait en latin
»
qui
»
nultièmc (M'niil avant-dernière)
»
mot parlé dans
le
le
;
cette syllabe pouvait être aussi l'antépé-
; en ce cas il y a eu contraction du
passage à l'occitan ou au IVançais ». H. L.
Théoriquement il faudrait marquer toute tonique par un accent
Pratiquement on ne la marque que dans certains cas. Nous
croyons avoir signalé ci-après tous ceux qui peuvent faire l'objet
d'unt; règle, parce qu'ils répondent, en périgordin, à un usage
écrit.
constant.
Obskkvations gknkhales
—
51.
H ne
faut pas confondre l'accent tonique écrit avec
de certaines voyelles ou diphtongues (voir ci-desRemarque) ils peuvent d'ailleurs coïncider.
1"
l'accent distinctif
sus,
2°
S
2,
;
Dans
mots variables ou à flexion (noms, ailjecti/s, pronoms), l'accent tonique reste, au pluriel, à la place qu'il occupe au
singulier. Dans les wrhes seulement, la llexion ou conjugaison j)eul
les
aiucncr un déplacement de la tonique. (Voir tableaux des verbes,
SS
2?4 et suivants).
Accent circonflexe
52. —
Son emploi
le
plus notable consiste à remplacer ïr final
après sa cluUe, dont voici la
Chute de
l'r final.
loi.
— « R persiste à
la finale
dans tous
les
mois
» qui se terminaient par cette consonne dans l'ancienne langue,
» excepté
»
1°
Les
:
infinitifs
de tous
(1) L'accent tonique modifie donc
qui reste brève ou longue.
les
le
verbes en ar
Ion
miifiical
et
en
mais non
/;
la
;
durée de
la
syllabe,
»
-j"
l.cs
mots en
U'i-
compKtemcnt
» s'est
accent aigu
— I>es
Aitiis, tels (|ue ctwalicr, hcrn-ii'r,
inlinitifs
de
:
dos
i""
et
clic
conjugaisons prennent un accent
a''
en d et en
eimd, chanta, dansa, dnrmt,
s'ensuit
Il
<m
ci-après,
que ces
conjugaisons
la 1'* et 2"
cii'conllcxe sur les linales toniques
Kx.
\o\v
(Cii.vhankai).
»
(5 55).
Infinitifs
53.
:
«)l)iiléri;o.
f.
fini, etc.
finales longues ne
peuvent pas
ritner
avec
îles
voyelles lu'èves, notanunent avec les participes.
(Jm ne j)cut rencontrer en pcrigordin
quées
La
MisiuAi. (Mircii))
i)ar
Magali, et s'ensi'wli
bello
Her d'orgueil, et «/«/«
(dégourdi)
;
:
;
s'expoiinijii (inlitiitif) s'en-
brnsraia (glaner) et escarrabilia
;
a \'onta
;
de
I,cs inlinitil's <le la
la
i"
(il
;
an planta (ont
a volé) et harrula (vagu(>r), etc.
3''
conjugaison
conjugaison ne sont pas accentués
sur les finales, qu'elles soient atones
Ex.
rimes suivantes prati-
cscala (monter) et apicla (appuyé)
Infinitifs
—
(inlinitif)
(stui)él'ait)
planté) et rt/vr.v/rt (.arrêter)
S^.
les
:
eue ou en re ou toniques en
ei.
atèffne (atteindre), roxe (cuire), counèisso (connaître), crèisse
(croître),
jircnc (prendre),
(Y)/(/v(' (coiu'ii),
aiiorcèbre (apercevoir), bènro (boire),
nù'dre (moissonner), cousei (coudre),
ilre), U'nt'i (tenir), etc.
(Voir
5 S
/»'c/)e(
(pren-
207 et 2^8).
Accent aigu
55. — L'accent aigu se place
1
'
Sin- l'e
fermé lonif[ue de tous
s'est oblitéré (voir ci-dessus,
Kx.
:
:
les
cbute de
mots terminés en
!'/•
ii'r
dont
l'r
final).
liargié, charcntié, ferblantié, paliasii', prrrii/iuic, plaliissié
(bavard), preissegié (pêcher), etc.
MiSTHAi, a observé cette règle, ainsi que Cuasta.net et Damei.;
le
chanoine Joskimi
Rolx
et
Anïom.n I'buhosc maintiennent !'/•.
qu'il y a lieu de maintenir
.Ioskimi Houx, Prrbijsc et
on le nuiintient, il faut reconnaître
aussi Vr des inliuitifs, comme le font
Si
F.sTiEr.
Nous sommes d'avis de supprimer cet
;•.
—
56.
K\.
2" Sur
tonique de tous les mots leraiincs en
l'o
riô.
Anberjarki, boiilenjariô, hirissarid, cltarctilnrid, fonndariô,
:
Jriic/iariô, fft'iularmnriiS, ineititddrid, etc.
3" Sur
Kx.
S
fermé Ionique des verbes en
\'e
à rimp.irCait.
io atone,
ténio (je tenais), vénio (je venais). Voir
hé\?io (je l)uvais),
:
59)-
4" .Sur Vo de la (iuale riô des
conditionnel des
tableaux des verbes, §S
Kx.
sirid
Eiindrii'i
:
(il
i'*^
et
personnes du
'if
du
sinjjulier
conjugaisons et des verlies auxiliaires. (Voir
.'i
i'V\ et
suivants).
aimerait), saiihrid
(il
saurait),
(il
tiiirid (il aurait),
serait), etc.
Daniel a marqué sur ces o des accents graves, correspondant
théoriquement à des o ouverts. (Voir
Nous croyons
a
(ju'il
tort.
tonique est par moitié sur
On
S H<)).
Ce sont des o termes, demi toniques. La
1'/
par moitié sur Vo.
et
pourrait presque appuyer sur
1'/
et sur l'o
:
fonndari'd (mais
toujours en une seule syllabe ou émission de voix).
MiSTUAL
ùcvil fonndarîé
avec un e fermé, ce qià donne un son
assez voisin de notre o fermé
fonndariô.
:
conclusion, écrire un o portant l'accent aigu
I<în
Remauque
:
biques de la
l'indicatif,
Il
1"'
:
d.
même
pour (juelques verbes monosyllaconjugaison, qui, à la
personne du singulier de
en est
«le
'i'
prennent un accent aigu sur
demi-tonique,
l'o
comme
ci-
dessus.
Kx.
Se fia (se lier) me fie, te fias, se Jid {il se
Suà (suer) sue, ,<iiiai, sud (il sue).
Tria (trier) trie, trias, trid (il trie).
:
:
lie).
:
:
Tuâ
Nota.
»
en
(tuer)
—«
:
Dans
tae, tuas, tiid
langue,
l'ancienne
(a et l'accent se
» l'aecent, vers la fin
trouve sur
du mot,
tue).
(il
/
il
:
57.
Ex.
—
5°
Dans
contenant
:
les
e, o,
mots ou
telo (toile)
etc. (Conj.
;
l'e
I
trois
au con-
R. L.
marque pas
l'accent sur cet
<;.
oardesso (louvdenr); (/uete cop {ceUc (ois);
m'assiete (je m'assieds)
de ces
».
fermé tonique précède une syllabe
atones, on ne
barelo, centeno;
fmale ci-dessus id est
([ue l'on retrouvera plus loin
» ditionnel présent des 3 conjugaisons.
linale
la
y a eu un déplacement de
verbes
:
;
jiete (je jette)
S u'id).
;
tele (je tette)
;
il
Accent gi»avé
—
58.
I
'
L'accoat grave se place
Sur
la
par P, dans
P.
i"
:
pénultième (avant-dornicro). que nous désipfnerons
cas suivants.
les Iniit
Sur toulc voyelle tonique d'une syllabe pénultièino, quand
une dos voyelles u, i, (»u des diplUon-
la dernière syllal)e conlienl
gues
ie, io,
Kx.
atones.
A/Miiticàri, balàin (l)alai),
:
bèlio, hôrio (nuUairie),
ccliiUiri
(cellulaire), côpio (copie), espàcio, Jlhio (pousse, llèehe d'un arbre),
^«6/0 (cage),
jùio
((iréj^oii'e),
himpadhri (lampadaire),
({flaire,
l)lanc d'œuf),
laboiiralàri
(laboratoire),
linessc), g'idirio
ffàiibi (g:ràee,
Grci^ôri
fflôrirt,
(joie),
lèio (allée), Jibrhri (libraire),
mhrfie (on-
glée), inàr/io (antbrax, abcès), neces-fàri, nèiisi, iièssie (sot),
(sotie), iioiilàri, iiôvi, /lôy/e
nÙ!<sio
(nouveau marié), lumo (nouvelle mariée),
ôli (huile), viràri (vicaire), etc.
Rkmahqle Ces mots ne sont pas accentués au
que ne change pas de place.
:
Ex.
pluriel et la toni-
ApajUicaris, balaioK, be'Aas, borias.
:
59. — De même à la i"'et la 3' personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif des verbes terminés aujourd'hui en io atone. (\'oir
S 22.5
et
tableaux des verbes SS 2'i'J et suivants).
Lorsque ces verbes ont un t; à la pénultième,
KxcKi'Tio.N
:
toujours fermé et on
nais,
60.
il
Quel(pu!s mots à (inale io atone,
pénultième,
prennent un accent
qu'on rej)orte
:
la tonicpie
coiimédin,
'
'
I
i
:
il
est
/irénio (Je pre-
:
(pii
ont un e fermé
Ji
la
sur cet e alin d'empêcher
sur Vi.
iwvéio (neige)
dans l'autre
on met un accent grave sur Ve, car
catégorie des mots en io du n" i ci;
uèvio,
forme rentre dans
dessus
.aigu
ein'éio, fantéxio,
forme du mot neige
cette
cet e
prenait).
—
Ex.
met un accent aigu sur
la
(lun'io), etc.
—
Daniel met, bien à tort, un accent grave sur Ve de
donne pour exemple à côté du mot nôi>io (page i;;
de sa grammaire). Le mot itài'io se range parmi ceux du paragraphe 1 ci-dessus, mais nullement le mot conmédio.
Hemauque.
coiimédio,
([u'il
61. - P.
2"
Quand
la lonitiue,
sur r/ pénultième, c'est cet
pour deux syllabes.
(
dans
les
mots à
tinale io,
porte
qui prend l'accent grave et io compte
\'.x.
Astronnouin'io, Mario, sîmixdio, etc.,
:
mois
a Aiicictiiiemeiit toutes les
» (voir
S 5(>)
» pour
deux
liriiilcs
s'accentuaient de
s\Ilal)es. »
— P,
62.
t-t
mit'
qiiitnlilë
de
en io.
altstniits
mCme
la
inipaiCiiits
sur Vi et la comptait toujours
R. L.
i' L'iicceut ffrave se
pénultième, quand
en ia (devenu io) des
place .sur le ouvert d'une
.syllal)e
dernière svllahe contient une des voyelles
e,
o atone.
Kx.
Ai'enènlo, bar-friéro,
:
/>at'rt/v/è/o (bavarde)
blasfémc, chaudéUi,
rliarriéro (chemin), fv»ièi/'e (cuire), cou»iniéro, creissèn.to, ciroitiidèlo.
èiuln- (voirij iu>),
è-s-fe
(avenante), lég-o (lirue),
(être), //Vè/o.
/ièro (foire),
f^'-èiite,
jam'ènlo
mèdm (moissonner), t'niféiist), pèi/o (picire),
p/asènto, i'èire (voir ou verre), vouléimo (volonté, vouloir), etc.
—
63.
Dans la i)lupart de ces mots, l'e ouvert devient un e Cermé
au pluriel et alors ces mots ne sont pas accentués.
Kx.
riel
Avenènto, avenentas
:
fi^'.
—
en
Règle. Tous
et ils
«.s,
ont le pluriel en ein et
Ex.
:
Fkmixins
:
médio, coumedias
Masculins
oine,
Un
omcis
certain
deux gemes
Kx.
;
:
genteis,
:
;
barjiùro, harjieras, etc.
mots terminés par a nloiu-, ont le plusont féminins, tandis que ceux terminés en e atone
les
sont masculins.
ils
awnèiUo, avenentas
;
ineissoniijo,
Anbre, auhreis
;
;
bar^ièro, hargicras
meissounjas
;
;
cim-
etc.
cliantre, chantreis
;
libre,
lihreis
;
etc.
nombre de ces mots,
et
adj<;ctifs
changent de forme suivant
antre (m), autreis
/,'tv(<o(f),
;
aiit/-o (f),
le
ou pronoms, sont des
genre.
autras
;
ffènte (m) (gentil),
gentas; /(/W<;(m)(nuage), nibleis;
liiblo(f), niblas.
Quelques-uns de ces mots sont des substantifs ou des adjectifs
pouvant appartenir à l'un ou à l'autre genrt; suivant qu'ils désignent
un lionmic ou une femme
IIoMMK an artiste (m), au orne artiste, dôus omeis artisteis
uno artislo (f), iiiio fenno arliato, de las fennas artistns.
I'"emmk
« Ce gioupe de mots en isle (m), isto (f) correspond au groupe
:
:
;
:
—
français
('u Lite (timuc. fém.) désignant des "professionnels" ou
des personnes accomi)lissant une action habituelle
il n'appartient
pas 11 la langue la jilus usuelle, mais à la langue technitpie ou
" savante " et il est, pai' suite, assez dillicùle de le délimit<-r. Théori;
quement il a la même extension qu'en français et l'on peut dire
un dentinte, uno dentisto an Jlourinte uno flouristo un spécialiste,
uno spccialisto, etc.
:
;
,
;
ii
» 1,0
sens indi(|uc les mots les
hitii
exemple
65.
nioiidislo
iiiio
:
— Kxci'.eiioNs.
sont (lu
pluriel
:
H,
».
i)liis
oniployôs du groupe, par
I,.
mots seulement, à notre eonnaissance,
terminaison o au singulier, ax au
'l'i-ois
avee une
niasciiliu
/foiiddrino, eilÙK'o et resta.
1" ij^endarmo (^endai'uu")
un ffendarmo, d»')us gendaruuis. (\'. S ii).
apparente (pie réelle
on
anomalie
Dans ee mot eomposé, ^ent
:
« L'exeeptitui <le tfcndnvmo est plus
peut expli(puM' ainsi ectie
;
:
seeoud éicmcul armo maintient ses flexions féminines
armo. plur. arinwi), mais le genre niaseulin est imposé par
d'iirinv, le
(siuff.
:
:
la fouetion, réservée à
2"
ti(ui
et
<'//(•('()
:
un lionune.
(un reste)
:
» H. L.
ces mots eonslituent la seule excep-
dans leur acception masculine.
réélit^
Kx.
ri'.ito
maison
itnciU\'o{in), dôuseilevas(gar(;ons);
de
un
a
régulièrement:
dôus restas.
Jaune drôle, jôuneis droleis jàuno drolo, jôunas drolas, mais on dit pour " des jeimes gens "
dôiisjôiino sfenl (i).
66. — Hkmam()Uk. On trouve dans le dictionnaire de Daniel qiud(pies-uns de ces mots masculins notés au singulier avec une terminiio e//<H'<) (f),
t)n écrit
las eilevas (lilles)
;
rcsto (uu reste),
:
;
:
naison en
pluriel
((
devrait comporter un pluriel en
(pii
incoutestablenienl en
est
('('.s-,
ces mois, et provient par suite d'un singulier en
Kn
voici
une
liste
acouUtc (m), acouliteis
D.\.MKL (à
;
aroiiniale (m), aroumaleis
;
onrqiiestrc (m), ourijueslreis
l.e
fémiiiUi
<ie
ce
mot
(ni),
est
—
—
—
—
—
;
arlisle (ni), arlisteis (v. ci-dessus)
proiiffrmne
alors <pu' le
e.
:
apoustènie (m), apoustenieis
ponèle (m), poueteis
as,
dans l'usage iiérigordiu de
;
;
;
;
tort), aconlito (m).
apoiuitémo
(f).
aroiimtito (m).
nrlislo (m).
ourqiioslro
(f).
pondto (m).
poaelHso.
prongram("is
—
;
proiii^riiino (m)
—
« Les l'ormes mascidines en w notées par Daniel lu) sont pas
|)érigordines mais provenvales
il
les a empruntées purement et
;
siuiplement au 'l'aiison de Mistral
son excuse est qu'il s'agit de
mots appartenant, pour la plupait, à la langue technique ou " savante ", mais il aurait diY les rel'ormei' suivant les règles du langage
;
où (citains du
langage populaire,
périgoi'diu,
resli'
dans
arlislr. i>iin/iicstre, /iroiif^rtinie.
le
sont cmplovés, à l'occasion,
(1) 11 t>itténileiiient : îles "jeune ^teiit ", Incutiim
» gent (OUNTKM, lu " geiil "I rente iiivuriulilo, bleu
» ordimiire. » H. I,.
même
où le siiiffulier «inlnin noUnctir
oue ce mol vurie ilnns non emploi
»
Dans
loiilcs les
langues, et nolamnieni en } l'ce, latin et (Vançais,
y a des mots à terminaison féminine ([ui sont pourtant des masculins. En latin sur la déclinaison de Ros,v (féminin), on rencontre
des mots en a qui devraient être féminins et qui sont masculins
il
;
NAUTA
»
(matelot)
comme
Et
;
aghicola (Ifiboureur)
poeta
poaeino,
arlislo, poaelo,
:
(poète), etc.
donné o provençal, voilà pourquoi
cette finale en a a
on trouve chez Mistral
POETA, POEMA.
;
lat.
:
autista,
transcrit lui-môme d'un
vient d'un mot féminin en latin onciinsïRAi
mot grec féminin. Il a donc gardé son genre
originel en provençal.
Il
»
Quant à ourqaestro,
analogie avec
»
le
En provençal
le singulier.
oiirqnestro,
Seul
lis
il
est
devenu masculin eu périgordin par
français.
le pluriel s'écrit,
ourquestro
;
depuis Mistral, absolument
distingue
l'article les
un anbre,
lis
pourtant devant une voyelle à cause de
»
eif;
:
im ponèto,
aubre
;
etc.
li
comme
pouèto
;
luio
{S est conservé
la liaison).
Et voilà pourquoi cette distinction de o faisant «.s et de e faisant
au pluriel, n'a pas en provençal l'importance qu'elle a clic/,
nous ». K. L.
67.
AuTKE REMARQUE
—
Bien que beaucoup de
:
suivent la règle ci-dessus, elle ne peut être
en ce
les concerne, car
(jui
nombreux
(i.\ée
noms de
lieux
rigoureusement
un usage particulier prévaut dans de
cas.
Les habitauts de Beauronnc [Dènroimo], lous lièuronnas de
Honnie l ho), Ions lionrdeUiax ; de Cliancelade (Chancclado). Ions Clianceladas ; de Lisie (Leilo), Ions Leilas et aussi Ions
Leilons ; de Mussidan (Moneissido), lous Monissidas et aussi Ions
Èloneissidans ; de Saint-Vivien [Sent-Bèbio), Ions Sent-Bebias, etc.
Les habitants de Brantôme (Brantôme), lous Brantomeis ; de
Coulaures (GonJaure), lous Conlaureis ; de Saint-Apre (Sent-Abre),
loni Seut-Abreis ; de Saint-Orsc (Sent-Orse), lonj< Sent-Orseis ; de
Ex.
;
:
Bourdeilles,
{
Saint-Georges f^ewi-yor^e). Ions Sent-Jorffeis, etc.
—
68.
céder de
Pour d'autres noms de
l'article
lieux,
masculin pluriel
le
on se contente de faire pré-
nom de
la localité (invariable),
qui devient celui des habitants.
Ex.
:
Les habitants d'Excideuil
teïort( Auto fort ou Anta/ort),
(7i'(,sA7ti(?M/'j,
lous Eissidenr
Ions Antafort (\)
;
;
d'H^u-
de ^illamblard,
Ions Vilamblard, etc.
(1) o
De ai.ta(m)
» adjectifs
I)
masculin
du type
i'Ort(em) (ville, position) haute-forte ou plutôt haute-fort, les
fort, en oc comme en oil, n'ayant autrefois ijunne forme pour le
». R. h.
et le féminin
;
—
35
Comme
lia
nom
pays
on
beaucoup de noms de lieux durèrent
dans ce cas, s'en rapporter à l'usage du
le voit ci-dessus,
français.
faut,
Il
:
Mussidan
s'écrit et se
prononce Moueissido
—
—
—
—
S.iint-Astier
S -l'ierre(de-Chignac)
—
Suint-Vivien
69.
—
Kx.
:
;
Sent-Chalié
Sent-Pei
;
;
Sent-Bèbio
(i), etc.
Les mots qui ont la dernière syllabe en e, o atones ne j)rennent pas l'accent sur la tonique pénultième si cette
((inique n'est pas un e ouvert.
P.
4"
Bestiôto, briffandàtho, roinpâffno, cloucàdo {couvée), cliicâdo
(ilignement des yeux), cou>>iiiâdo (cuisson), coaxinâiro (cuisinière),
/iirrâlho {(cvraWlé), /elibrejâdo, fialâdo, fialâge, filâdo, filai idrâsso,
déhanchée), fiôlo, fii/iielâlho (ensemble de femmes peu
fil/iûKso (fille
sévieuses), juriste, Servilhëlo
—
70.
Il
s
o et les H
(ti^e). Loin.
71.
—
P.
ipiiind la
l'>x.
(nom de femme),
sont longs
qui
Lavis (Louis),
.5"
On met
Ji'ilo
:
f'ijo
(ligue),
du
Sul)jonctif,
— Quand la
72.
un accent grave sur
(ils firent), et
aux
et 3'
r""
au Subjonctif
personnes du pluriel.
dernière syllabe, en em, de la
pour
personne du
l'e.
Aiincin (nous aimons), aimarètn (nous aimerons), que par-
:
ou iiarliguenaèni (que nous partissions). (Voir Verbes
ii-s.sèm
lahleaux des verbes, §S
73.
i''"
ainsi
et à l'Impar-
met un accent grave sur
tous les verbes, est tonique, on
V.x.
pénultième
la voyelle
à l'Indicatif, au Futur et à l'Imparfait du Subjonctif de pres-
liluriel,
<ine
i,
ûjo
dernière syllabe (em, ou en) est atone.
in'csque tous les verbes au Passé défini,
iiiil
(gesse),
if'iHso
(Jules).
dissèrein (nous dîmes), faffiièren
:
tanlâdo, etc.
Exception. Les mots suivants sont accentués sur les
— P.
0"
2'i4 et
et
suivants.)
Les mots en e qui ont le pluriel en eis, et dont la derpas accentués(2) sur la tonique pénul.
nière syllabe est atone, ne sont
I
qu'ils soient
ii'ine,
imijours à la
lOx.
'
(lise,
:
au singulier ou au
même
aiseis
i)lace.
;
ânbi-e, aubreis
lialeis; y'arifj/e, fariuleis
pluriel, l'accent tonique restant
(Voir Accentuation, délinition,
;
autre, autreis
;
S
5o).
châle (cbàle),
(légumes de mauvaise qualité qui, en cui-
(1) a Forme où l'on a le & gascon pour o (cf. i '2'i) comme dans certains noms île personiies JHbié à c6té île Vielé (Vivien) ». R. L.
dans les exemples ci-après nous flgnrons l'accent tonique par
iï) Graiiliiiineineni
un irail. la syllabe restant brève ou longue.
»
:
;
saut,
dis
l'ont le
lie
Uchix-maia, pag:e
/rt.s
alili: loiix ix'sèiis
un accent
meuble, meuhleis
distinrtif (v. §§ 2 et 5i);
Yi est ici
libreis
bouillon noir). Chasl.inci a employé ce mol dans Loti l'oni-
;
;
noûnibre, noumbreis
oûncle, ouncleis; pàuhra, paubrcis
(ronce), rounzeis
;
far'ialeU). L'acccmt sur
gwifre, gauCrcis
;
;
pêtre (prêtre), petreis
libre,
;
omeis
ôine,
;
roi'inr-e
;
etc.
74. — D'autre part certains verbes
à
l'inliuitif
en e ou
ei ollVcnt
cette particularité que la forme en e est brève et la forme en ei
longue. Mais l'accent tonique sur la pénultième n'est marqué dans
aucun cas.
Ex.
Ceffite,
:
cegnei (ceindre)
tcgnei (teindre)
teffitp,
;
;
(se douloir)
doulei
donrre,
torne, torsei (tordre), etc. (V.
;
conjugaisons
15 257, q5ç) et 2()0).
75.
—«
» longue,
Bien que cette
il
finale,
on eis (noms), ou ei (verbes), soit
comme on le fait
ne faut pas traîner sur sa prononciation
» dans certaines parties
» tonique, sur laquelle
du Périgord, au détriment de
il
» dialectes d'oc le pluriel ne s'écrit pas
<?/.';
mais
es
l'intensité
Dans
faut appuyer nettement.
:
/;'
la
atibres, librex,
» etc., en provençal (i) on supprime mùine, à tort, cet s
» (les arbres),
de
certains
lis
;
anbre
libre (les livres). » R. L.
76. — P. 7' Les mots qui ont la linale en as atone (longue) ne
sont pas accentués sur la pénultième toni<iue, car cet accent tonique
reste, au singulier comme au pluriel, à la même place (avantdernière). Voir Accentuation, délinition,
Ex.
Uno
:
chninbro, de las cbaml)ras
§ .5o.
niio cliâiio (fleur
;
du
vin)
du
de las chanas In cilho, las cilbas In Je uno,
las fennas au ffendàrnw, dôus gendarmas Injnlndo, las jaladas
In luwruo, las lusernas ; la mlco, las micas
lnjnûto, las jautas
ôûro, ouras In pernienàdo, las pcrmenadas; /rt/)/rtfo, las plaças, etc.
77.
p. 8" Le ouvert n'est pas accentué ([uand il précède rr
etr suivi d'une consonne; dans cette position, il a toujours le son
latin c.vN.vM (blanche),
;
;
;
;
;
;
;
;
—
ouvert.
Flx.
:
Mais
terro, merle, etc.
il
est accentué
dans
les
autres cas
;
ex.
:
bouffrèsso, du-
chésso, priucèsso, etc.
Remauque. L'e précédant une consonne double autre (jue celles
signalées ci-dessus, est souvent fermé et, dans ce cas, il n'est pas
accentué.
Ex.
(1)
:
eipesso, (épaisse),
Cf. § «ifin.
messo (messe)
;
proumesso,
tresso, etc.
3:
Sur
11"
que nous désignerons par F, dans
la finale e
les
onze cas
ci-après.
—
78.
F.
L'e est toujours ouvert dans les syllabes toniques
I"
une consonne (innctte on sonore), mais l'accent grave
pas
devant cette consonne.
ne s'écrit
Ex. Bren (son), renl, désert, fer, goia'er, per, prudent, rertff,
lerniinécs par
:
vaillent, etc.
<p/n-s',
MisTu.vL et D.VMEr, accentuent tous ces mots
:
brèn.rènt, fèr, etc.
CiiAST.VMiT, le chanoine Roi:x et I'eubosc, ne les accentuent pas.
Nous ne savons
notre dialecte
cent,
Il
il
:
il
est impossible
avec ou sans accent, d'une façon
donc supprimer cet accent.
F. 2" Les mots en et ou en
faut
79.
—
mais dans
de prononcer fer et
cet accent a son utilité en provençal,
si
est inutile
dill'érente.
ei,
qui ont
le pluriel
en
eis, et
dont la dernière syllabe est tonique, prennent au pluriel un accent
grave sur
Ex.
de cette syllabe.
l'e
Boirnèis (bonnets), chalèis (lampes), cirièis (cerisiers), rurèis
:
(ctn-és), /'OH/x/fè/.v (robinets), .s<?rrè(.s (secrets), etc.
Oes mots ne sont pas accentués au singulier.
Ex.
80.
—
Remarque. Les monosyllabes ne sont pas accentués,
au
pluriel.
même
Ex.
cirici, ciiret, rouhinet, secret.
Bonnet, chalei,
:
:
iJ('/,s-
(doigts),
c/.s-
(yeux),
/;/cj,s
(pleins), //•e^' (froid) />e(s, rcis
(rois), seis (soirs).
—
On
Chalei ou clialelh ; viei ou vielh
ou soulelh, Konleid ou soulelhd, etc.
F. 3" Dans tous les mots de cette catégorie, qui ont le tonidont beaucoup prennent un t Hnal muet (voir yO), Auguste
Nota.
peut
(féminin vielho)
81.
;
écrli-e
:
sotitei
—
<iue, et
s?
Ic t au pluriel et
un
un hiignet, dons bugneits
dôus braceleits
rnret, dôus cureits
un det, dons deits un mulet, dous muleits
;//( poulet, dons pouleits, etc.
II a fait une setde exception pour le titre de son poème " Lous
BouQUEis DE LA Jano ", OÙ il n'a pas mis de t à bouqueis.
Or Cuastankt employait tous ces mots, indiscutablement longs à
CuASTANET couscrvc
Un
bracelet,
Celle
au
du
S
/i")
écrit
:
;
;
;
la finale,
il
;
;
pluriel.
façon d'écrire vient appuyer notre constatation (théorie
:
'^
'•
t'u pluriel
dernière syllabe dans les
terminés par un
t
amène généralement l'allongement de la
noms ou les adjectifs, mêmes s'ils sont
ou par ime autre consonne,
38
Nous sommes cependant
de Danibi, pour la gra[ihie de
nous supprimons le t au pluriel.
un curet, dôus curèis ; un
un bouquet, dôus bouquèis
cette cutéfforie
Ex.
:
tic l'avis
de mots en
ei, eis
:
;
mulet, dôus mulèis, etc.
82.
—
F. 4"
I-'Cs
sel, sieis, treis,
83.
—
62)
:
les triphtongucs toniques
ei,
Ei intérieur tonique est accentué (juand Ve a la valeur de
ïe ouvert et
§
diphtongues et
ne sont jamais accentuées.
dans
rentre alors
il
rubrique ci-dessus (accent grave,
la
bonèiro (mélange, amalgame), fèino (fouine), fonèire (fouir,
piocher, bêcher), /oH('(Vo (diarrhée), louèiro (femme paresseuse et
dévergondée, injure qui peut aussi s'appliquer à un homme),
—
84-
Exception. L'e de
etc.
prend un accent aigu
accent grave, S fi") mots
intérieur
ei
dans quelques cas signalés ci-dessus (voir
en e fermé suivi d'io atone nevéio (neige).
:
85.
— F.
.5"
L'accent grave se place sur
grave des diphtongues eu
Vi
avec l'accent tonique dans
Ex.
et lu
mots ci-dessous
les
hèu, chapèu, cisèu, coutèu, etc.
:
l'e
toujours ouvert et sur
cet accent distinctif coïncide
;
:
adoaraciii,
;
sîii
Dîu
(suif),
(Dieu), etc.
—
F. ()" Pour tous les mots
provoquant l'allongement, rend
86.
l'y,
([ui
ont la finale en as tonique,
de marquer
inutile
l'j^cccnt
sur
la finale.
Ex.
affuessas (tu eusses)
:
caban (plur.)
;
chantarias
Jluririax (tu fleurirais)
partiras (tu partiras)
;
(tu
aia-s
;
alinéas (plur.)
;
flurirax (tu fleuriras)
;
(que tu aies)
chanterais)
;
;
tuas (mains)
;
sia.s
(que tu sois)
;
flurissias (lu fleurissais)
;
partiriwi (tu partirais)
;
;
sirias (tu serais), etc. (Voir conj. §§ 234 et suivants).
87.
— F.
~"
I>e
môme
verbes terminés en
supprime
Ex.
e.s
;
:
cet
.s,
provo([uant rallongement,
l'accent.
après (adverbe)
:
partez)
produit pour les substantifs ou les
effet se
tonique
;
pronces (procès)
flnrisses (vous fleurissez)
;
;
partes (vous
ses (tu es), etc. (Voir conjugaison
S S
234
et suivants.)
88.
—
F. 8" L'accent grave se place sur à proposition, qui se
distingue ainsi de o verbe
bien que
89.
(cela),
—
;
tous les deux se prononcent o aussi
a.
acô
F. (f L'accent grave se place sur les o toniques de
sur Va llnal de la 3"
/?<>, numéro, etc., et
:
caraco (caraco),
personne du singulier du
futur,
à tous les verbes
;
elmarô
(il
ai-
39
wndrô
nicia),
verbes
il
a'34
Sîi
—
90.
(il
viendra),
Quand
F. lo"
n'est
pas accentué.
Ex.
bt'iicop,
91.
:
—
F.
—
i'<?/i(//<i (il
vendru), etc. (Voir tableau des
et suivants).
l'o
tonique est suivi d'une consonne muette
cop, trop, badot (hanneton), acror (accroc).
L'accent grave se place sur
II"
ouvert de la diphton-
l'o
accent distinctif (voir %% vl et 5i) coïncide avec
l'accent tonicjuc dans les mots biou (bœuf), dôu, fou et autres déjà
pour éviter la confusion avec le son simple ou (lou
notés au § 5
gue ôa
et cet
—
loup).
Tréma
—
92.
Le tréma
isole
une voyelle de
suivante) dans la prononciation.
syllabes
vialioii), \
;
prCbi (pays),
Il
la
précédente (ou de la
se place sur
a syllabes
;
l'i
de devlachi (dé-
et sur Va de réussi
(réussir), 3 syllabes.
11 est inutile sur net, viiet (huit, une seule syllabe) (Chahaxeau,
Damel), mais nécessaire sur l'a de ffiXet (huit) pour obtenir une
bonne prononciation en une seule syllabe diphtongue, uè.
:
MonosYllabes
—
93.
Les monosyllabes sont tous nécessairement toniques, mais
parmi eux les noms, adjectifs, verbes, interjections sont plus fortement accentués que les articles, démonstratifs, relatifs.
Ceux qui se terminent par un e, prennent en général un accent
grave sur
Kx.
bî-
:
\'e.
(bien), /é(foin),/è (foi), plè (plein), rè (rien),
KxcKi'TioNS
au pluriel
(rien).
—
:
On
:
res,
On
écrit
si'
(sein), etc.
cependant avec un accent aigu ré (racine),
il se distingue ainsi de rè
car cet e est fermé et
écrit
sans accent
:
me,
te, se,
pronoms personnels, que,
ou conjonction.
relatif
Les autres monosyllabes qui se terminent par unie consonne
S 36, consonnes finales) ou par une autre voyelle que e,
muette (voir
ne portent pas
Kx.
:
le
signe de l'accent.
bec (bec), cop (coup), cor (cœur), cors (corps),
ma
frc^
(latin
(mais),
ma
ou
vement du pied en avant),
pa.'i
(adverbe), pa ou po (pain), sec (sec),
ruiGus, froid),
sel, lat,
mas
mo
(main),
SEi'TEM (sept), sel, lat. sitim (soif),
(maie), pas (mou-
4o
A
—
94.
tonique
final
L'a final tonique est suivi, lialjituellonicnt. d'un
muet
t
(mots dérivés d'un participe latin en atitm, ou d'un substantif en
ATUM ou ATEM, OU fomiés par
analogie).
Ex.: ahoncat on avançât, hoantat, candidat, r.haritat, chat, châtrât,
crebat, cuivrât, décidât, deibanat (décorné), deihoutonnat, delcgat,
dévouât, eicloiipat, eigarat, eipelharulrat (dépe-
délicat,
depntat,
naillé),
ferinetat,
ffaulhat
(llaque d'eau boueuse), libertat, rai,
Sénat, veritat, etc.
Mistral et les provençaux suppriment ce t des participes en at,
amène une confusion fâcheuse entre les participes, en a,
et les inliiiilifs, aussi en a. On a vu que le participe périgordin est
bref
at, tandis que l'inlinitif en â est long. (Voir^lî 4" et 53).
Chez Mistral, par une distinction bien arbitraire, les substantifs
dérivés de participes ou de mots en atum conservent le t, avoucat, cat, faussât, jurai, rat, valat, tandis que ceux dérivés de
mots en atkm le perdent (bounta, carita, paureta, verita). » R. L.
«
» ce qui
»
»
»
»
»
»
:
—
95.
Rkmarque
général méridionales
:
Les noms de
de ces noms doit être conservé, aussi bien
communs, mais on ne
dans
les autres
—
localités périgordines
— sont très souvent terminés en ac.
(juc
doit pas j)lus le prononcer
dans
dans
ou en
Le c
les
les
linal
noms
uns que
:
Kx.
lionrgnac (Bourgnac) qui se prononce Bourgnà Bragcrac
Bi'agerà ou Bregeirii
ou Bregeirac (Bergerac) qui se prononce
Rabeirac ou liebeirac (Ril)érac) qui se prononce
Ral)cirà ou Rebeirà Soursac (Sourzac) qui se prononce Sourzà, etc.
Arinaïuic (almanach) qui se prononce
armanii
bissac et sac
bissà et sa tabac (tabac) qui se
(bissac et sac) qui se prononce
prononce tabà, etc.
:
:
;
:
;
:
:
;
:
:
;
;
:
E
96.
—
I"
Les mots qui ont un e
s'écrit
Ex.
:
tonique se terminent, ordi-
t
adret (adroit), banquet, bidet, boulet, bouquet, buffnet (bei-
(cœur des animaux on dit d'un
a boun couret), cournet (cornet),
gnet), carnet, coupet (cou), courel
homme
linal
muet (suffixe et, ou désinence verbale). L'accent
pas bien que ïe soit toujours ouvert. (Voir S ;8).
nairement, par un
ne
tonique
final
qui
l)oit et
mange bien
:
;
curet {cnré), deipiet (dépit), dret (droit), druguct {dvQ^ncl), frehi-
4i
quel, furet, Jantounet (Petit Jean), /M^«e< (loquet), piquet, pouriret,
respet, tabouret, etc.
le pluriel de ces mots § 79.
Daniel accentue à tort Ve de curet sous
Voir
ouvert.
Or
prétexte
le
tous les e toniques sont ouverts (v.
§ ;8).
d'accent.
—
97.
Il
qu'il est
ne faut pas
.
Exception
bec (bec), jec (jeu), lec (lieu) et quelques
:
antres mots qui, vu leur origine, prennent une autre consonne muette
que
le / (latin (i)
—
98.
2
"
*becc:um, .iocum, locum).
L'e linal tonique
prend un accent grave quand
il
n'est
pas suivi d'une consonne.
Ex.
Ahè (abbé)
:
einpachè (eiiqjoté)
(a),
(4),
aie (haleine)
(3),
café (calé), roupè (voiture),
pressé (pèche niàle, persèque).
Kemarqce An
sujet du mot cap, voir S ii5 (recul de l'accent).
Le pressé (persèque) a la chair i)lus l'orme (jue celle de la pressèjo (pêche), et elle est adhérente au noyau, tandis que celle de la
:
pêche se détache très facilement.
Daniel
écrit
:
persec pêche mâle) et presscjo, prnussejo, prussejo
(pêche).
Persec correspond au mot français (persèque), tandis que pressé
est le véritable masculin de presscjo.
On
dit
un pressé et uno
:
presscjo.
MÉuv DE
quent,
persec
99.
Beiuiekac écrit
écrire
:
persec.
:
perségo (pèche),
Mistral
:
pes.'sèg-ue.
il
doit,
Piat
:
par consé-
perségo
et
(5).
— Et,
ditionnelle,
conjonction, s'écrit e (malgré
le latin et),
graphie tra-
adoptée par .Mistral.
I
fînal
tonique
—
100.
]>e t muet se conserve aussi après Vi tonique dans beaucoup de mots (participes ou formations analogiques en itum).
Kx.
:
abalourdit (hébété), a/einelit (elféininé), baiulil, bulit, cham-
<1) iJans («' notes éli/moloniriues, l'astérisque désigne soit une forme latine iiopulaire, soil une forme latine reconstituée ou restituée comme forme originelle
nécessaire, par les cti/mologistes ou phonéticiens. R. L.
(2) Qallicisine, pour abat (languedocien, provençal, etc.).
(S) Pour alen : cf. le verbe alend, prendre haleine.
''tj Ailleurs empachal, entrave, empêtré, du verbe empocha, péri;;, empeichà.
'•>
PiAT. Dictionnaire h'ranrais-Occilan, Montpellier, Imprimerie Centrale du
"li ; chez Tauteur, l'i, Rue du Miiréchal-JolVre, Le Vesinet (S.-et-O.).
42
pit (enfant trouvé), chaupit (piétiné), coiifil, deidit, deîmentit, eibarfrt7
(déluré), eiciipil (crachat), ewerit (AéXnré), falil {de fait: tomber,
en parlant du jour), farcit (farce),
poiilit (poli, policé), pniirit (peu-
reux), rôntit, tarit, etc.
^
lot.
Presque tous
mots qui prennent un
les
ont un iémiifin en ido ou en
irlio
muet après
t
1'/,
ce sont des participes ou anciens
;
participes.
Ex.
(bulido),
hiilit
:
champit (champido), deidit (deidicho),
mentit (dcimentido), eichanfil
Ex.
arpi, f
:
dei-
farcit (fsivcÀdo), poiilil (poulido),
sont des substantifs — parfois
— ou des adjectifs qui n'ont pas le féminin en ido ou en icho,
Ceux qui ne prennent pas
féminins
(i),
le
t
(harpie), Iwnci (morceau), boiirri (fétu, balayure),
.
cadii^mrv, cadis),c«rd((chardonneret),/i'/'m(f. (fourmi), ye,s-<t(festin),
g-abari (g-abarit), kepi.
Remauque
les
On
:
conserve aussi
mots qui ont un féminin en
Ex.
que)
muet après
1'/
tonique, dans
ico.
ermetic, ermetico (hermétique)
:
;
le c
ixtonric, istoiirico (historique)
;
;
isteric,
isterico (hystéri-
salfuric, sul/nriro (sulfuri-
que), etc.
O
final
tonique
102. — Beaucoup de mots, qui ont un o final tonique, gardent
un t muet après cet o (suflixe ot) ; d'autres se terminent par /> ou c
ceux qui ne sont pas suivis d'une de ces consonnes, prennent un
accent grave sur l'o cnlin, l'on a des monosyllabes non accentués
et d'autres qui prennent un accent aigu.
;
;
103.
—
Ex.
:
T
iinal
muet
:
badot (hanneton), harrol (rondin),
bralot (punch), cacarot (ralle de mais), cachot (dernier né)
capot (capot),
(cachot),
cassot (casseau),
chariot,
(2),
cachot
clabot (ventre
creux, tronc d'arbre ou fruit creux), cocot (coco, fruit du cocotier),
ilôt (ilôt), faf{ot, falot, farot (coquet), flot, fricot, garrot,
eilot,
gigot, got (gobelet), jagot (larve),
Jambot (jambon),
lingot,
lot,
nabot, pâlot (écope), pelharot (chilTonnier), rabot, trot, etc.
104.
—
P
Iinal
fois), esclop (sabot),
105.
—
G
Iinal
muet
:
bèucop (beaucoup), cop (coup
et
une
galop, sirop, trop (trop), etc.
muet
:
acroc (accroc), bloc (bloc), broc (broc),
jec d'aigo (jeu d'eau), troc (troc), etc.
r
(U Ancien p.irlicipe passé du verbe ««oaiit/i- (Troubadours, Mistral) éteindre
», une âme éteinte, un revenant,
cocftaroit.
(?) A Haulefort
éteint
:
;
un
43
—
106.
O
filial
accentué
:
acô (cela),
a/ilô (oui),
raracd, eito
(élau), fiô (l'eu), kilo (kilo), siô (soit), trtô (trio), etc.
—
107.
Monosyllabes non accentués
:
co (cela), gro (non. point),
plo (oui), po (pain), etc.
—
108.
Monosyllabes accentués (accent aigu)
couo (queue),
mio (mienne), ruo (rue), sowi (sienne), trki (élite, soudard de trio,
trie
:
sur le volet).
—
109-
Rkmak()uk
tonique un c ou un
rf
On
:
conserve aussi à quelques mots en on
muet.
Ex. honc (bouc), qui se prononce bref, et au pluriel
avec allongement provoqué par l's.
:
ynad (nœud) qui
se prononce bref, et au pluriel
:
:
dônn boucs,
dôiis noiids,
avec
dôiis soties,
avec
l'allongement.
Soiir (sabot), qui se
prononce bref,
et
au
pluriel
:
rallongement.
T
T
IlO. - «
»
il
linul
final
tonique
loinbc toujours (i); dans queUiues mots cependant
reparait en liaison. Ex.
:
pilit einoiicen, vint
an
(2),
hnet aura
(3),
Jour, tout ei fini, disset-eil, venffuet-elo ; et de même à la
» troisième personne du singulier et du pluriel à tous les temps de
» net e
»
tous les verbes, devant les
pronoms personnels. Le
»
ces cas, se
comme
du mot
» tiale
11
lie
étroitement,
/,
dans tous
en français, à la voyelle
ini-
suivant. » ((^iiahane.vu).
y a tellement d'exceptions, c'est-à-dire de cas où t peut repadans les liaisons, que nous croyons devoir conserver le t final
raître
presque partout, dans
la grajibie
des mois qui ont un e ou un a
final tonique.
Après l'c tonique le t est maintenu par Ciiastanet, Joseph
Roux, I'kbhosc. et Misthal celui-ci le supprime toutefois dans les
;
parfaits
Xous
:
dùtsè,
le
fugue, parle.
maintenons
et
nous écrivons
:
dissef,
fuguet, parlet,
partit, etc.
U
final
tonique
—
m. Le < muet se conserve aussi après I'm tonique dans tous les
mots qui ont un féminin en udo.
Ex. beeut, becudo (qui a un bec), hecut (charançon), becut (pois
:
(I)
(21
(3)
dans la prononoiatinn, même s'il
Pour ans {l's non prononcé n'est pas écrit,
Pour auras (id.).
Kutendez
:
eet écrit,
4Î
—
même origine.
Mistral a, pour
mourre-pounrhu, mais Ciiastaneï beciit (La Taupe,
l'ouriffle dur e don bectit Ion bec poanchut) ; Mistral
pois chiche (pesé becu) <iui a un Ijec — boiirrut, hourrudo (poilu)
boussnf, boussudo (bossu); canelut, caneludo (tubulaire) chancrnt,
chancrudo (âpre) conçut, coueudo (cocu, adjectif) et cohch* (oiseau,
chiche)
ces trois mots ont la
;
charançon
page io6 A
«
»,
:
:
;
;
;
;
fleur jaune,
ancien adjectif participe)
devonlat, dcvouludo (dévolu)
dut,
déchut,
;
dechudo (déchu)
eimouffut, eimoug-udo (ému)
;
;
eipan-
;
embnt, embudo (imbu)
gamowiut (faugautrnt, gaulrudo (goiti'eux) g-oulnt, gou.
incoanegnt, incounegudo (inconnu) jaufelnl, jaufemoiissnt, moussudo (moussu)
mut, mudo (muet)
eipandudo (étendu)
vette, ancien adjectif)
ludo (goulu)
ludo (jouflu)
pelut, peludo (poilu)
;
;
:
;
:
;
;
;
;
prput (hu[)pe, oiseau, ancien adjectif) pounpouterlnt,
jiôuriit, pôurudo (peureux)
chut, poimchudo (pointu)
pouterludo (lippu) proumoug-ut, ])roumougudo (promu) revoulut,
revouludo (révolu) tetiit, tetudo (têtu) toursut, toursudo (tordu)
vincut, viucudo (vaincu), etc.
;
;
;
;
;
;
;
Exception
;
;
Les anciens participes capnt
:
(adjectif,
estrut (adjectif, instruit) font au féminin, le premier
second
:
pommé)
et
capuxso, et le
estrucho.
Rkmarque
(bruitj,
:
«
:
pour
On met
bntd, toucher au but)
;
brut
t muet aux mots suivants
de bru (sombre, noir); but (dérivé:
aussi un
le dilférencier
:
rebut (dérivé
rebuta, rebut)
:
;
tribut (dérivé
— frnt (fruit),
:
du latin fructum prèciput, du
bas latin •praeciputum pour praecipuum « pris à l'avance » nsu-i
frut (usufruit), du latin 'usufructum et un c muet à quelques noms
propres comme Delluc, Delsnc, Duluc (de lue, bois, suc, sommet,
tributàri, tributaire)
;
;
;
;
:
formes anciennes), etc. » R. L.
Mais on écrit sans t :
Cliapii (billot de menuisier), cm (qui n'est pas cuit), eicu (écu),
freitu (fétu), grn (gi-a'm), Jertn (furoncle), rcbu (rébus), tribu (division de peuple), vertu (vertu), etc.
T
dans
:
le
final
t
comme
batimeii, pluriel
:
Remarque
:
Le
des troubadours
t
:
Ic
ceux en ment du français, on
inutile.
batimens
Mistral, Ciiabaneau, Joseph
CiiASTANET et Perbosc
1
mots en men
les
— Dans les mots analogues à
112.
supprime
Ex.
final
;
eisadamen.
Roux
et
Da>hel suppriment
le
t,
maintiennent, inutilement à notre avis.
flnale dans la grp.phie
alcunamen (adverbe), pacicn
a déjà disparu dans cette
ajudamen
(aide),
(adjectif), etc,
I
I
4o
1"
—
113.
le
/
dans l'adverbe tan
final
(t)
Damkl
MisTiiAL, (liiASTANET, I'hhbosc et
niainlienneiit
liiial.
Rexk Lavaid le suppriment.
latin tantlm se réduit succe.ssivcnient
(liiAMAXEAU, JosKPii UiJi x et
»
doit tHre suftpriincr, le
«
Il
il
lanl, lan (déjà
H.
» et la. V
chez les Troubadours), et enlin à
Ui.
Ecrire
:
tnn
I..
Le T du mot prat
— On
114.
logie latine
:
frf^rde
féminin prend un
Kx.
:
un
i'uatlm
;
au substantif
t
cf. le
à cause de l'étymo-
/»•«< (pré)
nom de personne
:
Vrai. Cependant
le
d.
praclo, />rad(''lo
cf. les
;
noms propres
:
Lnprado, Lapradèlo,
etc.
Recul de l'accent sur
pénultième
la
—
»
« Le recul de l'accent de la linale sur la pénultième est
un phénomène assez fréquent, quoique plus rare que le déplacement contraire. Il est dû, comme ce dernier, à l'inlluence prépou-
»
dérante de
115.
»
la
quantité et se produit surtout, par conséquent, lors-
» <{ue la i)énullième étant
une
»
une voyelle en position (i), une
tonique est brève et grêle.
lonprue
» Kx.
éndre pour endré
(CUAHANEAI).
:
;
etlre
Nous orthographions ces mots de
luire pour
Dans
citi-è
eitiijle
;
cerUiines parties
pour
pour
la
eituflè
du Périgord
eitré
;
mie pour
façon suivante
;
le
valé. »
:
èndre pour endrè.
même phénomène
se pro-
duit pour les
mots cafr et marcè (merci). L'accent a reculé sur
on prononce cà/e et rnàrce avec ïe atone.
et
ou
dij)liton}jue, la (inalc
Ainsi l'on pourra écrire
l'a
Ca/e ou café
eilre ou eitrè
eitujle
ou endrè marce ou marcè (voir 3ij).
Le pluriel de ces mots s'écrira donc (avec ou sans recul de l'accent)
eitrcis ou eitrèis
cafeix ou cafèis
eitiijlein ou eitullèis
endreis ou endrèis
tnarceis ou iiiarcèis.
ou
eitullè
;
ciulrc
:
:
;
C'est-n-dire iilarée devant
deux consonnes.
;
i^
;
;
(I)
;
;
;
46
RicMAHiji'K
Hans les mots ci-dcssns r<Monîqiic (iiial, pouvant être
marqué par uu accent grave et il n'est jamais suivi
:
aussi atone, est
d'un
(Voiris
t.
ExcKPTioN
<)8).
1, "adjectif
:
avec
(seul), s'oh/o (seule),
d'un
parce que
t
Mistral
Cf.
:
féminin
le
:
soiil
fait soitleto.
Lanci'kkocikn
:
:
ca/e, eilre,
Houkuijat
csli/Iet.
café, endrcch, eslre et estrcch, siblct.
:
de deux fayons
atone, et soiilel (seul), e tonique suivi
rufc, endré,estré, s/6/e/(silllet). Danibi.
eilnjlet et eiti/liU,cndre.
PiAT
siîul s'écrit aussi
l'o
Glilualmie
:
:
est i fie.
eiulrè.
CIIAPITUK IV
PERSISTANCE OU MODIFICATION DU SON
DES CONSONNES
—
116.
1°
C
devant
Ex.
initial
e,
i
devient doux
(son
(c.
g.
m)
I,
:
.s).
cedâ, redilho, celehrâ, rclcri, celeslian, celihatàri, celnlari,
:
cendre, ceni (serin), ceiLs (céans), cenxeno (jugement,
hoiino ccfixeno), ccnteno, cercle, cero (cire), etc.
;
bon jugement
:
cintre, cinqnanteuo,
cisalho, cilâ, citadèlo, citeriw, citron, ciiHulo
cira, circnid, circijo,
(avoine), civililat, etc.
Ce
son, sitllant en
bonne prononciation
(n), est
devenu, par abus,
chuintant (ch) dans certaines parties du l'érigord (Ilautefort,
etc.),
du Limousin, de l'Auvergne, etc.
Les provençaux prononcent s.
—
117.
ont
le
Ex.
Remarque
groupe
:
cisme)
xèjo (scie)
;
;
a"
Tous
les équivalents
ne conservent que
Hèno (scène)
sètre (sceptre)
—
118.
:
se initial
:
;
xiènso (science)
.lissla (scission), etc.
Devant a (son
des mots français qui
l'.v.
;
septicisme (scepti-
(Voir
ii
i'39).
c/().
c initial latin, devant a, est devenu ch.
Ex.
:
cbahâ, cliabri. cliahro, chacun, chaini, charjo, chaumenit ou
du
(moisi), chaiiiiinado (trace
éliaiiiiicsit
picil),
rliaii/irr (cIiuiiir),
chniiso, clun'nlariô (chevalerie), r/iai'aii, etc.
Ce son de eh est un de ceux qui offrent le plus de variations. On
prononce die, tche, ts, s, suivant la région. Dans le Sarladais on
prononce rabro, cnhri, etc. avccc dur sans chuintement.
:
— C initial reste
119.
Devant
10
a,
dur
:
dans im grand nonihre de mots faisant exception à
la règle i>récédente.
Kx. cuba (cal)as), cnbalo, rabano, cabarctit-, cabdii (capital, tout
ce qu'on possède), cabensnii (traversin), cabinet, eabirole (cabriole),
:
cabiscâii
(chef,
(creux, cavité),
président d'une école félihréenne), eabte, caborno
eaboiixo
(bosselure,
cabra, cabri, caeho, capiH
(pommé),
tète),
rabot
(poisson, cabot),
etc.
Certains de ces mots se prononcent et s'écrivent de deux façons
Ex.
ou
:
ou chabano, cabessaii ou
cal)ri ou chabri, etc.
cal)aiio
c/ialml,
cliabestian (traversin),
cabot
que le Périgord se trouve à cheval sur la " limite linguisdeux zones, l'une au nord des pays d'oc, où c.\ latin est
devenu ciia, l'autre au sud, où il reste ca. (\o\v la thèse de .M. GuilIaumie)(i). II en est de même pour les sons j.v (zone nord) et ga
C'est
tique " de
!
I
I
(zone sud).
120.
—
i:x.
Coiui (d'où eicoiiâ),
:
a
"
Devant
o, ou,
u
et les
consonnes
cniiittd,
coiintent,
1, r.
conntrado, courage,
coiilèii, coiitiiino, etc.
I
Ciird, ciiratié, ciiret, ciiruis, ciiveto, etc.
Clahoitrdo (clou), c.lncotnen, claco, clampâ (cancaner),
/«V, cliiiio
;
'
:
(cancanière), Claroii
cliifnado (clignement
(nom d'homme),
d'œil), clocha, clôit (clou),
clan, cla-
clartat, clan (clé),
cloiic.d
(glousser),
rioiiiicd (plonger), cloiifié, ciachié, etc.
Crabato, craco (mensonge, hâblerie), craicho, cramai, cranillio
(crémaillère), crcire, etc.
121.
—
C
intérieur, entre
deux voyelles,
reste dur dans beau-
coup de mots.
1"
Devant a
piller),
II
ahoiicat ou avoiicat (avocat), «A/aca (abattre, tailler,
ax-ampù, alacat (mouillé), ahicâ (reluquer), apralicd (acha:
fllossatre p^riyoïdin,
Auguste
l'icarj, 82,
rue BDuapnne,
t'ûtis, Ui27
48
laiidcr), hticil (nian^ci' la pàtc'c),
halajicâ (jfasjjiller), caraii (noix),
driirù
cloiicd (plousscr), ticissicà (décliirer),
prendre l'envolée),
jand)er),
cical/ioiifâ (écosser,
(('-tre
cirnmpd (disperser), cicapild (de
venir en
étèter),
lèle,
eicatourit (assommé),
eicarleld,
(scorpion),
priH à
r-lrc
(eii-
de maïs
eicapito, lèlc
(dégourdi,
(•icarabitlial
dru,
éplucher), cicainliald
:
eirarju'-n
éveillé),
eipelhoncd (écosser,
éplucher), cnjticd (percher, empiler), eiiracal (gâteux, racliilique),
Jlacd (ployer), Jloucut
cat, inicwi
(soupoudrer de
(|)aré), jfiiacd
de mico
(pluriel
sel),
(mordre), tarai (mouillé), maii(ressasser), naiipità
ci-après), raftcd
/aca (tacher), //ra (tiquer),
I
ra nrd (troucv), tfiicd
(truquer), etc.
122.
—
ao
Devant o
:
acadcmiro,
Africo,
Americo,
angelUn.
barraco, barrieo, banilico, beco (guêpe), hoiitiro, briro, chico (chique), critiro, croiinico, fahrico, m/co (boule de farine cuite à l'eau).
istourico, inateinatico,
mal en
Remarque
lahe
;
miixico, patraco (patraque,
homme
éreinlc',
point), poiilitico, replico, republico, tactico, trico, etc.
c'est
:
Dans ces mots
l'accent est sur l'avant dernière s\
nue mauvaise prononciation que de
le faire
1-
porter sur
la finale.
3"
Devant u
(charançon),
beciil
:
un hec), benil (pois chiche).
(qui a
l>ecut\
eicii, etc.
—
123.
C intérieur après une consonne reste dur (k) dans
beaucoup de mots.
arrange (archange), arcann (areane), arr.ali
Devant a. Ex.
:
j
(alcali), arcaïco,
arcat (arque, courbé), cancand (cancaner), deiba-
rancat (démantibulé), cncapard (accaparer), inancat, etc.
la^.
—
Le q
est conservé devant
Ex.
(prononcez roua) aqiiardo, rqnacui
:
Q
représente
(latin i,iqi;orem),
prononce cranto),
C dur
initial et intérieur
(latin
ii
devant
u.
ou non).
;
(prononcez U) liquoiir
quand, qnantitat, qnaranio (on écrit aussi et on
la qiialo, loa quail,
torze, quatre, quauco, quancu,
talo, qualo, laa, qitau,
qaauruno, que, quel
(c'est),
qua-
qneraque
(sans doute, certain(;meut), qnextiu, qucsionr, qiicld (rjuêter), quèu,
quilhd, qainquct, quinquina, qninlau, quinze, quiqulrlqiii, etc.
L'équivalence de son entre q et c a permis, dans les mots en a
(concurremment avec qua) parles
ci-dessus, la graphie ra pratiquée
troubadours
cal
:
ratitltat,
can
= eau, casrun (chacun).
,
ralre, ratone, raranta
et
rranta,
49
—
125.
C
intérieur doux.
,.
Notation orlhograpliiquc du son c intérieur doux, ou
Ukole
:
En périgordin
le
son de c doux est noté
Entre deux voyelles par
s.
:
ou s double (ss).
11° Après une consonne, par c ou par
III" Dans tons les mots en aivio et en èw<o, par s.
l\" Avant et après le groupe ou ou une iliphtong-ue, par deux s(ss).
1°
c,
ç
.s-.
—
Ohsekvation Le son du c intérieur doux est très dlfliclle
dans notre dialecte, car les mots de cette catégorie sont
notés tantôt par c ou ç, tantôt par
tantôt par deux s.
126.
à
:
lixer
,s-,
—
127.
A
C doux
entre deux voyelles.
UISTINGUEn LES CINQ CAS SUIVANTS
128.
— I" CAS. Noté par c devant e,
:
i
(môme s'il est précédé d'une
du groupe on dans les mots simples dont le sulTixc
ne comporte ni s ni redoublement de Vs). Ex. artifice.
Nous donnons ci-dessous la nomenclature complète (sauf omission) des mots de cette catégorie
diphtongue
et
:
:
abecerolo (alphabet, syllabaire).
anticipa.
acacia (acacia).
apreciâ.
ace/ale (acéphale^.
armistice.
acelâ, aciald, açald (abriter).
artifice.
acenm
assouciâ.
(acenser) prendre à bail.
acent (accent).
astùcio.
acejichi (acception).
aticisme (atticisme).
aceran (érable).
audàcio (audace).
acerbe (acerbe).
acertd-acerlond
aiitenticitat (authenticité).
(certilier).
acessible (accessible).
aatoucracio.
awincei (avant que).
acetd (accepter).
acolic (acétique, acide).
bacelâ (frapper).
acide.
bacèu (battoir).
aride Ht.
bénéfice.
arié.
bicicleto.
acinid, deicimà, eicimd (atteindre ou dépasser la cime, le
boaci (morceau).
brnci (mordre).
faite).
acinèlo (senelle).
caducitat (caducité).
acivadâ, de c.ivado (avoine).
calice.
eapacitat.
dioucêse.
caprice.
doucile.
capucin.
douniecile (domicile).
capucino.
capuço.
efanticide (enfanticide).
capuçou.
ejicient (eflicient).
catoulicisme.
Cecilo
(nom propre).
cilice'^
eicebrâ (déchirer, lacérer).
eiceclu (exception).
eicedd (excéder).
clavecin.
eicelâ (exceller).
coucienl (quotient).
eicelenl (excellent).
coiieficient (cœficient).
eicentric (excentrique).
coiunplice.
eicea (excès).
coudicile (codicille).
eicetat (excepté).
cruel (mordre).
eici (ici).
crucifi.
eicilhû (érafler l'œil),
(cils et sourcils).
decèbre (décevoir).
eicitd (exciter).
décembre.
eidifice.
decênso (décence).
eificace (efDcace).
décerna.
eifaciâ (effacer).
deces (décès).
eiletricitat.
1
de
ci,Ihas
décidât.
eilucid (faire des éclairs).
decigrame.
einoucent.
decimau.
eiracèu, eirecèn, eiricèuiper sil).
decisla.
eirecèlo (cerfeuil sauvage,
deficile (dillicile).
deiceld (déceler).
gué).
eitrecesî (rétrécir).
rfej(,'e/t<<'rtâ(délierunéchevcau).
ekisticitat.
deicerclâ (décercler).
embecile.
deicervelâ (enlever la cervèle).
embicious.
deicessd (cesser).
emplicitamen.
déicide (déicide).
enfanticide.
deicintrd (décintrer).
enfecl (enfecter).
deificit (déficit).
espàcio (espace).
deipaciènso (impatience).
e-speciau (spécial).
deipiucelâ (déflorer).
especific (spécifique).
deiprecid (déprécier).
especifid (spécilier).
deiracinâ.
expecioim (spécieux).
délice.
estouïcisnie (stoïcisme).
ci-
.
.
.
fabricien
miinicipaa.
facile.
m.unificènso.
faciado (façade).
m.usicien.
fàcio (face).
factice.
neg-oiicid (négocier).
farniacien.
nouvice (novice).
félicitai.
feroiicitat.
opticien.
ficèlo.
froiintistpice
àuceanic (océanique).
ôucitan (occitan).
galicisme.
ôujicid.
duficiê.
ffràcio.
ôumicide.
ôurifice.
idroucèlo (hydrocèle).
iitacessible.
oiispice (hospice).
oustracisme.
indicible.
ineficace.
pacient.
irifioiiciable.
pacifie (pacifique).
parricide.
Jaciiito (jacinthe).
participa.
ndiciaa (judiciaire).
patrice.
ecitâ (liciter).
pernicions.
patricien.
licè (lycée).
placet (placet).
Ucèncio (licence).
placide.
lubricitat (lubricité).
plebicite.
lucide,
/)OHce,d'où/»OKcetos(poucettes).
lucifer.
précéda.
Làcio
precedènso (préséance).
(TAieie).
precete (précepte).
inni^icieii.
precetour (précepteur).
niaffiiificènso.
precious (précieux).
mécanicien.
précipita.
iii''deci.
preciput.
niendicitat.
précis.
niinucious.
precitat.
niLsticisme
précoce.
mucilage.
precoucitat.
sedicious.
predecessour.
prefàcio.
service.
préjudice.
serviciable, serviciau (serviable).
primaciau (primatial).
Sicilo
primacîo (primalie).
simplicitat.
(nom
propre).
de
proucedd.
soubracèu
prouces (procès).
souci (souci).
proucessia (procession).
souci (abinie).
prou/eclo (prophéties).
souciau (social).
(ciel
lit).
proupire (propice).
soucietat.
proiipiciaclu (propilialioiï).
soucious (soucieux).
publiciste.
soulicitâ.
publicitat.
soulicitudo.
soultice (solstice).
pudicilat.
sucedd (succéder).
racino.
suces (succès).
rapacitat.
raucenâ (parler avec
la
voix
recebirnen (susception), action
de recevoir.
recèbre (recevoir),
reçaubnt.
reçaubre,
ï.
suicide.
superficiau.
supersticious.
suplice.
recela (receler).
recensa (recenser).
sucessible.
sucint (succint), pron.
rauque).
surecitâ (surexciter).
•
surfàcio (surface).
récent (récent).
recepag-e (recépage).
tacite.
recèto.
teici
(hors
recevable.
tenace.
récidiva.
tricicle.
d'ici).
recipè (récipé).
recipiendàri (récipiendaire).
vacind (vacciner).
réciproque.
vecinau, vicinau (vicinal).
récit.
veloucipède.
régicide.
veloucitat.
reticènso.
veracitat.
retouricien (rhétoricien).
vice.
retroucedâ.
vicia, vicions.
rusticitat.
vivace.
sacerdoce,
vivacitat.
sacrifice.
vourace, vouracitai.
.
53
Tons ces mots conservent
Ex.
le c
dans leurs dérivés.
ncetd, inacelablo, etc.
:
— Nota
129.
Les mots composés conservent
:
la lettre initiale
du
mot simple.
Ex.
deicentenâ de venleno, deicercld de cercle, deicervelâ de
:
de
cervèlo, deicessâ
cessd, deicintrd
—
de
cintre, etc.
130.
Rem.vbquk r. ou s ou deux s devant iv.
C doux est noie par c dans les mots en iu, oxi ciu est un suflixe
venu du sullîxe latin tio et correspond au sufTixe français lion.
Ms..
:
abitarht (lial)itation), nbonUcln (abolition), ne»/ (action), acla-
:
(acclamation), cnanvenciii (convention), direcîu (direction),
mac'iii
disparichi (disparition), estimaclu (estimation), perfeciu (perfection),
pnrjachi (pur^ation), redac'in (rédaction), revonlucUi (révolution).
siliuu'lii (situation),
Dans
les autres
entre
s, et,
viûnUirht (violation), etc.
mots en
lu,
il
s'écrit,
deux voyelles, par deux
après une consonne, par un
s (ss) et
correspond au français
sion
Kx.
assensiu (ascension), dimensiu (dimension), pensiii (pension),
:
deipoiissessîn
etc.
(dépossession),
discunsia
(discussion),
emissiu
(émission), espresshi (expression), proucesslu (procession), etc.
ExcKPTioN
:
On
écrit assersin (assertion) et oiinslu (onction) (s
après une consonne) bien que ces mots ne correspondent pas au
français sion.
même pour les mots le.sshi (eau lixiviclle, eau de
marxlidado (giboulée de mars), qui n'ont pas de corres-
en est de
Il
lessive), et
:
pondants français.
131.
—
2""
en
all'aire,
CAS. Noté par ss devant a,
réalité,
non pas à
c
doux
e,
i,
(ç, c),
dans des mots où l'on a
mais bien à ims d<^ à la
dérivation.
Situé entre
132.
—
Noms
chi),
(de
deux voyelles ce son sera noté par deux
.s
(ss).
A. Devant fl. Dans certains dérivés nominaux ou verbaux.
en (ss) arid iniircpiant la profession
megisunriô
(tK;
:
blanchissariô (de blan-
inegissié), patùi.<iariô (de patissié), tapissariô
tapis.<iié).
Noms
en ado marquant l'action
:
einbassado
(cf.
embassadour) de
(imbasciata, imbasciatore), où le groupe se devient régulièrement .S.S (voir § i3i)) fi.tnado (de /Z.s.sn), passado (de pa.isd).
l'italien
;
Noms
sure)
en adiiro mar([uant
de eipinsn
de l'action eipissadiiro
un nœud en forme d'épi).
le résultat
(éjjisser, faire
:
(épis-
.
54
Verbes en Asm marquant une action insistante
prolon^fée
et
:
rangassd (grincer, s'agiter en grognant) ou rap^aasd (Flautefort) de
ragas, bourru, grognon (Mistral) trnind (traciîr) de lras.<io(\. § i'36).
;
—
133.
B. I>cvant
Vs initial ou (Inal du
Ex.
adoussî, de doux, doasso
:
asslusâ (de
asfié)
e, i. Dans des mots qui ne
mot dont ils dérivent.
carnassié (de
;
carrniissarid, cnrronssié (de carrossa)
;
chienne, sudixi- nssié), coureur de cotillons
(de cnrasso ou cneirasso, cuirasse)
sield, s'asseoir)
;
que
assedat de set (soif)
;
calmer, adoucir
siaii),
font
;
;
ou
;
ciieirassié
inassiètp(Av.
mégis) ; palis-
inegi.ssié (de
;
ou
rhcnaxsié (de cheno,
grossi (de gros)
matelaxsié (de matelas)
assiaiisà
;
carno, suffixe
ciir<Lssié
;
redoul)l(;r
de ce mot, tombes en périgordin,
platnssié
subsistent en provençal pastis ; troubadours pastitz)
(masculin de plainsso], plainssn (bavarder) pliimassié (de pluma,
pressé (pêche) (voir § <)8) du latin l'Ensicv (fruit de
sulTixe assié)
(de pati pour pastis
sié
les
;
deux
.s'
:
:
;
;
;
l'erse)
;
rotissî
les
roiis,
de tracas)
tracassait
134. —
(de
3°
;
ronsso)
quelques
tapissiâ (de tajiis)
;
iracassié (cf.
etc.
CAS. Noté par
finales
;
quelquefois devant
ç,
en aço
et
o,
notamment dans
en iço qui ont un dérivé en
ié,
en ioas,
et en ous.
Ex.
:
glaça, glacié
;
grimaça, grimacié
avariciaiis; couliço, caulicié ; eipiço, eipicié
malicioiis, maliçaus
;
nnrriço, nnrriciô
;
plaça, placié
;
;
poaliço, paulicié
;
a^'ariça,
;
juMiça,jiisticié
;
maliço,
panpulaço,
poiipiilacié
Rem.vrque
:
Le
ç cédille est conservé
dans
les
verbes en ça déri-
vés des mots en aço et en iço ci-dessus, ainsi que dans toutes leurs
autres formes.
grimaça, plaça, coaliçô, eipiçà, panliçd, ramplaçd.
Exception on écrit narrissent (nourrissant) et niirrissaii (nour-
Ex.
:
:
:
risson).
—
135.
Remahque Ees finales féminines en isso correspondant
aux mots masculins en anr, prennent toujours deux s.
:
Ex. aconmpagnadoar, acaiimpagnadrissa ;
:
hefatrisso
;
dessinatonr, dessinatrissa
;
ataiir, nlrisso
emperadour ou emperoiir, emperadrisso ou emperatrisso
estitiitrisso
136.
—
4'^
;
lelonr, letrissa
CAS. Noté par
finales en asso et en isso-
;
.ss,
;
befalour,
emhassadaiir, embassadrissa
;
;
estitiilaiir,
clc.
généralement devant o dans
les
mêmes
55
li\.
hoiuiatxo, caiimasuo
:
ou rluiamasso (chaleur), chasso, fricasso
(grosse truie), ffouiasso (lîUc), ffusasso (gueu-
(Iricol), ffargniiffiiwisn
h'roiiffnasso (ivrogne),
sardc),
miliasxo (milliard),
(liasse),
licixso
Nioalaxso (molasse), nasso (nasse), palhasso (paillasse), passa (passe),
(fane de pois), poiimelasso (fane de
lii'sehuiso
pommes de
terre),
lionlasso. rasso (race), trasso (trace), etc.; —freti.iso (frottée, tartine de
l>ain frottée d'ail ou d'oignon), goiitisso (diminutif de goutte), granisso
(iH-ésW),
mWmo (milice), non-
Jaunisso (jaunisse), matrisso (matrice),
/issn (notice), sniissis^o (saucisse), saiissié, saussièro,
s77((.s.sY(,
137.
sausso (sauce),
etc.
—
De même dans
les autres
Anales en esso, osso, usso.
Ex. ardidsso (hardiesse), hongrèsso (drôlesse, hironne), duchèsso,
espèsso (espèce), jôanesso, Justesso, meitresso, messo, nogresso,
:
6tiU\'<so(\\C)lcsse),poulidesso{\>olitesse),princèsso,proumesso,richèsso,
rj^a/p.s.s-o (réglisse),
che), c r osso,
— hosso (bosse), hrosso,
vidhesso, etc.;
f
—platusso (bavard ou bavarde), Prtisso
liJiso
cosso (sou-
osso, grosso, nosso (noce), osso (os), ros.so (rosse), etc.
(la Prusse), /ÎJtsso
;
(un Russe),
(sourcil), etc.
Rem vuQLE
:
On
écrit Grc'co (la
Grèce) dérivé de grè, greco (nom
do peuple).
138.
et
— 5* CAS. Noté par ss, dans toutes les formes verbales en èsse
en isse.
Ex. -.faguèsse (que je
(que
je vinsse), etc.
(Voir
le
;
fisse),
parlasse (que je parlasse), venguèsse
avertisse (j'avertis), flarisse (je fleuris), etc.
tableau des verbes,
S §
^34
<*'
Suppression de
— Rkmvuquk imi'out.wtk
la
suivants).
graphie SC.
Nous supprimons le groupe .sr du
du français) que nous remplaçons par deux s, à l'intérieur
des mots entre deux voyelles, et par s après une consonne ou à
139.
:
latin (et
l'initiale.
140.
— A.
Entre deux voyelles
counvalessent (convalescent).
assenshi (ascension).
asselie. (ascétitiue, (|ui
aux èx(MTices de
:
a rapport
piété).
dessendent (descendant).
dissiple (disciple).
councupissènso (concupiscence)-
dissernâ (discerner).
coundessendènso
/a,s\s7<;H/<?
i
condescendance).
coundissiple (condisciple)".
(fascicule).
fassinatour (fascinateur).
S6
feissèu (faisceau).
ressisôri (rescisoire, adj. et n.
masc, termes de procédure), f
indissiplinat (indiscipliné).
tassin (lascif).
ressit.isilâ (ressusciter).
nèssi, nèssio (sot, sotte), nessijo
siissetiblc (susceptible).
(ineptie)
ne
:
sussitd (susciter).
latin nescius (qui
sait pas).
/)resA7'è7iso
trasxendenl (Irasccndant).
(proscience).
etc., etc.
— B. Après une consonne
142. — C. l'ourse initial, voir
l^l.
—
II.
conn.iinso, ronnsiènso (conscience). :
:
§
K
ii;.
C doux après une consonne
143.
—
Ex.
ancien, ancioiis (anxieux), ano'Jncio, «/(OH./ifo (annonce), aper-
:
10
Noté par C, après une consonne, devant
cègre ou apercèhrc (apercevoir), arcèn (arceau),
cinâ (se consumer, endèver), chabercèa
(ciel
de
e,
i.
bercôii, cancer, carlit),
chancela, cluin-
celié, conëncidd, deifriincî (dérider), doinoiincid, divorce,
(exercice), encercla (auréoler), encentiird, enciutiird
ceinture),
eisercicc
{cntowov d'uur
eslremoancid (administrer rexlrêmc-onc-
ensonrcelaire,
franci (froncer), g-ranmarrci
(grand merci), //rmc/o (licence), marcié ou rnercié (mercier), nicrrenhri (mercenaire), marce, marcè, marcei, marci ou mercei (merci,
lion),
farcejaire (farceur),/rtrt;(7 (farce),
formes), mince, mourcelà, oscurct ou oscurcesl (ohsfîurcir), oanciâ
(grilTer),
pinceix (pincettes), pincèu (pinceau), prencipan, prince,
qninconnce,
renoi'icio
(renonce),
nilence
ou
silenci,
snitrcelage,
sourcié (sorcier), tenencié, vencèii-a (vaincpicur), etc.
•
Exception
:
On
écrit
:
aversié (antechrist), adversaire,
comme
avershri.
144.
— Remarque
qui changent
:
Contrairement aux mots en anso et en èuso
e, /, dans leurs dérivés (V. S i5i),
contre un c devant
\'s
mots de cette catégorie, qui s'écrivent avec un
dans toutes leurs formes.
les
Ex.
:
on
écrit
anoùncio, anouncid, anonnçâ
:
eisercice el eiaerçâ
;
farcit, farcejaire, fnrço
çariô, inerçariô ; renoàncio
ou renounçd,
;
;
c,
conservent
le c
divorce et divonrçâ
;
marcic, rnercié, mnr-
etc.
145. — Nota A. Les mots comjiosés proprement dits (de deux
mots simples) conservent la lettre initiale du mot simple (voir § i2<)),
et, ici, par suite l'.s initial.
:
,
57
146.
— B.
est
dû à
On
roncontrc aussi beaucoup de mots, composés avec
ou dérivés avec
préfixes,
suffixes,
dont
l's
intérieur,
devant
e
ou
i,
l'étyniologie.
—
147.
Ex. A. Mots composés de deux mots simples arsei, de
er. ier (liier) et sei (soir) (iiier soir)
ar
clarsennat, de clar et
sennat (clairsemé)
versemblènso, de ver (vrai) et semblènso (apjja:
:
=
;
;
rence).
—
148.
B. Mots composés avec préfixes, ou dérivés
:
arseni
(arsenic), arsinâ (s') se ratatiner, aversitat (adversité), boarsié (l)our-
de
coansecutlu (consécutif), coanselhd, coiuisequent,
counsUtôri
coursct (corset), dwersitat, elparsèlo (asphodèle), eiisebcH (ensevelir),
sier,
boiirso),
coiiusent, roiinscrvd, counsiderd, counsiffiul, courisistii,
enscg-nd, ensegno (enseigne),
ensem ou
eiiiemble, ennerd, ensi (ainsi),
ensinaâ (insinuer), eiiiipid (insipide), ensisld
(insister), /o«n.v;e (foncier), inmènsc, i>imer.si6/e(iinniersi))lc), insenfibililat, insignifiant, moiir-sei (mordre), ôiixtensible persecuclii, perensin-no (insigne),
,
sègrc, persévéra, pcrsièno, persil, persilhado, persista, perversitat,
sarsi/î (salsi(ls), universilat, verset, versijid
149.
(ancien versijicâ, de vers
faire), etc.
—
2° Noté par S, après une consonne, dans les autres mots.
bnnrsado (châtaigne bouillie dans sa peau), boiirso, chabinso
ou cluibissènso (contenance), chabissous (de grande contenance), coudoiirso (branchette), coumensn, coiimpensâ, eoiirso, crensd (grincer),
deimaïensd (épamprer), eicoiirsl (raccourcir), eitroiinsà (lron(;onncv),
Ex.
f
=
ficare
et suffixe vcrl)al latin
:
eivensà (évincer), forso (force), fonnsd (foncer), froansd (froncer),
^«r.so;; (garçon), linsôu (linceuil,
drap de
Ht),
persd (percer), toursut
(tordu), etc.
Ponnso (ponce), poiinson (poinçon), proanoiinsd (prononcer), ranfoursd (renforcer), ranson ou renson (rançon), reipoiinso (réponse),
rinsado (rincée), seinoiinso (semonce), soarso (source), tonrsado, traversa, trounso (tronc), etc.
—
150.
Rrm.vuquis Les mots de cette catégorie, qui s'écrivent
avec un s, conservent
dans toutes leurs formes (même règle que
pour le e, voir S l'i'î).
:
l'.s-
Ex.
On
:
écrit bourso et boiirsi, bonrsicou (diminutif
de bourse),
bniirsié, coiirso, coursié, eicoursesl. eiconrsl et eicoursièro,
foiinsâ et
founsié, sonrso et soursié (chercheur de sources).
Exception Ou écrit reipoiinro (niàche, doucette), pour
mot de reipounso (réponse).
:
ditleren-
cicr ce
III.
—
C doux
151.— C doux
(s)
dans
est noté
par
s
les
mots en anso
et
en ènso
dans tous les mots en anso
et en ènso.
58
Ex.
:
anso (anse), avanso (avance), halanxo, chanso, CDiinfianso.
danso,finanso, fisan-so (conCmnce), Franso,
mancanso
/a/jso (lance),
madiiranso
manque), ordounanso, pelnlanso,
quifanso, resistanso, roiimanso, sahronndanso (exul)érance, surabon(maturation),
dance), snri^elhanjio,
(ce qui
u.'^anxo
(usage, coutume), vacanso, veleranso,
vi^ilanso, etc.
Maiidisènso, rnedi.iènxo,
plascnso,
dnfènso,
pontènso (potence),
prevenènso, Proiwèriso, praiwenèiixo, regènso, remcmbrènso, reslsabènso, semènso (semence), seiitènso, iirgènso,
dènso,
vengènso,
vesèn-io (vision), vinlènxo (violence), vonlènso (vouloir), etc.
Remarque
c
devant
Ex.
ces
:
Toutefois les dérivés des mots ci-dessus prennent un
halanso, balancié
; larifso,
152.
:
e, i.
lanciè
;
finanso, financié
Franno, francei, fran-
;
etc.
— Le dérivé de chanso (chance) est noté par ç (c.hançoua) pour
le différencier
Bien que
le
de chansons (chansons).
mot France, mol de
semble
comme
les
—C
la
Franco, nous
autres mots en anso,
devoir s'écrire
IV.
;
roumanso, rouniancié,
doux
(ss)
langue
d'oil,
dérivé de F'ranc,
notons avec un
le
avant et après
le
groupe
.s
(Franso)
(voyelle)
OU
ou une diphtongue
153.
— C doux est noté par
s
double
(ss)
avant
et
après
le
groupe
ou ou bien une diphtongne.
Ex.
:
assnutut (absolu), boneissou (buisson), bonssut (bossu), canas-
sou (caleçon), chalassou (rougeole), coiissujo (souche), coiissal (con,
sul), coussulat (consulat),
biido (insu,
cnnssnUâ (consulter), cussou
(ver), dcissaa-
méconnaissance), deisseparà, dessanbnt (déçu), dousso,
doussour, eipeissour, feisson (façon), fissoa (dard), fraisse (frêne),
masson (maçon), Massoii (nom
d'homme), moussur, moiissureià {(airti le monsieur), 7j?oitssH<(moussu),
graissa (graisse), leissou (leçon),
nurrissou (nourrisson), paubrissou (pauvret), roussignôu, tessou (porc),
<rarrt.s.wu (tracassié), etc.
154.
— Remarque
:
Usage de
l's
redoublé et de la cédille. « Les
»
troubadours, qui ne connaissent pas la cédille, écrivent partout s
»
après une consonne, notamment dans les finales
» ils
»
redoublent
l'.s
Le Limousin
entre deux voyelles
actuel
(.1.
Roux
:
:
ansa. ensa, et
essa, issa, pcs<ia, trassa, etc.
et ses disciples) ignore aussi la
i'i)
l'édillc, (le iiiéiue (|iie les
l)l(^
»
»
accents. C'est là
un archaïsmo qui
seiu-
sxiranné.
La
une simplillcation
cédille en particulier est
commode
et dans
certains cas légitime.
Le Provençal (Misthai-, etc.,) adopte la cédille entre deux
doux (fflaço, griinaço. plaça, etc.) mais après
une consonne, dans les mots en anso et en enso, il écrit tantôt s,
tantôt c, d'après l'analogie avec le français, ce qui ne semble ici ni
logique, ni conforme à l'autonomie de la langue. Ainsi il écrit
lanço comme lança (lancer), mais daiiso comme dansd (danseï')
balança, mais Iransa (transe). La graphie provençale enço est
employée en C(>rresi>()ii(lanee avec la graphie française once
»
»
»
»
»
»
»
»
voyelles pour r
;
;
:
» (i>rndènço, Proiivènço). »
G
155.— G
initial
R, L.
initial
devient doux
(du latin ou assimilé) devient./ ou en prend
le
son.
l"
devant
e,
i
(CnAii.VNRAu).
Kx. :Jei (joie), ffema (glu), gendarma, generan, ffèni, genre, gent,
gènin, gerbièro (meule de gerbes), gerbo-baudo (gerbe joyeuse, repas
après la moisson), gèn (glace), etc.
giberno, gibo (serpe à long
manche, vêtement, pourpoint, veste), gibonlada (giboulée), gignoris
(ingénieux), gigot, gilet, ginet (genêt), ghire (givre), etc.
;
—
156.
HEMAnQUfî On écrit, avec un g : gèu, glnre, gel, gela
(forme peu usitée geler).
Mais on écrit avec unj:jai eljàio Qoié),jald (geler).
Nota Pour les mots signifiant. /o«e et geler, la langue occitane
hésite entre le g et le 7, mais en périgordin les formes les plus autorisées sont Jei, jôio (joie) et ja/â (geler).
:
:
:
:
—
2" devant a et
157.
par un e (gea..., geo...).
Ex.
-.jai (gcii'i),
158.
J aille
o,
dans
(geôle),
les
mots où
le
g français
est adouci
Jorge (George).
—
3" devant a dans un assez grand nombre de mots, où le
adouci en français, tantôt en ge, gi
Kx. ijaire (gHer), jalat (gelé)jalarèio {géla.line), Janoueî (genou),
jarzié (gésier), jasent (gisant).
Tantôt en ja : jable (jable), jacassa (jacasser), jambièra, javèa
(javelle), ,/rt«t'î (ancien,/aHîj/-, garnir
jouir et se gaudir), etc.
Quel<iues-uns de; ces mots n'ont pas
ou n'ont plus
de correspondant français jabre (âpre), jalet (petit coq), jalind (féconder.
g s'est
:
=
—
:
—
fio
cf. ancien françfiis géline), jarri (chêne), jarro (jaml)e), jau (coq),
jaufado (poignée de quelque chose), — ©u, très rarement, ont un
correspondant en g dur jafet (gaffe).
:
G
initial reste
dur
159.
—
Ex.
gabarro, ghbio (cage), gaboiilhan (églantier), gaboulho (gra-.
:
1°
devant a dans un bien plus grand nombre de mots.
buge), gaboiir (chaleur accablante), gabourié (évent d'un four on
d'un séchoir à châtaignes), gage, gai, gaju.ro, galatau (galetas),
galejaire, galhard, galo, galop, galons, gamèlo, gamo,
gamoii (affaiblissement des idées, se dit de gens qui déraisonnent
a Ion gainoii ; à Terrasson et à Mnssidan on dit gamon, Daniel
écrit goamon (goitre du mouton, cachexie), gant, garaubo (gesse),
garda (qui louche), garnisàri (garnisaire), gasonlhèro (fente du
derrière d'un jupon), gàubi (galbe), gausso (ail), etc.
galet,
:
:
.•
160.
— 2" devant
Ex.
goi'O (saumure, chose très salée), got (gobelet),
:
goulet (boulin),
o, u, et les
goumd
consonnes
(croupir),
l,
r.
gou
(gond),
goiimet (goitre), goun (gond),
goiirgo (pièce d'eau, mare), groale (malade) (diminutif très employé
grouloa), gouro
goiitièro, goiito,
Gnenillio,
(truie),
:
gourroiinâ (crier en parlant des grues),
gonvernamen,
etc.
gneirandié (grenouillère), gucixsd
(germer), guerre,
vidaubo,
giiel (huit), gueux, guidanbo (clématite) (Daniel écrit
guilhd
guidou,
guimauve,
guidaubo),
bidaubo, et il ne donne pas
(lorgner),
gui»(vrille),
gninchâ
gninibelel
sabot,
duper),
(brider un
sable (insupportable), guitare, gnlhado (aiguillon), etc.
:
Gland, glande (glande), glaço, glapissd (glapir), gleije
(église),
glèirio (glaire), gleso (glaise), glissadour (glissoire), glou-glou, glèrie,
glouriu, glou.ssàri {glossuirti), gluten, etc.
Grafié (grelTier), gramàrie (grammaire), grand, granisse (grésil),
granivoiis (fertile), grano, gralijicncln, grato (filet à large mailles),
graveirom (graveleux), greletd (grelotter, tinter), grèn (grillon),
grimparèu (grimpereau), gringassou (petit clou), gro (point, non,
pas), gres-blad (maïs), groumeto (gourmette), gru (grain), gruado
(couvée), etc.
G intérieur devient doux
—
161.
Ex.
:
I" (écrit g,
prononcé y) devant e, i.
douge (Aomë), fretage,frou-
atalage, bagage, chifounage,
(JI
jamhaffc, Jorge (nom de personne), laminage, laitage
maffi',
nage),
lengage,
leitage,
oabrage,
ôarage, .se^e (seize), trege
d'onillor),
ôulhage
ouinbrage,
(lai-
(action
etc.
(\.ve'v/.ii),
liargié, legi (lire), legié (léger), loungino (lambine, adj.), prexsegié
(pêcher), siigié (sujet), vargié (jardin), etc.
— Remarque
« Les verbes en gl, comme fugl (fuir) et legî
du latin légère, poiirgt (ollVir), du latin porrigkhe (que
Daxirl écrit à tort ponrji), etc., garderont le g à toutes les formes.
162.
:
» (lire),
»
»
De même
Ex.
I
les
verbes en jà ci-après gîirderont partout
le j. »
R. L.
barjâ (mettre le foin en meule), botijd (couler la lessive),
:
brejd (broyer, battre), charjd, courdejâ («tracer» en parlant des
racines), cajâ (penser, croire, faillir, être sur le point), deiboaeijâ
{délV\cher),deihouJâoi\deib()aJd{dé\ider),deirouJd{dévogcy),douniaJd
(nuire), /roMy'rt (grandir),
sel), se tri/à (se
Nota
:
Il
minjâ,
ôiiblijâ, purj'â, sejà,
entendu que cette règle ne concerne que
est bien
verbes. Les substantifs suivront la règle ci-dessus
j,
devante,
—
163.
de mots.
Ex.
:
i.
trijâ (piler le
tourmenter), etc.
Ex. :prejà
2" (écrit et
(prier),
prejet
(il
pria),
les
prononcé
mais/we^t^ro (prière).
:
écrit g,
prononcé/) devant o dans un certain nombre
aurénjn, gnrjo (bouche), goujo (gouge), rajo (rage), etc.
G intérieur
reste
dur
—
1° devant a, dans un assez grand nombre de mots.
164.
Ex. bagage, deigabiat {délivré, hors la cage), rfej'^auc/u (dégauchir), deigaugnà (grimacer), divulgâ, Jargassd (jacasser), jargau
:
(justaucorps), jiigà (jouer),
ragagnâ (grogner, murnmrer), regalâ,
etc.
(il
165.
—
Ex.
gigot, jargo {sarresM}, Jargou (baragoin), Jargoussû, j'eugo
:
2"
devant
o.
joue), etc.
L
166. — L final
dans ou, au, eu.
Ex.
11
:
est
s'est vocalisé
final
ou est tombé.
Il
est
devenu u (son ou)
(sol), nadau (nadal),^a« (lil), coutèii (coutel), etc.
tombé dans dousl (douzil), embouni (nombril), fl (lils), fiisl
,sô(j
(fusil), etc.
:
t
6a
»
On
s
donc avec un accent grave sur l'i au singulier
au pluriel, en supprimant l'accent grave.
Kx. un /'/ (dôus lis), un fusl (dous fusis), etc.
écrit
cl
avec un
:
M
—
167.
«
Quand
m
est
» syllabe nasale, on écrit
précédé de N
précédé d'un allongement' riasal ou d'une
nm.
ne se double que dans le français, dans les mots composés,
» prétixe con, en
commissaire, commode, emmener, etc., au con» traire on écrit en périgordin (et en provençal)
cotimissàri, cou» modo, n. 1"., coiunode, adj., enniantelà, enmenâ, etc.
» Quant à,se/(m«/!0 (semaine), Vu n'y représente qu'un allongement
» nasal compensatoire des lettres tombées (latin septimanam).
» L'/n
:
:
:
»_NoTA
:
Le
prélixe en, qui garde son n devant
consonnes
» sus) et les autres
» devant un b ou un p,
c, d, f, s,
comme en
t,
un
v, etc., le
7/1
(voirci-des*
change en
m
français.
embrancha (embrancher), emponrtâ (emporter). » R. L.
Mistral écrit .lemano ; Pi.^t semano, semmano ; Chastanet
semmano Danihl semano et senmano.
» Ex.
:
:
:
;
:
;
En périgordin on
doit écrire
:
senmano.
Redoublement des consonnes
N, R. S.
—
168.
En périgordin on ne redouble que les consonnes n, r, s.
Les consonnes n et /• sont redoublées seulement lorsqu'elles se font
mais contrairement à Vn double, qui
sentir dans la prononciation
;
se fait sentir rarement,
Ex.
!'/
est très souvent redoublé.
an-nado, an-niversàri, an-niiàri, etc.
:
ar-rèi (arrière),
ar-reità (arrêter),
bigar-rat (bigarré), blzàr-ri
(bizarre), char-reto (charrette), char-roun (charron), etc.
Pour
le
redoublement de Vs (voir §§§
ii6, i38,
l'J;)).
CHAPITRE V
REMARQUES SUR LES DIVERSES ESPÈCES DE MOTS,
ARTICLES, ADJECTIFS, PRONOMS, VERBES.
Article simple
169.
Lou
— Loa,
loiis ; la, las
:
chè, lotis cheis ; la cheno, las chenas.
03
Article contracté
— Au, ans
170.
An
;
dàu, dôtis
pai dàu pitit Jaii
:
Ans frais de
;
la Jaiio
;
Vole dùii po
;
vole
lions virons.
U!:'MAUQUii
:
« Au, ans, et daii, daus, ont succédé aux foniios plus
al, als, dal, dais
(moins fréquent que
»
iinciennes
i>
tant chez les troubadours). » R. L.
Dans
:
graphie périgordine ci-dessus
la
del, dels, cons-
au, aus, se prononcent
:
ou, ous.
Au
lieu
de
di'ju,
dôus, les Limousins écrivent et prononcent dau,
daus.
— Uemauque
171.
:
Ne pas confondre
ou, conjonction alternative
mais
ils
Ex.
(voir
:
ils
;
au, article contracté, avec
se prononcent de la
môme
façon,
s'écrivent ditréreninient.
Nâ au marchât
ou «
la fièro (aller
au marché ou à
la foire)
28;, conjonctions).
§
Adjectifs
172.
—
numéraux cardinaux
Un, féminin uno ; dons, féminin douas ; Ireion treis ; quaou sieis, set, ne ou net ou ifiiel, nau ou non, die, onnse,
tre, cinq, siei
douffe, treg-e, quatorze, quinze, sege, dié-set, dies-e-gûet, dies-e-nôu
ou dies-e-nau, vint, vint-un ou vint-e-un, vint-e-dous, trènto, quaranto
ou cranto, cinquanto, seissanto, seissanto-dià ou seissanto-e-diè, quatre-vints, quatre-vint-diè, cent.
173.
—
Remauql'e
gilet, vint, cent,
devant
les
:
i°
Les consonnes
flnalcs
de cinq,
set, uet,
ne se font jamais sentir qu'eu liaison et seulement
noms auxquels ces
adjectifs se joignent
fréquemment
:
an, ouras.
Ex.
:
cimi onras, set ouras, gilet ouras, cent ans.
Douas, nau ou nàu et
de ouras
:
siei se
contractent avec la consonne initiale
douau'ras, nôu'ras ou nau'ras, sièu'ras, on dit aussi
demi'ouro.
174-.
— 2"
Le nombre diè
devant
liaison et seulement
s'écrit
les
sans
«. Il
ne prend un
noms auxquels
.s
qu'en
cet adjectif se joint
fréquemment.
Ex.
:
mais diê omeis. La prononciation diè-zprovoquée par l'orthographe défectueuse dies.
dies ouras, dies ans,
oineis est fautive,
Cii.vsT.VNEi' écrit
175.
et
//•('/
dire
déré
;
diè-tnilo francs, diè-i-ans, .seisnanto-diè.
pas nécessaire dans siei cl Irei
n'entrent jamais en liaison. On ne dit pas,
.S'
n'est
;
ces adjectifs
et
sii/i
on ne doit pas
siei-z-oineis, siei-z-ouras, trei-z-oi/wis, Ivei-z-ouroH.
:
L',s
— 3"
linal
de
comme
Ireis, siei.i,
phie ancienne
très,
ne se prononçant jamais, peut être consi-
supprimé. Toutefois cet
inutile et
sei.i,
où c du
être conservé facultativement
Chasta.net
—
176.
et
'î"
par Daniel
:
;
il
latin
l'est
.f
traditionni'l
(f;i •>-
sex a été allongé en ci) peut
par Mistkal tres,'fiicis par
:
;
treis, siein.
Milo (mille) invariable au masculin prend l'accord an
féminin (D.vniel).
Ex.
i'eran dons milo, treis milo o/neis.
:
l'àvio
douas milas,
trois
milas fennas.
—
5" On prononce aussi bien nmi (neuf), à Mussidan par
177.
exemple, que nôu, à Ilautelort. On écrit généralement nôa pour se
conformer à l'étymologie latine novem, mais la graphie mui rst
:
aussi légitime.
Adjectifs
178.
numéraux ordinaux
— Pruinié,scgoand,troaasicme, quatrième, cinquième,
sisièiHc,
setième, ifiietièine ou uetième ou vuetième, nauvième ou nduviènw,
diesième ou disième, ounzième, doug-iêmc, treizième, quatorzième,
quinzième, segiètne, diessetièine, dieseffiietième ou diesuelième ou
diesevuelième, dièse nauvième ou diesenôuvième, vintième. trentième,
quarantième ou crantième, centième, m,ilième.
Tous ces nombres remplacent \'e final par o au féminin.
179.
—
Pour l'accentuation de ces nombres, se reporter
(L'accent grave se place sur
quand
la
l'e
§ Glj.
—
ouvert d'une syllabe pénultième,
dernière syllabe contient une des voyelles
e, o,
atone)
—
.•
cinquième, sisième, etc.
180.
—
Remarque
:
A
partir de vingt-et-unième, les
nombres
ordinaux (sauf pour les disaines qui suivent la règle générale) sont
remplacés par les nombres cardinaux précédés de l'article.
Ex. On dit, la vintièmo ; nuiis on diva, la vint-e-an, la vint-c-iloiis.
:
la vint-e-treis, la vint-e-quatrc, la vint-e-cinq, la vint-e-sieis, la vinle-set, la vint-e-gûet, la vint-e-nôu
ou
la vint-e-nau, et ainsi
de
siiitr
:
la trenlièmo et la trente-e-un, la quarantièmo et la quaranto-e-un ou
la cranto-un
ou
la cranto-e-un, etc.
Nombres
—
181.
collectifs
Nous doiiuoDS ci-dessous
les seuls
nombres
collcctil's ein-
ployés dans noire dialecte.
Un
parei (ancien pnrelh
une paire) ou nn rouble ou
:
iino roiiblo,
iino
rinqiwno, nno selcno, uno ffuëleno ou iino neteno ou uno vueleno,
iino
dieseno ou nno deseno, uno dougeno, uno quinseno, uno vinteno,
mm rinqtianleno,
nno scÎKsanteno, nno
renfi-no,
un milionn. nn miliard, nno miliasso{\m
nn milo ou nn milié,
un nombre énorme,
iniljiard,
iiidéternilné).
Comparatifs et superlatifs
182.
—
peut prendre place une curieuse locution quantitative
Ici
ou, plus exactement, comparative, usitée en parlant de l'heure.
le
Pour indiquer qu'il est dix heures moins dix, on dira, en employant
verbe manrâ (manquer) ei dies ourag manco diè.
:
Melhour
—
(adjectif comparatif).
183.
Daxiel dit melhoiir, invariable, mais qui tend à faire,
au pluriel, melliours.
Chabaxeau melhour est resté invariable au singulier, comme il
l'est devenu au pluriel.
Kx. (T Ion melhour bouci, la melhour fenno, las melhour poulas
:
:
:
ddu pais ».
L'usage des gens de la campagne est bien conforme à
la règle
de
Chabaxeau.
Piei (adjectif comparatif;.
184.
—
« Piei, neutre d'origine, s'emploie
» féminin et traduit ainsi le
[)ire
ou
pour
le
masculin et
le
la pire (loupiei, la piei).
n'est pas rare d'entendre dire
lou pus melhour, lou pus piei,
pus rnindre. » (Ckabaneau).
Remarque Piei ou pieis, ce mot est anciennement pietz, piegz,
du lat. PEJU9 dont Ve s'est allongé en iei ; on peut conserver im s
flnal dérivé de tz.
r>
1»
Il
:
lou
:
Pus grand
185.
positif
et
mal
(comparatif).
— Le comparatif de supériorité s'exprime par l'adjectif
précédé de ptu< (plus) si l'adjectif attribut est représenté par
un démonstratif neutre
pus par mai.
;
(cela)
accompagnant
le
verbe, on remplace
6Ô
Kx.
que
ta ses pivt ffrand
:
Remarque Mai s'écrit
:
«
mais » a
Mistral
même
ion,
mas Jan
z'ei
mai que
origine et
il
a eu d'abord
;
le lrani,-ais
même sens.
écrit mai.
Pus pau, pas
ta
— Le comparatii d'infériorité s'exprime par
186.
tu.
anciennoiiient mais (de magis)
:
pas
la,
pas
si.
pus pau, mens.
Ex.
:
N'ei pas ta riche que tu,
mas Franrei
z'ei
pus pau que
n'autreis.
Lou pus grand, lou mai sabent
— Le
187.
superlatif s'établit par le comparatif précédé de lar-
ticle.
Ex.
Loa pus grand,
:
loii
mai
sahenl, lou mèndre. Ion piei.
« La formation latine du superlatif (sullixe issiml s) s'est conservte
» dans la curieuse expression concernant le galop
» Gransime galop ou sime galop, ou même en limousin, selon
» Mistral, dissime galop ; gransime, elc, est ici pour grandissime
:
* provençal, superlatif
» latin ALTissiMus)
».
de
^/'fl/irf.
Cf. leprov. autisme, très
haut (du
R. L.
Nota En Périgordin on conserve le d à l'adjectif grand qui fait
grando au féminin; on écrit donc: grando mai, grand pai, grand'ruo
ou grando ruô, grand'messo ou grando messo ;
Mais on supprime ce d lorsque grand entre comme radical dans
un mot composé.
granmarcei (grand merci), gransime galop (grandissime
Ex.
:
:
galop), etc.
superlatif absolu se rend en appliquant au positif l'une de s
mai-que-mai, qui sab quant, qui sab cambè, nessai
expressions
Le
:
quant
(je
ne sais combien), que ne saubrias, que nessai, que lou diabtr.
Jan ci bètio mai-que-mai.
soun richeis qui sab quant.
Sa fenno ei cisagno (avare) que lou
Ex.
:
Is
Jantou
ei
bavard que
diable.
nessai.
Suffixe féminin no (augmentatif)
188.
— Le
suffixe
no (n de
liaison devant l'a
féminin) a quelque-
fois le sens augmentatif.
1
Ex.
Sou, sôuno
:
pied, pied
de
lit)
;
En périgordin,
^
I
;
le
féminin implique ordinairement une idée de
supérieure à celle exprimée par
iiiuleur
peconno (fjrand
pécnii (petit pied d'un objet),
ria (ruisseau), riiino (ruisseau plus important).
CHAPITRE
le
masculin.
VI
PRONOMS
Pronoms personnels sou
H
(neutre),
(masc. ou fémin.),
(s'i, l'i)
=
le lui.
Adverl>esde lieu
—
189.
Le
H, si
i,
= y,
souvent combinés avec les pronoms.
du français, peuvent se rendre par sou li, mais
ordinairement il y a contraction en si ou Vi.
Ex. Fau ou fou s'i (le lui) balhd ; fau on fou l'i (le lui) balhâ.
i"
«
lui »,
:
Balhas-U (donnez-lui, pour donnez
XorA
190.
lie
/
le lui).
L't est toujours long et doit être accentué.
:
— 2°
Il
ne faut pas confondre
lieu (y en français),
y se
rend par
l'i
(,
et z'i
avec
li
et si
adverbes
mais, pour raison d'euphonie,
précédé de l ou z.
pensam-U (pensons-y), pensam-si (pensons-y),
est toujours
Ex.
:
pensèm
/{'
(nous y pensons).
Quand
:
et
on
Ex.
le
verbe qui précède
:
Vi de
La liaison
Ij's
terminé par un
s,
on supprime
pensas-i.
:
Nota
191.
si est
fait la liaison.
—
li
et
de
si (y) est toujours bref.
et l'élision
Nous, Vous, lous,
provient
ici
du
dans
Pronoms personnels
les
las.
latin (xos, vos, (il)Los, (il)i.As).
Vous pourrait ne pas prendre
l's
(Cuabaneau
écrit vou)
:
en
effet
vous est bref tandis que nous est long.
On
objectera peut-être certaines liaisons
aiuien-vas,
comme
:
nou-sen-vam,
usage de ne pas les laire.
C(!i)endant, pour nous conformer à l'usage, nous écrirons nous et
Vous avec un s mais on doit prononcer nou-en-varn et vou-en-vas.
Une conlirmatiou de ce qui précède se trouve d^s la remarque
11
est d'un meilleur
:
suivante.
68
Les élisions
192. —
«
Au
» soiillVent
pas
» la
seconde,
pronoms de
[>lnriel, les
mais
l'clision,
la
si fait liicu
'i'
i»ersonne
ceux de
la
loii.s,
las,
première
et
ne
de
notui, vous.
précède le verbe, qu'il soit d'ailleurs sujet ou régime.
perd
toujours
sa vojclle.
il
» Kx.
V'avcs (pour vous avez), v'en vole halhà per vaniiisâ (je
veux vous en donner poiu- vous anuiser).
» I" Si
»
l'oiis
:
»
:
Quant k nous,
» a"
précède
» s'il
jamais sa voyelle que
n'élide
il
verbe immédiatement
le
s'il
est sujet et,
:
N'amnssem dôti hè (nous en amassons du bien) n'amassen don
en amassent du bien). » (Chabaxbau).
Remarque 11 y a certaines régions du l'érigord qui emploient
v'aves ou vous aves, v'en vole halhd ou vous en vola,
les deux formes
»
;
» bè (ils
:
:
On dit aussi
batlid.
naiitrels,
:
Même
(féminin pluriel).
nous
ans (nous autres)
ao).
Ne pas confondre
pronoms
ces
avec
l'on dit aussi,
vous
les adjectifs possessifs (nos,
vos), notreis, voirais (maso, plur.), nolras, voiras (fém. plur.).
écrit aussi 'no
pourH«o
Pronoms de
193.
—
On
elo se facho.
dit
:
la 3'
me
personne
z'a dit
ou
<eIo et lo), lur,
me
lo
z'a dit, lo se
lour
facho pour
lur malo.
(neutres) 3« personne
zou
:
(le)
— L'accusatif le du français (pronom neutre complément de
personne) se rend par sou, son, et
z'
devant une voyelle.
fau ou/ô« sàufà, ou fau ou fôu zou fà. Z'as dit.
Remarque « Zou paraît dérivé de l'ancien ao, zo et so (du
Ex.
On
(Voir§|3ii et 3i2).
Lur ai ou lour ai envouiat
Pronoms
194.
(une).
la 3*
elo
p
:
:
latin
ecce-(h-)oc). » R. L.
Co,
19S.— Le pronom
au
cela,
(le,
Ex.
;
n'autras et v'autraê
contraction, pour nous autreis,
possessifs, résultat d'une
que
;
graphie dans Chastaxkt, sauf, par inad-
vertance, vautreis (Œuvr-es, p.
aulreis, etc.,
aiitreis et notix
aus (vous autres)
v'autreis, vous autreis et vous
:
=
fau ou fôu
(il)
:
(II
(il)
du français
neutre)
se rend par co (cela),
sou).
Co plèu (il
(littéralement
neutre
ou
cela pleut ou fau ou aàufa\
on suppriuie ordinairement ou et l'on dit
fau ou fôu vent (faut venir).
pleut), littéralement
le faut)
faut
;
;
:
;
î
69
Li et
pronoms
i
liiiison
— « Li pronom no s'éliile pas, mais il se contracte en
rapide avec la voyelle ou (liphtono;ue suivante et devient th.
Ainsi
//
193'"'«.
:
llit'idi'i.
ai dit,
li
eidà (je lui ai dit, lui aider) se prononcent
:
lliaidi,
»
An contraire i (à lui ou à elle), reste voyelle distincte et forme
loujours une syllabe à lui seul.
l'ix.
:
Z'i ai dit (je le lui ai dit).
Pronoms démonstratifs
—
(aquel, aqueste)
s'emploie devant tous les substantifs indilféMais aqueste, queste, qaete,
(nji/aelcis) ne s'emploient plus aujourd'hui devant les
(pluriel
noms de personnes ni devant les noms concrets d'objets matériels.
196.
«
lemmeal
(AJi/iu'l
et traduit le français ccl.
:
»
>
>
Ainsi on dira (devant des
noms
abstraits):
qucto fèto, qneto senmano (cette fois, celte fêle,
cette semaine), mais non pas
<|uele chavan, quête coiitèii, queto
»
Qiicle cop,
:
fonno = qtu'ii clim<aii, qnèii conlèu, qiielo feiino.
Pour déterminer (a)qiiei plus précisément, on lui adjoint quel(|uefois l'adverbe qui, que l'on place après les substantifs
quel
•>
>
•>
:
oiiie
qui
:
cet honmic-ci.
de qui (quelo û'nno qui) s'adjoint souil s'adjoint beaucoup plus rarement
à ((i)qii('l, adjectif: qurlo f'eiiiio lai. Quant k (a)qaete, il ne prend
jamais ni l'une ni l'autre de ces particules, car plus démonstralit
(pie uqucl, il a lui-même toute la précision (jue ce dernier n'obtient
que par radjonclion de qui au stdistantif qu'il détermine. Ainsi
ces jours-ci. » (Chabaseau).
'lut'lcis Jours doit se traduire par
»
F.'advei'be Ini, corrélatif
vent à (o)qux'l,
"
pronom mais
;
:
:
Co
197.
'
'
(ceci;
— « Ce(eeci), pronom démonstratif, a deux formes différentes,
l'une dure, l'autre
»
et ço
adoucie
:
Vole co, vous ai dit co qui.
Mais devant
(/(le
co et ço
Co
:
s'en vai mieijour
relatif (qui, que, quoi)
»
-
=
,•
»
s'en
va midi).
la forme
même va : Ço que et ça que vous ai dit.
Contrairement à l'apparence, l'a ne représente pas ici ime
fiTaphie plus ancienne que l'o, mais probablement une influence
du français ça
cela. En effet ço dérive du latin F.f:r.E-(n)oc:
devenu czu et .s-o la jfraphie presque constante cliez les troubaddurs est so.
adoucie eo et
'
(11
on n'emploie que
»
La meilleure
locution est donc
:
ço qae.
»
R. L,
70
Acù, co-qui
—
198.
Cela se rend par acâ ou ro
ici), co-lai,
ici),
(cela.)
d'tu/ni,
co-qui (cela
d'ici,
cola
co d'alai (cela, de là-bas), aqui, peraqiii, en peraqni (par
per alai (par là-bas), en per acù (en échange de
cela), jier orô
(pour cela).
Mémo
199.
—
la parité
On
dit
L'adjectif Htemo
ou ressemblance.
:
}ou
mémo,
est
lows
(même)
une sorte de démonstratif marquant
mémo,
et quelquefois loiis
m,em,o, las m,emas, et quelquefois las
«
Au
mcmns
;
l<i
mémo.
de laisser mémo invaa lieu aussi, mais bien plus rarement, au féminin. »
pluriel masculin le plus ordinaire est
» rlable, ce (pii
(Chabaneau).
L'invariabilité est de règle,
aux deux genres, quand
le
substantif
pronom précède immédiatement.
Ex. qu'ei is mémo, qii'ei eJas mémo.
ou
le
:
Pronoms
200.
— Que employé pour dont.
L'orne que
t'ai
parlai (dont je
Chabaneau emploie
gueux, Hautefort,
etc.,
Voir aussi Daniel
t'ai
doiuit t'ai parlât,
Grammaire
:
Au
parlé).
mais à Mussidan, Périque seul est employé.
:
Lou quau
201.
relatifs
et Dictionnaire.
(renforcé)
— Lon quau ei co ? (Lequel est-ce
féminin
:
la
quau
ou
ei co,
la
Pronoms
qualo
?).
ei co.
indéfinis
—
202.
On écrit aussi bien chacun que chacu (cliacun), de^-nn
que de^u (personne), quaucnn que (//laur/i (quelqu'un), qmmqneis-its
que quaucus (quelques-uns) on écrit (/(j«(i(/He(quel(in<').
;
CHAPITRE
VII
VERBES
2o3. —
y a en périgordin
A. Trois conjugaisons de verbes réguliers, caractérisées par
11
terniipaison de
:
l'inlinitif.
la
i'" it)njug<aisoii,
a'"^
partt et flurl forment
S"""
comme einid (aimer).
comme /)a;-<t (partir), ety/wt (fleurir)
en d ton'u[ue,
conjugaison, en
î
tonique,
deux types
:
différents. (Voir §§ 242 et 245).
conjugaison, en e atone, comme prène (prendre), et en re atone,
wiidre (vendre) ou en ei tonique comme saftêi (savoir).
comme
204.
—
B. Deux verbes auxiliaires
:
avêi (avoir) et èsse (être).
—
205.
C. Un grand noml)re de verbes irréguliers appartenant
surtout à la 3' conjugaison, et des verbes pronominaux.
—
206.
Rkmauqibs i. « La désinence en e atone de la 3' conjuil y a un certain
gaison paraît s'être développée en ei tonique
nombre de verbes (jui liésitent entre les deux formes et les possèdent
toutes deux. Cette bésitation s'est produite de très bonne heure.
La forme en e atone dérive d'une forme latine en e pénultième bref,
contractée (môvekk Troubadours et Mistral nidure) la forme en ei
tonifjue d'un ë long tonique devenu final (môvere), Troubadours
moi'er, périgordin moHi'e/. De même torse (de tôbquere devenu t6rcehe) et torsi'i de /o/y/itër*^ ; Troubadours torser ; saupre (Mistral)
de sÂpere et sabei (Troubadours saber) de sapérk. » R. L.
:
;
:
:
:
—
207. Dans tonte la région du Nord, du Nord-Est et du Centre du
IVrigord on emploie indistinctement les formes en e et en ei. On les
emploie moins ou pas dans le Sud et le Sud-Ouest.
^'oici une liste de ces doubles formes en e atone et en ei tonique
avec l'accentuation des trois personnes du singulier de l'Indicatif
présent et de l'Imparfait d'après la règle (voir §§ 218 et 225).
Nota Nous rappelons que dans la graphie usuelle il faut marquer les accents <jn'on trouvera ci-après sur les formes verbales,
mais non le trait (-) adopté par nous simplement pour signaler la
tonique longue ou brève. (V. §§ 12 et 232).
:
Apercèbre, apercègre, apercebêi (apercevoir)
:
Ind. apercèbe, apercebèis, aperceb.
Imp. aperrébio, apercêbias, apercêbio.
Atègrne, ategnèi (atteindre)
:
Ind. atègne, ategnèis, ateng.
Imp. atégnio, atëgnias, atégnio.
Couèire, côse, cosèi (cuire)
Ind. côse
ou conèine ou
ou coiiêis.
Imp. couéisio ou
:
coiièisne, cosèis
ou coueisèis ou
coueissèis,
ciiêis
couéissio.
couéissio,
coiiëinian
ou
couêissiai, couéisio
ou
.
ja
Con.ie, conaëi (coudre)
Ind. couse, coiisèis,
Imp.
coi'isio,
:
coiifi.
comia/t, coùsio.
Graine, crafcnci (craindre)
:
Ind. cràffjK', craffnèix, cranff.
Inip. cràffnin, crâgnaf, cràfi^nio.
Crèire, crexêi (croire)
:
Ind. rrèso, rresèis, crêu.
Iinp. créMo, crêsias, crésio.
Délire, devêi (devoir)
:
Ind. dève, dcvèix, dèn.
Inip. dévio, dévias, dévio.
Eiinoiirre, eiinôrre, eimoiwëi {émouvoir}
:
Ind. eimoOrre, eiinôrre, eimofwe ; eimonrrès. cimorrès, eimoiu'èi.s
;
eimôn
Imp. eiinoùrio, eimôrio, eimnùvio; eiinoûrias,
einini'irio,
eiinôrias, eimoCu'ias;
eimôrio, eimoi'n'io.
lutèg'iie, eiteg-nêi, (éteindre)
:
Ind. eilèjfne, eitegnèis, eitenff.
Imp.
C'c
eitég-nio, eitêgnins, eitégno.
verbe est 1res peu
bu/ri et tiid,
(bafâ
la
pour éteindre on
usité,
chandèlo) éteindre
éteindre le feu.
Eitrègne, eitregnOi (étreindre).
Ind. eitrèfcne, eilregnèis, eilreng:
Imp.
eitréf^nio, eitrèg'nias, eitréffitio.
FègTie, fegnêi (feindre)
:
Ind. fègne, fegnèis, feiig.
Imp. fégnio, fêgnias, fégnio.
Jtigne,jiigiiêi (joindre)
:
Ind. J ligne, jugnèis,Jiing.
Imp. j'àgnio, Jûnias, jàgnio.
Jîinche, Junrhêi (jonclier)
:
Ind. jûnche, juiirhèis, jiinc.
Imp. jùnchio, jûnchias, jCinchio.
Naisse, tiaiswi (naître)
:
Ind. naisse, naisscis, nais.
'
Imp. nàissio,
nêisiias, nàissio.
la
dit plus souvient
:
chandelle, (Ind Ion fiù)
73
Paisse, paissêi (paître)
:
Ind. /laisse, paissèis, pais.
Imp.
pài,<tsio, pf'issias,
l'èffiie, peffiièi
pàissio.
(peindre)
:
Ind. pèf^ne, pcfcnèis, penff.
Imp. péffnio, pêgnias pégnio.
Pintrd (peindre) qui se conjngiie
Plàg-ne, pUifciwi (plaindre)
Ind. plâgne,
Imp
comme
aimer.
:
plaf>-iièis, pluiiff.
plàf>-nio, /itâffiiiiis, plàffuio.
Pèche, pechOi, pondêi (pouAoir)
:
Ind. pode, podèis, pod.
Im|i. poùdio, poûdias, poùdio.
Prèiie, pvenC'i (prendre;
:
Ind. prène, prenèis, pren.
Imp. prénio, prënias, prénio.
Prnre, priUiOi
Ind.
lni[).
(se démaiif^'er)
:
me prOse, te prnsèis, se priis.
me pri'isio, te prfisias, se pri'isin.
lîeccbre, recehêi, reçiîiibre 'recevoir;
Ind. recèhe, reçaiibe
:
recehèis, rerunbèis
;
Imp. recébin, reçàubio
;
recëbicis,
;
receb, reçaiib.
reçâubias
Sâiibre, sâiipre, sabêi, sacliêi (savoir)
recobio, reçàubio.
;
:
Sâiibre, stliipre et sarhei ne s'emploient qu'à l'intinilif générale-
ment.
Ind. sâbe, sabèis, sab.
Imp.
sitbio, sâbias, sàbio.
Tèg-ne, tegnèi
;
tènche, tenchêi {lexndre)
:
ou tènche, tegnèis ou tenchèis, teng.
Imp. tégnio ou ténchio, tëg-nias ou tënchias, téffnio ou ténchio.
lud. tèg-ne
Tène, tenèi
(tenir}
Ind. tène, tenèis,
:
tè.
Imp. ténio, tënias, ténio.
Tièisse, tieissêi (tisser)
:
Ind. tièisse, tieissèis, tieis.
Imp.
liéissio, tiêissias, tiéissio.
Tieissd (tisser) se conjugue
Torse, torsëi (tordre)
comme eimd
(aimer).
:
Ind. torse, torsèis, tors.
Imp.
tôrsio
ou
toiirsio, iôrsias
ou
toûrsias, làrsio
ou
toùrsio.
-4
Traire, trasèi (arracher)
:
Ind. traie, traièis, trais.
Irap. tràio, trâiax, tràio.
208. —
à la
2.
Les verbes
e.s.s'e
conjugaison. Mais
3"
—
209.
'i.
ils
et avêi,
par leur
La première conjugaison
«
infinitif,
se rattachent
sont très irréguliers.
et le type flarî
de
la 2= con-
» jugaison sont toujours « vivants » et servent seuls à former des
nouveaux le type parti de la 2' conjugaison, et la 3" conau contraire archaïques, morts ou éteints. (Voir §§ 24*.
» verbes
;
» jugaison sont
» 247 et suivants.)
» Cette expression de conjugaisons vivantes a été [)roposée pour
Cuabaneau
et adoptée depuis par tous les
verbaux correspondant aux précédents
» sont aussi les seuls vivants dans les conjugaisons françaises, que
» certains appellent maintenant des « groupes ». U. L.
» la première fois par
»
grammairiens
Consonne
;
les types
personne du Singulier
du Présent de l'Indicatif
finale de la 3'
—
Dans la première conjugaison régulière la 3'^ personne du
du présent de l'Indicatif se termine par la voyelle o (anciennement a) : aimo, chanto, danso, etc. Dans la 2" et la 3« conju210.
singulier
gaison cette
—
personne se termine par une consonne.
3'
comme finale de cette
consonne qui se retrouvera aux trois
personnes du pluriel du même temps.
211.
3''
On
conserve, dans beaucoup de cas,
personne du singulier,
la
—
X
"
212.
a'' Conjugaison.
Verbe y?Ai?.
Ex.
:
Présent de l'Indicatif
finis parce
que
les 3
:
finisse, finissèis, finis ;
l's
est conservé
finissent, finisses, finissen.
Flnrl
Jaavt
:
:
fluris, flarissèm.
jauvis, jauvissèm.
Surtt
:
seurt, seurtèm.
Parti
:
part, partèin.
213.
— 3' Conjugaison.
Apercebêi
Cousêi
:
:
dans
personnes du pluriel se prononcent et s'écrivent
aperceh, apercebùm.
cous, cousèm,
'
:
75
Poudêi
:
PriLsêi
:
pod, podèm.
prnsèm.
(se) privt, (se)
Sabèi : sab, sabèm.
Torsêi : tors, torsèm.
(Irêisse
:
Eicrire
:
Dire
crcis, creisscm.
eicris, eicrissèin.
disèm.
dis,
:
Paraisse
:
pareis, parevtsvm.
Prendre
:
pren, prenèrn.
Sèi^re : seg, segiièm.
—
214.
Remahquks
i" Dans les verl)es où le radical se termine par une consonne double, si la dernière consonne est un t,
part, seurl (partir, sortir) si la
elle persiste sans être prononcée
consonne double forme le {froupe gn, elle persiste, mais l'ordre est
interverti et l'/i prend la place du ff : (craindre) crâg/ie, crai^nris,
:
:
crauff
etc.
;
(joindre) jûffiie, jnffncLs,Jimf>- ; (teindre)
dans
;
;
les autres cas
serve, servcis, ser
;
tableaux des Verbes
Les consonnes
rindicatit, ne se
on supprime
la
tèg-rie,
tegnùis, teng,
seconde consonne
(dormir) dêarnie, denrinvis, deur,
S §
:
(servir)
etc.
(^'oir
234 ^^ suivants.)
finales,
k la troisième personne du singulier de
prononcent pas.
l.'.s
seul produit l'allongement
du verbe crâgiie (craindre), se prononce comme le
§
mot français « cran » janc du verbe jûnc.he (\oncYiev),jung du verbe
jûgne (joindre) et Jiint du verbe j'untd (jointoj-er), se prononcent
comme yH/i (mois de juin), etc.
Crarig.
4o)-
(v.
;
215. — 2" On ne conserve que les consonnes b, c, d, g, n,
janc (dejunche, joncher), pod, seg, pren, Jliiris, part.
:
s, t,
sab,
—
216.
Exception est
faite
consonne n est supprimée dans
pour
la
les
verbes tenir,
graphie
i<enir,
comme dans
la
où
la
pronon-
ciation.
Ex.
Tenei
:
:
tdne, tenais, tè, tenèni.
En provençal on prononce ïn
— 3°
217.
et
on
écrit tèn.
D'autres verbes prennent Vu à la
3"
personne du
sin-
ilier.
Cet M
^n un
l
est,
sauf dans les verbes crèire (croire), vèire
vocalisé.
A. Crèire
Vèire
Bèure
:
crêse, cresèis, crùu
vèse, vesèis, vèu.
:
:
bève, bevèis, bèu.
.
,
(voir),
un
v
76
B. Doulèi
Eiinoiu'èi
Valei
eiinôve, eimovèin, einiàii.
vâle, valèU, vau.
:
Viiire
dôle, dolèis, dàii.
:
:
vwe,
:
Voulèi
:
vivais, vlu.
vole, volets, vôu.
Autres personnes
218.
—
jours un
219.
.V
consonnes finales
:
Les -y personnes du singulier
(supprimé dans
et
prononciation
la
— Les premières personnes
du
du
:
s,
pluriel
.ses,
m,
t.
prennent tou-
sAs, eiinas,
einws).
pluriel prennent toujours
un
m (xouni).
220.
221.
un /.
Ex.
:
liaison
— Les
—
La
3''*
'i'
personnes du pluriel prennent toujours un n(soau).
personne du singulier du l'nssé
dissel, faffuel, purlet, partit, etc.
prend toujours
délini
Ce
/
se fait sentir à la
devant une voyelle.
MisTHAi-, CiiABANEAU,
l'ancienne langue et
Damkl
du parfait
Suppriment ce
latin
;
Joskimi
t
Roi
qui provient de
x,
Cu.vstankt
et
Peiuio.sc le conservent.
ell'et le conserver
il entre en liaison presque toujours
forme une désinence tonique avec la voyelle finale e. (Voir§()6.)
fc
disset-cu,
Chauaneau le fait reparaître dans les liaisons
Il
et
faut en
;
;
il
:
veng-nel-elo. »
Il
ne faut pas
le
confondre avec
le
troisième personne du singulier et
l
euphonique qui s'ajoute à la
pluriel à tous les temps de
du
tous les verbes, devant les pronoms personnels.
Ex.
Le
aiino-t-elo, vendran-t-is ?
:
t,
dans tons ces cas, se
la voyelle initiale
du mot
lie
étroitement,
comme
eu français, à
suivant.
Accentuation des Verbes
222.
— Se reporter aux règles de l'accentuation
qui sont les
mêmes pour les
(§
5o et suivants)
verbeç.
Finales en ô et 16
223.
—
Futur (en
6).
L'accent grave se marque sur
EXf
:
eiinarà, flwirô, etc.
l'o
du
futur, qui est
un o ouvert.
97
se
il
A
<r
marque seulement sur
de toutes
finale
noter
les
f/u'il
en
tonif/ne était
la 3»
personne du singulier, mais la
personnes est tonique.
en
a. »
élait
de mt'ine datm l'ancienne langue, on
la
R. L.
224. - Conditionnel
(en
iô).
Lacccnt aigu se marque, au (Conditionnel présent, seulement sur
Vo linal (o fennè) de la
et de la 3"^ personne du singulier (identiques), mais la (inale de toutes les personnes est tonique.
i'"^
Ex.
:
rhantariô, siriô, fariô, fltiririô, eininrid, aiiriô.
On
a vu que cet accent tonique, situé aulrclbis sur
vers la lin du mot, sur l'a devenu o. (Voir § 5G, Nota.)
Imparfait de Tindicatif
225.
au
»
—«A
lieu
rimparfait de
de se
» Foùlio
(à.
Vi,
a avancé
(en èro, ou en io atone)
l'Indicatif, l'accent qui avait quitté
lîxer sur l'a final
devenu
o,
a reculé sur
1'/,
le radical.
soun granié quand lou froumenl.s-'t'jro()rfw. » Cuabaneau.
même poiu- tous les verbes sans exception, aux trois
personnes du singulier et du pluriel dont la finale est atone. (V. §§ 234
Il
en est de
et suivants.) L'accent
finale atone
en
io et
grave est marqué seulement sur
sur la forme à finale atone en ro
les
formes à
du verbe
auxi-
liaire èsse (être).
Ex.
:
civio
(il
avait), èro
savait), véndio
(il
(il était),
flurlssio
(il
fleurissait), sàbio
(il
vendait).
Remarque Lorsque, à l'Imparfait de l'Indicatif, les verbes à finales
:
.
atone ont un e à la pénultième, cet c est toujours fermé et
prend un accent aigu. (Voir § 5y.)
en
io
226.
— « La finale
» elle comptait
» voyelles ia en
io ne compte que pour une syllabe. Autrefois
pour deux et Vi portait l'îiccent (ia). La fusion des
une syllabe
et le recul
de l'accent sur la voyelle pré-
Cuabanbau (ci-dessus et § lô)
phénomène inverse qui s'est produit au
» cédente ont été signalés déjà par
» et par nous
(§ 6i). C'est le
» Conditionnel présent, où l'accent
»
id.
il
i
de
(a s'est
avancé sur
la finale
(Voir§56.)»R.L.
Exemples d'accentuation des Imparfaits de Tlndicatif
tirés
des vers de A. Chastanet, Sauveroche et Foucaud.
—
227.
Dans les vers qui suivent, pour mieux faire sentir le
rythme, nous avons, exceptionnellement, imprimé en italique les
58
syllabes accentué(^s
«le
tous les iiiiparfaits et, èh outre, iiiartjué
raccent sur ceux à linales en
io,
avec les première
les seuls,
sième personnes du singulier du verbe auxiliaire
être,
et troi-
en
ro,
où
l'accent soit marciué à la pénultième.
228.
—
Vers de Chastanet (Emploi de
l'Imparfait
avec élision dans rinlérieur des vers).
Lou caret de Pèiro-Bii^èro
Que
Que
:
toujours s'ei/jjavo au mirai
(vers de 8 syllabes).
jous soun bras <énio un panié
Moussu Chasmi
(vers de 8 syllabes).
:
Notre ome se vKissio à la legièro
Dlsio aleidoun
Lous Bouquèis de
la
:
qu'ei
Jano
pas
(vers de 10 syllabes).
l'irabarras, sente (vers de 10
syllabes).
:
Lou pai ei/jàndio uno jounchado (vers de 8 syllabe-s).
Lou deipié m'eima/icio. A la li co fuguet (vers de 12
syllabes).
(Emploi de l'Imparfait en rimes féminines.)
Lous Bouqaèis de
Moun
la
Jano
:
mèitre, lou diable lou ténio
Si per cas lou
Bechado e Becharèu
durmî me prénio
(vers de
8
syllabes)r
(vers de 8 syllabes).
:
Vèu uno peisano que «'énio (vers de 8 syllabes).
E que per la vendre li ténio (vers de 8 syllabes).
229.
— Vers de
Sal'verocme
(i)
(Imparfait en rimes féminines).
Notre distingué confrère, M. Joseph Durieux
(2),
cite les
vers
—
—
de Sauveroche, sur Pierre Magne collégien,
où la
règle de l'accent tonique à l'imparfait est parfaitement appliquée
ci-dessous
:
Tous lous ons, quand lou may d'au végrio
Que moduravo la xendégno (8 Syllabes).
(8 syllabes),
Nous orthographions ces Vers de la façon suivante
Tous lous ans, quand lou meis d'ôut vénio,
Que maduravo la vendpgno.
Tous les ans, quand le mois d'août venait,
Qui mûrissait la vendange.
Voir rage 12.
Le Ministre Pierre Magne
de France, 5 et 7, quai Malaquais
:
(1)
(2)
(t. I, p. 22),
(2
volumes,
Librairie de ta Société de l'Histoire
1929).
59
— (jiASTAN'ET écrit
N. B.
:
t,'endeffnnç\.
vendeffud; c'est la vérital)le
forme périgordine.
Voici trois exemples tirés de son
œuvre
:
r Lous
que de la vendegno
Couneissen soun enscgno.
(Lou vi blanc.)
2"
Fou
3"
Mas quand
parti per
vendegnà (Chansou de noço).
tous
mous vignôus fugucran vendegnats.
(Lotis Boiiquàis de la Jano).
Daniel
écrit
de Mistral
:
:
vendénio et vendenid
;
est inûuencé par la graphie
il
vendémi, vendémio, plus proche du latin vindemia.
230. — Veks ue Foucaud
(i)
(Imparfait en rimes féminines).
FofiWo fà soun granié quand lou frounient s'eicortdio (vers de 12 syllabes).
Qui n'a pas vougul quand ou (2) yjowdio (vers de 8 syllabes).
Qu'èrio bieu ço que li /o/(lio (vers de 1 syllabes).
Dau min (3) qu'ei entau qu'is pre<ë«dian (vers de 8 syllabes).
Au marchan la pé (4) que li cë/idian (vers de 8 syllabes).
Ces vers de Foucaud sont
cités
par Chabaneau dans sa Grammaire
Limousine.
CocLusioN.
—
Nous avions
fait,
depuis longtemps, cette remar-
que sur l'accent tonique des imparfaits
la retrouver chez Chabaneau.
;
nous avons été heureux de
Bien que Damel nie, pour le sud-ouest du Périgord (Grammaire,
page 21), le report de l'accent sur l'avant-dernière, et qu'il accentue
aviô, eicoudiô, Jlurissiô sur \'o final, et, par inadvertance sans doute,
dlsio (je disais), èri (j'étais), pàrtio (je partais) et vèndio (je
'
vendais)
pas contestable que seule l'accentuation
indiquée par Ciiabakeau est correcte. Seule elle permet la constance
rythmique nécessaire à la métrique des vers, à la pratique de
l'élision intérieure et à la distinction des rimes féminines. Il faut
réformer, sur ce point, une pratique parfois abusive du langage
sur la pénultième,
il
n'est
parlé.
(1) FoucaUu, né et mort à Liino^res (It'iî-lâlS), Poésies en Patois
(Ducourtieux, Libraire-éditeur, LimogeB), 5" Edition 1895.
(2)
=
Eu
(3)
=
Men»
(4)
=
Pel ou Peu
:
il,
:
lui.
moins.
:
peau.
Limousin
60
Les recherches que iloiis avons faites, à ce sujet, nôxis ont permis
constater que la règle ci-tlessus iivait été appliquée conslainmeiit
tt dans do nombreux cas, tiop longs pour être énnmérés ici, paiFoucAUD, Sai;vkhocue et Cuastanet, suivant une tradition inin-
tte
terrompue.
Nous sommes
certains que les variations de Daniel, sur celle
avait écrit des vers
question, ne se seraient pas produites
s'il
nécessité d'une doctrine constante se
imposée à
dépouillé une partie de sa
frtt
Grammaire
lui.
sur 07 verbes (pages
et,
nous en avons relevé 4" qui sont accentués par lui, à
sième personne du singulier, sur la pénultième, et 17 sur
{)()),
nière
11
la
;>•
à
la troi-
la der-
.
n'indique aucune raison de ces divergences singulières,
vrai dire, injustifiables, telles que
mlià
:
Nous avons
;
et,
à
tenêi (tenir) ténio et valèi (valoir)
:
coitèire (cuire) coueisià et vèire (voir) vèsio, etc.
Mistral et les Languedociens n'observent la règle ci-dessus que
pour
le
verbe auxiliaire être et i)our tous les verbes de la première
conjugaison.
Verbe
être
:
(Imparfait) èro,
Verbe aimer
:
il
était.
(Imparfait) amâvo,
il
aimait.
MiRÈio, chants iv et v (pages i38et i;o)
«
Que
:
rèn que pèr la vèire, Alàrl
S'^ro escarta de soun bestiàri. »
Car
rien que
pour
Alàri
la voir,
S'était éloigné de ses bêles.
L'oumbro dis aube s'aloun^avo
La Veuloureso boule^avo
;
;
L'ombre des peupliers s'allongeait
La brise du Ventour remuait ;
Phosper EsTtEU,
«
Lo Romancero occitan
Lo bel palet qu'acô èro
(i,
»
;
(page 60):
!
Tôt un rocà de frejal
Que r Valent am Durandal
Arranquèt d'una
peiri^ro.
Le beau palet que
(1)
c'était !
soueietat d'Edtcioun OccUana, Caslèlnoudart, 37, Carfiéra de la Bafa.
8i
1 oui
un gros rocher de granit
Qu'avec Durandal
le Vaillant
Arracha d'une carrière.
Du même,
La Canson Occilana
«
(i)
(page i5o)
»
:
Cadejorn, debrembâba un pane de sa chanson.
Chaque jour elle oubliait un peu de sa chanson.
Pour tous
dernière
:
les autres verbes, ils notent l'accent
tonique sur la
avié, disié (j'avais, je disais).
MiRÈio, chant iv (page 1^2)
E de
flour, e
Et de fleurs,
Avié 'stroupa
:
d'aucèu, c tout ce que voulié
et des oiseaux, et tout ce qu'il voulait.
si
mancho emé soun coutihoun.
Elle avait retroussé ses
pRosPEii EsTiEU,
«
manches
La Canson Occitana
Vivià, vivià
et
»
son jupon.
(page 144)
:
mai que mai.
Elle vivait, elle vivait plus que jamais.
N. B.
triotes,
Ex.
:
—
Anto.mx Perbosc, qui observe
accentue cependant,
« TyU
Dehouaradora
comme
(2) »
nous,
(pages
55,
de ses compa-
la règle
le
verbe avoir.
5;;,
09)
:
Aqui que gaire lènc de sa glèiza, un curât
Ah\a uno brava borda, ambe bosc, vinha,
Ici que, tout près de son église,
Avait une belle métairie, avec
Ahïa un pau trop cargat
Il avait
un peu
sul
prat,
un curé
bois, vigne, pré,
dabans caminnbo.
;
trop chargé sur le devant
Uno femnia ahia un drollc blés,
Une femme avait un enfant qui
blésait,
;
cheminait.
qui articulait
[les
Nous avons
dit plus haut,
l'Indicatif, était
de tous
(1)
Oc
t
que
la finale,
à l'Imparfait de
Leur emploi dans
la rime, qui est très fréquent
ia Revue Méridionale, .'), t'arriéra Victor-IIuyo.
édltioms du TraeaU, Toulouse, 51, rue Bayard.
f(i;
Aux
226,
atone aux trois personnes du singulier et du pluriel
les verbes.
BiftlfoiJea
(î) t
§
mal
mots.
83
pour les première et troisième personnes du singulier et la Iroisièiiic
personne du pluriel, l'est moins pour les autres personnes.
Voici cependant un exemple de rime féminine à
personne du singulier.
Prosper Estieu,
«
La
Catison Occitana
»
(page
-201)
la
deuxième
:
Peirat, qu'à Mon-Segur plorwbas,
Que Gras
O
toi,
e Forîss inspirrthas.
Peyrat qui à Monlséffur
!
Qui inspirais Gras
La
règle de
et
pleurais,
Fourès.
Chahaneau, observée par les langues Limousine et
— du moins sur ce point — plus de cadence
Périgordine, leur donne
et
de douceur.
231. — Remarque Pour les verbes voulêi et poudèi, on écrit, à
la 2* personne du pluriel du Futur voudres ou vourres, poudres ou
pourres ; on double !'/ en remplacement du d.
:
:
Remarque préliminaire
Notation de l'accent dans les verbes
232.
— Dans les conjugaisons ci-après
cent de la façon suivante
1°
Par un accent grave
nous avons marqué
l'ac-
:
là
où
il
doit être noté dans la graphie
ordinaire.
Par un accent aigu sur \'o linal de la i"'' et de la 3' personne du
singulier du Conditionnel, et sur l'e fermé de la -2' personne du
pluriel du Passé défini (ciméras).
a°
3"
Par
uTi petit trait
horizontal
(-)
tonique, mais sur lesquelles ne se
sur les voyelles où porte la
marque pas
l'accent
dans
la
graphie, eu conformité des règles de l'accentuation. (V. §§ 5o et
suivants.)
4°
Une exception
est faite à la règle
deuxièmes personnes du singulier
ci-après,
et
du
de l'accentuation pour
les
pluriel, selon l'explication
2" personnes du singulier
du pluriel.
Identité fréquente des
et
233.
—
« La ti" personne du singulier est souvent identique à la
personne du pluriel. Ex. ses : tu
; ses: vous êtes (v. § 235)
» généralement elles se distinguent grâce à l'accent tonique qui est
» 2'
:
t'.s-
;
»
marqué au
pluriel
;
d'autres fois cette distinction n'existe pas (voir
» les tableaux ci-dessous).
» ciées d'une
manière
Dans
En provençal, par exemple, la
commune aux deux personnes au
» désinence es est très souvent
» singulier on écrit
» Ex.
:
certains dialectes elles sont dift'éren-
très simple.
es, et
au
:
pluriel es.
anses (tu entends), ausès (vous entendez), beves (tu bois),
» bevès (vous buvez).
Dans l'ancienne langue la a" personne du singulier se terminait
par s (as, tas, es), la •2" personne du pluriel par ts (atz, iats, els)
2*^ personne du singulier
» provenant des finales latines
en s, du
»
»
:
» pluriel en
»
tis.
Joseph Roux (Limousin), Perbosc,
Ce TS
adoptent cette distinction
où Tz s'est simplifié en ts.
etc.,
» graphique; elle est pratiquée en gascon,
non prononcées en périgordin) donnerait une graex.
eimas (tu
» aimes), eimats (vous aimez) eimeras (lu aimas), eimerats (vous
»
(lettres
» phic semblable à celle de bèutats (beautés)
:
;
;
» aimâtes). » R. L.
Plus simplement nous avons adopté l'accent sur la tonique, que
nous marquons pour indiquer la 0." personne du pluriel, lorsque le
singulier et le pluriel oH'rent la même forme eimas (tu aimes), eimàs
(vous aimez), partias (tu partais), pàrlias (vous partiez), vas (tu vas),
:
vas (vous allez), eimeras (tu aimas), eiméras (vous aimàles), etc.
On
trouvera notée de cette façon, dans les tableaux ci-dessous,
l'accentuation des
2"^
personnes du singulier
et
du
Tableaux des Conjugaisons
Verbes auxiliaires
234.
—
avêi (vûi, ai<u,
Indicatif Présent
ai, as, a,
i('i)
pluriel.
(i)
(avoir).
:
avèm, aves, an.
Imparfait
:
àvio ou vio ou àio.
(1) Les formes verb.iles de notre dialecte Sont très nomljreuses. Celles indiquées
ci-après ne sont pas les seules employées; d'autres peuvent être légitimes; il sera
facile de les rattacher à celles i|ue nous avons retenues.
84
avias
ou
vias
ou
aias.
àvia ou vio ou àio.
âviam ou viam ou âiam.
àvias ou t>ia,s ou àias.
âvian ou fia» ou âian.
Passé défini
:
agaèri ou aguls.
affileras
ou
aguêt ou
ffticras
ou
affuêreis.
^Htft.
aguêram ou aguèrem ou gaêram ou giiérem.
aguéras ou giiéras ou agiièreis.
agiiêran ou agiièren.
Futur
:
aurai, auras, aura,
aurâm ou
Conditionnel présent
:
aarià, auriàs, auriô, auriâm,
Impératif
ài(?
ou
à(0,
aiirèin, anrës, aiirân.
aiirilis,
auriân.
:
aiâm, aiàs ou
Subjonctif présent
ateis.
:
qu'aie ou qu'àio ou qu'aiei.
qu'àias ou qu'âieis.
qu'aie ou qu'àio.
qu'aiàm.
qu'aiàs ou qu'aièis.
qu'âian.
Imparfait du Subjonctif
:
qu'aguës ou aguèsie ou aguèsso, gués ou giièsse ou
qii'aguëssas ou guëssas, aguèsseis ou gucsseis.
qu'aguës ou aguèsse ou aguèsso, guèsse ou guèsso.
qu'aguessàm ou agitessèm, guessàm ou giiessèm.
qu'aguessàs ou guessàs, aguessèis ou guessèis.
qu'aguëssan ou aguèssen, guëssan ou giièssen.
Participe présent
:
aient.
Participe passé
:
a^at, agudo ou ^a<, gudo.
giièsso.
85
235.
—
^'e^l)e
èsse, essêi, être (être).
:
Indicatif présent
set, ses, ei,
:
soiun, ses, sonn.
Imparfait
:
èro, êras, èro, êratn, èras, êran.
Passé défini
:
fugais.
fiiffiièras
on
fnffiiëreis.
fiigiiel.
fugueram on fuguerem(i).
fugueras ou fugnèreis.
fuguêran ou fuguèren.
Futur
:
ùral, sirâs, sirô, sirâni ou sirèm, sirës, sirân.
Conditionnel présent
siriô, strias, sirid,
Impératif
siô
OH
:
siriâm,
siricis,
siriân.
:
sias, st'âin
ou siamni,
Suhjonctif présont
sifts
ou
siaiàs.
:
ou siàie ou siàio.
ou siaicis ou siaiâs.
que siô ou siàie ou siàio ou siiigiie.
que siàm ou siaiâm.
que siàs ou siaièis ou siaifis.
que slan ou sîaian.
(/ue siô
qui' siàs
Imparfait du Suhjonctif
que fitgiiês ou fugtiësse ou ftigiu'sso, sigiu's ou sigiièsse ou siguèsso.
que fugiiêssas ou f'iigiièsseLt, siguëssa-'i ou sigtiësseis.
que fugues oufuguèsse ou fugtièsso, signes ou sigtièsse ou siguèsso.
que fiigiiessâin ou fuguessèm, siguessâm ou sigiiessèm.
qtie fiiguessiis ou /'itgiiessèLi, siguessiis ou sigiiessèis.
qtie fuguëssan <ni fugaèssen, siguëssan ou siguèssen.
:
Participe présent
essènt
ou
:
etènt.
Participe passé
:
eilal, eitado.
(1|
Dans
la
vert deviint
e,
1" fcirme, e toniciiie fermé (voir
o aloues (voir | 62),
§ 2;î2)
,
dans
la
î«« forme e tunique ou-
86
Verbes
actifs
Première Conjugaison
236.
—
Eimà
(aimer).
Indicatif présent
àiine ou âiini, êirnas
Imparfait
:
ou âimcin,
âiino, aimèin, eimàs, âiincn.
:
cimâvo, eimâveis, einiâvo, eimâvein. eimàveis, eirnâveii.
Passé défmi
:
ou eimîs.
eiinèri
eimêras ou
eiinPreis.
eimêt.
eimêram ou cimèrem.
eiinéran ou eimèveis.
eiinèran ou eimèren.
Futur
:
eitnaral, eimarâs, eiinarô,
Conditionnel présent
eUnarâm ou cimarcni,
eimarOs:,
eimarân.
:
eimariô, eiiuarifm, eimariô, eimwiâin, eimnrihs, cimariân.
Impératif
:
âimo, aiinè/n,
Sul)jonctif
eiinèis.
•
:
qu'aime, qu'êiinas ou
qu'einièis,
(/u'èimci's, i/iiâimo,
qa'âimen.
Imparfait du Subjonctif
:
qu'eitnèsse.
queimèssas.
qa'eimês ou qii'eimèsse.
qu'eimensâm.
qn'eimessàs.
qu'eimêssan ou qn'c.irnèssen.
Participe présent
eimant.
Participe passé
eirnat,
eimado.
:
:
qn'eimàm, qn'eiinàs ou
8:
—
Rkm.vkqi;f.
A. Les verbes de la i" conjugaison en ià,
237.
linale
en ie et io atone aux i'" et 3'^ personnes du
quand ils ont une
sing-uliei- de l'Indicatif, prennent un accent grave sur toute voyelle
:
tonique de la svUahe pénultième.
deifarid (défigurer, dévisager) deifhcie, deifacio
Ex.
;
:
einsaid
(essayer) eissàie, cissàio.
Lorsque ces verbes ont un e à la pénultième, il est
met un accent aigu sur cet e.
haneiâ (examiner un bœuf en ie saisissant par les cornes)
Exception
:
toujours fermé et on
Ex.
:
hanéie, banéio
;
coiisineiâ (cuisiner) coii.iinéie, coiisinêio, etc. (v. fSy).
B. Tous ces verbes en ià prennent deux i à la première personne
du singulier du Passé défini, car on entend très bien le double son
de
l'i.
Ex.
huiLcid, baneiis
:
coimlanid, countuniis
;
dcifacid (nÉriouiiKu) deilaciis
eissaiis
238.
;
;
ffranmarcid, granmarciis
—
;
;
cousineiâ, cousineiis
(regarder)
eipid
eipiis
;
;
eissaiâ,
etc.
C. Plusieurs verbes de la
même
conjugaison qui ont
le
cougnd (cogner),
radical en ou, comme
adonhd
(arranger),
doiibd,
dU'onvçd,
coidn (coller), coiirdd (cordi-r),
lieu de ou
soûler),
font
o
au
(se
gnloiipd.se
sadould
(grandir),
froiijd
3'= personne du pluriel du
!">
3'
et
à
la
singulier
personnes
du
et
aux
boiijd (couler la lessive),
:
Présent de rindicalif.
l']x.
:
bôje, boûfan, bôjo, hoajèin, boaj'às, bôjen, etc.
La plupart dos
autres
bniicind (mettre en pièce), boneind (borner),
:
conlà (couler), coiiteld (couteler), coiwidd (convier), toarinâ (aller et
venir dans sa maison les bras ballants ou s'occuper des petits tra-
vaux du ménage), conservent on à toutes
V.\.
:
239.
le
bonclne,
—
botirliiax, boac'tno,
Nota
:
radical ou voir
les
boacinèm,
Pour quelques verbes de
^
la
personnes.
boticiruis,
3''
boncïnen.
conjugaison qui ont
25i.
V
—
conjugaison qui ont un o demiD. Les verbes de la
tonique final, à la 3'' personne du singulier du Présent de l'Indicatif,
I)rcnnent un accent aigu sur cet o ne fia (se fier), sud (suer), tria
240.
.'
(trier),
Ex.
:
lud (tuer).
me fie,
tefiofi, se
fiô {voir
%
56).
Deuxième Conjugaison
24-1.
— OusKKVATioNS
:
Celte conjugaison offre deux formes
:
une
qui ajoute directement les désinences au radical (obtenu en retran-
88
chant
la
désinence
t
de
l'inflnitit')
dnnn-1, /mrt-î, l'autre qui intercale
j
àcertains temps le suffîxc
iss
entre le radical et les désinences /Zur-f;
j
/lur-iss-e.
Nous donnons la conjugaison d<îs deux formes.
Les verbes du premier type sont plus anciens, souvent irréguliers
à certains temps un certain nombre de verbes en î suivent tantôt
;
une forme tantôt
l'autre.
Premier type
242.
—
Parti
findiealif on
e ou en
i)
(partir).
Indicatif Présent
:
parte ou parti, partèis, part, parlâin ou partèin, partes, pârten.
Imparfait
:
pàrtio, pârtias, pàrtio, pûrtiam, pàrtiai, pârtian.
Passé défini
:
partis ou partignère ou partig-nèri.
partiras ou partigiiêran ou partiguëreis ou partlreis.
partit ou parligiu't.
parlîrain ou partlreni, partignôram ou partignèreni.
partiras ou partigaéras ou partiguèreUi ou partlreis.
partlran ou partiren, partiguêran ou pnrtigudreii.
Futur
:
partirai,
partiras,
partira.
partirùm ou partirent,
partirêis ou parlirOs.
partirân.
Conditionnel présent
:
partirià, partiriâs, partirio, parliriûm, partiriàs, parliriàn.
Impératif
:
part, partàin ou partèin, partes.
Subjonctif présent
:
que parte ou que pârto.
que parlas ou que pûrteis.
que parte ou que pârto.
que partâm ou que partiâm.
'
89
que partiix ou que partiâs on
que pur tan ou que pûrtian.
Imparfait du Subjonctif
(/ne partèis.
:
que partèsse ou partèsxo ou partiguêa ou partiguèsse ou partiguèsso.
que partêssas ou partësseis ou partiguèssas ou partiguèsseis.
que partes ou partêsse ou partigucx ou partiguèsse.
que partessâtn ou «/«e partexsèm ou yus partiguessâm ou partiguessèm.
que partessàs ou partessèis ou partiguèssas ou partiguèsseis.
que partOssan ou pnrtèssen ou partiguëssan ou partignèssen.
,
I
l'articipc présent
:
partent.
Participe passé
:
partit, partido.
—
243.
l'Indicatif
Rkmarque A. La
:
du verbe
awi'î
troisième personne
du
singulier de
(entendre) s'écrit de deux fa(;ons
:
au
et
auvo.
Le sarladais emploie
le
plus souvent au, le périj^ordin
dernier n'emploie au, <iu'à l'Impératif
Au mai ! (dis-donc
—
244.
!
:
auvo. Ce
:
écoute-moi, mère
!).
B. Les verbes du premier type de la deuxième conju-
la linah; en tù, comme counvent, vent, etc., conservent
à toutes les personnes du présent du Subjonctif. Ceux de la troisième qui ont la finale en ène comme prène (prendre), tèiie (tenir)
gaison qui ont
Vi
etc.,
prennent un
t
après Vu à toutes les personnes du
L'e de la tonique, toujours fermé, prend
Ex.
:
même
temps.
un accent aigu.
que counvénie ou rounvénio, que counvènias, que counveniàm.
que vénie ou vénio, que vênias, que veniâin.
que prénie ou préiiio, que prênias, que preniùm.
que té/lie ou tcnio, que ténias, que teniâm. (Voir § 2^8).
Deuxième type
245.
—
Flurl
en iss-e ou iss-i;
(lleurir).
Indicatif présent
/lurîsse
(Indicatif
:
on flurîssi, Jlurissèis, flurls, Jlarissèm, flurissës, Jiurlssen,
.
9rt
Imparfait
:
Jlurhsio, Jlur'ixstax,
Passé délîni
flur'iH
/lur'i.isio,
Jlarlisiam, Jlurissias, flurïssian.
:
on fluriguéri ou flurissère onflurissèri.
ou fluriffiirras ou flurigiiOreis ou /Inrissêras
fliirïras o\\ fhirlreix
ou Jlurissêreis
flurît, fliiriffiiêt, Jlurissèt.
fhirJram ou flnrigiiêram ou flarigiièreni ou fliirissê r a m ou
fliiris-
sèrein.
flnrlras ou Jhir'irei.i ou Jliiriffiiérftë oufltiriguèreis ou flnrissér as ou
flarissèreis.
Jlurlran ou Jlnrlren, Jliirigaêran ou fliiriffiièreri ou JlurissOran ou
flurissèren.
Futur
:
Jlnrirai, Jliwirûx, jlarii-ô, Jlurirâm, Jliirirès, Jlurirân.
Conditionnel présent
:
Jhiririo, fliiririâs, jUiririô, fliiririâin, flaririâx,
Jhiririûn.
Impératif:
Jhirïs, fliirLisèm flnrissës.
,
Subjonctif présent
f/iiejlurîsse
:
ou Jlurlsso.
que flarîsnait ou flnrlssian.
que flnrlsso ou flnrlaso.
que fhirixsûin ou flnrissiâm
qne flurisms ou flurissiàs.
.
que flarîssan ou fhirtxsen.
Imparfait du Subjonctif
:
que flûris ou fliiriffuês ou fliirig'uès.ie ou flurissrs ou flurissèsse.
que flurî.ssas ou fluriguêuxas ou fluriguèsseis ou flurissêsaas ou
flurissêsseis.
que flurîs ou flurissês ou flnriguês ou fluriguèsse.
que flurisxâm ou flurissiârn ou flurissessâm ou flurissessèm ou
fluriguessàm ou fluriguessètn.
que flurissàs ou flurLssïas ou fluriguessàs ou fluriguèsseis ou fiarissessàs ou fliirissessèis.
que fturlssian ou flurignëssan ou fluriguèsse ii ou /Inrissëssan ou
flurissèssen,
.
91
l'articipe présent
:
flurùtsènt
l'articipe
passé
:
fhirît, flnrido.
—
Remarque A. On trouve une certaine quantité de verl)es
deuxième conjugaison qui se présentent sous deux formes
dillérentes et qui se conjuguent cependant de la môme façon (a'' type
246.
de
la
en
isse).
Ex.
:
:
aboanl et a&o«ne« (bonifier),
adoiis.it et adoiixsesl
(adoucir),
afriandl cX afriandesl (affri.inder), agrt et a/^resî (aigrir), ciffrimiî
et ag-rnint'll (s') (s'accroupir), ciniinrl et
(s^)
amincesl (amincir), amnurtl
et «moK/7c'.s( (amortir), anonblt et anonblesl (anoblir), aplani et apla-
nesl (aplanir),
aplati et aplatest (aplatir),
axfioiirdi
et
assourdesl
(assourdir), atcmlrt et atendresl (attendrir), beiil et beneisl (bénir),
bloandl et bloiindesî (blondir), deiredt et dciredi'sl (déraidir), febli et
feblesl, afebll et a/eblesl (faibUr),
et s'agrandir),
grandi
grouasl et groiumesl
et
<'/^r«/i</t'.sî (a- '^(grandir
(grossii-),
magrl
et
magresl,
amagrl
et
amagresl (maigrir),
247.
—
B. Certains verbes de la troisième conjugaison hésitent
entre deux inTmitifs
:
e et
l.
etc.
On
rencontre
même quelques-uns de
ces
verbes à double forme qui font partie du deuxième type (flurl) de la
deuxième conjugaison.
Nous donnons ci-dessous une
liste de ces verbes
ou coiindiûrc ou conndal (conduire).
Coiinqiu'rre ou counquerl ou ronnqneni (conquérir). Coiinqtwrl et
cniinquesl se rattachent au i' type de la 2'' conjugaison. On trouve
aussi coanqid et coiuiquctâ, mais ces verbes ne sont guère employés
autrement qu'à l'iniinitif.
:
(Joiindi'irri-
Coiinslri'irre
ou connstruJre ou coiinstral (construire).
Deidire ou deidl (dédire).
Deitrârre ou deitriil (détruire).
EnqnOrre ou enquéri ou enqnesl (s'enquérir). Enquéri
se rattachent au 2^ type de la 2'= conjugaison.
Estn'irre ou estriiire ou estrut (instruire).
Maudire ou maiidi (maudire).
Proiidûrre ou prodnrrc ou prouduire (produire),
Quèrre ou qneri (chercher),
et enqnesl
92
Redûrre ou réduire ou redul
Rèime ou reiml
(réduire).
(racheter). Reiinl se rattache
au
a'
type de la
a'
conjugaison.
Sègre ou segul
(suivre).
Troisième Conjugaison
248.
—
Prène
(prendre).
Indicatif présent
:
prène, prenèis, pren, prenèm, prenês, prènen.
Imparfait
:
prénio, prènias, prénio, prèniam, prénias, prênian.
Passé défini
:
prengiiîx.
prengiiêran ou prenguêreis.
prenguèt.
prengiiêrain ou prengaêrem.
prenguéras ou prengnâreis.
prenguêran ou prengnèren.
Futur
:
prendrai, prendras, prendra, prendrârn ou prendrèm, prendrês,
prendrân.
Conditionnel présent
:
preiidrio, prendriâs, prendrid, prendriâin, prendriàs, prendriân.
Impératif
:
pren, prenèm, prenês.
Subjonctif présent
que
que
que
que
que
que
:
prénie ou prénio.
prênias.
prénie ou prénio.
preniâm.
prenilis.
prênian.
Imparfait du Subjonctif
:
que prenguês ou que prenguèsse ou prenguèsso.
que prenguëssas ou prenguësseis.
que prenguês ou prenguèsse ou prenguèsso.
ijile
(/lie
prengaessâm ou préngitessèni.
preiiffucsshs ou preiig'iiessèis.
que preng-nêssan ou prengiiàssen.
l'articipe présent
:
prenènt.
Participe passé
:
prengut, prengiido, preis, preso.
249.
—
Vendre
(vendre).
Indicatif présent
:
vende, vendèis, vend, vendèm, vendes, vènden.
Imparfait
:
véndio, vêndias, véndio, vëndiam, véndias, vcndian.
Passé défuii
:
vendère ou vendis
(i).
vendèras ou vendêveis.
vendèt.
vendêram ou vendèrem.
vendèras ou vcndèreis.
vendëran ou vendèren.
Futur
:
vendrai, vendras, vendra, vendrûni ou vendrèm, vendrês, vendràn.
Conditionnel
:
vendriô, vendriâs, vendriô, vendriàm, vendriàs, vendràn.
Impératif
:
vend, vendent, vendes.
Subjonctif présent
que
que
que
que
que
que
:
vende ou vèndo.
vendus ou vëndois.
vende ou vèndo.
vendâm.
vendus ou vendèis.
vèndan ou vendêssan ou vendèssen.
(1) Cet 8 mai-que l' allonge menl (vendi, graphie ancienne, où
«ontraction de la désinence latine).
l'i
résulte d'une
!)4
imparfait du Subjonctif
(jae
que
que
que
que
:
vendes ou vendeuse ou vcndèsso ou vendèssl.
vendPssas ou veiulêsseis.
vendes ou vendeuse ou vendèsso.
vendessâm ou vendessèni.
vendessàs ou vendessèis.
que vendêssan ou vendèssen.
Participe présent
:
vendent.
Participe passé
:
vendul, vendudo.
Nota: Le
Ex.
:
250.
verlje dire (dire), à riinpcralif, fait
:
dijo,
dijam, dijas.
dijo-me (dis-moi).
—
Sabêi (savoir).
Indicatif présent
:
sâbe, sabèis, sah, sabéin, sabës, sàben.
Imparfait
:
sabio, sâbias, sàbio, sâbiam, sàbias, sâbian.
Passé défini
:
saubîs ou saugucri.
saubêras ou sauguëras ou saubëreis ou sanguêreis.
saubêt ou sauguët.
saubërain ou saubèrem ou sauguëram ou sauguérem.
saubêras ou sauguéras ou saiibèreis ou sanguêreis.
saubëran ou saubèren ou sauguêran ou sauguèren.
Futur
:
saubral, saubràs
(i),
saabrd, sanbrâm ou saubrèm, saubrês, saubrân.
Conditionnel présent
:
saubriô, saubriàs, saubriô, saubriâm, saubriàs, sanbriân.
Impératif
:
sdcho, sachàm, sachùs ou sachèis.
(I)
ment
L'anctetme graphie saubras peut être consefcée, mais on prononce nettesôubrae.
i^uhjonclif présent
(/"e
.'
sache pu sàcho.
sâchas ou sâc/ieis.
que sache ou sàcho.
(/lie
que sachant,
que sa('hàs ou sachèis.
que sàchan ou sâchian.
du
Imparl'ait
Sul)jonctif
:
fue sabès.se ou sachc.sse.
lie
sabè,ssa.i
ou
.fabPsseis, .sachëssas
ou
sachêsseis.
sabës ou sabèsse, saches ou sachèsse,
ou sachessâm.
ou sachessàs.
sabèssan ou sachêssan.
te sabe.'isâni
2e sabessàs
ae
Participe présent
Participe passé
:
:
saubut, saubudo.
251.
— Remarque
:
A. Plusieurs verbes de
comme
ont le radical en ou,
la 3* conjugaison, qui
poudei (pouvoir), voulei (vouloir), ne
conserveut on, au présent de l'indicatif, qu'à la
2"
personne du
pluriel.
Ex.
:
pôde, podèis, pod, podèrn, poudès, pôden.
vole, volèis, vôu, volètn, vonlf's, vôleii.
Il y a cependant la l'orme vouèis à la
verbe voulei (vouloir).
252.
—
a"
personne du singulier du
B. Le verbe plaire (plaire) de la
jugue sous deux lormes différentes
Indicatif
3"
:
:
plâse, plascis, plus, plasèrn, plasês, plàsen.
plaise, plaisèis, plais, plaisèm, plaises, plâisen.
Participe présent
:
plasènt ou plaisent.
Participe passé
:
plagut, plagndo ou plaiffut, plaigudo.
I
conjugaison se con-
96
Verbes irréguliers
Nous ne notons que les verbes les plus
grammaire de J. Daniel.
usités.
Pour
la liste coiti*
plète, voir la
5253.
—
On peut
Anâ, nâ
(aller).
dire à tous les
temps
:
and ou nâ, anâvo ou nâvo, anîs ou
nis.
Indicatif présent
:
vau, vas, vai, vani, vas, van.
Imparfait
:
nâvo, nàveis, nâvo, nâvem, nàveis, nàven.
Passé défini
:
anls.
anèri ou anëras.
anët.
anèratn ou anèrem.
anéras.
anëran ou anèren.
Futur
:
aniràm ou anirêm,
aniral, anirâs, anirô,
Conditionnel présent
anirês, anirân.
:
anirié, aniriâs, aniriô, aniriâm, aniriàs, aniriân.
Impératif
vai,
vam,
:
vas.
Subjonctif présent
:
qu'âne, qu'ânas, qu'âne, qii'anàm, qu'anus, qu'ânan ou qu'ânen.
Imparfait du Subjonctif
:
qu'anèsse, qu'anêssas, qu'anèsseoa qu'anês, qu'anessâm, qu'anessàa,
qu'anèssen.
Participe présent
:
anènt, nùnt ou anant, nant.
Participe passé
:
anat ou nal, nado ou nanado.
254.
—
Fâ
(faire).
Indicatif présent
fau, fus, fai,
:
fam ou fasèm,
fiis
ou fasës, fan.
9Î
litipat-rull
f'àsio,
:
fàsias, fimo, fâsiam, fàsicts, fCmaii.
Passé défini
:
fagiùx.
ou fagnêreis.
fag-iicras
fngaôt.
fagaêram ou fagnèrem.
fagaéras on faguèreis.
fagiièran ou fagnèren.
Futur
:
faraî,Jarâii,farê,
farèm ou faràin,
Conditionnel présent
Jarês, farâii.
:
fariô, fariâs, farià, fariâm, fariàs, fariân.
;
Impératif
fai,
:
fam ou fasèin, fus ou fasès.
Subjonctif présent
:
•qnejâse oufâso.
'quefâsas ou fàseis.
.quefâse onfâso.
lue fasâm.
lue fanas ou fasèis.
'
que fâsan ou fâsen.
Imparfait du Subjonctif
:
tue faguèsse on fagiièsso.
)ue faguèssas.
faguës on faguèsse ou fagaèsso.
'que faguessâm ou faguessè m.
jue
que faguessàs.
que faguêssan ou faguèssen.
l'articipc présent
fasciil
:
ou /osant.
Participe passé
:
ffait,facho.
25S. — Nota Bien que ces deux verbes, anâ et fd, soient terminés eu d comme les verl>es réguliers de la i" conjugaison, ils se
conjuguent comme les verbes de la troisième. Ils ont, de ce fait, deux
:
participes présents, l'un en ènt, l'autre en ant.
7
256.
—
Remarque Fà
:
Ex.
:
comme
Comme
eiind.
deifâu, dei/âs, deifâi, deifâm, deifàs, deifàn.
:
Participe présent
:
deifasènt ou deifasant.
eimâ.
Indicatif présent
dàife, dèifas, dâifo, daifèm, deifàs, dâifen.
:
Participe présent
—
a un composé deifà (délaiir), qui
fâ.
Indicatif présent
257.
(laiie)
comme /d ou conmic
se conjugue
:
deifant (voir
Cègne ou cegnèi
ou tegnt^i (teindre)
;
S?
2()8).
(ceindre) se conjuguent
ces verbes font partie de la
Indicatif présent
3"
comme tègne
conjugaison.
:
tègne, tegnêis, teng, tegnèm, tegnêft, tègnen.
Imparfait
:
tégnio, têgnias, tégnio, têgniam, tégnias, têgnian.
Passé
déiini
:
tegiûs.
tegncras ou tegiiêreis.
tegnêt.
tegnêram ou tegnèrem.
légueras ou tegnèreis.
tegnêran ou legnèren.
Futur
:
tegnaraî, tegnnrâs, tegnarô,
tegnarâm ou tegnarèm, tegnarês,
legnarnii.
Conditionnel présent
:
tegnariô, tegnariâs, tegnarid, tegnariàm, tegnariàs, tegnariân.
Impératif
:
teng, tegnèm, tegnès.
Subjonctif présent
que
que
que
que
que
que
tègne ou tégno.
tëgnas.
tègne ou tégno.
tegnûm.
tegnàn.
têgnan.
:
99
liiiparrait
du Subjonctif:
ou tegiièsso.
que tegnênnas.
que teffuês ou tefftiêsse ou
(jue teffiiésse
teffiirs.io.
tegnexsiâm.
ijiic
que tcgnessiàs.
tegnêssan ou leffnèsxen.
(/no
Participe présent
:
teffnènt.
Participe passé
^
:
tent, tencho.
K
S58. — lleinarque 11 y a aussi
Hie conjugue comme eimâ (aimer).
:
le
11
vcrbo tenchard (teindre) qui
a
comme
participe passé
:
tenchut, tenchmlo (doublet de lent, tencho).
259.
—
Torse, torsêi (tordre)
:
ce verbe se conjugue
comme
le
verbe teindre ci-dessus, avec deux exceptions. La troisième per-
sonne du singulier de
fait
l'indicatif fait tors, torso, et le participe
passé
loiirsiit, toursiido.
:
Verbes pronominaux
260.
—
Se dourre, se
Indicatif présent
me
doult'i (se douloir).
:
dôle, te dolêis, se don,
nous doalèin,
voiis
doulàs ou
doiilës, se
dôleii.
Imparfait
me
doûUo,
:
te donlias, se doûlio,
nous doidiam, vous
doi'ilias,
se
doùlian.
Passé dclini
me
te
:
doulls.
douteras ou doulêreis.
se doitlêt.
nous donlêram ou doulérem.
vous donléras ou doulêreis.
se donlcraii
Futur
ou doulèren.
:
Hie doularal, te doularâs, se doularo, nous
vous doularês, se doularàn.
doularâm ou doularêm,
ItXJ
(Conditionnel présent
me
:
doulariti, te doidariâs, se donlario,
nous doalariâm, voim don-
lariàs, se doulariân.
Impératif
:
dou, doulém, doiilâs ou doulês.
Subjonctif présent
:
que me dôle ou dôUe ou dôlio.
que te doOlias.
que se dôle ou dôlie ou dôlio.
que nous douliâm.
que vous douliàs.
que se doûlian.
Imparfait du Subjonctif
:
que me doulèsse ou doulèsso.
que te doulêssas ou doulëssias.
que se doulês ou doulèsse ou doulèsso.
que nous doulessiàm.
que vous doulessàs ou doulessiàs.
que
se doulcssian.
Participe présent
:
doulènt.
Participe passé
;
douffut, dougudo.
Remarque
(s'asseoir), se
Les verbes
:
s'arsiiid (se ratatiner) et s'assietd
conjuguent conmie
le
verbe eimâ (aimer).
Verbe unipersonnel
261.
—
Foulêi, falêi, chalèi (falloir).
Indicatif présent
:
fôu, fau, chau.
Imparfait
:
foùlio, fàlio, chàlio.
Passé
défini
:
fouguët, fauguêt, chauguêl.
Futur
:
foudrô, faudra, chaudrô.
ou
sietâ
lot
Conditionnel présent
:
toudriô, faiidriô, chaudriô.
Subjonctif présent
:
(/uefoùlie ou foùlio, que fàlie ou fàlio, que chàlie ou chàlio.
Imparfait du subjonctif
'1
:
ne fougues on fouguèsse ou foug-uêsso.
faug-uës ou fauguèsse ou fauguèsso.
que chaulés ou chaulèsse ou chaulèsso.
t/ue
Pas de Participe présent.
Participe passé
fougut, fougudo
;
:
faugut, faugudo
;
chaugut, chaugudo.
Formation de verbes nouveaux
—
Remarque « On sait qu'il ne se forme de nouveaux
verbes en français que dans les deux premières conjugaisons (en
262.
»
» er, ir)
»
:
seules appelées vivantes, pour cette raison, par certains
Il en est de même en périgordin (et en occitan)
verbes nouveaux sont dus à des nécessités d'expression nou-
grammairiens.
» les
» velles et
» Ex.
:
;
correspondent en général à des verbes français.
Le français amérir donnera en occitan amerl, imparfait
» de l'indicatif ainerissio.
»
,»
Mais
il
y a aussi des verbes créés directement, par exemple
pas d'équivalent en français. » R. L.
:
felihrejd, qui n'a
Quelques remarques sur
263.
la
syntaxe des verbes
—
A. Lorsqu'un verbe à l'inflnitif est subordonné à un
le pronom complément de l'inlinitif se place de préféavant les deux verbes.
autre verlie,
•rencc
Ex.
:
Vous
la vole
vous la paiâ) (Piut,
paiâ
français du xvii' siècle
264-.
—
B.
La
(je
-.je
Ic),
de
l'infinitif:
la
payer) plutôt que
il
en est de
:
(vole
même
en
marque
la
vous la veux payer.
particule re devant les verbes français
réitéralioii, le retour. Elle se
suivi
veux vous
Grammaire Occitane);
rend en périgordin par
tofir««Hi/a (refaisons), <o;vio-/o«
torno coume/isd (recommence).
le
verbe tourna
ma^«« (rctoucbe-
I02
—
265.
emploie
pues
(tu
C. Après les verbes neutres senti, piuU (sentir, puer) on
la préposition
u
houn
senti à
:
(sentir bon). /)udcis à la feino
la fouine).
—
266.
D. Quelques verbes neutres sont actifs en périgordin
ped (je me suis fait entrer une
écharde dans le pied) ai toiunhat inoiin inouchenas (j'ai laissé tomber
:
7ne sei entrât iino eilrinclo dins Ion
;
mon
mouchoir).
Emploi de Tlmparfait du Subjonctif
—
267.
dans
parfait
Ex.
I"
Avec un verbe à un temps passé ou au
première proposition,
la
du
:
conditionnel,
second verbe sera toujours à
l'im-
subjonctif.
n'auriô pas cregut que ([uelo meijou coatèsse ta char (je
n'aurais pas
cm
que venguessàx
2° /îù (bien)
du
le
que
cotte
(si j'avais
maison routât aussi cher)
cru que
employé dans
wus
;
si
ùvio cregut
vin.'tsiez).
sens de quoique aniine rimparfiiit
le
subjonctif.
Ex.
:
bè que faguèsse
freg, sei
vengut vous vèire (bien
qu'il fît
froid, je suis venu vous voir).
Après que on dira Crèse pas que-quelo meijou vous cote char
sous-entend que vous voulez acheter).
Mais on dira (sous-entendu au cas où vous voiulries racheter)
crèse pas que-quelo meijou vous coûtasse bien char.
'i°
:
(si l'on
:
:
Participe présent
268.
le
—
Rkor.K
:
Tous
les
verbes de la première conjugaison ont
il est en ènt avec
participe présent en ant^ pour tous les autres
un accent grave sur Vè (sauf l'exception du
§
255).
parla (parler), participe i)rcseut parlant ; chanta (chanter),
participe présent chantant ; rire, participe présent risènt ; surtl
Ex.
:
(sortir),
participe présent surlènt.
Mistral, Joseph Roux, Cuastanet
et la plupart
des écrivains
d'Oc observent cette règle.
Mistral, « Mircio », chant viii, page 3"3o et chant ii, page Ci'î.
« E' m'aco s'enaurant, coumo un loung sagarcs » (lourd brouillard).
« Espèro !... en retenènt soun grèule » (son souffle).
io3
Joseph Roux, « Frai Seguin », pages 174 et 172.
« Troaban a dire aqui, troiiban a dire alai,
(Trouvant à dire ici, trouvant à dire là).
« A la porta de Rems, en atenden Cales. »
(A
la
»
porte de Reims, en attendant Calais.)
Damel, dans sa grammaire,
tout en notant cette règle, a cepen-
dant commis deux erreurs.
11
a écrit pour le verbe (être) être ou ésse : participe présent étant,
au lieu de etènt ou essènt
\tri%cvLl fUi.rissant
au
pour
et
;
verbe
le
(fleurir) /Zurî.- participe
Ae flarissént.
lieu
Le Périgordin emploie fort souvent l'Infinitif' pour le
Participe présent. On peut donc prononcer et écrire des deux façons.
Ex. marchavo en chanta ou en chantant (il marchait en chantant),
Veicontavo en rire ou en risènt (il l'écoutait en riant).
Remarque
:
:
CHAPITRE Vin
ADVERBES
Ben, Bè, Bien
-
S269.
—
Quand
«
Bien » se dit
ben, bè et bien.
:
bien est appelé à former
un substantif ou un
adjectif,
il
ben devant une voyelle et be sans accent devant une consonne.
s'écrit
Les substantifs
et les adjectifs ainsi
formés s'écrivent en un soûl
mot.
1"
ben devant une voyelle
Ex.
:
benaise, benèsse (bien-être)
:
;
benurous (bienheureux,
félicité,
bonheur).
2" be
devant une consonne
Ex.
befait (bienfait)
teur)
:
;
bevengat (bienvenu)
Remarque
:
beaucoup, fort,
Ex.
;
:
Quand
il
:
befasent (bienfaisant)
;
;
befatour (bienfai-
bevoulènso (bienveillance).
bien signifie
:
formellement, expressément,
s'écrit bien.
qu'ei bien enteiulut, sei bien countent, bieneimat.
Benurous s'écrit en deux mots « bien urous » quand
« qui a le bonheur de » sei bien urous de ço que rièbo.
:
il
signifie
io4
Cependent, supendent, pamens icopcmiant)
270.
—
Cependent
et
supendent
—
en tout acô
et pamen.i, équi-
valent au français cependant et paraissent en dériver.
Mistral
dins acô, pamens.
:
O, abè-plo
271.
—
Oui
bien cela, oui
:
:
o
;
certes oui
abè-io, abè-qui
:
(oui, certes oui)
abè-plo, aplo, si plo, si bè plo
Eiei
272.
—
Ici se dit
eici
:
;
;
c'est
!
(icij
ici-bas
Daniel eici et eiçabas.
En bas en bas, per-en-bas, de
:
eici-bas.
:
:
per-en-bas, per-de-bas, de per-de-ha-i.
Jamai
273.
dant
la
—
Il
(jamais)
faut écrire ^'amat sans s (composé de mai)
remarque sur mai
§
;
voir cepen-
i85.
Mai, nimai
274. —
A
côté de
mai
«
davantage
» (voir
« plus », on emploie aussi, avec plus de force
i8;), littcralenicnt
§
:
nimai.
Ex. Jan mai soiin frai (Jean et son frère).
Las beihas nimai lous burgauds. fLes abeilles et
:
(Foucaud).
Chabaneau
aussi les frelons)
Ciiabaxeau.
écrit
:
ni-mai et nimai
;
Misthal
:
ni-mai
;
Daniel
:
ni-mai.
11 semble qu'il faut préférer nimai,
dans la langue (cf. j'amai).
Quant
le
mot étant un ancien composé
(combien)
275. — Quant soun, cambè soun ? (Combien sont-ils '?).
Le q devant être maintenu devant « (groupe qu d'origine
ou autre),
comme on
l'a
vu (§
la^)
il
latine
convient de préférer, en principe,
graphie par tju. Ecrire quant (de quanti'm) avec un t, pour distinguer de quand, temporel dérivé de qijando. Toutefois cambè, mot
relativement récent, formé sur le français combien (cambè n existe
la
pas chez les troubadours) doit s'écrii-e avec un
vençaux n'emploient que quant (combien).
c.
Misthal
et les pro-
I
I
io5
Quant à
cousonnes
existe,
mais
le
plus souvent ou dit, par niétalhèse de
tan qu'à.
:
Sai e lai (va
—
276.
Sai e
lai (çà et là),
que délai (de
loin), sai
de
ci
là,
el là)
en délai (du côté opposé), en
lai
(au
à tort et à travers),
de
sai,
sai,
en
sai.
en de sai (de ce (mon) côté), sai-dentre (ci-inclus).
Maitout
mai iou maitout
(aussi),
ta-bè
(aussi
Ijioii),
talèu
(moi aussij, tabè (aussi)
ta-lèu
(aussitôl),
loi)
(si
—
277.
Maitout (aussi), mai iou maitout (moi aussi) (i).
Cette forme maitout est très employée dans le Ribéracois
marquer l'ctonnemcnt, l'admiration.
maitout ! que i'eirèm-nous de mai ! oh! que
;
elle
sert aussi à
Ex.
:
maitout
On
i'ohs ses
gènto,
!
écrit /afrè (aussi) en
mots, quand
il
un seul mol, et ta-bè (aussi bien) eu deux
de la-mau (aussi mal).
est l'opposé
Ex. as deijunat ? mai iou tabè (tu as déjeuné ? moi aussi), n'aurio
pas cregut que quèu chapèn t'anèsse ta-bè (je n'aurais pas cru que ce
:
chapeau
On
t'allàt si bien).
écrit talèu
en un seul mot. quand il est l'équivalent de quand,
(si tôt) en deux mots, quand il est l'opposé de ta-
lorsque; et ta-lèu
tard
(si lard).
Ex.
:
talèu
que Iou
veg-ais (aussitôt, lorsque
pensavo pas vous vèire ribd ta-lèu
(je
ou quand
je le vis),
ne pensais pas vous voir arriver
si tôt).
Tan
278.
— Voir.^ ii3
Ecrire avec un
1)
tantôt
«
plus»
(Sj
t
(t final
final
;
et
ta
dans l'adverbe tan
lilléralement
185), tantôt « aussi, et »
et
«
moi
(§ 274).
et ta).
et tout »
mai signifie
Cl. alout, itout (aussi,
;
pareillement), autres composés do tout. — A signaler un autre composé très
employé de mai (ancien mai!>) maisei. « puisque », littéralement « puisque
(il) est ». — Notons enfin, de mas (mais) les composés mn.<.->iei,
marnai
:
(mais
mas
mais non), littéralement
si,
n'ei
:
«
n)ais (cela) n'est pas
>•.
mas
—
si
ei
R. L.
:
«
mais
si,
oui
(cela) est
•
io6
Tan coumo, autre tan
279.
—
Ex.
n'ai {'eiidut tan
:
Marquent
comparaison,
la
coumo eu
et
tan
l'égalité.
(j'en
ai
vendu autant que
balhas m'en autre ou 'nautre tan (donnez-m'en encore autant)
;
lui)
;
i'eran
vint e tan (vingt et quelques).
Toujours
280.
—
« Veut dire tous les jours
prend un
:
s.
et Chasta.net écrivent toujour.
peut expliquer, d'une façon très naturelle, le singulier par
chaque jour. Mais l'équivalent en ancien français
» tout jour
» tom-dis (tous jours) (i) semble trancher la question en faveur de
»
Mistral
»
On
:
=
»
l's.
» R. L.
CHAPITRE IX
PRÉPOSITIONS, CONJONCTIONS, INTERJECTIONS
1.
Coumo
—
PRÉPOSITIONS
(avecj,
em, emd, aveque
—
Valèn ou vai-lèu deijunâ coumo iou (Chastanet); valèn
ou vai-lèu deijunâ em iou, aveque iou.
Viens (littéralement viens vite) déjeuner avec moi.
Em devient emd devant une voyelle emd acô (avec cela), emd eu
281.
:
:
(avec
lui),
emd
is
(avec eux) (voir
§ 36).
Aveque, néologisme dû à l'influence du français, est à éviter
employer de préférence coumo et em.
Dins, jurqu'à
282.
—
1°
euphonique
:
Dins
(s
non prononcé)
;
;
maugrat
suivi d'une voyelle,
prend un
t
dins-t-un an.
2°
Jurqu'à répond au français « jusqu'à
3°
Maugrat (malgré,
littéralement
:
».
mauvais gré) se prononce
m,ôugrat.
(i)
L'ancien occitan, à côté de jorn, emjjloie aussi d'ia et parfois
cette dernière forme s'est conservée dans dilus, dimars, etc.
di (jour)
:
107
Rasis
—
283.
Rosis (près) (littéralement
étant long-, et on doit écrire
:
au ras de) prend un
s,
Vi
rnsis.
:
Tras, de-tras
284.
—
« Tras (latin
th.vns) au-delà, derrière et quelquefois à
:
» côté, joignant.
» Ex.
tras
:
loii [itai
:
derrière la haie
;
tras lou
mur
:
joignant le
mur.
)>
jamais employée devant
» (^ette préposition n'est
noms de
les
personnes ou d'animaux.
»
Dans
»
On
ce cas on se sert de
dit aussi
:
tras
darriê ou rosis. » (Chabaneau).
:
ou de-tras
la taulo.
Viroun
285. —
« Celte préposition ne s'applique plus qu'au temps, et
» cile est rarement employée seule
» Kx.
.V
;
on
la
double toujours par
côté de la préposition existe le substantif
Ex.
cers.
vers viroiin niiejoiir, » (Cuaiianeal).
:
i'(roH/( (tour,
environ).
(dans les environs) fd loris viroiins (faire
des tours et des détours) la fumodo fai dôas virouns (des volutes).
:
dins
loiis viroiins
;
;
II.
—
CONJONCTIONS
Car Perçoque
;
»
286.
— Chabaneau
dans
la langue, aujourd'hui
»
On
écrit car
« Car
:
:
même
sens qu'en français
;
ancien
peuemploj-é.
ou cà (a long pour compenser
de
l'r
non
mieux
(§
197)
la chute
» prononcé).
» Kx.
»
On
:
ch, veses-vons
se
sert
!
(car,
voyez-vous
beaucoup plus de
perfO(/«c (littéralement
(anciennement pla
:
!).
persatjue, » ou
c'est pourquoi), sens
:
rendu aussi par eitaplo
aisément) et eitabè (aussi bien), eitapau (aussi
peu).
Conj onction ou
287.
— Chauaneau
:
« I>a conjonction au (ancien o) se supprime
» habituellement entre les
miné.
\
(ancien o)
noms de nombre
pris
dans un sens déter-
io8
» Ek.
dous treis ans (deux ou trois ans) fai
:
quatre
soiis treis
;
» repas perjour (elle fait ses trois ou quatre repas par jour). »
Remarque
avec aa
Ne pas confondre ou
:
(conjonction alternative
prononce de
article contracté (à le) qui se
la
môme
:
on)
façon
:
au marchât (prononcé ou marchât) et àubè tout (ou bien tout) écrit
et
prononcé du.
—
288.
« C'est-à-dire » se dit
m.—
Deforo
289.
—
1
achat
CnABANEAU
:
valent-à-dire.
:
INTERJECTIONS
I
ar-çà
« Deforo,
auchi
!
aiicliè
!
I
de mettre quelqu'un
s'agit
s'il
pour chasser les chats on dit acha ! ».
Le « acha » entendu parCHABANEAU ne veut-il pas dire simplement
a ça ! prononcé par chuintement acha ? Alors on peut y voir un
équivalent du français or ca ? En effet Daniel (Dictionnaire), au
» dehors
:
;
:
mot
donne
or,
mieux
d'écrire
Toutefois
il
les interjections
:
ar-çà
orça
:
!
arçà
!
Dans ce cas
de l'inlerpréter
est plus vraisemblable
!
ou aiichè
Diable
ou
:
sera
comme une
injonction à l'animal, avec l'interjection a, an (ah, ho).
on écrira auchi
chasser un chat.
il
!
!
pour chasser un chien,
En
et achat
ce cas
!
pou,-
Diable
290. —
te sià
te siô
pas
!
Diable
me
sià
ou
me
siô pas
!
Diu, pardi, bounogen, paubre
291
.
— Chabaneau
:
« Boudia
!
(littéralement
:
Bon Dieu) marque
» la surprise.
»
Pardi! avec un i bref (littéralement: par Dieu)
signifie: «certes»,
On n'y sent plus rien qui rappelle un serment.
à dire de mafè, ma fi (ma foi).
» mais sans insistance.
»
La même chose
»
est
:
Bounogen! panbre ! exclamations analogues au « pecaire » des
» dialectes plus méridionaux et par lesquelles on exi>rime priuci» paiement la pitié, mais qui peuvent aussi, surtout le dernier,
» servir à traduire d'autres sentiments,
» ration
comme
».
Per moun armo
!
per
l'étonnemcnt, l'admi-
ma
fè
I
292. - Chabaneau « La formule de serment la plus ordinaire
est « per moun armo ! » ou simplement « moun armo », où
:
»
» persiste
» ailleurs.
l'ancienne forme latine anima, devenue anio partout
lot)
On
»
aussi,
<lil
Hkmahque
moins
La
:
ciiei-<fiqu(;nient
ma fè ! »
(dans l'emploi courant) et
l'er
:
amo
distinction entre
arino (seulement dans les serments) est très fondée. Je
toujours
l'ai
cependant les Limousins emploient presque toujours
arino pour anio. J'ai voulu essayer d'employer, hors du serment, la
forme « arino », mais j'ai dû y renoncer, car elle ne répondait pas
à notre dialecte.
Certains prononcent ainsi la formule per moun ermo (Hautefort).
I>ratiquée
;
:
On
dit aussi
tant bien
!
v.
:
ma
fè o,
ma
fè touparié
(ma
foi oui
!
ma
foi
pour-
33a).
§
Pleit-à (souhaits)
—
293.
Chab-vneau
CiiASTANET
:
pleit-à-Dlu
plet-à-Diu
:
Ces deux formes sont
pour « plait-il ».
.'
!
(littéralement
usitées,
:
Vesam
— Vivo
!
(plaise
à Dieu)
;
:
plèti ?
plaisèsse à
!
294. — Vesam, prou! (pour ralentir
Vesam vèire ! (voyons voir !).
Anem, vesam! (allons, voyons 1).
Vivo
plùt-à-Dieu).
aussi l'interjection
On dit aussi plaise à Dlu, plase à Dlu
Dm, plasèsse à Dlu (plûl-à-Dieu).
295.
:
comme
:
voyons, assez
!).
t
est invariable. C'est
une interjection semblable au
vivat latin.
Ex.
vivo lou
:
On ne
Perigord! vivo lasfennas! vivo tous droleis!
comme en français et dire vivan
peut pas l'employer
:
las
fermas !
faut vivo invariable, en valeur pour ainsi dire absolue.
Il
CIIAl'ITKK
X
GRAPHIE ET USAGE
DE QUELQUES LOCUTIONS PARTICULIÈRES
Antan, ujan, en d'einan
296.
— On écrit
:
antan (l'année dernière, autrefois, jadis)
(cette année) (i).
I
(1
)
Du
latin
antb annom et (h)oc anno (Lanjfiiedoc
:
ôuganj.
;
lyan
liu
En
d'cinan (l'année
CiiASTA>ET
et
j)rociiiiiii(').
Daniel
L-crivei:t
:
MisïR.vL n'emploie pas ce mot,
cndeinan.
écrit l'an que ven.
d [m] eiiian. C'est-à-dire d'aujourd'hui (iiei) à un an.
Nous remplaçons Vu par une apostrophe et nous écrivons en
PiAT
:
il
:
\en]
:
d'einan.
En
est
emplojé
ici
môme
de
manière que dans Vendoumo ou
l'endeino.
Il
faut écrire avec les Limousins
main
= l'en demain)
:
Vendoumo ou
l'endeino (lende-
et l'en-passat-doumo (le surlendemain).
Auvî petâ lou loup
297. — Auvl petâlou
FoucAUD (Lou lioun e
lou loup (demandez-lui
loup, se dit de quelqu'un qui n'a pas peur.
lou chassaire)
s'il
a entendu
:
dainandas-li
si
a auvit petâ
p... le loup), c'est-à-dire s'il
n'a
pas eu peur.
On emploie aussi cette expression légèrement augmentée, pour
désigner une fille dévergondée a auvit petd lou loup sur un calhau
de bouei (elle a entendu p... le loup sur un caillou de bois) c'està-dire elle a par trop bravé le danger et elle a perdu son innocence.
:
;
:
Ave Maria
298.
—
11
faut écrire
:
l'ave
Bravo
299.
—
On
écrit
:
maria, et non
las
vemarias.
grent, jouiio geiit
qu'ei de (ou de la) bravo gent (ce sont de
braves gens); ZoH.syoH/io
j!,''t'/4<
(les
jeunes gens)
(v.
§
65).
Cap de bri
300.
—
On
écrit
:
cap de bri ou bri dôu tout
(rien,
pas du tout
.
Cacarot, caraco
301.
—
On
écrit
:
cacarol et cacaroto (rafle de mais, papeton
:
caraco (caraco).
Ceiiseno, centeno
302.
—
Censeno
11
:
ne faut pas confondre les deux mots
a bouno censeno
jugement, bon sens
nientj dérivé
du
lat.
;
censeru juger).
:
:
(il
a un bon juge-
lll
Ci'iilciio
bicito)
(coulaine, et aussi le cenliènie
:
lil
«jui
lie
réclievcaii, la
on dit d'une femme mal habillée, mal attachée, mal
;
a Ver d'iino bleito sens ceiiteno
(elle
a
l'air
(icelée
d'un échevcau sans
:
lien).
Co m'ei 'gau
—
303.
On
écrit
co m'ei 'ffaa ^ça m'est égal)
:
;
qii'ei ffuii (c'est
égal).
Corno-budèus
—
304.
Ce mot qui
(cabriole, pirouette)
doit s'écrire
:
corno-budèus, est une altération
de torno-budèus (tourne-boyaux).
Ce-dis ou ço-dis
—
305.
Ce
ff
dit-il »,
«
il
dit cela ».
démonstratif et s'écrivait autrefois so
Dans
cette locution ço
esj.
avant l'usage de la
cédille. Voilà pourquoi .Ioseph Houx, qui n'emploie pas la cédille,
écrit sou-dis (sou
ço), ou se-dis (ce-dis).
Cela paraît être le seul exemple du démonstratif ce employé pour
(v. % 197),
=
:
ço (so), non par emprunt
du Irançais
ce,
mais par une variante de
prononciation, notée aussi par Cuastanet
faut écrire
Il
\
:
ou
ce-dis
ço-dis (voir
§
:
se dit
= ck
dis
(dit-il).
291).
D'aboupo
306. — «
De bonne
heure. Ecrire d'aboiiro (Chastanet) et non
» dabouro (Danief.).
»
Formé de de et abouro ; on trouve déjà chez les troubadours
: de bonne heure, en temps opportun (latin: ab iioha, dès
» abora
» l'heure, à l'heure). » R. L.
D'à janouèis
307.
— On écrit
:
d'à janouèis (k genoux).
Doumo, douman
—
308.
On
L'o fmal de
doumo
(demain)
est tantôt tonique et tantôt atone.
peut donc employer ce mot des deux façons
mais
§ ii5),
Douman
soir
est
n'est
comme
ca/è (voir
jamais accentué.
employé en périgordin surtout
lorsqu'il
précède « au
».
Ex.
avec
il
:
doum.an à
l'a.
sei
(demain au soir) et alors r« entre en liaison
mais moins fréquemment doûmo au sei.
On dit aussi,
:
Etant
—
309.
MisTRAi.
iM'ANTEM, ne
fait
pas sonner
Chastanet efanl
(le
:
Damel
Ecrire
:
enfant
:
provençal, plus proche du latin
(le
le l).
périgordin ne prononce ni Yn de en, ni
le t).
efan et verbe enfanta.
:
efant;
le
t
comme dans
reste,
les autres
mots de
cette
catégorie en ant, ent.
Einiati
31 0.
»
(ce malin',
— « Chabaneau
Daxiel
:
dessei
(ce soir)
ei màti.
einiati.
:
» Einiati parait à préférer, la locution étant très usitée et conipa» rable à einet, anet, «cette nuit», ou, plutôt, «aujourd'hui».
Dans
comprendre ei comme un démonstratifs cet
» (en ce cas il devrait varier devant le féminin net), mais bien
» comme un adverbe de temps =^ oi (uei) aujourd'hui la forme
» ei poar oi(ui, etc.) est ancienne (littéralement aujourd'hui matin,
» ces locutions ne pas
;
:
» aujourd'hui nuit).
Au lieu de einiati, on dit souvent en limousin
On écrit aussi en un seul mot dessei (ce soir).
»
:
eimandi. » R. L.
:
Eipingo
3i1.
— On
écrit
:
ano eipingo
et 'n'eipinffo (une épingle).
Fases 'tenciu
312.
— On écrit
:
fases atenciu, fases
'lenc'iii
(faites attention)
;
fai
'tenciu (fais attention).
Founs
313.
—
Le périgordin
(fond, fonds)
foitns (graphie
unique) répond aux mots
français /onrf el fonds dans tous leurs usages.
Ex. -.founs (profondément), has-founs {h&s-ionA), fonns d'un pont
(fond d'un puits), founs de boiiliro (fonds de boutique), halhâ soun
bè
àfouns perdnt
(à fonds perdu),
/oH«»d (mettre un ïonA), founsow
(profondeur).
Remarque « Founs vient du latin findus. On a affaire à un
mot très diflérent par le sens et l'origine dans lous foiints hati.-i,
maus (baptismaux), du latin fontes, bassins, ici cuves (les fonts)
:
»
»
;
» on dit aussi
» d'avoir un
le
plus souvent
tilleul.
» R. L.
:
tène filhoulage (tenir, exercer l'action
Gou
— On
àl^.
écrit
:
fgond),
gon (gond),
Goiist (goùl), dérivé
goust
pluriel gons, g-ouns.
goiistd. pluriel
:
fgoûl)
:
gonsts.
Guilanèu, guilaniùu
—
315.
11
Gnilanèn, « l'an neuf». C'est à tort qu'on écrit presque
dans
partout,
le Périg-ord,
faut écrire
:
gnilhanèii, avec
/
mouillée.
guilanèu ou gnilaniôu, littéralement
Laurado
:
gui l'an neuf.
(labour)
k'
316. — On doit écrire: laurado en un seul mot, du verbe laurd
Babourer).
r Mistral laurado ; Piat laurado ; Guillaumie (i) laurado ;
Daniel aurado et Vaurado ; Abbés Casse et Chaminade (a) (vieilles
chansons périgordines) Lou bouié de laurado.
:
:
:
:
:
MarcI, marcei
317.
— Cuabaneau
:
«
fmerci)
marci ou marcei
et
gramarcei, où gran (d)
» a perdu sa nasale. »
A
Périgueux et
Mussidan on dit: marci, marce, marrè cl granavec la tonique sur l'a et la finale atone, mais
on dit aussi avec Ciiastamît Diu tnarcè, avec la finale loni([ue.
Dlu mûrce, ou Dln marcè lou Boun Dlu (Dieu merci le Bon Dieu)
marcei.
Dm
à.
mfirce,
:
:
(voir
§ ii5).
M'ei
318.
«
On
—
On
écrit
:
m'ei
vis, ni'ei
vi.f
et m'ci deivis
ou
»
deivis
»
substantif: décision, avis, souhait
i'isl
:
m'es (de vezer, veire):
me
semble).
—
il
m'est vu,
il
vis
me semble bon
m'es
;
CuASTANET
;
il
m'est avis. » R. L.
(euphonique)
écrit
n'en, parlons-en
:
constamment, avec uu n euphonique
d'en naut, d'en haut.
Glossaire Périgordin^page
141,
Librairie .lugusle Picard,
112,
Rue Bonaparte,
faris.
(S)
et
décidé, i)articipe de devire (diviser, distinguer) devenu
N
(I)
(il
trouve ces deux locutions déjà chez les troubadours,
»
319.
marilam
deivis
VieiUei chansons (page
5),
Caasard imprimeur, Périgueux
(épuisé).-
S
un seul mot.
Daniel
écrit
Ecrire
parlam-n'en, d'en-nant, avec un trait d'union marquant
un
:
:
ennaiit (en haut) en
intervalle très sensible
dans
la prononciation.
Ecrire: en-naut (en haut) et l'en-rianl
On
écrit
:
n'i
a pour «
il
y en a
Nebout
320
(le
haut).
».
(neveu)
Mistral et Chastanet écrivent: nebout (du
latin
nkpotem)
;
Daniel, à tort: neboii.
11
faut
un
t :
nebout, féminin do (neboudo).
Opitau
321.
On
—
dit
Il
faut écrire
:
opitaii (hôpital) et
non pitau.
Vopitau et non la pitau.
:
Ped
—
322.
Ecrire avec Mistral, J. Roux, Chastanet, Perboso
ped (pied), pluriel peds.
Daniel pè ; Troubadours pe.
Ecrire d'à ped (à pied), d'en ped ou d'en peds (debout).
Dans certaines régions du Périgord on écrit, en parlant du lièvre
:
:
:
(lèbre, féminin)
:
la peds-nuds.
On
dit aussi d'une
femme marcha
:
peds-nuds.
Ailleurs on écrit pour le lièvre
:
la
peds-nudo et pour une femme
inarcho peds-nudo, « nue des pieds, nue quant aux pieds
Quantième dôu
323. — Pour
:
».
ineis
«quantième du mois», on intercale ordinairement la préposition de après le nombre.
Ex. soum (i) lou y de mai (nous sommes le 7 mai) lou prumié
indi(iuerlc
:
de /un
;
(le
i" juin).
Sab mau, sabei
mau
—
324.
Sabei mau (savoir mauvais gré, en vouloir à quelqu'un).
Co me sab mau d'avei pas pensât a lou couvidd (cela m'ennuie <le
n'avoir pas songé à l'inviter).
mau (il est fâché de ce
Co me sab mau (je m'en veux
('o li
sab
qu'il
;
a
fait).
je suis fâché d'avoir dit
ou
fait
quelque chose).
(1)
A
de ésse
côté de cette forme, la plus fréquente, de la 1" pers. plur. de rindicatif présent
(notamment à Ilautefort) sein, forme plus ancienne.
(l 235), on rencontre aussi
Ii5
^aiudaclus
325.
—
«
»
liniin
{h
céans). » (Ciiah.vxkau).
avec
l'é(£uivo(jue
xei, bouno net ; adiu (adieu, adissiax,
Dieu sois ou soyez !) Diu sià ceii (Dieu soit
Jour, boiin
ou adhi sias
» adiiissltis
le
;
— D.vxiKr, écrit
nom
do nombre.
:
cens, préférable
Du
reste Vs
pour éviter
marque rallonge-
ment du mot.
Ou
ou boimjonr.
écrit: bouiijoiir
S'en auâ
326.
—
vous en
On
écrit
:
s'en
and
and (vous
(s'en aller), vai vous 'a
allez
aller).
Soudard
—
326 "«.
Soudard
(soldat) s'écrit avec
un d
linal
muet.
ou supplications
Sollicitations
327. —
Per 'mour d'acô (pour amour de cela) mais
Dlu » où amor a conservé son ancienne forme.
;
Tanquetan
328.
tan
(il
— Tanquetan
s'écrit
(f
per 'morde
(aussitôt;
en un seul mot
:
fuffuet qui tanque-
fut là aussitôt).
Tems
(temps)
329. — MisTnAL et Daniel écrivent temps ; Chastaxet temps ;
p étymologique ne se prononce plus, il est iimtiie (pas de confusion
à éviter avec des homonymes) l'accent aussi est inutile (voir § ;8).
:
le
;
Ecrire
:
lem^.
Tes, tbures
330. — Cu ASTANKT
ccrit
:
tèt
de cacau (coquille de noix
désigne aussi une coquille d'oeuf,
Da.mel
:
lès
L'c est loMj»,
dans
la
;
il
Mistkal test.
faut un s, mais
;
ce
mot
etc.).
:
l'accent est inutile
;
le
t
est
tombé
pi'ononcialion en Périgord. Comparei' le français tel ou test
(Lcsson, crâne), de
Mêmes
même
origine (latin tesïam).
foures (forêt).
Mistral fourèst ; Daniel fourèst.
Ecrire tes et fowes.
oljservations pour
:
:
:
116
Tout à
— On écrit
331.
tout à fet (tout à fait).
:
Tout parié
332.
—
et
Touparié
Tout parié, en deux mots,
Touparié, en un mot, signifie
blable
».
enfin,
cependant »
de
fet
même que me
!
;
il
signifie
:
«
:
« tout pareil,
sert aussi d'exclamation
dites-vous là
sem-
quand même, néanmoins,
touparié
:
!
(tout
!).
Tout plè et Toupie
333. —
plein
Tout plè, en deux mots, signifie: «entièrement plein, tout
».
Ex. Loa toupi ci tout plè d'aiffo (Le pot est entièrement plein d'eau.
:
Toupie, en un seul mot, signifie
Ex
.
:
:
«beaucoup, nombreux, très».
Me balhas toupie d'afas (vous me donnez beaucoup de choses)
eran toupie de mounde (on y
(vous êtes très aimable).
i
était
nombreux)
;
;
ses toupie ffênle
Vai-t'en
334.
—
On
écrit
:
vai-t'en (vai te en), va-t'en.
Vit, pluriel vits
335.
au
— CiiASTANET écrit
:
la vit,
au singulier
(la
vigne) et lasvisl,
pluriel.
J)aniel écrit au singulier la vit ; il ne note pas le pluriel et il dit
que ce mot est employé pour désigner le pied de vigne (cep).
On dit cependant couramment un ped de vit (un pied de vigne),
:
:
ma vit (ma
vigne) et « las vits » les vignes.
On doit écrire
:
vit (i
bref)
(allongement par Ys) (voir
au singulier
et las vils
(i
long) au pluriel
§ 4o).
Orthographe des noms propres, prénoms,
noms de lieu
336.
I.
Ou
— Deux cas principaux sont à envisager.
bien l'on veut garder au
ciation et sa graphie françaises.
nom
propre exactement sa prononl'isole du contexte par
En ce cas on
un procédé quelconque (italiques, guillemets) pour montrer
pas assimilé au dialecte.
n'est
qu'il
117
Kx.
«
«
:
Beau
«
»,
Edmond », «
IL Ou bien,
Benoît
Henri
»,
«
Chambaraud
«
»,
Léon »,
«
René
»
»,
«
Rousseau
— « Londres
;
et c'est là le cas le plus fréquent, le
mot
»
;
—
Rome ».
», «
français a
en partie ou entièrement assimilé (ou se trouve représenté par un
mot périgordin ancien) dans des conditions assez diverses.
été
1"
La prononciation
dans
et la graphie sont identiques
langues Alarj{i), Donet (2), Dumas, Durand, Dussol
:
(3)
;
les
deux
— Louis; —
Paris.
2°
La prononciation est sensiblement la même, mais la graphie est
— soit par transcription du son français
légèrement dilTérente
Benoiiat (prononcé
Benoua
:
(4)
= Benoit)
(')
;
Peken, Tounken (Berlin, Pékin, Tonkin)(6);
Piotè{5) (Piotay); Berlen,
— soitpar simplification
:
1° la prononciation facultative o pour a de l'a
(i) Ne pas oublier
antéloiiique (v. § 10) parfois même de l'a tonique (Durand) ; 2° qu'il
n'y a pas d'e muet en périgordin(v. § i).
:
(2)
La
finale et,
en français
comme
en périgordin, se prononce
ouverte (Boue).
(3) Dans tous les noms propres composés au moyen de l'article
contracté du. on devrait théoriquement restituer la forme périgordiuc
(nord) dùu, limousin dau, anciennement (§ 170) dal ou del (Bergerac,
=
Doumas, Daumas, Delmas
Dumas, Ddusôu (cf.
floartoa^t'è (Dunogier), Dàupount (cf. Delpount
Dupont), Dôuvau (cf. Deh'at= Duval), etc. Mais les formes avec du
ont été introduites en si grand nombre et depuis si longtemps que
l'oroille périgordine y est complètement accoutumée et les considère
connue légitimes. l''aut-il admettre cette naturalisation de du ? il
semble que, du moins siu' ce point, il n'est plus possible de réagir,
Sarlat), et écrire
Delsol
= Dussol),
=
comme nous le demandons plus loin (n" 5).
Nota Le nom « Durand » n'est pas composé de du, mais il
:
directement d'un radical ancien
(cf. italien
dérive
Durante).
Cj) La graphie oua représente le son oi français. La graphie oi se
I>rononcerait o-(-i ou oï (diphtongue rare en périgordin proprement
dit, non relevée S 2, mais employée assez souvent à Bergerfic-Sarlat,
très fréquente
en Auvergne et ailleurs). Ex.
Le nom de
:
loi
= les.
prend pas d'accent circonflexe sur l'i.
ou àl (§ 2).
(5) La graphie a>' se prononcerait a -j(0) La graphie in et im se prononce i -)- n (in nasal), «son détaché
et i-j- m (im nasal), m son détaché (§ i) connue dans
(')
l'auteur ne
('
:
1"
A
l'initiale: indicible,
insondable
(^
—
tindanrel, tindaurèu (bailaud, niais)
imprudènso, impunital,
timbalié, timplo (lisière), etc.
2" A la finale
boudin, bousin (tapage), enfin, mieux que n/ijin
(enlin^, </'« (diantier pour barrique), /oarj'n (soupe à i'oignon), etc. Le
mot Nankin (v. u3) a, par erreur, été écrit avec la graj)bie in ; il doit
s'écrire et se proiioiict^re -|- n, Nanlien, comme Berlen, l'eken, 'roiiiiUcn, cités plus haut.
;
I
128), tindti (Imtcr, sonner),
:
ij
ii8
Artnr (Arthur)
;
Jan, Ja/io (.loan, Jeanne)
par changement de
la finale
;
Jaque (.lapqnes)
(prononcé Rènè)
liane
:
;
;
—
soit
lirivisrlo
(Bruxelles, prononcé Brussèlo).
J"
«
La graphie
est la
à la périgordine
».
môme, mais
prononciation est diUérenlc,
la
Kx. Lavaiid (iirouoncé Lavàon),
Jaumard
(pro-
noncé Jàoumar), Michnnd (prononcé Michàou), Pierre (prononci'
Pif'rre, l'accent tonique non mai'fpié devant deux r : voir % 77
Moiintiffiiac (prononcé Mountigm".) (i).
:
^\o
La prononciation étant sensihlcment
aussi sensibl(>ment modifiée.
dilTérentc, la graphie arir
y a eu transposition du français au
périgordin ou inversement (quand la forme pcrigordinc élait la forme
Il
originale).
Ex.
:
Chabanèu (Chal)aneau)
(a),
Chambarèa (Chaml)araud)
CoM/oH/nèc/ (Colombet), />H/(o«/,''(<'(Dimogier
'>
,
= Dunoyer)('J),/)«/jo»/i(
(Dupont), Gfintié on (Bergerac, Sarlat) Galtié (Gautier), Grang-ié
(Oranger), Guigné (Guigner),
Mamau
(Marceau, Martial), Nadaii ou
(ibid.)
(Pommier)
/?oH.s'.sé(j
(Rousseau)
;
ou (Bergerac, Sarlat) Marxiil
Nadal (Noél) (v. § i(';()), Poniiiié
— Iùlinonnd(V.di\wiiA), Enri, Enritln
Leonn (Léon), Liôanard (Léonard), Napoulemin
(Napoléon), Roubert (Robert) — Antofort ou Auta/ort (Hauteforl)
(v. S68), /?0(/rd^((s (Bordeaux), Loundro (Londres), //ohhio (prononcé
Roftmo, Rome), jl/oH(7(«(<Zo(prononcéMoueiss(do, Mussidan) (v.S'h^
(5) (Henri, Henriette),
;
,
Vilochanons (Villechanoux),
5"
(i)
Le nom périgordin
etc.
est parfois tout à fait distinct et aiitonomi'
Nous avons déjà remarqué
(S <)5)
que dans
la
désinence
:
dei
noms de
lieux ou de personnes en dc (du sudixe latin ac.iim, au su<
de la France, := at de Atnni plus au nord, par exemple en Auvergne,
mais déjà en Périgord, par exemple Gniindal, Umciral. Sarlat
elc), les méridionaux ne prononcent pas le c fin.il, dons leurs dia
lectes ; ils le prononcent seulement (imitant à tort les Français dl
nord) dans la transposition française de ces noms propres.
:
(a) Plus au snd Cabanel ; voir l'étymologie curieuse dans Mistralj
Trésor « feu de la Saint-.îean en forme de cabane ».
au sud Cambarel et provençal Clianibarel
aux grandes jand)es ».
Dans
nom
et les suivants la graphie ié, au lieu de
ce
('J)
adoptée pour la désinence (v. §§ ,52 et 55).
('i)
Cf. plus
probablement
;
signiïU
«
ier,
a éb
Formes anciennes (Enri déjà chez
les troubadours) où il fau
les grajihies ,!/(/•/, Anrieto^
son nasal en (Si)
correspondant à une prononciation francisée (son nasal an) son
(5)
I)rononcer e
fautives.
-f-
n
:
De même
;
anji
pour enjin
(enfin), v. ci-dessus p. 117, n.
ti,
u".
"9
ccllo l'orme légitime et seule authentique sera restituée
—
sens
— selon
le
toutes les Ibis qu'on le pourra, en dépit de l'usage qui lui a
substitué une forme française.
Ex.
:
français
Beneil (sens
:
:
bénit
français
;
Benoit),
:
Bèu (nom propre,
deux
Beau), Renat (forme conservée en provençal, sens
:
né parle baptême, René).
fois
N. B.
notable
— Pratiquement sera bon, quand
— ou juf^'ée embarrassante — entre
il
il
y aura une dillërence
les
deux formes, fran-
çaise et périgordinc, d'indiquer, la première fois, la forme « oflicielle »
française. R. B.
—
R. L.
Paragraphe complémentaire
fsur l'emploi de
Nous avons
ancienne
(il
vu,
§
n'y en a
x
el
do y ''ans
l;i
içrapiiie
périgordinoj
que .v n'est pas employé dans la graphie
aucun exemple dans les dictionnaires de Ray-
aS,
notiaid et de I.évy).
Quant à Vy
26), il existe à l'époque des troubadours, mais il
employé qu'au début des mots -.y (son i) est une simple
variante de / et l'on doit partout jiréférer i (1). Dans la langue
actuelle, _>• est encore employé soit isolé, nom propre comme Alary
(•§
n'est guère
{%
1
1) (i),
Maiiry, Yriê (Yrieix)
;
soit
en combinaison, en diphtongue,
oui; ex. Beynac près
Eymel, Limeyrat (§ a),
Senl-Aiilayo, prononcé Sent-Aulàio (Saint-Aulaye), Bouyssou nom
d'homme, à côté de Boueissoii (Buisson).
On peut conserver ces graphies par y dans les noms propres,
mais dans les autres mots il faut revenir à Yi.
On pourra donc ajouter 1'^- et les diphtongues terminées en y à la
avec
a, e, o, etc.,
ay, ey, oy,
Sarlat et Beynat près
liste
des sons
(Siî
i
oiiy=
Meymac
ai, ei, oi,
:
(Corrèze),
et 2).
(1) Comme l'a fait Emil Levy (I.évy) le piofesseur de Fribourg-en-Brisgau, ancien
élève de Chabancau, dans sou PetU Dictionnaire Provençal-Français (Heidelberfr,
1909, Cari Winter r-iliteur). Nous lecoinmondons cet ouvrage à qui veut connaître la
langue et la graphie anciennes (xr-iV Biècles). K. !..
CONCLUSION
Quelques observations sur une graphie Occitane
(Graphie Occitane ancienne, graphie moderne).
moi comme à beaucoup d'autres (et je puis
témoignages du bon romaniste Henri Teulié et du
CiiAiiAN-EAu m'a dit, à
invoquer
ici les
distingué neveu de (]lial)aneau, M.
—
« lis
le D"'
Maurice Dusolier
:
sont dans l'erreur complète ceux qui, sous prétexte d'unité
»
de graphie, veulent écrire la langue des félibrcs du xx" siècle
comme s'écrivait la langue des troubadours.
» Ils ne songent pas que si celte langue avait été écrite comme
»
langue
»
» évolué
littéraire,
sans interruption, depuis
dans sa graphie
le xiv' siècle, elle
aurait
connue l'a fait le français tout
» le monde reconnaît qu'elle a évolué dans ses sons —je parle de
» ceux qui sont communs à tons les dialectes ;
il est donc aussi
oflicielle,
;
—
» ridicule
comme
de vouloir écrire
les derniers
troubadours, qu'il
» serait ridicule d'écrire, aujourd'hui, en vieux français. »
Cela
je l'ai
entendu plusieurs
fois cl je
ne l'oublierai pas.
Mistral a suivi une graphie qui a un tort aujourd'hui reconnu
elle
supprime trop souvent
pas
les pluriels
;
elle écrit
elle ai)use peut-être
les signes
de
la
des flexions,
même façon
des accents,
elle
;
ne marque
le participe et l'infinitif
;
etc.
Mais elle a le grand mérite de garder suflisamment à
populaire sa physionomie et son allure, tout eu l'élevant à
de langue littéraire.
La graphie donnée au Bournat par Chabaneau me
la
langue
la dignité
paraît s'ins-
dans une heureuse et exacte mesure, de l'état pré.sent de la
langue. Elle est conforme au langage de noire province. Les observations qu'il a faites dans sa GnAMMAïuE limousine sont entièrement
pirer,
comme il l'indique qu'on parle ii Périgueux.
Et c'est évidemmenl au bon usage constant et reconnu que doit
se conformer la grammaire, dont la graphie n'est que; l'instrument.
vraies. C'est bien
123
On prétend que les félibros ne doivent pas s'abaisser au niveau
du peuple, mais ([u'ils doivent, par leur enseignement, élever le
peuple jusqu'à eux.
Oui, à condition de ne pas rendre la langue populaire méconnaissable en la voulant littéraire, car c'est le peuple qui fait la langue
et qui en est le seul vrai maître. El cette
11
en est de
langue d'oc
la
comme
di^ la
langue évolue sans cesse.
langue française
:
celle-ci,
pourtant, n'a pas cessé d'être écrite; or, elle n'a jamais étéjixée:
sa graphie résulte d'une convention, séculaire peut-être, mais pourtant provisoire
;
chaque jour son vocabulaire
s'enrichit
ou se trans-
forme.
Sa grammaire, sa syntaxe ont changé bien des fois et on \wv\l lire
à chaque instant dans les grannnaii-cs ou les dictionnaires: « i'ieux
mots », « vieille tournure de phrase », employés jadis cl complè^Bient
délaissés.
Que
penserait-on d'une école qui voudrait aujourd'hui nous faire
comme l'écrivait Montaigne ou même Froissart ?
Les anthologies des troubadours enlin publiées en France, en 1927,
par MM. Angi-aue (i) et Jba>'bov (2), en 1928 par J. AuiiiAuetH.
Lavaud(3), nous permettent de faire connaissance avec ces poètes
exquis il serait poiirtant profondément ridicule d'écrire avec leur
vocabulaire, leur syntaxe et leur graphie.
Bien que .loseph Roux ait écrit dans sa Grammaiuk Limousine (4):
« Tous les systèmes ortltog-raphiques iinag-inés par l'érudition, ou ce
» qui revient au même par l'ig-norance, ne pourront remplacer l'orécrire le français
;
» thog-raphe dite des troubadours, délaissée depuis
» par
la
faute des temps
et des
hommes ;
voilà,
XIV'
siècle
l'orthograplic qui s'impose
» à toute renaissance vraiment dig-ne de ce
» sique,
le
nom, l'orthographe
clos-
répétons-le, la seule orthographe qui ait sa raison
» d'être, qui ait droit d'exister, qui puisse et doive faire autorité
» dans le Limousin présent comme dans le Limousin du temps jadis » ;
—
il est cependant de notre avis quand il dit, dans le môme ouvrage
« Le français du XIX" siècle diffère du français de Villehardouin et
» de Froissart, tellement que ces deux chroniqueurs sont inintelli:
(1)
Chez de Boccard, éditeur,
1,
Rue de Médicis,
Paris. (Textes et traduction fran-
çaise).
(2)
A
la
Renaissance du
Livre, 78,
Boulevard Saint-Michel, Paris. (Traduction
française spulf).
(3) Nouvelle Anthologie des Troubadours (textes, traduction française, glossaire
et index) ; Delagrave, 15, Rue Soufflot, Paris, 12 francs,
(4) Brive, 1895.
123
»
une traduction en regard. Xéanmoinx serai t-on bienvenu
i'-iblfssanfi
— J'entends
» à soutenir que ces deux français
—
moderne
l'adaptation
» et
.s(
différents
Le français
» étrangers l'un à l'autre ?
le
texte authentique
l'un
de l'autre, sont
d'à présent est dans le fran-
» çais d'alors... Ainsi le limousin d'aujourd'hui est dans
aux yeux,
» d'autrefois. Cela saute
Nous n'avons pas
inli'l!igil)le
dit autre
limousin
chose:
faut,
il
en
ellet,
pour rendre
des troubadours ou la langue moderne des
la lanj^uc
félihres écrite avec la graphie des troubadours,
regard tout coninic pour
le
«ne traduction en
vieux français de Villehardnuin et de
Froissarl {xn'-yiw' sècles), un peu plus récents que
Un ouvrage, du
le
p;rûce à la bonne orthog'raphe ».
reste
très
Combraille » de notre ami P.-L.
remarquable,
I(;s
La Chan.ion de
ce
Grkmkr (i) me
troubadours.
seml)le fournir une
preuve éclatante de la dillérence qui sépai'e une a'uvre écrite « à la
manière des troubadours y> d'une œuvre proprement féliliréenne.
(rest un pastiche d'érudit et de lettré, et rien de plus, (^e n'est pas
que
là le félibrige tel
gens des mas
voulait Mistral
le
«
:
pour
pâtres et pour les
les
».
Entuons dans lk détail
atone, remplacé par
o,
:
pourquoi vouloir faire revivre Ya
selon Clial)aneau, depuis
même
plus anciennement ? Il sul)siste çà
mais non dans la majorité des dialectes.
et
là.
le
final
xv" siècle et
? je le
veux bien
;
Même observation de Chabaneau pour 1'/- (inal des inlinitifs, qui
ne semble plus prononcé nulle part, et qui dans Ijeaucoup de diamême
lectes u'esl
plus représenté par un allongement (nettement
persistant en Limousin et en Périgord)
11
(u).
faut une graphie appropriée à l'état actuel
songer aussi que
voulons être
lus,
l'œil
il
de
la
langue;
joue un grand rôle dans la lecture
ne faut pas user <i'une
gi'apliie
;
il
si
faut
nous
par trop étrangère
aux habitudes visuelles créées par la langue française. .Je songe par
exemple à l'emploi de signes comme les accents, la cédille, le tréma,
la notation
()/(
indispensables
pour
;
(1) 1927, Edilions
Pa&safie Verdeau.
le
son ou, inconruis aux troubadours et pourtant
ou alors
«
Occitania
le lecteur,
»
E
-II.
dérouté, fermera vite le livre en
Guitard, Toulouse,
7,
Rue Ozenne,
Paris,
6,
(2) Pourquoi navons-iious pas encore un tableau comparatif des principaux diaIpcles d'oc, fixant exaeleiiient l'usage actuel sur des points iinimrlants comme les
deux signalés ici ? Une enquête de ce genre doit précéder nécessairement toute tentative d'unitlcatiou. (R. L.).
124
déclarant
:
comprends
je n'y
d'œuvre n'ontété
tirés
qu'à
rien
'3oo
« Les chefson comprend ce que ce
Et l'on s'écriera
!
exemplaires
;
:
chiffre implique d'indifférence ».
C'est une impossibilité
moyen.
Mistral, lui, malgré sa graphie, ou plutôt à cause de sa graphie,
a ou des tirages do ses œuvres autrement importants. Pourquoi ?
Parce qu'il est un grand poète sans doute mais surtout parce
parce qu'on peut le lire
qu'il est compréhensible, tout bonnement
Mais non, ce
n'est
pas de
d'être suivi sans trop d'elfort
l'inditl'érence
par
!
le lecteur
;
;
sans peiner.
Songrand génie « pratique », il l'a prouvé i° parla « vie » répandue
dans ses œuvres 2° par sa graphie simple et facile qui l'a imposé,
en permettant à tous ceux qui le désirent vraiment de lire jusqu'au
:
;
bout.
s'il a adopté une graphie
pour faciliter sa tâche. N'a-t-on pas
que Jasmin était im médiocre « patoisant » ?
Je sais bien que, déjà, on insinue que
un peu trop
«
phonétique
.aflirmé, plusieurs fois,
Un dernier mot sur les
La langue d'oc, même
»,
c'est
poSsibilitks
unifiée,
du
félibrige.
ne remplacera pas la lîingue fran-
pas plus que le Parlement français ne saurait céder
un Parlement occitan.
çaise
pas à
le
;
J'aime ardemment mon Périgord et si je travaille à répandre son
renom, à relever sa langue et à en faciliter la compréhension, grâce
duquel on ne
à une graphie directement inspirée par (^habaneau
c'est
dira sans doute pas qu'il était un linguiste sans valeur,
parce qu'elle est ù la fois une langue de tradition et de culture par
en elle revit
elle s'exprime directement le sentiment de la patrie
l'àme des ancêtres et murmure encore la divine source de poésie
qu'illustrèrent nos troubadours. Elle est, enfin, notrk langue celle
qui nous permet de traduire notre pensée avec le plus de force et
;
—
—
;
;
:
de
vérité.
Notre dialecte,
comme
le
latin,
est
une langue mère riche en
— mais
expressions brèves et colorées. Elle est l'auxiliaire rustique
précieux
— de l'étude du français(i).
savant linguiste Michel Bréal aimait â répéter que le « palois est le
que « la langue d'oc est le latin du peuple
Son étude peut lui rendre (et à oomljien
» moins de frais!) une grande part des services que rend l'étude du latin. I^e
» vocabulaire d'oc — d'une richesse insoupçonnée — abonde en termes issus du
» meilleur latin, auxquels ne correspond aucun dérivé français: citonsles mots
» périgordins aaniaito (gros bétail) de ANiMALiA «hco (brise) de auha; ei!<^i.i
» peu (piège en jonc) de scirpeus; nnro (bru) de Nirnus .«a/ ri (raccommoder)
» de SARCiHE
lyiine (osier) de vimen, etc. Ne parlons donc plus de « patois »,
» mais disons si l'on veut, avec Dante, qu'il y a là un « vulgaire illustre »
» d'aussi noble origine que le français. » R. L.
(1) « l.e
» latin du pauvre». Disons plutôt
»
bourgeois et lettrés compris ».
—
—
;
;
;
Un périgordin, parlant bien sa langue, n'écrira pas amande (fruit)
pour amende (peine pécuniaire), quoique la prononciation française
dos deux mots soit semblable, car il sait que l'amande (fruit) est
nno ainando, et l'amende (peine pécuniaire) uno eimèndo.
—
Kt puis cette diversité de dialectes est une des grandes origide la France. Chaque province a son langage, ses mets, ses
nalités
vins, ses
coutumes. Le langage et l'accent de Paris et de Tours ne
On ne parle pas à Périgueux
sont pas ceux de Cambrai ni de Troyes.
comme
à Bordeaux et à Saint-Flour l'accent de Toulouse n'est pas
de Marseille. Les habitants de nos provinces du Nord, à côté
du français
langue ofïicielle
emploient entre eux des « patois »
de la langue d'oil, et ceux du Midi parlent plus de vingt « dialectes »
;
celui
—
diflërents
de
—
la langue d'oc.
C'est ù cause de tout cela
que
ristes étrangers qui sont attirés
France est le pays rêvé des toupar la variété de ses sites, de sa
la
—
bonne chère, de ses parlers et de ses coutumes
dont, hélas beaucoup trop ont disparu.
Du jour où tout serait unifié, notre pays ne serait plus la vieille
et douce France, il deviendrait un pays neuf sans originalité, une
grande et banale province où tout serait taillé sur le même patron.
Conservons pieusement notre dialecte elforçons-nous de l'écrire
correctement. Quant à la belle œuvre d'unilication
que nous
souhaitons autant que quiconque
de la grammaire et de la graphie
!
;
—
—
occitanes, elle uc sera possible, a-t-on dit justement, « que si l'on
de système et si l'on tient compte, en même temps que
de la tradition, de révolution permanente de toutes choses et de
celle du langage parlé et écrit actuellement » (i).
évite l'esprit
Robert BENOIT.
Voici
comment M. Léon Clédat, doyen honoraire de
Lettres de Lyon, président d'honneur
(mai igîo), envisageait la question de la graphie
(I)
Louis Rouquier.
la Faculté des
du Hournat, récemment décédé
:
Saint-Haon-le-Chàtel (Loire), i5 Juillet 1928.
A
Monsieur
Mon
le
Président du lionrnat du Périfford.
Ciikr I'uksident,
11 n'y a aucun avantage à dissinuilor rintéressante variété de
nos parlers. Que nos poètes nous donnent de belles œuvres, en
nous mettant à même, par de brèves indications, de les « dire »
conmie ils les prononcent eux-mêmes, c'est le seul moyen que nous
«
»
»
»
ayons de jouir du rythme et de l'harmonie propres de leurs vers.
11 ne faut pas que nous soyons réduits à appliquer uniformément
» une prononciation factice, ou celle de notre région particulière,
» à des textes qui s'échelonnent entre la Catalogne et la frontière
» des Alpes. Il est naturel que chaque groupe linguistique ait ses
» habitudes graphiques, adajjtécs à la région, que les Provençaux
»
»
» suivent Mistral et les
Périgourdins Chabaneau. »
LÉON CLÉDAT.
Achahal d'eniprinid
à l'Emprimariô de lEyni
HOUNTP:iX
Perigueus,
loti
bènjour de Nolro-Damo
d'ôiit
de igSa.
125
Signes et abréviations employés
Add
additions.
m
/)...;
bas de
n
note.
col
colonne.
p
page.
conj
conjugaison.
fiers
personne.
/
(in.
/ilur
pluriel.
/•
remarque.
siriff
singulier.
la
Il
haut de
/
ligne.
page.
la
page.
milieu de la page.
Additions et Corrections
Lire p.
Poiième (deux
lo,
1.
l'i,
Recueil collectif,
19,
§
i<).
20,
§
23.
a5.
^.
20,
§
l'i,
1.
2.
25,
1.
a'i.
1.
fois)
5.
E.
au
lieu
de Pouemo,
lieu de Delniond.
Desmond au
Cas particulier au lieu de particuliers.
Kepi au lieu de liépi, kilo au lieu de Uilo.
Perigiieui au lieu de Périgueus.
Un afci au lieu de afà (l'accent circonflexe ne se
place que sur les infinitifs en d et en i des i''* et
u'""
conjugaisons).
au lieu de e/.woMcd. Chastanet parait avoir
une erreur. Nous retrouvons le mot eiisucâ
(assommer) dans le «Trésor» de Mistral et dans
le Dict. de Daniel.
Après « 1889» un point au lieu d'une virgule.
/i'nsHCrt
fait ici
26, n. (2)
4^.
PRÈNE au lieu de pkknduk.
Bergier et, § ?i^, hargié. Ces deux formes sont
employées pour dire « berger », mais la seconde
27,
§
2<),
I.
32,
Si
32,
§
63. Brt/-g-(èro, bargieras, aulieudeftar/ïéro, barjieras.
34>
§
6". Moiieissidas
I.
est plus autorisée et meilleure.
62. Cousinièro; p. 3.5, § 69, coiisinairo. Ces
signifient « cuisinière », mais la plus
deux formes
employée et
la meilleure est la première.
au lieu de Mouissidas.
au lieu de Leilous.
Aux formes Lois, Lavis (Louis), il faut ajouter
34, § 67. Leilaas
35,
§
70.
Louis et
Loiivis.
138
A compléter
ainsi
:
Accentuer de niètne ces voyelles, en position
analogue, quand l'usage les fait longues
trùlo
(traînard des deux genres) tùle (tulle), Ti'ilo (la
ville de Tulle), etc.
2° Ces voyelles ne sont pas accentuées quand
elles sont brèves avec des finales e et o atones.
Nouveaux exemples: Câble (cable), râble (râ1°
:
:
;
ble), bîlho (bille), //7Ao ((ille),/Hmi.s<e, liqiioiirîxle,
qnîlho (quille); bôle (rave cuite sous la cendre),
côte (bilcliclle), drôle (garçonnet), crapûlo, miilo
(mule), etc. Sur la notation de la tonique brève
par un
3°
aux
4°
trait (-)(voir § 12).
On voit par Z/ô«s,
Lôvis, etc., qu'il faut ajouter
finales atones e, o, la finale
Nouveaux exemples
on
froid),
dit aussi
enchaii
Utràpi (Saint-Kutrope).
Lire p. 36,
'6.
S
:
;
I.
Ouvrir la parenthèse devant
3;,
I.
La
finale
l's
au
37,
1.
3.
b.
au
de
lieu
de
lieu
au
38,
§
88. Préposition
S
gi- Bidii, dôii, fôu
39,
§
()3.
lieu
Après
1.
43, n.
Après
2.
En
ne se
mol Chastanet.
le
de proposition.
lieu
final,
48, § 124. talo qiialo au lieu
de tau, quau.
mot.
etc., l's
la finale e.
I.
i2«
5i, col.
I.
Après farmacien
une virgule.
fermer la parenthèse.
de
lalo, qiialo
traduction
5o, col.
ital.
de ume.
restituée, intercaler
mot
le
de porc
Sent-Eitrôpi ou Seiit-
lou loup doivent être lus en
;
une consonne au
41, n. (1),
:
is.
(filet
L's.
Ï9,
(2).
ou
5° Dans les formes Lois, Làvin,
prononce pas.
Oûro au lieu de ôuro.
36,1.
1.
i
Lôpi
:
(6»
;
tau
quau au
lieu
coeffîcient.
:
mot), ajouter
:
fecit (rempli,
infesté).
52, col.
I.
9'
mot. En traduction
52, col. 2. Sucint
54,
S
133.
54, § i33.
54,
§
au
lieu
Groussi au
:
prophétie.
de pron.
lieu
S,
lire
:
i
en italique.
•
de grossi.
Carrosse au lieu de carrossa.
i33. M'assiele
au
lieu
de massiète.
55, § 137. Finales en esso, ajouter avec e tautôt ouvert tantôt fermé, comme il a été dit § 77.
:
56,
§
143.
Renoùncio, au lieu de renoùcio.
129
Lire p. 57,
çais
(il,
graphie calquée sur le franforme (ancienne) aiiifti est inusitée
1^8. Eiisi (ainsi) ajouter:
$
I.
4-
;
la vraie
;
employer plutôt enlau.
Lonngina (lambine adj.) ajouter féminin, le masculin est loang-i II {\Amhm ou qui dure trop), terme
rare. Daniel (l)ict.) ignore la forme masculine. Le
cas (le lantcriu) (des deux genres même sens),
n'est pas du tout le même c'est un nom employé
par métaphore comme adjectif.
.Irtrgo (sarreau) au lieu de jargo, la tonique est sur
l'a, et l'o linal est atone; uuo jwrgo.
Bishvri au lieu de bizàrri.
Xaii ou non (ou romain) au lieu de naa ou non.
-. Les six mois périgordins doivent être lus en
:
:
;
61,
§
i()5.
02,
§
168.
*^3, §
i'3.
6 et
03,
1.
63,
1.
italique.
8.
6^> § i'4)
(>Ci,
§ 187.
'o, § 198.
Voyelle initiale au lieu de consonne.
2. Le plus (fréquemment) après
se joint.
Nota. Grancfnw au lieu de grand'ruo.
'•
:
A
noter .aussi la locution co qa'ei « qu'est ceci? »
« qu'est-ce que c'est? » littéralement « ceci
qu'est-ce?». On prononce parfois Vn, de fjne, on
ou
devant
ei
;
Limousins font un tel usage de
que certains de leurs voisins les
les
celte locution
appellent des
71, § 20G,
1.
7.
71, § 2o(),
1.
().
72
m.
21.
72,
1.
75
h.
70
80,
81,
h.
5, b.
1.
1.
5.
8<), §
243,
<p,
25i.
!§
co-quou-ei
».
de (Môvere).
ToRQUKKK au Hcu de lorqnêre.
lieu
Dos
trois formes, eiinofirre, eiinôrre, eimouvOi
(émouvoir), eimouve'i est la plus employée. Lire
Indie., cjwôfe au lieu dii.eimoûve, eimonrrèis au
lieu de eimonrrès, eimorrèis au lieu de eimorrès.
Se reporter à l'Index pour la conjugaison.
Après « usité », virgule au lieu de point-virgule.
Prêne au lieu de prendre.
Kiinouvèis au lieu de einwvèis.
Ilncàs au lieu de rocà.
Pane au lieu de pane.
1. 5. Après an eflacer la virgule.
Ajouter aux verbes pondei et i<onleî les verbes
d-.riirre,
9i). § 25ç).
«
MovÉHE au
doalei et eùnmivai (émouvoir).
Le verbe donlei ne conserve on qu'à la 2» pers.
du plur. et le verbe eimonvei fait o au lieu de ou
à la 1™ pers. du sing. et à la 3^ pers. du plur. du
Présent de l'Indicatif.
Après torse supprimer la virgule.
9
i3o
Lire p. loo,
§
ICI h.,
260,
1.
8.
1. 6, b. S'arsmrf (se ratatiner) ajoutez: exactement
« se dessécher », se recroqueviller en brûlant, de
arsl « brûler », rare.
Ajouter après chaiitêsso — ou encore
que chaagaèsse ou chang-nèsso.
que
:
chaii-
ffuês,
102,
§
267, 3°.
Après que, dans
les
deux exemples, supprimer
le tiret.
104,
1.
iiC), §
2.
335.
117, n. (6),
118, n. (2),
laa
m.
Lire « cependant
Las
vits
au
lieu
».
de
las vist.
1.4etl.5. lierlen, Peken, ToH/i/fen en italique.
1.
2.
Trésor
:
(deux points).
Après Audiau
4° L'éléet R. Lavaud, ajouter
gant et précis Florilège des Troubadours par
André Berky,
:
Paris, Firiniii-Didol, in-8",
(textes et traductions).
ig3o
TABLE DES MATIÈRES
Pages
Avant-Propos
L.a
7
Graphie Périâordine
(ol)servalions préliminaires).
8
l'érigords, Pûrigourdins, l'crigordins
lo
Dialectes Périgordins
ii
CHAPITRE
I.
—
Voyelles
i4
l^iplilongues et triplilongues
i4
Prononciation des voyelles
i5
(Voyelle grave A
A
A
A
lO
linal
après la tonique (bref)
final
atone (long)
avant
Ai, au
=
el,
i6
ou
i
:
CHAPITRE
II.
—
i6
i6
la tonique
Cas particulier autrujo, ôutrujo, (urtrlc)
A du pronom la
I
8
Périgord Noir et Périgord lîlanc
Consonnes
Ch
;
kj
19
i<)
ai
Gn ou nh
Lh
21
21
S (simple entre deux voyelles)
Redoublement de S
22
T
22
Z
22
Consonnes finales
S final du singulier
Relus (et mois de cette famille)
S final du pluriel (marque l'allongement)
Noms
et adjectifs
en
e,
allongés en eis
K\cmplcs tin'-s des vers de Chaslanel
S final au participe passé (pas d'allongement)
Exemples pris dans Chastanet
T final dans le participe passé
Verbes qui ont deux participes passés
2a
22
22
23
24
24
24
26
25
26
aj
.
Pages
CHAPITRE
III.— Accentuation.
Accent tonique
:
28
Définition
Observations générales
28
Accent circonflexe
Chute de l'r flnal
28
Infinitifs
des i" et
Infinitifs
de
la
3*^
28
conjugaisons
2'
2;)
conjugaison
Accent aigu
2<)
:
L'accent aigu se place
2()
Remarque sur quelques verbes monosyllabiques do
la
I" conjugaison
Accent grave
3<)
:
L'accent grave se place
3i
Règle des mots terminés par o et par e atones
Exception pour les mots gendarmo, eilèvo, resta
Remarque sur les mots terminés par o et pare atones.
32
Autre remarque sur les mêmes mois (noms de lieux).
Exception pour les mots /i/o (ligue), ^Js.w (gesse), tljo
(tige), Lois, Lài'is (Louis),
Remarque
Remarque
Juin
(.Iules)
fermé précédant une consonne double
sur les monosyllabes
sur
l'e
Théma
34
35
36
'i'
3;)
Monosyllabes
Toniques
33
33
3<)
et Finales.
A
final
Ionique
E
final
tonique
4"
I
final
tonique
4i
4o
O
final
tonique
42
T
final
tonique
43
U
flnal
tonique
4^
final
dans les mots eu men
dans l'adverbe tan
41
T
T
Le
final
t
du mot prat
Recul de l'accent sur
4-''
43
la
pénultième
45
IV. — Persistance ou modification du
son des consonnes <c, $, I, m).
CHAPITRE
C
initial
devient doux
4^'
.
i33
Pages
C
C
dur
intérieur, entre deux voyelles, reste dur dans beaucoup de mots
C intérieur après une consonne reste dur (k) dans
beaucoup de mots
Q représente c dur
initial reste
4?
47
4^
4^
C intérieur doux.
Entre deux voyelles, noté par
1"
Liste des
mots en Ce
Noté par ss devant
Noté par ç
et
a, e,
C
49
Ci intérieurs
.
i
49
53
54
Noté par ss devant o, etc
Suppression de la graphie se
II
Après une consonne
54-55
55
56
"
IIP Dans les mots en anso et en ènso
5;
Avant et après ou, ou une diphtongue
Usage de l's redoublé et de la cédille
G initial devient doux
58
IV°
G
G
G
L
initial reste
58
59
60
dur
intérieur devient
doux
,
intérieur reste dur
60
Bi
(inal
6i
,
M précédé de N
62
Redoublement des consonnes (N, R, S)
62
CHAPITRE
V.
— Remarques
pèces de mots
:
sur les diverses es-
Articles, adjectifs,
pronoms,
verbes.
Article simple
62
Article contracté
63
63
Adjectifs
numéraux cardinaux
numéraux ordinaux
Nombres
collectifs
65
Adjectifs
64
Comparatifs et superlatifs
65
Melhour
65
Piei
65
Pus grand, mai grand
Pus pau, pas ta
Lou pus grand, lou mai sabent
Sullixe féniinin augmentatif no
65
66
66
,
60
i34
Pages
CHAPITRE
La
VI.
— Pronoms
liaison et l'élision
dans
6j
les
pronoms personnels
...
Les élisions
(JS
Pronoms de la 3"^ personne
Pronoms neutres z-ou (le)
(elo et lo),
lui-,
loar
(j8
68
:
Co, au
Li et
(il
neutre)
08
pronoms
/,
67
69
Pronoms démonstratifs.
aqucsle
A(/U('l,
Co
(k)
et ço (ceci)
(k)
Acô, co qui (cela)
-o
Mémo
Pronoms
(adjectif)
;o
relatifs.
Que cmi)loyé pour dont
'o
'.
Loti f/iian (renforcé)
Pronoms
-o
indéfinis
CHAPITRE
VII.
-o
—
Verbes.
Liste des verbes à linale e atone
Consonne
-o
de la 3° personne de
Autres. personnes consonnes finales
finale
:
l'Indicatif
s,
m,
-4
jO
t
Accentuation des verbes
j6
Finales en ô et en iô (Futur et Conditionnel)
Finales en èro vX
io
;:6
atone (Imparfait de l'Indicatif)
...
7^
Exemples d'accentuation des Imparfaits de Tlnd. (wo,
io) tirés
des vers de Chastanet, de Sauveroche, de
--
Foucaud, etc
.
Remarque préliminaire.
Notation de l'accent dans les verbes
Identité fréquente des 2" personnes
pluriel
Tableaux des Conjugaisons.
Verbe
Verbe
Verbes
—
82
du singulier
et
du
83
Verbes auxiliaires.
:
avêi, vOi, aiOi. iOi (avoir)
83
:
èsse, essêi, être (être)
85
actifs.
i'''^
conjugaison
:
eimâ (aimer)
80
2"
conjugaison
:
1" type
88
—
3*^
conjugaison
2"
:
:
jMrtt (partir)
type :yZ«rj (fleurir)
prène (prendre)
8<)
.
c/i
.
i35
Pages
3"
conjugaison
:
—
vendre (vendre)
gS
sabei (savoir)
Remarque sur
94
verbes poudei (pouvoir)
les
et voiilei
95
(vouloir)
"Wn-be plaire (plaire)
96
Verbes irré^uliers.
And, nâ
Va
(aller)
i)6
96
(faire)
Deifd (défaire)
98
Cèffne ou ceg-nêi (ceindre), tègne ou tegnêi (teindre)
.
Torse ou torsêi (tordre)
98
99
Verbes pronominaux.
Se doarre ou
.sf
doulêi (se douloir)
99
S'arsinâ (se ratatiner), s'assietd ou se sietâ (s'asseoir).
100
Verbe unipersonnel.
100
Foiilèi, falOi, chalëi (falloir)
Formation de verbes nouveaux
Quelques remarques sur la syntaxe des verbes
loi
...
Emploi de l'Imparfait du Subjonctif
102
Participe Présent
CHAPITRES
Ben,
loi
':
102
VIII.— Adverbes.
io3
bè, bien
Cependent, supendent, pamens (cependant)
104
O, abè plo (oui, certes oui)
104
Eici
104
(ici)
Jamai (jamais)
104
Mai, nimai
104
Quant (combien)
104
Sai e
io5
lai {(-a et là)
Mailoiit (aussi), mai ion maiiout (moi aussi), tabè
(aussi), la-bè (aussi bien), talèu (aussitôt), ta-lèu (si
tôt)
io5
Tan, ta
io5
Tan coumo, autre
tan, tan
loti
106
Toujours
CHAPITRE
IX.
Interjections.
1°
—
Prépositions,
Conjonctions,
Prépositions.
Coumo
(avec),
em, emd, aveque
106
j
i36
Dins, jiirqu'à, maiigrat
iM
liasis
lo;
Tras, de tras
loj
Vironn
lo;
H" Conjonctions.
Car, pcrçoqne
ôa (ancien
111°
lo
loj
o)
interjections.
Deforo
!
achat
ar-cà
!
Diable (te siô ou
Diii,
!
te sià
auchè
!
pas
ctc
.')
pardi, bounogen, paiibre
auchi !
I(j8
io8
i<)8
!
Per tnonn arnio ! Pcr mafè
io8
Pleit-à (souhaits)
lo»)
Vesain
kh)
!
Vim !
109
CHAPITRE
—
CrapPiie et usa^e de quelques
locutions particulières.
Autan, iij'an, en d'einan
Auvî petâ lou loup
Ave-Maria
Bravo ffent, Jôuno-ffent
X.
iw)
110
1
10
1
10
Cacarot, caraco
no
no
Censeno-centeno
1
Cap de
bri
10
D'ajanoneis
m
m
m
m
m
Doiimo, douman (demain)
ni
Co
in'ei gaii
Cor/io-bndèufi (cabriole)
Ce-dix ou ço-dis
D'abouro
na
E/ant
Eimati (ce matin), dessei (ce
112
soir)
112
Eipinf^o (épingle)
Fanes 'tendu
Founs
Gou
(i'aitcs
112
attention)
112
(fond, fonds)
n'3
(gond), gonst (goût)
ii3
Guilanèu, g-uilaniàu
n3
Laurado
Marci, marcei (merci)
,
.
,
ii3
.
i3;
Panes
Wei
vift,
m'ei deivis
(il
me
semble)
1
N
euphonique
Xebunt (neveu)
Opilan (hôpital)
13
i l'i
1
14
ii4
Pcd, pedx-nudx, peds riudo, d'à ped, d'en ped
ii4
Qnanlième dàn mois
Sah mail, sabei rnaii
1
14
1
14
Salndaclus
1
15
S'en and
1
15
1
15
Soudard
(soldai)
Sollicitations ou supplications
ii5
Tanqnetan
ii5
(aussitôt)
7'em.s (temps)
1
Tes de cacaii (coquille de noix ou d'œuf)
1
15
Foiires (foret)
1
15
Tout à fet
I
lO
Tout parié
nfi
et lonparié
'Tout plè et toupie
.
1
16
116
Vai-t'en
116
17/ (vigne), pluriel vits
Orthographe des noms propres, prénoms, noms de
Paragraphe complémentaire sur x et y
lieu
Conclusion, quelques observations sur une graphie
occitane (graphie ancienne, graphie moderne).
.
Lettre de M.
15
Léon Clédat
1
16
1
19
lai
12G
Signes et abréviations employés.
127
Additions et corrections
127
Table des matières
Tableau de l'accent écrit
Index des mots, formes et locutions
,
i3i
i38
i4i
.
m L'ACCENT ÉCMT
TABLEAU
Pages
paragraphes
et
Accent tonique
:
Dkfinitio>
;
il
n'est
mar-
qué que dans certains cas, ceux du tableau
ci-dessous
28,
Accent circonflexe
Final
Sur
la finale
en «
et
5o
;
(un cas)
Infinitifs
des i" et
2'
conjug.
f
28,
Accent ai^u
Pénultième ou Final
:
i4> §
PÉNULTIÈME
Sur
2°
en io atone, à l'Imparfait de l'Indicatif.
Sur Ve formé pénultième de quelques noms
fermé pénultième des verbes à finale
3o,
.
à finale en
Final
io
atone
3i,
§
§
56, 3°
60 et 38,
§
84
29,
§
55
:
fermé tonique des mots terminés en
dont l'r s'est oblitéré
1°
Sur
2°
Sur l'o tonique de tous les mots terminés
en riô
Sur l'o de la finale rid des i''* et 3* pers. du
sing. du Conditionnel des trois conjug. et
des verl)es auxiliaires
Sur l'o tonique, à la i" pers. du sing. du
Présent de l'Indicatif de quelques verbes
monosyllabiques (i''^ conjug.)
l'e
ier,
4°
i
:
10
3"
62
§
(six cas)
Sur e fermé
l'e
12
cf. 17, §
:
des
en
§
Accent grave
3o, § 56
56
3o, §
3o, § 56, R.
(quatorze cas)
PÉNULTIÈME ou FiNAL
:
Sur e ouvert
Sur les DIPHTONGUES et les tkiphtongues
lu, au, ièu, iôu, ouôu
i4j §
•
eu,
i5, § 2 et 38, §
85
i39
Pages
et paragraphes
I'knultiîcme
1"
Sur
:
pénultième d'un mot devant
la voyelle
les llnales (voyelles) u,
ie, io,
a"
Sur
i
—
(diphtongues)
atones
la voyelle
3i,
§
58
35
iS
71
pénultième devant les finales
cm, en, atones, à
la i" et à la
'3''
pers.
du
au Passe défini, au Présent et à l'Imparfait du Subjonctif de presque tous les
plur.
^
verbes
3°
Sur
la voyelle
du
sinfj.
pénultième (aux
1''"
,
et 3' pers.
de l'Imparfait de l'Indicatif) des
verbes terminés en
io
atone (sauf
si
cette
voyelle est un e toujours fermé, prenant
I 4°
un accent aigu. \ p. 3o, § 56)
Sur Ye ouvert d'une syllabe pénnltiènic
quand la dernière syllabe contient une des
.
voyelles
.5"
6"
mots à finale atone en
Add. de la page 35, § 70
tains
e,
îiux
(i»
Final
i,
à
is, o.
3°
Sur
\.
5°)
23,
tonique des monosyllabes
4» Sur Ve final tonique,
non
(finale
au Futur et à
88
37 R.
§
98
les
35, § 72
Sur
7"
le pluriel en eis tonique
Sur 1'/ de doiisi, embounl, fi, fiiftl
Sur o final tonique des noms, pron.,
\'o
§
§
l'Im-
du Subjonctif de presque tous
(')"
sur
38,
39, § 93
verbes
8"
70
en em) de la 1" pers.
plur. à l'Indicatif,
parfait
r<"
§
41.
Sur Ve tonique
du
35,
suivi d'une con-
sonne
5"
3i, § (h
:
2°
l'e
220
32, § fo et § (J3
Sur Vi pénultième devant fmale en io atone
Sur les i, o et n pénnltièmcs longs dans cer-
Sur à préposition
Sur l'a final de afà
1°
Si
o atone (dans les mots, en géné-
e,
au singulier)
ral
3i, S 5;) et 77,
tonique des mots en et ou ei qui ont
(inal
de
la 3" pers.
de tous les verbes
du
sing.
37,
i?
79
166
38, §
89
<>i, §
etc., et
du Futur
i4o
Paffes
et imTHfifraphes
Accentuation des verbes
Tréma
76, § 222
:
Sur Vi de devîacia, de païs (pays), sur Vu de
giiet et de reiïsst, etc
^g, § 92
INDEX
des mots, formes et locutions périgordines.
au nombre de 3.187 environ.
les minières de l;i paiie et,
Les lettres I), li, in, indi(nient le
l)ns, le haut ou le milieu de la page
la lettre r, indique une lieinari|ue.
Les mots pris dans les notes portent en regard, après le n" de la page,
la lettre n, suivie du numéro de la note entre parenthèses.
Cliaiiue
liarlois.
mot ou locution porte en regard
du paragraphe
et
de
la ligne.
;
»
acimâ, deicinid, eiciniâ,
A
préposition, 38, J 88.
abacerolo, [^ç^.
abalourdit, 4i, § loo.
abat, 4i> 1- (2).
abè, 41, S 98.
abè-io, abè-qui, abè-plo, aplô, si
bè plo, si plo, o, 104, § 271.
abinte, 19.
abia, 8i."
hbio, ài'io, 20, coujugaison
de
avei, § 234.
abitaciu, 53.
aboucal, aboucals, avouent, 26,
40, 4;.
abouliciu, 53.
abount, abounesî, 91,
§
246.
abracd, 47.
abu, abus, 22.
acacia, 49-
academico,
48.
açalâ, acelâ, aciald, 49-
acampd,
47-
49-
acinèlo, 49aciu, 53.
acivadâ, 49-
aclamacui,
53.
acà, 14, 38,
(J
8t),
43,
§
106.
acô (cela), co d'aqui, co-qui (cela
d'ici,
cela
ici), 70,
jj
i<)8.
acoulite, acouliteis,ncoa/tto, 33.
acounipa
acouinpaffiiadour,
gnadrisso, 54, § i35.
acroc, 39, § 90, 42, § io5.
-
ad, 22.
adissias, adlu, adiussiai, adiu
sias. Il 5, S 325.
adouba, 87, ij 238.
adouraciu, i5, 38, ^ 85.
adoussl de dons, dotisso, 54,
adonssl et adoussesl, 91, §246.
adret (adroit), 4o.
AÉQUAT, ega, aig-o, 18.
a/à, a/as, 23.
afemelit, 4i, § 100.
afispats, 2G.
acefale, 49.
acensd, 49.
acent, 49acepcln, 49.
afriandf, afriandesl, 91,
Africo, 48.
rt^T(, agresl, 91, § 24^».
aceraii, 49-
agnessas (tu eusses),
acerbe, 'J9.
aeertd, acertend, 49.
conj. S 23'î.
a/i.' (interj.) 20.
acessihie. 49.
acelâ, inacelable, 49, 53 h.
aceiic, 49.
achat ! ar-cà! 107, § 289.
acide, 49.
(que tu aies), 38, S 86,
conj. S 234.
aigas, eigat, aquas, i8,v.n.(i).
agri, agresl, 91, § 246.
agrumi (s), agrumelî (s'), 91, §
246.
aigui-ye, 22 h.
acident, 49.
acié, 49-
agrumi, agrumelî,
aïOA-
§
246.
91, § 246.
38, § 86,
142
aime, eimas,
18.
eimax
aiinèin ( nous
aimons), ainiarèin (nous aimerons), aiino, aimo-l-elo, '35,
:4. 'fi, fionj. ^-yw.
arnérl (amérir), arnerîssio, loi,
aiino
§
,
,
262.
amour, amou,
10,
aise, aiseis, 33
1).
ai
1.
8.
toumbat monn moiiclienas,
102,
"^•
S
alacat, 4".
Alai-y, 117 h., lU) m.
alcunamen,
4'î, §
^9,
('3).
i3.
alinéas, 38,
aloang-avo
§
80.
(s'),
bouleg-avo,So
m.
a l'oiingle dur e dàu hecut lou
bec pounchut. (Ciiasianet),
44 h.
ahicd, 47.
armanacs,
10, n. (i).
;
rt/-pj,
§
255.
1,5.
anfin, 117, n.
ang-elico, ^S.
(6).
62, § 168.
anniversàri, 62,
annuari, 62,
§
§
1G8.
§
143.
anoùncio, anouncid, anounçd,
56, § 144.
anoùncio, 25, n.
anso et ènso, 4;),
(i).
S
'25.
§
101.
artifice, 49.
artiste, artisleis, arlisto, artistas, 32, 33, 34.
Artar (Arthur), 1 18 11.
asard, 22.
assedat (de set), 54assemblado, 22.
assensiu. 53, 55.
asscrstu, 53 (exception).
nus, 58.
anlan, ujan, en d'einan, hh),
^
296.
anticipa, 49.
apercèbre, (apercevoir), apercègre, apercebèi, aperceb,
apercebèm, 29, 56,
42,
arqueoulouglo, 20.
ij
i(W.
anoabU, anoublesl, 91, § 246.
anoùncio, anounço (annonce),
56,
17, 40.
arrei, 62, § 168.
arreitd, 62, § 168.
arresla, 29.
arsei, sei (soir), 57, § 147.
arseni, 57.
arsind (s) (se ratatiner), 57, §
148, add. p. 100, r. p. 100.
conj.
236.
ancien, 56.
ancious, 56.
annado,
n^HJ, 70,
armo, amo, 108, § 292.
aronmate , arouniatcis, aroumato, 33.
24fi.
amourtl, amourtesl, 91, § 24O.
and, nd, 96, conj. § 253
97,
anèu,
a(/uj, e/i /)pr
Ï98.
ar-ça! 108, § 289.
arcaïco, 48.
arcali, 48.
arcanffe, 48.
arcano, 48.
arcal, 48.
arcèu, 56.
ardièsso, 55.
armistice, 49.
48.
aminci, amincesi,()i, §
amitous, aniitouso, 23.
AMOREM,
'9*'-
armanac (almanach), armanà,
amerî, ici, § 262.
Americo,
!Î
per
S
aie, 41, § 98.
alimau,
apouticàri, apouticaris, 3i.
apraticd, 47.
aprecid, 49.
après, 38, ^87.
ai/Hj,
112.
alen, alerta, 41, n-
apouHtème, apoustcnieis, apoustèmo, 33.
aquarelo, 48.
aquel, aijueste, quesle, quele,
§ afiC).
ajiidamen, Yi,
apiela, 29.
a[ilanî, aplanest,()i, § 2*16.
aplati, aplalesi, 91, ij 246.
«/>/<i, 43,
S 106.
71,
conj. §§ 207, 2i3, a49, 267.
74,
assetic, 55.
assiaiisd, ass'iiisd (de siau), 54.
assietd et sietd, 100, r.
assiete (ni) (je m'assieds), 3o, §
57 ; KK), r., conj. § 236.
assoucid, 49assoulut, 58.
143
assourdi, assonrdesî, 22,
§
33
;
assiipi, 22.
fissuranso, 22.
fistroiinoiinùo, 32 h.
asliicio,
i)
^^^).
alalage,
(tlèffne,
(io, §
i(h.
ategnëi,
autrnj'o, 19.
2(),
71, conj. ^S
Auvergno arverona,
19.
,
auvl, Quvî, AuuiHE. 18 h., 19 h.
207, 257.
atenden (en) (en attcrulant),
Joseph Roux, Part. Prés.,
i()3 h.
ateiidrî, atendresl,
aticisme, 4o.
atour, atrisso, 54,
attipi, 29.
aK, rtfw, aji
paj
<)i, §
§
rfôrt
240.
p(<i7
fait
avancei, 49avanso, 58.
avariro, avaricious,
i35.
Jan
;
;
63, § 171.
297.
§ i34.
.54,
avei (avoir), 27 h., 71,
!j
(j
204, et
74, § 208.
auriô (j'aurais ou
224.
avié, 81 h.
il
aurait), 77,
§
23o, conj. §
S
ajiw, 8c), § 243.
aubado, aubar, ig.
aubalus, 23.
auberjariô, 3o.
auberjo, 19.
aubre, aubreis, aiibres, 32, 34,
rtîj,
!j
23o.
aviô, 77, § 225, 79,
234.
âbia (avait), 81 m.
Ave-Maria, no, S 298.
avenènto, avcnentas, 32.
aveque,
35, 36.
albam spinam, 18.
AvicAM, AucAM (oic},
aubrespi,
19.
auchi ! 107, § 289.
audàcio, audaciam, 18, 49audiclll, AtJDITIONEM, 18.
audiènso, audientium, 18.
augura, augurami,
aunage, auno, 19.
auprès, adpressum,
io(>,
281.
aversàri, 56, § i43 b.
aversié, 56, § i43 b.
aversitat, 57.
(j
avertisse (j'avertis), 55, § i38,
conj.
245.
ji
avié, disié, 81.
i8.
avoucat, 40.
i8.
aurelha, aurelho, ôurelho, au-
WICULAM,
18.
aurenjo, 61,
i63.
aurio (il aurait), 3o, 77, conj.
bacâ, 48.
baceld, 49.
tj
§
234.
auriculàri, auriculaiiem, 19.
ausâ, ôusd, aldere, 19.
ausèu, ousèu, avicellum, au-
CELLUM,
;
au ou
an\'o à lu 3"
pers. (lu sing. de l'Indicatif
au mai ! 89, S 243.
auvl
auvl petd lou loup, no,
ans frais de la Jano, 63, § 1 70
au et ou (ne pas confondre)
nd au marchât ou à lafièro,
aiicho,
aiichè !
autoucracîo, 49autour, auctorem, 19.
aulourital, octoritatf.m, 19.
autre, aulrcis, 32, 35.
autre tan e tan, io5, 279.
autro, autras, 32.
19.
austensible,
.57.
aular, altare (autel), 19.
antentic, autiienticum, 19.
bnci'n, 49-
baro, vacho, vaco, 20.
badot, 3(), § 90 42.
;
bagage,
60, § 161 ; 61, S 164.
balapcd, 48.
balàio, balaias, 3i.
balanso, balancié, 58.
balança, .59 b.
balharià, i4, conj. g 236.
autenticilal, 49.
ballias-li, 67.
Aiitofàrt ou Autafôrt (Hautefort), 10 m. et ii8 m.
Autofort ou Autafôrt, lous Au-
bandit, 41, S 'oo.
baneid, banéie, banéio, baneiis,
87, § 237.
tofort, 34,
§
68 et n.
(i).
banquet, 4o.
,
144
bargié
bargièro, bargieras,
bergié, 29, 'i-i, (>i h.
barjd, 61, % 1C2.
barraco, /JS.
barrico, ffi.
barrot, 42.
harrula, 2<).
basar, 22.
,
bfLsilico, 48.
batiineii, hatiineiis, 44> § 112.
batou, i5.
bavardèlo, 32.
/;à
(bien),
mellement
()3
S
3<),
bien (jiiand
;
&()
s'écrit
signilie
il
:
for-
ex/ii-esuément
,
beaucoup, fort, io3, S 2(><,»Beau, lieu, 117 h., 119 h.
bec, 3»), § 93; 41, g 97.
(guêpe), 48becut, becudo, 4'^becut (charançon), becut (pois
fteco
cliiche), 44, 48.
bedel, vedel. vedèu, 20.
befait, befuseut, bcfalour, benal.se, benèsse, bevengut, be2(x).
voulèso, io3,
befatour, befalvisso, 54, S i35.
bénéfice, 4<).
benl, beneisi, 91, § 246.
jj
Benoit, Benouat, Benoua, ii7h.,
n. (4) et Deneit, Benoît, 1 19 h.
B<^7l^^/•o«.s•(bienheureux, félicité,
bonheur), lieiiurous s'écrit en
deux mots, bien urous, quand
il signifie « qui à le bouheur
de »
sei bien urous de ço
que rièbo. io3, § 26*).
bè que faguèsse freg sei vengul
:
vous vèire, 102, § 267.
bercé a, .5(j.
hergier, 29.
yjer/en (Berlin), 117 h., n.
Bertran de Born,
hidaabo, 60.
bidet,
4<).
bien, bien eimal, bien enlendat,
bien countent, io3,
bigarrât, ()2, § 1G8.
a(K).
Ï5
lûlho (bille), àdd. 35, S 70.
bilans, bilouno, l'i.
biàu, 3t), S 91.
bisàrri, (12, § lOH.
bissac, bissa, sac,
sac), 4oblad, l)lads, 24.
sa (bissac et
blancliissariô (de blanchi), 53,
(j
l32.
blasfèm.e, 32.
bleito sens centeno,
bloc, 42,
(j
m, S '3o2.
io5.
bloundl, bloundesî, 91,
24<).
bêle (rave cuite sous la cendre).
ji
add.
35, § 70.
bôrio, horias, 3i.
bosso, 55.
bouc, boucs, 24, 4^> S 'o*)'
bouci, houcis (morceaux), 26, 42,
§ loi, 4oboucind, 87, 55 238.
boudin, 117, n. ((>).
boneind, 87,
238.
bouèiro, 38, ^ 83.
ioHef.SA'ou (buisson), 58.
Bouet, 117 h.
ji
§ i53.
bougr<>sso, 36, § 77 55.
Z-oH/rf, Ci, § 11)2 ; 87, tj 238.
boulcgai'o, 80, m.
;
boulenjariô,
3>o
h.
boulet, 40.
bounasso, 55.
bonnet, bonnèis, 37, § 79.
bounjonr, boun Jour, boun
sei,
bouno net, 114, § 325.
bounogen, 108, 291.
j?
((î).
10, lu.
hestiolo, 35.
hèlio, hetiax, 3i.
bèa (beau^ 38, § 85.
hènrop, 39, k^ 90 42, § 104.
heure (boire), 29, S 54.
;
licnrouno, Ions Bèurouna-i, 34bévio (je buvais), 3o, § 5().
bountal, bounta, 40.
Bouquets de la Jano, 37, i^ 81.
bouquet, bouquèis, 38, li., 40.
Bourdellio, Ions /iourdelfias,'i^.
Bourdèns (BordvRux). n8 m.
Bourgnà(Bourgnac),
7io«/'/r'ifl<",
4"' S
i»''-
bourri, 42 S loi.
beve, bevèis, bèa, jS, § 217; conj.
bourrut, bourrudo, 44 11honrsado, 5-.
bourso, boarsi, boSrsicou, bour-
Beynac, Beynat, 119
boursié (de bourso), 57,
sié, 57, S i5o.
bicicleto, 49-
b.
et 149.
Si?
148
i4s
l'oii.iin. Il;, n. {<-)).
honssiit boussuflo, 41, 58.
/i()/(<(»//i«/.s'.25(g()iiilés,
serrés, en
parlant des forains de raisin,
des grains de l'épi).
Iioalico, 48.
cacarot, caraco, 110,
nier-né), 42-
Ilonyssoii, Boueissou, Buisson,
Carfi, 42,
119 1>.
hrarelet, hraeeleits, 3;, § Si.
braicho, brcxca, i8.
Uranlotne, tous Branloineis, 34bras, 22.
cadncitat, 49.
birissariô, 3o.
liragerac, lireg-eirac, Brag-erà,
Bregeira (Bergerac), 4o.
bravo geiit, jàiino gent, Ions
j'oiino gent, i lo, § 2i)().
ca/è, 4l,S98•
ca/'e ou café, cafeis
45, S ii5.
ca/c, ca/'e, 46 h.
<;a7, 48.
calice, 49.
calypso, 21.
caminâbo, 8i m.
ou
cainarado, comorado,
cafèis,
17.
35.
ca«, 48.
canasson, 58.
cancana,
48.
cancer, 56.
candidat, 40.
li.
broc, 42, g io5.
brosso, .55.
caneliit,
caneludo, 44-
GANTAT,
CANTABAT,
ChaUtO
,
chantavo, 16.
^/•«, 44-
bruci, 49brûlot, 42.
bruscaia,
ca/ititat, 48.
cap
/(r((<,
44.
bagne'., bugneits, 37, g 81 ; 4obâtit, bulido, 41, S loo; 42, g loi.
3<).
/'«<, /)H<â,
</e
&/•«, 6/'J rf()«
<oa<, 110, §
3oo.
2().
Brussèlo (Bruxelles), 118 h.
bureto,
101.
i^
campagno,
brejd, (ii, S i<>2.
brea, brè/i, 3-. ^ ;8.
bres, bresso, 23.
bresca, braicho, i8.
hrico, 48.
brigandalho, 33
g 3oo.
cacaa, 48.
cacharoa, 42, n. (2).
cacho, 47.
cachot (cachot) et cachot (der-
capacitat, 5o.
capable, capaple, 20.
capot, 42.
caprice, .to.
capnt, capusso, 44- 4"-
capucin, capucino, capuço, ca-
44-
puçou,
5o.
car, cà, perçoque, 107, § 28C.
caha, cabas, 22 b.
cabalo, 47.
;
47 b.
cabano, chabano, 47
ni.
(Yite.s (plur.), 38, § 80.
cabaa, 47rabcssau, chabessau, 47.
cabinet, 47cabirnlo, 47.
rabiscàa, 4735,
(câble), 4;, § '19, et add.
i;
§
89
;
4'^,
;
1
10,
70.
caranta, cranta, quara/ito, 48,
SI24caravano, coroi'ano, 17.
carcinâ, 56.
cardi, 42,
!^
101.
carnassié (de carno), 54.
carnet, ffi.
carrousfsariô , carroussié (de
carrosse), 54cartipèu, i5.
caborno, ^7.
cascnn (chacun), 48.
cabossa, 47cabot, chabot, 47-
cassilho, 21.
cwisot, 42.
ca<, 40, § 94catorze, 48.
cabra, 47-
ou chabri, cabra, 47 h.
cacarat, 42.
caôj't
8 106
§ 3oi.
calmretié, 47-
rrt/)/e
caraco, 38,
catoulicisme, 5o,
l46
champlt, champido,
calre, 48
cavalier, 29.
eau, 48.
caumasso, chaumasso,
;
Cliancelado, lous Chanceladas,
53.
Cecilo, 5o.
cedrî,
">o
4i, S
42, S loi.
chancela, 56.
341.
chancelié, 56.
4tJ'
conj. § 25^.
celebrd, /^G.
chancrut, chancrudo, 44chandcla, 14, 21, 3u.
chanebou, 21.
chanjâ, 20.
chano, chanas, 36, § 76.
céleri, 46.
ctianso,
celestiau, 46.
celibatàri, 46.
celulàri, 'il, 46.
chançous (dérivé de chance,
pour le diirérencier de chansous, chansons), 58,
i52.
Chansou Perigarda, 9 m.
cedilho, 4O.
m,
ce-dis, ço-di.s,
§ 3o5.
cégne, cegnt'i (ceindre), 36,
§
74
>
ce/»', 46.
46.
censeno, centeiw, 46,
centenâ, 53, S 129 ;
ce/it, cent, 37, S ;8
et 173.
cent an.i, 63, § 173.
§
116;
rfe<-
3o2.
63, §§ 17a
iio, S
;
chanta, 29, § 53.
chantarias (tu chanterais), 38,
§86.
chantariô (je chanterais ou il
chanterait), 7-,
.§
224.
chantant (i)articipe présent),
centième, 64, § 178.
centeno, 3o, § .57.
centeno (uno), 6.5, § 181.
cependent, supendent, patnens,
102, S 268; conj. .§ 236.
chantas, chantavas, 16, 8.
chantât, chantado, 27 h.
chanta, 74.
chanti-e, chantreis, 32.
Sj
chapèu, i5 38, § 85.
chapu, 44charcutariô, 3o.
104. § 270.
cercle', deicercld, 46, 53, § 129
;
cero, 46cervèlo, deicervelâ, 53.
cessa, deicessd, 53.
cèH, i5.
c/t, ui.
chabâ, 46
h.
,§
cendre, 46.
ce/J.s,
,58
1).
Chabanèu, Chabanean, Cahanel,
118 m., n. (2).
chabano, cabano, 47 m.
charcutié, 29.
chariot, 42.
charitat, carita, 40.
charjâ, 61, § 162.
charja, 46 b.
charreto, 62,
168.
charriera, 32.
fj
charroun, 62,
chabercèu,
.56.
chassa, 55.
cluibessaii,
t^'j.
c/ia<, 4o-
chabinso, chabissènso, 57.
chabissous, 57.
chabri, cliabro, 46 b.
chacun, chacu, 46 b. 70, § 202.
chalassou, .58.
cliale, chaleis (châles), 35.
clialei,chalèis, chalelh (lampes),
;
i5, 37, S 80.
calere, 18.
Cliambarèu
( Chambaraud )
Cambarel Chainbarel 117
chnlei,
,
,
,
•h., 118 m. etn. (3).
chambras, chambras,
chambra, chambras,
çhami, 46 b.
17.
36, § 76.
§ 168.
chatat, chatado, 27.
châtrât, *4o.
cAau (il
conj.
§
261,
chaulho, chànlhâ, (18, v. n.
(2).
chaumassa, 55.
chaumenit, chaum.esit, 46
b.,
faut), 18,
§
14
;
47 h.
chaupit, 42 h.
chaupinado, 47 h.
chaupit, c/iaupida, 42.
chaupre, 47 h.
chausa, 47 h.
chavalariô, 47 h.
chavau. chovau, i5, 17, 47 h.
chenassié (de cheno), 54.
.
147
ciiico, 48.
fo/j, ('oyAS
chifounage,
cilho, cilhas,
3(5,
24,
42,
i<>i.
(x), S
s^
co
§S i"2, i"'3-
cinquième,
ûf^,
!^
181
dôu cops,
39, §§'90,
93;
t^
/j/(^it (il
pleut), 68, § 195.
dj7, 69,
197po (/ue (meilleui-e locution), 69,
§ 197co-qui, 70, § 198.
§
m,
i;;8.
cintre, deicintrd, 46
(;(';«,
§
181.
ij
;
ço r/ue et ça gue fOHS at
ouran, 63, § i;3.
cinqnantenn (uno), 46 ; 65,
ciiK/nanlo, 03, § 172.
(•j/i(/
cinqiieiio (iino), 65,
b.
104.
côpio, 3i.
;C.
cilice, 5o.
<;('/((/, ()'3,
u7i cop,
;
§42; 25
;
53, g 129.
46.
corno-badèiis,
§ 3o4.
co/' (cœur), cor.« (corps), 39, § 93.
co s'e/t caj miejour, .69, § 197.
55.
circula, 46.
co.s.so,
cireijo, 46.
ciriei, cirèis, 3-, S
cisalho, 46.
cisèn, 38, g 85.
("l'W, 46.
citadèlo, 46.
citer no, 46.
citrou, 46.
cô<e (bûchette), add., 35, § 70.
coubte (un), coiiblo (uno), 65,
(j
Ji).
i8i.
coudent, 5o.
conçut, coucudo, 44coudicile (codicille),
coaejlcient, 5o.
côse (cuire), 29, § 54 ; couèire
(cuire), 32, § 62.
couèire, cOse, cosëi, 71, § 207.
civado, 46, 49c.ivililat, 46.
clabot, 42.
claboardo, 4".
clacamen,
couèire, coueisiô, 80111., conj.
47.
§S 207, 249, 257.
claco, 4".
clampd. 4".
couencidd, 56.
confit, 42cougnd, 87, 238.
could (coller), 87, § 238.
could (couler), 87, S 238.
c'Za«. 47-
i^
clapié, 47.
clapo, 47Claroii, 47-
Coulaure, lous Coulaureis,
clarsennat, sennal, 57,
Sj
147.
clartat, 47.
c/a«, 47clavecin, 5o.
coumédio, coumedias,
coumensd, 57.
(•ZoH, 47-
cloncado, 35.
clouncd, 47.
106,
clucado, 35.
cluchié, 47co (cela), 43, § 107.
<-o et fo (ceci), 69, S 107.
neutre), 68,
§ 195.
cocot, 4u.
COLOREM,
§
281.
62,
coumodo,
cloutié, 47.
§ 198.
10, n. (l).
com'ej'g-aaj^u'ej'^au, iii,§3o3.
§
167.
coumpeiisâ, 57.
couinplice, 5o.
coumprcis,
couinpreso,
couni-
prengut, coumprengudo,
coumprèndre 27, § 48, conj.
,
249
councupissènno, 55.
coundat, 118, n. (i).
coundessendènso, .55.
conndicile, 5o.
coundissiple, 55,
>5
co d'nlai, co-lai, 70,
co d'aqai, 70, § 198.
14, 3i b.
coumissàri, 62, § 167.
couino (avec) ein, ernd, avoque,
cloucâ, 47, 48-
(il
§
,
Couloumbet (Colombet), ii8m.
coulour, couLOK, 10, 1. 7, 8.
clignado, 47.
ô«
34.
couliço, couliçâ, coulicié, 54,
134.
clocho, 47.
ro,
.5o.
coudourso, 57.
•
14«
coundurre
ou
connduî,
counduire
oii
gi, § 24".
coanèisse, 29; conj.
cragnêi,
75, S ^l'J ; conj.
craiclio, 47.
§ a/JS.
coiiiifianso, 08.
rritii<>-,
coiiru/uert
coiinqut
ou
ou
91, ^ 247.
craiito, qiuiranto, 48, 03.
craiitièine
ou
qiuiraïUièine,
crebal, 4o.
coiinservd, âj..
crcire, cresêi, créa,
cranto-e-iin, rraiito-iin, qiiaranlo-e-iin, 64.
crapûla, add., 35,
connsiderd, 5;.
72, §
207
coiuifiistôri, 57.
ou coiinstruî ou
counstniire,
91, §
47, § 120 ;
75, § 217 ; conj. §
;
coantunid, countuniis, 87,
connvalessent, 55.
crèisse, creis,
§
287.
critico, 48.
rros, 10 m.
crosse, 55.
cronnico, 48.
cru, 44 1).
cruel,
coH/)^ (voilure), 4ï, S O^coiipet (cou), 40.
cuivrât, 40.
ch/à, 61, § 162.
coiiraff:!,
ciird, 47-
7.
2'38.
curoasié, cueirassié (de curasso
ou cueirasso), 54.
curatié, 47-
1C2.
couret, 4 5.
coiirmet, 40.
courre, 29 conj.
;
,5o.
criicifi, 5o.
;
(j
ciiret, ciirèis, 37, § 79
§
§§
pas c/(ie quelo ineijou vous
cote (ou l'Ofw couti'sse) bien
char, 102, 55 267.
coiiiweiiciu, 53.
ij
75; conj.
creusa, 57.
couiwenî, veni, 89, § 244confit, 42 h.
couo, eicoiid, 4'3, § 108 47-
'
29,
2i3, 248.
creissèiiso, 32.
tw.s'e
247.
coiintâ, 47.
cotintcnt, 47coiiiitrado, fyj.
coiirdd, 87,
coiirdcjd, (il,
70.
§
249-
5;;.
couiisièiiHO, counsin.10, 56, § i4i.
coiinsi.sld, 5".
coniifitrurre
ji.,
cruitillio, 47.
cotinseciitiu, 5y.
counselhd, 5j.
coalisent, 5-.
coiinsequeiil, 5-.
coiinsi/fnd,
72
2'Î8.
§
craninl, \~.
ou
couuqnesî ou
coniiqiierre
counqaetd,
crafflie,
248.
coiirset, 57.
coiirso, coursié, 57,
§ij
149 et i5o.
couse, coiuHêi, cous, 29, 72, 74
conj. S^ 207, 2i'3, 248.
38,
;
40,
47ciirel, cureits, 37, § 81.
curais, curiu.so, 23, 47ciissou, i5, 58.
ciivelo, 47.
41,
;
cousinado, 35.
couKÙiàiro, 35.
m,
cousiiwid, cousinéie, cousiiiéio,
cousineiis, 87, § 237.
d'àjanoiièis,
coiisiiiièro, 32.
rf'à /jed, rf'e/i
cotissujo. 58.
coussiil, .58.
coussiilat, 58.
coiissuttd, .58.
c.juleld, 87, § 238.
damo,
coo/Wi, 38,
coutumo,
§
85
;
47
47coiwidâ, 87, § 238.
crabato, 47.
craco, 47-
d'abouro,
3o6.
307.
/jetfo, 114,
^
m,
ij
§
322.
iG, .58.
dangeirous, dangieroiis, 20.
dansd, danso, 29, 58, 59, 74
conj. § 236.
darrié, 107, i^ 284.
;
Oi, § 166.
Daunias, Delmaf, 117, n.
debas, 22.
decèbre, 5o.
décembre, 5o.
decènso, 5o.
(3)
;
i49
décerna. 5o.
deironjâ,
deces, 5o.
(doigts), 37,
deissauhiido, 58.
deissaubut, 58.
déduit, (lechnrio, 4^déridât,
5o.
5o.
deciinan, 5o.
deris'm, 5o.
/Jo,
decigramc,
deitrurre, ou deitrut,
.'
.'
deffii, degiiii, 70, g 202.
/JS.
deihoneijâ, (h, S ifia.
deihoujd, dcihônjâ, 61,
§ i()2.
deiboiitoiinat, 4o.
deiccld, 5o.
deiccnlen/i, de centeno, 5o, 53,
demembrâba un pauc de
*5
121).
de cercla,
00,
5'i,
(j
I2().
deicerveld, de ccrvèlo, 5o,
o'J, §
129.
de cessa,
5o, 53, § 129.
deîcide (tléicido), 5o.
deicintrd, de cintra, 5o, 53, §
129.
deidire
:
dcidit
:
91, § 247.
deleffat, 40.
délicat, 4o.
délice, 5o.
Delliic, i^^, m.
Delpoiint, 117, n. (3).
Delsol, 117, II. (3).
Delsuc, f^t^, m.
Delval, wj, n. (3).
deilHinnl, 40.
deicessâ,
80.
deissicd, 48.
deforo ! archat ! ar-càl aiuiii
anchè 107, § aSji.
doUmranrat,
§
deissepard, 58.
de/icile, 5o.
deicercld,
61, § 162.
f/c'/.s-
deidi, doidicho,
sa
chanson, 81 h.
dami'ouro (demi-heure), 63, §
173.
dentiste, dentisto, 32.
députât, 40.
désert, 37, § 78.
dessei (ce soir),
§ 3io.
dessendent, 55.
m,
dessinatour, dessina trisso, 54,
§
i35.
deits (doig-ts), 37,
rf(><,
dènre, dcvci (devoir),
ij
81.
72,
^i^
207,
2l9.
deidit, 42 h. deidil (deidiclio),
42, S loi deidire ou deidt, 91,
;
i
S 2:57.
deifd,
206.
f/e//"a<7(o (défaite, éehcc), 25, 6'
1)8, §
vers.
deifaciâ
,
deifàcio
deifi'iciis, 87, §
deijicit,
,
deifàcio
,
23;.
denrme,deurme(in'),den.rinèis,
deiir, dnrinl (tlonnir), i5, 29,
75, conj. §S 214, 242.
devîaciu, 3<), 92.
(j
dei'ouat, 4o.
devouhit, devouludo, 44diable te siô, ou te ,s(ô pas, rf/rtWe me sw, ou me s(o pas, 108,
§
.5o.
290.
rfiV (dix),
deifruncl, 56.
(sans
63, §§ 172, 174.
.s,
ou avec
.s), rfi'es o«omeis, diè-
deiffabiat, 61, § 164.
deiffanchî, (Ji, S 164.
deiffanffnd, (ii, § 1(14.
rfj'è
deigenerals, 26.
deimaïensâ, 5-.
deimentit, deimenlido, 42 h. et
diè-milo francs, diè-z-ans, 64 h.
ra.s, rfj'es an.s, rffè
z-omeis, 63,
S 'oi.
deinoiincid, .5(j,
deipaciènso, 5o.
dcipiet, 40.
deiinacelâ, .5o.
deipoiLssess'm, 53.
diè-e-ffiiet, 62, § 172.
ou diesnetiènie
ou diesevuetième, 64, S i;8.
diseno (uno) ou deseno (uno),
dieseg-iietième
65, § 181.
dies-e-nau ou dies-e-nôu, 63,
§
172.
diesenauvième ou diesendiwièm e,
dei/irecià. Su.
deiracinà, So.
deiredi, deiredesî, 91,
§ 174.
64, § 178.
d('e«
^
246.
ouras manco diè, 65.
diè-set, 63, § 172.
diesième ou disième, 6^,
diessetième, 64, § 178.
§
Dôuvau, Delval, Duval, un,
178.
dimensiu, 53.
dreabo, de drnbî,
dins, Jurqii'à, maiigral, 106,
282.
§
dioucèse, 5o.
dire, dissèrem ("nous dîmes), 35,
disse t-eii, disnè, disse t, ^"i, § iio,
dire, dis, disèm, jS h.
disset, disset-èa, 76, § 221.
dire à l'Imparfait, fait
dijo,
dijain, dijas ; dijo-me (dismoi), 94, nota ; conj. ^ 249 ;
dlsio (je disais), 79. § 23o
disié, 81 m.
:
;
Dm,
i5, 38, S 85.
mârce ou inareè, Diti mârce
ou marcê Ion Boun Dhi, ii3,
D'iu
8 317.
Dlii, pardi,
(du),
3" pei-s.
,5(),
i43 et
(jS
don (deuil), don (se),
du sing-., V('rl)e donrli.
;
conj.
: dole, dolèis, don, 76 h.
dole, dolèis, don, dolèin, donles,
dolen, 95, ^ 25i ; conj. s^ 25o.
don, 3t),
91.
dôu, dons ; dan, dans
ji
; vole don
po ; vole dôus virons, 63, § 170.
donas, donau'ras (deux heures),
63, ^173.
Du-
Duponnt
Darand,
(Du\)ont), 118.
117 h., n. (i) et (3).
durml, 29; 88 h., conj. § 242.
Diissol, 117 h., n. (3).
41
1
18
iit
h.
m.
ij
309.
5().
eficiont, 5o.
egn, aigo. akquat,
18..
e/i! (inlerj.), 20.
ei (diphtongue), 38, § 82.
eibaïl, 19.
eibarbit, 42, h.
eicalhoufà , 48.
eicambald, 48.
eicampâ,
48.
eicapild, 48.
eic.apito, 48.
eicarabilhal, 48.
doubâ, adonbâ, 87,
§
eicarpèn, 48.
238.
doucile, 5o.
60, § i6i
63, § 172.
dongeno (uno), 65, g 181.
dongiètne, 64, § 178.
doninajd, 61, § 162.
donmecile, 5o.
;
donmo, donman, m, § 3(kS.
Dôunougié (Dunogicr), 117,
n.
Dôuponnt, Delpount, Dnponnt,
118 m.
117, n. (3)
;
dons, dousso, doussonr, 20, 23,
54, 58.
eicarlelâ, 48.
eicatonrit, 48.
eicebrâ, 5o.
eicecln, 5o.
eicedd, 5o.
eiceld, 5o.
eicelent, 5o.
eicentric, 5o.
etccs, 5o.
eicetat, .5o.
eichanlit, 42,
«/((',
eici-bas,
eicilliâ,
dous, donas (deux), 63,
§
=
noyer), 117, n. (3); 118 m.
efanl, 112,
efanticido,
i(j'j.
donlêi
dousî, 61,
55.
Edmond, Edniound,
re, don/f'i, i5, § 5; 76
S 260.
douge,
;
Damas, 117 h., n. (3).
Dnnongié (Dunogier
E (conjonction),
87, S 238.
diviilffd, 61, 5
don
add. 35, S 70.
drncâ, 48.
druguet, 4o.
dnchèsso, 36, § 77
Dnlnc, 44. m-
E
divorce, divoarçd,
;
14, conj. S 242.
drôle, drolo, drdle, drdto, 10 ni.
drôle (garçonnet), drôlo (fillette)
bounogen, paiibre,
108, §291.
diversitat, 67.
144
n.
(3).
166.
(Irft (droit), 40,
§
172.
de
S 101.
5() ; lO}, S
cil/tas, 5o.
eicitâ, 5o.
eiclonpal, 4o.
eicouâ, 47.
27a.
;
,
i5i
Imparfait du verbe
eicondre (l)altre le blé), eicoudiô, 77, § 225
79, § 23o
eicoi'idio(.i'),
;
;
conj. S 248.
eicoiirsesî, eicoursî, eicoursièro,
S?! SS 149 et i5o.
eicoulavo (V) en rire ou en risènt, io3 h.
eirrire, eicris, 76 ; conj. §§ 2i3,
248.
eicrit, eicricho, 27.
eicu, 44i 48.
eicupit, 42 h.
eidifice, 5o.
eifaciâ, 5o.
eîficace, 5o.
eigarat, 4».
eilelricilat, 5o.
eilèvo, eilevas, 3'i.
elo
z'a dit ou lo
z'a dit,
elo xe facho ou lo sefacho, (i8.
me
me
eilot, ilôt (îlot), 42.
eiliicid, 5o.
einiâ, 29,
§
53
(il
eimarô
aimera) 38,
(il
223.
7<>,
einids (tu aimes),
56.
89, et
§
§
S;
aimez),
7(1,
218
(j
eimàs (vous
;
83, § 233.
(j'aimerais ou
rait), 77, § 224.
eiineras, 82, S 232.
eimeras (tu aimas),
(vous aimâtes), 83,
conj. § 236.
il
aime-
eipelissent,
25,
§
233
;
eimôrre,
eimoiivêi,
eimôn (il émeut).
eimoûrrc, eimoiir-
rèis, eimôn, cimoiirrcm, einioiirres, eimoûrren.
eirecèlo (cerfeuil sauvage, ciguë), 5o.
eironndèlo, 14, 32.
eis (yeux), 37, § 80.
eis de grapaud (louis d'or), 25,
4444> § 112.
eisagno, 66.
eissaid,eissàie, eissâio, cissaiis,
87, § 237.
Einsideur, lotis Eissideur, 34.
eissoucâ, 25, 1. 23, lire ensucâ,
add. p. 25.
eitabè, eitapau, eitaplo, 107.
eitêgne, eitegnèi, 72 ; conj. §§
207, 248.
eità (étau), 43, § 106.
eitre pour eitré, eitre ou eitrè;
eitreis ou eitrèis, 45, § ii5.
estré, eitre, èstre, 46 h.
eitrecest (rétrécir), 5o.
eitrêgne,
ren.
eitrounsd, 57.
Eimôve, eimoui'èis, eimôn,
ve n, 72
eimougnt
eimouves,
eimô-
m.
,
eimougudo (ému
émue), 44 ™-
vers (épa-
eipid, eipiis, 87, § 237.
eipiavo (s') (se regardait), 78 ;
conj. ^ 236.
eipiçariô, 14.
eipiçâ, eipicié, eipiço, 54, § i34.
eipingo, '« eipingo, 112, § 3ii.
eipissaduro(deeipissâ), 53, § i32.
eiquaclu, 48.
Eimôrre, eimorrèis, eimôu,
eimorrèm, eimorres, eimôr-
eimouvèm,,
12'
nouissant).
eipesso, 36 b.
144-
eiméras
eimi.ss'ta, 53.
:
eipelhandrat, 4o.
eipelhoncd, 48.
eiserçâ, eisercice, 56, §§ i43 et
;
Ind. p.
eiparcèlo, 57.
eipeissour, 58.
«5
eimalicio (m) Imparfait du
verbe s'eimali (se mettre en
colère), 78, *^ 228 conj. ^ 245.
eimati, dessei, 112, | 3io.
einfioCirre.
;
eisadamen,
airno-t-elo, 76, § 221.
ewiaWo
einoucent, 5o.
eipàndio unojonnchado (il étendait), 78, S 228 conj. § 248.
eipandnt, eipandudo, 44-
5o.
aimait), 80 m.
eimariô (il aimerait), 3o,
anuu'o
: eimôve, 76 h. ; conj.
§^ 207, 217, 25o. Le verbe
einiouvëi est le plus employé.
eiracèu,eirecèu,eiricèu{persi\),
71 h.
;
eimouvêi
72, conj.
eitregnêi,
p
eitreng,
207, 248.
ou eituflè, eitufleis ou
eituflèis, 45, .^ ii5.
eituflet, eitiflet, estiflet, eslijlè,
siblet, 46 h.
eitufle
eivensâ, 57.
i5a
ensebeU, 57.
ewerit, 42 h.
elasticitat, 5o.
z'a dit
elo
enseffnd, ensefc/io, â-.
me
se
ou me
facho pour elo
z'a dit, lo
se facho,
§ 19-3.
68,
em, emd,
22, 106, § u8i.
53, §
l32.
embassadour embassadrisso, 54,
i35.
embecilo, 5o.
embicions, 5o.
41, n. (4).
em.peradour ou em.peroiir, emperadrisso ou emperalrisso,
em,pourtd, (ia, § idj.
enaiirant (s). Mistral,
part.
prés., 102, S 2(18.
6a.<!, per-uii-bas, de per-enbas, per-de-bas, io4, § 272.
e/t
encapard, 48.
encentiird, encintiirâ, 50.
encercla, 56.
enchadenat, enchodenat,
17.
èndre, 32 h.
endré, endre, cndrech, 46 h.
'
èndre ou cnpour cudrèis,
ciidré,
§ 1 15.
45,
délai, io5,
§
276.
167.
enmenâ, 62, § 167.
ert per a<'ô, e/j /jer «</;((', 70.
§
enqaerre on enquéri on enquesl,
§
-
(Henri), 19,
Enri,
Enrièto
3o,
§ .56
;
è.v.se
(être). 32,
s^
62
;
71, S 204, et 74, S 208.
,s(>/o (il serait), 77, tj 224.
(il
était), 77, §
225
;
80 m.
23o.
,s'èro escarta de soiin beslihri,
Mirèio, 80.
Zo fce? palet qa'acô èro (Esticu),
80 b.
.ses (tu e.s), sè.t (vous êtes), 83,
233, conj. ? 235.
être ou è.s.s-e, part. prés. ; etènt
OH essènt. Daniel, par erreur,
écrit : étant, io3 h.
79,
S;
estitiitoiir, estiliilrisso, 54, S '-^S-
1
estouicisme, 5o.
§ 22.
(Henri,
18 m., et n. (5).
euroaçats, 26,
riette),
'
e.sse, es.s('t (être), .>î(/TO'(il serait),
estimachi, 53.
247-
euracat, 48.
E'/irt
(s'), 29.
espressln, 53.
SÇ
enm.anteld, 62,
91
loi.
cspecific, !ïf).
especijid, 5o.,
especions, 5o.
espèsso, 55.
é^-t (j'étais),
enlus, 23.
S
escantir, 42, n. (i).
escarrabilia, 29.
esclop, 42, S '0I.
espàcio, 3i, 5o.
especiav, .5o.
èro
endiirmits, 2").
en/anticide, 5o.
enfect, 5o.
enfin 117, n. (6).
enjncâ, 48.
<?« /at, e/i
envaïssoiir, 19.
envéio, 3i h.
eqaaclu, 48.
esponmpi
109, § 296.
endreis
trenbraicho (.s'Xs'enchevêtré,
s'embrouille), 25.
entra, v. actif, 102, § 26().
entrechats, 25.
ermelic, ermelico, 42,
escala (monter), 29.
135.
emplicitamen, 5o.
drè,
125.
p/i
empachè, 41, S O^
empachat, empachd, cmpeichd,
éndre pour
§
en.Hucâ, 25, 1. 23, lire pasvjr-rf au
lieu de eissoiicd, add. p. 25.
em,issiu, 53.
en d'einan,
07.
ensiffno, 57.
ensiniid, 07.
ensipid, 57.
ensistâ, 57.
<'/(.so et a/iso, 48,
ensoarcelaire, 56.
emboiuù, Cn, § 166.
embrancha, fo, § i(îj.
embat, eml)udo, 44-
§
57.
enserâ, 57.
enseveli {s'), 29.
e/LSi,
embassado, embassadour,
54.
ensem, ensemble,
Hen-
estremouncid,
56.
estrâre ou extraire ou
91»
Î!
247.
estriii,
i5J
cslriit,
L'I
fan ou
estruclw, 44-
(linale), 117, n. (2).
(diphtong'uc), i5, 38, i^So.
eu
on (voyelle simple,
Eyme't, 119
(i8, §
fc
(foin), 39,
fè
(foi), 3t).
fng-aèsse
J'ag-net
farid
fera), 14
m.
^(i,
ferait),
!j
—,
221.
§ 22'J
;
eonj.
254. 255 et 25().
SS
facho
Jhcha
m.
bâti, fait hall, 2;
fâ, fait fd, 27
fabricien, 5i.
207, 248.
./"cmo, 38, § 83.
feissèn, 56.
feissou, ,58.
felihrejd, lOl, § 26a.
felibrejado, 35, S <">9.
FEMINA, /e/mo,
fenno, iennas,
16.
%,
76.
S
>r, /«,
37, § 78.
ferblantié, 29.
facirido, 5i.
facile, 5i.
fermetat, 40.
fermi, fermis,
fiicio, 5i.
factice, 5i.
26, 42, § loi.
feroncitat, 5i.
fagot, 42.
/a/ tenclii fasex 'lenchi, 112,
3l2.
,
§
/fl/e; (falloir), 18, § 14.
foi'ilio (il fallait), 77, SçaaS: conj.
25o.
falit(t]efall). toml)eron parlant
<lu joui-, 42 11.
eonj.
2'J5.
S
;
Jj
falot, 42.
fainiko, fami-ye, 22.
familho, 20, 21.
fanions, famouso,
/e.s<j, 4'^, S 101.
et //.s (tils), 61, S
/i
fui (se), se fiô, 3o,
iWl; 62 h.
S 56 ; 87,
§
2'îo.
fialado, fialnge, filado, 35.
fiaii, 61, S '66.
ficèlo, 14, 32, 5i.
fièro, 32.
///lo, 22.
/(/o, 35, S 70.
filandrassn, 35.
23.
fil liasse.
fantésio, 3i h.
farcit (farce), farcit,
42 11, et S loi.
35.
y/7/)o, 21, S 3i ;/(//io (lille),
farcido,
35,
;^
add.
70.
fmanso, fmancié, 58
li.
farcit, fcu-cejaire, farco, 5(i, S§
'
143 et 144.'
farlale, farhileis. Lous pcsèus
fariuleis, 35, 36.
farâ (il fera), 14 ; eonj. !; 254.
farot, 42.
farinacien, 20, 5i.
farralho, 35.
fases 'le/ic'in. 112, § 3i2.
faisiciile, .55.
fini, finis, 29, 7',; conj. SS 212,
245.
fia (feu), 38, § 89 ; 43, S io(i.
/lo/o, 35.
fisamo, 58.
fafisinatoar,
.55.
fan ou fôn
(il
/?à/o, 3i,
7/o<, 42.
floncat, 48.
flonriste, llouristo, 32.
fliirî, 71 h. ; 74, S 2o<) ; conj. S
245.
flnriras (tu fleuriras), flnririas
(tu fleurirais), flnrlssias (tu
fleurissais), 38, § 86.
"
r
Jj^
afeblesl,
félicitât, 5i.
m.
fabrico, 48.
'
afeblt,
/c^/ie, fegnei, 72,
(ils lirent), 35, § 71.
(que je lisse), 55, S l'iH.
(il (il),
(il
(il
93.
§
/eblesi,
/'eè/t,
fagaèren
faut venir),
ce/i? (il
fans, fausso, 2J.
i5.
1).
fd (faire), farù
/"()K
195.
,
faut),
de falci
(falloir), 18, 08; conj.
fau
e c/ifHt
faut),
(il
^201.
de
cimlei,
18.
_/rt(j
ou fôn
bal/idi
(>7,
II,
S
ou
3'(
(le
lui),
i8<).
fan ou yoH 3(Ja fd, on
/ôa soufâ, m', § 194.
/a(f
ou
fsionnonni'io, 20.
fissado {dcfissâ) .53,
§
i32.
Jisson, 58.
y'tu, i5.
flacd, 48.
i54
Jlnrirô
(il
fliiririô
(il
fur'iu, furiuso, 23.
fleurira), 76, ^ 223.
fleurirait), 77, § 224.
fusèu,
fluris,flurissèm, ;4) S 212.
flurisse (je fleuris), 38, § 8j.
flurisse, 88 h.
Jlurissènt (part, prés.); Daniel,
par erreur, écrit Jhirissant.
io3 h.
:
Jlurlssio{il fleurissait), 77, § 226.
Jlurissiô, 7;), § 23o.
forso, 57.
/ôr<, 10 m.
fosso, 55.
/ou (fou), 10, i5, 39, § 91.
fouèire, 38, § 83; conj. S 249.
fouèiro, 38, S 83.
fonlêi, falOi, chalci (lalloir),
foàlio
fallait), 79,
(il
conj. § u6i.
foiindariô, foiindariê,
^
23o
;
3i).
foiuis (graphie unique)
fonds, 112, § 3i3.
fond et
founsâ, founsié 57,
148, i49
§S
i5.
fusi, fusis, 61,
I
166
gabari, 42, § 101.
gabarro, 62 h.
gàbio, 3i h. 60 h.
gaboulhan, 60 h.
gaboulho, 60 h.
gabour, 60 h.
gahourié, 60 h.
;
^a^e,
60.
^at, 60.
ga/uro, 60.
galatan, 60.
galejaire, 60.
galet, 60.
galhard, 60.
galiciume, 5i.
galop, 42,
galoupâ,
§ 104 ; 60.
87, § 238.
foiinti batismans, 112, § 3i3.
four, i5.
foures (forêt), ii5, § 33o.
galons, 60.
ganièlo, (k).
foiissat,
gamou, goumou,
gariio, Oo.
4<», S 9'î.
20.
fraisse, 58.
Franso,francei, frances, 58 1 2
.
58, r., et § i52.
freff (froid), freis, 37, § 80
;
;
39,
60, § 159.
gainounut, 44gant, Go.
garaubo, 60.
garèu, 60.
gargougnasso,
55.
garnisiiri, 60.
S 9'3.
garrot, 42.
garsou, 57.
ganoulhèro, 60.
gàubi, 3i h. (jo.
freitii, 44-
freluquet,
/\o.
fretage, 60,
S
161.
jretisso, 55.
fricasso, 55.
fricot, 42froujd, 61,
^ i()2
;
gaufre, gaufreis,
gaulhat, 40.
; 87,
60, § 161.
frounsâ, 57.
froantispice, 5i.
frucharié, 3o.
§
Gautier, Ga/<ié (Gautier),
gautrut, gautrudo, 44-
gendarmario, 14, 3o.
gendarmo, gendarmas,
//•Hi, 44.
§
§
lisse), 55, §
235.
fuguet, fugue, 43, § 1 10.
fumelalho, 35.
fumiste, add., 35, § 70.
furet, 41 h.
17, 33,
36, 59.
162.
faguèsseic^neie
n8 m.
^e/, ^eW, 59, S i56.
/re/no (glu), .59.
frunct, 56.
fruncits (renfrognés), 26.
/«g-î, 61,
36.
gaiisso, 60.
238.
froumage,
conj.
62 h.
j^a/o, 60.
i5o.
foatoagrafe,
;
i38
;
gendre, 21.
genebreto, 21.
generau, 21, 59.
^è«i, 59.
genre,
59.
^(?n<, gènte, gènto,
genteis, 14, ^2, 59.
gentas,
i55
gerhièro.
ot).
g-erbo-haiido, 5j.
gèii (glace), 5(), §§ i55 et i56.
Ifiberno, 21, 59.
gibié, 21.
g-ibo, 59.
giboulado, 69.
gignous, 59.
gigot, 42, 59, 61, S i65.
gilet, 59.
ginet, 59.
giroiieto, 21.
gisso, 35, § 70.
g'iare, 59, |^ i55 et i56.
glaço, glacié, 54, § i34 69, 60.
gland, 60.
;
glando,
60.
glapissâ, 60.
grand, grando, grando mai,
grand pai, grand' ruo ou
grando rnà, grand'messo ou
grando messo, (k), § 187.
grandi, s'eigrandesl, 91, §
Grangié (Oranger), 118 m.
granisso, 55, (k)b.
granivons, (io b.
granmarcei,
grano, (k).
gransiine galop ou s«me galop,
dissime galop, 66, § 187.
gratificaclu, 60.
grato, fk).
graveirous,
(k).
Greço
(la (jirècc), 55, ^ 137, r.
Gregôri, 3i.
gloarla, (m.
gringasson,
gloiissàri,
^ro
(k).
(Jo.
ou /i/i,
gnacd, 4s.
(x).
jÇ-rèd (grillon), (k).
grimaço, grimacié, grimaça,
54, 59, I 134.
grimparèa,
(k).
(k).
(non, point, pas), 43,
21, § 3<i.
gros, 10 ni.
gros-blad, (k).
grosso, 55.
groule, groulon,
groumeto,
gouiasso, 55.
goujo, 61,
i63.
goulet, (5o.
gonliil, gouludo, 44(5
44,
griiado, (k).
gneiraiidié,
gueissâ, 60.
60.
goiirgo,
(k).
/j'fie/
(k).
60.
goiist (goût).
goiitièro, (k).
goiitisso, 55.
goulo, 60.
goaver,
3;. S ;8.
gotwernamen, 60.
gràcio, 5i.
grafié, 60.
graissa, 58.
grainàrio, 60
(k)
b.
;
(io.
onras, 63.
gtieteno (iino), ncteno (nno),
181.
i'ueteno (nno), 65,
gaetiême, uetième, vuetième,
«5
64,
1-8.
!5
giieus,
(k).
guidaubo, bidanbo, vidaiibo, 60.
gniitoa,
(io.
Guigné (Guigner),
ii8
m.
guilanèa, guilaniôu, ii3,
guilhû, (k).
gaimaavo,
1).
246.
(k).
gonmet,
goarround,
^
(kl.
guenilho, 60.
guerro, 60.
g-wei, 39, I 92
goiimd, 60.
(k).
(k).
groiissl (de gros), 54groiissî, groiissest, 91,
é'/vi,
grand,
107;
S
<io.
gorjo, (il, § i63.
goro, (k>.
got, gots, 24, § 4<»; 25,42 l).,6o.
A>-oM, /?-o(t/i (gond), (x>, § 160.
/?-o(t (gond), ^0((s, gouiis, ii3, §
goiiro,
§
237.
greletd,
/,'«
187.
(ki, §
;
granrnarcid, granniarciis, 87,
glèirio (glaire), 3i h., l».
gleso, (k).
glissadoiir, 60.
glârio, 3i h. ; 60.
glon-gloH, 60.
gluten,
m.
5(j
24(5.
(k).
guinibelet, (vrille),
guincliâ, (k).
(!<>.
§
3i5.
i56
g-imsable. Go.
gullaro, (k).
Jalet (petit coq), 59, S i58.
Jalinâ (féconder), .59, § i58.
Jamai, i5, S 5; 104, S 273.
g-iilhado, 60.
ffusasso, 55.
jambage,
H
IHnri, 118 m. et
li.
118, n. (5); Enrièto, 118.
Henri, 117
;
(h h.
jainbièro, 59, § 1.58.
jainbot, 42.
Jan, Jaiio (.lean, .leanne), 118 h.
janouei, 59, § i58.
'/rt(/H« (.Jacques), 118 i>.
Jantounet, 41 h.
jardinié, 14.
7 (pronom), 67,
idroacèlo, 5i.
jargassâ (jacasser), ne pas confondre avec jargoiissà), Ci, S
i8<).
s^
104.
ignon, 21.
jargau, 61, § 164. _
jârgo (f.), ()i, S if'5.
jargon. Ci, § iC5.
jargoassâ (chamailler, discuter,
ne pas confondre avec jar-
iffnourènso, 21.
iVoi, et7o< {îlot), 42.
impvudèiiso, 117, n.
inipunilat, 117, n.
inacessibU', 5i.
(6).
((5).
gassâ). Ci,
inconnegat, incouncgudo, 44indicible, 5i, 117, n. (0).
indissiplinat, 5().
inejicace, 5i.
irimèiise, 57.
inmcrsible,
jarz-ié (gésier), .59, S i58.
jasent (gisant), .59, i58.
jan (co(i), i5, 21, (x) h.
15
jaafado (poignée de quelque
5-j.
inseiisihilitat, 57inxig-nijinnt, H-.
cliosc), (io h.
jan feint, jaufeludo,
insoncinble, 5i, 117, n. ((i).
iiiipirâbns (inspii'.iis) (Kstieij),
jnnio (geôle),
82 h.
iou passe, ta possas, 17; conj.
janiiisso, 55.
Literie, isterico, 42, § 101.
istourir, istoiiriro, '[a, ^ loi
ii'rouffitas.io, 55.
(/£
iC5.
s?
jarri (chêne), (» h.
jarro (jainl)e), Co h.
(diphtongue), i5; 38,
^
;
,59,
s^
4'i-
157.'
Janmard, Jàoumar, 118
h.
jnnto, jaulas, 3C, S 7C.
janvènto, 32.
jam'l (ancien jauzir, garnir),
S5
59, S i58.
48.
janvl, jauvis, 74, conj. SS
85.
212,
2^5.
javèu,
iVer, 19.
59, § i58.
./e(;(jeu), 4i. S 9"-
jec d'aigo, 42, S i<'5.
jertn (furoncle), 44jei,Jâio (joie), 3i 69,
;
yrt6/e, .5o, S i5S.
j'abre (.âpre), 5<),
§§ i55 et
i.oC.
jengo
'faffot, 42.
Ci, § iG5
(il joue), 14
jiete (je jette), 3o, conj. § 236.
jinié, 21.
jôio, 3i h.
jnuncado (jonchée), 21.
(peai), ,59, § i.T.
./afre (giter), ,59, S i58.
jôuno
5
'58.
jacassa {ct.jargassâ),
5<j, S
i58.
jacinto, 5i.
,/a/e/ (galTe),
60 h.
yaM,
59,
S
drolo, jôunas droJas,
110, §
dons jànno gent, 33
17.
3(), §
;
jnnnesso, 55.
./flj
jaladas, Jolodas,
Jalado, jaladas,
;
;
76.
.
Jorge (Georges), 59,
jndician, 5i.
i56.
jalat, 59, S i58.
Jalarèio, (gélatine), 59,
299.
§
i58.
Jagà,
Ci, § 1C4.
§
107
;
Oi h.
làj
Ji'ifi'iw,
-2,
juffiwi, jiui/f
ao"
S
;5,
;
joint),
;il
ai^,
S5
2i5
;
/t'^'•o,
32.
Leilo, Ions Lailas, tous Lcilaïus,
•34-
coiij. § a4!^.
3i h.
linssou, 58.
leiluge. Ci h.
lenffuffe, fit h.
/(•(o,
Jfinr/ie Jnrw/iOi.Jiinc
2'i8.
j(i/(< (il joiitoie), (lu
(jointoyer), ;5,
S
(il
joiiclie),
verbe
^2lf^
;
jiintà
coiij. §
2i().
V^/H-ci/, /io,
!?
leloiir, lelrisso, 54. § i35.
lessiu, 53 (exception),
9/;.
Juriste, 35.
Jiistesso, 55.
JH.tticié, jusLiço, 54, S i'34-
K
kaiser, 20.
/.<
/i(7(i,
20
21
20
/:
la, §
;
4'3,
Sj
101.
loG.
kiloiiineitre, 20.
kirièlo, 20.
klaxon, 20.
Av(ft
l'endoumo, l'endemo, l'en-passatdourno, 110, S 2()().
Lco(i/t (Léon), 117 h., 118 ni.
at dit, H eidâ, ()«), S 195 '''*.
55.
libertat, 40.
libràri, 3i h.
/i'ôre, libreis, libres, 'ia, 30.
/;cè (lycée), 5i.
licencia, 5i, 5(i.
Limeyrat, 118, n. (1); 119I).
lingot, 42.
linsôu, 57.
/t
liajiso,
Liàunard (Léonard), 118 m.
(bouillon), 20,
liquour, 48,
labouralôri, 3t h.
S 124.
liqiiourîste, add., 35, S 7<».
l'islôrio, qu'as Icgit, ou qu'as
leg-ido, 27, Ex. 1°.
/a<'a<, 48.
Lôf'.v,
/rt
c/mnson
chantât, ou
7«'as- chantado, 1-, Kx. 1".
laissa,
qu'cvi
laxare,
leissà,
leissa.1,
18; conj.
laisse,
S 2'3(J.
/a /e<ro (/n'as legit,
leg-ido 27, Ex. i".
/a /t'iro t/u'as eicrit,
5() h.
lassin, 56.
laurado, ii3, S 3i6.
lecitû, 5i.
/e^/, 61 h.
S 1O2.
legié, 61 h.
Zcg-ft, legido, 27.
;
on dit
s?
70.
m.
lou. Ions; la, las; lou c.hè, lous
clieis ; la clieno, las chenas,
62, S
!<>()•
lou cors
(le
cœur), 10
louèiro, 38,
lanço, lança,
07.
froid),
aussi enchau, add., 35,
Louis, 117 h.
Loundro (Londres), 117 h., 118
/a/4S0 (lance), 58 h.
lan.10, lancié, 58 h., r.
§
/ai parlât, 70, § 200.
de porc
ou qu'as
laminage, 61 h.
lampadàri, 3i.
lanage, 61 h.
41,
(lilet
lot, 42.
ou poufful K'èire, 27, Ex. 2°.
lambris, lambrissa, 23.
/a meijou qu'as rhalat, ou qu'as
chatado, 27, Ex. 1°.
/«•r (lieu),
Wpj
ij
ou qu'as
eicricho, 27, Ex. i".
/a 7nar, l'ein pas pougado vèire,
Lavaud Lavàou, 118
Lùvis, Louis, Louvis, 35,
70.
/'o/«e f/MC
corps), lou cor (le
ni.
S 83.
loungino, Cn h.
lop, LUPiJM (loup), 10, n. (i).
lou loup (le loup), 10 ni.
loup, loubatous, 25 h.
Ion quan, lou qnau ei co (lequ(!l
est-ce), féminin la quau ei co
ou la qualo ei co, 70, S 201.
:
h.
lou Lemouii, lous Lemouzis,
9 b.
lou Perigord, lous Perigords,
lous tessous perigonbi, lou
parla perigord,
perigordo, 9 m.
la
chansou
io8
lou pws grand, loti mai sabeiU,
lou inendre, lou piei, 06, § 187.
lourdesso, 3<), § 5^.
Ion recoursoa qu'as chantât,
tous recoiirsous qu'as chantai,
ou qu'as chantais, 2^, Kx. i".
inbricitat,
mcirjie, 3i
II.
màrfio, 3l h.
Mario, 32 h.
marquis, niarquiso, 23.
Marsau
Marsal
,
5<).
Inr ai, ou loar ai envouiat Inr
malo, 08, §193.
53,
2(j.
mas (mains), 38, S 86.
mas (mais), 39, 93.
Mcssou (nom d'homme),
s^
Lùcio (Lucie), 5i.
massou (maçon),
luquel, 41 h.
luserno, lusernas, 36,
matematico,
48.
inatrisso, 55.
ma,
mo (main),
ma
(maie), 39,
niaduranso, 58.
maudire, maudl, 91,
maudisènso, 58.
Masèu, Mazilho, 22.
Magali,
Maury,
39, § 93.
93.
!|
29.
119 m.
(pron. pers.),
mag-icien, 5i.
me
magnificènso, 5i.
magrt, magrest, amagrl, ama-
mécanicien, 5i.
medeci, 5i.
medisènso, 58.
S
246.
mai, nimai (aussi)
las belhas
nimai lous burgauds (les
abeilles et aussi les frelons),
104, § 274.
mai-que-mai (Jan ei bètio inai0(), §
i32
187.
66,
§
fenno,
mémo.
54,
§
maliçous,
S
conj.
mandicilat, 5i.
manivêu, i5.
marçario, merçariô,
mémo,
memas ;
lous mémo,
la mem.o, las
chantant, io3 h.
;
5i.
(lou), 66.
mercenàri, 56.
merle, 36, § 77.
entrât nno eitrinclo dins
lou ped, 102, S 266.
messo, 36 b., 55.
meubla, i4meuble, meubleis, i4, 36.
me sei
ii5.
marce, marcè, marcei, marci
ou merci, 56, § i43.
marci, marce, marcè, granmarcei, 11 3, § 317.
marchavo en chanta, ou en
i5
242.
mèndre
§ i44-
S
!^
mendicitat,
marcié,
marcié ou mercié, 56, § i43.
màrce ou marcè, marceis ou
marcèis, 45,
poulas
65, S i83.
memorio, memdrio, 10 m.
m'endeurme (je m'endors),
48.
mercié, 56,
Ion
melhour
diè,
182.
mancat,
;
la
m.elhour
memas, las mémo ; qu'ei is
mémo, qu'ei elas mémo; 70,
134.
mancanso, 58.
mancd, ei dies auras manco
65,
lous
bouci,
las
dôu pais
277.
malicious,
§
;
melhour
187.
maisei, io5, n. (i).
niaitoul, mai ion maitoul, io5,
§
93.
3<), §
54, S i33.
m'ei vis, m'ei deivis, 11 3, § 3 18.
meissounjo, nieisounjas, 32.
meitadario, 3o.
meitresso, 55.
melhour (lou, la, las) ; lou
;
mai sabent, pus grand,
maliço,
23;.
29, 32, conj. § 249.
megissai'io (de megissié), 53,
i85.
S
§
mèdre,
i5, § 5.
(plus), 05,
que-mai),
58.
58.
matelas, matelassié, 23, 54.
| 76.
M
mai
,
excep.
marxisme,
lucide, 5i.
lucifer, 5i.
gresi, 91,
m.ai (mère),
Marceau
(
Martial), 118 m.
marsiulado (giboulée de mars),
,
Meymac,
119.
Micliaud, Michàou, 118 h.
mica, micas, 36, § 76 ; 48.
,
log
Nadau, Nadal (Noël),
118 m.
iniliasso, 55.
tnilième,
§ i^><.
()'{,
61, S i()6
niilisso, 55.
naisse, naissèi, 72, §S 207, 248.
milo, mila.1 (i'eran doua inilo,
trei< milo oineis; i'àvio douas
naissènso, neissènso,
iniliut, treis
milas fermas), 64,
intlo (un), milié (un),
milioun
(un), miliasso (uno), ()5, § i8i.
min
me/w (moins), 79, n. (3).
=
mince,
minjd,
18.
n'amassem ou n'amassen don
hè, (».
Nanken (Nankin),
20,
1
1
n.
((>).
118
m.
7,
Napouleoun (Napoléon),
Jios (nez), 22.
nasso, 55.
5(j.
/wfj
Oi, § lOa.
minons (Heurs duveteuses de
certains arbres), 25.
minucious, 5i.
m/o (mienne), 43,
mLiticisme,
7iô((.,
()3,
S^ 172 et 173
;
S 177-
n'aurià pas cregnl que quelo
meijou vous coûtasse ta char,
§ 108.
5i.
102, § 267.
Moueissido,
Ions Moueissidas,
loiLs MoueLisidaus(M\isfiidaii),
C; 35 h.
34,
;
!i
ou
«4.
jiau'ras, nôu'ras, 63, ^ 173.
rnondLsto, 33.
Moueissido, Moueissldo (Mussidan), 118 b.
moulasso, 55.
n'autras,
v'autras,
n'antreis,
nous autreis, nous ans, vous
autreis, vous ans, notras, voiras, notreis, votreis, 'no pour
rnoulix, 25.
uno, 68, § 192.
nauvièine ou nôuvième, 64, S
nebout, neboudo, 114. § 32o.
Monntignac, Mountignà, 118
necessàri, 3i h.
monrcelâ, 56.
m,ourre-pounchu
(
charançon
h.
negouciâ, 5i.
negresso, .55.
nessai quant, 66,
)
44 h.
moursêi (mordre),
conj.
5;,
S
a48.
nèssi
,
nèssie,
178.
§ 187.
nessijo,
nèssio,
3i h., 56.
nioussur, moussnreià, 58
m.oimsut, moussudo, 44; 58.
mouvei,
71,
conj.
§
248.
MOVÉRE, maure, mover, mouvei,
'I, §
;
206.
mucilage, 5i.
mulet, muleits, malèis, 37,
mulet, mulèis, 38 h.
mû lo (mu\e),
municipau,
add., 35,
§
%
81.
70.
5i.
munificènso,
nètie (je nettoie), 22, conj. §
236.
neutre, 14.
nevéio, 14, 3i b, 38, § 84.
nèvio, 3i b.
nible, nil)leis, niblo, niblas, 32.
nids, 25.
nimai, mai, 104, § 274.
nosso, 55.
noud, nouds, 24,
5i.
muràlhats (se dit des céréales
drues qui forment comme un
î^
40; 25; 43,
§
109.
noumbre, noumbreis,
36.
mur), 20.
musicien, 5i.
musico, 48.
nous-en-vam, vous-en-vas, nou-
mM<, nmdo,
noutàri, 3i
sen-vam, vou-zen-vas, 67,
§
191.
44-
il.
noutisso, 55.
nouvice,
N
n (eufonique)
;
parlam-
d'en-naut, en-naut, l'en- naut.
11 3, § 319.
nabot, 42.
5i.
nôvi, nôvie, nàvio, 3i
numéro, 38, § 89.
II.
nurriço, nurricié, nurissent,
nurrissou, 54, % i34.
nurrissou, 58.
l6o
ouriffinau,
oiiro,
o,
abè-plo, (oui, ocrtcs oui), lo^,
oli! (iiilerj
ao.
),
a:},
iç),
"36.
3a,
3ai.
§
3(1, ^ ^(j.
oarijiu'alfe, oiirciucstrcis, oh/'([HCHlro, 33, 34.
niin/ncslro. li oui-qucstro, 34.
oartig-o, ùalrijo, orlriijo, ùatriijo, aiilriijo, eitnijo, iirlric,
oi, 117, II. (4).
ôli, 'il h.
07«e, oineis,
opilati, ii4,
opticien, 5i.
19.
ouras,
uuTicA,
iixtric,
orliis, 23.
oiisteiisible, 57.
ouulraci.iine, 01.
àalag-e, 19.
àutèsso, 5.5.
oVv«, o/ve, 10 ni.
oxide, 20,
orhnliis, a3.
ordoananso,
58.
ortriijo, 19.
o.s, osso, 23, 25.
o.s'.so (os), ,55.
oscurcesl, osciircl,
5(\.
au, en
n.
(il, lui), 7<),
ÔH (ou), 10 ni.
ÔK (diphtongue),
OH (conjonction),
S
0(i
(a).
i5, 3(), S 91.
i;i; 107,
(Vi, S
§ 93.
pacieiit, 5i.
pacifie, 5i.
pai (père), i5.
pairt (payer), ai.
paicho{\\ pêche), pe.sca,
(voyelle simple), i5
;
39, §^91.
oiia, 117, n. (4).
/)a/.s, 21,
paisan,
162.
<)i, S
oiibraffe, 61 h.
ôuceanic (océanique),
àucitan (occitan), 5i.
ôafènso, 32, 58.
àaficiâ, 5i.
ô(j//ce,-i9.
5i.
i;),
ôufrèndo,
19.
ôiifiiscâ, 19.
ôulliaffe, 61 h.
duligarchïo,
19.
ôulivo, 19.
ounibraffe, Ci h.
ùiunicidc, 5i.
oa/tciâ, 50.
ouncle, ouncleis, 3(5.
oiinslu, 53 (exception).
ounz-e, (>3, S 172.
oiiiizième, 64, § 178.
ôuperatour, 19.
ànpinant, 19.
ôiipinioiin, 19.
âiirag-e, 19, Ôi h.
ùuratour,
19.
ourdotmanso, 58.
ourfelinat, 20.
ourfeoun,
20.
ôurifice, 5i.
5i.
18,
coni.
^236.
ôiibleadas, 14.
ôiificié,
21.
pa, /5o (pain), 39,
parien, 44> S 112.
287.
ôiiblijâ,
19.
ôiispice, 5i.
25, 39,
!^
92.
21.
paisse, paissèi,
248.
pall;asso, 55.
pâlot, 42.
conj. ^§ aoj,
'fi,
prtrci C(t/0 (une paire), i5, § 5 ;
65, S 181.
paraisse, pareis, jS, conj.§§ ai3,
a48.
Paris, 117 h.
parla, parle, parlet, 43, S no.
parlèsse (que je parlasse), 55,
§
i38.
parlet (il parla), ;6, § aai.
parla (participe présent par:
lant), 102, S 2()8
conj. § 236.
parti, 71 h.
74i S§ 209, 212.
partit, (il partit), 76,
221.
;
;
!?
pàrlio (je partais), 22,
§
23o.
pflrf (il part), 43, § iio
34; 79,
§
;
;6,
§
221.
partessèm ou partigiiessèm (que
nous partissions), 35, $ 72.
partias
(tu
partais),
pàrtias
(vous partiez), 83, S 233.
partes (vous partez), 38, § 87.
partiras (tu partiras), partirias
(tu partirais), 38, § 86 ; conj.
§242.
ttil
parti, 88 h.
pertnenadas, 17, § 11.
perinenado, pemienadas, 36,
participa, 5i.
partita (partits), 2O.
3t),
per inoun arma
;
93-
§
passa,
pas
Dhi, ii5,
§
,55.
;
53,
§ l32.
patissié (de pati
pour
29,53;54, §i33.
pastis),
paubrissou, 58.
paureta, 40.
!
§
327.
23.
persaque, perçoque, 69, 107
;
§§
197, 286.
pesé becu (pois chiche). Mistral,
44 h.
•
persil, 57.
pê^pel ou /jèff
peau, 79, n. (4).
pèche, pechêi, paudèi, 73, 75
:
;
conj. §§ 207, 248, 25i.
pecou, pecouno, 67 h.
peds, 25.
ped, d'aped, d'en ped, d'en peds,
peds-nuds, peds-nuda, 114, §
322.
pcgne, pegnêi, j3
;
conj. §§ 207,
248.
persilhado, 57.
persista, 5'].
pervcrsitat, 57.
pesca, paiclio, piscat, 18.
peselasso, 55.
pessègue, 41.
petas, petassâ, 23.
petits, (petits), 26.
pêtre, pêtreis, 36.
petiilanso, 58.
peuple,
pèira, 32.
pclharot, 42.
point, pcludo, 44pensam-li, pensam-si (pensons-y),
67, § I9«-
pensas-i, 67,
S
peiisèm
(nous y pensons),
190.
67, § 190; conj.
penslu, ,53.
peput, 44-
§
236.
(Pékin), 117 h., n.
14.
piataba, pialava (je pelais), 20 ;
conj. S 236.
Piotè, Piotaj, 117 h., n. (5).
piaula, piàntd, 18 m., n. (3).
piei (lou), piei (la), lou pus
melhaur, lou pus piei, lau pus
niindre, 65, | 184 66, § 187.
Pierre, Pierre, 118 h.
pietadaus, pietadouso, 23.
pinceis, 56.
;
(6).
per (pour), 37, § 78.
per acà, per aqiii, en per aqui,
per alai, 70, | 198.
per-de-bas, de per-de-bas, percn-bas, de per-en-bas, 104,
272.
perdri, perdris, 24, § 4o.
perfechi, 53.
Perig-ard, Periffuèr, Periffueus,
S5
9, 20.
fè
persecuciu, 67.
perse ga, 4l.
perse gre, 5?.
persévéra, 07.
persièno, 57.
/)a/.s (paix), 26.
paiibre, paubrcis, 24, 36.
Peken
ma
pernicious, 5i.
persec, 41
48.
patrice, 5i.
patricien, ai.
(li)
per
toupariê, 108,
persâ, 57.
ta, fAî.
pa traça,
1
perpaas, perpausâ,
perruquié, 29.
66.
patissariô (de patLtsié), 14
14.
ma/è
o,
per 'mour d'aco, per 'mar de
230.
si,
mafè
109, § 292.
(adverbe), 39, § 93.
passado (de passa), 53, § i32.
passas, passas (tu), 17 ; conj.
pas-
pas
§
76.
pas (paix), 26.
pas (mouvement du pied, 25
pincèu,b(3.
pintrd, ^3 conj. § 236.
piaus, piouso, 23.
piquet, 41 h.
;
pitit, pitits, 24, § 40'
placet, 5i.
placide, 5i.
plaça, plaças, 36, § 76.
plaça, placié, plaça, ramplaçâ,
54, § 134.
,
lés
plâû-ne, plagnêi, 21,
7'J
;
207,
§•§
2/58.
ï
207.
§
293.
plngnats (lassés, empilés),
plumassié (de plurno), 54.
po (pain), 43, § 107.
pôu (peur), 10, i5, 39.
25.
poiidêi, pod (il peut), 73,
75 h. et S 2i5.
§
207
;
pondêi, poudres ou pourras, 82,
23l.
poùdio
(il pouvait), 79, § 23o ;
25i ; conj. § 25o.
pouète, poueteis, ponêlo, poue§
33, 34.
§
pounchut, pounchuts, 20, 26.
ponnchut, pounchudo, 44poiinso, 57.
§
§
1G2.
prencipau, 56.
prêne, prenêi (prendre), preis,
preso, prengut, prengudo, 27,
conj. §248.
S 48; 73,1. 14
prénio (je prenais ou il prenait),
;
3i, § 59.
prène, prenèis, pren
(il
prend),
73 h.
prenèm,
70 h.
prénio (me prenait),
78,
§
228.
ponlidesso, 55.
poalit, poulido, 42 h. ; § loi.
poulitico, 48.
pouinelaaso, 55.
poumié (pommier), 118 m.
pourfft, pourji, 6l,
pôurit, 42 h.
predecessour, 52.
prefacio, 02.
prejâ, prejel, pregièro, 61,
me
134.
pounsou, 57.
poupulacié, poupnlaço, 54,
precioiis, 5i.
précipita, 5i.
preciput, 44, 5i.
précis, 5i.
precitat, 5i.
précoce, 5i.
precoucitat, 5l.
pi'en,
pouclo, 34.
poug-udo et pouffut vèire, 27.
poulet, pouleits, 37, § 81.
lis
pouliçd, poulicié, pouliço, 54,
precete, 5i.
precetour, 5i.
préjudice, 52.
pouce, poucetas, 5i.
§ i34.
i6a.
pourres ou poudres (vous pourrez), 82.
;
précéda, 5i.
precedènso, 5i.
plorâbas (pleurais) (Estieu),
82 h.
pouemo,
18
§ 23().
,
293.
plèti (plaît-il), 109,
plo (oui), 43, § 107.
tèsso,
jioutènsn, 5S.
Prat prat, prado, pradèlo,
Laprado, Lapradèlo, 45, § 114.
pleit-à-Diu ! plet-à-Dlu ! plaiso
à Diu ! plaso à Dîn ! plaisèsse
à Dhi ! plasèsse à Dlu, i<X), §
pouOto,
pônrut, pôurudo, 44poatasso, 55.
conj.
platussié, platiisso, 29, 54, 55.
p/è (plein), 39, § 93.
/)/eis, (pleins), 3^, | 80.
plebicite, 5i.
90,
pourtret, 4i h.
ponterlut, poulerludo, 44praito (il prête), presta,
planta, 29.
plasènso, 58.
plasènto, 82.
platussâ, 54.
§
(il portera), /lonrtns-la
(portez-la), i4, 19 conj. S 230.
;
plai (haie), i5.
plaire, plaise, plase, 96, § 252.
plang-, plancha, plariffut, plangiulo, plagne, 2", S 4^ conj.
§
ponrtarà
prêne (prendre), çae prénie ou
prénio, que prênias ou /)re/»V7m, 89, § 244 conj. § 248.
pressé, persec, pessègue, perpressèjo , proussejo
se go
prussejo, 41, §98.
;
,
pressé (pêche), 54, § i33.
pressegic, 29, Ci h.
pressiènso, 56.
presLa, praito, thaestat, 18.
pretêiuiian (ils prétendaient),
79, §23o; conj. 1)248.
prevenènso, 58.
prirnaciau. Sa.
priniacio, 52.
i63
prince, 56.
princèsso, 30, §
; 55.
proiiredd, 02.
prouves, 22 38, S 8j ; 62.
proucessiu, 52, 53.
proiidurre ou prodiirre on proiiduire, 91 couj. § 24-.
quatorze, 48
quatrième,
64,
proufecio. Sa.
prongrame, prougranieis, />roH-
f/itad C/oa),
gua«
"
;
;
g-raino, 33.
pronmesso, 36 b. 55.
pronmouffut, proumougudo,
;
44-
proniioiinsd, 5^.
proiipice, 02.
proupiciachi, 02.
5<)
§ 178.
quatre, 48
172.
63,
;
S
quatre-vints, quatre-vint-diè, 63,
§ 172.
178.
§
C<a«>, 48.
quauco, quaucu, quaucuno, 48.
quaucu,quaucun, quauqueis-us,
quauque, quaucus, 70, § 202.
(/Me (pron. relat. ou conjonc),
39, § 93
prouvenènxo, 58.
Prouvènao, Prouvènço, 58 h.
63, § 17a,
;
quatorzième, 64,
;
48-
que lou diable, 66, § 187.
quelo fenno qui, quelo fenno
;
h.
lai, (k).
quel orne qui, 69.
quelo meijou que s'ei facho batl
ovi fait bâti, 27, Ex. 2°.
prudènço, 5<) h.
prudent, 3^, § -8.
prumié, 64, § 178.
prûro,
pruaêi, pra.^, ;3
conj. S§ 207, 2i3, 249.
;
76
;
Primso, 55.
66, § 187.
publiciste, publicitat, 52.
piidèis à la feino, 102, § 265.
pudicital, 52.
purg-aclu, 53.
que (pour dont),
queraque, 48.
querre ou quert, 91,
/)(«>•
/>(«
,s<,».s
;
C6 h.
/)««, pas «a, «t'f
riche, etc., 66, § 186.
pus
70, § 200.
qu'ei (c'est), 48.
quel 'gaa, iio, § 3o3.
purjn, 61,
§ 162.
(plus), 26.
piw grand et mai, <(t
grand, etc., 65, § i85
quelo rauho que s'ei facho fd ou
fait fà, iL'j, Ex. 2°.
(/ue ne saubrias, que nessai,
/JOA-
<a
§ 247.
questlu, 48.
questeur, 48.
quetd, 48.
i7He<e co/), 3o
;
69, § 196.
quête chavau, qnèu chavau,
Q
(k),
quête coutèu, qnèu coutèu, 96,
§
196-
gaa». (lou), 48.
queteis Jours, 63,
qaalo
queto fenno, quelo fenno, 69,
(la), 48.
quatid, 48.
quant (combien), 104, § 276.
quant à, tan qu'à, io5 b.
quantième dàa nieis, sonm Ion
set de mai, lou prnniier de
jun, 114, § 323.
quantitat, 48.
quarantième ou cranfième, la
quarantiêmo et /a qiiarautoe-un ou /a cranto-un ou /a
cranto-e-un, 64,
§S 178, 180.
quaranlo ou cranto, 48
172.
;
63, S
§
196.
i<)6.
queto senmano,
quèu, 48.
queucho
69, § 196.
(cuite), 14.
quilhd, 48, § 124.
qullho (quille), add., 35,
quincounce, 56.
quinquet, 48.
quinquina, 48.
quintau, 48.
quinze, 48 63,
;
§
§ 70.
172.
quinzeno (uno), 65, S
quinzième, 64, § 178.
181.
|
.
.
.
i64
quiquiriqui, 48.
qui sab cambè, qui sab quant
66,
§
regald, 61, § 164.
regènso, 58.
régicide, Sa.
reiine ou reiml, 9a, S 247.
reipj>unço et reipounso, 87,
187.
quilanso, 58.
i.5o,
Rabeirac,
Rebeirac, Rabeirà,
Rebeirà (Ribérac), 40.
râble (ràble), add., 35, § 70.
rabot, 42.
racino, Sa.
raficâ, 48.
§ 80.
rememhrènso,
58.
re/!^, 37,
§ 78.
renoimcio,renouncid,renounçd,
.56,
S§
143 et 144.
repaus, repausà, pauso, a3.
replico, 48.
ragagnâ, 61, § 164.
rag-assd, de ragas, 54
republico, 48.
residènso, 58.
resistanso, 58.
respet, 4i h.
h.
rajo, 61, § i63.
ramplaçâ, 54 b.
ressisôri, 56 h.
Renat, 119 h.
ranfonrsâ, 07.
rangassd, .54 h.
ransou, rensou, 57.
René, 117 li.
René, Rènè, 118
h.
rapacitat, 52.
ressussitd, 56.
resto, restas, 33.
rasw, 106,
rasou, 22.
retenènt. Mistral,
283.
§
102, §
rasso, 55.
rat, rats, 24,
§
40
raucend. Sa.
rè (rien), 39,
|
93.
;
prés.
retroucedd, Sa.
revoulac'iu,
§
4»
;
39, §
rebut, rebuta, 44reçaubre, recêbre, recebêi (recevoir), reçaubut, Sa, 73
conj.
;
§§ 207, 249.
recebimen (susceplion).
.53.
revoulut, revouludo, 44reiissi, 3>), ^ 9a.
î)3-
rebiscolo, revLscolo, revicolo, 20.
re^H (rébus), 44-
recensa, Sa.
récent, 52.
rinsado, h~.
rire, rixènt, 102, io3,
r(H, r'iuno, 67 h.
roso, rosas, rosa, 16.
rosso (rosse), .55.
§
268.
roumanso, roumancié, .58 h., r.
Roumo, Ronmo (Rome), 117 h.,
118 m.
recepage, Sa.
recèto, 52.
recevable, Sa.
récidiva, Sa.
recipè, Sa.
recipiendàri, Sa.
rounze, rounzeis, 36.
rousso, 23, 54Rousseau, Roussêu, 1 1 7 h 1 8
roussèu, iS, § S.
roussi (de rofis, rousso), 54
roussignou, iS, 39, .58.
ràutit, 42 h.
roits,
,
.
réciproque, 52.
recj't. Sa.
recoursou, recoursous, 27.
redaciu, 53.
redûrre ou réduire ou reduf,
richésso, 55.
rigalesso, 55.
BouèeH (Robert), 118 m.
roubinet, ronhinéis, 'iy, S 79.
ràujous, rôujonso, 23.
Sa.
recela. Sa.
24--
part.
2(')8.
reticènso. Sa.
retouricien. Sa.
4o, § 94.
ré, res (racines), 24,
§
§
exception,
re/s (rois), 37,
relus, ai.
ç)a,
rfzo (rue), 4"i> § io8.
Russo, 55.
rusticitnt, S2,
1
m
i65
sah mau, sabeis maii, ii4,
§
seissanto, seissanto-diè
santo-e-diè, 63, ^ 172.
seissanto-diè, 64 h.
324.
saftët (savoir), 71 h.
;
sabènso, 58.
sabentous, sabentouso, 23.
semounso,
s'en
ç«e (que vous connais-
§
326.
62, S 167.
sacrifice, 52.
sadoiild (se), 87, S 238.
sai e /a/, e/t de lai, en lai, sai
que délai, sai, en sai, de sai,
en desai, sai-dentre (ci-inchis),
io5, § 276.
sALUDAcius : bounjonr, hoiin
Jour, boun sei, bouno net,
adiu, adissias, adiiissias ou
adiu sias, Dlu sic cens, ii5, §
325.
sarsifi, ô~.
sasou, i'2.
sâubre, sânpre,
Sarlat, 118, n. (i).
sennat, 57.
sèno, 46, S 117.
Sent-Abre, lous Sent-Abreis, 34.
Senl-Aulàio (Saint- Aulaye),
119 b.
Sent-Bèbio, Ions Sent-Bebias
(Saint- Vivien), 34. 35.
Sent-Chatié (Saint-Astier), 35.
Sent-Pei (Saint-Pierre-de-Chignae), 34.
senlènso, 58.
senti à boun, 102, § 265.
Sent-Jorge, lotis Sent-Jorgeis,
34.
sachëi,
sabëi,
73, §§ 207, 249.
saurait), conj.
§
2.5o.
saupre (Mistral) de sapeuk et
snbei de sapkuk (troubadours, saber), 71,
§ 2o(j.
satLisisso, saussd, saussié, saussièro, saiisso, 55.
sanpicâ, 48.
se (sein), 3<),
93.
se (pron. pers.), 39,
ji
§ 93.
seirs, 24, 39, § 1)3.
secours, velours, 2I, § 38.
.sec,
secret, secrèis, 37,
79.
sedicioim, 52.
se fia, 3o conj. § 236.
soffe (seize), 6i h.
63, § 172.
seg-iême, 64, § 178.
segound, 64, S 178
sêgre : seg, seguèm. 75 h.
seg (il suit), 7.1, § 2i5.
sêgre, segnt (suivre), 92 h.
conj. S 249.
•sei, siei (diphtonp^uc et triphtong-ue), 38, S 82.
sei, seis (soir), 37, S 80; 5-;.
!(
;
;
;
(
67.
(s'en aller), ii5,
senmano, semano, semmano,
sez), 25.
(il
and
Sénat, 40.
fsabroandanxo, 58.
sac, sacs, 24, § !\0.
sacerdoce, 52.
saubriô
seis-
sèjo, 46, § 117.
sejd, 61, § 162.
sein, ii4, n. (1).
semènso, 58.
sahêi, sab, "5 \\., S^ 21 3, 21 5.
sàbio (il savait), 77, § 22.5 conj.
S 25o.
.saftes
ou
seissanleno (uno), 65,
^
181.
Sent-Orse, lous Sent-Orseis, 34.
Sent Utropi ou Sent Eilrôpi
(Saint Eutrope), add., 35, § 70.
septissisine, 46, § 117.
serins, seriuso, 23.
ses (tu es), 38, S 87.
SOS (tu es), ses (vous êtes), 83, §
233 conj.
235.
ser (il sert), du verbe servi, 75 ;
conj. SS 2i4, 242.
service, 52.
serviciable, serviciau, 52.
scrvilholo, 35.
set (sept), 39, § 93 ; 63, §*« 172,
173.
set auras, 63, § 173.
set (soif), 39, 54.
seteno (uno), 65, S 181.
setième, 64, S i"8.
sètre, 46, § 117.
senrte (je sors), i5, § 4
1^» %
214 conj. § 242.
sias (que tu sois), sirias (tu
serais), 38, § 86 ; conj. ^ 235.
siau 54, S i33.
si àvio cregut (jue vengaessàs
;
îi
5
;
(si
j'avais cru
que vous vins-
siez), 102, § 267.
i66
Sicilo, 5a.
ou sieig {six), 63, |S i"2, i;3.
sièu 'ras (six heures), 63, § i ;3i
siei
siei-z-omeis,
st'et,
siei-s-ouras,
64, § 175.
siènso, 46, § 117.
silènse, silènci, 56.
sime galop, gran.iiine
galop,
dissime galop, 66, § 187.
simpatio, 32 h.
simpUcitat, 02.
.s») (soit), 43, § io6
conj. § 235.
siriô (il serait), 3o ; conj. § 235.
;
sirop, 42,
104.
sisiéme, 64, § 178.
sissïii, 46, § 117.
situaclu, 53.
'38, § 85.
x'iH, i5
sôu (sol), 61, § 166.
sdii,
soiic
de
i^
lit),
4"
5a.
;
43, § 109.
souciati, 52.
soucietat, 5a.
soucions, 42.
soudard, ii5, § 326 '''^
soh/, soalo, soulet, soaleto, 46 h.
soiilei, soulelh, souleiâ, soalelhâ,
i5 37,
80.
ii
soulicità, 52.
sonlicitudo, 52.
soultice, 52.
.s'oa/i (ils sont), 76
conj.
.WHo (sienne), 43, S 108.
;
§
278.
S
11
autre
279.
tau quan, 48.
taulado, tôulado, 16,
<a/o qualo, 48.
<e (pron. pers.), 39, §
i32.
S
17, 35.
(jS.
tecnicien, 20.
tègne, tegnëi, tenchëi, 36,
74.
§
têgne, teng (il tient), 73, ^ 207.
tègne, tegnèi, teng, 76, ^ 214
conj. §^248, 257.
tenchurd, tenchut, tenchudo, yQ,
conj
236.
S 258
;
i^
.
;
telo (toile),
"io,
%
57.
(hors d'ici), 02.
<e/n,v (temps), 37, S 78
t<ùci
s^
235.
sonrcelage, 56.
sourcié (sorcier), 56.
sourso et sourcié (chcrclieur de
sources), 07, S§ i40> iSoSourzac, Sourzà (Sourzac), 40.
spécialiste, specialisto, 3a.
sud, sud, 3o, § 56 87, § 240.
sucedâ, suces (succès), 62.
sncessible, 52.
sucint, 52.
sugié, 61 h.
suicide, 52.
snlfuric, sul/urico, 42, § loi.
saperficiau, 52.
supersticious, 52.
suplice, 52.
snrecitâ (surexciter), 52.
sarfàcio, 52.
.sHrj, suris, 24, § 4*''
;
tacite, 52.
tactico, 48.
talèn, ta-lèu, io5, § 277.
<«/i et <a, 45, § ii3 ; io5,
tanc/uetan, 1 15, § 328
tapissariô(de tapissié), 53,
tapissié (de tapis), 54 ni.
<ar(7, 42 h.
souci, 52.
;
268.
S
tabac, ta])â (tabac), 4oirtft?, <rt-6è, io5, § 277.
tabouret, 4i h.
<aca, 48.
tan, io5,
sôiino (sou), 67 h.
soucs, 24,
;
tan qu'à, io5 h.
;
(ciel
75
;
survelhanso, 58.
tan coumo, antre tau ou
§
soubracèu
.seari (il sort), 74
conj. §^ 212, 2'Î2.
snrtènt (part, prés.), 102,
s;(r<(',
ii5, S
;
32,).
tenei (tenir), 29, § 54.
ténio (je tenais), 3o, § 56
;
78, S
228.
tènio, 80 m.
tène, tenèis, tè (il tient), 73 b.
tenei : tène, tenèis, tè, tenèm.
75, § 2l6.
tenace, 52.
tenencié, 56.
terro, 36,
tes,
§ 77.
four es,
ii5, | 33o.
tesson, .58.
tête (je tette), 3o
tetut, tetudo, 44ticd, 48
tièisse, tieissOi,
73
;
conj. SS
conj.
§
tieis (il
73
236.
tisse),
248.
aoj;,
<t>K.srt (tisser),
236.
;
;
conj.
§>*
207,
167
lijo, 'ia, % ;o.
liinbalié, 1 17, 11. ((!).
liinplo, 117, n. (()).
tin, 117, n. (6).
li/idâ, 117, n. (()).
lindaitrel, 117, n. (0).
/a trentii'ino et /a trento-e-uii,
64, S 180.
trèiUo, ()3, S 17a.
tressa, 36 b.
<rjVî, <rw' (trier), 3o, § 56 ; 87,
§
240.
tintlanrèn, 117,
</7'6«
11.
(6).
<o/v(o roiimensd, lorno-lou inaffiid, loi, § 264.
(de tôrquere devenu
tôrckhe) et torsei de lorqiiére
Zor.se
(troubadours,
torser),
71,
§
206.
torse, torsC'i, 38, § 74.
Zô/vw, torsèis, tors (il tord), 73 b.
conj. §§ 207, 2i3, 25;).
(refaisons), 101, §
26!}.
(6).
toarsado, 57.
toursut, toursudo, 44) 57<ou.<t,
25.
<0H< à fet, 116,
§
troc, 42, S io5.
trop, 39, § 90 42, S 104.
trot, 42.
trouasièine, 64, § 178.
trouban à dire
tour, (de <o/'^, 10 h.
tous, 2.5 h.
tout parié et tounarié, 116, § 332.
<o^^/ pZè et toupie, n6, § 333.
toarin, 117, n. (6).
tourinâ, 87, | 238.
Touiikeii (Tonkin), 117 h., n.
61, § 162.
trio, 43, § 108.
trïd, 43, S 106.
</•(/«,
;
;
tors, torsèin, 'à h.
toujours, io5, S 280.
tournam fà
(division de peuple), 44-
tribut, tributhri, 44tricicle, 52.
trico, 48.
33i.
aqiii,
trouban à
dire alai (.loseph Roux) (part.
prés.), io3 h.
trounso, 57.
triicâ, 48.
trnlo (traînard), add., 35,
tud loufio, 72 ni.
§ 70.
tud (tuer), 3o,
§ 56 ; 87, §
240.
tùle (tulle), Tfilo (la ville de
Tulle), add., 35, § 70.
TURRIM, 10, n. (1).
tiiâ,
u
uet, giiet (giiet auras), 63,
uet ou uè, vuet, giiet, 3<),
63, SS 172, 173.
73.
§
1
§
92
;
tracassié (de tracassou, de <raca.*), 54, S i33 ; 58, § i53.
uetiè/ne ou vuetième ou giie-
traire, trasëi, 74
248.
tièine, 64.
Il/an, io<), § a()6.
conj. §§ 207,
;
un
tralus, trelwi, 23.
transo, 69.
tra.s',
de iras, 106,
§
284.
trassd (de trasso), 54 h.
trassall. 23, 1 3^.
trassendent, 56.
trasso, 55.
traucâ, 48.
traversd, 57.
tre fouit, 23, | 3ç).
trege, 61 h. ; 63, § 172.
treg-ième, 64. S 178ZreAs (diphtongue), 38, § 82.
(/•e( ou tre/s (trois), 63, § 172.
</'ei,
trei-z-onieis, trei-z-ouras,
175.
(>4, §
trentième, 64,
§ 178.
drôle, uno drôlo,
crus, 10 ni.
un, uno, 63, S 172.
universitat, 67.
un gros
urgènso, 58.
urous, urouso, 23.
iirtric, urtrics, ig, §
usanso, 58.
usso, 55.
iistric, 19.
usufrut, 44-
V
vacanso, 58.
vacind, 5a.
vaco, vacho, 20.
vai-t'en, 116, S 334valat, 40, § i>4-
4o
;
24
;
25.
,
li^
pour valé, /\5, S ii5.
valèi (valoir), i'àle, wilèis, \mii
(il vaut), 76 h.
valiâ, pour vàlio (il valait), 80
m. conj. ^§ 21 j, 200.
valent-à-dire, 107, S 288.
t'a/è« ou vai-lèa, if)6, § 281.
versifia, versificâ
valhenl,
vicàri, 3i h.
vice, 52.
vicia, vicious, 52.
i'dle,
;
'i'j,
§ 78.
varg-ié, 61 h.
(tu vas), cas (vous allez), 83 ;
conj. § 253.
vas vous 'n and, 114, § 326.
v'en vole
v'aves ( vous «avez )
t'o-s
,
ballul
per v'amnsd,
68.
vecinau, vicinan (vicinal), 02.
vedèu, vedel, 20.
îi
;
vende gnats, 25, § 44vendôgno, 78, § 22;).
vendegno.ve ndegn d.vendegna ts
vendénio, vendeniâ, veiidéini,
vendémio, 79 h.
vendre (vendre), vendra (il venh.
3<)
vèndian (ils vendaient), 79, § 23o.
véndio {il vendait), 77, ^ 225.
vèndio, pour véndio (je vendais
ou il vendait), 7;), 23o conj.
S5
;
249.
vent (venir), vendran-t-is (viendront-ils), venguet-elo (vintelle), 76, § 221.
vénio (je venais ou il venait),
3o, § .56 ^8, !?§ 228, 229.
vendra (il viendra), 39 h.
venguèsse (que jo vinsse), 55, §
vent, 89, § 244 ; conj. §
i38
§
;
;
242.
venerats, 26.
vengènso, 58.
ou vous en vole
balhâ per v'amusd ou vous
v'en vole balhâ
amusa,
68, § 192.
veracitat, .52.
verita, veritat, 40.
verset, .57.
versemblènso, semblènso, 67,
147.
vesènso, .58.
veteranso, 58.
vibaudo, vidaubo, guidaubo, 60.
viei, vielh (vielhe), 37, § 80.
vielhesso, 55.
vigilaiiso, 58.
vigno, 21.
vignôus (vignobles), 79 h.
lous Vilamblard,
62.
vèire (verre), 32,
vèire (voir), vèse, vesèis, vêa, jo,
% 217vèire, 27 m. ; 32, § 62.
vis, vido, vegiit, veg-udo, 27, § ^8.
conj.
vèsio, pour vésio, 80 m.
SS 217, 248.
venerats, 26 h.
dra),
(de vers), 57.
vertu, 44vesani ! vesain, prou I vesani
vèire, anem vesain ! 109, § 294.
§
^'ilanlhlard,
34.
Vilochanoiis
118 b.
(
Villechanoux
)
vincui, vincudo, 44vint, 63, § 172.
vint-un ou vint-e-iin, vint-e-dous,
63, §§ 172, 173.
vinteno (uno), 65, § 181.
vintièmo, la vinl-e-un, la viiile-dous, la vint-e-treis, la vintla
e-quatre, la vint-e-cinq
,
la vinl-e-set,
vint-e-gûet, la vint-e-nôu
la vint-e-nau, 64, § 180.
vint-e-sieis,
la
ou
viôulaclu, 53.
virôu, i5 b.
viroun, vers viroun miejour,
virouns, fâ lous vironns, 107,
§280.
vegat, vegudo, vèire,
27; conj. S 249.
vis, vido,
vit, vits
(vigne), 116,
vêtait),
conj. § 245.
vitlssio
(il
§
335.
78,
§
228
;
vlure, vhi (il vit), 76 vivià (elle
vivait), 81 m. ; conj. §§ 217,
248.
viulènso, 58.
vivace, 52.
vivacitat, 02.
vivo ! 109, § 295.
vole 00, (vous ai dit) co qui, 69,
;
§ 197votreis, 68.
voiila (a), 29.
voulëi : vole, volèùi,
76 h.
vàu
(il
veut),
i69
voiilêi,
voudres ou vourres, 82,
§
Y
•
2ll.
mulèi.
conj.
votièis,
S
<,5,
r.
;
S
25i
}>té (Yiicix), 119 m.
;
Yoiing, 21.
aSo.
y^'cioi, 21
votilèw'io, 32, 58.
voiirace, voaracitat, 52.
/a fo/y pa«a, coZe vous la
/jaw, loi, S 263.
^
i'o;is
'
,
VOt, vois, 24, s 40.
„
„ las bien
s as be dit (tu
dit), 22.
-,
ro
r
3 as dit, bS, w i()4,
,
,
.
j-,
.
.
.
§
X
s'i ai dit, (k), S
.xenqfoun, 20.
«'î, Zj,
xeres, 20.
50H, ièfi, 68,
ov3 «ae^
67,
§
igS
189.
§
194.
W'.
,.,,
Erratum Complémentaire
Lire p.
l'J
65, §
81
Sylvain Cavaillez
b.
184
Dehanadora au
m.
96, S 2.53
(i8<i2-i()o<)).
Après inindre, ajouter
écrivons mèndre.
lieu
:
nous prononçons
et
de Debouaradora.
Verbe and, nd (aller) Passé délini (1''° pcrs. du
sing)
ou anèri après unis, (a" pers. du sing.)
anOreis à la place de anèri.
;
:
97,
S
:
254 Passé défini (1" pers.
du
sing.):
faguèri après
faffidx.
122,
1.
nous
4 b.
Supprimer
PfRIOUCUX.
le
point et virgule après jadis.
— IMP.-LITHO.
RONTEIX.
I
BINDING SECT.
PC
34S7
P4B4
--T
3 T9C8
Benoit, Robert
Abrégé de grajnmairo
périgordine
PLEASE
CARDS OR
DO NOT REMOVE
SLIPS
UNIVERSITY
FROM
THIS POCKI
OF TORONTO
LIBRARY
.
•,3:
^
i,
'-,
.
^ï:'Ki'^Î''
i-?»-l''^<^**ï:-'
CVâv- -^'^:;:^-*'^^s?î=s¥t.-