rC£) 100 ^^m^-: PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY FROM THE CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR LINGUISTICS ROBERT BENOIT Majorai du Félibrige Président du « Bournat du Périgord avec la collaboration de AJ) . ' » RENÉ LAVAUD ABRÉGÉ DK G: Explication des formes et de la Graphie Prix • : PÉRIGUEUX PARIS " Secrétariat général du " Bournat (G. N 15 francs 5, LIBRAIRIE (VI'') E. DROZ PASÇUET) 25, Rue de Tournon. Place de la Mairie. Editions du ' Bournat du 1932 P» rucord y s i ^Y "*'*'* cÀ^.^ & i^yi^^^ecn-ocJt *^ _yWz^ ABREGE DE GRAMMAIRE PÉRIGORDINE ^:^^r^ZL*i^_ yj Âu^*><yb'- /i à ROBERT BENOIT Majorai du FélLbrige Président du ' Bournat du Périgord avec la collaboration de » RENÉ LAVAUD ABRÉGÉ DE ràiMiiiiRE rmim^n Explication des formes et de la Graphie Prix Editions du " : 15 francs Bournat du Périgord " ;^Î5RA^ JUL 281967 ^^^'l moun défunt pai e de dcfunto mai, que m'an toujours envertoulhat Ail deleitoiin souveni de ma dejlauffnardiso, deidique qnèu libre tou gage de moun prigound coumo un respet. R. B. AVANT-PROPOS La Graininaire Périgordine du je me remarques et j'ai l'egi'clté Jean Daniel étant épuisée, suis eirorcé, en renouvelant ce travail, et tous les détails de noter toutes spéciaux qui ont attiré mon les attention essayé de les mettre au point. d'ahord les règles essentielles de notre graphie, Je raj)pellc édictée par Camille Chahaneaii, notre éminent et regretté second président, et j'emprunte, souvent textuellement, à sa « Limousine », édition de 1870(1)., tout ce qui est Grammaire de nature à nous éclairer. Je me suis surtout ment arrêtée J'ai enlin a le tort ni occupé de l'accentuation qui n'a été entièreni par Daniel. par Chabaneau essayé de préciser l'orthographe de certains mots qu'on de ne pas toujours écrire de la Mon ami Ucué Lavaud. du Bournat et même façon. professeur agrégé des lettres, maintcneur majorai du félihrige, a bien voulu m'assislcr dans ce travail et le revoir de près il m'a suggéré maints détails c'est m'a fourni, en particulier, le plus grand nombre des observations étymologiques et historiques. Je lui adresse ici tous mes ; ; In! (pii remerciements. KOBERT BENOIT. Il) l'aiis, Maifioniieiive et C'», éditeurs, 25, quai Voltaire (tirage 1876), épsisé. fs Langues Romanes de Montpellier, à part île la Revue La Graphie Périgordine OBSER VA TIONS PliELIMINA IRES Base dk la ouapiiie Le dialecte périf^ordin n'est qu'une variété du dialecte limousin, rameau lui-même de la langue d'oc ou occitane, dérivée du lîvtin parlé. Les premiers et les plus grands troubadours,, originaires du Périgord et du Limousin, ont valu à la « langue limousine » de devenir la langue classique, écrite du xi'= au xiv"" siècle. La graphie comme périgordine, son explication : i" des autres dialectes occitans, trouve donc celle dans les origines latines, qui sont vocabulaire et de la syntaxe classique ; 3" ; 2" dans à la hase du survivance de la tradition la dans l'évolution moderne de la langue, selon son René LAVAUD. usage correct. Nous noiht contenterons dorénavant, après chaque paragraphe entre gailleniets dont M. René Lavaud sera Vanlenr, de ne mettre que ses initiales : R. L. Pkrigouds (Périgourdins, Périg-ordins) En français, on prononce et on écrit l'érigourdin (habitant dn Pèrigord on de la ville de Périgueux). Notre distingué compatriote, Eugène Le Roy, Tauteur original du Moulin du Fhau, de .Tac.quou le Choquant et de beaucoup : d'autres œuvres remarquables écrites en un savoureux français, mais dont on pourrait presque dire qu'elles ont été pensées en périgordin, a émis son avis sur ce mot dans son darnet de Xotes (i). Voici ce qu'il dit au début de cet ouvrage : — « Mais, auparavant, je prie teurs de ne pas raisons me MM. fourrer (Va au les compositeurs mot périgordin, et correc- et voici mes : » Périgordin dérive tout naturellement de Périgord, comme Andorran d'Andorre, Armoricain d'Armorique, Foréz-ien de Forez c'est l'ancienne orthographe Montaigne, Brantôme et d'autres ; ; l'employaient. » (1) Dans un mémoire Carnet de merie Jnucla, 19, Tiotes cité par Hayle à l'article Jean de Selve, Baluze, d'une e.vcitrxion de qulafe jours en Périuord. — Impri- rue Lafayette, l'éri^iteux (1901). Dessins <le ,1. Daniel. . qui vivait uu xvin"' siècle, parle d'un auteur iKiiiiiiié Jean Bertaud, Périgordin » Molière, qui appelle M. de Pourceaugnac un gentilhomme limosin, s'il l'avait luit né natif de certainement appelé périffordiii l'eiU notre province. » C'est donc vers le dix-huitième siècle seulement qu'on ajoute au mot périffordin cet u fpii l'alourdit, l'assourdit et lui donne une physionomie empotée. » Quel est l'auteur de cette adjonction malheureuse ? Je ne sais. Peut-être est-ce quelque écrivain soigneux et économe, qui n'aura pas voulu laisser perdre celte lettre ii que, précisément en ce même temps, nos voisins supprimaient avec raison des mots Jionrdeatix et Boxurdelaix. » Quoi qu'il en soit, j)érif^ordin est la vraie orthographe étymolo- gique, historique, euphonique, et je m'y tiens. » On m'oljjectera l'usage. — A ceci je réponds que a pu s'écarter de forme la « Périffordin » était usitée lorsque la nouvelle a prévalu. Si l'on l'usage pour adopter une orthograi>he défec- tueuse, on peut bien s'en écarter aussi pour revenir à la bonne. » Nous sommes entièrement de tenons à signaler jours Ion : l'avis d'Eugène Le Roy et nous que, dans notre dialecte, nous disons t(m- ici Perifford pays du Périgord) (le ; un Perifford (un périgordin, habitant de cette province ou de la ville de Périgueux) /<)((.<.• l'oriffords périgordiiie) ; (les périgordins) ; chanson Pvrigordo (chanson ; lonx tessons perigord'i (les porcs périgordins) ; lou parla perifford (la langue périgordine). On dit Daniel : Perigueus (Périgueux). PeiiiiuiErset Pkiugukk (forme : De même, potu- rendre hommage ir-ès rarement entendue). à la mémoire d'Eugène Le Hoy, nous n'écrirons plus, en français, que PKRKionniN. Toutefois, nous laissons le lecteur libre de se conformer sur ce point à l'évolution propre de la langue française, qui est passée son o an son on dans un certain nombre de noms phiques s'est : périgonrdin. limousin, toulousain, etc. aussi l'on dit ; cette évolution produite parallèlement en langue d'oe. Cependant par exemple (les habitants), les habitants : lou Lemouzi on n'a jamais (la si province), lous i.emouzis dit Ions Pehigotihdis pour désigner du Périgord, mais seulement, conmie on haut, Lous Perigords, du communs géogra- l'a vu plus Nous avons nous-môme en écrivant après Pouemo Perigourdi au s> » » » une faule, lieu « prononçaient-ils i)as déjà on ? Certains Les troubadours écrivent o la nous le regrettons, et Fraxcii.ho : de Pouemo Perigord. — apportent pas et de nos poèmes Sehvilhoto Ne » n'en » coniiiiis les titres preuve. Il le son aujourd'hui prononcé ou. le est probable prétendent, mais ils que ce changement de o en ou est beaucoup plus récent. D'autre part, s'il est exact que cet ou provient d'un ancien o fermé amour de amor, coulour de color, tour de tor (i), tous les o fermés ne sont pas : devenus ou. » fort, Vo de certains mots uno drolo (garçon, lille) un gros cros (un gros trou); niemorio (mémoire) orre (afl'reux). Cet o poiu'rait èti'c marqué par un accent aigu drôle, drôlo, gros, crôs, niemôrio, ôrre. » Par contre est ouvert — et pourrait être noté par un accent grave Vo de certains autres Ion côr.'i (le corps), lou cor (le cœur), fort, Autofôrt ou Aulafôrt (Ilautefort), Berfran de Bôrn. » Pour éviter une complication inutile nous ne mar(|Herons d'aucun accent ces o fermés ou ouverts, à moins que la tonique ne porte sur un de ces o. (V. §§ 56 et 58). » ncut un accent grave que dans les diphtongues ou » » » » » » Est resté lernié ou, mieux, intense et un drôle, : ; ; : — : , » » Rkgle cKAiMiiQLE. » (du), » » fou On — Ku dialcctc périgordin, les o ne pren- pou (peur), etc. ou quand on doit prononcer : ou (ou), dôu (fou), écrit prononcer o. Ex. : on, et o quand on doit lou loup (le loup), Perigord (l'érigord), etc. » R. L. PÉRIGORD NOin ET PÉniGOlU} BLANC dans l'usage des géographes de distinguer en Périgord deux régions le Périgord Blanc et le Périgord Xoir. L'expression par « Périgord Blanc » n'est pas employée par la population contre, elle se sert bien de l'expression « Périgord Noir ». Voici un bref résumé des explications les plus autorisées de cette Il est : ; deux parties du Périgord. Le Périgord se divise en Haut Périgord ou Périgord lilanc, dont Périgueux est la capitale, et eu Sarladais oti Périgord Noir, qui est le pays de Sarlat. distinction entre les — « (1) Dana les deux nremiers exemples, cet o (trnubadourB) vient de o\alm :amorem, colurem, mtiiB dans le troisième, il vient d'un u latin: runBiM ; de m8me dans r.op; I.OPUU (loup) et un certain nombre d'autres mots. II La partie tard, le par dès xii' siccle forme le Sarladais ou diocèse de Sarlat. Plus Périfford Blanc, à son tour, devient possession Ang-laise le traité —« Périgord devenui? Aiifflaise au <lii Pêrifford Xoir et, i'i\~, le de Brétig-ny. )){i) A la zone jurassique (Xontroii, Thiviers, Exc.ideiiU, Terrasson) succède en descendant vers le S.-O. le terrain crétacé qui occui)e près des trois quarts de la surface du département. Dans notre département, le lond de ce profond golfe crétacé est appelé le Sarladais ou Périg-ord Xoir. Les bois abondent surtout dans la partie méridionale du département, entre Cadouin, Monpazier, Belvèa et Ville/ranche-du-Péri- dans fford, nom de le Sarladais, auxqu<'ls Haut Périgord, plus découvert. — « ils val(>nt Périfford Xoir, par opposition avec La zone et la Saintongo. » Périgord Blanc ou le (a) crétacée (du bassin a(iaitain) Le Périgord sans doute son autre comprend le Périgord un pays de collines boisées. On y distingue le Sarladais ou Périgord Xoir, qui doit sans doute son nom à la verdure sombre de ses forêts de pins, et le Haut Périgord ou Périgord Blanc, dont les roches sont plus découvertes. » (3) Le Périgord Xoir (Sarlat) se distingue par son manteau foresest — tier du Périgord Blanc (Bergerac). (4) On vient de voir, par les citations qui précèdent, qu'il faut bien distinguer deux régions dans le Périgord mais nous tenons à noter ; que cette distinction ne corr(>spond pas à celles des dialectes. Dialectes PÉninonDiNS On r distingue en Périgord trois sous-dialectes Au nord, : Périgordin proprement dit, qui comprend les arrondissements de Péiigucux, Nontron et Ribérac, une grande partie des cantons de MUamblard et de Laforce (arrondissement de Bergerac), toute la vallée de l'Isle, depuis Jumilhac-le-Grand jusqu'au Pizou (canton de Monipon), ainsi ([ue toute la vallée de la Crempse, le depuis Beauregard-Bassac (arrondissement de Bergerac) jusqu'à Mussidan. (1) JOANNK, {Hachette] (2) (3) (4) Grand IHctionnalre géogfaphUiite t^t adminislvalir de la France article Pi^rigoni. (article l)ur(l.)jîiie). Kali.kx et MiiRKY, la France et ses colonies (Delagrare, 1926, p. Gaston Laubbnt, la France et ses colonies (A. CoUn. 1928, p. 126). l.F. : MÊME 156). 13 Au a" sud-ouest, le Bei'geracois (arroiulin.ienwnt de Bergerac), qui se rapproche de l'Amenais. 3° Au pas sud-est, le Sarladais, qui n'a périgordin proprement Ils olTrent les sons chuintants du dit. beaucoup de communs, mais traits la différence est assez tranchée entre celui du nord et ceux du sud. Textes. — Voir, pour Obras u'.\rr.i-sTO français-périgordm et le périgordin proprement dit : Jean Damkl, Dictionnaire Grammaire périgordine (2) Jean Guichard, Ciiastanet (i) ; ; Jean Lai.et, Countei» de la ^tièirio (4); Bertrand de Born (3) Emile I'eyromauhe, Las Velhndiis l'erigordan (5) Eugène Séguy, V Épopée dn grenadier Jaamard{f>) les poésies de Pierre Reverdy, Marcel Fourmer, Jan Houndilhdu, Henriette Colombet, Benjamin Buisson, J. Dussac, Léon Mazeau et les contes en prose de Jan de Faye, parus dans les Bulletins du Bournat endn nos pro; ; ; ; I)res poèmes et contes en vers ainsi en vers, que nous nous excusons de Antérieurement au Félibrige LÉONCE que nos comédies en prose citer et Ij). : Sauveroche, recteur de rUniversité (1806-1868), Chansons Paul Galy A.-J.-B. Morteyrol, ancien Dordogne (1827), Marleton, plusieurs poésies parues dans les Bulletins du lotis rats de cavo Bournat, un lexique de langue patoisc et un traité de versification Patoises publiées par chef de bureau à la Préfecture de (8) ; la ; conservés à la bibliothèque de Périgueux '((j. (prefhcio de Camilo Chabaneaa), Périgueux, imprimerie Jouc.la, IQ06. (1) Obras d'Augusto Chastanet (2) Dictionnaire (4) et Grammaire (Le Bournat, Périgueux, 19 14)Bertrand de Born (Imprimerie Ronteix, Périgueux, 1920). Counteis de la QuÈiHio (Imprimerie de la Dordogne, Péri- (5) Las A'eliiadas Pkrigordas (Guitard, (3) gueux, 1895). (6) (7) (8) (9) éditeur, 7, rue Ozenne, Toulouse, igaS). L'Ei'OPÉR DU grenadier Jaumard (parue par fragments dans les journaux locaux, de 1900 à 1910). Servilhoto (Domège, éditeur, Périgueux, 190 y), épuisé. Francilho (Imprimerie Joucla, Périgueux, 1910), épuisé. Comédies et Contes (Diffusion des œuvres félibréennes. Les Lèches, Dordogne, 1929). Chansons vxtoisks (Imprimerie Bonnet, Périgueux, 1S90). MARLETt)u, Lous RATS DE CAVO (Imprimerie Dupont, Péri- gueux, 18^;;), . — i'our le Mes Ai-lois de PiKHHK 15('r{,'crac(iis (i), : .Miiiiv de lianipan à de ("iKssK, dk |{i;iu;kua(; (lU'iiiv l)('S|ilaiiLlics), Guilliaiic'n{-2], les Lai'l\<-.e, et les poésies de I*. I'alut, contes en prose d'KoLANTiNK DE Valhosk parus dans les lîullelins du Houniat. Lkon Gkknaillk, Ol Perigord Nègre ^5) Pour le Sarladais I'^ I^elmont, Mautin Delhonnei-, I.ii.ou Veys(Recueil colleclil" siEH, .F. Gascol' et le fabuliste Lacuambeaiuie), Frncho Moîinti- — : ; : gnagiiexo [fy Maiu; Delhreh., VOrfelino'Jï ; ; prose de les contes en Léo Boune, nu eonle en vers d'Kitii:NE Oesmom) ((>)etles i)oésies de Lo.uis Dei.lic et de Roc >f ec;ke parues dans les Bulletins du Bournat. Antérieurement au Félihrige : mort en i()8i), Piehue Maugo-tiek (i;;<)I-i875), de I'ieiihk Boiii.lac (17<)5-i88i), deux éditions de ses Terrasson (8) l'abbé Tueille (iSop 18^5), chansons patoises, Montignac (()) Pieuke Bulletins du Bournat de uyoi poésies parues dans les Lacuamheaviiik (1806-1872), neuf fables périgordines (Biillelin du Bournat, décembre i<)<><')) ; Jules Clédat (1822-188-), de Montignac, LaCounitesso de Mountigna[io); Poésies, Chariftons et Légendes {11) Sylvain' (".availlez et Justin Lamheut (très probablement du commencement du xix' siècle) poésies parues dans les Bulletins l'iKUKE Rolsset, poète patois, prêtre à Sarlat, 'i éditions de ses oeuvres (-) ; ; ; ; : du Bournat. 2' Mes Aiilots (Imprimerie Poiiget, Bergerac, iqh-j). De Rami'ax a Ciuiliianèu (Occitania, Guilard, édilcnr, "ij Passage Verdeau, Paris, iguS). t)L Pehiooko Neohe (G. Malcville, libraire-éditeur, Libourne, I 11, 190-2). ;4'; (5) ((>) 7) Fnuciui MouNTiGNAGUESo (Imprimerie de la Vézère, Montignac, sans date, très probablement l'j-J^). l.'Oni'Ei.iyo (Imprimerie Michelet, Sarlat, igoS). Sec.am e Sa.ng-iiegu (Imprimerie de la Vézère, Montignac, iy3o, 8 p.). (EuvuES DE Pieuhe Rousset (i" I (>-(>; -j' édition, Robin, Sarlat, édition, Colombet, Sarlat, ; 3' édition, Dauriac, i^oi Sarlat, i83g). PiEUHE Makoo.ntieu (Imprimerie Roche, Drive, igoa). i''' édition, Périgueax, i8yG ; u' édition, ,9] Piekue BouiLLAc. ( Imprimerie Vialelle et Perry, Toulouse, i goS). ;io) La Coumtesso de Moumiona (Imprimerie Charles Rastonil, Périgiieux, iS^a). ,11) Poésies, (Chansons et Légendes (Imprimerie de la Vésère, Montignac, igo8). (8) l CIIAI'ITUK 1 VOYELLES 1. — Pures Nasales a, e, : i, o, u, eu, ou. am, en, em, an, : in, im, on, Les voyelles, on raison de leur aiguës (liantes) om, oun, oum, un, um. graves (bamtes), ou tonalité, sont d'un volunio sonore plus grêle. et Les graves ou basses sont a, o, eu (non imii/iif noie /mr deux lettres). Les aiguës, hautes ou grêles, sont i, u, ou (son unique noté jiar deux leltfes). E est tantôt grave (è ouvert), tantôt aigu (é fermé) mais il n'est jamais muet. : — : ; Ex. : (7j«/(dèZo (chandelle), génie (gente), eiroundèlo (hirondelle), ficèlo (ficelle), etc. Coumédio (comédie), jardinié (jardinier), nevéio (neige), palissié (p.ltissicr), etc. O eu sont eux-nièines susceptibles de variation dans le registre O est tantôt ouvert (ô), tantôt fermé (o), et il est d'usage et grave. de noter cette Ex. : tonalité. acà (cela), ./aro balhariô {il (il fera), pourtarô mcrie), patissariô (pâtisserie), etc. (Voir verbes, Ku §S (il portera), etc. donnerait), eipiçariô (épicerie), ^54 et § § gendarmariô (.gcudav8«), 55 et tableau des a'id). de môme tantôt plus ouvert, comme dans meubla (meumeuble, neutre (ueulve), etc.; tantôt plus fermé, connue dans est bler), : dreubo (il qaeucho La : ouvre), Jeugo (il joue), ôubleudas (oubliettes), peuple, (cuite), etc. tonalité de contenant le eu n'est jamais notée par un accent. Les mots son eu sont peu nombreux. Ne pas confondre eu (son unique) av'ec la diphtongue eu ci-après. Diphtongues 2. — : une seule émission de : Triphtongues Les diphtongues se composent de deux voyelles ne faisant on entend deux sons distincts, mais ils sont unis en qu'une syllabe Ex. et voix. ai, au, ei, eu, ia, ie, io, cil, iou, ou, ua, ue, ni, uo, oiia, oue, oui, oiio. On appuie, en prononçant, sur l'une de ces voyelles, que Ton peut appeler dommante on glisse sur l'autre. ; voyelle dans I.H (lomiiiiiiitc csl la iiroiiiière la eu, 'm, on; ai, (tu, ci, : dcuxièine dans les auli-es diplitongues. Les (Voir tliphloiij^iies /iliis clou ne sont pas employées en t'H, périj,'ordin. loin lu prononciation détaillée). Les triphtongues sont des {groupes de trois voyelles qui se prononcent en nue seule émission de voix. l<;x. iai, iau, ièii, iôa, ouai, otian, ouei, ouôa, itei. On prononce : en glissant sur les deux premières voyelles et en appuyant sur troisième Kemauquk la etc. (i-a-'i), L'accent grave placé sur Ve et Vo ouvert de eu, ou, : etc., alin d'éviter la confusion avec la voyelle simple (eu, ou) et l'accent, toujoiu-s giavc, de peuvent se confondre avec l'accent lu, tonique à Tavant-dernière ou à la dernière syllabe. (Voir plus loin Accentuation, S5 et SS : ç^x). Prononciation des VoYelles 3. la — Les voyelles notées par façon suivante — 4. I" = = Eu Ou i)lusieurs lettres se prononcent de : So.NS SIMPLES : deux eu (son simple) dans ou (son simple) dans : lettres, un seul son. ni'endeurme, seurte. : batoii, (ver, larve, asticot); ru.<isnu four, etc. 5. est — u" So.NK DoiiiLiis dominant et l'on Ai ; : passe rapidement sur comme se prononce Kx. :jainui, mai, = = Ei Au aou. Ex. Eu -^ eou. Ex. eï. Kx. : du à lu dilléreuce on api)uic sur premier élément de la diphtongue le deuxième. aï en français jiai, jilai français, le premier son le (haie: nom dans ; il l'interjection aïe plaît : I vcrhe), etc. aliman, chavau, jau (coq). chalei (lampe à huile), parei (paire), soulei (soleil). : : anèu (anneau), cartipèn (parchemin), cèii (ciel), chapèu, fusèu (fuseau), manivèu (soliveau), roussèu (roux). iu ==- iou. Kx. adourac'ia (adoration), : Diu (Dieu), fhi (111), s'ia (suif). (")u liei', — ([)eur), k ôou. Kx indicatif dôa (du), dàu (deuil), ddu (3» personne du singudu verbe donrre, doiilei: conjug. 2<5o), /iJa (fou),/)«« . : %, roiuisignôa (rossignol), virôu (marron grillé). i6 Voyelle grave A — 6. Les « » l'autre » ouvert, l'o. Icnd il de Ta sont avec Te d'une part, de en devenant moins allinités naturelles avec ii Kn s'all'aiblissant, c'est-à-dire passer à Te, s'il est long ; à l'o, s'il est bref et sourd. » Mais on n'admet à Nonlron que le niininiiuu de ces alVailjlisselà, connue au reste dans la plus grande partie du ments » Périgord, » ; » lettre » » l'a, le son prcrérc dos pères de noblesse tle noire race, la véritable idiome, a su conserver sa pureté et son il'uu ampleur primitives dans ))eaucoup de cas où, en haut et en bas limousin, il a dû passer à l'o ou à ï'e. » (GuAMMAinE umousine DU ClIABANEAU). Nota. - Nous nous contenterons dorénavant, après chaque citation entre ffiiiUewets de cet ouvrage, de mentionner le nom de l'tnitenr. A — 7. « A linal après final la tonique-bref atone devient toujours o quand il est bref. Kx. ; CA>TA(t) chanlo ; (;a>îtaba(1) : » UosA(iu)/fo.so; i-EMi>A(m) fenno » cluintavo. » » » Il Cet all'aiblissenient est aujourd'hui général dans la langue d'oc. n'y a que de fort rares exceptions. Tout porte à croire qu'il remonte très haut. On le constate dès le xv"= siècle (v. Liidus dans Bautscu, p. 3<.)<), aujourd'luii (jihestomatiiie i'uovençale, C>' édition, p. 4'3y), et il y a lieu de supposer que la nnitation était opérée avant cette époque et que l'on continuait seulement par tradition de noter a ce son assourdi. » (Cuabaneau). * sancti Jncobi, » » » L'allaiblissement dont parle est aujourd'hui fréquent ici dans Chabaneau, certain en le reste l'érigord, de la langue d'oc. Il y a pourtant d'importantes exceptions. Kn périgordin, nous suivons la règle ci-dessus et nous écrivons, à la finale : roso, fenno, A S, » — « A linal alone, damo, laulado, atone-long final s'il dénature, ni de quantité etc. est long, ne subit ; aucun changement, ni (Cua- rvmui, chantas, chantavas, etc. » baneau). A avant 9, — « A avant la tonique, la tonique en général reste A. L'a précédant ï> bref ou préalablement abrégé tonique, la » était lonfj d'orij^ine, s'allaiblit en n, » Comorndo ^= (lamarado. L'A tonique lui-mènie, si la flexion amène après subit ce changement « init panne, ta passas ». » » Quoi devenu Kx. » s'il mais en un o peu assuré. : » lui un a long, : en qu'il soit, à l'érigueux et à Limoges, où pas o, l'on n'altère changent » l'iégut, ([ui l'a l'a l'a sourd(i) est long, et les paysans du coté de en è long, conservent sa pureté à (Chahaneau). Kn périgordin nous nous conformons à l'a » antétonique. » — 10. nous écrivons et Cainaradn qui se prononce Caravano ClHwau Enchadenat Tauhuio 11. l'a la règle ci-dessus : comorado et chovaa — Nous conservons aussi mieux enchodeiuit — tbulûdo — l'a même : — — corovano si la caniaràdo carmH'tnn chmâit enchadenât taulôdo flexion amène après tonique un a long. Ex. rt/7/iaR«(;s (almanachs) qui se prononce flr/no/t«cs : mmx armandcs choinhras — jaladas Jolodas — la passas V prTi. i[ chambras Indicaiil Ju verbe — — possa-s passa (conj. § 236) cliàinbras Jalâdas passas — permenadas perinenodas permenadas ExceptionGendarino conserve toujours l'a au pluriel dans la prononciation et dans la graphie fi^endarinas qui se prononce gendarmas. 12. — Nota. -On trouvera plus loin (S a'ia « Notation de l'accent dans les verbes ») une remarque préliminaire où il est dit nous notons, par un petit trait horizontal (-), l'accent sur les voyelles où porte la tonique, mais sur lesquelles ne se marque pas l'accent dans la graphie. Il sera ainsi fait pour tous les mots cités dans cette : : : : — étude. Ai, 13. — « (1) les 6u est conjointe, s'ajoutant à la a/piiOti, s'il est isolé. diphtongues ai et au, l'influence de la voyelle qui KMcndez — comme nique ei, L'a précédant la tonique reste pur en général, Mais dans lui au ^ assourdi CiiAis vsF.AU vient </( o. tendance naturelle des voyelles de le dire l'\ bref ou abretje' autéto- i8 » antétoniqucs à ralTaiblissciucnl, » l'o, c'est-à-dire » ai devient ei, et » sous l'accent, » Ex. » Ai : (lat. à le cl à consiaiiiiiieiil de son associée. Ainsi au devient ou. Ces niulalions ont li<!u même un a long. aquas) ai^as, prononcez f'ifftui et aussi àiffax la voyelle suivante est ; laxare) » (lat. si passe il la voyelle la plus voisine i"i laisxar, prononcez leissd et aussi laissa naissr/iso, ; j)rononcez neissèitso et aussi naissènso. » Au audirk) am'ir, prononcez àiivi et aussi aiwi ; (lat. aliiiprononcez ùnrelho et aussi ôiirclko. Réciproquemout, ei devient ai sous l'accent mais ce renl'orce(lat. » ccLAM) » ment » mots qu'exceptionnellement. » Kx. VERBES (lat. aéquat) ega, nigo (il égalise, il arrange) très usité à Nonlron (i) (lat. imscat) jw.ica, paiclio (il pèche) » aiirelha, ; que dans n'est général verbes les ; il n'a lieu dans les autres : » ; — ; » — » (brèche, rayon de miel). » » Quant à ou, il ne se renforce [en au] que dans des cas fort rares, par exemple dans chnnlho de cJmalhâ (2) (salir, souiller) pianlo de » piônld l'RAicSTAT) prosta, praito (lat. Nom prête). (il : bresca, braicho ; ('3) (piauler). » (Charaneai-.) On écrira /a« ou /ou (il faut), de /aie i (falloir), v. S afii. Chastanet fna et c/mn 'i[ faut-, de clialei (ancien caler Daniel écrit fàii et chaa (il faut) les deux se disent ainsi à 14. - : . : : Ilautefort. « Ils ont une origine distincte : fnlei du latin fai.lere (manquer, nécessaire) et c.halei du » être cai.ere (avoir chaud, latin être » zélé pour). » K. L. 15. — Nous acceptons entièrement la règle — Ai de Chabaneau devient ei devant une voyelle suivante en a long tout à fait conforme à l'usage courant. Kx. aime, eiinas ; laisse, leissas, etc. — car elle est : 16. — Quant à au il faut, comme Daniel, dans l'initiale d'un grand Aiibres/)i (comme dans (alram spinam, aubépine) auprès (adpressum) (1) (3) ; andir'tu aadàcio (aldaciam) ait(auditionem) augai-â (AiouKAni) ; ; ; aarelho (ai ricui.am) oreille (exception) Ne pas confondre ; ; oe verbe aii/à (pour eigâ) de aequabe, aven de 'aquare (aiguayer, arroser) Troubadours folhai 'sucui.are, fr. souiller. 'i'roubadours plular pipilame. (pour (2) ; al.r/(i) ; : = = et — — et non ou des dérivés français correspondants). dièiiHo (Ati)iKNTiuM) Chastanet se reporter à l'étymologie latine et écrire avec au la plupart l'ont fait Mistral, nombre de mots, aurieifiâ ï9 (aubiculaukm) ausd (audeiie), oser (exception); muièu{\\io/seau (exreption) aiitar (altaue) autel uaU'ntic (ai;iiikntu;um) aiilonr (aictoiikm) nntouriUU (avctouitatrm) Aiwi'rffiio (AiiVEiixtA) aiivi (audibe), oniv (exception), etc. cnlfU'i cKi-LiM, ; aucki.i.iim), ; ; ; ; ; ; 17. — Pour les mots qui n'ont pas d'origine latine ou ceux dont les correspondants latins ont moins de rapport orthographique avec les nôtres, on peut se reporter aux mots français et écrire en au : Aiihado, aiibar (aubier), aiiberjo (auberge), aucAo *avicam. aucam, oie (exception), aiino, L'initiale ànsd ausèu ; — 18. de l'aune), etc. ou ausâ : pron. àusèu, etc. pron. Tous minage (mesurage à plupart de ces mots se prononce la les autres mots s'écrivent en ou (correspondants au français en o). Ex. ôaftce (oflice) : fnscâ (olfusquer) tour (opérateur) ; ; ; ôuficié (ollicierj ôupinant (opinant) (orage), ôiiratour (orateur) 19. ; — C.vs PARTKUJLiEus. certaines formes gordin, ôn/reiido (olfrande) ; ùnligarch'io (oligarchie) du mot ; ùulho ; (olive) ôiipiniouii (opinion) urlric et A t'm- ôiirage etc. ; ccttc dernière catégorie se rattachent « ortie » : en limousin, ôutrijo Daniel et Chastanet écrivent urtric iixlric. ; ; ôapera- ôuriginau (original) ôiUage (otage), ortriij'o (Ilautefort, ôiilru/o), eilriijo et antriijo çal, oiirligo. ; ; : en péri- en proven- Daniel indique ; Ces dernières formes sont plus voisines du latin turicA. A du pronom la — » « L'a du pronoui la, quand ce pronom est enclitique, passe 20. également à l'o, mais à un o incertain et quelquefois même cet » alfaiblissement n'a pas lieu. » (Chahaneau). Xous conservons cet a. Ex. : /loarlas-la (portez-la). CHAPITRE H CONSONNES 21. — b, c, ch, d, f, g, h, j, k, 1, Ih, m, n, q, p, r, s, t, v, X, y, z. 22. l']x. Ou suivie Ex. — Rkmakques. 1° L'h n'est jamais employée à l'initiale. abinif (hiibile), Eivi (Henri), h<er (hiver), orne (homme). : la sup[irime aussi dans l'intérieur des mots de : /', sur lequel on place alors un tréma. eibaïl (ébahi), em'aïs.sonr (envahisseur), etc. quand elle est ao supprimée dans Kllc est la du ^Toiipe liaiis('i-ii)li<m [>h ^mots d'origine savante, grecque ou latine). Ex. farinacien : (pliai'nificien\//.s-(0(t/iO(t;H;o grafe (pliotograpliel, ourfelinat (physionomie), /om/oh- (orpiielinat), oarfcoiin (orpliéon), etc. Ah ! Eh ! Oh ! où du son de la voyelle, et (juand elle (ch chuintant on tcli) ou avec l (l mouillée). LVi n'est employée que dans les interjections : elle représente l'allongement forme groupe avec c Ex. : chanjd (changer), /lonnchut (pointu), familho (famille), cependant sui)priméc dans dur (mots d'origine savante). Elle est Ex. : etc. du groupe la transcription nrqnconlouglo (archéologie), tccnicicn (lechnicien), cit etc. — 2" Le K, qui n'est pas cm[)loyé dans la langue ancienne, 23. ne (igure que dans certains nu)ts savants ou techniques empruntés au français ou à Ex. La : close ex. ; kilo, kilounwitrc, kirièlo. de ces termes d'emprunt liste — ne peut liers l'étranger. Nankin, képi, : être considérée h'niacr, klaxon, — techniques ou très particu- comme fermée ou houlhou Kuh, mais elle déliuilivement ne sera jamais hien longue. — 24- 3" La substitution b à elle corr<'S|)ond ladais et dans Ex. : (ibio à un le pour est permise dans l'^lle la est fréquente mesure où dans Sar- le Hergeracois. livio hedel pour vedel ou rebiscolc i' fait dialectal. (j'avais), ^'edèii baco pour vaco ou vacho (vache), (veau), pialabo pour piaJavo (je pelais), pour rcvixcole on rcvirole (je revigore du verbe revigorer), etc. Mais on ne peut autoriser une prononciation particulière défec(pii fait parfois conlondre /; et p. On écrira capable et non tueuse capa/ilc. — 4" 25. L'.v, lement remplacé E\. : non employé dans j)ar l'.s la langue ancienne, est habituel- à la finale. danifeiroas ou dangieroiis (dangereux), doits- (doux), Péri- ffucas (l'érigucux). L'x ne doit figurer que dans les mots d'emprunt ou assimilés. Ex. : Xeres. hln.xon, tnar.\isnu\ oxiilc (oxyde), Xenofonn (Xénophon), 21 — 26. éti'c De employé autrelbis daas luôiiu! r>-, lion la langue, peut considéré coiiiine légitime dans les mots historiques ou g'éogra- venus pliiques, K\. plus souvent du ou par le français. dans quchiues noms propres, mais Ainsi ly est conservé devient Ex. le Calypso, lou plan Ynting, Ywtot. : dans i oxide (oxyde), paid (payer), : il les autres mots. pawan (paysan), pais (pays), etc. Ch — 27. Ex. Ch correspond au son ts. CJiandèlo, chaiiebnii (g-raine : du chanvre, chanvre en Heurs), rhavaii. —G 28. ]i\. e et ou,/, indi([ue le /, son dz, tz. de gcnièwe), ffencraa, ffibernn, i^iroueto, etc. ffibit', 29. — Ex. devant (ièndi'e, ffenebrclo i\i'niuellc : J devant Jnii ,coq), : a, o, indique i, le son dz, tz. (janvier), _/oH7irorfo (jonchée), etc. _/('/!(« Gn ou Nh 30. jiar la — Gn (plutôt (jue nh) indi<}ue Vit cède aujourd'hui la mouillée. Préférée autrelois majorité des trouhadoiirs et dans les chartes, la graphie le pas à g-n. nh Toutefois certaines écoles félihréennes Uoix, Antoxix PBnBOsc, Abhé Daugiî (Gas. ueuas Piuexéos), etc. La graphie gn déroute moins le lecteur; aussi l'adoptons-nous conservent (.l()S!-.i>ii cogne), l'EscoLo avec Mistral, Chastanet —« Elle a du reste et Daniel. pour » dérive ordinairement d'un « Ex. iffiiou (oignon), : » uiii((ue ; (^'•/(0(W('//.v« » dre), lat. pi.angkiik elle l'étymologie groupe lat. latin puisque ce groupe gn correspondant u.moxkm, de unus : (ignorance), lat. 1(;>'ok,vxtiam ; vigiio (vigne), lat. gn ou ng. plante à gousse ; plagne (plain- vixeam. » R. L. Lh 31. — Lh Ex. —« : indique Cnasilho Dans » le son l le 1'/ mouillée. (nom de Xemnxe), familho, fillio. dialecte provençal mouillure la ayant disparu du groupe lh ; se réduit à je, aussi Mistral écrit-il, assez 22 filio, fiuniho, etc. Ka français (du Nord) on écrit mais on prononce généralement j-e : aig'ui-ye(&\gai\ïe),faini-ye » singulièreineiil » II, » (famille), etc. : R. L. ». S simple entre deux voyelles 32. — Ex. : S simple, entre deux voyelles, a le son z. (isard, basar, rasou, sasoii. — IVoTA. Mazèu, On garde cependant Maz-ilho, z le dans les noms propres : i-tc. Redoublement de S — Pour 33. propre, on Ex. — Ex. — Ex. conserver, dans cette position, I,e son ti se prononce toujours nét-ie (je nettoie) : 35. lui le son qui lui est redoublera, comme dans l'usage classique (trouljadours). asseinhlado, axsonrdcsî, assnpt, assuraiiso, etc. : 34. le : Z conserve la ; dur français). l-i (l pàrli-o (je partais). même Z'ax bè dit (tu l'as bien valeur qu'en français. dit). Consonnes finales 36. — On tadmet la notation des consonnes linales, étant entendu que, dans cette position, seuls se prononcent h, m. Il, r, et le : d euphonique de ad, emd, devant une voyelle. S final du singulier 37. — L's étymologique n'est noté longs au singulier Ex. On : comme au que pour : mots qui sont bras, debas (bas), lias (nez), pronces (procès). ne met pas l'.s étymologique au singulier bref des mots qui s'allongent au pluriel. Ex. les pluriel. abu, caba, etc. ; j^u pluriel : abus, cabas. !i Kemahqi:j<; comme au On : cependant écrit afîi sans (a long .s au singulier composé de à fd : un afd et dôus a/as. Mais ou note Vs dans les mots masculins, longs au singulier, qui le conservent ou qui le doublent au féminin, ou dans leurs dérivés. Kx. pluriel), cui'iuso farîiLs, luriuso niarquiso moder) pauso 38. ; ; On ; ; ; seriuso avec ; urou.i, linal, .s ; ; ; ; ; marquis, rcpans, repausà, ; rousso roiis, urouso fausso Jaius, petassà (raconi- pctas, ; pions, piouso ; enragé), rôujouso serhi-^, bresso (berceau) bres, matelas, matelassié perpans, perpausA écrit aussi, ; famnus, famouso pietadouso rôiijoiis (furieux, sabentouso — hilouso biloiis, lambris, lambrissa osso os, ; ; doim, dousso ; picladoiis, ; ; tons, amitouso ainitoivi, : ciir'nis, ; saben- etc. ; secours et velours. » Secours (troubadours: secors) substantif verbal de secohuk = SKcouiiiit cf. recours (de l'ancien recors, de hec.oruk). Verbes composés de couhk (courir) substantif verbal cens (aujour- » d'imi - « » ; : ; : courre, cours). » Velours parait avoir subi l'inHuence française devrait être (ancienne forme velo.f) du latin populaire villosum (velu); on trouve aussi la variante ancienne velnt (velours), qui explique le t du velonl de Mistral l.itin populaire velluti-m, de vir.r.us, » poil. » U. L. » » » ; i'cluus : : 39. — Relus (endroit à l'ombre) faut écrire relus avec un s car avec raison, en un seul mot matin), orbalus (crépuscule (splendeur, il faut il s'agit donc les ici soir), (i), il or/Hs (horizon), Iralus cl : ; il f relus sépare les deux éléments du écrit rez-lus, ra.s-liui, apparaître l'étymologie " toujours à l'ombre ". Mais Cliastanet écrit, à tort, relu enlus (zénith), anbalii.s (crépuscule tlu du des astres) éclat com[)osé relus et il : : Vu est long. Bien que Daniel écrive, sans doute pour faire endroit au ras de, proche de la lumiprc, de composés tous anciens dans la langue un seul mot. Mistral n'a que ire/ds (éclat ; écrire en , extraordinaire, splendeur, orient) et Irela (pleine lune ; apparition instantanée du soleil entre deux pics, dans l'azur resplendissant) où Ire = Ira (latin tkaxs) ; cf. (2) tre/ouli, trassall. (1) Uèrivés du latin i.uckm (in-lucem, (i.ins la lumière alb.\m i.ucem, lilanclie lumière OKHAM i.ucem, lumière aveugle, défiiillonte ; trans lucem (à travers la, en pleine lumière) ovlas est plus difllcile à expliquer 0R.1: I.UCEM. lumière du Iwrd. lisiei'e lumineuse (?) ou peut-être se rattache-t-il à orte, ourle, bord (R. 1..) |2) dette abréviation, très usitée, signitie confbr (en latin confère, compare), ; ; ; : : c'est-à-dire roi/«;, comparer, aï S final du pluriel 40. Le —S de signe du sert marque rallongement) i pluriel, mais ne se prononce pas. amène génëralcmcnl l'allongement de la dernière syldans les noms et les adjectifs (mais non dans les participes pluriel labe, passés et participes les même adjectifs), par terminés une consonne. Ex. Un bouc, dôus l>oucs un gol (verre), dôus gots ((/( noiid, dous nouds uno perdri, de las perdris un jiitil, dôus pitits un rat, dôus rats uno ré (racine) (voir S 93), de las res un sac, nn souc (sabot), dôus soucs uno suri, de las suris dôus sacs uno urtric (ortie), de las urtrics nn vol (v(eu), dôus vots, etc. : ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; Noms 41. et adjectifs — Dans les noms et en adjectifs en e, cet allongement riel est marqué par eis (e s'est allongé Ex. orne, onieis paubre, paubreU : ; allongés en eis e, ; en du plu- cis). etc. L'allongement se produit aussi quand les mots en e sont terminés par une consonne. brève au singulier, longue au Ex. : On verra plus loin que cet allongement ne se produit pas dans sec, seics (syllabe pluriel). les participes passés. — » » 42. Daniel écrit à ce sujet « Dans certaines régions du Périgord (Sud-Ouest), des mots qui ont leur dernière .syllabe brève au singulier et au pluriel dans le reste du pays, allongent celte syllabe au pluriel. » Ex. lilad, blads un cop, dôus cops etc. : : » » Avec ; ; cette prononciation il faut supprimer la consonne muette étymologique qui marque que l'allongement n'a pas lieu ou, conserver cette consonne, ce qui n'empêchera pas chacun » mieiix, » de prononcer à sa façon. » 43. — CuASTANKT (i) a toujours procédé ainsi il a conservé consonne étymologique et tait jouer rallongement par qui suit la ; la l'.s- consonne. Exemples pluriel) (1) i-ris u.vns sks poksiks (noms et adjectifs allongés au : Ohras d'Auguslo Ch(isla,net (Iinjiriiiiariô I). Joucla, Perjgueus, lOût'i). Ta,rU. %) « Nounias nus loups, (lon^) « Loubas « Ma e loubalown. (lonff) LoH Grand si mas dents coumo lonbatié. autreis copx, (long) « Soun pus qui per bresà lous on, (long) Loa Couplet de « Anounçio « La (i) dous (leifacho loups, (long) Lou Grand « « Quand Coumo fai la luubalié. vira tous sous moulis, (long serp e las urtrirs. (long) Ma « « bèlo-rnai. E (juo lous ausèiis fan lurs nids... (long) De felibreis per lou pais... (long) .\ (Uiai'le « « Qn'nt dr lUireto. à tous (long) De En lloui's las Tourloulou. gullias de sous nouds (long) eipelissent sous minons, (long) La mouluio de Cuasounat. « Saulo dins votrcis entrechats, (long) « S'entrebraiclio dins votreis pas. (long) Lou Curel de Pèiro-Bufièro. « Se soun doubats lous a l'as « Au « E « l'rengueran per enq)li lurs sietas e lurs lec ([ue salyes : (long) de lu'eissoucà, m'a remcis sur mous peds. (long) Caramba. cri'se tan qu'à iou que lous Dius autreis eops (long) g-ots... (long) La S final au participe passé Exemples pris dans (jiastankt E lous eis de grapaud s'i sentian pas plufi-nals. (bref) Mas quand tous mous vignous fugueran wndefi^nals... (bref Lous liouquèis de la .Jano. 44. « « t d'ullongemenl) ipiis — Fijo. : « Eran lous bien boutelhals. (bref) « Lous aurias dits mnralhats. (bref) Lou viei chivalié. (U Chastanet emploie à tort la cédi'le decanl écrire » ; Auouncio (annonce), i. Ici 1(0 final est atone ; on doit k Dous efaus deiffenerats (bref) De lurs parents varierais .'{brcl') Lna chant dans felihreis « « Dans pluriel le du participe la selon nous, rallonj^enicnt, comme dôii Periiford. présence de il est ne produit pas, l's démontré dans les vers ci- dessus. — 45. Le meilleur usage du Férigord doit donc faire déclarer les rimes suivantes relevées dans Cuastankt mauvaises : « L'oumbro de « Jusqu'à tant que veguet rè lurs grands bras poiinchuts (bref) piis. (long) La innnlnio de « Sentie revicouhV « Quand sous meuibreis endnrmits (bref) se troubcl ilavant la mai de las/crm/.s. La Ciffalo, la que soun toujours //vmcf'te, N'i a « I.ous couparias à boiicis... (long) Autan, — Nous ne savons fermi (long) et Ion Hei-Deneit. (bref) « 46. CiLssonnat. lijan e en d'einan. rallongement du participe se produit si y aurait alors eu cela inllucnce du Limousin sur (hrASTANET. J'ai relevé quelques vers du cbanoine Roux où je remarque que, pour nous Périgordins, l'allongement ne doit pas se en Limousin faire — — : « Adissias, vous, petits .'... (long) « E « Lous aboiicatti (cals devrait être long Lous a tous enroucats ! (a) (ensorcelés « — il ; « « lous fraireis partit:, (i) (participe bref) : substantif), : participe bref)- Tan que sian afispats (dégourdits, éveillés La counsciensa en pats... (a) (long). Remauquf. : Kn périgordin, nous écrivons : : participe bref), pas (paix). Les observations ci-dessus découlent de la règle suivante. T 47. (1| dans le participe passé — Le participe passé, au singulier toujours un (2) final t, supprimé dans A Margarito Chasiang. Jan de la Peiroana (Joseph comme au pluriel, prend la prononciation. kou.\), Picard, 8?, rue Bonaparte, faris, 1889, « La Chanson Lemouzina » ; Alphonse Le participe passé s'accorde, cq périgordin comme en français ; mais il ne subit pas l'allongement de la dernière syllabe. Conjugué avec l'auxiliaire « avoir » (avei), il peut, quand il est précédé du pronom relatif que, rester invariable ou prendre l'accord. Il en est de même lorsqu'il est suivi il prend un d'un x au pluriel, iniinitif. Ex. Précédé du pronom 1" : Lou qu'as chantât, ou On chatado chatat, ; Et l'on peut dire qu'as legido : 2'' Quelo raulm que pougut vèire (la — : Il Coumprèndre : lous recoursous féminin se forme ainsi legido eicrit, eicricho ; qu'ai chantât, on qu'as chatado : chantât, etc. qu'as chantado : ; qu'os Icgit, l'istàrio ; : ; (ju'as eicricho, etc. : : : ; : ; mer, nous ne l'avons pu 48.— Hkmaiuh'k Kx. : fachn fd, ou fait fà quelo meijoa que s'ei la mar, l'avetn pan pongudo vèire, ou s'ei fait bâti : le leg-it, laletro qu'as eicrit, ou ; Suivi d'un infinitif facho bâti, ou ; La chanson : meijou qu'as chatat, ou ou QUE qu'as chantats (bref). : verra (cnnjnffaùion) que chantado la relatif recoiirson (refrain) qu'ax chantai (l)ref) voir), etc. y a des verl)es qui ont deux participes passés. couinprèis, counipreso ; Participe passé : : counipreng-ut, coumprenffudo. Plagne Participe passé Prendre Participe passé : : : Vèire 49. pes : Participe passé — Daniel fait eicrit et deidit : : planff, plancho : vis, preis, preso vido ; ; i'egut, ; plangut, plangiulo. prengnt, prengudo. vegudo. une exception graphique pour les deux particide l sous le deidi et eicri ne doivent pas prendre prétexte «[ue le féminin est deidicho et eicricho. ÎV'ous faisons remarquer qu'il devrait traiter de même participes cités en exemples, ([m ne conservent pas le nin et prennent le d ou les autres t au fémi- le ch. Nous sommes d'avis au contraire de conserverie t au masculin de coum- tous les participes, exception faite de ceux cités plus haut preis, preis, vis et Observer en outre que pluriel : si on ne met pas de t h. deidi, on écrira au il y aura l'allongement qui ne doit se souns deidis, et alors pas se produire. : plang. CHAPITKE m ACCENTUATION Accent tonique — 50. Dki iNiTioN Kn occitan et par suite en périjfordin, l'accent tonique est marqué, dans la prononciation, par une élévation de la voix sur l'avant-dernière syllabe ou sur la dernière syllabe de cha: que mot (i) (même rèffle en français) « dans les langues latines » ou romanes l'accent a jtersisfé, en règle générale, sur la syllabe ; portait en latin » qui » nultièmc (M'niil avant-dernière) » mot parlé dans le le ; cette syllabe pouvait être aussi l'antépé- ; en ce cas il y a eu contraction du passage à l'occitan ou au IVançais ». H. L. Théoriquement il faudrait marquer toute tonique par un accent Pratiquement on ne la marque que dans certains cas. Nous croyons avoir signalé ci-après tous ceux qui peuvent faire l'objet d'unt; règle, parce qu'ils répondent, en périgordin, à un usage écrit. constant. Obskkvations gknkhales — 51. H ne faut pas confondre l'accent tonique écrit avec de certaines voyelles ou diphtongues (voir ci-desRemarque) ils peuvent d'ailleurs coïncider. 1" l'accent distinctif sus, 2° S 2, ; Dans mots variables ou à flexion (noms, ailjecti/s, pronoms), l'accent tonique reste, au pluriel, à la place qu'il occupe au singulier. Dans les wrhes seulement, la llexion ou conjugaison j)eul les aiucncr un déplacement de la tonique. (Voir tableaux des verbes, SS 2?4 et suivants). Accent circonflexe 52. — Son emploi le plus notable consiste à remplacer ïr final après sa cluUe, dont voici la Chute de l'r final. loi. — « R persiste à la finale dans tous les mois » qui se terminaient par cette consonne dans l'ancienne langue, » excepté » 1° Les : infinitifs de tous (1) L'accent tonique modifie donc qui reste brève ou longue. les le verbes en ar Ion miifiical et en mais non /; la ; durée de la syllabe, » -j" l.cs mots en U'i- compKtemcnt » s'est accent aigu — I>es Aitiis, tels (|ue ctwalicr, hcrn-ii'r, inlinitifs de : dos i"" et clic conjugaisons prennent un accent a'' en d et en eimd, chanta, dansa, dnrmt, s'ensuit Il <m ci-après, que ces conjugaisons la 1'* et 2" cii'conllcxe sur les linales toniques Kx. \o\v (Cii.vhankai). » (5 55). Infinitifs 53. : «)l)iiléri;o. f. fini, etc. finales longues ne peuvent pas ritner avec îles voyelles lu'èves, notanunent avec les participes. (Jm ne j)cut rencontrer en pcrigordin quées La MisiuAi. (Mircii)) i)ar Magali, et s'ensi'wli bello Her d'orgueil, et «/«/« (dégourdi) ; : ; s'expoiinijii (inlitiitif) s'en- brnsraia (glaner) et escarrabilia ; a \'onta ; de I,cs inlinitil's <le la la i" (il ; an planta (ont a volé) et harrula (vagu(>r), etc. 3'' conjugaison conjugaison ne sont pas accentués sur les finales, qu'elles soient atones Ex. rimes suivantes prati- cscala (monter) et apicla (appuyé) Infinitifs — (inlinitif) (stui)él'ait) planté) et rt/vr.v/rt (.arrêter) S^. les : eue ou en re ou toniques en ei. atèffne (atteindre), roxe (cuire), counèisso (connaître), crèisse (croître), jircnc (prendre), (Y)/(/v(' (coiu'ii), aiiorcèbre (apercevoir), bènro (boire), nù'dre (moissonner), cousei (coudre), ilre), U'nt'i (tenir), etc. (Voir 5 S /»'c/)e( (pren- 207 et 2^8). Accent aigu 55. — L'accent aigu se place 1 ' Sin- l'e fermé lonif[ue de tous s'est oblitéré (voir ci-dessus, Kx. : : les cbute de mots terminés en !'/• ii'r dont l'r final). liargié, charcntié, ferblantié, paliasii', prrrii/iuic, plaliissié (bavard), preissegié (pêcher), etc. MiSTHAi, a observé cette règle, ainsi que Cuasta.net et Damei.; le chanoine Joskimi Rolx et Anïom.n I'buhosc maintiennent !'/•. qu'il y a lieu de maintenir .Ioskimi Houx, Prrbijsc et on le nuiintient, il faut reconnaître aussi Vr des inliuitifs, comme le font Si F.sTiEr. Nous sommes d'avis de supprimer cet ;•. — 56. K\. 2" Sur tonique de tous les mots leraiincs en l'o riô. Anberjarki, boiilenjariô, hirissarid, cltarctilnrid, fonndariô, : Jriic/iariô, fft'iularmnriiS, ineititddrid, etc. 3" Sur Kx. S fermé Ionique des verbes en \'e à rimp.irCait. io atone, ténio (je tenais), vénio (je venais). Voir hé\?io (je l)uvais), : 59)- 4" .Sur Vo de la (iuale riô des conditionnel des tableaux des verbes, §S Kx. sirid Eiindrii'i : (il i'*^ et personnes du 'if du sinjjulier conjugaisons et des verlies auxiliaires. (Voir .'i i'V\ et suivants). aimerait), saiihrid (il saurait), (il tiiirid (il aurait), serait), etc. Daniel a marqué sur ces o des accents graves, correspondant théoriquement à des o ouverts. (Voir Nous croyons a (ju'il tort. tonique est par moitié sur On S H<)). Ce sont des o termes, demi toniques. La 1'/ par moitié sur Vo. et pourrait presque appuyer sur 1'/ et sur l'o : fonndari'd (mais toujours en une seule syllabe ou émission de voix). MiSTUAL ùcvil fonndarîé avec un e fermé, ce qià donne un son assez voisin de notre o fermé fonndariô. : conclusion, écrire un o portant l'accent aigu I<în Remauque : biques de la l'indicatif, Il 1"' : d. même pour (juelques verbes monosyllaconjugaison, qui, à la personne du singulier de en est «le 'i' prennent un accent aigu sur demi-tonique, l'o comme ci- dessus. Kx. Se fia (se lier) me fie, te fias, se Jid {il se Suà (suer) sue, ,<iiiai, sud (il sue). Tria (trier) trie, trias, trid (il trie). : : lie). : : Tuâ Nota. » en (tuer) —« : Dans tae, tuas, tiid langue, l'ancienne (a et l'accent se » l'aecent, vers la fin trouve sur du mot, tue). (il / il : 57. Ex. — 5° Dans contenant : les e, o, mots ou telo (toile) etc. (Conj. ; l'e I trois au con- R. L. marque pas l'accent sur cet <;. oardesso (louvdenr); (/uete cop {ceUc (ois); m'assiete (je m'assieds) de ces ». fermé tonique précède une syllabe atones, on ne barelo, centeno; fmale ci-dessus id est ([ue l'on retrouvera plus loin » ditionnel présent des 3 conjugaisons. linale la y a eu un déplacement de verbes : ; jiete (je jette) S u'id). ; tele (je tette) ; il Accent gi»avé — 58. I ' L'accoat grave se place Sur la par P, dans P. i" : pénultième (avant-dornicro). que nous désipfnerons cas suivants. les Iniit Sur toulc voyelle tonique d'une syllabe pénultièino, quand une dos voyelles u, i, (»u des diplUon- la dernière syllal)e conlienl gues ie, io, Kx. atones. A/Miiticàri, balàin (l)alai), : bèlio, hôrio (nuUairie), ccliiUiri (cellulaire), côpio (copie), espàcio, Jlhio (pousse, llèehe d'un arbre), ^«6/0 (cage), jùio ((iréj^oii'e), himpadhri (lampadaire), ({flaire, l)lanc d'œuf), laboiiralàri (laboratoire), linessc), g'idirio ffàiibi (g:ràee, Grci^ôri fflôrirt, (joie), lèio (allée), Jibrhri (libraire), mhrfie (on- glée), inàr/io (antbrax, abcès), neces-fàri, nèiisi, iièssie (sot), (sotie), iioiilàri, iiôvi, /lôy/e nÙ!<sio (nouveau marié), lumo (nouvelle mariée), ôli (huile), viràri (vicaire), etc. Rkmahqle Ces mots ne sont pas accentués au que ne change pas de place. : Ex. pluriel et la toni- ApajUicaris, balaioK, be'Aas, borias. : 59. — De même à la i"'et la 3' personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif des verbes terminés aujourd'hui en io atone. (\'oir S 22.5 et tableaux des verbes SS 2'i'J et suivants). Lorsque ces verbes ont un t; à la pénultième, KxcKi'Tio.N : toujours fermé et on nais, 60. il Quel(pu!s mots à (inale io atone, pénultième, prennent un accent qu'on rej)orte : la tonicpie coiimédin, ' ' I i : il est /irénio (Je pre- : (pii ont un e fermé Ji la sur cet e alin d'empêcher sur Vi. iwvéio (neige) dans l'autre on met un accent grave sur Ve, car catégorie des mots en io du n" i ci; uèvio, forme rentre dans dessus .aigu ein'éio, fantéxio, forme du mot neige cette cet e prenait). — Ex. met un accent aigu sur la (lun'io), etc. — Daniel met, bien à tort, un accent grave sur Ve de donne pour exemple à côté du mot nôi>io (page i;; de sa grammaire). Le mot itài'io se range parmi ceux du paragraphe 1 ci-dessus, mais nullement le mot conmédio. Hemauque. coiimédio, ([u'il 61. - P. 2" Quand la lonitiue, sur r/ pénultième, c'est cet pour deux syllabes. ( dans les mots à tinale io, porte qui prend l'accent grave et io compte \'.x. Astronnouin'io, Mario, sîmixdio, etc., : mois a Aiicictiiiemeiit toutes les » (voir S 5(>) » pour deux liriiilcs s'accentuaient de s\Ilal)es. » — P, 62. t-t mit' qiiitnlilë de en io. altstniits mCme la inipaiCiiits sur Vi et la comptait toujours R. L. i' L'iicceut ffrave se pénultième, quand en ia (devenu io) des place .sur le ouvert d'une .syllal)e dernière svllahe contient une des voyelles e, o atone. Kx. Ai'enènlo, bar-friéro, : />at'rt/v/è/o (bavarde) blasfémc, chaudéUi, rliarriéro (chemin), fv»ièi/'e (cuire), cou»iniéro, creissèn.to, ciroitiidèlo. èiuln- (voirij iu>), è-s-fe (avenante), lég-o (lirue), (être), //Vè/o. /ièro (foire), f^'-èiite, jam'ènlo mèdm (moissonner), t'niféiist), pèi/o (picire), p/asènto, i'èire (voir ou verre), vouléimo (volonté, vouloir), etc. — 63. Dans la i)lupart de ces mots, l'e ouvert devient un e Cermé au pluriel et alors ces mots ne sont pas accentués. Kx. riel Avenènto, avenentas : fi^'. — en Règle. Tous et ils «.s, ont le pluriel en ein et Ex. : Fkmixins : médio, coumedias Masculins oine, Un omcis certain deux gemes Kx. ; : genteis, : ; barjiùro, harjieras, etc. mots terminés par a nloiu-, ont le plusont féminins, tandis que ceux terminés en e atone les sont masculins. ils awnèiUo, avenentas ; ineissoniijo, Anbre, auhreis ; ; bar^ièro, hargicras meissounjas ; ; cim- etc. cliantre, chantreis ; libre, lihreis ; etc. nombre de ces mots, et adj<;ctifs changent de forme suivant antre (m), autreis /,'tv(<o(f), ; aiit/-o (f), le ou pronoms, sont des genre. autras ; ffènte (m) (gentil), gentas; /(/W<;(m)(nuage), nibleis; liiblo(f), niblas. Quelques-uns de ces mots sont des substantifs ou des adjectifs pouvant appartenir à l'un ou à l'autre genrt; suivant qu'ils désignent un lionmic ou une femme IIoMMK an artiste (m), au orne artiste, dôus omeis artisteis uno artislo (f), iiiio fenno arliato, de las fennas artistns. I'"emmk « Ce gioupe de mots en isle (m), isto (f) correspond au groupe : : ; : — français ('u Lite (timuc. fém.) désignant des "professionnels" ou des personnes accomi)lissant une action habituelle il n'appartient pas 11 la langue la jilus usuelle, mais à la langue technitpie ou " savante " et il est, pai' suite, assez dillicùle de le délimit<-r. Théori; quement il a la même extension qu'en français et l'on peut dire un dentinte, uno dentisto an Jlourinte uno flouristo un spécialiste, uno spccialisto, etc. : ; , ; ii » 1,0 sens indi(|uc les mots les hitii exemple 65. nioiidislo iiiio : — Kxci'.eiioNs. sont (lu pluriel : H, ». i)liis oniployôs du groupe, par I,. mots seulement, à notre eonnaissance, terminaison o au singulier, ax au 'l'i-ois avee une niasciiliu /foiiddrino, eilÙK'o et resta. 1" ij^endarmo (^endai'uu") un ffendarmo, d»')us gendaruuis. (\'. S ii). apparente (pie réelle on anomalie Dans ee mot eomposé, ^ent : « L'exeeptitui <le tfcndnvmo est plus peut expli(puM' ainsi ectie ; : seeoud éicmcul armo maintient ses flexions féminines armo. plur. arinwi), mais le genre niaseulin est imposé par d'iirinv, le (siuff. : : la fouetion, réservée à 2" ti(ui et <'//(•('() : un lionune. (un reste) : » H. L. ces mots eonslituent la seule excep- dans leur acception masculine. réélit^ Kx. ri'.ito maison itnciU\'o{in), dôuseilevas(gar(;ons); de un a régulièrement: dôus restas. Jaune drôle, jôuneis droleis jàuno drolo, jôunas drolas, mais on dit pour " des jeimes gens " dôiisjôiino sfenl (i). 66. — Hkmam()Uk. On trouve dans le dictionnaire de Daniel qiud(pies-uns de ces mots masculins notés au singulier avec une terminiio e//<H'<) (f), t)n écrit las eilevas (lilles) ; rcsto (uu reste), : ; : naison en pluriel (( devrait comporter un pluriel en (pii incoutestablenienl en est ('('.s-, ces mois, et provient par suite d'un singulier en Kn voici une liste acouUtc (m), acouliteis D.\.MKL (à ; aroiiniale (m), aroumaleis ; onrqiiestrc (m), ourijueslreis l.e fémiiiUi <ie ce mot (ni), est — — — — — ; arlisle (ni), arlisteis (v. ci-dessus) proiiffrmne alors <pu' le e. : apoustènie (m), apoustenieis ponèle (m), poueteis as, dans l'usage iiérigordiu de ; ; ; ; tort), aconlito (m). apoiuitémo (f). aroiimtito (m). nrlislo (m). ourqiioslro (f). pondto (m). poaelHso. prongram("is — ; proiii^riiino (m) — « Les l'ormes mascidines en w notées par Daniel lu) sont pas |)érigordines mais provenvales il les a empruntées purement et ; siuiplement au 'l'aiison de Mistral son excuse est qu'il s'agit de mots appartenant, pour la plupait, à la langue technique ou " savante ", mais il aurait diY les rel'ormei' suivant les règles du langage ; où (citains du langage populaire, périgoi'diu, resli' dans arlislr. i>iin/iicstre, /iroiif^rtinie. le sont cmplovés, à l'occasion, (1) 11 t>itténileiiient : îles "jeune ^teiit ", Incutiim » gent (OUNTKM, lu " geiil "I rente iiivuriulilo, bleu » ordimiire. » H. I,. même où le siiiffulier «inlnin noUnctir oue ce mol vurie ilnns non emploi » Dans loiilcs les langues, et nolamnieni en } l'ce, latin et (Vançais, y a des mots à terminaison féminine ([ui sont pourtant des masculins. En latin sur la déclinaison de Ros,v (féminin), on rencontre des mots en a qui devraient être féminins et qui sont masculins il ; NAUTA » (matelot) comme Et ; aghicola (Ifiboureur) poeta poaeino, arlislo, poaelo, : (poète), etc. donné o provençal, voilà pourquoi cette finale en a a on trouve chez Mistral POETA, POEMA. ; lat. : autista, transcrit lui-môme d'un vient d'un mot féminin en latin onciinsïRAi mot grec féminin. Il a donc gardé son genre originel en provençal. Il » Quant à ourqaestro, analogie avec » le En provençal le singulier. oiirqnestro, Seul lis il est devenu masculin eu périgordin par français. le pluriel s'écrit, ourquestro ; depuis Mistral, absolument distingue l'article les un anbre, lis pourtant devant une voyelle à cause de » eif; : im ponèto, aubre ; etc. li comme pouèto ; luio {S est conservé la liaison). Et voilà pourquoi cette distinction de o faisant «.s et de e faisant au pluriel, n'a pas en provençal l'importance qu'elle a clic/, nous ». K. L. 67. AuTKE REMARQUE — Bien que beaucoup de : suivent la règle ci-dessus, elle ne peut être en ce les concerne, car (jui nombreux (i.\ée noms de lieux rigoureusement un usage particulier prévaut dans de cas. Les habitauts de Beauronnc [Dènroimo], lous lièuronnas de Honnie l ho), Ions lionrdeUiax ; de Cliancelade (Chancclado). Ions Clianceladas ; de Lisie (Leilo), Ions Leilas et aussi Ions Leilons ; de Mussidan (Moneissido), lous Monissidas et aussi Ions Èloneissidans ; de Saint-Vivien [Sent-Bèbio), Ions Sent-Bebias, etc. Les habitants de Brantôme (Brantôme), lous Brantomeis ; de Coulaures (GonJaure), lous Conlaureis ; de Saint-Apre (Sent-Abre), loni Seut-Abreis ; de Saint-Orsc (Sent-Orse), lonj< Sent-Orseis ; de Ex. ; : Bourdeilles, { Saint-Georges f^ewi-yor^e). Ions Sent-Jorffeis, etc. — 68. céder de Pour d'autres noms de l'article lieux, masculin pluriel le on se contente de faire pré- nom de la localité (invariable), qui devient celui des habitants. Ex. : Les habitants d'Excideuil teïort( Auto fort ou Anta/ort), (7i'(,sA7ti(?M/'j, lous Eissidenr Ions Antafort (\) ; ; d'H^u- de ^illamblard, Ions Vilamblard, etc. (1) o De ai.ta(m) » adjectifs I) masculin du type i'Ort(em) (ville, position) haute-forte ou plutôt haute-fort, les fort, en oc comme en oil, n'ayant autrefois ijunne forme pour le ». R. h. et le féminin ; — 35 Comme lia nom pays on beaucoup de noms de lieux durèrent dans ce cas, s'en rapporter à l'usage du le voit ci-dessus, français. faut, Il : Mussidan s'écrit et se prononce Moueissido — — — — S.iint-Astier S -l'ierre(de-Chignac) — Suint-Vivien 69. — Kx. : ; Sent-Chalié Sent-Pei ; ; Sent-Bèbio (i), etc. Les mots qui ont la dernière syllabe en e, o atones ne j)rennent pas l'accent sur la tonique pénultième si cette ((inique n'est pas un e ouvert. P. 4" Bestiôto, briffandàtho, roinpâffno, cloucàdo {couvée), cliicâdo (ilignement des yeux), cou>>iiiâdo (cuisson), coaxinâiro (cuisinière), /iirrâlho {(cvraWlé), /elibrejâdo, fialâdo, fialâge, filâdo, filai idrâsso, déhanchée), fiôlo, fii/iielâlho (ensemble de femmes peu fil/iûKso (fille sévieuses), juriste, Servilhëlo — 70. Il s o et les H (ti^e). Loin. 71. — P. ipiiind la l'>x. (nom de femme), sont longs qui Lavis (Louis), .5" On met Ji'ilo : f'ijo (ligue), du Sul)jonctif, — Quand la 72. un accent grave sur (ils firent), et aux et 3' r"" au Subjonctif personnes du pluriel. dernière syllabe, en em, de la pour personne du l'e. Aiincin (nous aimons), aimarètn (nous aimerons), que par- : ou iiarliguenaèni (que nous partissions). (Voir Verbes ii-s.sèm lahleaux des verbes, §S 73. i''" ainsi et à l'Impar- met un accent grave sur tous les verbes, est tonique, on V.x. pénultième la voyelle à l'Indicatif, au Futur et à l'Imparfait du Subjonctif de pres- liluriel, <ine i, ûjo dernière syllabe (em, ou en) est atone. in'csque tous les verbes au Passé défini, iiiil (gesse), if'iHso (Jules). dissèrein (nous dîmes), faffiièren : tanlâdo, etc. Exception. Les mots suivants sont accentués sur les — P. 0" 2'i4 et et suivants.) Les mots en e qui ont le pluriel en eis, et dont la derpas accentués(2) sur la tonique pénul. nière syllabe est atone, ne sont I qu'ils soient ii'ine, imijours à la lOx. ' (lise, : au singulier ou au même aiseis i)lace. ; ânbi-e, aubreis lialeis; y'arifj/e, fariuleis pluriel, l'accent tonique restant (Voir Accentuation, délinition, ; autre, autreis ; S 5o). châle (cbàle), (légumes de mauvaise qualité qui, en cui- (1) a Forme où l'on a le & gascon pour o (cf. i '2'i) comme dans certains noms île personiies JHbié à c6té île Vielé (Vivien) ». R. L. dans les exemples ci-après nous flgnrons l'accent tonique par iï) Graiiliiiineineni un irail. la syllabe restant brève ou longue. » : ; saut, dis l'ont le lie Uchix-maia, pag:e /rt.s alili: loiix ix'sèiis un accent meuble, meuhleis distinrtif (v. §§ 2 et 5i); Yi est ici libreis bouillon noir). Chasl.inci a employé ce mol dans Loti l'oni- ; ; noûnibre, noumbreis oûncle, ouncleis; pàuhra, paubrcis (ronce), rounzeis ; far'ialeU). L'acccmt sur gwifre, gauCrcis ; ; pêtre (prêtre), petreis libre, ; omeis ôine, ; roi'inr-e ; etc. 74. — D'autre part certains verbes à l'inliuitif en e ou ei ollVcnt cette particularité que la forme en e est brève et la forme en ei longue. Mais l'accent tonique sur la pénultième n'est marqué dans aucun cas. Ex. Ceffite, : cegnei (ceindre) tcgnei (teindre) teffitp, ; ; (se douloir) doulei donrre, torne, torsei (tordre), etc. (V. ; conjugaisons 15 257, q5ç) et 2()0). 75. —« » longue, Bien que cette il finale, on eis (noms), ou ei (verbes), soit comme on le fait ne faut pas traîner sur sa prononciation » dans certaines parties » tonique, sur laquelle du Périgord, au détriment de il » dialectes d'oc le pluriel ne s'écrit pas <?/.'; mais es l'intensité Dans faut appuyer nettement. : /;' la atibres, librex, » etc., en provençal (i) on supprime mùine, à tort, cet s » (les arbres), de certains lis ; anbre libre (les livres). » R. L. 76. — P. 7' Les mots qui ont la linale en as atone (longue) ne sont pas accentués sur la pénultième toni<iue, car cet accent tonique reste, au singulier comme au pluriel, à la même place (avantdernière). Voir Accentuation, délinition, Ex. Uno : chninbro, de las cbaml)ras § .5o. niio cliâiio (fleur ; du vin) du de las chanas In cilho, las cilbas In Je uno, las fennas au ffendàrnw, dôus gendarmas Injnlndo, las jaladas In luwruo, las lusernas ; la mlco, las micas lnjnûto, las jautas ôûro, ouras In pernienàdo, las pcrmenadas; /rt/)/rtfo, las plaças, etc. 77. p. 8" Le ouvert n'est pas accentué ([uand il précède rr etr suivi d'une consonne; dans cette position, il a toujours le son latin c.vN.vM (blanche), ; ; ; ; ; ; ; ; — ouvert. Flx. : Mais terro, merle, etc. il est accentué dans les autres cas ; ex. : bouffrèsso, du- chésso, priucèsso, etc. Remauque. L'e précédant une consonne double autre (jue celles signalées ci-dessus, est souvent fermé et, dans ce cas, il n'est pas accentué. Ex. (1) : eipesso, (épaisse), Cf. § «ifin. messo (messe) ; proumesso, tresso, etc. 3: Sur 11" que nous désignerons par F, dans la finale e les onze cas ci-après. — 78. F. L'e est toujours ouvert dans les syllabes toniques I" une consonne (innctte on sonore), mais l'accent grave pas devant cette consonne. ne s'écrit Ex. Bren (son), renl, désert, fer, goia'er, per, prudent, rertff, lerniinécs par : vaillent, etc. <p/n-s', MisTu.vL et D.VMEr, accentuent tous ces mots : brèn.rènt, fèr, etc. CiiAST.VMiT, le chanoine Roi:x et I'eubosc, ne les accentuent pas. Nous ne savons notre dialecte cent, Il il : il est impossible avec ou sans accent, d'une façon donc supprimer cet accent. F. 2" Les mots en et ou en faut 79. — mais dans de prononcer fer et cet accent a son utilité en provençal, si est inutile dill'érente. ei, qui ont le pluriel en eis, et dont la dernière syllabe est tonique, prennent au pluriel un accent grave sur Ex. de cette syllabe. l'e Boirnèis (bonnets), chalèis (lampes), cirièis (cerisiers), rurèis : (ctn-és), /'OH/x/fè/.v (robinets), .s<?rrè(.s (secrets), etc. Oes mots ne sont pas accentués au singulier. Ex. 80. — Remarque. Les monosyllabes ne sont pas accentués, au pluriel. même Ex. cirici, ciiret, rouhinet, secret. Bonnet, chalei, : : iJ('/,s- (doigts), c/.s- (yeux), /;/cj,s (pleins), //•e^' (froid) />e(s, rcis (rois), seis (soirs). — On Chalei ou clialelh ; viei ou vielh ou soulelh, Konleid ou soulelhd, etc. F. 3" Dans tous les mots de cette catégorie, qui ont le tonidont beaucoup prennent un t Hnal muet (voir yO), Auguste Nota. peut (féminin vielho) 81. ; écrli-e : sotitei — <iue, et s? Ic t au pluriel et un un hiignet, dons bugneits dôus braceleits rnret, dôus cureits un det, dons deits un mulet, dous muleits ;//( poulet, dons pouleits, etc. II a fait une setde exception pour le titre de son poème " Lous BouQUEis DE LA Jano ", OÙ il n'a pas mis de t à bouqueis. Or Cuastankt employait tous ces mots, indiscutablement longs à CuASTANET couscrvc Un bracelet, Celle au du S /i") écrit : ; ; ; la finale, il ; ; pluriel. façon d'écrire vient appuyer notre constatation (théorie : '^ '• t'u pluriel dernière syllabe dans les terminés par un t amène généralement l'allongement de la noms ou les adjectifs, mêmes s'ils sont ou par ime autre consonne, 38 Nous sommes cependant de Danibi, pour la gra[ihie de nous supprimons le t au pluriel. un curet, dôus curèis ; un un bouquet, dôus bouquèis cette cutéfforie Ex. : tic l'avis de mots en ei, eis : ; mulet, dôus mulèis, etc. 82. — F. 4" I-'Cs sel, sieis, treis, 83. — 62) : les triphtongucs toniques ei, Ei intérieur tonique est accentué (juand Ve a la valeur de ïe ouvert et § diphtongues et ne sont jamais accentuées. dans rentre alors il rubrique ci-dessus (accent grave, la bonèiro (mélange, amalgame), fèino (fouine), fonèire (fouir, piocher, bêcher), /oH('(Vo (diarrhée), louèiro (femme paresseuse et dévergondée, injure qui peut aussi s'appliquer à un homme), — 84- Exception. L'e de etc. prend un accent aigu accent grave, S fi") mots intérieur ei dans quelques cas signalés ci-dessus (voir en e fermé suivi d'io atone nevéio (neige). : 85. — F. .5" L'accent grave se place sur grave des diphtongues eu Vi avec l'accent tonique dans Ex. et lu mots ci-dessous les hèu, chapèu, cisèu, coutèu, etc. : l'e toujours ouvert et sur cet accent distinctif coïncide ; : adoaraciii, ; sîii Dîu (suif), (Dieu), etc. — F. ()" Pour tous les mots provoquant l'allongement, rend 86. l'y, ([ui ont la finale en as tonique, de marquer inutile l'j^cccnt sur la finale. Ex. affuessas (tu eusses) : caban (plur.) ; chantarias Jluririax (tu fleurirais) partiras (tu partiras) ; (tu aia-s ; alinéas (plur.) ; flurirax (tu fleuriras) ; (que tu aies) chanterais) ; ; tuas (mains) ; sia.s (que tu sois) ; flurissias (lu fleurissais) ; partiriwi (tu partirais) ; ; sirias (tu serais), etc. (Voir conj. §§ 234 et suivants). 87. — F. ~" I>e môme verbes terminés en supprime Ex. e.s ; : cet .s, provo([uant rallongement, l'accent. après (adverbe) : partez) produit pour les substantifs ou les effet se tonique ; pronces (procès) flnrisses (vous fleurissez) ; ; partes (vous ses (tu es), etc. (Voir conjugaison S S 234 et suivants.) 88. — F. 8" L'accent grave se place sur à proposition, qui se distingue ainsi de o verbe bien que 89. (cela), — ; tous les deux se prononcent o aussi a. acô F. (f L'accent grave se place sur les o toniques de sur Va llnal de la 3" /?<>, numéro, etc., et : caraco (caraco), personne du singulier du futur, à tous les verbes ; elmarô (il ai- 39 wndrô nicia), verbes il a'34 Sîi — 90. (il viendra), Quand F. lo" n'est pas accentué. Ex. bt'iicop, 91. : — F. — i'<?/i(//<i (il vendru), etc. (Voir tableau des et suivants). l'o tonique est suivi d'une consonne muette cop, trop, badot (hanneton), acror (accroc). L'accent grave se place sur II" ouvert de la diphton- l'o accent distinctif (voir %% vl et 5i) coïncide avec l'accent tonicjuc dans les mots biou (bœuf), dôu, fou et autres déjà pour éviter la confusion avec le son simple ou (lou notés au § 5 gue ôa et cet — loup). Tréma — 92. Le tréma isole une voyelle de suivante) dans la prononciation. syllabes vialioii), \ ; prCbi (pays), Il la précédente (ou de la se place sur a syllabes ; l'i de devlachi (dé- et sur Va de réussi (réussir), 3 syllabes. 11 est inutile sur net, viiet (huit, une seule syllabe) (Chahaxeau, Damel), mais nécessaire sur l'a de ffiXet (huit) pour obtenir une bonne prononciation en une seule syllabe diphtongue, uè. : MonosYllabes — 93. Les monosyllabes sont tous nécessairement toniques, mais parmi eux les noms, adjectifs, verbes, interjections sont plus fortement accentués que les articles, démonstratifs, relatifs. Ceux qui se terminent par un e, prennent en général un accent grave sur Kx. bî- : \'e. (bien), /é(foin),/è (foi), plè (plein), rè (rien), KxcKi'TioNS au pluriel (rien). — : On : res, On écrit si' (sein), etc. cependant avec un accent aigu ré (racine), il se distingue ainsi de rè car cet e est fermé et écrit sans accent : me, te, se, pronoms personnels, que, ou conjonction. relatif Les autres monosyllabes qui se terminent par unie consonne S 36, consonnes finales) ou par une autre voyelle que e, muette (voir ne portent pas Kx. : le signe de l'accent. bec (bec), cop (coup), cor (cœur), cors (corps), ma frc^ (latin (mais), ma ou vement du pied en avant), pa.'i (adverbe), pa ou po (pain), sec (sec), ruiGus, froid), sel, lat, mas mo (main), SEi'TEM (sept), sel, lat. sitim (soif), (maie), pas (mou- 4o A — 94. tonique final L'a final tonique est suivi, lialjituellonicnt. d'un muet t (mots dérivés d'un participe latin en atitm, ou d'un substantif en ATUM ou ATEM, OU fomiés par analogie). Ex.: ahoncat on avançât, hoantat, candidat, r.haritat, chat, châtrât, crebat, cuivrât, décidât, deibanat (décorné), deihoutonnat, delcgat, dévouât, eicloiipat, eigarat, eipelharulrat (dépe- délicat, depntat, naillé), ferinetat, ffaulhat (llaque d'eau boueuse), libertat, rai, Sénat, veritat, etc. Mistral et les provençaux suppriment ce t des participes en at, amène une confusion fâcheuse entre les participes, en a, et les inliiiilifs, aussi en a. On a vu que le participe périgordin est bref at, tandis que l'inlinitif en â est long. (Voir^lî 4" et 53). Chez Mistral, par une distinction bien arbitraire, les substantifs dérivés de participes ou de mots en atum conservent le t, avoucat, cat, faussât, jurai, rat, valat, tandis que ceux dérivés de mots en atkm le perdent (bounta, carita, paureta, verita). » R. L. « » ce qui » » » » » » : — 95. Rkmarque général méridionales : Les noms de de ces noms doit être conservé, aussi bien communs, mais on ne dans les autres — localités périgordines — sont très souvent terminés en ac. (juc doit pas j)lus le prononcer dans dans ou en Le c les les linal noms uns que : Kx. lionrgnac (Bourgnac) qui se prononce Bourgnà Bragcrac Bi'agerà ou Bregeirii ou Bregeirac (Bergerac) qui se prononce Rabeirac ou liebeirac (Ril)érac) qui se prononce Ral)cirà ou Rebeirà Soursac (Sourzac) qui se prononce Sourzà, etc. Arinaïuic (almanach) qui se prononce armanii bissac et sac bissà et sa tabac (tabac) qui se (bissac et sac) qui se prononce prononce tabà, etc. : : ; : ; : : ; : : ; ; : E 96. — I" Les mots qui ont un e s'écrit Ex. : tonique se terminent, ordi- t adret (adroit), banquet, bidet, boulet, bouquet, buffnet (bei- (cœur des animaux on dit d'un a boun couret), cournet (cornet), gnet), carnet, coupet (cou), courel homme linal muet (suffixe et, ou désinence verbale). L'accent pas bien que ïe soit toujours ouvert. (Voir S ;8). nairement, par un ne tonique final qui l)oit et mange bien : ; curet {cnré), deipiet (dépit), dret (droit), druguct {dvQ^ncl), frehi- 4i quel, furet, Jantounet (Petit Jean), /M^«e< (loquet), piquet, pouriret, respet, tabouret, etc. le pluriel de ces mots § 79. Daniel accentue à tort Ve de curet sous Voir ouvert. Or prétexte le tous les e toniques sont ouverts (v. § ;8). d'accent. — 97. Il qu'il est ne faut pas . Exception bec (bec), jec (jeu), lec (lieu) et quelques : antres mots qui, vu leur origine, prennent une autre consonne muette que le / (latin (i) — 98. 2 " *becc:um, .iocum, locum). L'e linal tonique prend un accent grave quand il n'est pas suivi d'une consonne. Ex. Ahè (abbé) : einpachè (eiiqjoté) (a), (4), aie (haleine) (3), café (calé), roupè (voiture), pressé (pèche niàle, persèque). Kemarqce An sujet du mot cap, voir S ii5 (recul de l'accent). Le pressé (persèque) a la chair i)lus l'orme (jue celle de la pressèjo (pêche), et elle est adhérente au noyau, tandis que celle de la : pêche se détache très facilement. Daniel écrit : persec pêche mâle) et presscjo, prnussejo, prussejo (pêche). Persec correspond au mot français (persèque), tandis que pressé est le véritable masculin de presscjo. On dit un pressé et uno : presscjo. MÉuv DE quent, persec 99. Beiuiekac écrit écrire : persec. : perségo (pèche), Mistral : pes.'sèg-ue. il doit, Piat : par consé- perségo et (5). — Et, ditionnelle, conjonction, s'écrit e (malgré le latin et), graphie tra- adoptée par .Mistral. I fînal tonique — 100. ]>e t muet se conserve aussi après Vi tonique dans beaucoup de mots (participes ou formations analogiques en itum). Kx. : abalourdit (hébété), a/einelit (elféininé), baiulil, bulit, cham- <1) iJans («' notes éli/moloniriues, l'astérisque désigne soit une forme latine iiopulaire, soil une forme latine reconstituée ou restituée comme forme originelle nécessaire, par les cti/mologistes ou phonéticiens. R. L. (2) Qallicisine, pour abat (languedocien, provençal, etc.). (S) Pour alen : cf. le verbe alend, prendre haleine. ''tj Ailleurs empachal, entrave, empêtré, du verbe empocha, péri;;, empeichà. '•> PiAT. Dictionnaire h'ranrais-Occilan, Montpellier, Imprimerie Centrale du "li ; chez Tauteur, l'i, Rue du Miiréchal-JolVre, Le Vesinet (S.-et-O.). 42 pit (enfant trouvé), chaupit (piétiné), coiifil, deidit, deîmentit, eibarfrt7 (déluré), eiciipil (crachat), ewerit (AéXnré), falil {de fait: tomber, en parlant du jour), farcit (farce), poiilit (poli, policé), pniirit (peu- reux), rôntit, tarit, etc. ^ lot. Presque tous mots qui prennent un les ont un iémiifin en ido ou en irlio muet après t 1'/, ce sont des participes ou anciens ; participes. Ex. (bulido), hiilit : champit (champido), deidit (deidicho), mentit (dcimentido), eichanfil Ex. arpi, f : dei- farcit (fsivcÀdo), poiilil (poulido), sont des substantifs — parfois — ou des adjectifs qui n'ont pas le féminin en ido ou en icho, Ceux qui ne prennent pas féminins (i), le t (harpie), Iwnci (morceau), boiirri (fétu, balayure), . cadii^mrv, cadis),c«rd((chardonneret),/i'/'m(f. (fourmi), ye,s-<t(festin), g-abari (g-abarit), kepi. Remauque les On : conserve aussi mots qui ont un féminin en Ex. que) muet après 1'/ tonique, dans ico. ermetic, ermetico (hermétique) : ; le c ixtonric, istoiirico (historique) ; ; isteric, isterico (hystéri- salfuric, sul/nriro (sulfuri- que), etc. O final tonique 102. — Beaucoup de mots, qui ont un o final tonique, gardent un t muet après cet o (suflixe ot) ; d'autres se terminent par /> ou c ceux qui ne sont pas suivis d'une de ces consonnes, prennent un accent grave sur l'o cnlin, l'on a des monosyllabes non accentués et d'autres qui prennent un accent aigu. ; ; 103. — Ex. : T iinal muet : badot (hanneton), harrol (rondin), bralot (punch), cacarot (ralle de mais), cachot (dernier né) capot (capot), (cachot), cassot (casseau), chariot, (2), cachot clabot (ventre creux, tronc d'arbre ou fruit creux), cocot (coco, fruit du cocotier), ilôt (ilôt), faf{ot, falot, farot (coquet), flot, fricot, garrot, eilot, gigot, got (gobelet), jagot (larve), Jambot (jambon), lingot, lot, nabot, pâlot (écope), pelharot (chilTonnier), rabot, trot, etc. 104. — P Iinal fois), esclop (sabot), 105. — G Iinal muet : bèucop (beaucoup), cop (coup et une galop, sirop, trop (trop), etc. muet : acroc (accroc), bloc (bloc), broc (broc), jec d'aigo (jeu d'eau), troc (troc), etc. r (U Ancien p.irlicipe passé du verbe ««oaiit/i- (Troubadours, Mistral) éteindre », une âme éteinte, un revenant, cocftaroit. (?) A Haulefort éteint : ; un 43 — 106. O filial accentué : acô (cela), a/ilô (oui), raracd, eito (élau), fiô (l'eu), kilo (kilo), siô (soit), trtô (trio), etc. — 107. Monosyllabes non accentués : co (cela), gro (non. point), plo (oui), po (pain), etc. — 108. Monosyllabes accentués (accent aigu) couo (queue), mio (mienne), ruo (rue), sowi (sienne), trki (élite, soudard de trio, trie : sur le volet). — 109- Rkmak()uk tonique un c ou un rf On : conserve aussi à quelques mots en on muet. Ex. honc (bouc), qui se prononce bref, et au pluriel avec allongement provoqué par l's. : ynad (nœud) qui se prononce bref, et au pluriel : : dônn boucs, dôiis noiids, avec dôiis soties, avec l'allongement. Soiir (sabot), qui se prononce bref, et au pluriel : rallongement. T T IlO. - « » il linul final tonique loinbc toujours (i); dans queUiues mots cependant reparait en liaison. Ex. : pilit einoiicen, vint an (2), hnet aura (3), Jour, tout ei fini, disset-eil, venffuet-elo ; et de même à la » troisième personne du singulier et du pluriel à tous les temps de » net e » tous les verbes, devant les pronoms personnels. Le » ces cas, se comme du mot » tiale 11 lie étroitement, /, dans tous en français, à la voyelle ini- suivant. » ((^iiahane.vu). y a tellement d'exceptions, c'est-à-dire de cas où t peut repadans les liaisons, que nous croyons devoir conserver le t final raître presque partout, dans la grajibie des mois qui ont un e ou un a final tonique. Après l'c tonique le t est maintenu par Ciiastanet, Joseph Roux, I'kbhosc. et Misthal celui-ci le supprime toutefois dans les ; parfaits Xous : dùtsè, le fugue, parle. maintenons et nous écrivons : dissef, fuguet, parlet, partit, etc. U final tonique — m. Le < muet se conserve aussi après I'm tonique dans tous les mots qui ont un féminin en udo. Ex. beeut, becudo (qui a un bec), hecut (charançon), becut (pois : (I) (21 (3) dans la prononoiatinn, même s'il Pour ans {l's non prononcé n'est pas écrit, Pour auras (id.). Kutendez : eet écrit, 4Î — même origine. Mistral a, pour mourre-pounrhu, mais Ciiastaneï beciit (La Taupe, l'ouriffle dur e don bectit Ion bec poanchut) ; Mistral pois chiche (pesé becu) <iui a un Ijec — boiirrut, hourrudo (poilu) boussnf, boussudo (bossu); canelut, caneludo (tubulaire) chancrnt, chancrudo (âpre) conçut, coueudo (cocu, adjectif) et cohch* (oiseau, chiche) ces trois mots ont la ; charançon page io6 A « », : : ; ; ; ; fleur jaune, ancien adjectif participe) devonlat, dcvouludo (dévolu) dut, déchut, ; dechudo (déchu) eimouffut, eimoug-udo (ému) ; ; eipan- ; embnt, embudo (imbu) gamowiut (faugautrnt, gaulrudo (goiti'eux) g-oulnt, gou. incoanegnt, incounegudo (inconnu) jaufelnl, jaufemoiissnt, moussudo (moussu) mut, mudo (muet) eipandudo (étendu) vette, ancien adjectif) ludo (goulu) ludo (jouflu) pelut, peludo (poilu) ; ; : ; : ; ; ; ; prput (hu[)pe, oiseau, ancien adjectif) pounpouterlnt, jiôuriit, pôurudo (peureux) chut, poimchudo (pointu) pouterludo (lippu) proumoug-ut, ])roumougudo (promu) revoulut, revouludo (révolu) tetiit, tetudo (têtu) toursut, toursudo (tordu) vincut, viucudo (vaincu), etc. ; ; ; ; ; ; ; Exception ; ; Les anciens participes capnt : (adjectif, estrut (adjectif, instruit) font au féminin, le premier second : pommé) et capuxso, et le estrucho. Rkmarque (bruitj, : « : pour On met bntd, toucher au but) ; brut t muet aux mots suivants de bru (sombre, noir); but (dérivé: aussi un le dilférencier : rebut (dérivé rebuta, rebut) : ; tribut (dérivé — frnt (fruit), : du latin fructum prèciput, du bas latin •praeciputum pour praecipuum « pris à l'avance » nsu-i frut (usufruit), du latin 'usufructum et un c muet à quelques noms propres comme Delluc, Delsnc, Duluc (de lue, bois, suc, sommet, tributàri, tributaire) ; ; ; ; : formes anciennes), etc. » R. L. Mais on écrit sans t : Cliapii (billot de menuisier), cm (qui n'est pas cuit), eicu (écu), freitu (fétu), grn (gi-a'm), Jertn (furoncle), rcbu (rébus), tribu (division de peuple), vertu (vertu), etc. T dans : le final t comme batimeii, pluriel : Remarque : Le des troubadours t : Ic ceux en ment du français, on inutile. batimens Mistral, Ciiabaneau, Joseph CiiASTANET et Perbosc 1 mots en men les — Dans les mots analogues à 112. supprime Ex. final ; eisadamen. Roux et Da>hel suppriment le t, maintiennent, inutilement à notre avis. flnale dans la grp.phie alcunamen (adverbe), pacicn a déjà disparu dans cette ajudamen (aide), (adjectif), etc, I I 4o 1" — 113. le / dans l'adverbe tan final (t) Damkl MisTiiAL, (liiASTANET, I'hhbosc et niainlienneiit liiial. Rexk Lavaid le suppriment. latin tantlm se réduit succe.ssivcnient (liiAMAXEAU, JosKPii UiJi x et » doit tHre suftpriincr, le « Il il lanl, lan (déjà H. » et la. V chez les Troubadours), et enlin à Ui. Ecrire : tnn I.. Le T du mot prat — On 114. logie latine : frf^rde féminin prend un Kx. : un i'uatlm ; au substantif t cf. le à cause de l'étymo- /»•«< (pré) nom de personne : Vrai. Cependant le d. praclo, />rad(''lo cf. les ; noms propres : Lnprado, Lapradèlo, etc. Recul de l'accent sur pénultième la — » « Le recul de l'accent de la linale sur la pénultième est un phénomène assez fréquent, quoique plus rare que le déplacement contraire. Il est dû, comme ce dernier, à l'inlluence prépou- » dérante de 115. » la quantité et se produit surtout, par conséquent, lors- » <{ue la i)énullième étant une » une voyelle en position (i), une tonique est brève et grêle. lonprue » Kx. éndre pour endré (CUAHANEAI). : ; etlre Nous orthographions ces mots de luire pour Dans citi-è eitiijle ; cerUiines parties pour pour la eituflè du Périgord eitré ; mie pour façon suivante ; le valé. » : èndre pour endrè. même phénomène se pro- duit pour les mots cafr et marcè (merci). L'accent a reculé sur on prononce cà/e et rnàrce avec ïe atone. et ou dij)liton}jue, la (inalc Ainsi l'on pourra écrire l'a Ca/e ou café eilre ou eitrè eitujle ou endrè marce ou marcè (voir 3ij). Le pluriel de ces mots s'écrira donc (avec ou sans recul de l'accent) eitrcis ou eitrèis cafeix ou cafèis eitiijlein ou eitullèis endreis ou endrèis tnarceis ou iiiarcèis. ou eitullè ; ciulrc : : ; C'est-n-dire iilarée devant deux consonnes. ; i^ ; ; (I) ; ; ; 46 RicMAHiji'K Hans les mots ci-dcssns r<Monîqiic (iiial, pouvant être marqué par uu accent grave et il n'est jamais suivi : aussi atone, est d'un (Voiris t. ExcKPTioN <)8). 1, "adjectif : avec (seul), s'oh/o (seule), d'un parce que t Mistral Cf. : féminin le : soiil fait soitleto. Lanci'kkocikn : : ca/e, eilre, Houkuijat csli/Iet. café, endrcch, eslre et estrcch, siblct. : de deux fayons atone, et soiilel (seul), e tonique suivi rufc, endré,estré, s/6/e/(silllet). Danibi. eilnjlet et eiti/liU,cndre. PiAT siîul s'écrit aussi l'o Glilualmie : : est i fie. eiulrè. CIIAPITUK IV PERSISTANCE OU MODIFICATION DU SON DES CONSONNES — 116. 1° C devant Ex. initial e, i devient doux (son (c. g. m) I, : .s). cedâ, redilho, celehrâ, rclcri, celeslian, celihatàri, celnlari, : cendre, ceni (serin), ceiLs (céans), cenxeno (jugement, hoiino ccfixeno), ccnteno, cercle, cero (cire), etc. ; bon jugement : cintre, cinqnanteuo, cisalho, cilâ, citadèlo, citeriw, citron, ciiHulo cira, circnid, circijo, (avoine), civililat, etc. Ce son, sitllant en bonne prononciation (n), est devenu, par abus, chuintant (ch) dans certaines parties du l'érigord (Ilautefort, etc.), du Limousin, de l'Auvergne, etc. Les provençaux prononcent s. — 117. ont le Ex. Remarque groupe : cisme) xèjo (scie) ; ; a" Tous les équivalents ne conservent que Hèno (scène) sètre (sceptre) — 118. : se initial : ; xiènso (science) .lissla (scission), etc. Devant a (son des mots français qui l'.v. ; septicisme (scepti- (Voir ii i'39). c/(). c initial latin, devant a, est devenu ch. Ex. : cbahâ, cliabri. cliahro, chacun, chaini, charjo, chaumenit ou du (moisi), chaiiiiinado (trace éliaiiiiicsit picil), rliaii/irr (cIiuiiir), chniiso, clun'nlariô (chevalerie), r/iai'aii, etc. Ce son de eh est un de ceux qui offrent le plus de variations. On prononce die, tche, ts, s, suivant la région. Dans le Sarladais on prononce rabro, cnhri, etc. avccc dur sans chuintement. : — C initial reste 119. Devant 10 a, dur : dans im grand nonihre de mots faisant exception à la règle i>récédente. Kx. cuba (cal)as), cnbalo, rabano, cabarctit-, cabdii (capital, tout ce qu'on possède), cabensnii (traversin), cabinet, eabirole (cabriole), : cabiscâii (chef, (creux, cavité), président d'une école félihréenne), eabte, caborno eaboiixo (bosselure, cabra, cabri, caeho, capiH (pommé), tète), rabot (poisson, cabot), etc. Certains de ces mots se prononcent et s'écrivent de deux façons Ex. ou : ou chabano, cabessaii ou cal)ri ou chabri, etc. cal)aiio c/ialml, cliabestian (traversin), cabot que le Périgord se trouve à cheval sur la " limite linguisdeux zones, l'une au nord des pays d'oc, où c.\ latin est devenu ciia, l'autre au sud, où il reste ca. (\o\v la thèse de .M. GuilIaumie)(i). II en est de même pour les sons j.v (zone nord) et ga C'est tique " de ! I I (zone sud). 120. — i:x. Coiui (d'où eicoiiâ), : a " Devant o, ou, u et les consonnes cniiittd, coiintent, 1, r. conntrado, courage, coiilèii, coiitiiino, etc. I Ciird, ciiratié, ciiret, ciiruis, ciiveto, etc. Clahoitrdo (clou), c.lncotnen, claco, clampâ (cancaner), /«V, cliiiio ; ' : (cancanière), Claroii cliifnado (clignement (nom d'homme), d'œil), clocha, clôit (clou), clan, cla- clartat, clan (clé), cloiic.d (glousser), rioiiiicd (plonger), cloiifié, ciachié, etc. Crabato, craco (mensonge, hâblerie), craicho, cramai, cranillio (crémaillère), crcire, etc. 121. — C intérieur, entre deux voyelles, reste dur dans beau- coup de mots. 1" Devant a piller), II ahoiicat ou avoiicat (avocat), «A/aca (abattre, tailler, ax-ampù, alacat (mouillé), ahicâ (reluquer), apralicd (acha: fllossatre p^riyoïdin, Auguste l'icarj, 82, rue BDuapnne, t'ûtis, Ui27 48 laiidcr), hticil (nian^ci' la pàtc'c), halajicâ (jfasjjiller), caraii (noix), driirù cloiicd (plousscr), ticissicà (décliirer), prendre l'envolée), jand)er), cical/ioiifâ (écosser, (('-tre cirnmpd (disperser), cicapild (de venir en étèter), lèle, eicatourit (assommé), eicarleld, (scorpion), priH à r-lrc (eii- de maïs eicapito, lèlc (dégourdi, (•icarabitlial dru, éplucher), cicainliald : eirarju'-n éveillé), eipelhoncd (écosser, éplucher), cnjticd (percher, empiler), eiiracal (gâteux, racliilique), Jlacd (ployer), Jloucut cat, inicwi (soupoudrer de (|)aré), jfiiacd de mico (pluriel sel), (mordre), tarai (mouillé), maii(ressasser), naiipità ci-après), raftcd /aca (tacher), //ra (tiquer), I ra nrd (troucv), tfiicd (truquer), etc. 122. — ao Devant o : acadcmiro, Africo, Americo, angelUn. barraco, barrieo, banilico, beco (guêpe), hoiitiro, briro, chico (chique), critiro, croiinico, fahrico, m/co (boule de farine cuite à l'eau). istourico, inateinatico, mal en Remarque lahe ; miixico, patraco (patraque, homme éreinlc', point), poiilitico, replico, republico, tactico, trico, etc. c'est : Dans ces mots l'accent est sur l'avant dernière s\ nue mauvaise prononciation que de le faire 1- porter sur la finale. 3" Devant u (charançon), beciil : un hec), benil (pois chiche). (qui a l>ecut\ eicii, etc. — 123. C intérieur après une consonne reste dur (k) dans beaucoup de mots. arrange (archange), arcann (areane), arr.ali Devant a. Ex. : j (alcali), arcaïco, arcat (arque, courbé), cancand (cancaner), deiba- rancat (démantibulé), cncapard (accaparer), inancat, etc. la^. — Le q est conservé devant Ex. (prononcez roua) aqiiardo, rqnacui : Q représente (latin i,iqi;orem), prononce cranto), C dur initial et intérieur (latin ii devant u. ou non). ; (prononcez U) liquoiir quand, qnantitat, qnaranio (on écrit aussi et on la qiialo, loa quail, torze, quatre, quauco, quancu, talo, qualo, laa, qitau, qaauruno, que, quel (c'est), qua- qneraque (sans doute, certain(;meut), qnextiu, qucsionr, qiicld (rjuêter), quèu, quilhd, qainquct, quinquina, qninlau, quinze, quiqulrlqiii, etc. L'équivalence de son entre q et c a permis, dans les mots en a (concurremment avec qua) parles ci-dessus, la graphie ra pratiquée troubadours cal : ratitltat, can = eau, casrun (chacun). , ralre, ratone, raranta et rranta, 49 — 125. C intérieur doux. ,. Notation orlhograpliiquc du son c intérieur doux, ou Ukole : En périgordin le son de c doux est noté Entre deux voyelles par s. : ou s double (ss). 11° Après une consonne, par c ou par III" Dans tons les mots en aivio et en èw<o, par s. l\" Avant et après le groupe ou ou une iliphtong-ue, par deux s(ss). 1° c, ç .s-. — Ohsekvation Le son du c intérieur doux est très dlfliclle dans notre dialecte, car les mots de cette catégorie sont notés tantôt par c ou ç, tantôt par tantôt par deux s. 126. à : lixer ,s-, — 127. A C doux entre deux voyelles. UISTINGUEn LES CINQ CAS SUIVANTS 128. — I" CAS. Noté par c devant e, : i (môme s'il est précédé d'une du groupe on dans les mots simples dont le sulTixc ne comporte ni s ni redoublement de Vs). Ex. artifice. Nous donnons ci-dessous la nomenclature complète (sauf omission) des mots de cette catégorie diphtongue et : : abecerolo (alphabet, syllabaire). anticipa. acacia (acacia). apreciâ. ace/ale (acéphale^. armistice. acelâ, aciald, açald (abriter). artifice. acenm assouciâ. (acenser) prendre à bail. acent (accent). astùcio. acejichi (acception). aticisme (atticisme). aceran (érable). audàcio (audace). acerbe (acerbe). acertd-acerlond aiitenticitat (authenticité). (certilier). acessible (accessible). aatoucracio. awincei (avant que). acetd (accepter). acolic (acétique, acide). bacelâ (frapper). acide. bacèu (battoir). aride Ht. bénéfice. arié. bicicleto. acinid, deicimà, eicimd (atteindre ou dépasser la cime, le boaci (morceau). brnci (mordre). faite). acinèlo (senelle). caducitat (caducité). acivadâ, de c.ivado (avoine). calice. eapacitat. dioucêse. caprice. doucile. capucin. douniecile (domicile). capucino. capuço. efanticide (enfanticide). capuçou. ejicient (eflicient). catoulicisme. Cecilo (nom propre). cilice'^ eicebrâ (déchirer, lacérer). eiceclu (exception). eicedd (excéder). clavecin. eicelâ (exceller). coucienl (quotient). eicelenl (excellent). coiieficient (cœficient). eicentric (excentrique). coiunplice. eicea (excès). coudicile (codicille). eicetat (excepté). cruel (mordre). eici (ici). crucifi. eicilhû (érafler l'œil), (cils et sourcils). decèbre (décevoir). eicitd (exciter). décembre. eidifice. decênso (décence). eificace (efDcace). décerna. eifaciâ (effacer). deces (décès). eiletricitat. 1 de ci,Ihas décidât. eilucid (faire des éclairs). decigrame. einoucent. decimau. eiracèu, eirecèn, eiricèuiper sil). decisla. eirecèlo (cerfeuil sauvage, deficile (dillicile). deiceld (déceler). gué). eitrecesî (rétrécir). rfej(,'e/t<<'rtâ(délierunéchevcau). ekisticitat. deicerclâ (décercler). embecile. deicervelâ (enlever la cervèle). embicious. deicessd (cesser). emplicitamen. déicide (déicide). enfanticide. deicintrd (décintrer). enfecl (enfecter). deificit (déficit). espàcio (espace). deipaciènso (impatience). e-speciau (spécial). deipiucelâ (déflorer). especific (spécifique). deiprecid (déprécier). especifid (spécilier). deiracinâ. expecioim (spécieux). délice. estouïcisnie (stoïcisme). ci- . . . fabricien miinicipaa. facile. m.unificènso. faciado (façade). m.usicien. fàcio (face). factice. neg-oiicid (négocier). farniacien. nouvice (novice). félicitai. feroiicitat. opticien. ficèlo. froiintistpice àuceanic (océanique). ôucitan (occitan). galicisme. ôujicid. duficiê. ffràcio. ôumicide. ôurifice. idroucèlo (hydrocèle). iitacessible. oiispice (hospice). oustracisme. indicible. ineficace. pacient. irifioiiciable. pacifie (pacifique). parricide. Jaciiito (jacinthe). participa. ndiciaa (judiciaire). patrice. ecitâ (liciter). pernicions. patricien. licè (lycée). placet (placet). Ucèncio (licence). placide. lubricitat (lubricité). plebicite. lucide, /)OHce,d'où/»OKcetos(poucettes). lucifer. précéda. Làcio precedènso (préséance). (TAieie). precete (précepte). inni^icieii. precetour (précepteur). niaffiiificènso. precious (précieux). mécanicien. précipita. iii''deci. preciput. niendicitat. précis. niinucious. precitat. niLsticisme précoce. mucilage. precoucitat. sedicious. predecessour. prefàcio. service. préjudice. serviciable, serviciau (serviable). primaciau (primatial). Sicilo primacîo (primalie). simplicitat. (nom propre). de proucedd. soubracèu prouces (procès). souci (souci). proucessia (procession). souci (abinie). prou/eclo (prophéties). souciau (social). (ciel lit). proupire (propice). soucietat. proiipiciaclu (propilialioiï). soucious (soucieux). publiciste. soulicitâ. publicitat. soulicitudo. soultice (solstice). pudicilat. sucedd (succéder). racino. suces (succès). rapacitat. raucenâ (parler avec la voix recebirnen (susception), action de recevoir. recèbre (recevoir), reçaubnt. reçaubre, ï. suicide. superficiau. supersticious. suplice. recela (receler). recensa (recenser). sucessible. sucint (succint), pron. rauque). surecitâ (surexciter). • surfàcio (surface). récent (récent). recepag-e (recépage). tacite. recèto. teici (hors recevable. tenace. récidiva. tricicle. d'ici). recipè (récipé). recipiendàri (récipiendaire). vacind (vacciner). réciproque. vecinau, vicinau (vicinal). récit. veloucipède. régicide. veloucitat. reticènso. veracitat. retouricien (rhétoricien). vice. retroucedâ. vicia, vicions. rusticitat. vivace. sacerdoce, vivacitat. sacrifice. vourace, vouracitai. . 53 Tons ces mots conservent Ex. le c dans leurs dérivés. ncetd, inacelablo, etc. : — Nota 129. Les mots composés conservent : la lettre initiale du mot simple. Ex. deicentenâ de venleno, deicercld de cercle, deicervelâ de : de cervèlo, deicessâ cessd, deicintrd — de cintre, etc. 130. Rem.vbquk r. ou s ou deux s devant iv. C doux est noie par c dans les mots en iu, oxi ciu est un suflixe venu du sullîxe latin tio et correspond au sufTixe français lion. Ms.. : abitarht (lial)itation), nbonUcln (abolition), ne»/ (action), acla- : (acclamation), cnanvenciii (convention), direcîu (direction), mac'iii disparichi (disparition), estimaclu (estimation), perfeciu (perfection), pnrjachi (pur^ation), redac'in (rédaction), revonlucUi (révolution). siliuu'lii (situation), Dans les autres entre s, et, viûnUirht (violation), etc. mots en lu, il s'écrit, deux voyelles, par deux après une consonne, par un s (ss) et correspond au français sion Kx. assensiu (ascension), dimensiu (dimension), pensiii (pension), : deipoiissessîn etc. (dépossession), discunsia (discussion), emissiu (émission), espresshi (expression), proucesslu (procession), etc. ExcKPTioN : On écrit assersin (assertion) et oiinslu (onction) (s après une consonne) bien que ces mots ne correspondent pas au français sion. même pour les mots le.sshi (eau lixiviclle, eau de marxlidado (giboulée de mars), qui n'ont pas de corres- en est de Il lessive), et : pondants français. 131. — 2"" en all'aire, CAS. Noté par ss devant a, réalité, non pas à c doux e, i, (ç, c), dans des mots où l'on a mais bien à ims d<^ à la dérivation. Situé entre 132. — Noms chi), (de deux voyelles ce son sera noté par deux .s (ss). A. Devant fl. Dans certains dérivés nominaux ou verbaux. en (ss) arid iniircpiant la profession megisunriô (tK; : blanchissariô (de blan- inegissié), patùi.<iariô (de patissié), tapissariô tapis.<iié). Noms en ado marquant l'action : einbassado (cf. embassadour) de (imbasciata, imbasciatore), où le groupe se devient régulièrement .S.S (voir § i3i)) fi.tnado (de /Z.s.sn), passado (de pa.isd). l'italien ; Noms sure) en adiiro mar([uant de eipinsn de l'action eipissadiiro un nœud en forme d'épi). le résultat (éjjisser, faire : (épis- . 54 Verbes en Asm marquant une action insistante prolon^fée et : rangassd (grincer, s'agiter en grognant) ou rap^aasd (Flautefort) de ragas, bourru, grognon (Mistral) trnind (traciîr) de lras.<io(\. § i'36). ; — 133. B. I>cvant Vs initial ou (Inal du Ex. adoussî, de doux, doasso : asslusâ (de asfié) e, i. Dans des mots qui ne mot dont ils dérivent. carnassié (de ; carrniissarid, cnrronssié (de carrossa) ; chienne, sudixi- nssié), coureur de cotillons (de cnrasso ou cneirasso, cuirasse) sield, s'asseoir) ; que assedat de set (soif) ; calmer, adoucir siaii), font ; ; ou ; ciieirassié inassiètp(Av. mégis) ; palis- inegi.ssié (de ; ou rhcnaxsié (de cheno, grossi (de gros) matelaxsié (de matelas) assiaiisà ; carno, suffixe ciir<Lssié ; redoul)l(;r de ce mot, tombes en périgordin, platnssié subsistent en provençal pastis ; troubadours pastitz) (masculin de plainsso], plainssn (bavarder) pliimassié (de pluma, pressé (pêche) (voir § <)8) du latin l'Ensicv (fruit de sulTixe assié) (de pati pour pastis sié les ; deux .s' : : ; ; ; l'erse) ; rotissî les roiis, de tracas) tracassait 134. — (de 3° ; ronsso) quelques tapissiâ (de tajiis) ; iracassié (cf. etc. CAS. Noté par finales ; quelquefois devant ç, en aço et o, notamment dans en iço qui ont un dérivé en ié, en ioas, et en ous. Ex. : glaça, glacié ; grimaça, grimacié avariciaiis; couliço, caulicié ; eipiço, eipicié malicioiis, maliçaus ; nnrriço, nnrriciô ; plaça, placié ; ; poaliço, paulicié ; a^'ariça, ; juMiça,jiisticié ; maliço, panpulaço, poiipiilacié Rem.vrque : Le ç cédille est conservé dans les verbes en ça déri- vés des mots en aço et en iço ci-dessus, ainsi que dans toutes leurs autres formes. grimaça, plaça, coaliçô, eipiçà, panliçd, ramplaçd. Exception on écrit narrissent (nourrissant) et niirrissaii (nour- Ex. : : : risson). — 135. Remahque Ees finales féminines en isso correspondant aux mots masculins en anr, prennent toujours deux s. : Ex. aconmpagnadoar, acaiimpagnadrissa ; : hefatrisso ; dessinatonr, dessinatrissa ; ataiir, nlrisso emperadour ou emperoiir, emperadrisso ou emperatrisso estitiitrisso 136. — 4'^ ; lelonr, letrissa CAS. Noté par finales en asso et en isso- ; .ss, ; befalour, emhassadaiir, embassadrissa ; ; estitiilaiir, clc. généralement devant o dans les mêmes 55 li\. hoiuiatxo, caiimasuo : ou rluiamasso (chaleur), chasso, fricasso (grosse truie), ffouiasso (lîUc), ffusasso (gueu- (Iricol), ffargniiffiiwisn h'roiiffnasso (ivrogne), sardc), miliasxo (milliard), (liasse), licixso Nioalaxso (molasse), nasso (nasse), palhasso (paillasse), passa (passe), (fane de pois), poiimelasso (fane de lii'sehuiso pommes de terre), lionlasso. rasso (race), trasso (trace), etc.; —freti.iso (frottée, tartine de l>ain frottée d'ail ou d'oignon), goiitisso (diminutif de goutte), granisso (iH-ésW), mWmo (milice), non- Jaunisso (jaunisse), matrisso (matrice), /issn (notice), sniissis^o (saucisse), saiissié, saussièro, s77((.s.sY(, 137. sausso (sauce), etc. — De même dans les autres Anales en esso, osso, usso. Ex. ardidsso (hardiesse), hongrèsso (drôlesse, hironne), duchèsso, espèsso (espèce), jôanesso, Justesso, meitresso, messo, nogresso, : 6tiU\'<so(\\C)lcsse),poulidesso{\>olitesse),princèsso,proumesso,richèsso, rj^a/p.s.s-o (réglisse), che), c r osso, — hosso (bosse), hrosso, vidhesso, etc.; f —platusso (bavard ou bavarde), Prtisso liJiso cosso (sou- osso, grosso, nosso (noce), osso (os), ros.so (rosse), etc. (la Prusse), /ÎJtsso ; (un Russe), (sourcil), etc. Rem vuQLE : On écrit Grc'co (la Grèce) dérivé de grè, greco (nom do peuple). 138. et — 5* CAS. Noté par ss, dans toutes les formes verbales en èsse en isse. Ex. -.faguèsse (que je (que je vinsse), etc. (Voir le ; fisse), parlasse (que je parlasse), venguèsse avertisse (j'avertis), flarisse (je fleuris), etc. tableau des verbes, S § ^34 <*' Suppression de — Rkmvuquk imi'out.wtk la suivants). graphie SC. Nous supprimons le groupe .sr du du français) que nous remplaçons par deux s, à l'intérieur des mots entre deux voyelles, et par s après une consonne ou à 139. : latin (et l'initiale. 140. — A. Entre deux voyelles counvalessent (convalescent). assenshi (ascension). asselie. (ascétitiue, (|ui aux èx(MTices de : a rapport piété). dessendent (descendant). dissiple (disciple). councupissènso (concupiscence)- dissernâ (discerner). coundessendènso /a,s\s7<;H/<? i condescendance). coundissiple (condisciple)". (fascicule). fassinatour (fascinateur). S6 feissèu (faisceau). ressisôri (rescisoire, adj. et n. masc, termes de procédure), f indissiplinat (indiscipliné). tassin (lascif). ressit.isilâ (ressusciter). nèssi, nèssio (sot, sotte), nessijo siissetiblc (susceptible). (ineptie) ne : sussitd (susciter). latin nescius (qui sait pas). /)resA7'è7iso trasxendenl (Irasccndant). (proscience). etc., etc. — B. Après une consonne 142. — C. l'ourse initial, voir l^l. — II. conn.iinso, ronnsiènso (conscience). : : § K ii;. C doux après une consonne 143. — Ex. ancien, ancioiis (anxieux), ano'Jncio, «/(OH./ifo (annonce), aper- : 10 Noté par C, après une consonne, devant cègre ou apercèhrc (apercevoir), arcèn (arceau), cinâ (se consumer, endèver), chabercèa (ciel de e, i. bercôii, cancer, carlit), chancela, cluin- celié, conëncidd, deifriincî (dérider), doinoiincid, divorce, (exercice), encercla (auréoler), encentiird, enciutiird ceinture), eisercicc {cntowov d'uur eslremoancid (administrer rexlrêmc-onc- ensonrcelaire, franci (froncer), g-ranmarrci (grand merci), //rmc/o (licence), marcié ou rnercié (mercier), nicrrenhri (mercenaire), marce, marcè, marcei, marci ou mercei (merci, lion), farcejaire (farceur),/rtrt;(7 (farce), formes), mince, mourcelà, oscurct ou oscurcesl (ohsfîurcir), oanciâ (grilTer), pinceix (pincettes), pincèu (pinceau), prencipan, prince, qninconnce, renoi'icio (renonce), nilence ou silenci, snitrcelage, sourcié (sorcier), tenencié, vencèii-a (vaincpicur), etc. • Exception : On écrit : aversié (antechrist), adversaire, comme avershri. 144. — Remarque qui changent : Contrairement aux mots en anso et en èuso e, /, dans leurs dérivés (V. S i5i), contre un c devant \'s mots de cette catégorie, qui s'écrivent avec un dans toutes leurs formes. les Ex. : on écrit anoùncio, anouncid, anonnçâ : eisercice el eiaerçâ ; farcit, farcejaire, fnrço çariô, inerçariô ; renoàncio ou renounçd, ; ; c, conservent le c divorce et divonrçâ ; marcic, rnercié, mnr- etc. 145. — Nota A. Les mots comjiosés proprement dits (de deux mots simples) conservent la lettre initiale du mot simple (voir § i2<)), et, ici, par suite l'.s initial. : , 57 146. — B. est dû à On roncontrc aussi beaucoup de mots, composés avec ou dérivés avec préfixes, suffixes, dont l's intérieur, devant e ou i, l'étyniologie. — 147. Ex. A. Mots composés de deux mots simples arsei, de er. ier (liier) et sei (soir) (iiier soir) ar clarsennat, de clar et sennat (clairsemé) versemblènso, de ver (vrai) et semblènso (apjja: : = ; ; rence). — 148. B. Mots composés avec préfixes, ou dérivés : arseni (arsenic), arsinâ (s') se ratatiner, aversitat (adversité), boarsié (l)our- de coansecutlu (consécutif), coanselhd, coiuisequent, counsUtôri coursct (corset), dwersitat, elparsèlo (asphodèle), eiisebcH (ensevelir), sier, boiirso), coiiusent, roiinscrvd, counsiderd, counsiffiul, courisistii, enscg-nd, ensegno (enseigne), ensem ou eiiiemble, ennerd, ensi (ainsi), ensinaâ (insinuer), eiiiipid (insipide), ensisld (insister), /o«n.v;e (foncier), inmènsc, i>imer.si6/e(iinniersi))lc), insenfibililat, insignifiant, moiir-sei (mordre), ôiixtensible persecuclii, perensin-no (insigne), , sègrc, persévéra, pcrsièno, persil, persilhado, persista, perversitat, sarsi/î (salsi(ls), universilat, verset, versijid 149. (ancien versijicâ, de vers faire), etc. — 2° Noté par S, après une consonne, dans les autres mots. bnnrsado (châtaigne bouillie dans sa peau), boiirso, chabinso ou cluibissènso (contenance), chabissous (de grande contenance), coudoiirso (branchette), coumensn, coiimpensâ, eoiirso, crensd (grincer), deimaïensd (épamprer), eicoiirsl (raccourcir), eitroiinsà (lron(;onncv), Ex. f = ficare et suffixe vcrl)al latin : eivensà (évincer), forso (force), fonnsd (foncer), froansd (froncer), ^«r.so;; (garçon), linsôu (linceuil, drap de Ht), persd (percer), toursut (tordu), etc. Ponnso (ponce), poiinson (poinçon), proanoiinsd (prononcer), ranfoursd (renforcer), ranson ou renson (rançon), reipoiinso (réponse), rinsado (rincée), seinoiinso (semonce), soarso (source), tonrsado, traversa, trounso (tronc), etc. — 150. Rrm.vuquis Les mots de cette catégorie, qui s'écrivent avec un s, conservent dans toutes leurs formes (même règle que pour le e, voir S l'i'î). : l'.s- Ex. On : écrit bourso et boiirsi, bonrsicou (diminutif de bourse), bniirsié, coiirso, coursié, eicoursesl. eiconrsl et eicoursièro, foiinsâ et founsié, sonrso et soursié (chercheur de sources). Exception Ou écrit reipoiinro (niàche, doucette), pour mot de reipounso (réponse). : ditleren- cicr ce III. — C doux 151.— C doux (s) dans est noté par s les mots en anso et en ènso dans tous les mots en anso et en ènso. 58 Ex. : anso (anse), avanso (avance), halanxo, chanso, CDiinfianso. danso,finanso, fisan-so (conCmnce), Franso, mancanso /a/jso (lance), madiiranso manque), ordounanso, pelnlanso, quifanso, resistanso, roiimanso, sahronndanso (exul)érance, surabon(maturation), dance), snri^elhanjio, (ce qui u.'^anxo (usage, coutume), vacanso, veleranso, vi^ilanso, etc. Maiidisènso, rnedi.iènxo, plascnso, dnfènso, pontènso (potence), prevenènso, Proiwèriso, praiwenèiixo, regènso, remcmbrènso, reslsabènso, semènso (semence), seiitènso, iirgènso, dènso, vengènso, vesèn-io (vision), vinlènxo (violence), vonlènso (vouloir), etc. Remarque c devant Ex. ces : Toutefois les dérivés des mots ci-dessus prennent un halanso, balancié ; larifso, 152. : e, i. lanciè ; finanso, financié Franno, francei, fran- ; etc. — Le dérivé de chanso (chance) est noté par ç (c.hançoua) pour le différencier Bien que le de chansons (chansons). mot France, mol de semble comme les —C la Franco, nous autres mots en anso, devoir s'écrire IV. ; roumanso, rouniancié, doux (ss) langue d'oil, dérivé de F'ranc, notons avec un le avant et après le groupe .s (Franso) (voyelle) OU ou une diphtongue 153. — C doux est noté par s double (ss) avant et après le groupe ou ou bien une diphtongne. Ex. : assnutut (absolu), boneissou (buisson), bonssut (bossu), canas- sou (caleçon), chalassou (rougeole), coiissujo (souche), coiissal (con, sul), coussulat (consulat), biido (insu, cnnssnUâ (consulter), cussou (ver), dcissaa- méconnaissance), deisseparà, dessanbnt (déçu), dousso, doussour, eipeissour, feisson (façon), fissoa (dard), fraisse (frêne), masson (maçon), Massoii (nom d'homme), moussur, moiissureià {(airti le monsieur), 7j?oitssH<(moussu), graissa (graisse), leissou (leçon), nurrissou (nourrisson), paubrissou (pauvret), roussignôu, tessou (porc), <rarrt.s.wu (tracassié), etc. 154. — Remarque : Usage de l's redoublé et de la cédille. « Les » troubadours, qui ne connaissent pas la cédille, écrivent partout s » après une consonne, notamment dans les finales » ils » redoublent l'.s Le Limousin entre deux voyelles actuel (.1. Roux : : ansa. ensa, et essa, issa, pcs<ia, trassa, etc. et ses disciples) ignore aussi la i'i) l'édillc, (le iiiéiue (|iie les l)l(^ » » accents. C'est là un archaïsmo qui seiu- sxiranné. La une simplillcation cédille en particulier est commode et dans certains cas légitime. Le Provençal (Misthai-, etc.,) adopte la cédille entre deux doux (fflaço, griinaço. plaça, etc.) mais après une consonne, dans les mots en anso et en enso, il écrit tantôt s, tantôt c, d'après l'analogie avec le français, ce qui ne semble ici ni logique, ni conforme à l'autonomie de la langue. Ainsi il écrit lanço comme lança (lancer), mais daiiso comme dansd (danseï') balança, mais Iransa (transe). La graphie provençale enço est employée en C(>rresi>()ii(lanee avec la graphie française once » » » » » » » » voyelles pour r ; ; : » (i>rndènço, Proiivènço). » G 155.— G initial R, L. initial devient doux (du latin ou assimilé) devient./ ou en prend le son. l" devant e, i (CnAii.VNRAu). Kx. :Jei (joie), ffema (glu), gendarma, generan, ffèni, genre, gent, gènin, gerbièro (meule de gerbes), gerbo-baudo (gerbe joyeuse, repas après la moisson), gèn (glace), etc. giberno, gibo (serpe à long manche, vêtement, pourpoint, veste), gibonlada (giboulée), gignoris (ingénieux), gigot, gilet, ginet (genêt), ghire (givre), etc. ; — 156. HEMAnQUfî On écrit, avec un g : gèu, glnre, gel, gela (forme peu usitée geler). Mais on écrit avec unj:jai eljàio Qoié),jald (geler). Nota Pour les mots signifiant. /o«e et geler, la langue occitane hésite entre le g et le 7, mais en périgordin les formes les plus autorisées sont Jei, jôio (joie) et ja/â (geler). : : : : — 2" devant a et 157. par un e (gea..., geo...). Ex. -.jai (gcii'i), 158. J aille o, dans (geôle), les mots où le g français est adouci Jorge (George). — 3" devant a dans un assez grand nombre de mots, où le adouci en français, tantôt en ge, gi Kx. ijaire (gHer), jalat (gelé)jalarèio {géla.line), Janoueî (genou), jarzié (gésier), jasent (gisant). Tantôt en ja : jable (jable), jacassa (jacasser), jambièra, javèa (javelle), ,/rt«t'î (ancien,/aHîj/-, garnir jouir et se gaudir), etc. Quel<iues-uns de; ces mots n'ont pas ou n'ont plus de correspondant français jabre (âpre), jalet (petit coq), jalind (féconder. g s'est : = — : — fio cf. ancien françfiis géline), jarri (chêne), jarro (jaml)e), jau (coq), jaufado (poignée de quelque chose), — ©u, très rarement, ont un correspondant en g dur jafet (gaffe). : G initial reste dur 159. — Ex. gabarro, ghbio (cage), gaboiilhan (églantier), gaboulho (gra-. : 1° devant a dans un bien plus grand nombre de mots. buge), gaboiir (chaleur accablante), gabourié (évent d'un four on d'un séchoir à châtaignes), gage, gai, gaju.ro, galatau (galetas), galejaire, galhard, galo, galop, galons, gamèlo, gamo, gamoii (affaiblissement des idées, se dit de gens qui déraisonnent a Ion gainoii ; à Terrasson et à Mnssidan on dit gamon, Daniel écrit goamon (goitre du mouton, cachexie), gant, garaubo (gesse), garda (qui louche), garnisàri (garnisaire), gasonlhèro (fente du derrière d'un jupon), gàubi (galbe), gausso (ail), etc. galet, : : .• 160. — 2" devant Ex. goi'O (saumure, chose très salée), got (gobelet), : goulet (boulin), o, u, et les goumd consonnes (croupir), l, r. gou (gond), goiimet (goitre), goun (gond), goiirgo (pièce d'eau, mare), groale (malade) (diminutif très employé grouloa), gouro goiitièro, goiito, Gnenillio, (truie), : gourroiinâ (crier en parlant des grues), gonvernamen, etc. gneirandié (grenouillère), gucixsd (germer), guerre, vidaubo, giiel (huit), gueux, guidanbo (clématite) (Daniel écrit guilhd guidou, guimauve, guidaubo), bidaubo, et il ne donne pas (lorgner), gui»(vrille), gninchâ gninibelel sabot, duper), (brider un sable (insupportable), guitare, gnlhado (aiguillon), etc. : Gland, glande (glande), glaço, glapissd (glapir), gleije (église), glèirio (glaire), gleso (glaise), glissadour (glissoire), glou-glou, glèrie, glouriu, glou.ssàri {glossuirti), gluten, etc. Grafié (grelTier), gramàrie (grammaire), grand, granisse (grésil), granivoiis (fertile), grano, gralijicncln, grato (filet à large mailles), graveirom (graveleux), greletd (grelotter, tinter), grèn (grillon), grimparèu (grimpereau), gringassou (petit clou), gro (point, non, pas), gres-blad (maïs), groumeto (gourmette), gru (grain), gruado (couvée), etc. G intérieur devient doux — 161. Ex. : I" (écrit g, prononcé y) devant e, i. douge (Aomë), fretage,frou- atalage, bagage, chifounage, (JI jamhaffc, Jorge (nom de personne), laminage, laitage maffi', nage), lengage, leitage, oabrage, ôarage, .se^e (seize), trege d'onillor), ôulhage ouinbrage, (lai- (action etc. (\.ve'v/.ii), liargié, legi (lire), legié (léger), loungino (lambine, adj.), prexsegié (pêcher), siigié (sujet), vargié (jardin), etc. — Remarque « Les verbes en gl, comme fugl (fuir) et legî du latin légère, poiirgt (ollVir), du latin porrigkhe (que Daxirl écrit à tort ponrji), etc., garderont le g à toutes les formes. 162. : » (lire), » » De même Ex. I les verbes en jà ci-après gîirderont partout le j. » R. L. barjâ (mettre le foin en meule), botijd (couler la lessive), : brejd (broyer, battre), charjd, courdejâ («tracer» en parlant des racines), cajâ (penser, croire, faillir, être sur le point), deiboaeijâ {délV\cher),deihouJâoi\deib()aJd{dé\ider),deirouJd{dévogcy),douniaJd (nuire), /roMy'rt (grandir), sel), se tri/à (se Nota : Il minjâ, ôiiblijâ, purj'â, sejà, entendu que cette règle ne concerne que est bien verbes. Les substantifs suivront la règle ci-dessus j, devante, — 163. de mots. Ex. : i. trijâ (piler le tourmenter), etc. Ex. :prejà 2" (écrit et (prier), prejet (il pria), les prononcé mais/we^t^ro (prière). : écrit g, prononcé/) devant o dans un certain nombre aurénjn, gnrjo (bouche), goujo (gouge), rajo (rage), etc. G intérieur reste dur — 1° devant a, dans un assez grand nombre de mots. 164. Ex. bagage, deigabiat {délivré, hors la cage), rfej'^auc/u (dégauchir), deigaugnà (grimacer), divulgâ, Jargassd (jacasser), jargau : (justaucorps), jiigà (jouer), ragagnâ (grogner, murnmrer), regalâ, etc. (il 165. — Ex. gigot, jargo {sarresM}, Jargou (baragoin), Jargoussû, j'eugo : 2" devant o. joue), etc. L 166. — L final dans ou, au, eu. Ex. 11 : est s'est vocalisé final ou est tombé. Il est devenu u (son ou) (sol), nadau (nadal),^a« (lil), coutèii (coutel), etc. tombé dans dousl (douzil), embouni (nombril), fl (lils), fiisl ,sô(j (fusil), etc. : t 6a » On s donc avec un accent grave sur l'i au singulier au pluriel, en supprimant l'accent grave. Kx. un /'/ (dôus lis), un fusl (dous fusis), etc. écrit cl avec un : M — 167. « Quand m est » syllabe nasale, on écrit précédé de N précédé d'un allongement' riasal ou d'une nm. ne se double que dans le français, dans les mots composés, » prétixe con, en commissaire, commode, emmener, etc., au con» traire on écrit en périgordin (et en provençal) cotimissàri, cou» modo, n. 1"., coiunode, adj., enniantelà, enmenâ, etc. » Quant à,se/(m«/!0 (semaine), Vu n'y représente qu'un allongement » nasal compensatoire des lettres tombées (latin septimanam). » L'/n : : : »_NoTA : Le prélixe en, qui garde son n devant consonnes » sus) et les autres » devant un b ou un p, c, d, f, s, comme en t, un v, etc., le 7/1 (voirci-des* change en m français. embrancha (embrancher), emponrtâ (emporter). » R. L. Mistral écrit .lemano ; Pi.^t semano, semmano ; Chastanet semmano Danihl semano et senmano. » Ex. : : : ; : ; En périgordin on doit écrire : senmano. Redoublement des consonnes N, R. S. — 168. En périgordin on ne redouble que les consonnes n, r, s. Les consonnes n et /• sont redoublées seulement lorsqu'elles se font mais contrairement à Vn double, qui sentir dans la prononciation ; se fait sentir rarement, Ex. !'/ est très souvent redoublé. an-nado, an-niversàri, an-niiàri, etc. : ar-rèi (arrière), ar-reità (arrêter), bigar-rat (bigarré), blzàr-ri (bizarre), char-reto (charrette), char-roun (charron), etc. Pour le redoublement de Vs (voir §§§ ii6, i38, l'J;)). CHAPITRE V REMARQUES SUR LES DIVERSES ESPÈCES DE MOTS, ARTICLES, ADJECTIFS, PRONOMS, VERBES. Article simple 169. Lou — Loa, loiis ; la, las : chè, lotis cheis ; la cheno, las chenas. 03 Article contracté — Au, ans 170. An ; dàu, dôtis pai dàu pitit Jaii : Ans frais de ; la Jaiio ; Vole dùii po ; vole lions virons. U!:'MAUQUii : « Au, ans, et daii, daus, ont succédé aux foniios plus al, als, dal, dais (moins fréquent que » iinciennes i> tant chez les troubadours). » R. L. Dans : graphie périgordine ci-dessus la del, dels, cons- au, aus, se prononcent : ou, ous. Au lieu de di'ju, dôus, les Limousins écrivent et prononcent dau, daus. — Uemauque 171. : Ne pas confondre ou, conjonction alternative mais ils Ex. (voir : ils ; au, article contracté, avec se prononcent de la môme façon, s'écrivent ditréreninient. Nâ au marchât ou « la fièro (aller au marché ou à la foire) 28;, conjonctions). § Adjectifs 172. — numéraux cardinaux Un, féminin uno ; dons, féminin douas ; Ireion treis ; quaou sieis, set, ne ou net ou ifiiel, nau ou non, die, onnse, tre, cinq, siei douffe, treg-e, quatorze, quinze, sege, dié-set, dies-e-gûet, dies-e-nôu ou dies-e-nau, vint, vint-un ou vint-e-un, vint-e-dous, trènto, quaranto ou cranto, cinquanto, seissanto, seissanto-dià ou seissanto-e-diè, quatre-vints, quatre-vint-diè, cent. 173. — Remauql'e gilet, vint, cent, devant les : i° Les consonnes flnalcs de cinq, set, uet, ne se font jamais sentir qu'eu liaison et seulement noms auxquels ces adjectifs se joignent fréquemment : an, ouras. Ex. : cimi onras, set ouras, gilet ouras, cent ans. Douas, nau ou nàu et de ouras : siei se contractent avec la consonne initiale douau'ras, nôu'ras ou nau'ras, sièu'ras, on dit aussi demi'ouro. 174-. — 2" Le nombre diè devant liaison et seulement s'écrit les sans «. Il ne prend un noms auxquels .s qu'en cet adjectif se joint fréquemment. Ex. : mais diê omeis. La prononciation diè-zprovoquée par l'orthographe défectueuse dies. dies ouras, dies ans, oineis est fautive, Cii.vsT.VNEi' écrit 175. et //•('/ dire déré ; diè-tnilo francs, diè-i-ans, .seisnanto-diè. pas nécessaire dans siei cl Irei n'entrent jamais en liaison. On ne dit pas, .S' n'est ; ces adjectifs et sii/i on ne doit pas siei-z-oineis, siei-z-ouras, trei-z-oi/wis, Ivei-z-ouroH. : L',s — 3" linal de comme Ireis, siei.i, phie ancienne très, ne se prononçant jamais, peut être consi- supprimé. Toutefois cet inutile et sei.i, où c du être conservé facultativement Chasta.net — 176. et 'î" par Daniel : ; il latin l'est .f traditionni'l (f;i •>- sex a été allongé en ci) peut par Mistkal tres,'fiicis par : ; treis, siein. Milo (mille) invariable au masculin prend l'accord an féminin (D.vniel). Ex. i'eran dons milo, treis milo o/neis. : l'àvio douas milas, trois milas fennas. — 5" On prononce aussi bien nmi (neuf), à Mussidan par 177. exemple, que nôu, à Ilautelort. On écrit généralement nôa pour se conformer à l'étymologie latine novem, mais la graphie mui rst : aussi légitime. Adjectifs 178. numéraux ordinaux — Pruinié,scgoand,troaasicme, quatrième, cinquième, sisièiHc, setième, ifiietièine ou uetième ou vuetième, nauvième ou nduviènw, diesième ou disième, ounzième, doug-iêmc, treizième, quatorzième, quinzième, segiètne, diessetièine, dieseffiietième ou diesuelième ou diesevuelième, dièse nauvième ou diesenôuvième, vintième. trentième, quarantième ou crantième, centième, m,ilième. Tous ces nombres remplacent \'e final par o au féminin. 179. — Pour l'accentuation de ces nombres, se reporter (L'accent grave se place sur quand la l'e § Glj. — ouvert d'une syllabe pénultième, dernière syllabe contient une des voyelles e, o, atone) — .• cinquième, sisième, etc. 180. — Remarque : A partir de vingt-et-unième, les nombres ordinaux (sauf pour les disaines qui suivent la règle générale) sont remplacés par les nombres cardinaux précédés de l'article. Ex. On dit, la vintièmo ; nuiis on diva, la vint-e-an, la vint-c-iloiis. : la vint-e-treis, la vint-e-quatrc, la vint-e-cinq, la vint-e-sieis, la vinle-set, la vint-e-gûet, la vint-e-nôu ou la vint-e-nau, et ainsi de siiitr : la trenlièmo et la trente-e-un, la quarantièmo et la quaranto-e-un ou la cranto-un ou la cranto-e-un, etc. Nombres — 181. collectifs Nous doiiuoDS ci-dessous les seuls nombres collcctil's ein- ployés dans noire dialecte. Un parei (ancien pnrelh une paire) ou nn rouble ou : iino roiiblo, iino rinqiwno, nno selcno, uno ffuëleno ou iino neteno ou uno vueleno, iino dieseno ou nno deseno, uno dougeno, uno quinseno, uno vinteno, mm rinqtianleno, nno scÎKsanteno, nno renfi-no, un milionn. nn miliard, nno miliasso{\m nn milo ou nn milié, un nombre énorme, iniljiard, iiidéternilné). Comparatifs et superlatifs 182. — peut prendre place une curieuse locution quantitative Ici ou, plus exactement, comparative, usitée en parlant de l'heure. le Pour indiquer qu'il est dix heures moins dix, on dira, en employant verbe manrâ (manquer) ei dies ourag manco diè. : Melhour — (adjectif comparatif). 183. Daxiel dit melhoiir, invariable, mais qui tend à faire, au pluriel, melliours. Chabaxeau melhour est resté invariable au singulier, comme il l'est devenu au pluriel. Kx. (T Ion melhour bouci, la melhour fenno, las melhour poulas : : : ddu pais ». L'usage des gens de la campagne est bien conforme à la règle de Chabaxeau. Piei (adjectif comparatif;. 184. — « Piei, neutre d'origine, s'emploie » féminin et traduit ainsi le [)ire ou pour le masculin et le la pire (loupiei, la piei). n'est pas rare d'entendre dire lou pus melhour, lou pus piei, pus rnindre. » (Ckabaneau). Remarque Piei ou pieis, ce mot est anciennement pietz, piegz, du lat. PEJU9 dont Ve s'est allongé en iei ; on peut conserver im s flnal dérivé de tz. r> 1» Il : lou : Pus grand 185. positif et mal (comparatif). — Le comparatif de supériorité s'exprime par l'adjectif précédé de ptu< (plus) si l'adjectif attribut est représenté par un démonstratif neutre pus par mai. ; (cela) accompagnant le verbe, on remplace 6Ô Kx. que ta ses pivt ffrand : Remarque Mai s'écrit : « mais » a Mistral même ion, mas Jan z'ei mai que origine et il a eu d'abord ; le lrani,-ais même sens. écrit mai. Pus pau, pas ta — Le comparatii d'infériorité s'exprime par 186. tu. anciennoiiient mais (de magis) : pas la, pas si. pus pau, mens. Ex. : N'ei pas ta riche que tu, mas Franrei z'ei pus pau que n'autreis. Lou pus grand, lou mai sabent — Le 187. superlatif s'établit par le comparatif précédé de lar- ticle. Ex. Loa pus grand, : loii mai sahenl, lou mèndre. Ion piei. « La formation latine du superlatif (sullixe issiml s) s'est conservte » dans la curieuse expression concernant le galop » Gransime galop ou sime galop, ou même en limousin, selon » Mistral, dissime galop ; gransime, elc, est ici pour grandissime : * provençal, superlatif » latin ALTissiMus) ». de ^/'fl/irf. Cf. leprov. autisme, très haut (du R. L. Nota En Périgordin on conserve le d à l'adjectif grand qui fait grando au féminin; on écrit donc: grando mai, grand pai, grand'ruo ou grando ruô, grand'messo ou grando messo ; Mais on supprime ce d lorsque grand entre comme radical dans un mot composé. granmarcei (grand merci), gransime galop (grandissime Ex. : : galop), etc. superlatif absolu se rend en appliquant au positif l'une de s mai-que-mai, qui sab quant, qui sab cambè, nessai expressions Le : quant (je ne sais combien), que ne saubrias, que nessai, que lou diabtr. Jan ci bètio mai-que-mai. soun richeis qui sab quant. Sa fenno ei cisagno (avare) que lou Ex. : Is Jantou ei bavard que diable. nessai. Suffixe féminin no (augmentatif) 188. — Le suffixe no (n de liaison devant l'a féminin) a quelque- fois le sens augmentatif. 1 Ex. Sou, sôuno : pied, pied de lit) ; En périgordin, ^ I ; le féminin implique ordinairement une idée de supérieure à celle exprimée par iiiuleur peconno (fjrand pécnii (petit pied d'un objet), ria (ruisseau), riiino (ruisseau plus important). CHAPITRE le masculin. VI PRONOMS Pronoms personnels sou H (neutre), (masc. ou fémin.), (s'i, l'i) = le lui. Adverl>esde lieu — 189. Le H, si i, = y, souvent combinés avec les pronoms. du français, peuvent se rendre par sou li, mais ordinairement il y a contraction en si ou Vi. Ex. Fau ou fou s'i (le lui) balhd ; fau on fou l'i (le lui) balhâ. i" « lui », : Balhas-U (donnez-lui, pour donnez XorA 190. lie / le lui). L't est toujours long et doit être accentué. : — 2° Il ne faut pas confondre lieu (y en français), y se rend par l'i (, et z'i avec li et si adverbes mais, pour raison d'euphonie, précédé de l ou z. pensam-U (pensons-y), pensam-si (pensons-y), est toujours Ex. : pensèm /{' (nous y pensons). Quand : et on Ex. le verbe qui précède : Vi de La liaison Ij's terminé par un s, on supprime pensas-i. : Nota 191. si est fait la liaison. — li et de si (y) est toujours bref. et l'élision Nous, Vous, lous, provient ici du dans Pronoms personnels les las. latin (xos, vos, (il)Los, (il)i.As). Vous pourrait ne pas prendre l's (Cuabaneau écrit vou) : en effet vous est bref tandis que nous est long. On objectera peut-être certaines liaisons aiuien-vas, comme : nou-sen-vam, usage de ne pas les laire. C(!i)endant, pour nous conformer à l'usage, nous écrirons nous et Vous avec un s mais on doit prononcer nou-en-varn et vou-en-vas. Une conlirmatiou de ce qui précède se trouve d^s la remarque 11 est d'un meilleur : suivante. 68 Les élisions 192. — « Au » soiillVent pas » la seconde, pronoms de [>lnriel, les mais l'clision, la si fait liicu 'i' i»ersonne ceux de la loii.s, las, première et ne de notui, vous. précède le verbe, qu'il soit d'ailleurs sujet ou régime. perd toujours sa vojclle. il » Kx. V'avcs (pour vous avez), v'en vole halhà per vaniiisâ (je veux vous en donner poiu- vous anuiser). » I" Si » l'oiis : » : Quant k nous, » a" précède » s'il jamais sa voyelle que n'élide il verbe immédiatement le s'il est sujet et, : N'amnssem dôti hè (nous en amassons du bien) n'amassen don en amassent du bien). » (Chabaxbau). Remarque 11 y a certaines régions du l'érigord qui emploient v'aves ou vous aves, v'en vole halhd ou vous en vola, les deux formes » ; » bè (ils : : On dit aussi batlid. naiitrels, : Même (féminin pluriel). nous ans (nous autres) ao). Ne pas confondre pronoms ces avec l'on dit aussi, vous les adjectifs possessifs (nos, vos), notreis, voirais (maso, plur.), nolras, voiras (fém. plur.). écrit aussi 'no pourH«o Pronoms de 193. — On elo se facho. dit : la 3' me personne z'a dit ou <eIo et lo), lur, me lo z'a dit, lo se lour facho pour lur malo. (neutres) 3« personne zou : (le) — L'accusatif le du français (pronom neutre complément de personne) se rend par sou, son, et z' devant une voyelle. fau ou/ô« sàufà, ou fau ou fôu zou fà. Z'as dit. Remarque « Zou paraît dérivé de l'ancien ao, zo et so (du Ex. On (Voir§|3ii et 3i2). Lur ai ou lour ai envouiat Pronoms 194. (une). la 3* elo p : : latin ecce-(h-)oc). » R. L. Co, 19S.— Le pronom au cela, (le, Ex. ; n'autras et v'autraê contraction, pour nous autreis, possessifs, résultat d'une que ; graphie dans Chastaxkt, sauf, par inad- vertance, vautreis (Œuvr-es, p. aulreis, etc., aiitreis et notix aus (vous autres) v'autreis, vous autreis et vous : = fau ou fôu (il) : (II (il) du français neutre) se rend par co (cela), sou). Co plèu (il (littéralement neutre ou cela pleut ou fau ou aàufa\ on suppriuie ordinairement ou et l'on dit fau ou fôu vent (faut venir). pleut), littéralement le faut) faut ; ; : ; î 69 Li et pronoms i liiiison — « Li pronom no s'éliile pas, mais il se contracte en rapide avec la voyelle ou (liphtono;ue suivante et devient th. Ainsi // 193'"'«. : llit'idi'i. ai dit, li eidà (je lui ai dit, lui aider) se prononcent : lliaidi, » An contraire i (à lui ou à elle), reste voyelle distincte et forme loujours une syllabe à lui seul. l'ix. : Z'i ai dit (je le lui ai dit). Pronoms démonstratifs — (aquel, aqueste) s'emploie devant tous les substantifs indilféMais aqueste, queste, qaete, (nji/aelcis) ne s'emploient plus aujourd'hui devant les (pluriel noms de personnes ni devant les noms concrets d'objets matériels. 196. « lemmeal (AJi/iu'l et traduit le français ccl. : » > > Ainsi on dira (devant des noms abstraits): qucto fèto, qneto senmano (cette fois, celte fêle, cette semaine), mais non pas <|uele chavan, quête coiitèii, queto » Qiicle cop, : fonno = qtu'ii clim<aii, qnèii conlèu, qiielo feiino. Pour déterminer (a)qiiei plus précisément, on lui adjoint quel(|uefois l'adverbe qui, que l'on place après les substantifs quel •> > •> : oiiie qui : cet honmic-ci. de qui (quelo û'nno qui) s'adjoint souil s'adjoint beaucoup plus rarement à ((i)qii('l, adjectif: qurlo f'eiiiio lai. Quant k (a)qaete, il ne prend jamais ni l'une ni l'autre de ces particules, car plus démonstralit (pie uqucl, il a lui-même toute la précision (jue ce dernier n'obtient que par radjonclion de qui au stdistantif qu'il détermine. Ainsi ces jours-ci. » (Chabaseau). 'lut'lcis Jours doit se traduire par » F.'advei'be Ini, corrélatif vent à (o)qux'l, " pronom mais ; : : Co 197. ' ' (ceci; — « Ce(eeci), pronom démonstratif, a deux formes différentes, l'une dure, l'autre » et ço adoucie : Vole co, vous ai dit co qui. Mais devant (/(le co et ço Co : s'en vai mieijour relatif (qui, que, quoi) » - = ,• » s'en va midi). la forme même va : Ço que et ça que vous ai dit. Contrairement à l'apparence, l'a ne représente pas ici ime fiTaphie plus ancienne que l'o, mais probablement une influence du français ça cela. En effet ço dérive du latin F.f:r.E-(n)oc: devenu czu et .s-o la jfraphie presque constante cliez les troubaddurs est so. adoucie eo et ' (11 on n'emploie que » La meilleure locution est donc : ço qae. » R. L, 70 Acù, co-qui — 198. Cela se rend par acâ ou ro ici), co-lai, ici), (cela.) d'tu/ni, co-qui (cela d'ici, cola co d'alai (cela, de là-bas), aqui, peraqiii, en peraqni (par per alai (par là-bas), en per acù (en échange de cela), jier orô (pour cela). Mémo 199. — la parité On dit L'adjectif Htemo ou ressemblance. : }ou mémo, est lows (même) une sorte de démonstratif marquant mémo, et quelquefois loiis m,em,o, las m,emas, et quelquefois las « Au mcmns ; l<i mémo. de laisser mémo invaa lieu aussi, mais bien plus rarement, au féminin. » pluriel masculin le plus ordinaire est » rlable, ce (pii (Chabaneau). L'invariabilité est de règle, aux deux genres, quand le substantif pronom précède immédiatement. Ex. qu'ei is mémo, qii'ei eJas mémo. ou le : Pronoms 200. — Que employé pour dont. L'orne que t'ai parlai (dont je Chabaneau emploie gueux, Hautefort, etc., Voir aussi Daniel t'ai doiuit t'ai parlât, Grammaire : Au parlé). mais à Mussidan, Périque seul est employé. : Lou quau 201. relatifs et Dictionnaire. (renforcé) — Lon quau ei co ? (Lequel est-ce féminin : la quau ou ei co, la Pronoms qualo ?). ei co. indéfinis — 202. On écrit aussi bien chacun que chacu (cliacun), de^-nn que de^u (personne), quaucnn que (//laur/i (quelqu'un), qmmqneis-its que quaucus (quelques-uns) on écrit (/(j«(i(/He(quel(in<'). ; CHAPITRE VII VERBES 2o3. — y a en périgordin A. Trois conjugaisons de verbes réguliers, caractérisées par 11 terniipaison de : l'inlinitif. la i'" it)njug<aisoii, a'"^ partt et flurl forment S""" comme einid (aimer). comme /)a;-<t (partir), ety/wt (fleurir) en d ton'u[ue, conjugaison, en î tonique, deux types : différents. (Voir §§ 242 et 245). conjugaison, en e atone, comme prène (prendre), et en re atone, wiidre (vendre) ou en ei tonique comme saftêi (savoir). comme 204. — B. Deux verbes auxiliaires : avêi (avoir) et èsse (être). — 205. C. Un grand noml)re de verbes irréguliers appartenant surtout à la 3' conjugaison, et des verbes pronominaux. — 206. Rkmauqibs i. « La désinence en e atone de la 3' conjuil y a un certain gaison paraît s'être développée en ei tonique nombre de verbes (jui liésitent entre les deux formes et les possèdent toutes deux. Cette bésitation s'est produite de très bonne heure. La forme en e atone dérive d'une forme latine en e pénultième bref, contractée (môvekk Troubadours et Mistral nidure) la forme en ei tonifjue d'un ë long tonique devenu final (môvere), Troubadours moi'er, périgordin moHi'e/. De même torse (de tôbquere devenu t6rcehe) et torsi'i de /o/y/itër*^ ; Troubadours torser ; saupre (Mistral) de sÂpere et sabei (Troubadours saber) de sapérk. » R. L. : ; : : : — 207. Dans tonte la région du Nord, du Nord-Est et du Centre du IVrigord on emploie indistinctement les formes en e et en ei. On les emploie moins ou pas dans le Sud et le Sud-Ouest. ^'oici une liste de ces doubles formes en e atone et en ei tonique avec l'accentuation des trois personnes du singulier de l'Indicatif présent et de l'Imparfait d'après la règle (voir §§ 218 et 225). Nota Nous rappelons que dans la graphie usuelle il faut marquer les accents <jn'on trouvera ci-après sur les formes verbales, mais non le trait (-) adopté par nous simplement pour signaler la tonique longue ou brève. (V. §§ 12 et 232). : Apercèbre, apercègre, apercebêi (apercevoir) : Ind. apercèbe, apercebèis, aperceb. Imp. aperrébio, apercêbias, apercêbio. Atègrne, ategnèi (atteindre) : Ind. atègne, ategnèis, ateng. Imp. atégnio, atëgnias, atégnio. Couèire, côse, cosèi (cuire) Ind. côse ou conèine ou ou coiiêis. Imp. couéisio ou : coiièisne, cosèis ou coueisèis ou coueissèis, ciiêis couéissio. couéissio, coiiëinian ou couêissiai, couéisio ou . ja Con.ie, conaëi (coudre) Ind. couse, coiisèis, Imp. coi'isio, : coiifi. comia/t, coùsio. Graine, crafcnci (craindre) : Ind. cràffjK', craffnèix, cranff. Inip. cràffnin, crâgnaf, cràfi^nio. Crèire, crexêi (croire) : Ind. rrèso, rresèis, crêu. Iinp. créMo, crêsias, crésio. Délire, devêi (devoir) : Ind. dève, dcvèix, dèn. Inip. dévio, dévias, dévio. Eiinoiirre, eiinôrre, eimoiwëi {émouvoir} : Ind. eimoOrre, eiinôrre, eimofwe ; eimonrrès. cimorrès, eimoiu'èi.s ; eimôn Imp. eiinoùrio, eimôrio, eimnùvio; eiinoûrias, einini'irio, eiinôrias, eimoCu'ias; eimôrio, eimoi'n'io. lutèg'iie, eiteg-nêi, (éteindre) : Ind. eilèjfne, eitegnèis, eitenff. Imp. C'c eitég-nio, eitêgnins, eitégno. verbe est 1res peu bu/ri et tiid, (bafâ la pour éteindre on usité, chandèlo) éteindre éteindre le feu. Eitrègne, eitregnOi (étreindre). Ind. eitrèfcne, eilregnèis, eilreng: Imp. eitréf^nio, eitrèg'nias, eitréffitio. FègTie, fegnêi (feindre) : Ind. fègne, fegnèis, feiig. Imp. fégnio, fêgnias, fégnio. Jtigne,jiigiiêi (joindre) : Ind. J ligne, jugnèis,Jiing. Imp. j'àgnio, Jûnias, jàgnio. Jîinche, Junrhêi (jonclier) : Ind. jûnche, juiirhèis, jiinc. Imp. jùnchio, jûnchias, jCinchio. Naisse, tiaiswi (naître) : Ind. naisse, naisscis, nais. ' Imp. nàissio, nêisiias, nàissio. la dit plus souvient : chandelle, (Ind Ion fiù) 73 Paisse, paissêi (paître) : Ind. /laisse, paissèis, pais. Imp. pài,<tsio, pf'issias, l'èffiie, peffiièi pàissio. (peindre) : Ind. pèf^ne, pcfcnèis, penff. Imp. péffnio, pêgnias pégnio. Pintrd (peindre) qui se conjngiie Plàg-ne, pUifciwi (plaindre) Ind. plâgne, Imp comme aimer. : plaf>-iièis, pluiiff. plàf>-nio, /itâffiiiiis, plàffuio. Pèche, pechOi, pondêi (pouAoir) : Ind. pode, podèis, pod. Im|i. poùdio, poûdias, poùdio. Prèiie, pvenC'i (prendre; : Ind. prène, prenèis, pren. Imp. prénio, prënias, prénio. Prnre, priUiOi Ind. lni[). (se démaiif^'er) : me prOse, te prnsèis, se priis. me pri'isio, te prfisias, se pri'isin. lîeccbre, recehêi, reçiîiibre 'recevoir; Ind. recèhe, reçaiibe : recehèis, rerunbèis ; Imp. recébin, reçàubio ; recëbicis, ; receb, reçaiib. reçâubias Sâiibre, sâiipre, sabêi, sacliêi (savoir) recobio, reçàubio. ; : Sâiibre, stliipre et sarhei ne s'emploient qu'à l'intinilif générale- ment. Ind. sâbe, sabèis, sab. Imp. sitbio, sâbias, sàbio. Tèg-ne, tegnèi ; tènche, tenchêi {lexndre) : ou tènche, tegnèis ou tenchèis, teng. Imp. tégnio ou ténchio, tëg-nias ou tënchias, téffnio ou ténchio. lud. tèg-ne Tène, tenèi (tenir} Ind. tène, tenèis, : tè. Imp. ténio, tënias, ténio. Tièisse, tieissêi (tisser) : Ind. tièisse, tieissèis, tieis. Imp. liéissio, tiêissias, tiéissio. Tieissd (tisser) se conjugue Torse, torsëi (tordre) comme eimd (aimer). : Ind. torse, torsèis, tors. Imp. tôrsio ou toiirsio, iôrsias ou toûrsias, làrsio ou toùrsio. -4 Traire, trasèi (arracher) : Ind. traie, traièis, trais. Irap. tràio, trâiax, tràio. 208. — à la 2. Les verbes e.s.s'e conjugaison. Mais 3" — 209. 'i. ils et avêi, par leur La première conjugaison « infinitif, se rattachent sont très irréguliers. et le type flarî de la 2= con- » jugaison sont toujours « vivants » et servent seuls à former des nouveaux le type parti de la 2' conjugaison, et la 3" conau contraire archaïques, morts ou éteints. (Voir §§ 24*. » verbes ; » jugaison sont » 247 et suivants.) » Cette expression de conjugaisons vivantes a été [)roposée pour Cuabaneau et adoptée depuis par tous les verbaux correspondant aux précédents » sont aussi les seuls vivants dans les conjugaisons françaises, que » certains appellent maintenant des « groupes ». U. L. » la première fois par » grammairiens Consonne ; les types personne du Singulier du Présent de l'Indicatif finale de la 3' — Dans la première conjugaison régulière la 3'^ personne du du présent de l'Indicatif se termine par la voyelle o (anciennement a) : aimo, chanto, danso, etc. Dans la 2" et la 3« conju210. singulier gaison cette — personne se termine par une consonne. 3' comme finale de cette consonne qui se retrouvera aux trois personnes du pluriel du même temps. 211. 3'' On conserve, dans beaucoup de cas, personne du singulier, la — X " 212. a'' Conjugaison. Verbe y?Ai?. Ex. : Présent de l'Indicatif finis parce que les 3 : finisse, finissèis, finis ; l's est conservé finissent, finisses, finissen. Flnrl Jaavt : : fluris, flarissèm. jauvis, jauvissèm. Surtt : seurt, seurtèm. Parti : part, partèin. 213. — 3' Conjugaison. Apercebêi Cousêi : : dans personnes du pluriel se prononcent et s'écrivent aperceh, apercebùm. cous, cousèm, ' : 75 Poudêi : PriLsêi : pod, podèm. prnsèm. (se) privt, (se) Sabèi : sab, sabèm. Torsêi : tors, torsèm. (Irêisse : Eicrire : Dire crcis, creisscm. eicris, eicrissèin. disèm. dis, : Paraisse : pareis, parevtsvm. Prendre : pren, prenèrn. Sèi^re : seg, segiièm. — 214. Remahquks i" Dans les verl)es où le radical se termine par une consonne double, si la dernière consonne est un t, part, seurl (partir, sortir) si la elle persiste sans être prononcée consonne double forme le {froupe gn, elle persiste, mais l'ordre est interverti et l'/i prend la place du ff : (craindre) crâg/ie, crai^nris, : : crauff etc. ; (joindre) jûffiie, jnffncLs,Jimf>- ; (teindre) dans ; ; les autres cas serve, servcis, ser ; tableaux des Verbes Les consonnes rindicatit, ne se on supprime la tèg-rie, tegnùis, teng, seconde consonne (dormir) dêarnie, denrinvis, deur, S § : (servir) etc. (^'oir 234 ^^ suivants.) finales, k la troisième personne du singulier de prononcent pas. l.'.s seul produit l'allongement du verbe crâgiie (craindre), se prononce comme le § mot français « cran » janc du verbe jûnc.he (\oncYiev),jung du verbe jûgne (joindre) et Jiint du verbe j'untd (jointoj-er), se prononcent comme yH/i (mois de juin), etc. Crarig. 4o)- (v. ; 215. — 2" On ne conserve que les consonnes b, c, d, g, n, janc (dejunche, joncher), pod, seg, pren, Jliiris, part. : s, t, sab, — 216. Exception est faite consonne n est supprimée dans pour la les verbes tenir, graphie i<enir, comme dans la où la pronon- ciation. Ex. Tenei : : tdne, tenais, tè, tenèni. En provençal on prononce ïn — 3° 217. et on écrit tèn. D'autres verbes prennent Vu à la 3" personne du sin- ilier. Cet M ^n un l est, sauf dans les verbes crèire (croire), vèire vocalisé. A. Crèire Vèire Bèure : crêse, cresèis, crùu vèse, vesèis, vèu. : : bève, bevèis, bèu. . , (voir), un v 76 B. Doulèi Eiinoiu'èi Valei eiinôve, eimovèin, einiàii. vâle, valèU, vau. : Viiire dôle, dolèis, dàii. : : vwe, : Voulèi : vivais, vlu. vole, volets, vôu. Autres personnes 218. — jours un 219. .V consonnes finales : Les -y personnes du singulier (supprimé dans et prononciation la — Les premières personnes du du : s, pluriel .ses, m, t. prennent tou- sAs, eiinas, einws). pluriel prennent toujours un m (xouni). 220. 221. un /. Ex. : liaison — Les — La 3''* 'i' personnes du pluriel prennent toujours un n(soau). personne du singulier du l'nssé dissel, faffuel, purlet, partit, etc. prend toujours délini Ce / se fait sentir à la devant une voyelle. MisTHAi-, CiiABANEAU, l'ancienne langue et Damkl du parfait Suppriment ce latin ; Joskimi t Roi qui provient de x, Cu.vstankt et Peiuio.sc le conservent. ell'et le conserver il entre en liaison presque toujours forme une désinence tonique avec la voyelle finale e. (Voir§()6.) fc disset-cu, Chauaneau le fait reparaître dans les liaisons Il et faut en ; ; il : veng-nel-elo. » Il ne faut pas le confondre avec le troisième personne du singulier et l euphonique qui s'ajoute à la pluriel à tous les temps de du tous les verbes, devant les pronoms personnels. Ex. Le aiino-t-elo, vendran-t-is ? : t, dans tons ces cas, se la voyelle initiale du mot lie étroitement, comme eu français, à suivant. Accentuation des Verbes 222. — Se reporter aux règles de l'accentuation qui sont les mêmes pour les (§ 5o et suivants) verbeç. Finales en ô et 16 223. — Futur (en 6). L'accent grave se marque sur EXf : eiinarà, flwirô, etc. l'o du futur, qui est un o ouvert. 97 se il A <r marque seulement sur de toutes finale noter les f/u'il en tonif/ne était la 3» personne du singulier, mais la personnes est tonique. en a. » élait de mt'ine datm l'ancienne langue, on la R. L. 224. - Conditionnel (en iô). Lacccnt aigu se marque, au (Conditionnel présent, seulement sur Vo linal (o fennè) de la et de la 3"^ personne du singulier (identiques), mais la (inale de toutes les personnes est tonique. i'"^ Ex. : rhantariô, siriô, fariô, fltiririô, eininrid, aiiriô. On a vu que cet accent tonique, situé aulrclbis sur vers la lin du mot, sur l'a devenu o. (Voir § 5G, Nota.) Imparfait de Tindicatif 225. au » —«A lieu rimparfait de de se » Foùlio (à. Vi, a avancé (en èro, ou en io atone) l'Indicatif, l'accent qui avait quitté lîxer sur l'a final devenu o, a reculé sur 1'/, le radical. soun granié quand lou froumenl.s-'t'jro()rfw. » Cuabaneau. même poiu- tous les verbes sans exception, aux trois personnes du singulier et du pluriel dont la finale est atone. (V. §§ 234 Il en est de et suivants.) L'accent finale atone en io et grave est marqué seulement sur sur la forme à finale atone en ro les formes à du verbe auxi- liaire èsse (être). Ex. : civio (il avait), èro savait), véndio (il (il était), flurlssio (il fleurissait), sàbio (il vendait). Remarque Lorsque, à l'Imparfait de l'Indicatif, les verbes à finales : . atone ont un e à la pénultième, cet c est toujours fermé et prend un accent aigu. (Voir § 5y.) en io 226. — « La finale » elle comptait » voyelles ia en io ne compte que pour une syllabe. Autrefois pour deux et Vi portait l'îiccent (ia). La fusion des une syllabe et le recul de l'accent sur la voyelle pré- Cuabanbau (ci-dessus et § lô) phénomène inverse qui s'est produit au » cédente ont été signalés déjà par » et par nous (§ 6i). C'est le » Conditionnel présent, où l'accent » id. il i de (a s'est avancé sur la finale (Voir§56.)»R.L. Exemples d'accentuation des Imparfaits de Tlndicatif tirés des vers de A. Chastanet, Sauveroche et Foucaud. — 227. Dans les vers qui suivent, pour mieux faire sentir le rythme, nous avons, exceptionnellement, imprimé en italique les 58 syllabes accentué(^s «le tous les iiiiparfaits et, èh outre, iiiartjué raccent sur ceux à linales en io, avec les première les seuls, sième personnes du singulier du verbe auxiliaire être, et troi- en ro, où l'accent soit marciué à la pénultième. 228. — Vers de Chastanet (Emploi de l'Imparfait avec élision dans rinlérieur des vers). Lou caret de Pèiro-Bii^èro Que Que : toujours s'ei/jjavo au mirai (vers de 8 syllabes). jous soun bras <énio un panié Moussu Chasmi (vers de 8 syllabes). : Notre ome se vKissio à la legièro Dlsio aleidoun Lous Bouquèis de la : qu'ei Jano pas (vers de 10 syllabes). l'irabarras, sente (vers de 10 syllabes). : Lou pai ei/jàndio uno jounchado (vers de 8 syllabe-s). Lou deipié m'eima/icio. A la li co fuguet (vers de 12 syllabes). (Emploi de l'Imparfait en rimes féminines.) Lous Bouqaèis de Moun la Jano : mèitre, lou diable lou ténio Si per cas lou Bechado e Becharèu durmî me prénio (vers de 8 syllabes)r (vers de 8 syllabes). : Vèu uno peisano que «'énio (vers de 8 syllabes). E que per la vendre li ténio (vers de 8 syllabes). 229. — Vers de Sal'verocme (i) (Imparfait en rimes féminines). Notre distingué confrère, M. Joseph Durieux (2), cite les vers — — de Sauveroche, sur Pierre Magne collégien, où la règle de l'accent tonique à l'imparfait est parfaitement appliquée ci-dessous : Tous lous ons, quand lou may d'au végrio Que moduravo la xendégno (8 Syllabes). (8 syllabes), Nous orthographions ces Vers de la façon suivante Tous lous ans, quand lou meis d'ôut vénio, Que maduravo la vendpgno. Tous les ans, quand le mois d'août venait, Qui mûrissait la vendange. Voir rage 12. Le Ministre Pierre Magne de France, 5 et 7, quai Malaquais : (1) (2) (t. I, p. 22), (2 volumes, Librairie de ta Société de l'Histoire 1929). 59 — (jiASTAN'ET écrit N. B. : t,'endeffnnç\. vendeffud; c'est la vérital)le forme périgordine. Voici trois exemples tirés de son œuvre : r Lous que de la vendegno Couneissen soun enscgno. (Lou vi blanc.) 2" Fou 3" Mas quand parti per vendegnà (Chansou de noço). tous mous vignôus fugucran vendegnats. (Lotis Boiiquàis de la Jano). Daniel écrit de Mistral : : vendénio et vendenid ; est inûuencé par la graphie il vendémi, vendémio, plus proche du latin vindemia. 230. — Veks ue Foucaud (i) (Imparfait en rimes féminines). FofiWo fà soun granié quand lou frounient s'eicortdio (vers de 12 syllabes). Qui n'a pas vougul quand ou (2) yjowdio (vers de 8 syllabes). Qu'èrio bieu ço que li /o/(lio (vers de 1 syllabes). Dau min (3) qu'ei entau qu'is pre<ë«dian (vers de 8 syllabes). Au marchan la pé (4) que li cë/idian (vers de 8 syllabes). Ces vers de Foucaud sont cités par Chabaneau dans sa Grammaire Limousine. CocLusioN. — Nous avions fait, depuis longtemps, cette remar- que sur l'accent tonique des imparfaits la retrouver chez Chabaneau. ; nous avons été heureux de Bien que Damel nie, pour le sud-ouest du Périgord (Grammaire, page 21), le report de l'accent sur l'avant-dernière, et qu'il accentue aviô, eicoudiô, Jlurissiô sur \'o final, et, par inadvertance sans doute, dlsio (je disais), èri (j'étais), pàrtio (je partais) et vèndio (je ' vendais) pas contestable que seule l'accentuation indiquée par Ciiabakeau est correcte. Seule elle permet la constance rythmique nécessaire à la métrique des vers, à la pratique de l'élision intérieure et à la distinction des rimes féminines. Il faut réformer, sur ce point, une pratique parfois abusive du langage sur la pénultième, il n'est parlé. (1) FoucaUu, né et mort à Liino^res (It'iî-lâlS), Poésies en Patois (Ducourtieux, Libraire-éditeur, LimogeB), 5" Edition 1895. (2) = Eu (3) = Men» (4) = Pel ou Peu : il, : lui. moins. : peau. Limousin 60 Les recherches que iloiis avons faites, à ce sujet, nôxis ont permis constater que la règle ci-tlessus iivait été appliquée conslainmeiit tt dans do nombreux cas, tiop longs pour être énnmérés ici, paiFoucAUD, Sai;vkhocue et Cuastanet, suivant une tradition inin- tte terrompue. Nous sommes certains que les variations de Daniel, sur celle avait écrit des vers question, ne se seraient pas produites s'il nécessité d'une doctrine constante se imposée à dépouillé une partie de sa frtt Grammaire lui. sur 07 verbes (pages et, nous en avons relevé 4" qui sont accentués par lui, à sième personne du singulier, sur la pénultième, et 17 sur {)()), nière 11 la ;>• à la troi- la der- . n'indique aucune raison de ces divergences singulières, vrai dire, injustifiables, telles que mlià : Nous avons ; et, à tenêi (tenir) ténio et valèi (valoir) : coitèire (cuire) coueisià et vèire (voir) vèsio, etc. Mistral et les Languedociens n'observent la règle ci-dessus que pour le verbe auxiliaire être et i)our tous les verbes de la première conjugaison. Verbe être : (Imparfait) èro, Verbe aimer : il était. (Imparfait) amâvo, il aimait. MiRÈio, chants iv et v (pages i38et i;o) « Que : rèn que pèr la vèire, Alàrl S'^ro escarta de soun bestiàri. » Car rien que pour Alàri la voir, S'était éloigné de ses bêles. L'oumbro dis aube s'aloun^avo La Veuloureso boule^avo ; ; L'ombre des peupliers s'allongeait La brise du Ventour remuait ; Phosper EsTtEU, « Lo Romancero occitan Lo bel palet qu'acô èro (i, » ; (page 60): ! Tôt un rocà de frejal Que r Valent am Durandal Arranquèt d'una peiri^ro. Le beau palet que (1) c'était ! soueietat d'Edtcioun OccUana, Caslèlnoudart, 37, Carfiéra de la Bafa. 8i 1 oui un gros rocher de granit Qu'avec Durandal le Vaillant Arracha d'une carrière. Du même, La Canson Occilana « (i) (page i5o) » : Cadejorn, debrembâba un pane de sa chanson. Chaque jour elle oubliait un peu de sa chanson. Pour tous dernière : les autres verbes, ils notent l'accent tonique sur la avié, disié (j'avais, je disais). MiRÈio, chant iv (page 1^2) E de flour, e Et de fleurs, Avié 'stroupa : d'aucèu, c tout ce que voulié et des oiseaux, et tout ce qu'il voulait. si mancho emé soun coutihoun. Elle avait retroussé ses pRosPEii EsTiEU, « manches La Canson Occitana Vivià, vivià et » son jupon. (page 144) : mai que mai. Elle vivait, elle vivait plus que jamais. N. B. triotes, Ex. : — Anto.mx Perbosc, qui observe accentue cependant, « TyU Dehouaradora comme (2) » nous, (pages 55, de ses compa- la règle le verbe avoir. 5;;, 09) : Aqui que gaire lènc de sa glèiza, un curât Ah\a uno brava borda, ambe bosc, vinha, Ici que, tout près de son église, Avait une belle métairie, avec Ahïa un pau trop cargat Il avait un peu sul prat, un curé bois, vigne, pré, dabans caminnbo. ; trop chargé sur le devant Uno femnia ahia un drollc blés, Une femme avait un enfant qui blésait, ; cheminait. qui articulait [les Nous avons dit plus haut, l'Indicatif, était de tous (1) Oc t que la finale, à l'Imparfait de Leur emploi dans la rime, qui est très fréquent ia Revue Méridionale, .'), t'arriéra Victor-IIuyo. édltioms du TraeaU, Toulouse, 51, rue Bayard. f(i; Aux 226, atone aux trois personnes du singulier et du pluriel les verbes. BiftlfoiJea (î) t § mal mots. 83 pour les première et troisième personnes du singulier et la Iroisièiiic personne du pluriel, l'est moins pour les autres personnes. Voici cependant un exemple de rime féminine à personne du singulier. Prosper Estieu, « La Catison Occitana » (page -201) la deuxième : Peirat, qu'à Mon-Segur plorwbas, Que Gras O toi, e Forîss inspirrthas. Peyrat qui à Monlséffur ! Qui inspirais Gras La règle de et pleurais, Fourès. Chahaneau, observée par les langues Limousine et — du moins sur ce point — plus de cadence Périgordine, leur donne et de douceur. 231. — Remarque Pour les verbes voulêi et poudèi, on écrit, à la 2* personne du pluriel du Futur voudres ou vourres, poudres ou pourres ; on double !'/ en remplacement du d. : : Remarque préliminaire Notation de l'accent dans les verbes 232. — Dans les conjugaisons ci-après cent de la façon suivante 1° Par un accent grave nous avons marqué l'ac- : là où il doit être noté dans la graphie ordinaire. Par un accent aigu sur \'o linal de la i"'' et de la 3' personne du singulier du Conditionnel, et sur l'e fermé de la -2' personne du pluriel du Passé défini (ciméras). a° 3" Par uTi petit trait horizontal (-) tonique, mais sur lesquelles ne se sur les voyelles où porte la marque pas l'accent dans la graphie, eu conformité des règles de l'accentuation. (V. §§ 5o et suivants.) 4° Une exception est faite à la règle deuxièmes personnes du singulier ci-après, et du de l'accentuation pour les pluriel, selon l'explication 2" personnes du singulier du pluriel. Identité fréquente des et 233. — « La ti" personne du singulier est souvent identique à la personne du pluriel. Ex. ses : tu ; ses: vous êtes (v. § 235) » généralement elles se distinguent grâce à l'accent tonique qui est » 2' : t'.s- ; » marqué au pluriel ; d'autres fois cette distinction n'existe pas (voir » les tableaux ci-dessous). » ciées d'une manière Dans En provençal, par exemple, la commune aux deux personnes au » désinence es est très souvent » singulier on écrit » Ex. : certains dialectes elles sont dift'éren- très simple. es, et au : pluriel es. anses (tu entends), ausès (vous entendez), beves (tu bois), » bevès (vous buvez). Dans l'ancienne langue la a" personne du singulier se terminait par s (as, tas, es), la •2" personne du pluriel par ts (atz, iats, els) 2*^ personne du singulier » provenant des finales latines en s, du » » : » pluriel en » tis. Joseph Roux (Limousin), Perbosc, Ce TS adoptent cette distinction où Tz s'est simplifié en ts. etc., » graphique; elle est pratiquée en gascon, non prononcées en périgordin) donnerait une graex. eimas (tu » aimes), eimats (vous aimez) eimeras (lu aimas), eimerats (vous » (lettres » phic semblable à celle de bèutats (beautés) : ; ; » aimâtes). » R. L. Plus simplement nous avons adopté l'accent sur la tonique, que nous marquons pour indiquer la 0." personne du pluriel, lorsque le singulier et le pluriel oH'rent la même forme eimas (tu aimes), eimàs (vous aimez), partias (tu partais), pàrlias (vous partiez), vas (tu vas), : vas (vous allez), eimeras (tu aimas), eiméras (vous aimàles), etc. On trouvera notée de cette façon, dans les tableaux ci-dessous, l'accentuation des 2"^ personnes du singulier et du Tableaux des Conjugaisons Verbes auxiliaires 234. — avêi (vûi, ai<u, Indicatif Présent ai, as, a, i('i) pluriel. (i) (avoir). : avèm, aves, an. Imparfait : àvio ou vio ou àio. (1) Les formes verb.iles de notre dialecte Sont très nomljreuses. Celles indiquées ci-après ne sont pas les seules employées; d'autres peuvent être légitimes; il sera facile de les rattacher à celles i|ue nous avons retenues. 84 avias ou vias ou aias. àvia ou vio ou àio. âviam ou viam ou âiam. àvias ou t>ia,s ou àias. âvian ou fia» ou âian. Passé défini : agaèri ou aguls. affileras ou aguêt ou ffticras ou affuêreis. ^Htft. aguêram ou aguèrem ou gaêram ou giiérem. aguéras ou giiéras ou agiièreis. agiiêran ou agiièren. Futur : aurai, auras, aura, aurâm ou Conditionnel présent : aarià, auriàs, auriô, auriâm, Impératif ài(? ou à(0, aiirèin, anrës, aiirân. aiirilis, auriân. : aiâm, aiàs ou Subjonctif présent ateis. : qu'aie ou qu'àio ou qu'aiei. qu'àias ou qu'âieis. qu'aie ou qu'àio. qu'aiàm. qu'aiàs ou qu'aièis. qu'âian. Imparfait du Subjonctif : qu'aguës ou aguèsie ou aguèsso, gués ou giièsse ou qii'aguëssas ou guëssas, aguèsseis ou gucsseis. qu'aguës ou aguèsse ou aguèsso, guèsse ou guèsso. qu'aguessàm ou agitessèm, guessàm ou giiessèm. qu'aguessàs ou guessàs, aguessèis ou guessèis. qu'aguëssan ou aguèssen, guëssan ou giièssen. Participe présent : aient. Participe passé : a^at, agudo ou ^a<, gudo. giièsso. 85 235. — ^'e^l)e èsse, essêi, être (être). : Indicatif présent set, ses, ei, : soiun, ses, sonn. Imparfait : èro, êras, èro, êratn, èras, êran. Passé défini : fugais. fiiffiièras on fnffiiëreis. fiigiiel. fugueram on fuguerem(i). fugueras ou fugnèreis. fuguêran ou fuguèren. Futur : ùral, sirâs, sirô, sirâni ou sirèm, sirës, sirân. Conditionnel présent siriô, strias, sirid, Impératif siô OH : siriâm, siricis, siriân. : sias, st'âin ou siamni, Suhjonctif présont sifts ou siaiàs. : ou siàie ou siàio. ou siaicis ou siaiâs. que siô ou siàie ou siàio ou siiigiie. que siàm ou siaiâm. que siàs ou siaièis ou siaifis. que slan ou sîaian. (/ue siô qui' siàs Imparfait du Suhjonctif que fitgiiês ou fugtiësse ou ftigiu'sso, sigiu's ou sigiièsse ou siguèsso. que fugiiêssas ou f'iigiièsseLt, siguëssa-'i ou sigtiësseis. que fugues oufuguèsse ou fugtièsso, signes ou sigtièsse ou siguèsso. que fiigiiessâin ou fuguessèm, siguessâm ou sigiiessèm. qtie fiiguessiis ou /'itgiiessèLi, siguessiis ou sigiiessèis. qtie fuguëssan <ni fugaèssen, siguëssan ou siguèssen. : Participe présent essènt ou : etènt. Participe passé : eilal, eitado. (1| Dans la vert deviint e, 1" fcirme, e toniciiie fermé (voir o aloues (voir | 62), § 2;î2) , dans la î«« forme e tunique ou- 86 Verbes actifs Première Conjugaison 236. — Eimà (aimer). Indicatif présent àiine ou âiini, êirnas Imparfait : ou âimcin, âiino, aimèin, eimàs, âiincn. : cimâvo, eimâveis, einiâvo, eimâvein. eimàveis, eirnâveii. Passé défmi : ou eimîs. eiinèri eimêras ou eiinPreis. eimêt. eimêram ou cimèrem. eiinéran ou eimèveis. eiinèran ou eimèren. Futur : eitnaral, eimarâs, eiinarô, Conditionnel présent eUnarâm ou cimarcni, eimarOs:, eimarân. : eimariô, eiiuarifm, eimariô, eimwiâin, eimnrihs, cimariân. Impératif : âimo, aiinè/n, Sul)jonctif eiinèis. • : qu'aime, qu'êiinas ou qu'einièis, (/u'èimci's, i/iiâimo, qa'âimen. Imparfait du Subjonctif : qu'eitnèsse. queimèssas. qa'eimês ou qii'eimèsse. qu'eimensâm. qn'eimessàs. qu'eimêssan ou qn'c.irnèssen. Participe présent eimant. Participe passé eirnat, eimado. : : qn'eimàm, qn'eiinàs ou 8: — Rkm.vkqi;f. A. Les verbes de la i" conjugaison en ià, 237. linale en ie et io atone aux i'" et 3'^ personnes du quand ils ont une sing-uliei- de l'Indicatif, prennent un accent grave sur toute voyelle : tonique de la svUahe pénultième. deifarid (défigurer, dévisager) deifhcie, deifacio Ex. ; : einsaid (essayer) eissàie, cissàio. Lorsque ces verbes ont un e à la pénultième, il est met un accent aigu sur cet e. haneiâ (examiner un bœuf en ie saisissant par les cornes) Exception : toujours fermé et on Ex. : hanéie, banéio ; coiisineiâ (cuisiner) coii.iinéie, coiisinêio, etc. (v. fSy). B. Tous ces verbes en ià prennent deux i à la première personne du singulier du Passé défini, car on entend très bien le double son de l'i. Ex. huiLcid, baneiis : coimlanid, countuniis ; dcifacid (nÉriouiiKu) deilaciis eissaiis 238. ; ; ffranmarcid, granmarciis — ; ; cousineiâ, cousineiis (regarder) eipid eipiis ; ; eissaiâ, etc. C. Plusieurs verbes de la même conjugaison qui ont le cougnd (cogner), radical en ou, comme adonhd (arranger), doiibd, dU'onvçd, coidn (coller), coiirdd (cordi-r), lieu de ou soûler), font o au (se gnloiipd.se sadould (grandir), froiijd 3'= personne du pluriel du !"> 3' et à la singulier personnes du et aux boiijd (couler la lessive), : Présent de rindicalif. l']x. : bôje, boûfan, bôjo, hoajèin, boaj'às, bôjen, etc. La plupart dos autres bniicind (mettre en pièce), boneind (borner), : conlà (couler), coiiteld (couteler), coiwidd (convier), toarinâ (aller et venir dans sa maison les bras ballants ou s'occuper des petits tra- vaux du ménage), conservent on à toutes V.\. : 239. le bonclne, — botirliiax, boac'tno, Nota : radical ou voir les boacinèm, Pour quelques verbes de ^ la personnes. boticiruis, 3'' boncïnen. conjugaison qui ont 25i. V — conjugaison qui ont un o demiD. Les verbes de la tonique final, à la 3'' personne du singulier du Présent de l'Indicatif, I)rcnnent un accent aigu sur cet o ne fia (se fier), sud (suer), tria 240. .' (trier), Ex. : lud (tuer). me fie, tefiofi, se fiô {voir % 56). Deuxième Conjugaison 24-1. — OusKKVATioNS : Celte conjugaison offre deux formes : une qui ajoute directement les désinences au radical (obtenu en retran- 88 chant la désinence t de l'inflnitit') dnnn-1, /mrt-î, l'autre qui intercale j àcertains temps le suffîxc iss entre le radical et les désinences /Zur-f; j /lur-iss-e. Nous donnons la conjugaison d<îs deux formes. Les verbes du premier type sont plus anciens, souvent irréguliers à certains temps un certain nombre de verbes en î suivent tantôt ; une forme tantôt l'autre. Premier type 242. — Parti findiealif on e ou en i) (partir). Indicatif Présent : parte ou parti, partèis, part, parlâin ou partèin, partes, pârten. Imparfait : pàrtio, pârtias, pàrtio, pûrtiam, pàrtiai, pârtian. Passé défini : partis ou partignère ou partig-nèri. partiras ou partigiiêran ou partiguëreis ou partlreis. partit ou parligiu't. parlîrain ou partlreni, partignôram ou partignèreni. partiras ou partigaéras ou partiguèreUi ou partlreis. partlran ou partiren, partiguêran ou pnrtigudreii. Futur : partirai, partiras, partira. partirùm ou partirent, partirêis ou parlirOs. partirân. Conditionnel présent : partirià, partiriâs, partirio, parliriûm, partiriàs, parliriàn. Impératif : part, partàin ou partèin, partes. Subjonctif présent : que parte ou que pârto. que parlas ou que pûrteis. que parte ou que pârto. que partâm ou que partiâm. ' 89 que partiix ou que partiâs on que pur tan ou que pûrtian. Imparfait du Subjonctif (/ne partèis. : que partèsse ou partèsxo ou partiguêa ou partiguèsse ou partiguèsso. que partêssas ou partësseis ou partiguèssas ou partiguèsseis. que partes ou partêsse ou partigucx ou partiguèsse. que partessâtn ou «/«e partexsèm ou yus partiguessâm ou partiguessèm. que partessàs ou partessèis ou partiguèssas ou partiguèsseis. que partOssan ou pnrtèssen ou partiguëssan ou partignèssen. , I l'articipc présent : partent. Participe passé : partit, partido. — 243. l'Indicatif Rkmarque A. La : du verbe awi'î troisième personne du singulier de (entendre) s'écrit de deux fa(;ons : au et auvo. Le sarladais emploie le plus souvent au, le périj^ordin dernier n'emploie au, <iu'à l'Impératif Au mai ! (dis-donc — 244. ! : auvo. Ce : écoute-moi, mère !). B. Les verbes du premier type de la deuxième conju- la linah; en tù, comme counvent, vent, etc., conservent à toutes les personnes du présent du Subjonctif. Ceux de la troisième qui ont la finale en ène comme prène (prendre), tèiie (tenir) gaison qui ont Vi etc., prennent un t après Vu à toutes les personnes du L'e de la tonique, toujours fermé, prend Ex. : même temps. un accent aigu. que counvénie ou rounvénio, que counvènias, que counveniàm. que vénie ou vénio, que vênias, que veniâin. que prénie ou préiiio, que prênias, que preniùm. que té/lie ou tcnio, que ténias, que teniâm. (Voir § 2^8). Deuxième type 245. — Flurl en iss-e ou iss-i; (lleurir). Indicatif présent /lurîsse (Indicatif : on flurîssi, Jlurissèis, flurls, Jlarissèm, flurissës, Jiurlssen, . 9rt Imparfait : Jlurhsio, Jlur'ixstax, Passé délîni flur'iH /lur'i.isio, Jlarlisiam, Jlurissias, flurïssian. : on fluriguéri ou flurissère onflurissèri. ou fluriffiirras ou flurigiiOreis ou /Inrissêras fliirïras o\\ fhirlreix ou Jlurissêreis flurît, fliiriffiiêt, Jlurissèt. fhirJram ou flnrigiiêram ou flarigiièreni ou fliirissê r a m ou fliiris- sèrein. flnrlras ou Jhir'irei.i ou Jliiriffiiérftë oufltiriguèreis ou flnrissér as ou flarissèreis. Jlurlran ou Jlnrlren, Jliirigaêran ou fliiriffiièreri ou JlurissOran ou flurissèren. Futur : Jlnrirai, Jliwirûx, jlarii-ô, Jlurirâm, Jliirirès, Jlurirân. Conditionnel présent : Jhiririo, fliiririâs, jUiririô, fliiririâin, flaririâx, Jhiririûn. Impératif: Jhirïs, fliirLisèm flnrissës. , Subjonctif présent f/iiejlurîsse : ou Jlurlsso. que flarîsnait ou flnrlssian. que flnrlsso ou flnrlaso. que fhirixsûin ou flnrissiâm qne flurisms ou flurissiàs. . que flarîssan ou fhirtxsen. Imparfait du Subjonctif : que flûris ou fliiriffuês ou fliirig'uès.ie ou flurissrs ou flurissèsse. que flurî.ssas ou fluriguêuxas ou fluriguèsseis ou flurissêsaas ou flurissêsseis. que flurîs ou flurissês ou flnriguês ou fluriguèsse. que flurisxâm ou flurissiârn ou flurissessâm ou flurissessèm ou fluriguessàm ou fluriguessètn. que flurissàs ou flurLssïas ou fluriguessàs ou fluriguèsseis ou fiarissessàs ou fliirissessèis. que fturlssian ou flurignëssan ou fluriguèsse ii ou /Inrissëssan ou flurissèssen, . 91 l'articipe présent : flurùtsènt l'articipe passé : fhirît, flnrido. — Remarque A. On trouve une certaine quantité de verl)es deuxième conjugaison qui se présentent sous deux formes dillérentes et qui se conjuguent cependant de la môme façon (a'' type 246. de la en isse). Ex. : : aboanl et a&o«ne« (bonifier), adoiis.it et adoiixsesl (adoucir), afriandl cX afriandesl (affri.inder), agrt et a/^resî (aigrir), ciffrimiî et ag-rnint'll (s') (s'accroupir), ciniinrl et (s^) amincesl (amincir), amnurtl et «moK/7c'.s( (amortir), anonblt et anonblesl (anoblir), aplani et apla- nesl (aplanir), aplati et aplatest (aplatir), axfioiirdi et assourdesl (assourdir), atcmlrt et atendresl (attendrir), beiil et beneisl (bénir), bloandl et bloiindesî (blondir), deiredt et dciredi'sl (déraidir), febli et feblesl, afebll et a/eblesl (faibUr), et s'agrandir), grandi grouasl et groiumesl et <'/^r«/i</t'.sî (a- '^(grandir (grossii-), magrl et magresl, amagrl et amagresl (maigrir), 247. — B. Certains verbes de la troisième conjugaison hésitent entre deux inTmitifs : e et l. etc. On rencontre même quelques-uns de ces verbes à double forme qui font partie du deuxième type (flurl) de la deuxième conjugaison. Nous donnons ci-dessous une liste de ces verbes ou coiindiûrc ou conndal (conduire). Coiinqiu'rre ou counquerl ou ronnqneni (conquérir). Coiinqtwrl et cniinquesl se rattachent au i' type de la 2'' conjugaison. On trouve aussi coanqid et coiuiquctâ, mais ces verbes ne sont guère employés autrement qu'à l'iniinitif. : (Joiindi'irri- Coiinslri'irre ou connstruJre ou coiinstral (construire). Deidire ou deidl (dédire). Deitrârre ou deitriil (détruire). EnqnOrre ou enquéri ou enqnesl (s'enquérir). Enquéri se rattachent au 2^ type de la 2'= conjugaison. Estn'irre ou estriiire ou estrut (instruire). Maudire ou maiidi (maudire). Proiidûrre ou prodnrrc ou prouduire (produire), Quèrre ou qneri (chercher), et enqnesl 92 Redûrre ou réduire ou redul Rèime ou reiml (réduire). (racheter). Reiinl se rattache au a' type de la a' conjugaison. Sègre ou segul (suivre). Troisième Conjugaison 248. — Prène (prendre). Indicatif présent : prène, prenèis, pren, prenèm, prenês, prènen. Imparfait : prénio, prènias, prénio, prèniam, prénias, prênian. Passé défini : prengiiîx. prengiiêran ou prenguêreis. prenguèt. prengiiêrain ou prengaêrem. prenguéras ou prengnâreis. prenguêran ou prengnèren. Futur : prendrai, prendras, prendra, prendrârn ou prendrèm, prendrês, prendrân. Conditionnel présent : preiidrio, prendriâs, prendrid, prendriâin, prendriàs, prendriân. Impératif : pren, prenèm, prenês. Subjonctif présent que que que que que que : prénie ou prénio. prênias. prénie ou prénio. preniâm. prenilis. prênian. Imparfait du Subjonctif : que prenguês ou que prenguèsse ou prenguèsso. que prenguëssas ou prenguësseis. que prenguês ou prenguèsse ou prenguèsso. ijile (/lie prengaessâm ou préngitessèni. preiiffucsshs ou preiig'iiessèis. que preng-nêssan ou prengiiàssen. l'articipe présent : prenènt. Participe passé : prengut, prengiido, preis, preso. 249. — Vendre (vendre). Indicatif présent : vende, vendèis, vend, vendèm, vendes, vènden. Imparfait : véndio, vêndias, véndio, vëndiam, véndias, vcndian. Passé défuii : vendère ou vendis (i). vendèras ou vendêveis. vendèt. vendêram ou vendèrem. vendèras ou vcndèreis. vendëran ou vendèren. Futur : vendrai, vendras, vendra, vendrûni ou vendrèm, vendrês, vendràn. Conditionnel : vendriô, vendriâs, vendriô, vendriàm, vendriàs, vendràn. Impératif : vend, vendent, vendes. Subjonctif présent que que que que que que : vende ou vèndo. vendus ou vëndois. vende ou vèndo. vendâm. vendus ou vendèis. vèndan ou vendêssan ou vendèssen. (1) Cet 8 mai-que l' allonge menl (vendi, graphie ancienne, où «ontraction de la désinence latine). l'i résulte d'une !)4 imparfait du Subjonctif (jae que que que que : vendes ou vendeuse ou vcndèsso ou vendèssl. vendPssas ou veiulêsseis. vendes ou vendeuse ou vendèsso. vendessâm ou vendessèni. vendessàs ou vendessèis. que vendêssan ou vendèssen. Participe présent : vendent. Participe passé : vendul, vendudo. Nota: Le Ex. : 250. verlje dire (dire), à riinpcralif, fait : dijo, dijam, dijas. dijo-me (dis-moi). — Sabêi (savoir). Indicatif présent : sâbe, sabèis, sah, sabéin, sabës, sàben. Imparfait : sabio, sâbias, sàbio, sâbiam, sàbias, sâbian. Passé défini : saubîs ou saugucri. saubêras ou sauguëras ou saubëreis ou sanguêreis. saubêt ou sauguët. saubërain ou saubèrem ou sauguëram ou sauguérem. saubêras ou sauguéras ou saiibèreis ou sanguêreis. saubëran ou saubèren ou sauguêran ou sauguèren. Futur : saubral, saubràs (i), saabrd, sanbrâm ou saubrèm, saubrês, saubrân. Conditionnel présent : saubriô, saubriàs, saubriô, saubriâm, saubriàs, sanbriân. Impératif : sdcho, sachàm, sachùs ou sachèis. (I) ment L'anctetme graphie saubras peut être consefcée, mais on prononce nettesôubrae. i^uhjonclif présent (/"e .' sache pu sàcho. sâchas ou sâc/ieis. que sache ou sàcho. (/lie que sachant, que sa('hàs ou sachèis. que sàchan ou sâchian. du Imparl'ait Sul)jonctif : fue sabès.se ou sachc.sse. lie sabè,ssa.i ou .fabPsseis, .sachëssas ou sachêsseis. sabës ou sabèsse, saches ou sachèsse, ou sachessâm. ou sachessàs. sabèssan ou sachêssan. te sabe.'isâni 2e sabessàs ae Participe présent Participe passé : : saubut, saubudo. 251. — Remarque : A. Plusieurs verbes de comme ont le radical en ou, la 3* conjugaison, qui poudei (pouvoir), voulei (vouloir), ne conserveut on, au présent de l'indicatif, qu'à la 2" personne du pluriel. Ex. : pôde, podèis, pod, podèrn, poudès, pôden. vole, volèis, vôu, volètn, vonlf's, vôleii. Il y a cependant la l'orme vouèis à la verbe voulei (vouloir). 252. — a" personne du singulier du B. Le verbe plaire (plaire) de la jugue sous deux lormes différentes Indicatif 3" : : plâse, plascis, plus, plasèrn, plasês, plàsen. plaise, plaisèis, plais, plaisèm, plaises, plâisen. Participe présent : plasènt ou plaisent. Participe passé : plagut, plagndo ou plaiffut, plaigudo. I conjugaison se con- 96 Verbes irréguliers Nous ne notons que les verbes les plus grammaire de J. Daniel. usités. Pour la liste coiti* plète, voir la 5253. — On peut Anâ, nâ (aller). dire à tous les temps : and ou nâ, anâvo ou nâvo, anîs ou nis. Indicatif présent : vau, vas, vai, vani, vas, van. Imparfait : nâvo, nàveis, nâvo, nâvem, nàveis, nàven. Passé défini : anls. anèri ou anëras. anët. anèratn ou anèrem. anéras. anëran ou anèren. Futur : aniràm ou anirêm, aniral, anirâs, anirô, Conditionnel présent anirês, anirân. : anirié, aniriâs, aniriô, aniriâm, aniriàs, aniriân. Impératif vai, vam, : vas. Subjonctif présent : qu'âne, qu'ânas, qu'âne, qii'anàm, qu'anus, qu'ânan ou qu'ânen. Imparfait du Subjonctif : qu'anèsse, qu'anêssas, qu'anèsseoa qu'anês, qu'anessâm, qu'anessàa, qu'anèssen. Participe présent : anènt, nùnt ou anant, nant. Participe passé : anat ou nal, nado ou nanado. 254. — Fâ (faire). Indicatif présent fau, fus, fai, : fam ou fasèm, fiis ou fasës, fan. 9Î litipat-rull f'àsio, : fàsias, fimo, fâsiam, fàsicts, fCmaii. Passé défini : fagiùx. ou fagnêreis. fag-iicras fngaôt. fagaêram ou fagnèrem. fagaéras on faguèreis. fagiièran ou fagnèren. Futur : faraî,Jarâii,farê, farèm ou faràin, Conditionnel présent Jarês, farâii. : fariô, fariâs, farià, fariâm, fariàs, fariân. ; Impératif fai, : fam ou fasèin, fus ou fasès. Subjonctif présent : •qnejâse oufâso. 'quefâsas ou fàseis. .quefâse onfâso. lue fasâm. lue fanas ou fasèis. ' que fâsan ou fâsen. Imparfait du Subjonctif : tue faguèsse on fagiièsso. )ue faguèssas. faguës on faguèsse ou fagaèsso. 'que faguessâm ou faguessè m. jue que faguessàs. que faguêssan ou faguèssen. l'articipc présent fasciil : ou /osant. Participe passé : ffait,facho. 25S. — Nota Bien que ces deux verbes, anâ et fd, soient terminés eu d comme les verl>es réguliers de la i" conjugaison, ils se conjuguent comme les verbes de la troisième. Ils ont, de ce fait, deux : participes présents, l'un en ènt, l'autre en ant. 7 256. — Remarque Fà : Ex. : comme Comme eiind. deifâu, dei/âs, deifâi, deifâm, deifàs, deifàn. : Participe présent : deifasènt ou deifasant. eimâ. Indicatif présent dàife, dèifas, dâifo, daifèm, deifàs, dâifen. : Participe présent — a un composé deifà (délaiir), qui fâ. Indicatif présent 257. (laiie) comme /d ou conmic se conjugue : deifant (voir Cègne ou cegnèi ou tegnt^i (teindre) ; S? 2()8). (ceindre) se conjuguent ces verbes font partie de la Indicatif présent 3" comme tègne conjugaison. : tègne, tegnêis, teng, tegnèm, tegnêft, tègnen. Imparfait : tégnio, têgnias, tégnio, têgniam, tégnias, têgnian. Passé déiini : tegiûs. tegncras ou tegiiêreis. tegnêt. tegnêram ou tegnèrem. légueras ou tegnèreis. tegnêran ou legnèren. Futur : tegnaraî, tegnnrâs, tegnarô, tegnarâm ou tegnarèm, tegnarês, legnarnii. Conditionnel présent : tegnariô, tegnariâs, tegnarid, tegnariàm, tegnariàs, tegnariân. Impératif : teng, tegnèm, tegnès. Subjonctif présent que que que que que que tègne ou tégno. tëgnas. tègne ou tégno. tegnûm. tegnàn. têgnan. : 99 liiiparrait du Subjonctif: ou tegiièsso. que tegnênnas. que teffuês ou tefftiêsse ou (jue teffiiésse teffiirs.io. tegnexsiâm. ijiic que tcgnessiàs. tegnêssan ou leffnèsxen. (/no Participe présent : teffnènt. Participe passé ^ : tent, tencho. K S58. — lleinarque 11 y a aussi Hie conjugue comme eimâ (aimer). : le 11 vcrbo tenchard (teindre) qui a comme participe passé : tenchut, tenchmlo (doublet de lent, tencho). 259. — Torse, torsêi (tordre) : ce verbe se conjugue comme le verbe teindre ci-dessus, avec deux exceptions. La troisième per- sonne du singulier de fait l'indicatif fait tors, torso, et le participe passé loiirsiit, toursiido. : Verbes pronominaux 260. — Se dourre, se Indicatif présent me doult'i (se douloir). : dôle, te dolêis, se don, nous doalèin, voiis doulàs ou doiilës, se dôleii. Imparfait me doûUo, : te donlias, se doûlio, nous doidiam, vous doi'ilias, se doùlian. Passé dclini me te : doulls. douteras ou doulêreis. se doitlêt. nous donlêram ou doulérem. vous donléras ou doulêreis. se donlcraii Futur ou doulèren. : Hie doularal, te doularâs, se doularo, nous vous doularês, se doularàn. doularâm ou doularêm, ItXJ (Conditionnel présent me : doulariti, te doidariâs, se donlario, nous doalariâm, voim don- lariàs, se doulariân. Impératif : dou, doulém, doiilâs ou doulês. Subjonctif présent : que me dôle ou dôUe ou dôlio. que te doOlias. que se dôle ou dôlie ou dôlio. que nous douliâm. que vous douliàs. que se doûlian. Imparfait du Subjonctif : que me doulèsse ou doulèsso. que te doulêssas ou doulëssias. que se doulês ou doulèsse ou doulèsso. que nous doulessiàm. que vous doulessàs ou doulessiàs. que se doulcssian. Participe présent : doulènt. Participe passé ; douffut, dougudo. Remarque (s'asseoir), se Les verbes : s'arsiiid (se ratatiner) et s'assietd conjuguent conmie le verbe eimâ (aimer). Verbe unipersonnel 261. — Foulêi, falêi, chalèi (falloir). Indicatif présent : fôu, fau, chau. Imparfait : foùlio, fàlio, chàlio. Passé défini : fouguët, fauguêt, chauguêl. Futur : foudrô, faudra, chaudrô. ou sietâ lot Conditionnel présent : toudriô, faiidriô, chaudriô. Subjonctif présent : (/uefoùlie ou foùlio, que fàlie ou fàlio, que chàlie ou chàlio. Imparfait du subjonctif '1 : ne fougues on fouguèsse ou foug-uêsso. faug-uës ou fauguèsse ou fauguèsso. que chaulés ou chaulèsse ou chaulèsso. t/ue Pas de Participe présent. Participe passé fougut, fougudo ; : faugut, faugudo ; chaugut, chaugudo. Formation de verbes nouveaux — Remarque « On sait qu'il ne se forme de nouveaux verbes en français que dans les deux premières conjugaisons (en 262. » » er, ir) » : seules appelées vivantes, pour cette raison, par certains Il en est de même en périgordin (et en occitan) verbes nouveaux sont dus à des nécessités d'expression nou- grammairiens. » les » velles et » Ex. : ; correspondent en général à des verbes français. Le français amérir donnera en occitan amerl, imparfait » de l'indicatif ainerissio. » ,» Mais il y a aussi des verbes créés directement, par exemple pas d'équivalent en français. » R. L. : felihrejd, qui n'a Quelques remarques sur 263. la syntaxe des verbes — A. Lorsqu'un verbe à l'inflnitif est subordonné à un le pronom complément de l'inlinitif se place de préféavant les deux verbes. autre verlie, •rencc Ex. : Vous la vole vous la paiâ) (Piut, paiâ français du xvii' siècle 264-. — B. La (je -.je Ic), de l'infinitif: la payer) plutôt que il en est de : (vole même en marque la vous la veux payer. particule re devant les verbes français réitéralioii, le retour. Elle se suivi veux vous Grammaire Occitane); rend en périgordin par tofir««Hi/a (refaisons), <o;vio-/o« torno coume/isd (recommence). le verbe tourna ma^«« (rctoucbe- I02 — 265. emploie pues (tu C. Après les verbes neutres senti, piuU (sentir, puer) on la préposition u houn senti à : (sentir bon). /)udcis à la feino la fouine). — 266. D. Quelques verbes neutres sont actifs en périgordin ped (je me suis fait entrer une écharde dans le pied) ai toiunhat inoiin inouchenas (j'ai laissé tomber : 7ne sei entrât iino eilrinclo dins Ion ; mon mouchoir). Emploi de Tlmparfait du Subjonctif — 267. dans parfait Ex. I" Avec un verbe à un temps passé ou au première proposition, la du : conditionnel, second verbe sera toujours à l'im- subjonctif. n'auriô pas cregut que ([uelo meijou coatèsse ta char (je n'aurais pas cm que venguessàx 2° /îù (bien) du le que cotte (si j'avais maison routât aussi cher) cru que employé dans wus ; si ùvio cregut vin.'tsiez). sens de quoique aniine rimparfiiit le subjonctif. Ex. : bè que faguèsse freg, sei vengut vous vèire (bien qu'il fît froid, je suis venu vous voir). Après que on dira Crèse pas que-quelo meijou vous cote char sous-entend que vous voulez acheter). Mais on dira (sous-entendu au cas où vous voiulries racheter) crèse pas que-quelo meijou vous coûtasse bien char. 'i° : (si l'on : : Participe présent 268. le — Rkor.K : Tous les verbes de la première conjugaison ont il est en ènt avec participe présent en ant^ pour tous les autres un accent grave sur Vè (sauf l'exception du § 255). parla (parler), participe i)rcseut parlant ; chanta (chanter), participe présent chantant ; rire, participe présent risènt ; surtl Ex. : (sortir), participe présent surlènt. Mistral, Joseph Roux, Cuastanet et la plupart des écrivains d'Oc observent cette règle. Mistral, « Mircio », chant viii, page 3"3o et chant ii, page Ci'î. « E' m'aco s'enaurant, coumo un loung sagarcs » (lourd brouillard). « Espèro !... en retenènt soun grèule » (son souffle). io3 Joseph Roux, « Frai Seguin », pages 174 et 172. « Troaban a dire aqui, troiiban a dire alai, (Trouvant à dire ici, trouvant à dire là). « A la porta de Rems, en atenden Cales. » (A la » porte de Reims, en attendant Calais.) Damel, dans sa grammaire, tout en notant cette règle, a cepen- dant commis deux erreurs. 11 a écrit pour le verbe (être) être ou ésse : participe présent étant, au lieu de etènt ou essènt \tri%cvLl fUi.rissant au pour et ; verbe le (fleurir) /Zurî.- participe Ae flarissént. lieu Le Périgordin emploie fort souvent l'Infinitif' pour le Participe présent. On peut donc prononcer et écrire des deux façons. Ex. marchavo en chanta ou en chantant (il marchait en chantant), Veicontavo en rire ou en risènt (il l'écoutait en riant). Remarque : : CHAPITRE Vin ADVERBES Ben, Bè, Bien - S269. — Quand « Bien » se dit ben, bè et bien. : bien est appelé à former un substantif ou un adjectif, il ben devant une voyelle et be sans accent devant une consonne. s'écrit Les substantifs et les adjectifs ainsi formés s'écrivent en un soûl mot. 1" ben devant une voyelle Ex. : benaise, benèsse (bien-être) : ; benurous (bienheureux, félicité, bonheur). 2" be devant une consonne Ex. befait (bienfait) teur) : ; bevengat (bienvenu) Remarque : beaucoup, fort, Ex. ; : Quand il : befasent (bienfaisant) ; ; befatour (bienfai- bevoulènso (bienveillance). bien signifie : formellement, expressément, s'écrit bien. qu'ei bien enteiulut, sei bien countent, bieneimat. Benurous s'écrit en deux mots « bien urous » quand « qui a le bonheur de » sei bien urous de ço que rièbo. : il signifie io4 Cependent, supendent, pamens icopcmiant) 270. — Cependent et supendent — en tout acô et pamen.i, équi- valent au français cependant et paraissent en dériver. Mistral dins acô, pamens. : O, abè-plo 271. — Oui bien cela, oui : : o ; certes oui abè-io, abè-qui : (oui, certes oui) abè-plo, aplo, si plo, si bè plo Eiei 272. — Ici se dit eici : ; ; c'est ! (icij ici-bas Daniel eici et eiçabas. En bas en bas, per-en-bas, de : eici-bas. : : per-en-bas, per-de-bas, de per-de-ha-i. Jamai 273. dant la — Il (jamais) faut écrire ^'amat sans s (composé de mai) remarque sur mai § ; voir cepen- i85. Mai, nimai 274. — A côté de mai « davantage » (voir « plus », on emploie aussi, avec plus de force i8;), littcralenicnt § : nimai. Ex. Jan mai soiin frai (Jean et son frère). Las beihas nimai lous burgauds. fLes abeilles et : (Foucaud). Chabaneau aussi les frelons) Ciiabaxeau. écrit : ni-mai et nimai ; Misthal : ni-mai ; Daniel : ni-mai. 11 semble qu'il faut préférer nimai, dans la langue (cf. j'amai). Quant le mot étant un ancien composé (combien) 275. — Quant soun, cambè soun ? (Combien sont-ils '?). Le q devant être maintenu devant « (groupe qu d'origine ou autre), comme on l'a vu (§ la^) il latine convient de préférer, en principe, graphie par tju. Ecrire quant (de quanti'm) avec un t, pour distinguer de quand, temporel dérivé de qijando. Toutefois cambè, mot relativement récent, formé sur le français combien (cambè n existe la pas chez les troubadours) doit s'écrii-e avec un vençaux n'emploient que quant (combien). c. Misthal et les pro- I I io5 Quant à cousonnes existe, mais le plus souvent ou dit, par niétalhèse de tan qu'à. : Sai e lai (va — 276. Sai e lai (çà et là), que délai (de loin), sai de ci là, el là) en délai (du côté opposé), en lai (au à tort et à travers), de sai, sai, en sai. en de sai (de ce (mon) côté), sai-dentre (ci-inclus). Maitout mai iou maitout (aussi), ta-bè (aussi Ijioii), talèu (moi aussij, tabè (aussi) ta-lèu (aussitôl), loi) (si — 277. Maitout (aussi), mai iou maitout (moi aussi) (i). Cette forme maitout est très employée dans le Ribéracois marquer l'ctonnemcnt, l'admiration. maitout ! que i'eirèm-nous de mai ! oh! que ; elle sert aussi à Ex. : maitout On i'ohs ses gènto, ! écrit /afrè (aussi) en mots, quand il un seul mol, et ta-bè (aussi bien) eu deux de la-mau (aussi mal). est l'opposé Ex. as deijunat ? mai iou tabè (tu as déjeuné ? moi aussi), n'aurio pas cregut que quèu chapèn t'anèsse ta-bè (je n'aurais pas cru que ce : chapeau On t'allàt si bien). écrit talèu en un seul mot. quand il est l'équivalent de quand, (si tôt) en deux mots, quand il est l'opposé de ta- lorsque; et ta-lèu tard (si lard). Ex. : talèu que Iou veg-ais (aussitôt, lorsque pensavo pas vous vèire ribd ta-lèu (je ou quand je le vis), ne pensais pas vous voir arriver si tôt). Tan 278. — Voir.^ ii3 Ecrire avec un 1) tantôt « plus» (Sj t (t final final ; et ta dans l'adverbe tan lilléralement 185), tantôt « aussi, et » et « moi (§ 274). et ta). et tout » mai signifie Cl. alout, itout (aussi, ; pareillement), autres composés do tout. — A signaler un autre composé très employé de mai (ancien mai!>) maisei. « puisque », littéralement « puisque (il) est ». — Notons enfin, de mas (mais) les composés mn.<.->iei, marnai : (mais mas mais non), littéralement si, n'ei : « n)ais (cela) n'est pas >•. mas — si ei R. L. : « mais si, oui (cela) est • io6 Tan coumo, autre tan 279. — Ex. n'ai {'eiidut tan : Marquent comparaison, la coumo eu et tan l'égalité. (j'en ai vendu autant que balhas m'en autre ou 'nautre tan (donnez-m'en encore autant) ; lui) ; i'eran vint e tan (vingt et quelques). Toujours 280. — « Veut dire tous les jours prend un : s. et Chasta.net écrivent toujour. peut expliquer, d'une façon très naturelle, le singulier par chaque jour. Mais l'équivalent en ancien français » tout jour » tom-dis (tous jours) (i) semble trancher la question en faveur de » Mistral » On : = » l's. » R. L. CHAPITRE IX PRÉPOSITIONS, CONJONCTIONS, INTERJECTIONS 1. Coumo — PRÉPOSITIONS (avecj, em, emd, aveque — Valèn ou vai-lèu deijunâ coumo iou (Chastanet); valèn ou vai-lèu deijunâ em iou, aveque iou. Viens (littéralement viens vite) déjeuner avec moi. Em devient emd devant une voyelle emd acô (avec cela), emd eu 281. : : (avec lui), emd is (avec eux) (voir § 36). Aveque, néologisme dû à l'influence du français, est à éviter employer de préférence coumo et em. Dins, jurqu'à 282. — 1° euphonique : Dins (s non prononcé) ; ; maugrat suivi d'une voyelle, prend un t dins-t-un an. 2° Jurqu'à répond au français « jusqu'à 3° Maugrat (malgré, littéralement : ». mauvais gré) se prononce m,ôugrat. (i) L'ancien occitan, à côté de jorn, emjjloie aussi d'ia et parfois cette dernière forme s'est conservée dans dilus, dimars, etc. di (jour) : 107 Rasis — 283. Rosis (près) (littéralement étant long-, et on doit écrire : au ras de) prend un s, Vi rnsis. : Tras, de-tras 284. — « Tras (latin th.vns) au-delà, derrière et quelquefois à : » côté, joignant. » Ex. tras : loii [itai : derrière la haie ; tras lou mur : joignant le mur. )> jamais employée devant » (^ette préposition n'est noms de les personnes ou d'animaux. » Dans » On ce cas on se sert de dit aussi : tras darriê ou rosis. » (Chabaneau). : ou de-tras la taulo. Viroun 285. — « Celte préposition ne s'applique plus qu'au temps, et » cile est rarement employée seule » Kx. .V ; on la double toujours par côté de la préposition existe le substantif Ex. cers. vers viroiin niiejoiir, » (Cuaiianeal). : i'(roH/( (tour, environ). (dans les environs) fd loris viroiins (faire des tours et des détours) la fumodo fai dôas virouns (des volutes). : dins loiis viroiins ; ; II. — CONJONCTIONS Car Perçoque ; » 286. — Chabaneau dans la langue, aujourd'hui » On écrit car « Car : : même sens qu'en français ; ancien peuemploj-é. ou cà (a long pour compenser de l'r non mieux (§ 197) la chute » prononcé). » Kx. » On : ch, veses-vons se sert ! (car, voyez-vous beaucoup plus de perfO(/«c (littéralement (anciennement pla : !). persatjue, » ou c'est pourquoi), sens : rendu aussi par eitaplo aisément) et eitabè (aussi bien), eitapau (aussi peu). Conj onction ou 287. — Chauaneau : « I>a conjonction au (ancien o) se supprime » habituellement entre les miné. \ (ancien o) noms de nombre pris dans un sens déter- io8 » Ek. dous treis ans (deux ou trois ans) fai : quatre soiis treis ; » repas perjour (elle fait ses trois ou quatre repas par jour). » Remarque avec aa Ne pas confondre ou : (conjonction alternative prononce de article contracté (à le) qui se la môme : on) façon : au marchât (prononcé ou marchât) et àubè tout (ou bien tout) écrit et prononcé du. — 288. « C'est-à-dire » se dit m.— Deforo 289. — 1 achat CnABANEAU : valent-à-dire. : INTERJECTIONS I ar-çà « Deforo, auchi ! aiicliè ! I de mettre quelqu'un s'agit s'il pour chasser les chats on dit acha ! ». Le « acha » entendu parCHABANEAU ne veut-il pas dire simplement a ça ! prononcé par chuintement acha ? Alors on peut y voir un équivalent du français or ca ? En effet Daniel (Dictionnaire), au » dehors : ; : mot donne or, mieux d'écrire Toutefois il les interjections : ar-çà orça : ! arçà ! Dans ce cas de l'inlerpréter est plus vraisemblable ! ou aiichè Diable ou : sera comme une injonction à l'animal, avec l'interjection a, an (ah, ho). on écrira auchi chasser un chat. il ! ! pour chasser un chien, En et achat ce cas ! pou,- Diable 290. — te sià te siô pas ! Diable me sià ou me siô pas ! Diu, pardi, bounogen, paubre 291 . — Chabaneau : « Boudia ! (littéralement : Bon Dieu) marque » la surprise. » Pardi! avec un i bref (littéralement: par Dieu) signifie: «certes», On n'y sent plus rien qui rappelle un serment. à dire de mafè, ma fi (ma foi). » mais sans insistance. » La même chose » est : Bounogen! panbre ! exclamations analogues au « pecaire » des » dialectes plus méridionaux et par lesquelles on exi>rime priuci» paiement la pitié, mais qui peuvent aussi, surtout le dernier, » servir à traduire d'autres sentiments, » ration comme ». Per moun armo ! per l'étonnemcnt, l'admi- ma fè I 292. - Chabaneau « La formule de serment la plus ordinaire est « per moun armo ! » ou simplement « moun armo », où : » » persiste » ailleurs. l'ancienne forme latine anima, devenue anio partout lot) On » aussi, <lil Hkmahque moins La : ciiei-<fiqu(;nient ma fè ! » (dans l'emploi courant) et l'er : amo distinction entre arino (seulement dans les serments) est très fondée. Je toujours l'ai cependant les Limousins emploient presque toujours arino pour anio. J'ai voulu essayer d'employer, hors du serment, la forme « arino », mais j'ai dû y renoncer, car elle ne répondait pas à notre dialecte. Certains prononcent ainsi la formule per moun ermo (Hautefort). I>ratiquée ; : On dit aussi tant bien ! v. : ma fè o, ma fè touparié (ma foi oui ! ma foi pour- 33a). § Pleit-à (souhaits) — 293. Chab-vneau CiiASTANET : pleit-à-Dlu plet-à-Diu : Ces deux formes sont pour « plait-il ». .' ! (littéralement usitées, : Vesam — Vivo ! (plaise à Dieu) ; : plèti ? plaisèsse à ! 294. — Vesam, prou! (pour ralentir Vesam vèire ! (voyons voir !). Anem, vesam! (allons, voyons 1). Vivo plùt-à-Dieu). aussi l'interjection On dit aussi plaise à Dlu, plase à Dlu Dm, plasèsse à Dlu (plûl-à-Dieu). 295. : comme : voyons, assez !). t est invariable. C'est une interjection semblable au vivat latin. Ex. vivo lou : On ne Perigord! vivo lasfennas! vivo tous droleis! comme en français et dire vivan peut pas l'employer : las fermas ! faut vivo invariable, en valeur pour ainsi dire absolue. Il CIIAl'ITKK X GRAPHIE ET USAGE DE QUELQUES LOCUTIONS PARTICULIÈRES Antan, ujan, en d'einan 296. — On écrit : antan (l'année dernière, autrefois, jadis) (cette année) (i). I (1 ) Du latin antb annom et (h)oc anno (Lanjfiiedoc : ôuganj. ; lyan liu En d'cinan (l'année CiiASTA>ET et j)rociiiiiii('). Daniel L-crivei:t : MisïR.vL n'emploie pas ce mot, cndeinan. écrit l'an que ven. d [m] eiiian. C'est-à-dire d'aujourd'hui (iiei) à un an. Nous remplaçons Vu par une apostrophe et nous écrivons en PiAT : il : \en] : d'einan. En est emplojé ici môme de manière que dans Vendoumo ou l'endeino. Il faut écrire avec les Limousins main = l'en demain) : Vendoumo ou l'endeino (lende- et l'en-passat-doumo (le surlendemain). Auvî petâ lou loup 297. — Auvl petâlou FoucAUD (Lou lioun e lou loup (demandez-lui loup, se dit de quelqu'un qui n'a pas peur. lou chassaire) s'il a entendu : dainandas-li si a auvit petâ p... le loup), c'est-à-dire s'il n'a pas eu peur. On emploie aussi cette expression légèrement augmentée, pour désigner une fille dévergondée a auvit petd lou loup sur un calhau de bouei (elle a entendu p... le loup sur un caillou de bois) c'està-dire elle a par trop bravé le danger et elle a perdu son innocence. : ; : Ave Maria 298. — 11 faut écrire : l'ave Bravo 299. — On écrit : maria, et non las vemarias. grent, jouiio geiit qu'ei de (ou de la) bravo gent (ce sont de braves gens); ZoH.syoH/io j!,''t'/4< (les jeunes gens) (v. § 65). Cap de bri 300. — On écrit : cap de bri ou bri dôu tout (rien, pas du tout . Cacarot, caraco 301. — On écrit : cacarol et cacaroto (rafle de mais, papeton : caraco (caraco). Ceiiseno, centeno 302. — Censeno 11 : ne faut pas confondre les deux mots a bouno censeno jugement, bon sens nientj dérivé du lat. ; censeru juger). : : (il a un bon juge- lll Ci'iilciio bicito) (coulaine, et aussi le cenliènie : lil «jui lie réclievcaii, la on dit d'une femme mal habillée, mal attachée, mal ; a Ver d'iino bleito sens ceiiteno (elle a l'air (icelée d'un échevcau sans : lien). Co m'ei 'gau — 303. On écrit co m'ei 'ffaa ^ça m'est égal) : ; qii'ei ffuii (c'est égal). Corno-budèus — 304. Ce mot qui (cabriole, pirouette) doit s'écrire : corno-budèus, est une altération de torno-budèus (tourne-boyaux). Ce-dis ou ço-dis — 305. Ce ff dit-il », « il dit cela ». démonstratif et s'écrivait autrefois so Dans cette locution ço esj. avant l'usage de la cédille. Voilà pourquoi .Ioseph Houx, qui n'emploie pas la cédille, écrit sou-dis (sou ço), ou se-dis (ce-dis). Cela paraît être le seul exemple du démonstratif ce employé pour (v. % 197), = : ço (so), non par emprunt du Irançais ce, mais par une variante de prononciation, notée aussi par Cuastanet faut écrire Il \ : ou ce-dis ço-dis (voir § : se dit = ck dis (dit-il). 291). D'aboupo 306. — « De bonne heure. Ecrire d'aboiiro (Chastanet) et non » dabouro (Danief.). » Formé de de et abouro ; on trouve déjà chez les troubadours : de bonne heure, en temps opportun (latin: ab iioha, dès » abora » l'heure, à l'heure). » R. L. D'à janouèis 307. — On écrit : d'à janouèis (k genoux). Doumo, douman — 308. On L'o fmal de doumo (demain) est tantôt tonique et tantôt atone. peut donc employer ce mot des deux façons mais § ii5), Douman soir est n'est comme ca/è (voir jamais accentué. employé en périgordin surtout lorsqu'il précède « au ». Ex. avec il : doum.an à l'a. sei (demain au soir) et alors r« entre en liaison mais moins fréquemment doûmo au sei. On dit aussi, : Etant — 309. MisTRAi. iM'ANTEM, ne fait pas sonner Chastanet efanl (le : Damel Ecrire : enfant : provençal, plus proche du latin (le le l). périgordin ne prononce ni Yn de en, ni le t). efan et verbe enfanta. : efant; le t comme dans reste, les autres mots de cette catégorie en ant, ent. Einiati 31 0. » (ce malin', — « Chabaneau Daxiel : dessei (ce soir) ei màti. einiati. : » Einiati parait à préférer, la locution étant très usitée et conipa» rable à einet, anet, «cette nuit», ou, plutôt, «aujourd'hui». Dans comprendre ei comme un démonstratifs cet » (en ce cas il devrait varier devant le féminin net), mais bien » comme un adverbe de temps =^ oi (uei) aujourd'hui la forme » ei poar oi(ui, etc.) est ancienne (littéralement aujourd'hui matin, » ces locutions ne pas ; : » aujourd'hui nuit). Au lieu de einiati, on dit souvent en limousin On écrit aussi en un seul mot dessei (ce soir). » : eimandi. » R. L. : Eipingo 3i1. — On écrit : ano eipingo et 'n'eipinffo (une épingle). Fases 'tenciu 312. — On écrit : fases atenciu, fases 'lenc'iii (faites attention) ; fai 'tenciu (fais attention). Founs 313. — Le périgordin (fond, fonds) foitns (graphie unique) répond aux mots français /onrf el fonds dans tous leurs usages. Ex. -.founs (profondément), has-founs {h&s-ionA), fonns d'un pont (fond d'un puits), founs de boiiliro (fonds de boutique), halhâ soun bè àfouns perdnt (à fonds perdu), /oH«»d (mettre un ïonA), founsow (profondeur). Remarque « Founs vient du latin findus. On a affaire à un mot très diflérent par le sens et l'origine dans lous foiints hati.-i, maus (baptismaux), du latin fontes, bassins, ici cuves (les fonts) : » » ; » on dit aussi » d'avoir un le plus souvent tilleul. » R. L. : tène filhoulage (tenir, exercer l'action Gou — On àl^. écrit : fgond), gon (gond), Goiist (goùl), dérivé goust pluriel gons, g-ouns. goiistd. pluriel : fgoûl) : gonsts. Guilanèu, guilaniùu — 315. 11 Gnilanèn, « l'an neuf». C'est à tort qu'on écrit presque dans partout, le Périg-ord, faut écrire : gnilhanèii, avec / mouillée. guilanèu ou gnilaniôu, littéralement Laurado : gui l'an neuf. (labour) k' 316. — On doit écrire: laurado en un seul mot, du verbe laurd Babourer). r Mistral laurado ; Piat laurado ; Guillaumie (i) laurado ; Daniel aurado et Vaurado ; Abbés Casse et Chaminade (a) (vieilles chansons périgordines) Lou bouié de laurado. : : : : : MarcI, marcei 317. — Cuabaneau : « fmerci) marci ou marcei et gramarcei, où gran (d) » a perdu sa nasale. » A Périgueux et Mussidan on dit: marci, marce, marrè cl granavec la tonique sur l'a et la finale atone, mais on dit aussi avec Ciiastamît Diu tnarcè, avec la finale loni([ue. Dlu mûrce, ou Dln marcè lou Boun Dlu (Dieu merci le Bon Dieu) marcei. Dm à. mfirce, : : (voir § ii5). M'ei 318. « On — On écrit : m'ei vis, ni'ei vi.f et m'ci deivis ou » deivis » substantif: décision, avis, souhait i'isl : m'es (de vezer, veire): me semble). — il m'est vu, il vis me semble bon m'es ; CuASTANET ; il m'est avis. » R. L. (euphonique) écrit n'en, parlons-en : constamment, avec uu n euphonique d'en naut, d'en haut. Glossaire Périgordin^page 141, Librairie .lugusle Picard, 112, Rue Bonaparte, faris. (S) et décidé, i)articipe de devire (diviser, distinguer) devenu N (I) (il trouve ces deux locutions déjà chez les troubadours, » 319. marilam deivis VieiUei chansons (page 5), Caasard imprimeur, Périgueux (épuisé).- S un seul mot. Daniel écrit Ecrire parlam-n'en, d'en-nant, avec un trait d'union marquant un : : ennaiit (en haut) en intervalle très sensible dans la prononciation. Ecrire: en-naut (en haut) et l'en-rianl On écrit : n'i a pour « il y en a Nebout 320 (le haut). ». (neveu) Mistral et Chastanet écrivent: nebout (du latin nkpotem) ; Daniel, à tort: neboii. 11 faut un t : nebout, féminin do (neboudo). Opitau 321. On — dit Il faut écrire : opitaii (hôpital) et non pitau. Vopitau et non la pitau. : Ped — 322. Ecrire avec Mistral, J. Roux, Chastanet, Perboso ped (pied), pluriel peds. Daniel pè ; Troubadours pe. Ecrire d'à ped (à pied), d'en ped ou d'en peds (debout). Dans certaines régions du Périgord on écrit, en parlant du lièvre : : : (lèbre, féminin) : la peds-nuds. On dit aussi d'une femme marcha : peds-nuds. Ailleurs on écrit pour le lièvre : la peds-nudo et pour une femme inarcho peds-nudo, « nue des pieds, nue quant aux pieds Quantième dôu 323. — Pour : ». ineis «quantième du mois», on intercale ordinairement la préposition de après le nombre. Ex. soum (i) lou y de mai (nous sommes le 7 mai) lou prumié indi(iuerlc : de /un ; (le i" juin). Sab mau, sabei mau — 324. Sabei mau (savoir mauvais gré, en vouloir à quelqu'un). Co me sab mau d'avei pas pensât a lou couvidd (cela m'ennuie <le n'avoir pas songé à l'inviter). mau (il est fâché de ce Co me sab mau (je m'en veux ('o li sab qu'il ; a fait). je suis fâché d'avoir dit ou fait quelque chose). (1) A de ésse côté de cette forme, la plus fréquente, de la 1" pers. plur. de rindicatif présent (notamment à Ilautefort) sein, forme plus ancienne. (l 235), on rencontre aussi Ii5 ^aiudaclus 325. — « » liniin {h céans). » (Ciiah.vxkau). avec l'é(£uivo(jue xei, bouno net ; adiu (adieu, adissiax, Dieu sois ou soyez !) Diu sià ceii (Dieu soit Jour, boiin ou adhi sias » adiiissltis le ; — D.vxiKr, écrit nom do nombre. : cens, préférable Du reste Vs pour éviter marque rallonge- ment du mot. Ou ou boimjonr. écrit: bouiijoiir S'en auâ 326. — vous en On écrit : s'en and and (vous (s'en aller), vai vous 'a allez aller). Soudard — 326 "«. Soudard (soldat) s'écrit avec un d linal muet. ou supplications Sollicitations 327. — Per 'mour d'acô (pour amour de cela) mais Dlu » où amor a conservé son ancienne forme. ; Tanquetan 328. tan (il — Tanquetan s'écrit (f per 'morde (aussitôt; en un seul mot : fuffuet qui tanque- fut là aussitôt). Tems (temps) 329. — MisTnAL et Daniel écrivent temps ; Chastaxet temps ; p étymologique ne se prononce plus, il est iimtiie (pas de confusion à éviter avec des homonymes) l'accent aussi est inutile (voir § ;8). : le ; Ecrire : lem^. Tes, tbures 330. — Cu ASTANKT ccrit : tèt de cacau (coquille de noix désigne aussi une coquille d'oeuf, Da.mel : lès L'c est loMj», dans la ; il Mistkal test. faut un s, mais ; ce mot etc.). : l'accent est inutile ; le t est tombé pi'ononcialion en Périgord. Comparei' le français tel ou test (Lcsson, crâne), de Mêmes même origine (latin tesïam). foures (forêt). Mistral fourèst ; Daniel fourèst. Ecrire tes et fowes. oljservations pour : : : 116 Tout à — On écrit 331. tout à fet (tout à fait). : Tout parié 332. — et Touparié Tout parié, en deux mots, Touparié, en un mot, signifie blable ». enfin, cependant » de fet même que me ! ; il signifie : « : « tout pareil, sert aussi d'exclamation dites-vous là sem- quand même, néanmoins, touparié : ! (tout !). Tout plè et Toupie 333. — plein Tout plè, en deux mots, signifie: «entièrement plein, tout ». Ex. Loa toupi ci tout plè d'aiffo (Le pot est entièrement plein d'eau. : Toupie, en un seul mot, signifie Ex . : : «beaucoup, nombreux, très». Me balhas toupie d'afas (vous me donnez beaucoup de choses) eran toupie de mounde (on y (vous êtes très aimable). i était nombreux) ; ; ses toupie ffênle Vai-t'en 334. — On écrit : vai-t'en (vai te en), va-t'en. Vit, pluriel vits 335. au — CiiASTANET écrit : la vit, au singulier (la vigne) et lasvisl, pluriel. J)aniel écrit au singulier la vit ; il ne note pas le pluriel et il dit que ce mot est employé pour désigner le pied de vigne (cep). On dit cependant couramment un ped de vit (un pied de vigne), : : ma vit (ma vigne) et « las vits » les vignes. On doit écrire : vit (i bref) (allongement par Ys) (voir au singulier et las vils (i long) au pluriel § 4o). Orthographe des noms propres, prénoms, noms de lieu 336. I. Ou — Deux cas principaux sont à envisager. bien l'on veut garder au ciation et sa graphie françaises. nom propre exactement sa prononl'isole du contexte par En ce cas on un procédé quelconque (italiques, guillemets) pour montrer pas assimilé au dialecte. n'est qu'il 117 Kx. « « : Beau « », Edmond », « IL Ou bien, Benoît Henri », « Chambaraud « », Léon », « René » », « Rousseau — « Londres ; et c'est là le cas le plus fréquent, le mot » ; — Rome ». », « français a en partie ou entièrement assimilé (ou se trouve représenté par un mot périgordin ancien) dans des conditions assez diverses. été 1" La prononciation dans et la graphie sont identiques langues Alarj{i), Donet (2), Dumas, Durand, Dussol : (3) ; les deux — Louis; — Paris. 2° La prononciation est sensiblement la même, mais la graphie est — soit par transcription du son français légèrement dilTérente Benoiiat (prononcé Benoua : (4) = Benoit) (') ; Peken, Tounken (Berlin, Pékin, Tonkin)(6); Piotè{5) (Piotay); Berlen, — soitpar simplification : 1° la prononciation facultative o pour a de l'a (i) Ne pas oublier antéloiiique (v. § 10) parfois même de l'a tonique (Durand) ; 2° qu'il n'y a pas d'e muet en périgordin(v. § i). : (2) La finale et, en français comme en périgordin, se prononce ouverte (Boue). (3) Dans tous les noms propres composés au moyen de l'article contracté du. on devrait théoriquement restituer la forme périgordiuc (nord) dùu, limousin dau, anciennement (§ 170) dal ou del (Bergerac, = Doumas, Daumas, Delmas Dumas, Ddusôu (cf. floartoa^t'è (Dunogier), Dàupount (cf. Delpount Dupont), Dôuvau (cf. Deh'at= Duval), etc. Mais les formes avec du ont été introduites en si grand nombre et depuis si longtemps que l'oroille périgordine y est complètement accoutumée et les considère connue légitimes. l''aut-il admettre cette naturalisation de du ? il semble que, du moins siu' ce point, il n'est plus possible de réagir, Sarlat), et écrire Delsol = Dussol), = comme nous le demandons plus loin (n" 5). Nota Le nom « Durand » n'est pas composé de du, mais il : directement d'un radical ancien (cf. italien dérive Durante). Cj) La graphie oua représente le son oi français. La graphie oi se I>rononcerait o-(-i ou oï (diphtongue rare en périgordin proprement dit, non relevée S 2, mais employée assez souvent à Bergerfic-Sarlat, très fréquente en Auvergne et ailleurs). Ex. Le nom de : loi = les. prend pas d'accent circonflexe sur l'i. ou àl (§ 2). (5) La graphie a>' se prononcerait a -j(0) La graphie in et im se prononce i -)- n (in nasal), «son détaché et i-j- m (im nasal), m son détaché (§ i) connue dans (') l'auteur ne (' : 1" A l'initiale: indicible, insondable (^ — tindanrel, tindaurèu (bailaud, niais) imprudènso, impunital, timbalié, timplo (lisière), etc. 2" A la finale boudin, bousin (tapage), enfin, mieux que n/ijin (enlin^, </'« (diantier pour barrique), /oarj'n (soupe à i'oignon), etc. Le mot Nankin (v. u3) a, par erreur, été écrit avec la graj)bie in ; il doit s'écrire et se proiioiict^re -|- n, Nanlien, comme Berlen, l'eken, 'roiiiiUcn, cités plus haut. ; I 128), tindti (Imtcr, sonner), : ij ii8 Artnr (Arthur) ; Jan, Ja/io (.loan, Jeanne) par changement de la finale ; Jaque (.lapqnes) (prononcé Rènè) liane : ; ; — soit lirivisrlo (Bruxelles, prononcé Brussèlo). J" « La graphie est la à la périgordine ». môme, mais prononciation est diUérenlc, la Kx. Lavaiid (iirouoncé Lavàon), Jaumard (pro- noncé Jàoumar), Michnnd (prononcé Michàou), Pierre (prononci' Pif'rre, l'accent tonique non mai'fpié devant deux r : voir % 77 Moiintiffiiac (prononcé Mountigm".) (i). : ^\o La prononciation étant sensihlcment aussi sensibl(>ment modifiée. dilTérentc, la graphie arir y a eu transposition du français au périgordin ou inversement (quand la forme pcrigordinc élait la forme Il originale). Ex. : Chabanèu (Chal)aneau) (a), Chambarèa (Chaml)araud) CoM/oH/nèc/ (Colombet), />H/(o«/,''(<'(Dimogier '> , = Dunoyer)('J),/)«/jo»/i( (Dupont), Gfintié on (Bergerac, Sarlat) Galtié (Gautier), Grang-ié (Oranger), Guigné (Guigner), Mamau (Marceau, Martial), Nadaii ou (ibid.) (Pommier) /?oH.s'.sé(j (Rousseau) ; ou (Bergerac, Sarlat) Marxiil Nadal (Noél) (v. § i(';()), Poniiiié — Iùlinonnd(V.di\wiiA), Enri, Enritln Leonn (Léon), Liôanard (Léonard), Napoulemin (Napoléon), Roubert (Robert) — Antofort ou Auta/ort (Hauteforl) (v. S68), /?0(/rd^((s (Bordeaux), Loundro (Londres), //ohhio (prononcé Roftmo, Rome), jl/oH(7(«(<Zo(prononcéMoueiss(do, Mussidan) (v.S'h^ (5) (Henri, Henriette), ; , Vilochanons (Villechanoux), 5" (i) Le nom périgordin etc. est parfois tout à fait distinct et aiitonomi' Nous avons déjà remarqué (S <)5) que dans la désinence : dei noms de lieux ou de personnes en dc (du sudixe latin ac.iim, au su< de la France, := at de Atnni plus au nord, par exemple en Auvergne, mais déjà en Périgord, par exemple Gniindal, Umciral. Sarlat elc), les méridionaux ne prononcent pas le c fin.il, dons leurs dia lectes ; ils le prononcent seulement (imitant à tort les Français dl nord) dans la transposition française de ces noms propres. : (a) Plus au snd Cabanel ; voir l'étymologie curieuse dans Mistralj Trésor « feu de la Saint-.îean en forme de cabane ». au sud Cambarel et provençal Clianibarel aux grandes jand)es ». Dans nom et les suivants la graphie ié, au lieu de ce ('J) adoptée pour la désinence (v. §§ ,52 et 55). ('i) Cf. plus probablement ; signiïU « ier, a éb Formes anciennes (Enri déjà chez les troubadours) où il fau les grajihies ,!/(/•/, Anrieto^ son nasal en (Si) correspondant à une prononciation francisée (son nasal an) son (5) I)rononcer e fautives. -f- n : De même ; anji pour enjin (enfin), v. ci-dessus p. 117, n. ti, u". "9 ccllo l'orme légitime et seule authentique sera restituée — sens — selon le toutes les Ibis qu'on le pourra, en dépit de l'usage qui lui a substitué une forme française. Ex. : français Beneil (sens : : bénit français ; Benoit), : Bèu (nom propre, deux Beau), Renat (forme conservée en provençal, sens : né parle baptême, René). fois N. B. notable — Pratiquement sera bon, quand — ou juf^'ée embarrassante — entre il il y aura une dillërence les deux formes, fran- çaise et périgordinc, d'indiquer, la première fois, la forme « oflicielle » française. R. B. — R. L. Paragraphe complémentaire fsur l'emploi de Nous avons ancienne (il vu, § n'y en a x el do y ''ans l;i içrapiiie périgordinoj que .v n'est pas employé dans la graphie aucun exemple dans les dictionnaires de Ray- aS, notiaid et de I.évy). Quant à Vy 26), il existe à l'époque des troubadours, mais il employé qu'au début des mots -.y (son i) est une simple variante de / et l'on doit partout jiréférer i (1). Dans la langue actuelle, _>• est encore employé soit isolé, nom propre comme Alary (•§ n'est guère {% 1 1) (i), Maiiry, Yriê (Yrieix) ; soit en combinaison, en diphtongue, oui; ex. Beynac près Eymel, Limeyrat (§ a), Senl-Aiilayo, prononcé Sent-Aulàio (Saint-Aulaye), Bouyssou nom d'homme, à côté de Boueissoii (Buisson). On peut conserver ces graphies par y dans les noms propres, mais dans les autres mots il faut revenir à Yi. On pourra donc ajouter 1'^- et les diphtongues terminées en y à la avec a, e, o, etc., ay, ey, oy, Sarlat et Beynat près liste des sons (Siî i oiiy= Meymac ai, ei, oi, : (Corrèze), et 2). (1) Comme l'a fait Emil Levy (I.évy) le piofesseur de Fribourg-en-Brisgau, ancien élève de Chabancau, dans sou PetU Dictionnaire Provençal-Français (Heidelberfr, 1909, Cari Winter r-iliteur). Nous lecoinmondons cet ouvrage à qui veut connaître la langue et la graphie anciennes (xr-iV Biècles). K. !.. CONCLUSION Quelques observations sur une graphie Occitane (Graphie Occitane ancienne, graphie moderne). moi comme à beaucoup d'autres (et je puis témoignages du bon romaniste Henri Teulié et du CiiAiiAN-EAu m'a dit, à invoquer ici les distingué neveu de (]lial)aneau, M. — « lis le D"' Maurice Dusolier : sont dans l'erreur complète ceux qui, sous prétexte d'unité » de graphie, veulent écrire la langue des félibrcs du xx" siècle comme s'écrivait la langue des troubadours. » Ils ne songent pas que si celte langue avait été écrite comme » langue » » évolué littéraire, sans interruption, depuis dans sa graphie le xiv' siècle, elle aurait connue l'a fait le français tout » le monde reconnaît qu'elle a évolué dans ses sons —je parle de » ceux qui sont communs à tons les dialectes ; il est donc aussi oflicielle, ; — » ridicule comme de vouloir écrire les derniers troubadours, qu'il » serait ridicule d'écrire, aujourd'hui, en vieux français. » Cela je l'ai entendu plusieurs fois cl je ne l'oublierai pas. Mistral a suivi une graphie qui a un tort aujourd'hui reconnu elle supprime trop souvent pas les pluriels ; elle écrit elle ai)use peut-être les signes de la des flexions, même façon des accents, elle ; ne marque le participe et l'infinitif ; etc. Mais elle a le grand mérite de garder suflisamment à populaire sa physionomie et son allure, tout eu l'élevant à de langue littéraire. La graphie donnée au Bournat par Chabaneau me la langue la dignité paraît s'ins- dans une heureuse et exacte mesure, de l'état pré.sent de la langue. Elle est conforme au langage de noire province. Les observations qu'il a faites dans sa GnAMMAïuE limousine sont entièrement pirer, comme il l'indique qu'on parle ii Périgueux. Et c'est évidemmenl au bon usage constant et reconnu que doit se conformer la grammaire, dont la graphie n'est que; l'instrument. vraies. C'est bien 123 On prétend que les félibros ne doivent pas s'abaisser au niveau du peuple, mais ([u'ils doivent, par leur enseignement, élever le peuple jusqu'à eux. Oui, à condition de ne pas rendre la langue populaire méconnaissable en la voulant littéraire, car c'est le peuple qui fait la langue et qui en est le seul vrai maître. El cette 11 en est de langue d'oc la comme di^ la langue évolue sans cesse. langue française : celle-ci, pourtant, n'a pas cessé d'être écrite; or, elle n'a jamais étéjixée: sa graphie résulte d'une convention, séculaire peut-être, mais pourtant provisoire ; chaque jour son vocabulaire s'enrichit ou se trans- forme. Sa grammaire, sa syntaxe ont changé bien des fois et on \wv\l lire à chaque instant dans les grannnaii-cs ou les dictionnaires: « i'ieux mots », « vieille tournure de phrase », employés jadis cl complè^Bient délaissés. Que penserait-on d'une école qui voudrait aujourd'hui nous faire comme l'écrivait Montaigne ou même Froissart ? Les anthologies des troubadours enlin publiées en France, en 1927, par MM. Angi-aue (i) et Jba>'bov (2), en 1928 par J. AuiiiAuetH. Lavaud(3), nous permettent de faire connaissance avec ces poètes exquis il serait poiirtant profondément ridicule d'écrire avec leur vocabulaire, leur syntaxe et leur graphie. Bien que .loseph Roux ait écrit dans sa Grammaiuk Limousine (4): « Tous les systèmes ortltog-raphiques iinag-inés par l'érudition, ou ce » qui revient au même par l'ig-norance, ne pourront remplacer l'orécrire le français ; » thog-raphe dite des troubadours, délaissée depuis » par la faute des temps et des hommes ; voilà, XIV' siècle l'orthograplic qui s'impose » à toute renaissance vraiment dig-ne de ce » sique, le nom, l'orthographe clos- répétons-le, la seule orthographe qui ait sa raison » d'être, qui ait droit d'exister, qui puisse et doive faire autorité » dans le Limousin présent comme dans le Limousin du temps jadis » ; — il est cependant de notre avis quand il dit, dans le môme ouvrage « Le français du XIX" siècle diffère du français de Villehardouin et » de Froissart, tellement que ces deux chroniqueurs sont inintelli: (1) Chez de Boccard, éditeur, 1, Rue de Médicis, Paris. (Textes et traduction fran- çaise). (2) A la Renaissance du Livre, 78, Boulevard Saint-Michel, Paris. (Traduction française spulf). (3) Nouvelle Anthologie des Troubadours (textes, traduction française, glossaire et index) ; Delagrave, 15, Rue Soufflot, Paris, 12 francs, (4) Brive, 1895. 123 » une traduction en regard. Xéanmoinx serai t-on bienvenu i'-iblfssanfi — J'entends » à soutenir que ces deux français — moderne l'adaptation » et .s( différents Le français » étrangers l'un à l'autre ? le texte authentique l'un de l'autre, sont d'à présent est dans le fran- » çais d'alors... Ainsi le limousin d'aujourd'hui est dans aux yeux, » d'autrefois. Cela saute Nous n'avons pas inli'l!igil)le dit autre limousin chose: faut, il en ellet, pour rendre des troubadours ou la langue moderne des la lanj^uc félihres écrite avec la graphie des troubadours, regard tout coninic pour le «ne traduction en vieux français de Villehardnuin et de Froissarl {xn'-yiw' sècles), un peu plus récents que Un ouvrage, du le p;rûce à la bonne orthog'raphe ». reste très Combraille » de notre ami P.-L. remarquable, I(;s La Chan.ion de ce Grkmkr (i) me troubadours. seml)le fournir une preuve éclatante de la dillérence qui sépai'e une a'uvre écrite « à la manière des troubadours y> d'une œuvre proprement féliliréenne. (rest un pastiche d'érudit et de lettré, et rien de plus, (^e n'est pas que là le félibrige tel gens des mas voulait Mistral le « : pour pâtres et pour les les ». Entuons dans lk détail atone, remplacé par o, : pourquoi vouloir faire revivre Ya selon Clial)aneau, depuis même plus anciennement ? Il sul)siste çà mais non dans la majorité des dialectes. et là. le final xv" siècle et ? je le veux bien ; Même observation de Chabaneau pour 1'/- (inal des inlinitifs, qui ne semble plus prononcé nulle part, et qui dans Ijeaucoup de diamême lectes u'esl plus représenté par un allongement (nettement persistant en Limousin et en Périgord) 11 (u). faut une graphie appropriée à l'état actuel songer aussi que voulons être lus, l'œil il de la langue; joue un grand rôle dans la lecture ne faut pas user <i'une gi'apliie ; il si faut nous par trop étrangère aux habitudes visuelles créées par la langue française. .Je songe par exemple à l'emploi de signes comme les accents, la cédille, le tréma, la notation ()/( indispensables pour ; (1) 1927, Edilions Pa&safie Verdeau. le son ou, inconruis aux troubadours et pourtant ou alors « Occitania le lecteur, » E -II. dérouté, fermera vite le livre en Guitard, Toulouse, 7, Rue Ozenne, Paris, 6, (2) Pourquoi navons-iious pas encore un tableau comparatif des principaux diaIpcles d'oc, fixant exaeleiiient l'usage actuel sur des points iinimrlants comme les deux signalés ici ? Une enquête de ce genre doit précéder nécessairement toute tentative d'unitlcatiou. (R. L.). 124 déclarant : comprends je n'y d'œuvre n'ontété tirés qu'à rien '3oo « Les chefson comprend ce que ce Et l'on s'écriera ! exemplaires ; : chiffre implique d'indifférence ». C'est une impossibilité moyen. Mistral, lui, malgré sa graphie, ou plutôt à cause de sa graphie, a ou des tirages do ses œuvres autrement importants. Pourquoi ? Parce qu'il est un grand poète sans doute mais surtout parce parce qu'on peut le lire qu'il est compréhensible, tout bonnement Mais non, ce n'est pas de d'être suivi sans trop d'elfort l'inditl'érence par ! le lecteur ; ; sans peiner. Songrand génie « pratique », il l'a prouvé i° parla « vie » répandue dans ses œuvres 2° par sa graphie simple et facile qui l'a imposé, en permettant à tous ceux qui le désirent vraiment de lire jusqu'au : ; bout. s'il a adopté une graphie pour faciliter sa tâche. N'a-t-on pas que Jasmin était im médiocre « patoisant » ? Je sais bien que, déjà, on insinue que un peu trop « phonétique .aflirmé, plusieurs fois, Un dernier mot sur les La langue d'oc, même », c'est poSsibilitks unifiée, du félibrige. ne remplacera pas la lîingue fran- pas plus que le Parlement français ne saurait céder un Parlement occitan. çaise pas à le ; J'aime ardemment mon Périgord et si je travaille à répandre son renom, à relever sa langue et à en faciliter la compréhension, grâce duquel on ne à une graphie directement inspirée par (^habaneau c'est dira sans doute pas qu'il était un linguiste sans valeur, parce qu'elle est ù la fois une langue de tradition et de culture par en elle revit elle s'exprime directement le sentiment de la patrie l'àme des ancêtres et murmure encore la divine source de poésie qu'illustrèrent nos troubadours. Elle est, enfin, notrk langue celle qui nous permet de traduire notre pensée avec le plus de force et ; — — ; ; : de vérité. Notre dialecte, comme le latin, est une langue mère riche en — mais expressions brèves et colorées. Elle est l'auxiliaire rustique précieux — de l'étude du français(i). savant linguiste Michel Bréal aimait â répéter que le « palois est le que « la langue d'oc est le latin du peuple Son étude peut lui rendre (et à oomljien » moins de frais!) une grande part des services que rend l'étude du latin. I^e » vocabulaire d'oc — d'une richesse insoupçonnée — abonde en termes issus du » meilleur latin, auxquels ne correspond aucun dérivé français: citonsles mots » périgordins aaniaito (gros bétail) de ANiMALiA «hco (brise) de auha; ei!<^i.i » peu (piège en jonc) de scirpeus; nnro (bru) de Nirnus .«a/ ri (raccommoder) » de SARCiHE lyiine (osier) de vimen, etc. Ne parlons donc plus de « patois », » mais disons si l'on veut, avec Dante, qu'il y a là un « vulgaire illustre » » d'aussi noble origine que le français. » R. L. (1) « l.e » latin du pauvre». Disons plutôt » bourgeois et lettrés compris ». — — ; ; ; Un périgordin, parlant bien sa langue, n'écrira pas amande (fruit) pour amende (peine pécuniaire), quoique la prononciation française dos deux mots soit semblable, car il sait que l'amande (fruit) est nno ainando, et l'amende (peine pécuniaire) uno eimèndo. — Kt puis cette diversité de dialectes est une des grandes origide la France. Chaque province a son langage, ses mets, ses nalités vins, ses coutumes. Le langage et l'accent de Paris et de Tours ne On ne parle pas à Périgueux sont pas ceux de Cambrai ni de Troyes. comme à Bordeaux et à Saint-Flour l'accent de Toulouse n'est pas de Marseille. Les habitants de nos provinces du Nord, à côté du français langue ofïicielle emploient entre eux des « patois » de la langue d'oil, et ceux du Midi parlent plus de vingt « dialectes » ; celui — diflërents de — la langue d'oc. C'est ù cause de tout cela que ristes étrangers qui sont attirés France est le pays rêvé des toupar la variété de ses sites, de sa la — bonne chère, de ses parlers et de ses coutumes dont, hélas beaucoup trop ont disparu. Du jour où tout serait unifié, notre pays ne serait plus la vieille et douce France, il deviendrait un pays neuf sans originalité, une grande et banale province où tout serait taillé sur le même patron. Conservons pieusement notre dialecte elforçons-nous de l'écrire correctement. Quant à la belle œuvre d'unilication que nous souhaitons autant que quiconque de la grammaire et de la graphie ! ; — — occitanes, elle uc sera possible, a-t-on dit justement, « que si l'on de système et si l'on tient compte, en même temps que de la tradition, de révolution permanente de toutes choses et de celle du langage parlé et écrit actuellement » (i). évite l'esprit Robert BENOIT. Voici comment M. Léon Clédat, doyen honoraire de Lettres de Lyon, président d'honneur (mai igîo), envisageait la question de la graphie (I) Louis Rouquier. la Faculté des du Hournat, récemment décédé : Saint-Haon-le-Chàtel (Loire), i5 Juillet 1928. A Monsieur Mon le Président du lionrnat du Périfford. Ciikr I'uksident, 11 n'y a aucun avantage à dissinuilor rintéressante variété de nos parlers. Que nos poètes nous donnent de belles œuvres, en nous mettant à même, par de brèves indications, de les « dire » conmie ils les prononcent eux-mêmes, c'est le seul moyen que nous « » » » ayons de jouir du rythme et de l'harmonie propres de leurs vers. 11 ne faut pas que nous soyons réduits à appliquer uniformément » une prononciation factice, ou celle de notre région particulière, » à des textes qui s'échelonnent entre la Catalogne et la frontière » des Alpes. Il est naturel que chaque groupe linguistique ait ses » habitudes graphiques, adajjtécs à la région, que les Provençaux » » » suivent Mistral et les Périgourdins Chabaneau. » LÉON CLÉDAT. Achahal d'eniprinid à l'Emprimariô de lEyni HOUNTP:iX Perigueus, loti bènjour de Nolro-Damo d'ôiit de igSa. 125 Signes et abréviations employés Add additions. m /)...; bas de n note. col colonne. p page. conj conjugaison. fiers personne. / (in. /ilur pluriel. /• remarque. siriff singulier. la Il haut de / ligne. page. la page. milieu de la page. Additions et Corrections Lire p. Poiième (deux lo, 1. l'i, Recueil collectif, 19, § i<). 20, § 23. a5. ^. 20, § l'i, 1. 2. 25, 1. a'i. 1. fois) 5. E. au lieu de Pouemo, lieu de Delniond. Desmond au Cas particulier au lieu de particuliers. Kepi au lieu de liépi, kilo au lieu de Uilo. Perigiieui au lieu de Périgueus. Un afci au lieu de afà (l'accent circonflexe ne se place que sur les infinitifs en d et en i des i''* et u'"" conjugaisons). au lieu de e/.woMcd. Chastanet parait avoir une erreur. Nous retrouvons le mot eiisucâ (assommer) dans le «Trésor» de Mistral et dans le Dict. de Daniel. Après « 1889» un point au lieu d'une virgule. /i'nsHCrt fait ici 26, n. (2) 4^. PRÈNE au lieu de pkknduk. Bergier et, § ?i^, hargié. Ces deux formes sont employées pour dire « berger », mais la seconde 27, § 2<), I. 32, Si 32, § 63. Brt/-g-(èro, bargieras, aulieudeftar/ïéro, barjieras. 34> § 6". Moiieissidas I. est plus autorisée et meilleure. 62. Cousinièro; p. 3.5, § 69, coiisinairo. Ces signifient « cuisinière », mais la plus deux formes employée et la meilleure est la première. au lieu de Mouissidas. au lieu de Leilous. Aux formes Lois, Lavis (Louis), il faut ajouter 34, § 67. Leilaas 35, § 70. Louis et Loiivis. 138 A compléter ainsi : Accentuer de niètne ces voyelles, en position analogue, quand l'usage les fait longues trùlo (traînard des deux genres) tùle (tulle), Ti'ilo (la ville de Tulle), etc. 2° Ces voyelles ne sont pas accentuées quand elles sont brèves avec des finales e et o atones. Nouveaux exemples: Câble (cable), râble (râ1° : : ; ble), bîlho (bille), //7Ao ((ille),/Hmi.s<e, liqiioiirîxle, qnîlho (quille); bôle (rave cuite sous la cendre), côte (bilcliclle), drôle (garçonnet), crapûlo, miilo (mule), etc. Sur la notation de la tonique brève par un 3° aux 4° trait (-)(voir § 12). On voit par Z/ô«s, Lôvis, etc., qu'il faut ajouter finales atones e, o, la finale Nouveaux exemples on froid), dit aussi enchaii Utràpi (Saint-Kutrope). Lire p. 36, '6. S : ; I. Ouvrir la parenthèse devant 3;, I. La finale l's au 37, 1. 3. b. au de lieu de lieu au 38, § 88. Préposition S gi- Bidii, dôii, fôu 39, § ()3. lieu Après 1. 43, n. Après 2. En ne se mol Chastanet. le de proposition. lieu final, 48, § 124. talo qiialo au lieu de tau, quau. mot. etc., l's la finale e. I. i2« 5i, col. I. Après farmacien une virgule. fermer la parenthèse. de lalo, qiialo traduction 5o, col. ital. de ume. restituée, intercaler mot le de porc Sent-Eitrôpi ou Seiit- lou loup doivent être lus en ; une consonne au 41, n. (1), : is. (filet L's. Ï9, (2). ou 5° Dans les formes Lois, Làvin, prononce pas. Oûro au lieu de ôuro. 36,1. 1. i Lôpi : (6» ; tau quau au lieu coeffîcient. : mot), ajouter : fecit (rempli, infesté). 52, col. I. 9' mot. En traduction 52, col. 2. Sucint 54, S 133. 54, § i33. 54, § au lieu Groussi au : prophétie. de pron. lieu S, lire : i en italique. • de grossi. Carrosse au lieu de carrossa. i33. M'assiele au lieu de massiète. 55, § 137. Finales en esso, ajouter avec e tautôt ouvert tantôt fermé, comme il a été dit § 77. : 56, § 143. Renoùncio, au lieu de renoùcio. 129 Lire p. 57, çais (il, graphie calquée sur le franforme (ancienne) aiiifti est inusitée 1^8. Eiisi (ainsi) ajouter: $ I. 4- ; la vraie ; employer plutôt enlau. Lonngina (lambine adj.) ajouter féminin, le masculin est loang-i II {\Amhm ou qui dure trop), terme rare. Daniel (l)ict.) ignore la forme masculine. Le cas (le lantcriu) (des deux genres même sens), n'est pas du tout le même c'est un nom employé par métaphore comme adjectif. .Irtrgo (sarreau) au lieu de jargo, la tonique est sur l'a, et l'o linal est atone; uuo jwrgo. Bishvri au lieu de bizàrri. Xaii ou non (ou romain) au lieu de naa ou non. -. Les six mois périgordins doivent être lus en : : ; 61, § i()5. 02, § 168. *^3, § i'3. 6 et 03, 1. 63, 1. italique. 8. 6^> § i'4) (>Ci, § 187. 'o, § 198. Voyelle initiale au lieu de consonne. 2. Le plus (fréquemment) après se joint. Nota. Grancfnw au lieu de grand'ruo. '• : A noter .aussi la locution co qa'ei « qu'est ceci? » « qu'est-ce que c'est? » littéralement « ceci qu'est-ce?». On prononce parfois Vn, de fjne, on ou devant ei ; Limousins font un tel usage de que certains de leurs voisins les les celte locution appellent des 71, § 20G, 1. 7. 71, § 2o(), 1. (). 72 m. 21. 72, 1. 75 h. 70 80, 81, h. 5, b. 1. 1. 5. 8<), § 243, <p, 25i. !§ co-quou-ei ». de (Môvere). ToRQUKKK au Hcu de lorqnêre. lieu Dos trois formes, eiinofirre, eiinôrre, eimouvOi (émouvoir), eimouve'i est la plus employée. Lire Indie., cjwôfe au lieu dii.eimoûve, eimonrrèis au lieu de eimonrrès, eimorrèis au lieu de eimorrès. Se reporter à l'Index pour la conjugaison. Après « usité », virgule au lieu de point-virgule. Prêne au lieu de prendre. Kiinouvèis au lieu de einwvèis. Ilncàs au lieu de rocà. Pane au lieu de pane. 1. 5. Après an eflacer la virgule. Ajouter aux verbes pondei et i<onleî les verbes d-.riirre, 9i). § 25ç). « MovÉHE au doalei et eùnmivai (émouvoir). Le verbe donlei ne conserve on qu'à la 2» pers. du plur. et le verbe eimonvei fait o au lieu de ou à la 1™ pers. du sing. et à la 3^ pers. du plur. du Présent de l'Indicatif. Après torse supprimer la virgule. 9 i3o Lire p. loo, § ICI h., 260, 1. 8. 1. 6, b. S'arsmrf (se ratatiner) ajoutez: exactement « se dessécher », se recroqueviller en brûlant, de arsl « brûler », rare. Ajouter après chaiitêsso — ou encore que chaagaèsse ou chang-nèsso. que : chaii- ffuês, 102, § 267, 3°. Après que, dans les deux exemples, supprimer le tiret. 104, 1. iiC), § 2. 335. 117, n. (6), 118, n. (2), laa m. Lire « cependant Las vits au lieu ». de las vist. 1.4etl.5. lierlen, Peken, ToH/i/fen en italique. 1. 2. Trésor : (deux points). Après Audiau 4° L'éléet R. Lavaud, ajouter gant et précis Florilège des Troubadours par André Berky, : Paris, Firiniii-Didol, in-8", (textes et traductions). ig3o TABLE DES MATIÈRES Pages Avant-Propos L.a 7 Graphie Périâordine (ol)servalions préliminaires). 8 l'érigords, Pûrigourdins, l'crigordins lo Dialectes Périgordins ii CHAPITRE I. — Voyelles i4 l^iplilongues et triplilongues i4 Prononciation des voyelles i5 (Voyelle grave A A A A lO linal après la tonique (bref) final atone (long) avant Ai, au = el, i6 ou i : CHAPITRE II. — i6 i6 la tonique Cas particulier autrujo, ôutrujo, (urtrlc) A du pronom la I 8 Périgord Noir et Périgord lîlanc Consonnes Ch ; kj 19 i<) ai Gn ou nh Lh 21 21 S (simple entre deux voyelles) Redoublement de S 22 T 22 Z 22 Consonnes finales S final du singulier Relus (et mois de cette famille) S final du pluriel (marque l'allongement) Noms et adjectifs en e, allongés en eis K\cmplcs tin'-s des vers de Chaslanel S final au participe passé (pas d'allongement) Exemples pris dans Chastanet T final dans le participe passé Verbes qui ont deux participes passés 2a 22 22 23 24 24 24 26 25 26 aj . Pages CHAPITRE III.— Accentuation. Accent tonique : 28 Définition Observations générales 28 Accent circonflexe Chute de l'r flnal 28 Infinitifs des i" et Infinitifs de la 3*^ 28 conjugaisons 2' 2;) conjugaison Accent aigu 2<) : L'accent aigu se place 2() Remarque sur quelques verbes monosyllabiques do la I" conjugaison Accent grave 3<) : L'accent grave se place 3i Règle des mots terminés par o et par e atones Exception pour les mots gendarmo, eilèvo, resta Remarque sur les mots terminés par o et pare atones. 32 Autre remarque sur les mêmes mois (noms de lieux). Exception pour les mots /i/o (ligue), ^Js.w (gesse), tljo (tige), Lois, Lài'is (Louis), Remarque Remarque Juin (.Iules) fermé précédant une consonne double sur les monosyllabes sur l'e Théma 34 35 36 'i' 3;) Monosyllabes Toniques 33 33 3<) et Finales. A final Ionique E final tonique 4" I final tonique 4i 4o O final tonique 42 T final tonique 43 U flnal tonique 4^ final dans les mots eu men dans l'adverbe tan 41 T T Le final t du mot prat Recul de l'accent sur 4-'' 43 la pénultième 45 IV. — Persistance ou modification du son des consonnes <c, $, I, m). CHAPITRE C initial devient doux 4^' . i33 Pages C C dur intérieur, entre deux voyelles, reste dur dans beaucoup de mots C intérieur après une consonne reste dur (k) dans beaucoup de mots Q représente c dur initial reste 4? 47 4^ 4^ C intérieur doux. Entre deux voyelles, noté par 1" Liste des mots en Ce Noté par ss devant Noté par ç et a, e, C 49 Ci intérieurs . i 49 53 54 Noté par ss devant o, etc Suppression de la graphie se II Après une consonne 54-55 55 56 " IIP Dans les mots en anso et en ènso 5; Avant et après ou, ou une diphtongue Usage de l's redoublé et de la cédille G initial devient doux 58 IV° G G G L initial reste 58 59 60 dur intérieur devient doux , intérieur reste dur 60 Bi (inal 6i , M précédé de N 62 Redoublement des consonnes (N, R, S) 62 CHAPITRE V. — Remarques pèces de mots : sur les diverses es- Articles, adjectifs, pronoms, verbes. Article simple 62 Article contracté 63 63 Adjectifs numéraux cardinaux numéraux ordinaux Nombres collectifs 65 Adjectifs 64 Comparatifs et superlatifs 65 Melhour 65 Piei 65 Pus grand, mai grand Pus pau, pas ta Lou pus grand, lou mai sabent Sullixe féniinin augmentatif no 65 66 66 , 60 i34 Pages CHAPITRE La VI. — Pronoms liaison et l'élision dans 6j les pronoms personnels ... Les élisions (JS Pronoms de la 3"^ personne Pronoms neutres z-ou (le) (elo et lo), lui-, loar (j8 68 : Co, au Li et (il neutre) 08 pronoms /, 67 69 Pronoms démonstratifs. aqucsle A(/U('l, Co (k) et ço (ceci) (k) Acô, co qui (cela) -o Mémo Pronoms (adjectif) ;o relatifs. Que cmi)loyé pour dont 'o '. Loti f/iian (renforcé) Pronoms -o indéfinis CHAPITRE VII. -o — Verbes. Liste des verbes à linale e atone Consonne -o de la 3° personne de Autres. personnes consonnes finales finale : l'Indicatif s, m, -4 jO t Accentuation des verbes j6 Finales en ô et en iô (Futur et Conditionnel) Finales en èro vX io ;:6 atone (Imparfait de l'Indicatif) ... 7^ Exemples d'accentuation des Imparfaits de Tlnd. (wo, io) tirés des vers de Chastanet, de Sauveroche, de -- Foucaud, etc . Remarque préliminaire. Notation de l'accent dans les verbes Identité fréquente des 2" personnes pluriel Tableaux des Conjugaisons. Verbe Verbe Verbes — 82 du singulier et du 83 Verbes auxiliaires. : avêi, vOi, aiOi. iOi (avoir) 83 : èsse, essêi, être (être) 85 actifs. i'''^ conjugaison : eimâ (aimer) 80 2" conjugaison : 1" type 88 — 3*^ conjugaison 2" : : jMrtt (partir) type :yZ«rj (fleurir) prène (prendre) 8<) . c/i . i35 Pages 3" conjugaison : — vendre (vendre) gS sabei (savoir) Remarque sur 94 verbes poudei (pouvoir) les et voiilei 95 (vouloir) "Wn-be plaire (plaire) 96 Verbes irré^uliers. And, nâ Va (aller) i)6 96 (faire) Deifd (défaire) 98 Cèffne ou ceg-nêi (ceindre), tègne ou tegnêi (teindre) . Torse ou torsêi (tordre) 98 99 Verbes pronominaux. Se doarre ou .sf doulêi (se douloir) 99 S'arsinâ (se ratatiner), s'assietd ou se sietâ (s'asseoir). 100 Verbe unipersonnel. 100 Foiilèi, falOi, chalëi (falloir) Formation de verbes nouveaux Quelques remarques sur la syntaxe des verbes loi ... Emploi de l'Imparfait du Subjonctif 102 Participe Présent CHAPITRES Ben, loi ': 102 VIII.— Adverbes. io3 bè, bien Cependent, supendent, pamens (cependant) 104 O, abè plo (oui, certes oui) 104 Eici 104 (ici) Jamai (jamais) 104 Mai, nimai 104 Quant (combien) 104 Sai e io5 lai {(-a et là) Mailoiit (aussi), mai ion maiiout (moi aussi), tabè (aussi), la-bè (aussi bien), talèu (aussitôt), ta-lèu (si tôt) io5 Tan, ta io5 Tan coumo, autre tan, tan loti 106 Toujours CHAPITRE IX. Interjections. 1° — Prépositions, Conjonctions, Prépositions. Coumo (avec), em, emd, aveque 106 j i36 Dins, jiirqu'à, maiigrat iM liasis lo; Tras, de tras loj Vironn lo; H" Conjonctions. Car, pcrçoqne ôa (ancien 111° lo loj o) interjections. Deforo ! achat ar-cà ! Diable (te siô ou Diii, ! te sià auchè ! pas ctc .') pardi, bounogen, paiibre auchi ! I(j8 io8 i<)8 ! Per tnonn arnio ! Pcr mafè io8 Pleit-à (souhaits) lo») Vesain kh) ! Vim ! 109 CHAPITRE — CrapPiie et usa^e de quelques locutions particulières. Autan, iij'an, en d'einan Auvî petâ lou loup Ave-Maria Bravo ffent, Jôuno-ffent X. iw) 110 1 10 1 10 Cacarot, caraco no no Censeno-centeno 1 Cap de bri 10 D'ajanoneis m m m m m Doiimo, douman (demain) ni Co in'ei gaii Cor/io-bndèufi (cabriole) Ce-dix ou ço-dis D'abouro na E/ant Eimati (ce matin), dessei (ce 112 soir) 112 Eipinf^o (épingle) Fanes 'tendu Founs Gou (i'aitcs 112 attention) 112 (fond, fonds) n'3 (gond), gonst (goût) ii3 Guilanèu, g-uilaniàu n3 Laurado Marci, marcei (merci) , . , ii3 . i3; Panes Wei vift, m'ei deivis (il me semble) 1 N euphonique Xebunt (neveu) Opilan (hôpital) 13 i l'i 1 14 ii4 Pcd, pedx-nudx, peds riudo, d'à ped, d'en ped ii4 Qnanlième dàn mois Sah mail, sabei rnaii 1 14 1 14 Salndaclus 1 15 S'en and 1 15 1 15 Soudard (soldai) Sollicitations ou supplications ii5 Tanqnetan ii5 (aussitôt) 7'em.s (temps) 1 Tes de cacaii (coquille de noix ou d'œuf) 1 15 Foiires (foret) 1 15 Tout à fet I lO Tout parié nfi et lonparié 'Tout plè et toupie . 1 16 116 Vai-t'en 116 17/ (vigne), pluriel vits Orthographe des noms propres, prénoms, noms de Paragraphe complémentaire sur x et y lieu Conclusion, quelques observations sur une graphie occitane (graphie ancienne, graphie moderne). . Lettre de M. 15 Léon Clédat 1 16 1 19 lai 12G Signes et abréviations employés. 127 Additions et corrections 127 Table des matières Tableau de l'accent écrit Index des mots, formes et locutions , i3i i38 i4i . m L'ACCENT ÉCMT TABLEAU Pages paragraphes et Accent tonique : Dkfinitio> ; il n'est mar- qué que dans certains cas, ceux du tableau ci-dessous 28, Accent circonflexe Final Sur la finale en « et 5o ; (un cas) Infinitifs des i" et 2' conjug. f 28, Accent ai^u Pénultième ou Final : i4> § PÉNULTIÈME Sur 2° en io atone, à l'Imparfait de l'Indicatif. Sur Ve formé pénultième de quelques noms fermé pénultième des verbes à finale 3o, . à finale en Final io atone 3i, § § 56, 3° 60 et 38, § 84 29, § 55 : fermé tonique des mots terminés en dont l'r s'est oblitéré 1° Sur 2° Sur l'o tonique de tous les mots terminés en riô Sur l'o de la finale rid des i''* et 3* pers. du sing. du Conditionnel des trois conjug. et des verl)es auxiliaires Sur l'o tonique, à la i" pers. du sing. du Présent de l'Indicatif de quelques verbes monosyllabiques (i''^ conjug.) l'e ier, 4° i : 10 3" 62 § (six cas) Sur e fermé l'e 12 cf. 17, § : des en § Accent grave 3o, § 56 56 3o, § 3o, § 56, R. (quatorze cas) PÉNULTIÈME ou FiNAL : Sur e ouvert Sur les DIPHTONGUES et les tkiphtongues lu, au, ièu, iôu, ouôu i4j § • eu, i5, § 2 et 38, § 85 i39 Pages et paragraphes I'knultiîcme 1" Sur : pénultième d'un mot devant la voyelle les llnales (voyelles) u, ie, io, a" Sur i — (diphtongues) atones la voyelle 3i, § 58 35 iS 71 pénultième devant les finales cm, en, atones, à la i" et à la '3'' pers. du au Passe défini, au Présent et à l'Imparfait du Subjonctif de presque tous les plur. ^ verbes 3° Sur la voyelle du sinfj. pénultième (aux 1''" , et 3' pers. de l'Imparfait de l'Indicatif) des verbes terminés en io atone (sauf si cette voyelle est un e toujours fermé, prenant I 4° un accent aigu. \ p. 3o, § 56) Sur Ye ouvert d'une syllabe pénnltiènic quand la dernière syllabe contient une des . voyelles .5" 6" mots à finale atone en Add. de la page 35, § 70 tains e, îiux (i» Final i, à is, o. 3° Sur \. 5°) 23, tonique des monosyllabes 4» Sur Ve final tonique, non (finale au Futur et à 88 37 R. § 98 les 35, § 72 Sur 7" le pluriel en eis tonique Sur 1'/ de doiisi, embounl, fi, fiiftl Sur o final tonique des noms, pron., \'o § § l'Im- du Subjonctif de presque tous (')" sur 38, 39, § 93 verbes 8" 70 en em) de la 1" pers. plur. à l'Indicatif, parfait r<" § 41. Sur Ve tonique du 35, suivi d'une con- sonne 5" 3i, § (h : 2° l'e 220 32, § fo et § (J3 Sur Vi pénultième devant fmale en io atone Sur les i, o et n pénnltièmcs longs dans cer- Sur à préposition Sur l'a final de afà 1° Si o atone (dans les mots, en géné- e, au singulier) ral 3i, S 5;) et 77, tonique des mots en et ou ei qui ont (inal de la 3" pers. de tous les verbes du sing. 37, i? 79 166 38, § 89 <>i, § etc., et du Futur i4o Paffes et imTHfifraphes Accentuation des verbes Tréma 76, § 222 : Sur Vi de devîacia, de païs (pays), sur Vu de giiet et de reiïsst, etc ^g, § 92 INDEX des mots, formes et locutions périgordines. au nombre de 3.187 environ. les minières de l;i paiie et, Les lettres I), li, in, indi(nient le l)ns, le haut ou le milieu de la page la lettre r, indique une lieinari|ue. Les mots pris dans les notes portent en regard, après le n" de la page, la lettre n, suivie du numéro de la note entre parenthèses. Cliaiiue liarlois. mot ou locution porte en regard du paragraphe et de la ligne. ; » acimâ, deicinid, eiciniâ, A préposition, 38, J 88. abacerolo, [^ç^. abalourdit, 4i, § loo. abat, 4i> 1- (2). abè, 41, S 98. abè-io, abè-qui, abè-plo, aplô, si bè plo, si plo, o, 104, § 271. abinte, 19. abia, 8i." hbio, ài'io, 20, coujugaison de avei, § 234. abitaciu, 53. aboucal, aboucals, avouent, 26, 40, 4;. abouliciu, 53. abount, abounesî, 91, § 246. abracd, 47. abu, abus, 22. acacia, 49- academico, 48. açalâ, acelâ, aciald, 49- acampd, 47- 49- acinèlo, 49aciu, 53. acivadâ, 49- aclamacui, 53. acà, 14, 38, (J 8t), 43, § 106. acô (cela), co d'aqui, co-qui (cela d'ici, cela ici), 70, jj i<)8. acoulite, acouliteis,ncoa/tto, 33. acounipa acouinpaffiiadour, gnadrisso, 54, § i35. acroc, 39, § 90, 42, § io5. - ad, 22. adissias, adlu, adiussiai, adiu sias. Il 5, S 325. adouba, 87, ij 238. adouraciu, i5, 38, ^ 85. adoussl de dons, dotisso, 54, adonssl et adoussesl, 91, §246. adret (adroit), 4o. AÉQUAT, ega, aig-o, 18. a/à, a/as, 23. afemelit, 4i, § 100. afispats, 2G. acefale, 49. acensd, 49. acent, 49acepcln, 49. afriandf, afriandesl, 91, Africo, 48. rt^T(, agresl, 91, § 24^». aceraii, 49- agnessas (tu eusses), acerbe, 'J9. aeertd, acertend, 49. conj. S 23'î. a/i.' (interj.) 20. acessihie. 49. acelâ, inacelable, 49, 53 h. aceiic, 49. achat ! ar-cà! 107, § 289. acide, 49. (que tu aies), 38, S 86, conj. S 234. aigas, eigat, aquas, i8,v.n.(i). agri, agresl, 91, § 246. agrumi (s), agrumelî (s'), 91, § 246. aigui-ye, 22 h. acident, 49. acié, 49- agrumi, agrumelî, aïOA- § 246. 91, § 246. 38, § 86, 142 aime, eimas, 18. eimax aiinèin ( nous aimons), ainiarèin (nous aimerons), aiino, aimo-l-elo, '35, :4. 'fi, fionj. ^-yw. arnérl (amérir), arnerîssio, loi, aiino § , , 262. amour, amou, 10, aise, aiseis, 33 1). ai 1. 8. toumbat monn moiiclienas, 102, "^• S alacat, 4". Alai-y, 117 h., lU) m. alcunamen, 4'î, § ^9, ('3). i3. alinéas, 38, aloang-avo § 80. (s'), bouleg-avo,So m. a l'oiingle dur e dàu hecut lou bec pounchut. (Ciiasianet), 44 h. ahicd, 47. armanacs, 10, n. (i). ; rt/-pj, § 255. 1,5. anfin, 117, n. ang-elico, ^S. (6). 62, § 168. anniversàri, 62, annuari, 62, § § 1G8. § 143. anoùncio, anouncid, anounçd, 56, § 144. anoùncio, 25, n. anso et ènso, 4;), (i). S '25. § 101. artifice, 49. artiste, artisleis, arlisto, artistas, 32, 33, 34. Artar (Arthur), 1 18 11. asard, 22. assedat (de set), 54assemblado, 22. assensiu. 53, 55. asscrstu, 53 (exception). nus, 58. anlan, ujan, en d'einan, hh), ^ 296. anticipa, 49. apercèbre, (apercevoir), apercègre, apercebèi, aperceb, apercebèm, 29, 56, 42, arqueoulouglo, 20. ij i(W. anoabU, anoublesl, 91, § 246. anoùncio, anounço (annonce), 56, 17, 40. arrei, 62, § 168. arreitd, 62, § 168. arresla, 29. arsei, sei (soir), 57, § 147. arseni, 57. arsind (s) (se ratatiner), 57, § 148, add. p. 100, r. p. 100. conj. 236. ancien, 56. ancious, 56. annado, n^HJ, 70, armo, amo, 108, § 292. aronmate , arouniatcis, aroumato, 33. 24fi. amourtl, amourtesl, 91, § 24O. and, nd, 96, conj. § 253 97, anèu, a(/uj, e/i /)pr Ï98. ar-ça! 108, § 289. arcaïco, 48. arcali, 48. arcanffe, 48. arcano, 48. arcal, 48. arcèu, 56. ardièsso, 55. armistice, 49. 48. aminci, amincesi,()i, § amitous, aniitouso, 23. AMOREM, '9*'- armanac (almanach), armanà, amerî, ici, § 262. Americo, !Î per S aie, 41, § 98. alimau, apouticàri, apouticaris, 3i. apraticd, 47. aprecid, 49. après, 38, ^87. ai/Hj, 112. alen, alerta, 41, n- apouHtème, apoustcnieis, apoustèmo, 33. aquarelo, 48. aquel, aijueste, quesle, quele, § afiC). ajiidamen, Yi, apiela, 29. a[ilanî, aplanest,()i, § 2*16. aplati, aplalesi, 91, ij 246. «/>/<i, 43, S 106. 71, conj. §§ 207, 2i3, a49, 267. 74, assetic, 55. assiaiisd, ass'iiisd (de siau), 54. assietd et sietd, 100, r. assiete (ni) (je m'assieds), 3o, § 57 ; KK), r., conj. § 236. assoucid, 49assoulut, 58. 143 assourdi, assonrdesî, 22, § 33 ; assiipi, 22. fissuranso, 22. fistroiinoiinùo, 32 h. asliicio, i) ^^^). alalage, (tlèffne, (io, § i(h. ategnëi, autrnj'o, 19. 2(), 71, conj. ^S Auvergno arverona, 19. , auvl, Quvî, AuuiHE. 18 h., 19 h. 207, 257. atenden (en) (en attcrulant), Joseph Roux, Part. Prés., i()3 h. ateiidrî, atendresl, aticisme, 4o. atour, atrisso, 54, attipi, 29. aK, rtfw, aji paj <)i, § § rfôrt 240. p(<i7 fait avancei, 49avanso, 58. avariro, avaricious, i35. Jan ; ; 63, § 171. 297. § i34. .54, avei (avoir), 27 h., 71, !j (j 204, et 74, § 208. auriô (j'aurais ou 224. avié, 81 h. il aurait), 77, § 23o, conj. § S ajiw, 8c), § 243. aubado, aubar, ig. aubalus, 23. auberjariô, 3o. auberjo, 19. aubre, aubreis, aiibres, 32, 34, rtîj, !j 23o. aviô, 77, § 225, 79, 234. âbia (avait), 81 m. Ave-Maria, no, S 298. avenènto, avcnentas, 32. aveque, 35, 36. albam spinam, 18. AvicAM, AucAM (oic}, aubrespi, 19. auchi ! 107, § 289. audàcio, audaciam, 18, 49audiclll, AtJDITIONEM, 18. audiènso, audientium, 18. augura, augurami, aunage, auno, 19. auprès, adpressum, io(>, 281. aversàri, 56, § i43 b. aversié, 56, § i43 b. aversitat, 57. (j avertisse (j'avertis), 55, § i38, conj. 245. ji avié, disié, 81. i8. avoucat, 40. i8. aurelha, aurelho, ôurelho, au- WICULAM, 18. aurenjo, 61, i63. aurio (il aurait), 3o, 77, conj. bacâ, 48. baceld, 49. tj § 234. auriculàri, auriculaiiem, 19. ausâ, ôusd, aldere, 19. ausèu, ousèu, avicellum, au- CELLUM, ; au ou an\'o à lu 3" pers. (lu sing. de l'Indicatif au mai ! 89, S 243. auvl auvl petd lou loup, no, ans frais de la Jano, 63, § 1 70 au et ou (ne pas confondre) nd au marchât ou à lafièro, aiicho, aiichè ! autoucracîo, 49autour, auctorem, 19. aulourital, octoritatf.m, 19. autre, aulrcis, 32, 35. autre tan e tan, io5, 279. autro, autras, 32. 19. austensible, .57. aular, altare (autel), 19. antentic, autiienticum, 19. bnci'n, 49- baro, vacho, vaco, 20. badot, 3(), § 90 42. ; bagage, 60, § 161 ; 61, S 164. balapcd, 48. balàio, balaias, 3i. balanso, balancié, 58. balança, .59 b. balharià, i4, conj. g 236. autenticilal, 49. ballias-li, 67. Aiitofàrt ou Autafôrt (Hautefort), 10 m. et ii8 m. Autofort ou Autafôrt, lous Au- bandit, 41, S 'oo. baneid, banéie, banéio, baneiis, 87, § 237. tofort, 34, § 68 et n. (i). banquet, 4o. , 144 bargié bargièro, bargieras, bergié, 29, 'i-i, (>i h. barjd, 61, % 1C2. barraco, /JS. barrico, ffi. barrot, 42. harrula, 2<). basar, 22. , bfLsilico, 48. batiineii, hatiineiis, 44> § 112. batou, i5. bavardèlo, 32. /;à (bien), mellement ()3 S 3<), bien (jiiand ; &() s'écrit signilie il : for- ex/ii-esuément , beaucoup, fort, io3, S 2(><,»Beau, lieu, 117 h., 119 h. bec, 3»), § 93; 41, g 97. (guêpe), 48becut, becudo, 4'^becut (charançon), becut (pois fteco cliiche), 44, 48. bedel, vedel. vedèu, 20. befait, befuseut, bcfalour, benal.se, benèsse, bevengut, be2(x). voulèso, io3, befatour, befalvisso, 54, S i35. bénéfice, 4<). benl, beneisi, 91, § 246. jj Benoit, Benouat, Benoua, ii7h., n. (4) et Deneit, Benoît, 1 19 h. B<^7l^^/•o«.s•(bienheureux, félicité, bonheur), lieiiurous s'écrit en deux mots, bien urous, quand il signifie « qui à le bouheur de » sei bien urous de ço que rièbo. io3, § 26*). bè que faguèsse freg sei vengul : vous vèire, 102, § 267. bercé a, .5(j. hergier, 29. yjer/en (Berlin), 117 h., n. Bertran de Born, hidaabo, 60. bidet, 4<). bien, bien eimal, bien enlendat, bien countent, io3, bigarrât, ()2, § 1G8. a(K). Ï5 lûlho (bille), àdd. 35, S 70. bilans, bilouno, l'i. biàu, 3t), S 91. bisàrri, (12, § lOH. bissac, bissa, sac, sac), 4oblad, l)lads, 24. sa (bissac et blancliissariô (de blanchi), 53, (j l32. blasfèm.e, 32. bleito sens centeno, bloc, 42, (j m, S '3o2. io5. bloundl, bloundesî, 91, 24<). bêle (rave cuite sous la cendre). ji add. 35, § 70. bôrio, horias, 3i. bosso, 55. bouc, boucs, 24, 4^> S 'o*)' bouci, houcis (morceaux), 26, 42, § loi, 4oboucind, 87, 55 238. boudin, 117, n. ((>). boneind, 87, 238. bouèiro, 38, ^ 83. ioHef.SA'ou (buisson), 58. Bouet, 117 h. ji § i53. bougr<>sso, 36, § 77 55. Z-oH/rf, Ci, § 11)2 ; 87, tj 238. boulcgai'o, 80, m. ; boulenjariô, 3>o h. boulet, 40. bounasso, 55. bonnet, bonnèis, 37, § 79. bounjonr, boun Jour, boun sei, bouno net, 114, § 325. bounogen, 108, 291. j? ((î). 10, lu. hestiolo, 35. hèlio, hetiax, 3i. bèa (beau^ 38, § 85. hènrop, 39, k^ 90 42, § 104. heure (boire), 29, S 54. ; licnrouno, Ions Bèurouna-i, 34bévio (je buvais), 3o, § 5(). bountal, bounta, 40. Bouquets de la Jano, 37, i^ 81. bouquet, bouquèis, 38, li., 40. Bourdellio, Ions /iourdelfias,'i^. Bourdèns (BordvRux). n8 m. Bourgnà(Bourgnac), 7io«/'/r'ifl<", 4"' S i»''- bourri, 42 S loi. beve, bevèis, bèa, jS, § 217; conj. bourrut, bourrudo, 44 11honrsado, 5-. bourso, boarsi, boSrsicou, bour- Beynac, Beynat, 119 boursié (de bourso), 57, sié, 57, S i5o. bicicleto, 49- b. et 149. Si? 148 i4s l'oii.iin. Il;, n. {<-)). honssiit boussuflo, 41, 58. /i()/(<(»//i«/.s'.25(g()iiilés, serrés, en parlant des forains de raisin, des grains de l'épi). Iioalico, 48. cacarot, caraco, 110, nier-né), 42- Ilonyssoii, Boueissou, Buisson, Carfi, 42, 119 1>. hrarelet, hraeeleits, 3;, § Si. braicho, brcxca, i8. Uranlotne, tous Branloineis, 34bras, 22. cadncitat, 49. birissariô, 3o. liragerac, lireg-eirac, Brag-erà, Bregeira (Bergerac), 4o. bravo geiit, jàiino gent, Ions j'oiino gent, i lo, § 2i)(). ca/è, 4l,S98• ca/'e ou café, cafeis 45, S ii5. ca/c, ca/'e, 46 h. <;a7, 48. calice, 49. calypso, 21. caminâbo, 8i m. ou cainarado, comorado, cafèis, 17. 35. ca«, 48. canasson, 58. cancana, 48. cancer, 56. candidat, 40. li. broc, 42, g io5. brosso, .55. caneliit, caneludo, 44- GANTAT, CANTABAT, ChaUtO , chantavo, 16. ^/•«, 44- bruci, 49brûlot, 42. bruscaia, ca/ititat, 48. cap /(r((<, 44. bagne'., bugneits, 37, g 81 ; 4obâtit, bulido, 41, S loo; 42, g loi. 3<). /'«<, /)H<â, </e &/•«, 6/'J rf()« <oa<, 110, § 3oo. 2(). Brussèlo (Bruxelles), 118 h. bureto, 101. i^ campagno, brejd, (ii, S i<>2. brea, brè/i, 3-. ^ ;8. bres, bresso, 23. bresca, braicho, i8. hrico, 48. brigandalho, 33 g 3oo. cacaa, 48. cacharoa, 42, n. (2). cacho, 47. cachot (cachot) et cachot (der- capacitat, 5o. capable, capaple, 20. capot, 42. caprice, .to. capnt, capusso, 44- 4"- capucin, capucino, capuço, ca- 44- puçou, 5o. car, cà, perçoque, 107, § 28C. caha, cabas, 22 b. cabalo, 47. ; 47 b. cabano, chabano, 47 ni. (Yite.s (plur.), 38, § 80. cabaa, 47rabcssau, chabessau, 47. cabinet, 47cabirnlo, 47. rabiscàa, 4735, (câble), 4;, § '19, et add. i; § 89 ; 4'^, ; 1 10, 70. caranta, cranta, quara/ito, 48, SI24caravano, coroi'ano, 17. carcinâ, 56. cardi, 42, !^ 101. carnassié (de carno), 54. carnet, ffi. carrousfsariô , carroussié (de carrosse), 54cartipèu, i5. caborno, ^7. cascnn (chacun), 48. cabossa, 47cabot, chabot, 47- cassilho, 21. cwisot, 42. ca<, 40, § 94catorze, 48. cabra, 47- ou chabri, cabra, 47 h. cacarat, 42. caôj't 8 106 § 3oi. calmretié, 47- rrt/)/e caraco, 38, catoulicisme, 5o, l46 champlt, champido, calre, 48 cavalier, 29. eau, 48. caumasso, chaumasso, ; Cliancelado, lous Chanceladas, 53. Cecilo, 5o. cedrî, ">o 4i, S 42, S loi. chancela, 56. 341. chancelié, 56. 4tJ' conj. § 25^. celebrd, /^G. chancrut, chancrudo, 44chandcla, 14, 21, 3u. chanebou, 21. chanjâ, 20. chano, chanas, 36, § 76. céleri, 46. ctianso, celestiau, 46. celibatàri, 46. celulàri, 'il, 46. chançous (dérivé de chance, pour le diirérencier de chansous, chansons), 58, i52. Chansou Perigarda, 9 m. cedilho, 4O. m, ce-dis, ço-di.s, § 3o5. cégne, cegnt'i (ceindre), 36, § 74 > ce/»', 46. 46. censeno, centeiw, 46, centenâ, 53, S 129 ; ce/it, cent, 37, S ;8 et 173. cent an.i, 63, § 173. § 116; rfe<- 3o2. 63, §§ 17a iio, S ; chanta, 29, § 53. chantarias (tu chanterais), 38, §86. chantariô (je chanterais ou il chanterait), 7-, .§ 224. chantant (i)articipe présent), centième, 64, § 178. centeno, 3o, § .57. centeno (uno), 6.5, § 181. cependent, supendent, patnens, 102, S 268; conj. .§ 236. chantas, chantavas, 16, 8. chantât, chantado, 27 h. chanta, 74. chanti-e, chantreis, 32. Sj chapèu, i5 38, § 85. chapu, 44charcutariô, 3o. 104. § 270. cercle', deicercld, 46, 53, § 129 ; cero, 46cervèlo, deicervelâ, 53. cessa, deicessd, 53. cèH, i5. c/t, ui. chabâ, 46 h. ,§ cendre, 46. ce/J.s, ,58 1). Chabanèu, Chabanean, Cahanel, 118 m., n. (2). chabano, cabano, 47 m. charcutié, 29. chariot, 42. charitat, carita, 40. charjâ, 61, § 162. charja, 46 b. charreto, 62, 168. charriera, 32. fj charroun, 62, chabercèu, .56. chassa, 55. cluibessaii, t^'j. c/ia<, 4o- chabinso, chabissènso, 57. chabissous, 57. chabri, cliabro, 46 b. chacun, chacu, 46 b. 70, § 202. chalassou, .58. cliale, chaleis (châles), 35. clialei,chalèis, chalelh (lampes), ; i5, 37, S 80. calere, 18. Cliambarèu ( Chambaraud ) Cambarel Chainbarel 117 chnlei, , , , •h., 118 m. etn. (3). chambras, chambras, chambra, chambras, çhami, 46 b. 17. 36, § 76. § 168. chatat, chatado, 27. châtrât, *4o. cAau (il conj. § 261, chaulho, chànlhâ, (18, v. n. (2). chaumassa, 55. chaumenit, chaum.esit, 46 b., faut), 18, § 14 ; 47 h. chaupit, 42 h. chaupinado, 47 h. chaupit, c/iaupida, 42. chaupre, 47 h. chausa, 47 h. chavalariô, 47 h. chavau. chovau, i5, 17, 47 h. chenassié (de cheno), 54. . 147 ciiico, 48. fo/j, ('oyAS chifounage, cilho, cilhas, 3(5, 24, 42, i<>i. (x), S s^ co §S i"2, i"'3- cinquième, ûf^, !^ 181 dôu cops, 39, §§'90, 93; t^ /j/(^it (il pleut), 68, § 195. dj7, 69, 197po (/ue (meilleui-e locution), 69, § 197co-qui, 70, § 198. § m, i;;8. cintre, deicintrd, 46 (;(';«, § 181. ij ; ço r/ue et ça gue fOHS at ouran, 63, § i;3. cinqnantenn (uno), 46 ; 65, ciiK/nanlo, 03, § 172. (•j/i(/ cinqiieiio (iino), 65, b. 104. côpio, 3i. ;C. cilice, 5o. <;('/((/, ()'3, u7i cop, ; §42; 25 ; 53, g 129. 46. corno-badèiis, § 3o4. co/' (cœur), cor.« (corps), 39, § 93. co s'e/t caj miejour, .69, § 197. 55. circula, 46. co.s.so, cireijo, 46. ciriei, cirèis, 3-, S cisalho, 46. cisèn, 38, g 85. ("l'W, 46. citadèlo, 46. citer no, 46. citrou, 46. cô<e (bûchette), add., 35, § 70. coubte (un), coiiblo (uno), 65, (j Ji). i8i. coudent, 5o. conçut, coucudo, 44coudicile (codicille), coaejlcient, 5o. côse (cuire), 29, § 54 ; couèire (cuire), 32, § 62. couèire, cOse, cosëi, 71, § 207. civado, 46, 49c.ivililat, 46. clabot, 42. claboardo, 4". clacamen, couèire, coueisiô, 80111., conj. 47. §S 207, 249, 257. claco, 4". clampd. 4". couencidd, 56. confit, 42cougnd, 87, 238. could (coller), 87, § 238. could (couler), 87, S 238. c'Za«. 47- i^ clapié, 47. clapo, 47Claroii, 47- Coulaure, lous Coulaureis, clarsennat, sennal, 57, Sj 147. clartat, 47. c/a«, 47clavecin, 5o. coumédio, coumedias, coumensd, 57. (•ZoH, 47- cloncado, 35. clouncd, 47. 106, clucado, 35. cluchié, 47co (cela), 43, § 107. <-o et fo (ceci), 69, S 107. neutre), 68, § 195. cocot, 4u. COLOREM, § 281. 62, coumodo, cloutié, 47. § 198. 10, n. (l). com'ej'g-aaj^u'ej'^au, iii,§3o3. § 167. coumpeiisâ, 57. couinplice, 5o. coumprcis, couinpreso, couni- prengut, coumprengudo, coumprèndre 27, § 48, conj. , 249 councupissènno, 55. coundat, 118, n. (i). coundessendènso, .55. conndicile, 5o. coundissiple, 55, >5 co d'nlai, co-lai, 70, co d'aqai, 70, § 198. 14, 3i b. coumissàri, 62, § 167. couino (avec) ein, ernd, avoque, cloucâ, 47, 48- (il § , Couloumbet (Colombet), ii8m. coulour, couLOK, 10, 1. 7, 8. clignado, 47. ô« 34. couliço, couliçâ, coulicié, 54, 134. clocho, 47. ro, .5o. coudourso, 57. • 14« coundurre ou connduî, counduire oii gi, § 24". coanèisse, 29; conj. cragnêi, 75, S ^l'J ; conj. craiclio, 47. § a/JS. coiiiifianso, 08. rritii<>-, coiiru/uert coiinqut ou ou 91, ^ 247. craiito, qiuiranto, 48, 03. craiitièine ou qiuiraïUièine, crebal, 4o. coiinservd, âj.. crcire, cresêi, créa, cranto-e-iin, rraiito-iin, qiiaranlo-e-iin, 64. crapûla, add., 35, connsiderd, 5;. 72, § 207 coiuifiistôri, 57. ou coiinstruî ou counstniire, 91, § 47, § 120 ; 75, § 217 ; conj. § ; coantunid, countuniis, 87, connvalessent, 55. crèisse, creis, § 287. critico, 48. rros, 10 m. crosse, 55. cronnico, 48. cru, 44 1). cruel, coH/)^ (voilure), 4ï, S O^coiipet (cou), 40. cuivrât, 40. ch/à, 61, § 162. coiiraff:!, ciird, 47- 7. 2'38. curoasié, cueirassié (de curasso ou cueirasso), 54. curatié, 47- 1C2. couret, 4 5. coiirmet, 40. courre, 29 conj. ; ,5o. criicifi, 5o. ; (j ciiret, ciirèis, 37, § 79 § §§ pas c/(ie quelo ineijou vous cote (ou l'Ofw couti'sse) bien char, 102, 55 267. coiiiweiiciu, 53. ij 75; conj. creusa, 57. couiwenî, veni, 89, § 244confit, 42 h. couo, eicoiid, 4'3, § 108 47- ' 29, 2i3, 248. creissèiiso, 32. tw.s'e 247. coiintâ, 47. cotintcnt, 47coiiiitrado, fyj. coiirdd, 87, coiirdcjd, (il, 70. § 249- 5;;. couiisièiiHO, counsin.10, 56, § i4i. coiinsi.sld, 5". coniifitrurre ji., cruitillio, 47. cotinseciitiu, 5y. counselhd, 5j. coalisent, 5-. coiinsequeiil, 5-. coiinsi/fnd, 72 2'Î8. § craninl, \~. ou couuqnesî ou coniiqiierre counqaetd, crafflie, 248. coiirset, 57. coiirso, coursié, 57, §ij 149 et i5o. couse, coiuHêi, cous, 29, 72, 74 conj. S^ 207, 2i'3, 248. 38, ; 40, 47ciirel, cureits, 37, § 81. curais, curiu.so, 23, 47ciissou, i5, 58. ciivelo, 47. 41, ; cousinado, 35. couKÙiàiro, 35. m, cousiiwid, cousinéie, cousiiiéio, cousineiis, 87, § 237. d'àjanoiièis, coiisiiiièro, 32. rf'à /jed, rf'e/i cotissujo. 58. coussiil, .58. coussiilat, 58. coiissuttd, .58. c.juleld, 87, § 238. damo, coo/Wi, 38, coutumo, § 85 ; 47 47coiwidâ, 87, § 238. crabato, 47. craco, 47- d'abouro, 3o6. 307. /jetfo, 114, ^ m, ij § 322. iG, .58. dangeirous, dangieroiis, 20. dansd, danso, 29, 58, 59, 74 conj. § 236. darrié, 107, i^ 284. ; Oi, § 166. Daunias, Delmaf, 117, n. debas, 22. decèbre, 5o. décembre, 5o. decènso, 5o. (3) ; i49 décerna. 5o. deironjâ, deces, 5o. (doigts), 37, deissauhiido, 58. deissaubut, 58. déduit, (lechnrio, 4^déridât, 5o. 5o. deciinan, 5o. deris'm, 5o. /Jo, decigramc, deitrurre, ou deitrut, .' .' deffii, degiiii, 70, g 202. /JS. deihoneijâ, (h, S ifia. deihoujd, dcihônjâ, 61, § i()2. deiboiitoiinat, 4o. deiccld, 5o. deiccnlen/i, de centeno, 5o, 53, demembrâba un pauc de *5 121). de cercla, 00, 5'i, (j I2(). deicerveld, de ccrvèlo, 5o, o'J, § 129. de cessa, 5o, 53, § 129. deîcide (tléicido), 5o. deicintrd, de cintra, 5o, 53, § 129. deidire : dcidit : 91, § 247. deleffat, 40. délicat, 4o. délice, 5o. Delliic, i^^, m. Delpoiint, 117, n. (3). Delsol, 117, II. (3). Delsuc, f^t^, m. Delval, wj, n. (3). deilHinnl, 40. deicessâ, 80. deissicd, 48. deforo ! archat ! ar-càl aiuiii anchè 107, § aSji. doUmranrat, § deissepard, 58. de/icile, 5o. deicercld, 61, § 162. f/c'/.s- deidi, doidicho, sa chanson, 81 h. dami'ouro (demi-heure), 63, § 173. dentiste, dentisto, 32. députât, 40. désert, 37, § 78. dessei (ce soir), § 3io. dessendent, 55. m, dessinatour, dessina trisso, 54, § i35. deits (doig-ts), 37, rf(><, dènre, dcvci (devoir), ij 81. 72, ^i^ 207, 2l9. deidit, 42 h. deidil (deidiclio), 42, S loi deidire ou deidt, 91, ; i S 2:57. deifd, 206. f/e//"a<7(o (défaite, éehcc), 25, 6' 1)8, § vers. deifaciâ , deifàcio deifi'iciis, 87, § deijicit, , deifàcio , 23;. denrme,deurme(in'),den.rinèis, deiir, dnrinl (tlonnir), i5, 29, 75, conj. §S 214, 242. devîaciu, 3<), 92. (j dei'ouat, 4o. devouhit, devouludo, 44diable te siô, ou te ,s(ô pas, rf/rtWe me sw, ou me s(o pas, 108, § .5o. 290. rfiV (dix), deifruncl, 56. (sans 63, §§ 172, 174. .s, ou avec .s), rfi'es o«omeis, diè- deiffabiat, 61, § 164. deiffanchî, (Ji, S 164. deiffanffnd, (ii, § 1(14. rfj'è deigenerals, 26. deimaïensâ, 5-. deimentit, deimenlido, 42 h. et diè-milo francs, diè-z-ans, 64 h. ra.s, rfj'es an.s, rffè z-omeis, 63, S 'oi. deinoiincid, .5(j, deipaciènso, 5o. dcipiet, 40. deiinacelâ, .5o. deipoiLssess'm, 53. diè-e-ffiiet, 62, § 172. ou diesnetiènie ou diesevuetième, 64, S i;8. diseno (uno) ou deseno (uno), dieseg-iietième 65, § 181. dies-e-nau ou dies-e-nôu, 63, § 172. diesenauvième ou diesendiwièm e, dei/irecià. Su. deiracinà, So. deiredi, deiredesî, 91, § 174. 64, § 178. d('e« ^ 246. ouras manco diè, 65. diè-set, 63, § 172. diesième ou disième, 6^, diessetième, 64, § 178. § Dôuvau, Delval, Duval, un, 178. dimensiu, 53. dreabo, de drnbî, dins, Jurqii'à, maiigral, 106, 282. § dioucèse, 5o. dire, dissèrem ("nous dîmes), 35, disse t-eii, disnè, disse t, ^"i, § iio, dire, dis, disèm, jS h. disset, disset-èa, 76, § 221. dire à l'Imparfait, fait dijo, dijain, dijas ; dijo-me (dismoi), 94, nota ; conj. ^ 249 ; dlsio (je disais), 79. § 23o disié, 81 m. : ; Dm, i5, 38, S 85. mârce ou inareè, Diti mârce ou marcê Ion Boun Dhi, ii3, D'iu 8 317. Dlii, pardi, (du), 3" pei-s. ,5(), i43 et (jS don (deuil), don (se), du sing-., V('rl)e donrli. ; conj. : dole, dolèis, don, 76 h. dole, dolèis, don, dolèin, donles, dolen, 95, ^ 25i ; conj. s^ 25o. don, 3t), 91. dôu, dons ; dan, dans ji ; vole don po ; vole dôus virons, 63, § 170. donas, donau'ras (deux heures), 63, ^173. Du- Duponnt Darand, (Du\)ont), 118. 117 h., n. (i) et (3). durml, 29; 88 h., conj. § 242. Diissol, 117 h., n. (3). 41 1 18 iit h. m. ij 309. 5(). eficiont, 5o. egn, aigo. akquat, 18.. e/i! (inlerj.), 20. ei (diphtongue), 38, § 82. eibaïl, 19. eibarbit, 42, h. eicalhoufà , 48. eicambald, 48. eicampâ, 48. eicapild, 48. eic.apito, 48. eicarabilhal, 48. doubâ, adonbâ, 87, § eicarpèn, 48. 238. doucile, 5o. 60, § i6i 63, § 172. dongeno (uno), 65, g 181. dongiètne, 64, § 178. doninajd, 61, § 162. donmecile, 5o. ; donmo, donman, m, § 3(kS. Dôunougié (Dunogicr), 117, n. Dôuponnt, Delpount, Dnponnt, 118 m. 117, n. (3) ; dons, dousso, doussonr, 20, 23, 54, 58. eicarlelâ, 48. eicatonrit, 48. eicebrâ, 5o. eicecln, 5o. eicedd, 5o. eiceld, 5o. eicelent, 5o. eicentric, 5o. etccs, 5o. eicetat, .5o. eichanlit, 42, «/((', eici-bas, eicilliâ, dous, donas (deux), 63, § = noyer), 117, n. (3); 118 m. efanl, 112, efanticido, i(j'j. donlêi dousî, 61, 55. Edmond, Edniound, re, don/f'i, i5, § 5; 76 S 260. douge, ; Damas, 117 h., n. (3). Dnnongié (Dunogier E (conjonction), 87, S 238. diviilffd, 61, 5 don add. 35, S 70. drncâ, 48. druguet, 4o. dnchèsso, 36, § 77 Dnlnc, 44. m- E divorce, divoarçd, ; 14, conj. S 242. drôle, drolo, drdle, drdto, 10 ni. drôle (garçonnet), drôlo (fillette) bounogen, paiibre, 108, §291. diversitat, 67. 144 n. (3). 166. (Irft (droit), 40, § 172. de S 101. 5() ; lO}, S cil/tas, 5o. eicitâ, 5o. eiclonpal, 4o. eicouâ, 47. 27a. ; , i5i Imparfait du verbe eicondre (l)altre le blé), eicoudiô, 77, § 225 79, § 23o eicoi'idio(.i'), ; ; conj. S 248. eicoiirsesî, eicoursî, eicoursièro, S?! SS 149 et i5o. eicoulavo (V) en rire ou en risènt, io3 h. eirrire, eicris, 76 ; conj. §§ 2i3, 248. eicrit, eicricho, 27. eicu, 44i 48. eicupit, 42 h. eidifice, 5o. eifaciâ, 5o. eîficace, 5o. eigarat, 4». eilelricilat, 5o. eilèvo, eilevas, 3'i. elo z'a dit ou lo z'a dit, elo xe facho ou lo sefacho, (i8. me me eilot, ilôt (îlot), 42. eiliicid, 5o. einiâ, 29, § 53 (il eimarô aimera) 38, (il 223. 7<>, einids (tu aimes), 56. 89, et § § S; aimez), 7(1, 218 (j eimàs (vous ; 83, § 233. (j'aimerais ou rait), 77, § 224. eiineras, 82, S 232. eimeras (tu aimas), (vous aimâtes), 83, conj. § 236. il aime- eipelissent, 25, § 233 ; eimôrre, eimoiivêi, eimôn (il émeut). eimoûrrc, eimoiir- rèis, eimôn, cimoiirrcm, einioiirres, eimoûrren. eirecèlo (cerfeuil sauvage, ciguë), 5o. eironndèlo, 14, 32. eis (yeux), 37, § 80. eis de grapaud (louis d'or), 25, 4444> § 112. eisagno, 66. eissaid,eissàie, eissâio, cissaiis, 87, § 237. Einsideur, lotis Eissideur, 34. eissoucâ, 25, 1. 23, lire ensucâ, add. p. 25. eitabè, eitapau, eitaplo, 107. eitêgne, eitegnèi, 72 ; conj. §§ 207, 248. eità (étau), 43, § 106. eitre pour eitré, eitre ou eitrè; eitreis ou eitrèis, 45, § ii5. estré, eitre, èstre, 46 h. eitrecest (rétrécir), 5o. eitrêgne, ren. eitrounsd, 57. Eimôve, eimoui'èis, eimôn, ve n, 72 eimougnt eimouves, eimô- m. , eimougudo (ému émue), 44 ™- vers (épa- eipid, eipiis, 87, § 237. eipiavo (s') (se regardait), 78 ; conj. ^ 236. eipiçariô, 14. eipiçâ, eipicié, eipiço, 54, § i34. eipingo, '« eipingo, 112, § 3ii. eipissaduro(deeipissâ), 53, § i32. eiquaclu, 48. Eimôrre, eimorrèis, eimôu, eimorrèm, eimorres, eimôr- eimouvèm,, 12' nouissant). eipesso, 36 b. 144- eiméras eimi.ss'ta, 53. : eipelhandrat, 4o. eipelhoncd, 48. eiserçâ, eisercice, 56, §§ i43 et ; Ind. p. eiparcèlo, 57. eipeissour, 58. «5 eimalicio (m) Imparfait du verbe s'eimali (se mettre en colère), 78, *^ 228 conj. ^ 245. eimati, dessei, 112, | 3io. einfioCirre. ; eisadamen, airno-t-elo, 76, § 221. ewiaWo einoucent, 5o. eipàndio unojonnchado (il étendait), 78, S 228 conj. § 248. eipandnt, eipandudo, 44- 5o. aimait), 80 m. eimariô (il aimerait), 3o, anuu'o : eimôve, 76 h. ; conj. §^ 207, 217, 25o. Le verbe einiouvëi est le plus employé. eiracèu,eirecèu,eiricèu{persi\), 71 h. ; eimouvêi 72, conj. eitregnêi, p eitreng, 207, 248. ou eituflè, eitufleis ou eituflèis, 45, .^ ii5. eituflet, eitiflet, estiflet, eslijlè, siblet, 46 h. eitufle eivensâ, 57. i5a ensebeU, 57. ewerit, 42 h. elasticitat, 5o. z'a dit elo enseffnd, ensefc/io, â-. me se ou me facho pour elo z'a dit, lo se facho, § 19-3. 68, em, emd, 22, 106, § u8i. 53, § l32. embassadour embassadrisso, 54, i35. embecilo, 5o. embicions, 5o. 41, n. (4). em.peradour ou em.peroiir, emperadrisso ou emperalrisso, em,pourtd, (ia, § idj. enaiirant (s). Mistral, part. prés., 102, S 2(18. 6a.<!, per-uii-bas, de per-enbas, per-de-bas, io4, § 272. e/t encapard, 48. encentiird, encintiirâ, 50. encercla, 56. enchadenat, enchodenat, 17. èndre, 32 h. endré, endre, cndrech, 46 h. ' èndre ou cnpour cudrèis, ciidré, § 1 15. 45, délai, io5, § 276. 167. enmenâ, 62, § 167. ert per a<'ô, e/j /jer «</;((', 70. § enqaerre on enquéri on enquesl, § - (Henri), 19, Enri, Enrièto 3o, § .56 ; è.v.se (être). 32, s^ 62 ; 71, S 204, et 74, S 208. ,s(>/o (il serait), 77, tj 224. (il était), 77, § 225 ; 80 m. 23o. ,s'èro escarta de soiin beslihri, Mirèio, 80. Zo fce? palet qa'acô èro (Esticu), 80 b. .ses (tu e.s), sè.t (vous êtes), 83, 233, conj. ? 235. être ou è.s.s-e, part. prés. ; etènt OH essènt. Daniel, par erreur, écrit : étant, io3 h. 79, S; estitiitoiir, estiliilrisso, 54, S '-^S- 1 estouicisme, 5o. § 22. (Henri, 18 m., et n. (5). euroaçats, 26, riette), ' e.sse, es.s('t (être), .>î(/TO'(il serait), estimachi, 53. 247- euracat, 48. E'/irt (s'), 29. espressln, 53. SÇ enm.anteld, 62, 91 loi. cspecific, !ïf). especijid, 5o., especions, 5o. espèsso, 55. é^-t (j'étais), enlus, 23. S escantir, 42, n. (i). escarrabilia, 29. esclop, 42, S '0I. espàcio, 3i, 5o. especiav, .5o. èro endiirmits, 2"). en/anticide, 5o. enfect, 5o. enfin 117, n. (6). enjncâ, 48. <?« /at, e/i envaïssoiir, 19. envéio, 3i h. eqaaclu, 48. esponmpi 109, § 296. endreis trenbraicho (.s'Xs'enchevêtré, s'embrouille), 25. entra, v. actif, 102, § 26(). entrechats, 25. ermelic, ermelico, 42, escala (monter), 29. 135. emplicitamen, 5o. drè, 125. p/i empachè, 41, S O^ empachat, empachd, cmpeichd, éndre pour § en.Hucâ, 25, 1. 23, lire pasvjr-rf au lieu de eissoiicd, add. p. 25. em,issiu, 53. en d'einan, 07. ensiffno, 57. ensiniid, 07. ensipid, 57. ensistâ, 57. <'/(.so et a/iso, 48, ensoarcelaire, 56. emboiuù, Cn, § 166. embrancha, fo, § i(îj. embat, eml)udo, 44- § 57. enserâ, 57. enseveli {s'), 29. e/LSi, embassado, embassadour, 54. ensem, ensemble, Hen- estremouncid, 56. estrâre ou extraire ou 91» Î! 247. estriii, i5J cslriit, L'I fan ou estruclw, 44- (linale), 117, n. (2). (diphtong'uc), i5, 38, i^So. eu on (voyelle simple, Eyme't, 119 (i8, § fc (foin), 39, fè (foi), 3t). fng-aèsse J'ag-net farid fera), 14 m. ^(i, ferait), !j —, 221. § 22'J ; eonj. 254. 255 et 25(). SS facho Jhcha m. bâti, fait hall, 2; fâ, fait fd, 27 fabricien, 5i. 207, 248. ./"cmo, 38, § 83. feissèn, 56. feissou, ,58. felihrejd, lOl, § 26a. felibrejado, 35, S <">9. FEMINA, /e/mo, fenno, iennas, 16. %, 76. S >r, /«, 37, § 78. ferblantié, 29. facirido, 5i. facile, 5i. fermetat, 40. fermi, fermis, fiicio, 5i. factice, 5i. 26, 42, § loi. feroncitat, 5i. fagot, 42. /a/ tenclii fasex 'lenchi, 112, 3l2. , § /fl/e; (falloir), 18, § 14. foi'ilio (il fallait), 77, SçaaS: conj. 25o. falit(t]efall). toml)eron parlant <lu joui-, 42 11. eonj. 2'J5. S ; Jj falot, 42. fainiko, fami-ye, 22. familho, 20, 21. fanions, famouso, /e.s<j, 4'^, S 101. et //.s (tils), 61, S /i fui (se), se fiô, 3o, iWl; 62 h. S 56 ; 87, § 2'îo. fialado, fialnge, filado, 35. fiaii, 61, S '66. ficèlo, 14, 32, 5i. fièro, 32. ///lo, 22. /(/o, 35, S 70. filandrassn, 35. 23. fil liasse. fantésio, 3i h. farcit (farce), farcit, 42 11, et S loi. 35. y/7/)o, 21, S 3i ;/(//io (lille), farcido, 35, ;^ add. 70. fmanso, fmancié, 58 li. farcit, fcu-cejaire, farco, 5(i, S§ ' 143 et 144.' farlale, farhileis. Lous pcsèus fariuleis, 35, 36. farâ (il fera), 14 ; eonj. !; 254. farot, 42. farinacien, 20, 5i. farralho, 35. fases 'le/ic'in. 112, § 3i2. faisiciile, .55. fini, finis, 29, 7',; conj. SS 212, 245. fia (feu), 38, § 89 ; 43, S io(i. /lo/o, 35. fisamo, 58. fafisinatoar, .55. fan ou fôn (il /?à/o, 3i, 7/o<, 42. floncat, 48. flonriste, llouristo, 32. fliirî, 71 h. ; 74, S 2o<) ; conj. S 245. flnriras (tu fleuriras), flnririas (tu fleurirais), flnrlssias (tu fleurissais), 38, § 86. " r Jj^ afeblesl, félicitât, 5i. m. fabrico, 48. ' afeblt, /c^/ie, fegnei, 72, (ils lirent), 35, § 71. (que je lisse), 55, S l'iH. (il (il), (il (il 93. § /eblesi, /'eè/t, fagaèren faut venir), ce/i? (il fans, fausso, 2J. i5. 1). fd (faire), farù /"()K 195. , faut), de falci (falloir), 18, 08; conj. fau e c/ifHt faut), (il ^201. de cimlei, 18. _/rt(j ou fôn bal/idi (>7, II, S ou 3'( (le lui), i8<). fan ou yoH 3(Ja fd, on /ôa soufâ, m', § 194. /a(f ou fsionnonni'io, 20. fissado {dcfissâ) .53, § i32. Jisson, 58. y'tu, i5. flacd, 48. i54 Jlnrirô (il fliiririô (il fur'iu, furiuso, 23. fleurira), 76, ^ 223. fleurirait), 77, § 224. fusèu, fluris,flurissèm, ;4) S 212. flurisse (je fleuris), 38, § 8j. flurisse, 88 h. Jlurissènt (part, prés.); Daniel, par erreur, écrit Jhirissant. io3 h. : Jlurlssio{il fleurissait), 77, § 226. Jlurissiô, 7;), § 23o. forso, 57. /ôr<, 10 m. fosso, 55. /ou (fou), 10, i5, 39, § 91. fouèire, 38, § 83; conj. S 249. fouèiro, 38, S 83. fonlêi, falOi, chalci (lalloir), foàlio fallait), 79, (il conj. § u6i. foiindariô, foiindariê, ^ 23o ; 3i). foiuis (graphie unique) fonds, 112, § 3i3. fond et founsâ, founsié 57, 148, i49 §S i5. fusi, fusis, 61, I 166 gabari, 42, § 101. gabarro, 62 h. gàbio, 3i h. 60 h. gaboulhan, 60 h. gaboulho, 60 h. gabour, 60 h. gahourié, 60 h. ; ^a^e, 60. ^at, 60. ga/uro, 60. galatan, 60. galejaire, 60. galet, 60. galhard, 60. galiciume, 5i. galop, 42, galoupâ, § 104 ; 60. 87, § 238. foiinti batismans, 112, § 3i3. four, i5. foures (forêt), ii5, § 33o. galons, 60. ganièlo, (k). foiissat, gamou, goumou, gariio, Oo. 4<», S 9'î. 20. fraisse, 58. Franso,francei, frances, 58 1 2 . 58, r., et § i52. freff (froid), freis, 37, § 80 ; ; 39, 60, § 159. gainounut, 44gant, Go. garaubo, 60. garèu, 60. gargougnasso, 55. garnisiiri, 60. S 9'3. garrot, 42. garsou, 57. ganoulhèro, 60. gàubi, 3i h. (jo. freitii, 44- freluquet, /\o. fretage, 60, S 161. jretisso, 55. fricasso, 55. fricot, 42froujd, 61, ^ i()2 ; gaufre, gaufreis, gaulhat, 40. ; 87, 60, § 161. frounsâ, 57. froantispice, 5i. frucharié, 3o. § Gautier, Ga/<ié (Gautier), gautrut, gautrudo, 44- gendarmario, 14, 3o. gendarmo, gendarmas, //•Hi, 44. § § lisse), 55, § 235. fuguet, fugue, 43, § 1 10. fumelalho, 35. fumiste, add., 35, § 70. furet, 41 h. 17, 33, 36, 59. 162. faguèsseic^neie n8 m. ^e/, ^eW, 59, S i56. /re/no (glu), .59. frunct, 56. fruncits (renfrognés), 26. /«g-î, 61, 36. gaiisso, 60. 238. froumage, conj. 62 h. j^a/o, 60. i5o. foatoagrafe, ; i38 ; gendre, 21. genebreto, 21. generau, 21, 59. ^è«i, 59. genre, 59. ^(?n<, gènte, gènto, genteis, 14, ^2, 59. gentas, i55 gerhièro. ot). g-erbo-haiido, 5j. gèii (glace), 5(), §§ i55 et i56. Ifiberno, 21, 59. gibié, 21. g-ibo, 59. giboulado, 69. gignous, 59. gigot, 42, 59, 61, S i65. gilet, 59. ginet, 59. giroiieto, 21. gisso, 35, § 70. g'iare, 59, |^ i55 et i56. glaço, glacié, 54, § i34 69, 60. gland, 60. ; glando, 60. glapissâ, 60. grand, grando, grando mai, grand pai, grand' ruo ou grando rnà, grand'messo ou grando messo, (k), § 187. grandi, s'eigrandesl, 91, § Grangié (Oranger), 118 m. granisso, 55, (k)b. granivons, (io b. granmarcei, grano, (k). gransiine galop ou s«me galop, dissime galop, 66, § 187. gratificaclu, 60. grato, fk). graveirous, (k). Greço (la (jirècc), 55, ^ 137, r. Gregôri, 3i. gloarla, (m. gringasson, gloiissàri, ^ro (k). (Jo. ou /i/i, gnacd, 4s. (x). jÇ-rèd (grillon), (k). grimaço, grimacié, grimaça, 54, 59, I 134. grimparèa, (k). (k). (non, point, pas), 43, 21, § 3<i. gros, 10 ni. gros-blad, (k). grosso, 55. groule, groulon, groumeto, gouiasso, 55. goujo, 61, i63. goulet, (5o. gonliil, gouludo, 44(5 44, griiado, (k). gneiraiidié, gueissâ, 60. 60. goiirgo, (k). /j'fie/ (k). 60. goiist (goût). goiitièro, (k). goiitisso, 55. goulo, 60. goaver, 3;. S ;8. gotwernamen, 60. gràcio, 5i. grafié, 60. graissa, 58. grainàrio, 60 (k) b. ; (io. onras, 63. gtieteno (iino), ncteno (nno), 181. i'ueteno (nno), 65, gaetiême, uetième, vuetième, «5 64, 1-8. !5 giieus, (k). guidaubo, bidanbo, vidaiibo, 60. gniitoa, (io. Guigné (Guigner), ii8 m. guilanèa, guilaniôu, ii3, guilhû, (k). gaimaavo, 1). 246. (k). gonmet, goarround, ^ (kl. guenilho, 60. guerro, 60. g-wei, 39, I 92 goiimd, 60. (k). (k). groiissl (de gros), 54groiissî, groiissest, 91, é'/vi, grand, 107; S <io. gorjo, (il, § i63. goro, (k>. got, gots, 24, § 4<»; 25,42 l).,6o. A>-oM, /?-o(t/i (gond), (x>, § 160. /?-o(t (gond), ^0((s, gouiis, ii3, § goiiro, § 237. greletd, /,'« 187. (ki, § ; granrnarcid, granniarciis, 87, glèirio (glaire), 3i h., l». gleso, (k). glissadoiir, 60. glârio, 3i h. ; 60. glon-gloH, 60. gluten, m. 5(j 24(5. (k). guinibelet, (vrille), guincliâ, (k). (!<>. § 3i5. i56 g-imsable. Go. gullaro, (k). Jalet (petit coq), 59, S i58. Jalinâ (féconder), .59, § i58. Jamai, i5, S 5; 104, S 273. g-iilhado, 60. ffusasso, 55. jambage, H IHnri, 118 m. et li. 118, n. (5); Enrièto, 118. Henri, 117 ; (h h. jainbièro, 59, § 1.58. jainbot, 42. Jan, Jaiio (.lean, .leanne), 118 h. janouei, 59, § i58. '/rt(/H« (.Jacques), 118 i>. Jantounet, 41 h. jardinié, 14. 7 (pronom), 67, idroacèlo, 5i. jargassâ (jacasser), ne pas confondre avec jargoiissà), Ci, S i8<). s^ 104. ignon, 21. jargau, 61, § 164. _ jârgo (f.), ()i, S if'5. jargon. Ci, § iC5. jargoassâ (chamailler, discuter, ne pas confondre avec jar- iffnourènso, 21. iVoi, et7o< {îlot), 42. impvudèiiso, 117, n. inipunilat, 117, n. inacessibU', 5i. (6). ((5). gassâ). Ci, inconnegat, incouncgudo, 44indicible, 5i, 117, n. (0). indissiplinat, 5(). inejicace, 5i. irimèiise, 57. inmcrsible, jarz-ié (gésier), .59, S i58. jasent (gisant), .59, i58. jan (co(i), i5, 21, (x) h. 15 jaafado (poignée de quelque 5-j. inseiisihilitat, 57inxig-nijinnt, H-. cliosc), (io h. jan feint, jaufeludo, insoncinble, 5i, 117, n. ((i). iiiipirâbns (inspii'.iis) (Kstieij), jnnio (geôle), 82 h. iou passe, ta possas, 17; conj. janiiisso, 55. Literie, isterico, 42, § 101. istourir, istoiiriro, '[a, ^ loi ii'rouffitas.io, 55. (/£ iC5. s? jarri (chêne), (» h. jarro (jainl)e), Co h. (diphtongue), i5; 38, ^ ; ,59, s^ 4'i- 157.' Janmard, Jàoumar, 118 h. jnnto, jaulas, 3C, S 7C. janvènto, 32. jam'l (ancien jauzir, garnir), S5 59, S i58. 48. janvl, jauvis, 74, conj. SS 85. 212, 2^5. javèu, iVer, 19. 59, § i58. ./e(;(jeu), 4i. S 9"- jec d'aigo, 42, S i<'5. jertn (furoncle), 44jei,Jâio (joie), 3i 69, ; yrt6/e, .5o, S i5S. j'abre (.âpre), 5<), §§ i55 et i.oC. jengo 'faffot, 42. Ci, § iG5 (il joue), 14 jiete (je jette), 3o, conj. § 236. jinié, 21. jôio, 3i h. jnuncado (jonchée), 21. (peai), ,59, § i.T. ./afre (giter), ,59, S i58. jôuno 5 '58. jacassa {ct.jargassâ), 5<j, S i58. jacinto, 5i. ,/a/e/ (galTe), 60 h. yaM, 59, S drolo, jôunas droJas, 110, § dons jànno gent, 33 17. 3(), § ; jnnnesso, 55. ./flj jaladas, Jolodas, Jalado, jaladas, ; ; 76. . Jorge (Georges), 59, jndician, 5i. i56. jalat, 59, S i58. Jalarèio, (gélatine), 59, 299. § i58. Jagà, Ci, § 1C4. § 107 ; Oi h. làj Ji'ifi'iw, -2, juffiwi, jiui/f ao" S ;5, ; joint), ;il ai^, S5 2i5 ; /t'^'•o, 32. Leilo, Ions Lailas, tous Lcilaïus, •34- coiij. § a4!^. 3i h. linssou, 58. leiluge. Ci h. lenffuffe, fit h. /(•(o, Jfinr/ie Jnrw/iOi.Jiinc 2'i8. j(i/(< (il joiitoie), (lu (jointoyer), ;5, S (il joiiclie), verbe ^2lf^ ; jiintà coiij. § 2i(). V^/H-ci/, /io, !? leloiir, lelrisso, 54. § i35. lessiu, 53 (exception), 9/;. Juriste, 35. Jiistesso, 55. JH.tticié, jusLiço, 54, S i'34- K kaiser, 20. /.< /i(7(i, 20 21 20 /: la, § ; 4'3, Sj 101. loG. kiloiiineitre, 20. kirièlo, 20. klaxon, 20. Av(ft l'endoumo, l'endemo, l'en-passatdourno, 110, S 2()(). Lco(i/t (Léon), 117 h., 118 ni. at dit, H eidâ, ()«), S 195 '''*. 55. libertat, 40. libràri, 3i h. /i'ôre, libreis, libres, 'ia, 30. /;cè (lycée), 5i. licencia, 5i, 5(i. Limeyrat, 118, n. (1); 119I). lingot, 42. linsôu, 57. /t liajiso, Liàunard (Léonard), 118 m. (bouillon), 20, liquour, 48, labouralôri, 3t h. S 124. liqiiourîste, add., 35, S 7<». l'islôrio, qu'as Icgit, ou qu'as leg-ido, 27, Ex. 1°. /a<'a<, 48. Lôf'.v, /rt c/mnson chantât, ou 7«'as- chantado, 1-, Kx. 1". laissa, qu'cvi laxare, leissà, leissa.1, 18; conj. laisse, S 2'3(J. /a /e<ro (/n'as legit, leg-ido 27, Ex. i". /a /t'iro t/u'as eicrit, 5() h. lassin, 56. laurado, ii3, S 3i6. lecitû, 5i. /e^/, 61 h. S 1O2. legié, 61 h. Zcg-ft, legido, 27. ; on dit s? 70. m. lou. Ions; la, las; lou c.hè, lous clieis ; la clieno, las chenas, 62, S !<>()• lou cors (le cœur), 10 louèiro, 38, lanço, lança, 07. froid), aussi enchau, add., 35, Louis, 117 h. Loundro (Londres), 117 h., 118 /a/4S0 (lance), 58 h. lan.10, lancié, 58 h., r. § /ai parlât, 70, § 200. de porc ou qu'as laminage, 61 h. lampadàri, 3i. lanage, 61 h. 41, (lilet lot, 42. ou poufful K'èire, 27, Ex. 2°. lambris, lambrissa, 23. /a meijou qu'as rhalat, ou qu'as chatado, 27, Ex. 1°. /«•r (lieu), Wpj ij ou qu'as eicricho, 27, Ex. i". /a 7nar, l'ein pas pougado vèire, Lavaud Lavàou, 118 Lùvis, Louis, Louvis, 35, 70. /'o/«e f/MC corps), lou cor (le ni. S 83. loungino, Cn h. lop, LUPiJM (loup), 10, n. (i). lou loup (le loup), 10 ni. loup, loubatous, 25 h. Ion quan, lou qnau ei co (lequ(!l est-ce), féminin la quau ei co ou la qualo ei co, 70, S 201. : h. lou Lemouii, lous Lemouzis, 9 b. lou Perigord, lous Perigords, lous tessous perigonbi, lou parla perigord, perigordo, 9 m. la chansou io8 lou pws grand, loti mai sabeiU, lou inendre, lou piei, 06, § 187. lourdesso, 3<), § 5^. Ion recoursoa qu'as chantât, tous recoiirsous qu'as chantai, ou qu'as chantais, 2^, Kx. i". inbricitat, mcirjie, 3i II. màrfio, 3l h. Mario, 32 h. marquis, niarquiso, 23. Marsau Marsal , 5<). Inr ai, ou loar ai envouiat Inr malo, 08, §193. 53, 2(j. mas (mains), 38, S 86. mas (mais), 39, 93. Mcssou (nom d'homme), s^ Lùcio (Lucie), 5i. massou (maçon), luquel, 41 h. luserno, lusernas, 36, matematico, 48. inatrisso, 55. ma, mo (main), ma (maie), 39, niaduranso, 58. maudire, maudl, 91, maudisènso, 58. Masèu, Mazilho, 22. Magali, Maury, 39, § 93. 93. !| 29. 119 m. (pron. pers.), mag-icien, 5i. me magnificènso, 5i. magrt, magrest, amagrl, ama- mécanicien, 5i. medeci, 5i. medisènso, 58. S 246. mai, nimai (aussi) las belhas nimai lous burgauds (les abeilles et aussi les frelons), 104, § 274. mai-que-mai (Jan ei bètio inai0(), § i32 187. 66, § fenno, mémo. 54, § maliçous, S conj. mandicilat, 5i. manivêu, i5. marçario, merçariô, mémo, memas ; lous mémo, la mem.o, las chantant, io3 h. ; 5i. (lou), 66. mercenàri, 56. merle, 36, § 77. entrât nno eitrinclo dins lou ped, 102, S 266. messo, 36 b., 55. meubla, i4meuble, meubleis, i4, 36. me sei ii5. marce, marcè, marcei, marci ou merci, 56, § i43. marci, marce, marcè, granmarcei, 11 3, § 317. marchavo en chanta, ou en i5 242. mèndre § i44- S !^ mendicitat, marcié, marcié ou mercié, 56, § i43. màrce ou marcè, marceis ou marcèis, 45, poulas 65, S i83. memorio, memdrio, 10 m. m'endeurme (je m'endors), 48. mercié, 56, Ion melhour diè, 182. mancat, ; la m.elhour memas, las mémo ; qu'ei is mémo, qu'ei elas mémo; 70, 134. mancanso, 58. mancd, ei dies auras manco 65, lous bouci, las dôu pais 277. malicious, § ; melhour 187. maisei, io5, n. (i). niaitoul, mai ion maitoul, io5, § 93. 3<), § 54, S i33. m'ei vis, m'ei deivis, 11 3, § 3 18. meissounjo, nieisounjas, 32. meitadario, 3o. meitresso, 55. melhour (lou, la, las) ; lou ; mai sabent, pus grand, maliço, 23;. 29, 32, conj. § 249. megissai'io (de megissié), 53, i85. S § mèdre, i5, § 5. (plus), 05, que-mai), 58. 58. matelas, matelassié, 23, 54. | 76. M mai , excep. marxisme, lucide, 5i. lucifer, 5i. gresi, 91, m.ai (mère), Marceau ( Martial), 118 m. marsiulado (giboulée de mars), , Meymac, 119. Micliaud, Michàou, 118 h. mica, micas, 36, § 76 ; 48. , log Nadau, Nadal (Noël), 118 m. iniliasso, 55. tnilième, § i^><. ()'{, 61, S i()6 niilisso, 55. naisse, naissèi, 72, §S 207, 248. milo, mila.1 (i'eran doua inilo, trei< milo oineis; i'àvio douas naissènso, neissènso, iniliut, treis milas fermas), 64, intlo (un), milié (un), milioun (un), miliasso (uno), ()5, § i8i. min me/w (moins), 79, n. (3). = mince, minjd, 18. n'amassem ou n'amassen don hè, (». Nanken (Nankin), 20, 1 1 n. ((>). 118 m. 7, Napouleoun (Napoléon), Jios (nez), 22. nasso, 55. 5(j. /wfj Oi, § lOa. minons (Heurs duveteuses de certains arbres), 25. minucious, 5i. m/o (mienne), 43, mLiticisme, 7iô((., ()3, S^ 172 et 173 ; S 177- n'aurià pas cregnl que quelo meijou vous coûtasse ta char, § 108. 5i. 102, § 267. Moueissido, Ions Moueissidas, loiLs MoueLisidaus(M\isfiidaii), C; 35 h. 34, ; !i ou «4. jiau'ras, nôu'ras, 63, ^ 173. rnondLsto, 33. Moueissido, Moueissldo (Mussidan), 118 b. moulasso, 55. n'autras, v'autras, n'antreis, nous autreis, nous ans, vous autreis, vous ans, notras, voiras, notreis, votreis, 'no pour rnoulix, 25. uno, 68, § 192. nauvièine ou nôuvième, 64, S nebout, neboudo, 114. § 32o. Monntignac, Mountignà, 118 necessàri, 3i h. monrcelâ, 56. m,ourre-pounchu ( charançon h. negouciâ, 5i. negresso, .55. nessai quant, 66, ) 44 h. moursêi (mordre), conj. 5;, S a48. nèssi , nèssie, 178. § 187. nessijo, nèssio, 3i h., 56. nioussur, moussnreià, 58 m.oimsut, moussudo, 44; 58. mouvei, 71, conj. § 248. MOVÉRE, maure, mover, mouvei, 'I, § ; 206. mucilage, 5i. mulet, muleits, malèis, 37, mulet, mulèis, 38 h. mû lo (mu\e), municipau, add., 35, § % 81. 70. 5i. munificènso, nètie (je nettoie), 22, conj. § 236. neutre, 14. nevéio, 14, 3i b, 38, § 84. nèvio, 3i b. nible, nil)leis, niblo, niblas, 32. nids, 25. nimai, mai, 104, § 274. nosso, 55. noud, nouds, 24, 5i. muràlhats (se dit des céréales drues qui forment comme un î^ 40; 25; 43, § 109. noumbre, noumbreis, 36. mur), 20. musicien, 5i. musico, 48. nous-en-vam, vous-en-vas, nou- mM<, nmdo, noutàri, 3i sen-vam, vou-zen-vas, 67, § 191. 44- il. noutisso, 55. nouvice, N n (eufonique) ; parlam- d'en-naut, en-naut, l'en- naut. 11 3, § 319. nabot, 42. 5i. nôvi, nôvie, nàvio, 3i numéro, 38, § 89. II. nurriço, nurricié, nurissent, nurrissou, 54, % i34. nurrissou, 58. l6o ouriffinau, oiiro, o, abè-plo, (oui, ocrtcs oui), lo^, oli! (iiilerj ao. ), a:}, iç), "36. 3a, 3ai. § 3(1, ^ ^(j. oarijiu'alfe, oiirciucstrcis, oh/'([HCHlro, 33, 34. niin/ncslro. li oui-qucstro, 34. oartig-o, ùalrijo, orlriijo, ùatriijo, aiilriijo, eitnijo, iirlric, oi, 117, II. (4). ôli, 'il h. 07«e, oineis, opilati, ii4, opticien, 5i. 19. ouras, uuTicA, iixtric, orliis, 23. oiisteiisible, 57. ouulraci.iine, 01. àalag-e, 19. àutèsso, 5.5. oVv«, o/ve, 10 ni. oxide, 20, orhnliis, a3. ordoananso, 58. ortriijo, 19. o.s, osso, 23, 25. o.s'.so (os), ,55. oscurcesl, osciircl, 5(\. au, en n. (il, lui), 7<), ÔH (ou), 10 ni. ÔK (diphtongue), OH (conjonction), S 0(i (a). i5, 3(), S 91. i;i; 107, (Vi, S § 93. pacieiit, 5i. pacifie, 5i. pai (père), i5. pairt (payer), ai. paicho{\\ pêche), pe.sca, (voyelle simple), i5 ; 39, §^91. oiia, 117, n. (4). /)a/.s, 21, paisan, 162. <)i, S oiibraffe, 61 h. ôuceanic (océanique), àucitan (occitan), 5i. ôafènso, 32, 58. àaficiâ, 5i. ô(j//ce,-i9. 5i. i;), ôufrèndo, 19. ôiifiiscâ, 19. ôulliaffe, 61 h. duligarchïo, 19. ôulivo, 19. ounibraffe, Ci h. ùiunicidc, 5i. oa/tciâ, 50. ouncle, ouncleis, 3(5. oiinslu, 53 (exception). ounz-e, (>3, S 172. oiiiizième, 64, § 178. ôuperatour, 19. ànpinant, 19. ôiipinioiin, 19. âiirag-e, 19, Ôi h. ùuratour, 19. ourdotmanso, 58. ourfelinat, 20. ourfeoun, 20. ôurifice, 5i. 5i. 18, coni. ^236. ôiibleadas, 14. ôiificié, 21. pa, /5o (pain), 39, parien, 44> S 112. 287. ôiiblijâ, 19. ôiispice, 5i. 25, 39, !^ 92. 21. paisse, paissèi, 248. pall;asso, 55. pâlot, 42. conj. ^§ aoj, 'fi, prtrci C(t/0 (une paire), i5, § 5 ; 65, S 181. paraisse, pareis, jS, conj.§§ ai3, a48. Paris, 117 h. parla, parle, parlet, 43, S no. parlèsse (que je parlasse), 55, § i38. parlet (il parla), ;6, § aai. parla (participe présent par: lant), 102, S 2()8 conj. § 236. parti, 71 h. 74i S§ 209, 212. partit, (il partit), 76, 221. ; ; !? pàrlio (je partais), 22, § 23o. pflrf (il part), 43, § iio 34; 79, § ; ;6, § 221. partessèm ou partigiiessèm (que nous partissions), 35, $ 72. partias (tu partais), pàrtias (vous partiez), 83, S 233. partes (vous partez), 38, § 87. partiras (tu partiras), partirias (tu partirais), 38, § 86 ; conj. §242. ttil parti, 88 h. pertnenadas, 17, § 11. perinenado, pemienadas, 36, participa, 5i. partita (partits), 2O. 3t), per inoun arma ; 93- § passa, pas Dhi, ii5, § ,55. ; 53, § l32. patissié (de pati pour 29,53;54, §i33. pastis), paubrissou, 58. paureta, 40. ! § 327. 23. persaque, perçoque, 69, 107 ; §§ 197, 286. pesé becu (pois chiche). Mistral, 44 h. • persil, 57. pê^pel ou /jèff peau, 79, n. (4). pèche, pechêi, paudèi, 73, 75 : ; conj. §§ 207, 248, 25i. pecou, pecouno, 67 h. peds, 25. ped, d'aped, d'en ped, d'en peds, peds-nuds, peds-nuda, 114, § 322. pcgne, pegnêi, j3 ; conj. §§ 207, 248. persilhado, 57. persista, 5']. pervcrsitat, 57. pesca, paiclio, piscat, 18. peselasso, 55. pessègue, 41. petas, petassâ, 23. petits, (petits), 26. pêtre, pêtreis, 36. petiilanso, 58. peuple, pèira, 32. pclharot, 42. point, pcludo, 44pensam-li, pensam-si (pensons-y), 67, § I9«- pensas-i, 67, S peiisèm (nous y pensons), 190. 67, § 190; conj. penslu, ,53. peput, 44- § 236. (Pékin), 117 h., n. 14. piataba, pialava (je pelais), 20 ; conj. S 236. Piotè, Piotaj, 117 h., n. (5). piaula, piàntd, 18 m., n. (3). piei (lou), piei (la), lou pus melhaur, lou pus piei, lau pus niindre, 65, | 184 66, § 187. Pierre, Pierre, 118 h. pietadaus, pietadouso, 23. pinceis, 56. ; (6). per (pour), 37, § 78. per acà, per aqiii, en per aqui, per alai, 70, | 198. per-de-bas, de per-de-bas, percn-bas, de per-en-bas, 104, 272. perdri, perdris, 24, § 4o. perfechi, 53. Perig-ard, Periffuèr, Periffueus, S5 9, 20. fè persecuciu, 67. perse ga, 4l. perse gre, 5?. persévéra, 07. persièno, 57. /)a/.s (paix), 26. paiibre, paubrcis, 24, 36. Peken ma pernicious, 5i. persec, 41 48. patrice, 5i. patricien, ai. (li) per toupariê, 108, persâ, 57. ta, fAî. pa traça, 1 perpaas, perpausâ, perruquié, 29. 66. patissariô (de patLtsié), 14 14. ma/è o, per 'mour d'aco, per 'mar de 230. si, mafè 109, § 292. (adverbe), 39, § 93. passado (de passa), 53, § i32. passas, passas (tu), 17 ; conj. pas- pas § 76. pas (paix), 26. pas (mouvement du pied, 25 pincèu,b(3. pintrd, ^3 conj. § 236. piaus, piouso, 23. piquet, 41 h. ; pitit, pitits, 24, § 40' placet, 5i. placide, 5i. plaça, plaças, 36, § 76. plaça, placié, plaça, ramplaçâ, 54, § 134. , lés plâû-ne, plagnêi, 21, 7'J ; 207, §•§ 2/58. ï 207. § 293. plngnats (lassés, empilés), plumassié (de plurno), 54. po (pain), 43, § 107. pôu (peur), 10, i5, 39. 25. poiidêi, pod (il peut), 73, 75 h. et S 2i5. § 207 ; pondêi, poudres ou pourras, 82, 23l. poùdio (il pouvait), 79, § 23o ; 25i ; conj. § 25o. pouète, poueteis, ponêlo, poue§ 33, 34. § pounchut, pounchuts, 20, 26. ponnchut, pounchudo, 44poiinso, 57. § § 1G2. prencipau, 56. prêne, prenêi (prendre), preis, preso, prengut, prengudo, 27, conj. §248. S 48; 73,1. 14 prénio (je prenais ou il prenait), ; 3i, § 59. prène, prenèis, pren (il prend), 73 h. prenèm, 70 h. prénio (me prenait), 78, § 228. ponlidesso, 55. poalit, poulido, 42 h. ; § loi. poulitico, 48. pouinelaaso, 55. poumié (pommier), 118 m. pourfft, pourji, 6l, pôurit, 42 h. predecessour, 52. prefacio, 02. prejâ, prejel, pregièro, 61, me 134. pounsou, 57. poupulacié, poupnlaço, 54, precioiis, 5i. précipita, 5i. preciput, 44, 5i. précis, 5i. precitat, 5i. précoce, 5i. precoucitat, 5l. pi'en, pouclo, 34. poug-udo et pouffut vèire, 27. poulet, pouleits, 37, § 81. lis pouliçd, poulicié, pouliço, 54, precete, 5i. precetour, 5i. préjudice, 52. pouce, poucetas, 5i. § i34. i6a. pourres ou poudres (vous pourrez), 82. ; précéda, 5i. precedènso, 5i. plorâbas (pleurais) (Estieu), 82 h. pouemo, 18 § 23(). , 293. plèti (plaît-il), 109, plo (oui), 43, § 107. tèsso, jioutènsn, 5S. Prat prat, prado, pradèlo, Laprado, Lapradèlo, 45, § 114. pleit-à-Diu ! plet-à-Dlu ! plaiso à Diu ! plaso à Dîn ! plaisèsse à Dhi ! plasèsse à Dlu, i<X), § pouOto, pônrut, pôurudo, 44poatasso, 55. conj. platussié, platiisso, 29, 54, 55. p/è (plein), 39, § 93. /)/eis, (pleins), 3^, | 80. plebicite, 5i. 90, pourtret, 4i h. ponterlut, poulerludo, 44praito (il prête), presta, planta, 29. plasènso, 58. plasènto, 82. platussâ, 54. § (il portera), /lonrtns-la (portez-la), i4, 19 conj. S 230. ; plai (haie), i5. plaire, plaise, plase, 96, § 252. plang-, plancha, plariffut, plangiulo, plagne, 2", S 4^ conj. § ponrtarà prêne (prendre), çae prénie ou prénio, que prênias ou /)re/»V7m, 89, § 244 conj. § 248. pressé, persec, pessègue, perpressèjo , proussejo se go prussejo, 41, §98. ; , pressé (pêche), 54, § i33. pressegic, 29, Ci h. pressiènso, 56. presLa, praito, thaestat, 18. pretêiuiian (ils prétendaient), 79, §23o; conj. 1)248. prevenènso, 58. prirnaciau. Sa. priniacio, 52. i63 prince, 56. princèsso, 30, § ; 55. proiiredd, 02. prouves, 22 38, S 8j ; 62. proucessiu, 52, 53. proiidurre ou prodiirre on proiiduire, 91 couj. § 24-. quatorze, 48 quatrième, 64, proufecio. Sa. prongrame, prougranieis, />roH- f/itad C/oa), gua« " ; ; g-raino, 33. pronmesso, 36 b. 55. pronmouffut, proumougudo, ; 44- proniioiinsd, 5^. proiipice, 02. proupiciachi, 02. 5<) § 178. quatre, 48 172. 63, ; S quatre-vints, quatre-vint-diè, 63, § 172. 178. § C<a«>, 48. quauco, quaucu, quaucuno, 48. quaucu,quaucun, quauqueis-us, quauque, quaucus, 70, § 202. (/Me (pron. relat. ou conjonc), 39, § 93 prouvenènxo, 58. Prouvènao, Prouvènço, 58 h. 63, § 17a, ; quatorzième, 64, ; 48- que lou diable, 66, § 187. quelo fenno qui, quelo fenno ; h. lai, (k). quel orne qui, 69. quelo meijou que s'ei facho batl ovi fait bâti, 27, Ex. 2°. prudènço, 5<) h. prudent, 3^, § -8. prumié, 64, § 178. prûro, pruaêi, pra.^, ;3 conj. S§ 207, 2i3, 249. ; 76 ; Primso, 55. 66, § 187. publiciste, publicitat, 52. piidèis à la feino, 102, § 265. pudicital, 52. purg-aclu, 53. que (pour dont), queraque, 48. querre ou quert, 91, /)(«>• />(« ,s<,».s ; C6 h. /)««, pas «a, «t'f riche, etc., 66, § 186. pus 70, § 200. qu'ei (c'est), 48. quel 'gaa, iio, § 3o3. purjn, 61, § 162. (plus), 26. piw grand et mai, <(t grand, etc., 65, § i85 quelo rauho que s'ei facho fd ou fait fà, iL'j, Ex. 2°. (/ue ne saubrias, que nessai, /JOA- <a § 247. questlu, 48. questeur, 48. quetd, 48. i7He<e co/), 3o ; 69, § 196. quête chavau, qnèu chavau, Q (k), quête coutèu, qnèu coutèu, 96, § 196- gaa». (lou), 48. queteis Jours, 63, qaalo queto fenno, quelo fenno, 69, (la), 48. quatid, 48. quant (combien), 104, § 276. quant à, tan qu'à, io5 b. quantième dàa nieis, sonm Ion set de mai, lou prnniier de jun, 114, § 323. quantitat, 48. quarantième ou cranfième, la quarantiêmo et /a qiiarautoe-un ou /a cranto-un ou /a cranto-e-un, 64, §S 178, 180. quaranlo ou cranto, 48 172. ; 63, S § 196. i<)6. queto senmano, quèu, 48. queucho 69, § 196. (cuite), 14. quilhd, 48, § 124. qullho (quille), add., 35, quincounce, 56. quinquet, 48. quinquina, 48. quintau, 48. quinze, 48 63, ; § § 70. 172. quinzeno (uno), 65, S quinzième, 64, § 178. 181. | . . . i64 quiquiriqui, 48. qui sab cambè, qui sab quant 66, § regald, 61, § 164. regènso, 58. régicide, Sa. reiine ou reiml, 9a, S 247. reipj>unço et reipounso, 87, 187. quilanso, 58. i.5o, Rabeirac, Rebeirac, Rabeirà, Rebeirà (Ribérac), 40. râble (ràble), add., 35, § 70. rabot, 42. racino, Sa. raficâ, 48. § 80. rememhrènso, 58. re/!^, 37, § 78. renoimcio,renouncid,renounçd, .56, S§ 143 et 144. repaus, repausà, pauso, a3. replico, 48. ragagnâ, 61, § 164. rag-assd, de ragas, 54 republico, 48. residènso, 58. resistanso, 58. respet, 4i h. h. rajo, 61, § i63. ramplaçâ, 54 b. ressisôri, 56 h. Renat, 119 h. ranfonrsâ, 07. rangassd, .54 h. ransou, rensou, 57. René, 117 li. René, Rènè, 118 h. rapacitat, 52. ressussitd, 56. resto, restas, 33. rasw, 106, rasou, 22. retenènt. Mistral, 283. § 102, § rasso, 55. rat, rats, 24, § 40 raucend. Sa. rè (rien), 39, | 93. ; prés. retroucedd, Sa. revoulac'iu, § 4» ; 39, § rebut, rebuta, 44reçaubre, recêbre, recebêi (recevoir), reçaubut, Sa, 73 conj. ; §§ 207, 249. recebimen (susceplion). .53. revoulut, revouludo, 44reiissi, 3>), ^ 9a. î)3- rebiscolo, revLscolo, revicolo, 20. re^H (rébus), 44- recensa, Sa. récent, 52. rinsado, h~. rire, rixènt, 102, io3, r(H, r'iuno, 67 h. roso, rosas, rosa, 16. rosso (rosse), .55. § 268. roumanso, roumancié, .58 h., r. Roumo, Ronmo (Rome), 117 h., 118 m. recepage, Sa. recèto, 52. recevable, Sa. récidiva, Sa. recipè, Sa. recipiendàri, Sa. rounze, rounzeis, 36. rousso, 23, 54Rousseau, Roussêu, 1 1 7 h 1 8 roussèu, iS, § S. roussi (de rofis, rousso), 54 roussignou, iS, 39, .58. ràutit, 42 h. roits, , . réciproque, 52. recj't. Sa. recoursou, recoursous, 27. redaciu, 53. redûrre ou réduire ou reduf, richésso, 55. rigalesso, 55. BouèeH (Robert), 118 m. roubinet, ronhinéis, 'iy, S 79. ràujous, rôujonso, 23. Sa. recela. Sa. 24-- part. 2(')8. reticènso. Sa. retouricien. Sa. 4o, § 94. ré, res (racines), 24, § § exception, re/s (rois), 37, relus, ai. ç)a, rfzo (rue), 4"i> § io8. Russo, 55. rusticitnt, S2, 1 m i65 sah mau, sabeis maii, ii4, § seissanto, seissanto-diè santo-e-diè, 63, ^ 172. seissanto-diè, 64 h. 324. saftët (savoir), 71 h. ; sabènso, 58. sabentous, sabentouso, 23. semounso, s'en ç«e (que vous connais- § 326. 62, S 167. sacrifice, 52. sadoiild (se), 87, S 238. sai e /a/, e/t de lai, en lai, sai que délai, sai, en sai, de sai, en desai, sai-dentre (ci-inchis), io5, § 276. sALUDAcius : bounjonr, hoiin Jour, boun sei, bouno net, adiu, adissias, adiiissias ou adiu sias, Dlu sic cens, ii5, § 325. sarsifi, ô~. sasou, i'2. sâubre, sânpre, Sarlat, 118, n. (i). sennat, 57. sèno, 46, S 117. Sent-Abre, lous Sent-Abreis, 34. Senl-Aulàio (Saint- Aulaye), 119 b. Sent-Bèbio, Ions Sent-Bebias (Saint- Vivien), 34. 35. Sent-Chatié (Saint-Astier), 35. Sent-Pei (Saint-Pierre-de-Chignae), 34. senlènso, 58. senti à boun, 102, § 265. Sent-Jorge, lotis Sent-Jorgeis, 34. sachëi, sabëi, 73, §§ 207, 249. saurait), conj. § 2.5o. saupre (Mistral) de sapeuk et snbei de sapkuk (troubadours, saber), 71, § 2o(j. satLisisso, saussd, saussié, saussièro, saiisso, 55. sanpicâ, 48. se (sein), 3<), 93. se (pron. pers.), 39, ji § 93. seirs, 24, 39, § 1)3. secours, velours, 2I, § 38. .sec, secret, secrèis, 37, 79. sedicioim, 52. se fia, 3o conj. § 236. soffe (seize), 6i h. 63, § 172. seg-iême, 64, § 178. segound, 64, S 178 sêgre : seg, seguèm. 75 h. seg (il suit), 7.1, § 2i5. sêgre, segnt (suivre), 92 h. conj. S 249. •sei, siei (diphtonp^uc et triphtong-ue), 38, S 82. sei, seis (soir), 37, S 80; 5-;. !( ; ; ; ( 67. (s'en aller), ii5, senmano, semano, semmano, sez), 25. (il and Sénat, 40. fsabroandanxo, 58. sac, sacs, 24, § !\0. sacerdoce, 52. saubriô seis- sèjo, 46, § 117. sejd, 61, § 162. sein, ii4, n. (1). semènso, 58. sahêi, sab, "5 \\., S^ 21 3, 21 5. sàbio (il savait), 77, § 22.5 conj. S 25o. .saftes ou seissanleno (uno), 65, ^ 181. Sent-Orse, lous Sent-Orseis, 34. Sent Utropi ou Sent Eilrôpi (Saint Eutrope), add., 35, § 70. septissisine, 46, § 117. serins, seriuso, 23. ses (tu es), 38, S 87. SOS (tu es), ses (vous êtes), 83, § 233 conj. 235. ser (il sert), du verbe servi, 75 ; conj. SS 2i4, 242. service, 52. serviciable, serviciau, 52. scrvilholo, 35. set (sept), 39, § 93 ; 63, §*« 172, 173. set auras, 63, § 173. set (soif), 39, 54. seteno (uno), 65, S 181. setième, 64, S i"8. sètre, 46, § 117. senrte (je sors), i5, § 4 1^» % 214 conj. § 242. sias (que tu sois), sirias (tu serais), 38, § 86 ; conj. ^ 235. siau 54, S i33. si àvio cregut (jue vengaessàs ; îi 5 ; (si j'avais cru que vous vins- siez), 102, § 267. i66 Sicilo, 5a. ou sieig {six), 63, |S i"2, i;3. sièu 'ras (six heures), 63, § i ;3i siei siei-z-omeis, st'et, siei-s-ouras, 64, § 175. siènso, 46, § 117. silènse, silènci, 56. sime galop, gran.iiine galop, dissime galop, 66, § 187. simpatio, 32 h. simpUcitat, 02. .s») (soit), 43, § io6 conj. § 235. siriô (il serait), 3o ; conj. § 235. ; sirop, 42, 104. sisiéme, 64, § 178. sissïii, 46, § 117. situaclu, 53. '38, § 85. x'iH, i5 sôu (sol), 61, § 166. sdii, soiic de i^ lit), 4" 5a. ; 43, § 109. souciati, 52. soucietat, 5a. soucions, 42. soudard, ii5, § 326 '''^ soh/, soalo, soulet, soaleto, 46 h. soiilei, soulelh, souleiâ, soalelhâ, i5 37, 80. ii soulicità, 52. sonlicitudo, 52. soultice, 52. .s'oa/i (ils sont), 76 conj. .WHo (sienne), 43, S 108. ; § 278. S 11 autre 279. tau quan, 48. taulado, tôulado, 16, <a/o qualo, 48. <e (pron. pers.), 39, § i32. S 17, 35. (jS. tecnicien, 20. tègne, tegnëi, tenchëi, 36, 74. § têgne, teng (il tient), 73, ^ 207. tègne, tegnèi, teng, 76, ^ 214 conj. §^248, 257. tenchurd, tenchut, tenchudo, yQ, conj 236. S 258 ; i^ . ; telo (toile), "io, % 57. (hors d'ici), 02. <e/n,v (temps), 37, S 78 t<ùci s^ 235. sonrcelage, 56. sourcié (sorcier), 56. sourso et sourcié (chcrclieur de sources), 07, S§ i40> iSoSourzac, Sourzà (Sourzac), 40. spécialiste, specialisto, 3a. sud, sud, 3o, § 56 87, § 240. sucedâ, suces (succès), 62. sncessible, 52. sucint, 52. sugié, 61 h. suicide, 52. snlfuric, sul/urico, 42, § loi. saperficiau, 52. supersticious, 52. suplice, 52. snrecitâ (surexciter), 52. sarfàcio, 52. .sHrj, suris, 24, § 4*'' ; tacite, 52. tactico, 48. talèn, ta-lèu, io5, § 277. <«/i et <a, 45, § ii3 ; io5, tanc/uetan, 1 15, § 328 tapissariô(de tapissié), 53, tapissié (de tapis), 54 ni. <ar(7, 42 h. souci, 52. ; 268. S tabac, ta])â (tabac), 4oirtft?, <rt-6è, io5, § 277. tabouret, 4i h. <aca, 48. tan, io5, sôiino (sou), 67 h. soucs, 24, ; tan qu'à, io5 h. ; (ciel 75 ; survelhanso, 58. tan coumo, antre tau ou § soubracèu .seari (il sort), 74 conj. §^ 212, 2'Î2. snrtènt (part, prés.), 102, s;(r<(', ii5, S ; 32,). tenei (tenir), 29, § 54. ténio (je tenais), 3o, § 56 ; 78, S 228. tènio, 80 m. tène, tenèis, tè (il tient), 73 b. tenei : tène, tenèis, tè, tenèm. 75, § 2l6. tenace, 52. tenencié, 56. terro, 36, tes, § 77. four es, ii5, | 33o. tesson, .58. tête (je tette), 3o tetut, tetudo, 44ticd, 48 tièisse, tieissOi, 73 ; conj. SS conj. § tieis (il 73 236. tisse), 248. aoj;, <t>K.srt (tisser), 236. ; ; conj. §>* 207, 167 lijo, 'ia, % ;o. liinbalié, 1 17, 11. ((!). liinplo, 117, n. (()). tin, 117, n. (6). li/idâ, 117, n. (()). lindaitrel, 117, n. (0). /a trentii'ino et /a trento-e-uii, 64, S 180. trèiUo, ()3, S 17a. tressa, 36 b. <rjVî, <rw' (trier), 3o, § 56 ; 87, § 240. tintlanrèn, 117, </7'6« 11. (6). <o/v(o roiimensd, lorno-lou inaffiid, loi, § 264. (de tôrquere devenu tôrckhe) et torsei de lorqiiére Zor.se (troubadours, torser), 71, § 206. torse, torsC'i, 38, § 74. Zô/vw, torsèis, tors (il tord), 73 b. conj. §§ 207, 2i3, 25;). (refaisons), 101, § 26!}. (6). toarsado, 57. toursut, toursudo, 44) 57<ou.<t, 25. <0H< à fet, 116, § troc, 42, S io5. trop, 39, § 90 42, S 104. trot, 42. trouasièine, 64, § 178. trouban à dire tour, (de <o/'^, 10 h. tous, 2.5 h. tout parié et tounarié, 116, § 332. <o^^/ pZè et toupie, n6, § 333. toarin, 117, n. (6). tourinâ, 87, | 238. Touiikeii (Tonkin), 117 h., n. 61, § 162. trio, 43, § 108. trïd, 43, S 106. </•(/«, ; ; tors, torsèin, 'à h. toujours, io5, S 280. tournam fà (division de peuple), 44- tribut, tributhri, 44tricicle, 52. trico, 48. 33i. aqiii, trouban à dire alai (.loseph Roux) (part. prés.), io3 h. trounso, 57. triicâ, 48. trnlo (traînard), add., 35, tud loufio, 72 ni. § 70. tud (tuer), 3o, § 56 ; 87, § 240. tùle (tulle), Tfilo (la ville de Tulle), add., 35, § 70. TURRIM, 10, n. (1). tiiâ, u uet, giiet (giiet auras), 63, uet ou uè, vuet, giiet, 3<), 63, SS 172, 173. 73. § 1 § 92 ; tracassié (de tracassou, de <raca.*), 54, S i33 ; 58, § i53. uetiè/ne ou vuetième ou giie- traire, trasëi, 74 248. tièine, 64. Il/an, io<), § a()6. conj. §§ 207, ; un tralus, trelwi, 23. transo, 69. tra.s', de iras, 106, § 284. trassd (de trasso), 54 h. trassall. 23, 1 3^. trassendent, 56. trasso, 55. traucâ, 48. traversd, 57. tre fouit, 23, | 3ç). trege, 61 h. ; 63, § 172. treg-ième, 64. S 178ZreAs (diphtongue), 38, § 82. (/•e( ou tre/s (trois), 63, § 172. </'ei, trei-z-onieis, trei-z-ouras, 175. (>4, § trentième, 64, § 178. drôle, uno drôlo, crus, 10 ni. un, uno, 63, S 172. universitat, 67. un gros urgènso, 58. urous, urouso, 23. iirtric, urtrics, ig, § usanso, 58. usso, 55. iistric, 19. usufrut, 44- V vacanso, 58. vacind, 5a. vaco, vacho, 20. vai-t'en, 116, S 334valat, 40, § i>4- 4o ; 24 ; 25. , li^ pour valé, /\5, S ii5. valèi (valoir), i'àle, wilèis, \mii (il vaut), 76 h. valiâ, pour vàlio (il valait), 80 m. conj. ^§ 21 j, 200. valent-à-dire, 107, S 288. t'a/è« ou vai-lèa, if)6, § 281. versifia, versificâ valhenl, vicàri, 3i h. vice, 52. vicia, vicious, 52. i'dle, ; 'i'j, § 78. varg-ié, 61 h. (tu vas), cas (vous allez), 83 ; conj. § 253. vas vous 'n and, 114, § 326. v'en vole v'aves ( vous «avez ) t'o-s , ballul per v'amnsd, 68. vecinau, vicinan (vicinal), 02. vedèu, vedel, 20. îi ; vende gnats, 25, § 44vendôgno, 78, § 22;). vendegno.ve ndegn d.vendegna ts vendénio, vendeniâ, veiidéini, vendémio, 79 h. vendre (vendre), vendra (il venh. 3<) vèndian (ils vendaient), 79, § 23o. véndio {il vendait), 77, ^ 225. vèndio, pour véndio (je vendais ou il vendait), 7;), 23o conj. S5 ; 249. vent (venir), vendran-t-is (viendront-ils), venguet-elo (vintelle), 76, § 221. vénio (je venais ou il venait), 3o, § .56 ^8, !?§ 228, 229. vendra (il viendra), 39 h. venguèsse (que jo vinsse), 55, § vent, 89, § 244 ; conj. § i38 § ; ; 242. venerats, 26. vengènso, 58. ou vous en vole balhâ per v'amusd ou vous v'en vole balhâ amusa, 68, § 192. veracitat, .52. verita, veritat, 40. verset, .57. versemblènso, semblènso, 67, 147. vesènso, .58. veteranso, 58. vibaudo, vidaubo, guidaubo, 60. viei, vielh (vielhe), 37, § 80. vielhesso, 55. vigilaiiso, 58. vigno, 21. vignôus (vignobles), 79 h. lous Vilamblard, 62. vèire (verre), 32, vèire (voir), vèse, vesèis, vêa, jo, % 217vèire, 27 m. ; 32, § 62. vis, vido, vegiit, veg-udo, 27, § ^8. conj. vèsio, pour vésio, 80 m. SS 217, 248. venerats, 26 h. dra), (de vers), 57. vertu, 44vesani ! vesain, prou I vesani vèire, anem vesain ! 109, § 294. § ^'ilanlhlard, 34. Vilochanoiis 118 b. ( Villechanoux ) vincui, vincudo, 44vint, 63, § 172. vint-un ou vint-e-iin, vint-e-dous, 63, §§ 172, 173. vinteno (uno), 65, § 181. vintièmo, la vinl-e-un, la viiile-dous, la vint-e-treis, la vintla e-quatre, la vint-e-cinq , la vinl-e-set, vint-e-gûet, la vint-e-nôu la vint-e-nau, 64, § 180. vint-e-sieis, la ou viôulaclu, 53. virôu, i5 b. viroun, vers viroun miejour, virouns, fâ lous vironns, 107, §280. vegat, vegudo, vèire, 27; conj. S 249. vis, vido, vit, vits (vigne), 116, vêtait), conj. § 245. vitlssio (il § 335. 78, § 228 ; vlure, vhi (il vit), 76 vivià (elle vivait), 81 m. ; conj. §§ 217, 248. viulènso, 58. vivace, 52. vivacitat, 02. vivo ! 109, § 295. vole 00, (vous ai dit) co qui, 69, ; § 197votreis, 68. voiila (a), 29. voulëi : vole, volèùi, 76 h. vàu (il veut), i69 voiilêi, voudres ou vourres, 82, § Y • 2ll. mulèi. conj. votièis, S <,5, r. ; S 25i }>té (Yiicix), 119 m. ; Yoiing, 21. aSo. y^'cioi, 21 votilèw'io, 32, 58. voiirace, voaracitat, 52. /a fo/y pa«a, coZe vous la /jaw, loi, S 263. ^ i'o;is ' , VOt, vois, 24, s 40. „ „ las bien s as be dit (tu dit), 22. -, ro r 3 as dit, bS, w i()4, , , . j-, . . . § X s'i ai dit, (k), S .xenqfoun, 20. «'î, Zj, xeres, 20. 50H, ièfi, 68, ov3 «ae^ 67, § igS 189. § 194. W'. ,.,, Erratum Complémentaire Lire p. l'J 65, § 81 Sylvain Cavaillez b. 184 Dehanadora au m. 96, S 2.53 (i8<i2-i()o<)). Après inindre, ajouter écrivons mèndre. lieu : nous prononçons et de Debouaradora. Verbe and, nd (aller) Passé délini (1''° pcrs. du sing) ou anèri après unis, (a" pers. du sing.) anOreis à la place de anèri. ; : 97, S : 254 Passé défini (1" pers. du sing.): faguèri après faffidx. 122, 1. nous 4 b. Supprimer PfRIOUCUX. le point et virgule après jadis. — IMP.-LITHO. RONTEIX. I BINDING SECT. PC 34S7 P4B4 --T 3 T9C8 Benoit, Robert Abrégé de grajnmairo périgordine PLEASE CARDS OR DO NOT REMOVE SLIPS UNIVERSITY FROM THIS POCKI OF TORONTO LIBRARY . •,3: ^ i, '-, . ^ï:'Ki'^Î'' i-?»-l''^<^**ï:-' CVâv- -^'^:;:^-*'^^s?î=s¥t.-