Lycée Brizeux (Quimper) PCSI TP de Physique TP13 Grandeurs thermodynamiques Capacités exigibles du programme : Mettre en œuvre un protocole expérimental d’étude des relations entre paramètres d’état d’un fluide à l’équilibre (corps pur monophasé ou sous deux phases). Mettre en œuvre un protocole expérimental de mesure d’une grandeur thermodynamique énergétique (capacité thermique, enthalpie de fusion...). Liste du matériel : – – – – – Bec électrique Coupelle résistant à la chaleur Thermomètre relié à l’interface d’acquisition Etain Bille et système d’oscillations thermodynamiques – – – – – Plaque chauffante Calorimètre + résistance chauffante Eau Glace Thermomètres Travail préparatoire : Consulter les documents suivants : http://www.youtube.com/watch?v=e5huXWeTOe8 1 Mesure de la température de fusion de l’étain Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de mesurer la température de fusion de l’étain (231,9 ◦ C). Estimer les incertitudes. 2 Mesure d’un coefficient gamma Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de mesurer de deux façons différentes le Cp 7 coefficient γ de l’air (γ = = ) . Estimer les incertitudes. CV 5 3 Mesures calorimétriques Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la valeur en eau du calorimètre. Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la chaleur latente massique de fusion de l’eau (`fusion = 334 kJ.kg−1 ). Déterminer et mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de déterminer la capacité calorifique massique de l’eau (ce = 4, 18 J.g−1 .K−1 ). –1– P.E LEROY Lycée Brizeux (Quimper) PCSI TP de Physique Annexe 1 - Méthode de Rüchardt et Rinkel Le montage de l’expérience comprend une bouteille de volume V0 sur laquelle est fixé un tube en verre de longueur L, et de section interne S. Une bille en acier de masse m, parfaitement ajustée pour coulisser à l’intérieur du tube avec un frottement réduit est abandonnée sans vitesse initiale en z = 0. La bille effectue un mouvement vertical oscillant dans le tube. Moyennant quelques hypothèses, on peut obtenir un modèle de mouvement harmonique. La mesure de sa période permet alors de déterminer la valeur du rapport des capacités calorifiques de l’air contenu dans le volume formé par le tube et la bouteille. En appliquant les lois de la mécanique et de la thermodynamique, on arrive aux expressions de la période et de la hauteur de chute suivante : La bille effectue des oscillations harmoniques avec une période T0 donnée par : s mV0 T0 = 2π p0 S 2 γ Entre l’instant initial et l’instant où la bille s’arrête avant de remonter, celle-ci parcourt une longueur h donnée par : 2mgV0 h= p0 S 2 γ –2– P.E LEROY Lycée Brizeux (Quimper) PCSI TP de Physique Annexe 2 - Calorimétrie Si on met un corps chaud au contact d’un corps froid, il se produit un transfert thermique ; ce transfert s’arrête lorsque l’équilibre est atteint. Dans ce cas, la quantité de chaleur prise par le corps froid au corps chaud est égale à celle cédée par le corps chaud au corps froid. Si on opère à pext = Cte, la variation d’enthalpie du système constitué par les deux corps est nulle (en l’absence de pertes thermiques) : X ∆Hi = 0 i Quand la température d’un corps passe de T à T + ∆T , sous p = Cte, sa variation d’enthalpie est ∆H = mc∆T = Q avec c la capacité thermique massique sous pression constante et Q le transfert thermique (ou la quantité de chaleur) échangée avec l’extérieur. Si c = Cte, on a la relation : ∆H = m c (T2 − T1 ) On appellera µ la valeur en eau du calorimètre (masse thermodynamiquement équivalente d’eau). La capacité calorifique du calorimètre est donc Ccalorimètre = µce , avec ce = 4, 18 J.g−1 .K−1 la capacité calorifique massique de l’eau. On prendra comme échelle de température l’échelle Celsius, car les calculs opérés sur les températures sont uniquement des soustractions, on utilisera donc directement les températures lues sur les thermomètres. On donne la capacité calorifique de la glace : cg = 2, 09 J.g−1 .K−1 –3– P.E LEROY