Spé ψ 2004-2005 page 4/7 Devoir n°2
II-A-8-a) On peut écrire la puissance dissipée par la surface latérale de la tranche sous la
forme dPEXT = gTH,F.dx[T(x) – T0] où gTH,F.dx est l’inverse d’une résistance thermique d’après II-A-
3, c’est-à-dire une conductance thermique. On peut donc définir une conductance thermique de fuite
linéique gTH,F = α2πa.
D’après II-A-3-a, on sait de plus que la résistance thermique de la tranche de conduite est
dRTH =
que l’on peut écrire dRTH = rTH.dx en posant
rTH =
la résistance thermique linéique de la conduite.
En notant P(x) = JQ(x)σ la puissance thermique qui
traverse la section d’abscisse x, le bilan des puissances entre x
et x + dx s’écrit P(x) = P(x + dx) + α2πa[T(x) – T0]dx. On
reconnaît une loi des noeuds et le schéma électrique équivalent
est donc
b) A.N. rTH =
0 7 01 2
, . ,π
= 45,5 K.W-1.m-1 ;
gTH,F1 = 1,4×10–3.2π.0,1 = 8,8.10-4 W.m-1.K-1 ; gTH,F2 = 2,5.10-2 W.m-1.K-1.
II-B-1) Par hypothèse, l’enthalpie du fluide ne dépend que de T donc, pour une tranche de
masse δm, on peut écrire δH = δm.cT à une constante près que l’on peut prendre nulle. L’enthalpie
massique du liquide est donc h(x) = c.T(x).
Au cours d’une transformation isobare de la tranche, on peut écrire d(δH) = δ2Q. En
supposant la transformation réversible, le deuxième principe s’écrit d(δS) =
2
d’où
d(δS) =
dont une primitive est δS = δm.c.ln T
T1
H
G
K
J. L’entropie massique est donc
s x c T
T
( ) .ln=
H
G
K
J
1.
II-B-2-a) La masse de fluide qui traverse la section se trouve, entre t et t + δt dans le
cylindre de section σ et de longueur vδt. Elle vaut donc δm = ρσvδt.
II-B-2-b) Considérons le système fermé constitué du fluide qui
Ÿ à l’instant t se trouve entre les sections d’abscisses x1 et x2 ;
Ÿ à l’instant t + δt se trouve entre les sections d’abscisses x1 + vδt et x2 + vδt ;
Son enthalpie varie de d(δH) = δm.h(x2) – δm.h(x1) entre t et t + δt car, en régime
stationnaire, l’enthalpie du fluide compris entre les sections AB et CD ne varie pas.
Le premier principe des systèmes fermé s’écrit, pour une transformation
isobare d(δH) = δ2Q soit δm.[h(x2) – h(x1)] = JQ(x1)σδt – JQ(x2)σδt en l’absence de pertes latérales.
On a donc ρσvδt.[h(x2) – h(x1)] = JQ(x1)σδt – JQ(x2)σδt
soit ρv.h(x2) + JQ(x2) = ρv.h(x1) + JQ(x1)
d’où ρv.h(x) + JQ(x) = Cte
Avec les expressions de h(x) et JQ(x), la relation précédente devient
T(x)T(x + dx)
(x)rTHdx
THdx
(x + dx)
T0
à tà t + dt
C