Bruxelles,
l’explosion démographique
l’Entreprise de l’Année 2011
Finaliste
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l’Entreprise de l’Année 2011
Finaliste
Bruxelles 2040
défis et opportunités!
L
Assemblée Générale de BECI du 4 octobre dernier a été un succès en tous
points: une salle comble, un thème passionnant, quatre orateurs de talent
et assez de matière pour poursuivre avec un débat animé.
Sous le titre aguicheur «Brussels 2040. Sex… and the City?», BECI a entamé le
débat sur l’explosion démographique qui attend la ville au cours des prochaines
années : en 2040, Bruxelles comptera - d’après les dernières prévisions de la
Région de Bruxelles-Capitale - 1,3 million d’habitants, soit une augmentation de
200.000 habitants en quelques décennies!
Cette croissance démographique aura un impact important dans de nombreux
domaines: l’emploi, les garderies d’enfants et l’enseignement, l’urbanisme et le
logement ainsi que la mobilité. Des défis... et des opportunités!
Nous reviendrons dans cette édition spéciale autour de l’Assemblée Générale de
BECI sur les opinions de chacun des orateurs invités:
n Eric Corijn, professeur à la VUB à propos de l’explosion démographique attendue
à Bruxelles.
n Kris Lauwers (directeur-général adjoint de la STIB) et Alain Flausch (administrateur
délégué de la STIB) à propos de la stratégie de la STIB pour assurer le transport
public d’un nombre croissant de Bruxellois.
n L’architecte Joachim Declerck à propos de la problématique du logement et du
développement d’une économie urbaine pour Bruxelles.
n Les consultants de McKinsey Benoit Gérard et Etienne Denoël à propos de la
nécessité d’une réforme de l’enseignement à Bruxelles.
BECI souhaite prendre l’initiative dans ce débat crucial pour Bruxelles: nous nous
engageons pour l’avenir!
Olivier Willocx
Administrateur Délégué de BECI
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Jean-Claude Daoust, Président de BECI.
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Pour Jean-Claude Daoust, les
problèmes auxquels Bruxelles devra
faire face au cours des prochaines
décennies n’ont en réalité rien de
nouveau.
« Le constat n’est pas neuf : tous
les phénomènes dont nous avons
parlé au cours de ce colloque font
depuis longtemps partie de la réa-
lité bruxelloise», explique-t-il.
« Mais l’explosion démographique
risque fort de les aggraver. Il devient
donc urgent de s’atteler à leur réso-
lution, car si nous ne faisons rien au-
jourd’hui, il sera impossible d’assu-
rer notre prospérité.
Les entreprises entendent être par-
ties prenantes dans la recherche de
solutions.
Il en va bien sûr de leur responsa-
bilité sociétale, mais aussi de leur
avenir.
Voilà pourquoi nous voulons au-
jourd’hui proposer aux autorités
des idées, mais aussi des pistes
concrètes sur lesquelles nous nous
engageons.»
L’enseignement, dé n°1
Premier défi pour l’avenir de la
capitale : l’enseignement.
Pourquoi BECI a-t-il aujourd’hui dé-
cidé d’en faire une priorité ? «Au-
jourd’hui, sur le marché du travail
bruxellois, plus d’une centaine de
métiers connaissent une pénurie.
Les entreprises n’arrivent tout sim-
plement pas à trouver des candidats
pour occuper certaines fonctions»,
constate Jean-Claude Daoust.
« Plusieurs facteurs sont en cause.
Tout d’abord, il y a une désaffection
pour l’enseignement technique et
professionnel.
C’est regrettable, car les emplois
auxquels préparent ces études sont
nécessaires !
Ensuite, il y a le problème des lan-
gues : pour travailler à Bruxelles, il
est aujourd’hui indispensable d’être
bilingue, voire trilingue.
Dans les deux cas, la qualité de l’en-
seignement peut être mise en cause,
particulièrement du côté franco-
phone. Les tests PISA le confirment
chaque année.»
Pour le président de BECI, un autre
problème prendra de l’importance
dans un futur proche : l’accès à
l’enseignement pour les nouveaux
migrants et les enfants des derniers
arrivés. « Beaucoup d’entre eux
n’ont pas un réseau social qui leur
donne accès à la langue française
ou néerlandaise. Résultat : de nom-
breux enfants de première primaire
ne parlent tout simplement pas fran-
çais ou néerlandais.
Nous voulons insister pour que l’en-
seignement devienne obligatoire
dès l’âge de 5 ans, afin de pouvoir
scolariser ces enfants et le mettre
à niveau avant le début des études
primaires.»
n
Les défis posés par la croissance démographique bruxelloise sont bien connus.
En tant que représentant des entreprises, BECI veut participer activement à la
construction de l’avenir de la capitale.
Jean-Claude Daoust, Président de BECI, identifie plusieurs pistes d’action.
BECI s’engage pour l’avenir
Créer les conditions
de la prospérité
«Avec un jeune de moins de 25 ans sur deux au
chômage, il est impossible de créer du bien-être !»
Jean-Claude Daoust, Président de BECI
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