Bruxelles

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Bruxelles,
l’explosion démographique
l’Entreprise de l’Année 2011
Finaliste
Bruxelles 2040
défis et opportunités!
L’
Assemblée Générale de BECI du 4 octobre dernier a été un succès en tous
points : une salle comble, un thème passionnant, quatre orateurs de talent
et assez de matière pour poursuivre avec un débat animé.
Sous le titre aguicheur « Brussels 2040. Sex… and the City? », BECI a entamé le
débat sur l’explosion démographique qui attend la ville au cours des prochaines
années : en 2040, Bruxelles comptera - d’après les dernières prévisions de la
Région de Bruxelles-Capitale - 1,3 million d’habitants, soit une augmentation de
200.000 habitants en quelques décennies !
Cette croissance démographique aura un impact important dans de nombreux
domaines : l’emploi, les garderies d’enfants et l’enseignement, l’urbanisme et le
logement ainsi que la mobilité. Des défis... et des opportunités !
Nous reviendrons dans cette édition spéciale autour de l’Assemblée Générale de
BECI sur les opinions de chacun des orateurs invités:
n
Eric Corijn, professeur à la VUB à propos de l’explosion démographique attendue
à Bruxelles.
n
Kris Lauwers (directeur-général adjoint de la STIB) et Alain Flausch (administrateur
délégué de la STIB) à propos de la stratégie de la STIB pour assurer le transport
public d’un nombre croissant de Bruxellois.
n
L’architecte Joachim Declerck à propos de la problématique du logement et du
développement d’une économie urbaine pour Bruxelles.
n
L es consultants de McKinsey Benoit Gérard et Etienne Denoël à propos de la
nécessité d’une réforme de l’enseignement à Bruxelles.
BECI souhaite prendre l’initiative dans ce débat crucial pour Bruxelles : nous nous
engageons pour l’avenir !
Olivier Willocx
Administrateur Délégué de BECI
1
Jean-Claude Daoust, Président de BECI.
2
BECI s’engage pour l’avenir
Créer les conditions
de la prospérité
Les défis posés par la croissance démographique bruxelloise sont bien connus.
En tant que représentant des entreprises, BECI veut participer activement à la
construction de l’avenir de la capitale.
Jean-Claude Daoust, Président de BECI, identifie plusieurs pistes d’action.
Pour Jean-Claude Daoust, les
problèmes auxquels Bruxelles devra
faire face au cours des prochaines
décennies n’ont en réalité rien de
nouveau.
« Le constat n’est pas neuf : tous
les phénomènes dont nous avons
parlé au cours de ce colloque font
depuis longtemps partie de la réalité bruxelloise », explique-t-il.
« Mais l’explosion démographique
risque fort de les aggraver. Il devient
donc urgent de s’atteler à leur résolution, car si nous ne faisons rien aujourd’hui, il sera impossible d’assurer notre prospérité.
Les entreprises entendent être parties prenantes dans la recherche de
solutions.
Il en va bien sûr de leur responsabilité sociétale, mais aussi de leur
avenir.
Voilà pourquoi nous voulons aujourd’hui proposer aux autorités
des idées, mais aussi des pistes
concrètes sur lesquelles nous nous
engageons. »
L’enseignement, défi n° 1
Premier défi pour l’avenir de la
capitale : l’enseignement.
Pourquoi BECI a-t-il aujourd’hui décidé d’en faire une priorité ? « Aujourd’hui, sur le marché du travail
bruxellois, plus d’une centaine de
métiers connaissent une pénurie.
Les entreprises n’arrivent tout simplement pas à trouver des candidats
pour occuper certaines fonctions »,
constate Jean-Claude Daoust.
« Plusieurs facteurs sont en cause.
Tout d’abord, il y a une désaffection
pour l’enseignement technique et
professionnel.
C’est regrettable, car les emplois
auxquels préparent ces études sont
nécessaires !
Ensuite, il y a le problème des langues : pour travailler à Bruxelles, il
est aujourd’hui indispensable d’être
bilingue, voire trilingue.
Dans les deux cas, la qualité de l’en-
seignement peut être mise en cause,
particulièrement du côté francophone. Les tests PISA le confirment
chaque année. »
Pour le président de BECI, un autre
problème prendra de l’importance
dans un futur proche : l’accès à
l’enseignement pour les nouveaux
migrants et les enfants des derniers
arrivés. « Beaucoup d’entre eux
n’ont pas un réseau social qui leur
donne accès à la langue française
ou néerlandaise. Résultat : de nombreux enfants de première primaire
ne parlent tout simplement pas français ou néerlandais.
Nous voulons insister pour que l’enseignement devienne obligatoire
dès l’âge de 5 ans, afin de pouvoir
scolariser ces enfants et le mettre
à niveau avant le début des études
primaires. »
n
« Avec un jeune de moins de 25 ans sur deux au
chômage, il est impossible de créer du bien-être ! »
Jean-Claude Daoust, Président de BECI
3
4
Intensifier les rapports
entre l’école et l’entreprise
Les entreprises veulent aujourd’hui
faire entendre leur voix dans le débat sur les programmes scolaires.
« Les politiciens nous prêtent aujourd’hui une oreille attentive, car
nous constituons leur canal de communication privilégié avec le monde
de l’entreprise. Aujourd’hui, nos
préoccupations rejoignent les leurs.
Avec un jeune de moins de 25 ans
sur deux au chômage, il est impossible de créer du bien-être ! Mais
sans main-d’oeuvre qualifiée, les
entreprises ne pourront pas non plus
assurer leur avenir. Nous avons donc
tout intérêt également à ce que l’enseignement s’améliore. Et nous voulons participer concrètement à cette
amélioration. Pour que les élèves
des filières techniques et professionnelles soient correctement formés,
il faut qu’ils soient tenus au courant
de toutes les évolutions technologiques. Les entreprises peuvent
agir concrètement en ce sens : non
seulement en fournissant aux enseignants documents et renseignements sur les techniques les plus
récentes, mais aussi en favorisant
les formules d’apprentissage. Nous
pensons aussi que, dans un monde
en perpétuelle évolution, apprendre
à apprendre devient indispensable
: il faut donner aux jeunes les outils
intellectuels qui leur permettront de
continuer à apprendre tout au long
de leur vie. »
Le privé veut investir dans
le logement
Un autre sujet de préoccupation à
Bruxelles est le logement, puisque,
d’après les estimations, il faudra disposer à l’avenir de plus de 50.000
nouveaux logements à Bruxelles
pour faire face à l’accroissement de
la population.
« Ici aussi, nous pouvons nous engager aux côtés des pouvoirs publics », lance Jean-Claude Daoust.
« Pourquoi la Région devrait-elle
être propriétaire de tous les logements sociaux ? Il y a trop peu de
logements sociaux à Bruxelles, et les
entreprises pourraient également
contribuer à leur développement.
Le secteur de la construction et les
banques sont prêts à y investir, avec
comme objectif supplémentaire de
favoriser l’accès à la propriété pour
les jeunes ménages. Nous souhaitons en effet que les personnes qui
sont nées à Bruxelles puissent s’enraciner à Bruxelles. Ce n’est actuellement pas le cas : l’une des causes
principales de l’exode urbain est la
difficulté de trouver à Bruxelles un
logement à un prix abordable. »
Mobilité et emploi sont
liés
Enfin, la mobilité est également
un enjeu crucial pour l’avenir de la
ville. « Bruxelles est engorgée. Les
solutions actuelles — ralentissement
du trafic et promotion de l’usage
du vélo — sont clairement insuffisantes », note Jean-Claude Daoust.
« L’avenir du transport en commun
à Bruxelles passe par un investissement massif dans le métro. Le tram
ne suffit pas, et crée également de
l’engorgement. Et on ne peut pas
imaginer un instant que les 140.000
futurs habitants supplémentaires
se déplacent en voiture ! Par ailleurs, emploi et mobilité sont liés :
il faut permettre aux gens d’accéder facilement à leur lieu de travail.
Aujourd’hui, il devient donc crucial
de mener une politique de transports en commun qui permette de
relier les poches porteuses d’emploi
aux quartiers à forte densité de
population. Cela réduira d’ailleurs
les problèmes de circulation, car
l’expérience prouve que les gens
abandonnent sans problème la voiture lorsqu’il existe un bon plan de
mobilité dans une ville ! »
n
« Il y a trop peu de logements
sociaux à Bruxelles, et les entreprises pourraient également
contribuer à leur développement. Le secteur de la construction et les banques sont prêts à
y investir, avec comme objectif
supplémentaire de favoriser
l’accès à la propriété pour les
jeunes ménages. »
Jean-Claude Daoust,
Président de BECI
5
© Reporters
Eric Corijn, professeur à la VUB.
6
Quatre « noyaux » de croissance
Repenser le développement
de Bruxelles
Pour le professeur Eric Corijn de la VUB, la rapidité de l’évolution démographique bruxelloise imposera une profonde remise en question de la gouvernance au sein de la Région.
L’enjeu : un développement harmonieux et adapté aux réalités de terrain.
L’évolution
démographique
bruxelloise sera rapide et brutale,
et bouleversera profondément la
donne dans la capitale.
« Nous parlons aujourd’hui de
Bruxelles en 2040, mais il faut bien
se rendre compte que l’essentiel de
la croissance de la population aura
déjà lieu entre aujourd’hui et 2020 »,
assène Éric Corijn, sociologue et
philosophe, responsable du département de géographie de la VUB et
directeur du groupe de recherche
COSMOPOLIS : « Malgré la poursuite de l’exode urbain, Bruxelles
comptera alors entre 140.000 et
170.000 habitants de plus qu’aujourd’hui ! » Cette augmentation est
due à deux phénomènes :
◗ Une augmentation de la natalité,
particulièrement parmi la population d’origine immigrée.
◗ Deux nouvelles vagues de migration internationale : l’une, intraeuropéenne, en provenance des anciens
pays de l’Est; l’autre, extraeuropéenne, en provenance principalement d’Afrique.
« Conséquence de cette évolution:
une population plus jeune, moins
aisée et plus multiculturelle que par
le passé », note Éric Corijn. « Ce
changement démographique entraînera de nombreux défis. Il faudra
en effet créer plus de 50.000 logements pour accueillir ce supplément
de population, ainsi que des places
dans les crèches et l’enseignement.
Or, cela ne se fait pas en un an. Il y a
donc une réelle urgence ».
Deux grands
déséquilibres
Même si l’urgence est là,
Bruxelles doit aujourd’hui, selon le
professeur, faire face à deux grands
déséquilibres qui pèsent sur les
efforts de développement. D’un
côté, un manque de gouvernance
flagrant. « Bruxelles a le statut de
nir. Il faut d’urgence clarifier la dynamique de développement et le rôle
de chacun des acteurs. »
Le deuxième déséquilibre est lié à la
désindustrialisation de la ville. « En
une trentaine d’années, l’économie
bruxelloise s’est “tertiarisée”, sous
l’impulsion, entre autres, de son
internationalisation », explique Éric
« Nous parlons aujourd’hui de Bruxelles en
2040, mais il faut bien se rendre compte que
l’essentiel de la croissance de la population
aura déjà lieu entre aujourd’hui et 2020. Malgré la poursuite de l’exode urbain, Bruxelles
comptera alors entre 140.000 et 170.000 habitants de plus qu’aujourd’hui ! »
Éric Corijn,
professeur à la VUB
Région, divisée en 19 communes, et
où coexistent de surcroît deux communautés.
Ce morcellement des compétences
est paralysant, car il y a un manque
de vision globale de l’avenir de la
ville.
Du coup, les initiatives de développement ne vont pas dans le même
sens, ce qui crée une grande incertitude. Au final, l’essentiel du développement est actuellement laissé
aux mains du privé, qui agit selon
d’autres critères et ne possède pas
non plus de vision globale de l’ave-
Corijn. « Plus de 90 % de l’activité
économique a lieu dans le secteur
tertiaire. À côté d’une baisse drastique de l’emploi industriel, cela a
entraîné la création d’emplois très
qualifiés, qui échappent aux Bruxellois au profit des habitants de la
périphérie.
Conséquence : un chômage structurel élevé et une augmentation
du nombre de navetteurs. Les chômeurs bruxellois, peu qualifiés,
peinent à trouver du travail puisque
les emplois industriels qui auraient
pu leur convenir ont disparu. »
7
Quatre « noyaux » de croissance
Raisonner par « noeuds de
croissance »
Bruxelles,
ville universitaire
Pour relever le défi du développement de Bruxelles, Éric Corijn recommande d’adopter un raisonnement thématique basé sur la réalité
géographique et économique de la
ville.
« Ce développement devra aussi
être polycentrique : on ne peut pas
imaginer qu’il parte uniquement
du centre de la ville », explique
le professeur. « Mais raisonner
au niveau communal et créer 19
centres de croissance n’a pas non
plus de sens. Par contre, il est
possible d’identifier des pôles de
croissance, correspondants à des
noyaux géographiques différents
et dont on pourrait thématiser les
dynamiques. J’en vois immédiatement quatre. »
« Bruxelles est la plus grande
ville universitaire de Belgique. Plus
de 70.000 étudiants y fréquentent
universités et Hautes Écoles. Pourtant, Bruxelles ne se profile pas de
cette manière », relève Eric Corijn.
« S’il y a un jour une “Silicon Valley”
belge, celle-ci se développera plutôt le long de l’axe Leuven-Louvainla-Neuve. Sans pôle universitaire
et R&D clair au sein de la région
bruxelloise, il sera difficile de faire
un « triangle R&D » fort. Bruxelles
doit donc développer un véritable
quartier universitaire, avec non
seulement des universités et leurs
étudiants, mais aussi des centres
de R&D et des activités typiques
comme les librairies et les galeries.
Il faudrait donc d’urgence créer un
pôle dédié à l’enseignement supérieur et aux activités de R&D, et cela
peut se concevoir dans la zone autour de Delta, proches des campus
ULB et VUB. »
Bruxelles,
zone « d’arrivage »
Première thématique : Bruxelles,
zone d’arrivage. « Bruxelles continuera à accueillir de nouveaux flux
migratoires.
Cela se concentrera autour de l’axe
qui va de la Gare de l’Ouest à la Gare
du Midi, autrement dit Cureghem. Il
faudra prévoir l’accueil de cette nouvelle population: logements, formations en langues, éducation, mais
aussi un effort particulier de formation et d’activation afin d’aider cette
population à trouver un emploi. Dans cette zone une société interculturelle nouvelle va se créer, avec
un risque de détachement total de
la société et de ses institutions.»
Bruxelles,
ville internationale
Bruxelles restera par ailleurs,
grâce à son rôle de capitale européenne, une ville internationale.
« Cette fonction pourra se développer dans la zone qui va du quartier européen proprement dit au
quartier Josaphat et à la VRT-RTBF.
L’activité y sera centrée sur l’enseignement, notamment des langues,
les commerces, et les services aux
personnes. Il faudra en même temps
réussir la transformation du quartier
Européen, actuellement monofonctionnel, en un vrai centre ville international.»
Bruxelles, lien industriel
et logistique
Enfin, la zone centrée autour de
la gare de Schaerbeek-Formation
et du plateau du Heizel conserve,
pour le professeur de la VUB, un
lien avec la partie industrielle de
la périphérie bruxelloise, du côté
de Vilvoorde, Diegem, Machelen.
« Cette zone aura donc intérêt à se
recentrer sur une activité de type
logistique ou industriel au mieux
dans une optique de lien entre
Bruxelles et Vilvoorde et non de
concurrence. »
Recentraliser pour mieux
décentraliser
Pour parvenir à un tel développement, il faudra, selon Éric Corijn, créer de nouvelles synergies
entre communes, et les grouper
et faire travailler ensemble autour
de ces pôles. Ces « polycentres »
deviendront alors aussi des pôles
pour l’agencement des quartiers.
« Bruxelles compte 118 quartiers
distincts, dont un tiers sont à cheval
sur plusieurs communes. Poursuivre
le développement selon une logique de quartier sera plus efficace.
Mais cela requiert une beaucoup
plus grande coordination entre communes et surtout une gestion forte
et claire de la région. L’avenir passe
cependant par cette piste », conclut
Eric Corijn.
n
En bref
Pour faire face au défi démographique, Bruxelles doit résoudre son problème de gouvernance et axer son
développement sur trois thématiques et quatre nouveaux centres :
Les trois thématiques :
◗ Une planification en rapport avec la zone métropolitaine
◗ Un renforcement du centre élargi autour du canal
◗ Une thématisation du développement polycentrique
Les quatre noyaux :
◗ Accueil des nouvelles populations, autour de la zone de Cureghem
◗ Développement d’un quartier universitaire clair autour de Delta
◗ Déploiement des activités internationales autour du quartier européen
◗ Lien logistique et industriel avec la région de Vilvoorde, dans la zone Schaerbeek Formation — Heizel
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Pierre Kroll,
très attendu chez BECI
Ne tournons pas autour du pot : Pierre Kroll,
caricaturiste incontournable en Belgique, était
un des invités les plus attendus de l’Assemblée
Générale de BECI.
Il y fit ce qu’il fait le mieux depuis des années
déjà : croquer les débats (politiques) avec son
crayon bien affiné.
Voici le best of des dessins produits, grâce à
sa répartie graphique sans borne, lors de l’Assemblée Générale de BECI de cette année.
Pierre Kroll au travail pendant l’Assemblée Générale de BECI.
12
Kroll sur la métropole Bruxelles
Kroll sur la mobilité en 2040
Kroll sur l’enseignement à Bruxelles
Kroll sur l’explosion démographique
à Bruxelles
Kroll sur la mobilité en 2040
Kroll sur là sécurité à Bruxelles
Kroll sur l’explosion démographique
à Bruxelles
Kroll sur le redoublement à Bruxelles
Kroll sur Sex… and the City ?
13
Kris Lauwers, directeur-général adjoint de la STIB.
14
Transports publics à Bruxelles
Jusqu’à 50 % d’usagers
supplémentaires d’ici 2025 !
La forte croissance démographique, couplée à une politique d’encouragement
d’utilisation des transports publics, causera une augmentation massive du
nombre d’usagers des transports en commun bruxellois. Alain Flausch et Kris
Lauwers esquissent les stratégies mises en place par la STIB pour faire face à
ce défi.
Les dix à quinze prochaines
années s'avéreront cruciales pour
l'avenir des transports en commun
bruxellois. « À côté des effets de la
croissance démographique, nous
devrons tenir compte de la politique
menée par les autorités communales
et régionales pour réduire de 20 % le
trafic automobile ainsi que de l'arrivée du RER à Bruxelles », note Alain
Flausch, administrateur délégué de
la STIB. « Cela se traduira par une
augmentation du nombre d'usagers
comprise entre 30 et 50 %. À l'heure
actuelle, la croissance annuelle de
notre chiffre affaires oscille entre 7
et 8 %. Si cette tendance se poursuit, cela signifie une hausse de 30 à
40 % du nombre de voyageurs d'ici
2018 ! Il faudra augmenter drastiquement nos capacités de transport
dans un délai très court. »
Augmenter la flotte de bus
articulés
La première solution à mettre
en oeuvre est une augmentation de
l'offre de bus. « Cette capacité supplémentaire peut être mise en place
en deux ou trois ans », expliquent
Alain Flausch et Kris Lauwers, directeur-général adjoint de la STIB.
« Pour cela, nous devons faire passer
notre flotte de bus articulés de 80 à
200 véhicules, et rajouter au total
150 bus à la flotte actuelle. »
L'avantage de cette mesure est bien
entendu sa mise en oeuvre rapide.
Avec toutefois un bémol : la nécessité de construire de nouveaux dépôts
pour accueillir ces nouveaux véhicules. Par contre, cette flotte pourrait également privilégier les carburants moins polluants, comme le gaz
naturel. « À condition, toutefois, de
trouver une solution pour financer
le surcoût que pourrait représenter
l'utilisation de ce carburant. »
Renforcer le métro et le
tram
La deuxième piste mise en
oeuvre vise le transport à grande
capacité offert par le métro et le
prémétro. « Pour commencer, nous
allons équiper l'axe est-ouest, c'està-dire les lignes 1 et 5, de rames
entièrement automatisées », précise
l'administrateur délégué. « Cela permettra d'augmenter les cadences
et d’ainsi doubler la capacité de
transport de ces lignes d'ici 2018
ou 2019 ». Du côté de la ligne nordsud, la STIB prévoit de désengorger
Schaerbeek et Evere en prolongeant
la ligne de prémétro jusque Bordet
et Haren. Pour l'instant, ce projet en
est encore au stade des premières
études, et la nouvelle extension devrait voir le jour d'ici 2020 ou 2021.
Une troisième piste est l'extension
du réseau de tramways. Plusieurs
projets sont en cours :
◗ La ligne « 9 », une nouvelle ligne
de tram qui reliera Simonis à l'UZ
Brussel
◗ La prolongation de la ligne 94
jusqu'à la station de métro Roodebeek
◗ Une nouvelle ligne à l'ouest de la
ville, en direction du Cora
« Tous ces projets sont dans les cartons », précise l'administrateur délégué de la STIB, « mais leur mise en
oeuvre prendra encore du temps. »
Les obstacles subsistent
De nombreux obstacles subsistent
cependant à la mise en oeuvre de
ces différents chantiers. La question
principale reste celle du financement de ces travaux. « Il manque actuellement entre 1,2 et 1,8 milliard
d'euros pour financer l’exploitation
de la STIB pendant les 5 années à
venir et financer ces différents projets », notent Flausch et Lauwers.
« Une première piste constituerait
dans un recours plus significatif au
fonds Beliris. Ce fonds est destiné à
financer les grands travaux d'infrastructure rendus nécessaires par la
15
Transports publics à Bruxelles
dimension européenne et nationale
de Bruxelles. Actuellement, seuls
25 % des fonds disponibles sont
consacrés aux dépenses de mobilité. Il faudrait sans doute que cette
proportion monte à 50 %.
L'État fédéral pourrait également
intervenir au-delà de Beliris, dans
le cadre notamment des montants
libérés pour le refinancement de la
Région de Bruxelles-Capitale. Mais
je pense que le privé pourrait également jouer son rôle.
La solution fait parfois grincer des
dents certains groupes politiques,
mais je suis convaincu qu'une intervention du privé dans la mise à disposition de certaines installations
pourrait être envisagée, et serait
certainement souhaitable pour disposer plus rapidement des infrastructures nécessaires.
La logistique reste elle aussi en
retrait par rapport aux besoins de
la STIB. « Comme je vous le disais,
augmenter notre flotte, cela signifie aussi créer de nouveaux dépôts
pour entreposer ces véhicules. Or,
le plan régional d’affectation des
sols (PRAS) n'a pas suffisamment
tenu compte des besoins en terrains
dédiés à la logistique », déplore
Alain Flausch. « La procédure pour
l'obtention des permis nécessaires
est également très longue. Actuellement, il faut donc entre 5 et 6 ans
pour disposer d'un nouveau dépôt.
Le décalage entre le ‘temps économique’ et le ‘temps politique’ ne
cesse de s'agrandir, et cela risque
de peser sur les efforts entrepris
pour faire face à l'accroissement des
besoins de transports en commun. »
Renforcer la coopération ?
La coopération avec les autres
sociétés de transport et entre ministres de tutelle s'est par contre
améliorée au cours des dernières
années.
Une coopération qui bénéficiera
aussi aux Bruxellois. « Nous n'avons
pas beaucoup de projets en cours
avec les TEC, mais De Lijn entend
par contre renforcer sa présence
à Bruxelles en construisant 4 à 5
lignes de tramways en direction
de Bruxelles et sur le territoire
bruxellois. Si nous arrivons à nous
entendre sur un tarif intégré, cette
offre supplémentaire pourrait contribuer à améliorer la desserte pour les
Bruxellois. »
Alain Flausch se montre par contre
nettement plus réservé vis-à-vis des
chemins de fer. « J'ai le sentiment
que la construction du RER, qui pose
problème depuis le début, n'est pas
une priorité pour la SNCB. Les travaux progressent trop lentement.
De plus, les fréquences sur une ligne
comme la ligne 26, qui relie le sud
de Bruxelles au Quartier Léopold,
ne sont pas suffisamment élevées,
alors que sa fréquentation ne cesse
d'augmenter. »
Une question de santé
publique
Face au défi démographique
des prochaines décennies, renforcer
les transports en commun est plus
qu'un simple choix d'offre de mobilité.
« La congestion automobile est une
source de pollution, notamment
aux particules fines, et donc un problème important de santé publique.
À cet égard, Bruxelles fait partie des
villes les plus polluées de l'Union
européenne.
L'augmentation du nombre de voitures n'est donc plus une option en
matière de mobilité, et nous ne pouvons donc tout simplement pas nous
permettre de ne pas renforcer l'offre
de transports en commun. »
n

Sortir du cadre des 19 communes
Pour l’administrateur délégué de la STIB, la réflexion autour de la mobilité à Bruxelles ne doit pas se restreindre aux 19 communes. « Il faut élargir le cadre à l’entièreté de la zone RER », plaide Alain Flausch, « et mettre
en cadre non seulement une offre coordonnée, mais aussi une politique de monitoring afin de surveiller l’évolution des besoins et d’y réagir le plus rapidement possible. »
16
Situation privilégiée
Situé à cinq heures de navigation d’Anvers, le
port de Bruxelles offre une accessibilité exceptionnelle à la navigation fluviale et maritime
jusqu’à 4 500 tonnes. Le port est situé au
centre d’un réseau dense d’autoroutes et
de voies ferrées.
Outil performant
Un terminal à conteneurs est opérationnel
à l’avant-port, desservant les quatre modes
de transport présents sur le site portuaire:
fluvial, maritime, rail et route. Outre les terrains situés le long de la voie d’eau, le Port
de Bruxelles offre 160 000 m2 d’entrepôts au
centre TIR.
Au service de Bruxelles
Plus de
600 000 camions
en moins
dans la ville
chaque année
Bruxelles,
ville portuaire
au cœur de l’ Europe
Design: www.acg-bxl.be
Plus de
90 000 tonnes de
CO 2 économisés
chaque année
Le domaine portuaire bénéficie d’un hinterland de
plus de deux millions d’habitants et représente un poids
économique important: près de 360 entreprises génèrent
12 000 emplois, dont près de 6 000 emplois directs, et
un trafic annuel par la voie d’eau de plus de 6 millions
de tonnes.
www.portdebruxelles.be
Place des Armateurs, 6 - B-1000 Bruxelles - Tél.: +32 (0)2 420 67 00 - Fax: +32 (0)2 420 69 74 - [email protected]
© Reporters.
Joachim Declerck, Program Director chez Architecture Workroom Brussels.
18
Développement et urbanisme
Vers une économie
urbaine pour Bruxelles
Pour l’architecte Joachim Declerck, la question du logement à Bruxelles est
indissociable de celle de l’orientation du développement économique de la capitale. Son message : il faut cesser de se focaliser uniquement sur les services.
Le diagnostic bruxellois en matière de logement est clair : pour
rencontrer les besoins liés à l’évolution démographique bruxelloise, il
faudra créer au minimum 50.000 logements dans la capitale d’ici 2020.
Pour Joachim Declerck (Program Director chez Architecture Workroom
Brussels) cependant, envisager la
question uniquement sous l’angle
de l’offre de logements ne sera pas
suffisant. Derrière l’évolution que
connaît Bruxelles se profilent en effet plusieurs questions. Parmi cellesci, la paupérisation de la population
bruxelloise. « Ce n’est pas tout de
construire des logements, même s’il
s’agit de logements sociaux », assène Joachim Declerck. « Pour dire
les choses crûment, encore faut-il
s’assurer que les gens auront les
moyens d’y habiter ! Voilà pourquoi
la question du logement est à mon
sens indissociable de celle de l’évolution de l’économie bruxelloise.
D’un côté, Bruxelles est la troisième
région la plus riche d’Europe, et de
l’autre côté, le taux de chômage y est
d’environ 20 %. Avec ces caractéristiques, Bruxelles est probablement
la ville européenne où les effets de
la métropolisation mondiale sont
les plus évidents. Et comme dans
chaque petite et grande métropole,
notre tâche la plus importante est
de tisser un lien entre un projet pour
l’économie bruxelloise et ses défis
démographiques et sociaux. »
Tirer les leçons d’autres
expériences
Selon Joachim Declerck, la
stratégie de développement suivie par beaucoup de villes dans le
dernières années, nous avons été
collectivement convaincus que l’Europe pourrait devenir le centre de
l’innovation et du Research & Development ; le cerveau d’où d’où serait
pilotée l’économie de production
dans d’autres parties du monde.
Et par conséquent, parallèlement
à un processus de désindustrialisation de nos villes, on a investi mas-
« Les 15 à 20 dernières années, parallèlement à un processus de désindustrialisation de nos villes, on a investi massivement
et principalement dans la construction de
« la ville tertiaire », axée presque uniquement sur une économie de services et de
la connaissance. Aujourd’hui, il est très clair
que cette vision économique est trop restreinte. Il faut donc réincorporer dans la ville
des activités de production. »
Joachim Declerck, Program Director
chez Architecture Workroom Brussels
monde, y compris Bruxelles, est trop
monofonctionnelle. « Les 15 à 20
sivement et principalement dans la
construction de « la ville tertiaire
19
Développement et urbanisme
© Source : World Bank
Bruxelles et Anvers sont clairement les centres de gravité de l’activité économique en Belgique.
», axée presque uniquement sur ment, la réintégration d’une activité
une économie de services et de la de production au sein du tissu écoconnaissance. Aujourd’hui, il est très nomique. Cette politique permettra
clair que cette vision économique d’éviter une dualisation de la société
est trop restreinte.
faut donc réin- telle que nous la connaissons auIl
corporer dans la ville des activités jourd’hui à Bruxelles. »
de production. Pas de la production
industrielle lourde, bien sûr, mais Un meilleur maillage
de la production innovante, à plus économique
petite échelle. L’évolution des techLa question centrale, estime
nologies le permet actuellement. La l’architecte, est le maillage écoville manque aussi cruellement d’ac- nomique au sein de la ville. « Pour
tivités logistiques, et pourrait encore commencer, les plans urbanistiques
mettre plus d’accent sur l’Horeca. que font Bruxelles et d’autres villes
Tous ces développements permet- matérialisent cette vision de la « ville
traient de créer de l’emploi, y com- tertiaire » : une série de pôles pour
pris pour des profils moins qualifiés. l’économie de services. Regardez
C’est d’ailleurs la voie choisie par ce qui se construit autour de Delta
d’autres grandes villes à travers le ou de la gare du Midi, par exemple.
monde : Rotterdam, Londres, mais Ce n’est pas mauvais en soi, mais ce
aussi Istanbul et Sao Paulo. Toutes n’est pas non plus suffisant comme
ces villes expérimentent, simultané- réponse au défi économique et
« La ville manque cruellement d’activités
logistiques, et pourrait encore mettre plus
d’accent sur l’Horeca. Tous ces développements permettraient de créer de l’emploi,
y compris pour des profils moins qualifiés.
C’est d’ailleurs la voie choisie par d’autres
grandes villes à travers le monde : Rotterdam, Londres, mais aussi Istanbul et Sao
Paulo. »
Joachim Declerck, Program Director
chez Architecture Workroom Brussels
20
démographique. Par ailleurs, il faut
aussi arrêter de réfléchir par grandes
“zones” uniformes », poursuit l’architecte. « Il ne faut pas séparer le
développement économique et le
développement de logement. C’est
en faisant cohabiter les activités de
production, les bureaux, les commerces et les logements dans la
ville, qu’il sera possible de créer une
économie urbaine plus diversifiée.
Cette intégration entre les niveaux
micro-économique et macro-économique est nécessaire pour faire
de la ville un moteur de croissance.
Les politiques de stimulation de
l’économie locale encore fragile, de
dynamisation de l’économie portuaire et des entreprises, et le PDI
(plan de développement international) doivent tenir compte les uns
des autres. Dans ce sens, le PRDD
(plan régional de développement
durable) en cours d’élaboration est
une opportunité pour formuler et
réaliser cette nouvelle vision urbaine
et économique plus intégrée. »
Replacer Bruxelles dans le
système économique
Par ailleurs, Joachim Declerck
insiste également sur la nécessité
de développer une vision qui s’inscrit dans le système de l’économie, et s’affranchit du carcan des
19 communes. « Les dynamiques à
l’intérieur de Bruxelles sont indissociables de la zone qui entoure la
ville. Cela veut dire la proche périphérie, avec par exemple l’aéroport
de Zaventem, mais aussi, plus loin,
le port d’Anvers. Pour avoir vraiment
du sens, la vision de ce que sera
Bruxelles à l’avenir doit incorporer
cette réalité. En un mot, il faut absolument recréer le lien entre le développement démographique, social,
urbain et économique de Bruxelles,
et élargir le contexte géographique
dans lequel mener cette réflexion. Il
faut qu’on développe un projet économique qui s’inscrit dans le siècle
de la ville : une vision donc pour
l’économie urbaine. » n
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Benoit Gérard, consultant chez McKinsey.
22
Agir sur l’enseignement
Profiter de l’expérience
internationale
Partout à travers le monde, des réformes de l’enseignement ont été introduites
avec plus ou moins de succès. Est-il possible de tirer parti de ces expériences
pour dégager des solutions susceptibles de fonctionner à Bruxelles ?
Pour Benoit Gérard et Étienne Denoël, consultants chez McKinsey, la réponse
est positive.
Passionnés par l’enseignement?
Certainement ! Benoit Gérard et
Étienne Denoël ont étudié les recherches menées par leurs collègues
de McKinsey dans d’autres pays afin
d’identifier des pistes pour améliorer l’enseignement dans notre pays.
« Notre bureau est présent dans de
nombreux pays, et certains de nos
collègues ont été amenés à travailler sur la réforme de systèmes éducatifs dans leurs pays respectifs »,
expliquent les deux consultants.
« Nous avons décidé de nous pencher sur les résultats de leurs recherches, ainsi que sur les études
disponibles sur le sujet, pour tenter d’identifier les “meilleures pratiques” qui permettraient d’améliorer la qualité de l’enseignement dans
la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Et nous avons décidé de diffuser les
résultats de ces travaux auprès de
toutes celles et ceux qui pourraient
en tirer parti.
Jusqu’ici, nous avons rencontré près
de 1.200 personnes. »
L’éducation, un enjeu
sociétal
Pourquoi se pencher sur l’amélioration de l’enseignement ?
« L’enseignement influence l’ensemble de la société à bien des
égards », explique Benoit Gérard.
« Prenez par exemple l’emploi et la
pauvreté, deux enjeux à Bruxelles.
Les dernières études de l’OCDE ont
démontré qu’une augmentation de
40 points au test PISA, la marge de
progrès entre la FWB et la Flandre,
entraîne à terme un supplément de
croissance économique de 0.9 %
par an. Il existe également un lien
avéré entre le niveau d’éducation et
la santé. Améliorer la qualité de l’enseignement pourrait donc avoir une
influence positive sur l’ensemble du
climat économique et social.
C’est d’autant plus le cas à Bruxelles,
où le taux de chômage est particulièrement élevé, la population plus
pauvre et la population immigrée
peu intégrée dans le tissu socio-économique. »
Facteurs de succès
Benoit Gérard et Étienne Denoël
ont étudié les systèmes mis en place
dans les pays ou les régions qui se
Quatre constats
À Bruxelles, et plus particulièrement dans l’enseignement francophone, quatre constats décrivent, selon les deux consultants, la situation
actuelle.
◗ La moyenne des résultats obtenus par les élèves aux tests internationaux standardisés comme le test PISA est inférieure à la moyenne
de l’OCDE.
◗ Les écoles francophones présentent l’une des corrélations les plus
élevées entre réussite scolaire et origine sociale, ce qui ne correspond évidemment pas au rôle d’ascenseur social dévolu à l’enseignement.
◗ Le budget consacré à l’enseignement par élève est supérieur à la
moyenne de l’OCDE. Le problème réside donc probablement plutôt dans la façon dont les moyens disponibles sont alloués et gérés.
◗ Améliorer l’enseignement obligatoire peut constituer un véritable
projet mobilisateur : il y a plus de 100.000 enseignants dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont plus de 25.000 à Bruxelles, et plus
de 870.000 élèves, dont plus de 25 % à Bruxelles.
23
Agir sur l’enseignement
Améliorer l’enseignement obligatoire aurait un impact
important sur 6 dimensions
Fédérer les énergies autour d’un projet mobilisateur
distinguent par la qualité de leur enseignement, notamment la Finlande,
Singapour, la Corée du Sud, l’Ontario (Canada) ou la Saxe (Allemagne).
« Nous avons pu isoler quatre caractéristiques qui se retrouvent dans
les meilleurs systèmes éducatifs »,
explique Benoit Gérard.
◗ Les enseignants font partie des
diplômés de grande qualité.
24
Non seulement ils maîtrisent les
matières à enseigner, mais ils se distinguent par leur motivation à enseigner, leur intelligence émotionnelle
par rapport aux élèves….
« Le métier est suffisamment valorisé, financièrement, mais surtout
socialement, pour attirer les meilleurs profils.
Mais ce n’est pas tout : les ensei-
gnants sont également formés et
accompagnés tout au long de leur
carrière. »
◗ Les équipes de direction sont
sélectionnées soigneusement parmi
les enseignants avec les meilleures
qualités pédagogiques et de coaching d’adultes.
Elles consacrent l’essentiel de leur
temps à leur rôle pédagogique et au
La taille des classes pas si
importante ?
Certaines conclusions tirées des expériences
menées à l’étranger ont de quoi surprendre.
Ainsi, contrairement à l’opinion communément
répandue, la taille des classes n’a que peu
d’influence sur la qualité du système éducatif.
« D’après la littérature disponible, la qualité
du corps professoral a une influence bien plus
prépondérante sur les résultats des élèves »,
expliquent les deux consultants. « Voilà pourquoi les politiques qui visent à attirer les meilleurs profils, à fournir une formation continuée
de qualité et à mettre en place des mécanismes
de coaching sont les plus efficaces »
projet éducatif de leur école plutôt
qu’aux aspects administratifs
◗ Le système se focalise sur
l’amélioration des pratiques sur le
terrain : observation, coaching, formation continue, tutorat des jeunes
enseignants, échange de bonnes
pratiques entre enseignants d’une
même école, mais aussi entre écoles
◗ Dès qu’un dysfonctionnement
est détecté par rapport aux objectifs fixés au niveau d’un élève, d’une
classe ou d’un établissement scolaire, une intervention prend place.
Les mesures correctives varient,
mais incluent souvent une forme de
remédiation pour les élèves les plus
jeunes, notamment ceux issus d’un
milieu familial défavorisé.
plique Benoît Gérard. « Les mesures
visant les processus, c’est-à-dire la
façon dont on gère et anime une
école, sont celles qui fournissent les
meilleurs résultats. Dans notre pays,
il faudra également veiller à ne pas
appliquer la même solution partout :
les différences entre établissements
sont telles qu’une approche au cas
par cas est indispensable.
Il faut un diagnostic préalable, centré
aussi bien sur les résultats et les pratiques, mais aussi un état des lieux
financier. En effet, les méthodes
de gestion des écoles ne sont pas
optimales : leur professionnalisation
permettrait de dégager des moyens
à consacrer au financement d’autres
réformes. »
Sensibiliser l’opinion et
impliquer les enseignants
Enfin, les deux consultants insistent sur la nécessité de sensibiliser
les dirigeants et l’opinion publique.
« Le problème de l’enseignement,
c’est que chacun y est passé, a eu
sa propre expérience, et se base sur
cette expérience pour proposer sa
propre recette. Il faudra donc effectuer un travail important pour expliquer les réformes entreprises et les
raisons pour lesquelles elles ont été
appliquées. » Dans tous les cas, les
enseignants eux-mêmes seront au
cœur de la transformation à venir.
n
Comment intervenir ?
Quelle est la meilleure méthode
pour parvenir à améliorer concrètement le système éducatif ?
« Pour répondre à cette question,
nous nous sommes penchés sur
les systèmes d’enseignement qui
ont connu des réformes ces dernières années, et nous avons essayé
d’identifier ceux qui ont connu
l’amélioration la plus rapide », ex-
Améliorer l’enseignement peut constituer
un véritable projet mobilisateur : il y a plus
de 25.000 enseignants et plus de 200.000
élèves à Bruxelles !
Benoit Gérard, consultant chez McKinsey
25
Assemblée Générale
De gauche à droite et de haut en bas :
• Frans De Keyser • Chris Moris • Patrick Junius • Olivier Willocx • Jean-Paul Bissen • Joris Tiebout
• Patrick Brauns
• Pierre Thonon • Christian Sanders • Christian Franzen • André Loumaye • Didier Malherbe
• Jean-Antoine De Muylder • Richard Fielz • Jean-Pierre Miller • Christian Velten-Jameson
• Thierry Van Kan • Alexandre Cleven • Andreas Cremer
26
BECI 2011-2012
• Pierre-Alain Scharff • Brigitte Borremans • Theo De Beir • Baudouin Velge • Philip Neyt
• Véronique Joseph • Denis Delforge • Patrick Bontinck • Frédéric Rouvez • Rachid Azaoum
• Jean-Pierre Jaucot • Claire Potvliege • Geert Streulens
Sam van de Kerckhof • Liliane Knopes • Laurence Bataille • Marc Toledo • Thierry Willemarck
• Pierre Hermant • Olivier Niffle • Philippe Biart • Bruno Verhofstede • Pierre Konings • Jean Putmans
• Jean-Claude Debussche
Jean-Claude Daoust • Joëlle Evenepoel • Diane Zygas
27
Assemblée Générale
BECI 2011-2012
Composition du Conseil d’Administration de BECI
Chambre de Commerce de Bruxelles pour l’exercice 2011-2012
Rachid Azaoum
Franchising Partner Quality-Bel
Laurence Bataille
Managing Partner IPAC
n Jean-Paul BissenExecutive Search Partner Acerta
Corgo
n Johan BogaertsPrésident Communauté Portuaire
Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse
Havengemeenschap BHG-VZW
n Luc BontempsAdministrateur Délégué FEBIAC
n Patrick Bontinck
Directeur Général VisitBrussels
n Brigitte Borremans
Administrateur SD Viangros
n Patrick Brauns
Tax Partner Deloitte
n Thierry Conrads
Administrateur Wheelit
n Jean-Claude Daoust Administrateur Délégué de Daoust
n Jean-Claude Debussche Administrateur Délégué Mensura
Support
n Jean-Jacques Delens Administrateur Délégué Administrateur CCIB Besix Real
Estate Development
n Luc Deflem Administrateur Délégué Securex
Group
n Denis DelforgeDirecteur Administratif Brussels Expo
– Parc des Expositions de Bruxelles
n Theo De Beir Avocat De Beir & Vanraes
Advocatenkantoor
n Michel de Bièvre CEO Project T & T (Tour&Taxis)
n Johan De SwaefDirecteur Employee Benefits AXA
Belgium
n Joëlle Evenepoel
Secrétaire Général BECI
n Richard Fielz
Administrateur Fiduciaire Defisca
n Michel Govaerts Administrateur Délégué M.O.S.T.
n Bernard Gustin Managing Director Brussels Airlines
n Isabelle Hamburger
Administrateur Vervloet
n Paul HeggeDirecteur Général Voka HalleVilvoorde
n Jacques Indekeu
Administrateur Délégué Inlec
n Jean-Pierre JaucotResponsable RH Groupement Belge
des Franchisés Quick
n Liliane Knopes
Associée Joël Claisse Architectures
n Pierre KoningsAdministrateur KBC Bank &
Verzekering
Sophie Le Clercq
Administrateur Délégué JCX Immo
Philippe Lhomme
Administrateur Délégué FISA
n Pierre MarcoliniAdministrateur Délégué Les
Chocolats de l’iris
n Ine MariënManaging Director Ine Mariën &
Company
n Jean Putmans
Administrateur Délégué Frame
n Vincent QuertonManaging Director Belux Jones Lang
LaSalle
n Alain RadeletAdministrateur Délégué Société
Espace Léopold
n Frédéric Rouvez
Co-Founder Exki
n Baudouin Ruquois
Administrateur Délégué Interparking
n Christian SandersArea Manager BNP Paribas Fortis
Corporate and Public Bank
n Geert StreuelensAdjunct Zone Directeur Corporate
Bankinking Dexia Bank
n PierreThonon Administrateur Directeur Général
BECI
n Sam van de Kerckhof
Partner Director Public & Corporate
Affairs Destrée Organisation
n Jean-Claude VandenboschExecutive Vice-President and
General Manager Belux Getronics
Belgium
n Emmanuel van Innis Membre du Comité Exécutif GDF
Suez
n Baudouin VelgeAdministrateur Délégué Interel
Public Relations & Public Affairs
n Bruno VerhofstedeCEO Euler Hermes Credit Insurance
Belgium
n Jacques VituPrésident BHA - Brussels Hotels
Association
n Thierry Willemarck General Director Touring Club Royal
de Belgique
n Olivier Willocx
Administrateur Délégué BECI
n Philippe ZoneAdministrateur Francis Ferent
Exploitation
n José ZurstrassenAdministrateur Délégué Borderlinx
Europe
n Diane Zygas Director Corporates and
Institutionals / Brussels ING
Wholesale Brussels
n
n
n
n
Président BECI
Jean-Claude Daoust
Vice-présidents
Thierry Willemarck
Diane Zygas
Johan Bogaerts
Administrateur
délégué
Olivier Willocx
Administrateur
directeur général
Pierre Thonon
Participent également en leur qualité d’Administrateurs Honoraires :
Past-présidents honoraires
Yvan Huyghebaert – Emmanuel van Innis
28
Trésorier honoraire
Philippe Biart
Secrétaire général
Joëlle Evenepoel
Trésorier
Pierre Konings
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Composition du Conseil d’Administration de BECI
Union des Entreprises de Bruxelles pour l’exercice 2011-2012
Guy-Marc Baude General Manager Devimo-Consult
Daniel Blondeel CEO SABCA
n André Bouffioux
Président Siemens
n Brigitte Borremans
Administrateur SD Viangros
n Johan BogaertsPrésident Communauté Portuaire
Bruxelloise CPB-ASBL - Brusselse
Havengemeenschap BHG-VZW
n Bernard Broze
Administrateur Délégué Essenscia
n Bart Brusselaers Architecte Gérant Axent architects
n Stephan Broeckx
PrésidentTranstec
n Alexandre ClevenAdministrateur Délégué Partena HR
n Bernard ColsDirecteur CFE Brabant CFE Compagnie d’Entreprises
n Bruno Colmant Partner, director Financial Services
Roland Berger Strategy Consultants
n Andreas Cremer Secrétaire général Audi Brussels
n Jean-Claude Daoust Administrateur Délégué de Daoust
n Luc Deflem Administrateur Délégué Securex
Group
n Jean-Jacques Delens Administrateur Délégué Administrateur CCIB Besix Real
Estate Development
n Luc Demez Directeur RH Carrefour Belgium
n Marc Descheemaecker Administrateur Délégué SNCB
n Alain Devos Président du comité de direction AG
Real Estate
n Etienne Dewulf Administrateur Sofitel Brussels
Europe
n Theo De Beir Avocat De Beir & Vanraes
Advocatenkantoor
n Anya De Bie
Secrétaire Général O R I
n Michel de Bièvre CEO Project T & T (Tour&Taxis)
n Jean-Claude Debussche Administrateur Délégué Mensura
Support
n Jean-Antoine De Muylder Administrateur Délégué LCA
Laboratoires de Contrôles et
d’Analyses
n Chantal De Vrieze Country Manager Benelux
d’Econocom Group
n Eric Domb Président Walloon Business
Federation (UWE)
n Michel Eeckhout Executive Vice-President Delhaize
Group Delhaize Frères & Cie «Le Lion»
n Eric Evrard CEO/President General Artexis
n Arnaud Feist CEO The Brussels Airport Company
n Alain Flausch Administrateur - Directeur Général
STIB - MIVB
n Philippe Gillion Administrateur Gillion Construct
n Michel Govaerts Administrateur Délégué M.O.S.T.
n Bernard Gustin Managing Director Brussels Airlines
n Pierre Hermant Directeur Général FEBIAC
n Luc Hujoel Directeur Général Sibelga
n Alain Janssens Administrateur délégué Distrigaz Distrigas
n Olivier Joris Responsable Département Européen
VBO-FEB
n Véronique Joseph Présidente Véronique Joseph &
Associés
n Patrick Junius Directeur Général Ahrend Furniture
n Pierre KoningsAdministrateur KBC Bank &
Verzekering
n Philippe LacroixGeneral Manager Manpower
Belgium - Head Office
n
n
Jean LampeConseiller Général de Direction
régionale Benelux Solvay Chemicals
International
n François Lemonnier Directeur Entreprises - Membre du
Comité Exécutif AXA Belgium
n Laurent Levaux CEO/President Aviapartner Belgium
n Johan LogistDirecteur Partena - Guichet d’
entreprises (GEA)
n André Loumaye
Directeur Banque Degroof
n Karel Lowette Architecte Gérant Architectuurbureau
Lowette n Didier Malherbe
Vice-Président Public Affairs UCB
n Philippe MeysmanDirector Recruitment & Selection and
Senior Management Search Belgium
Hudson Belgium
n Dominique Michel
Administrateur Délégue Comeos
n Jean-Pierre MillerProduct Line Manager Tractebel
Engineering
n Chris Moris
Directeur Général FEVIA
n Philip Neyt
Chief Public Affairs Officer Belgacom
n Olivier NifleAdministrateur Délégué Kompass
Belgium
n Gaëtan Piret
Administrateur Délégué Immobel
n Jacques PlatieauCountry General Manager IBM
Belgium
n Claire PotvliegeSecrétaire Général du comité
exécutif Partena
n Jean-Luc Quoistiaux
Administrateur Délégué Agora
n Alain RadeletAdministrateur Délégué Société
Espace Léopold
n Pierre Roba Président-Administrateur Délégué
Opteam.be
n Pierre-Alain Scharff General Manager Entreprises et
Administration Sodexo Pass Belgium
n Paul Soete Administrateur Délégué Agoria
n Stéphan SonnevilleAdministrateur Délégué Atenor
Group
n PierreThonon Administrateur Directeur Général
BECI
n Joris Tiebout Administrateur Délégué Abatan
n Marc Toledo CEO Toledo Telecommunications
n Frank VancampPartner KPMG Belasting Consulenten
/ Conseils Fiscaux
n Emmanuel van Innis Membre du Comité Exécutif GDF
Suez
n Thierry van Kan CEO D’Ieteren
n Chris VanderroostDirecteur Immobiliën & Expansie
Plan-It Brico
n Baudouin VelgeAdministrateur Délégué Interel
Public Relations & Public Affairs
n Christian Velten-JamesonAdministrateur Délégué Nexans
Services
n Bruno VerhofstedeCEO Euler Hermes Credit Insurance
Belgium
n Jacques VituPrésident BHA - Brussels Hotels
Association
n Thierry Willemarck General Director Touring Club Royal
de Belgique
n Olivier Willocx
Administrateur Délégué BECI
n Diane Zygas Director Corporates and
Institutionals / Brussels ING
Wholesale Brussels
n
Participent également en leur qualité d’Administrateurs Honoraires :
Administrateur délégué
honoraire
Christian Franzen
30
Past-présidents honoraires
Claude Desseille – Raymond Vaxelaire –
Francis Verheughe – Emmanuel Van Innis
1e Vice-président honoraire
Yvan Huyghebaert
Trésorier honoraire
Philippe Biart
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n
Editeur responsable
Olivier Willocx
[email protected]
Traduction
Wouter Devriese, Data Translations
n
Rédaction en chef
Roel Veyt
02 563 68 53 — [email protected]
n
Photographies
Reporters, www.reporters.be
n
Textes
Frédéric Wauters et Roel Veyt
n
ISSN 0770 - 2264
Tous droits réservés
Reproductions interdites
sans autorisation écrite de l’éditeur
n
Publicité
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T 02 537 60 31
F 02 534 86 22
[email protected]
n
Maquette/Mise en page/Impression
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pour permettre à ces derniers d’élire leurs représentants au sein du comité pour la prévention et la protection
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