Les organes des sens

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LIVRET D’APPRENTISSAGE DE L’ANATOMIE ET DE LA PHYSIOLOGIE DES ORGANES DES SENS BOUCHE ( DENT, LANGUE, GLANDES SALIVAIRES), NEZ, GORGE, OREILLE, ŒIL ET PEAU UE 2.2 S1 C4 EXERCICES LA BOUCHE La dent : 1. Voir Schéma La dentition : 2. Composition de la dentition de lait et de la dentition de l’adulte : Les dents de lait
De par sa composition et à la différence des autres organes du corps humain ainsi que des os qui
"grandissent" et qui suivent ainsi la morphologie de l'enfant puis donc de l'adulte, une dent reste
toujours à la même taille. C'est pourquoi les enfants qui ont une petite bouche ont des dents de lait qui
leur sont adaptées et qui suivent l'harmonie du visage et la grandeur de leur bouche et de leur
mâchoire. Ensuite, vers 6 ans, ces dents de lait tombent pour laisser place aux dents définitives. On
observe d'ailleurs que ces premières dents paraissent "énormes" dans la bouche des enfants par rapport
à leur visage et plus précisément à leur mâchoire. Les dents de lait sont au nombre de 20 et poussent
dans l'ordre suivant :
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de 6 à 8 mois les deux premières incisives du bas apparaissent
de 8 à 10 mois apparaissent les deux premières incisives du haut
de 10 à 12 mois : deux secondes incisives du haut
de 10 à 14 mois : deux secondes incisives du bas
de 12 à 18 mois : deux premières molaires du bas
de 12 à 18 mois : deux premières molaires du haut
de 12 à 24 mois : deux canines du bas
de 12 à 24 mois : deux canines du haut
de 20 à 30 mois : deux secondes molaires du bas et les deux secondes molaires du haut
Les dents définitives
Elles apparaissent à partir de 6 ans. D'ailleurs, la première d'entre elle à faire éruption est la première
molaire appelée aussi "la dent de 6 ans". Il n'y a aucune raison apparente, d'après le dentiste que nous
avons interrogé, pour que la prémolaire pousse avant les incisives (comme c'était le cas pour les dents
de lait). Les dents définitives poussent dans l'ordre suivant :
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Les premières molaires : de 5 à 7 ans
Les incisives (haut et bas) : de 5,5 à 10 ans
Les canines : de 9,5 à 13 ans
Les 8 prémolaires : de 8,5 à 13ans
Les deuxièmes molaires : de 10 à 14ans
Chez les garçons, l'éruption des dents définitives se fait, pour chacune d'entre elles, environ 6 mois
plus tard que chez les filles.
On compte donc de 28 à 32 dents chez l'adulte. Cette différence dépend en effet du nombre de "dents
de sagesse" que la personne aura.
Lors de l'éruption des dents, qu'elles soient de lait ou définitives, elles devraient se mettre en place
normalement. En effet, plusieurs éléments les guident. Il s'agit de la langue, des lèvres, des joues mais
aussi des dents entre-elle.
3. Voir schéma
4. Donner le rôle des 4 catégories de dents :
La langue : 5. Voir schéma
6. Citer les 4 fonctions de la langue :
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Mastication •
Déglutition •
Gustation •
Phonation et expression (mimique) 7. Expliquer le mécanisme de la perception du goût :
La langue est l’organe du goût. Elle est sensible à la chaleur, au froid, à la douleur et à la consistance des objets ou des aliments. Elle aide à reconnaître et à apprécier le goût des aliments. Par exemple, le bébé explore le monde et découvre les objets en les portant à sa bouche. La langue est composée de papilles gustatives. Chez l'homme, on en dénombre aux alentours de 900 mais leur nombre diminue avec l'âge. Les papilles ont une durée de vie d'environ dix jours et se régénèrent régulièrement. On regroupe les papilles d'après leur forme, il en existe trois sortes : les papilles foliées, caliciformes et fongiformes. Les premières sont situées sur les bords de la langue. Les papilles caliciformes sont regroupées et forment un V à l'arrière de la langue. Les papilles fongiformes sont les plus abondantes, elles couvrent la pointe de la langue. Les bourgeons du goût, localisés à 75% sur celles‐ci, contiennent les récepteurs gustatifs permettant de discerner les saveurs. Le reste de ces 4000 bourgeons gustatifs se trouve sur le palais mou, le pharynx et même sur la partie supérieure de l’œsophage et participe à l'élaboration du goût. Chacun d'entre eux compte 50 à 150 cellules sensorielles qui agissent comme des récepteurs et se régénèrent tous les dix à quatorze jours. Ce sont elles qui transmettent au cerveau les informations chimiques correspondant aux caractéristiques gustatives des aliments. Chaque cellule réceptrice a une forme unique, qui répond à un type de signal donné. 8. Enoncer les différents goûts perçus en rapport avec les différentes zones de la langue :
Chaque type de papilles ne reconnaît pas les mêmes saveurs. Les papilles caliciformes, à l'arrière, sont sensibles à l'amer et à l'acide. Sur les côtés, les papilles foliées sont sensibles à l'acide, tandis que le sucré et le salé excitent les papilles fongiformes, à l'extrémité avant.
Les glandes salivaires : 9. Voir schéma :
10. Expliquer le rôle de la salive dans la digestion :
La salive commence la digestion de l'amidon, qui est hydrolysé (par l'amylase). Ainsi que des lipides grâce à la lipase salivaire.
LE NEZ 11. Voir schéma :
12. Citer les deux fonctions du nez
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Conditionnement: La première fonction est de conditionner l'air inspiré destiné aux échanges respiratoires en le filtrant, l'humidifiant et le réchauffant. •
Immunitaire: La seconde fonction est immunitaire, de nombreuses aéroportées (pollution, poussières, pollens, virus, bactéries, champignons..) doivent être éliminées. 13. Expliquer les mécanismes physiologiques de la perception olfactive :
La perception d’une odeur s’effectue en plusieurs étapes. L’air, avec les arômes et parfums qui l’accompagnent, pénètre dans les narines et les cavités nasales. Les molécules émises par les substances odorantes vont atteindre un tissu, appelé membrane olfactive, située au‐dessus de la cavité nasale. Cette membrane est composée de nombreux cils microscopiques, empêchant l’entrée de la poussière et des microbes contenus dans l’air. Ces cils ont aussi une importance dans la reconnaissance des odeurs. Chaque cellule réceptrice qui est reliée au bulbe est chargée de transmette un message nerveux au cerveau. Ainsi, lorsqu’une molécule se fixe sur son récepteur spécifique, la cellule déclenche la formation d’un influx nerveux, c’est‐à‐dire un message électrique qui transmet les commandes motrices au cerveau. Chaque récepteur se montre sensible aux dimensions d’une molécule particulière. Le message électrique permet d’obtenir deux informations : ‐ Une information sur l’intensité de l’odeur perçue (codée par la fréquence des impulsions électriques transmises au cerveau) ‐ Une information permettant la reconnaissance de l’odeur, en faisant appel à la mémoire Le cerveau peut alors reconnaître deux odeurs voisines. En olfaction, chaque individu est unique et peut réagir différemment au même arôme. LA GORGE
14. Voir schéma :
15. Voir schéma :
16. Expliquer les mécanismes physiologiques de la déglutition et de la phonation :
La déglutition comporte deux temps qui sont : Le temps pharyngé qui se fait sous le contrôle de la volonté mais est également automatique (réflexe) Le temps œsophagien qui ne se fait sous aucun contrôle et est donc automatique. Quand le bol alimentaire quitte la bouche grâce à la langue qui le pousse en arrière et grâce à l'action des muscles qui sont situés à ce niveau, il passe dans le pharynx. À cet instant, la glotte (orifice du larynx) se ferme, ce qui protège la trachée et secondairement les poumons évitant de cette manière la fausse route alimentaire. Une fois dans l’œsophage, le bol alimentaire progresse grâce à des contractions automatiques (réflexes) qui sont coordonnées donc efficaces. Ces contractions sont obtenues par l'intermédiaire de la couche de muscles qui entoure la paroi de l’œsophage. Arrivé au niveau du cardia (zone située entre l'estomac et l’œsophage, à la partie inférieure de celui‐ci), le bol alimentaire pénètre dans l'estomac. Le cardia est un sphincter (zone musculaire circulaire) permettant la fermeture de la partie supérieure de l'estomac ou si l'on préfère de la partie inférieure de l’œsophage. Dans la phonation, tout débute par l'action des poumons. Ceux‐ci libèrent, à un rythme qui est sous le contrôle volontaire du locuteur, un souffle d'air, lequel passe par la trachée et traverse le larynx. Le larynx transforme alors le souffle en son glottique (ou laryngé), C'est, en effet, à l’intérieur du larynx, organe constitue de cartilages réunis entre eux par des ligaments et des muscles, que logent les cordes vocales. Celles‐ci sont en fait des fibres musculaires contrôlées par des muscles qui ont comme fonction de les tendre, de les dilater, de les rétrécir ou encore de les allonger. Selon le type d'action des muscles et des cartilages sur les cordes vocales, l'espace entre elles peut être plus ou moins large, ou complètement ferme. C'est dans cet espace que passent les souffles d'air produits par I’ expiration. On appelle glotte cette zone entre les cordes vocales. Lorsque la glotte est largement ouverte, elle permet la respiration et aucun son n'est engendre ; lorsqu'elle n'est que faiblement ouverte, elle produit le chuchotement ; et quand elle est complètement fermée, il y a phonation. L’OREILLE 17. Voir schéma :
18. Décrire la structure et le rôle des trois parties de l’oreille :
La transmission se fait à travers l'oreille externe et moyenne: Le bruit est provoqué par des micro‐vibrations aériennes. L’oreille externe et moyenne ont pour rôle de transmettre ces vibrations, sans les altérer, jusqu’à l’oreille interne. Il s’agit donc bien d’un rôle de transmission. L'oreille externe: Elle comporte le pavillon de l'oreille (appelé communément l'oreille) et le conduit auditif externe, qui est un canal reliant le pavillon au tympan qui le ferme. Les pavillons se trouvent de part et d'autres de la tête, leur forme en coquille, leur permet de recueillir et conduire les ondes sonores vers le conduit auditif. Le conduit auditif est un canal de 25mm de long tapissé d'une armature de cartilage élastique, de tissus adipeux et de muscles qui adhèrent à la peau. Le conduit auditif est tapissé de poils fins et dans sa moitié il comporte de petites glandes qui sécrètent une sorte de cire le cérumen. La peau qui recouvre la moitié interne est très fine, c'est pourquoi le cérumen et les poils représentent en quelque sorte une protection qui empêche le passage des corps étrangers. Le conduit auditif externe dirige les sons vers son extrémité interne où le tympan les transmet aux osselets de l'oreille moyenne. L'oreille moyenne: L'oreille moyenne est une petite cavité, remplie d'air et recouverte de peau. L'oreille moyenne contient les trois plus petits os du corps humain: le marteau, l'enclume et l'étrier. Le marteau transmet les vibrations de l'air à l'enclume, qui les répercute sur l'étrier, qui est en contact avec l'oreille interne. Le rôle de ces trois osselets est d'amplifier et de focaliser les vibrations du tympan puis de les transmettre à l'oreille interne. Cette amplification est d'environ 20 à 30 décibels. De plus lorsqu'un son qui dépasse 85 décibels atteint notre oreille les muscles de l'étrier et du marteau se contractent, ils constituent ainsi une barrière aux sons et limitent leur intensité: c'est le réflexe stapédien. Mais il n'agit qu'après 40 ms et ne protège pas des bruits soudains. De plus, cette protection supprime au maximum 10 décibels et n'est que de très courte durée. L'oreille interne permet la perception des sons L'oreille interne comprend une cavité rigide de forme complexe, le labyrinthe osseux, dans laquelle flotte un organe souple et creux de forme comparable: le labyrinthe membraneux. Le labyrinthe est formé de deux parties: le limaçon et le vestibule. Le limaçon, ou cochlée, a la forme d'un petit escargot dont la spirale décrit un peu plus de deux tours et demi. Deux membranes divisent sa cavité en trois parties: la rampe vestibulaire, aboutissant à la fenêtre ovale, la rampe tympanique, aboutissant à la fenêtre ronde, communiquent entre les deux rampes, renferme de l'endolymphe. Le vestibule membraneux comprend deux cavités arrondies, l'utricule et la saccule, et trois canaux semi‐circulaires situés dans trois plans perpendiculaires. Le limaçon (ou cochlée) est un long conduit osseux creux qui est en contact, en deux points, avec l’étrier de l’oreille moyenne. Il traverse le vestibule puis décrit deux tours et demi autour d’un pilier osseux : la columelle. Dans la cochlée en contact avec l’étrier qui décrit des mouvements de piston, l’organe de Corti, immergé dans le périlymphe et l’endolymphe, va subir des variations de pressions correspondant aux vibrations de l’air. 19. Explique les mécanismes de l’audition et de l’équilibration :
L'audition est possible grâce aux vibrations de l'air. Celles‐ci circulent sous forme d'ondes. C'est leur amplitude qui détermine si le son est fort ou faible. La fréquence des ondes, elle, permet de moduler les sons aigus et graves. Les vibrations du son parviennent au tympan. Celui‐ci les transmet aux osselets, qui les transportent ensuite vers la cochlée. La cochlée, elle, a la forme d'un colimaçon et abrite environ 7 500 cellules sensorielles, les cellules ciliées. Elles amplifient les vibrations et les transforment en influx nerveux. Ainsi, grâce aux nerfs, le cerveau peut comprendre les sons. Le nerf auditif transporte le message vers le cerveau, et plus particulièrement aux aires auditives. Le mécanisme de l’équilibration L’équilibration est assurée par les canaux semi‐circulaires, les utricules et les saccules. Utricules et saccules renseignent le cerveau sur les accélérations linéaires de la tête et sur les différentes positions que celle‐ci adopte. Les canaux semi‐circulaires sont sensibles aux accélérations angulaires de la tête. Chaque mouvement exerce une accélération au niveau de l’endolymphe, ces mouvements liquidiens sont perçus par des cellules sensitives qui transmettent les informations au cerveau pour qu’il les analyse. L’oreille interne renseigne sur la position de la tête et du corps et sur leurs déplacements dans les différents plans de l’espace. Elle fonctionne en association avec d’autres récepteurs situes dans les muscles de la nuque, du tronc, du globe oculaire. C’est en particulier de la discordance entre les sensations vestibulaires et les sensations fournies par l’œil que naissent les impressions de vertiges. Tous ces renseignements sont synthétises : ‐
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D’une part, au niveau de l’écorce cérébrale, nous rendant conscient de notre situation par rapport au monde extérieur ; D’autre part, au niveau du cervelet, contribuant au maintient, inconscient et automatique de notre équilibre. L’équilibre du corps dépend donc de trois facteurs : les sensations perçues au niveau de l’oreille interne, les sensations perçues au niveau de l’œil et les sensations enregistrées au niveau du cervelet. Une atteinte de l’un de ces trois éléments peut provoquer des vertiges et des chutes. L’ŒIL Le globe oculaire :
20. Voir schéma :
21. Expliciter la structure et le rôle de chacune des trois membranes de l’œil :
La sclérotique: membrane très résistante de structure tendineuse de 1 à 2 mm d’épaisseur. Elle donne à l’œil sa couleur blanche et sa rigidité. Choroïde : elle double intérieurement la sclérotique et absorbe les rayons lumineux inutiles à la vision. La rétine : elle contient plusieurs types de cellules parmi lesquelles les photorécepteurs : 125 millions de bâtonnets et 5 millions de cônes. Les bâtonnets sont uniquement sensibles à la lumière, ils servent à la vision périphérique et crépusculaire (vision de nuit). Les cônes s’activent en pleine lumière et assurent une vision très précise des couleurs, ils sont concentrés sur la fovéa. 22. Spécifier le rôle des deux types de cellules qui composent les photorécepteurs de la rétine :
La rétine : c'est la couche sensible à la lumière grâce aux photorécepteurs (les cônes et les bâtonnets). La rétine possède 2 types de photorécepteurs : ‐ Les bâtonnets : De forme allongée, ils doivent leur nom à leur forme. Ils sont environ 130 millions. Ils sont absents de la fovéa et se logent à la périphérie. Ils ont une très grande sensibilité à la lumière, d'où leur capacité à percevoir de très faibles lueurs la nuit : vision de nuit. Ainsi ils ont une très faible perception des détails et des couleurs car plusieurs dizaines de bâtonnets ne sont liés qu'à une seule fibre du nerf optique. Ils contiennent une substance chimique appelée rhodopsine ou pourpre rétinien. Quand la lumière frappe une molécule de rhodopsine, celle‐ci génère un faible courant électrique. Les signaux ainsi recueillis forment un message qui est transmis aux cellules nerveuses de la rétine. ‐ Les cônes : Ils sont environ 5 à 7 millions à se loger dans la fovéa. Leur sensibilité à la lumière est très faible mais leur perception des détails est très grande pour deux raisons : il y a une densité très élevé de cônes dans la fovéa et surtout chaque cône de la fovéa transmet son information à plusieurs fibres du nerf optique : la vision est donc de jour. Ainsi ils ont une très bonne sensibilité aux couleurs. Ils sont de trois types selon le pigment qu'ils contiennent et ont donc une sensibilité à des ondes lumineuses de longueurs différentes : cônes contenant de l'erythropsine (sensibles au rouge), de la chloropsine (vert), de la cyanopsine (bleu). La perception des images :
23. Expliquer le mécanisme de la réfraction de la lumière :
C'est la propriété qu'a la lumière de changer de direction lorsqu'elle passe d'un milieu à un autre de densité différente. Ainsi, on peut facilement mettre en évidence la réfraction en observant une paille dans un verre d'eau. On a l'impression que la paille est cassée au niveau de la surface. En fait, la lumière que renvoie la paille vers nos yeux traverse deux milieux différents : l'eau et l'air, dans lesquels les rayons lumineux sont déviés différemment. C'est le même phénomène de réfraction de la lumière qui nous fait voir nos jambes plus petites et déformées quand nous sommes dans la mer ou la piscine. 24. Expliquer le mécanisme de l’accommodation :
L’accommodation est due en grande partie aux modifications de courbure du cristallin mais aussi à une modification de son indice de réfraction liée à un changement de l’agencement des fibres. L’accommodation est sous la dépendance du muscle ciliaire dans ses différentes parties : – le muscle de Brucke assure la vision de loin. Il est innervé par le sympathique qui est aussi iridodilatateur, – le muscle de Rouget‐Muller assure la vision de près. Il est innervé par le parasympathique qui est aussi iridoconstricteur. La déformation du cristallin lors de l’accommodation se fait essentiellement aux dépens de sa face antérieure. L’innervation est complexe. Lors de la vision de près, le flou maculaire est le principal stimulateur de l’accommodation. La voie nerveuse passe par le nerf optique, atteint les corps genouillés latéraux d’où partent deux voies, l’une passant par l’aire corticale occipitale, l’autre rejoignant directement le noyau d’Edinger Westphall ; elle se poursuit par le système parasympathique : nerf du petit oblique, branche du III et nerf ciliaire court. En vision de loin, la voie afférente est la même et la voie efférente à partir du noyau d’Edinger Westphallpasse par le système sympathique cervical : ganglions stellaires, plexus péri‐carotidien, nerf ophtalmique de Willis et nerf ciliaire long. Si la mise en œuvre de l’accommodation est réflexe, son amplitude est modulée par l’activité cérébrale. Si le flou maculaire est, par les cercles de diffusion de la rétine, l’élément essentiel du déclenchement du réflexe accommodatif, la convergence précède normalement l’accommodation. Celle‐ci peut être aussi modifiée par le psychisme (accommodation proximale, instrumentale, intellectuelle, ainsi que le stress, la fatigue, etc.). Il n’existe jamais de vrai repos accommodatif. Le muscle ciliaire conserve toujours un certain tonus indispensable pour maintenir en place le cristallin. Cela provoque une myopie de 0.75 dioptrie environ. C’est l’accommodation tonique. Par ailleurs, l’accommodation varie constamment par des micro fluctuations quasi permanentes d’environ 0.50 dioptrie. La réponse accommodative varie en fonction de la longueur d’onde (le rouge la stimule, le bleu‐vert l’inhibe) et en fonction d’autres éléments de la qualité du stimulus visuel (éclairage, contraste, etc.) L’accommodation est un mécanisme monoculaire symétrique sauf en cas de forte anisométropie. 25. Voir schéma et définir le chiasma optique :
Le chiasma est la zone qui correspond à la jonction en forme d’X, lieu d’entrecroisement des nerfs optiques au niveau du corps de l’os sphénoïde.
26. Définir le champ visuel :
Le champ visuel est la zone de l’espace perçue par le regard, alors que les yeux restent immobiles.
27. Voir schéma :
LA PEAU 28. Voir schéma :
29. Expliquer les différents rôles joués par la peau :
Maintien de la température corporelle La sécrétion de sueur intervient dans la régulation de la température corporelle. Elle augmente avec la température, et provoque un rafraîchissement grâce à son évaporation en surface par effet de refroidissement éolien. Elle diminue lorsque la température s'affaiblit. Protection La peau, caractérisée par une grande capacité de régénération et de cicatrisation constitue ‐ en continuité avec les muqueuses ‐ une barrière physique souple qui protège les tissus et les organes de la plupart des agressions extérieures. La peau est résistante à la plupart des infections tant que son intégrité physique et fonctionnelle est assurée. La peau permet de maintenir le milieu corporel intérieur isolé et limite les pertes d'eau, tout en contenant les fluides corporels (sang, lymphe..) bien qu'étant semi‐perméable face aux liquides extérieurs. Par ailleurs, elle joue un rôle de protection contre les rayons solaires, en particulier les UV, notamment grâce à la présence de mélanocytes. Perception La peau joue un rôle dans la nociception. Les terminaisons nerveuses contenues dans la peau, et notamment au bout des doigts, permettent à l'homme d'explorer son environnement par le toucher. La peau permet ainsi une sensibilité à la pression, à la température, et à la douleur. Elle possède quatre types de récepteurs, qui réagissent en fonction de stimuli différents, et qui retournent des informations interprétables par le cerveau. Ces informations parcourent la colonne vertébrale, jusqu’au thalamus via deux types de canaux : l’un pour les informations concernant la douleur et la température, l’autre pour le toucher à proprement parlé (texture, dureté, etc…). 
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