Béatrice STEFANINI
Admise sur titres en 2ème année à l’ENSAE à la
suite d’un cursus Mass à la Faculté d’Éco-
nomie Appliquée d’Aix-en-Provence, je
souhaitais obtenir une formation pointue
en statistique. À cette époque, je n’avais pas
encore d’idée précise sur ma future carrière
mais ma curiosité se portait déjà sur le domaine de la santé.
Quelques mois plus tard, j’ai saisi l’occasion de faire mon
stage de 2ème année au sein d’une unité de recherche de
l’INSERM, ce qui me permettait d’avoir un aperçu sur le
monde des biostatistiques. L’expérience s’est prolongée
par un stage en alternance durant la 3ème année et en pa-
rallèle, j’ai suivi les cours de la voie « Méthodes quantitati-
ves et sciences sociales ». L’école ne proposait pas encore
les cours qui m’auraient été utiles mais cela n’a pas été un
obstacle car les outils statistiques s’appliquent à tous les
domaines et les compétences acquises à l’ENSAE tout com-
me l’image de l’école restent toujours un avantage.
Aujourd’hui, je suis biosta-
tisticienne au sein d’une
CRO, société qui réalise
des études pour le compte
d’entreprises pharmaceu-
tiques, organismes publics
de recherche, associations
et hôpitaux. Il peut s’agir
d’essais cliniques menés
afi n d’évaluer l’effi cacité
des traitements ou d’enquêtes épidémiologiques. Mon
travail quotidien consiste en la production d’analyses, la
rédaction de rapports et présentation de résultats. Chaque
étude est différente et c’est en général au biostatisticien de
choisir les analyses pertinentes qui seront produites et per-
mettront d’apporter des réponses aux questions posées par
les médecins ou autre acteur du domaine médical. J’ai déjà
eu l’occasion de rédiger des abstracts, de rencontrer des
groupes de médecins et d’assister à des réunions sur la mise
en place de nouveaux traitements. Il est très valorisant de
se trouver impliqué à ce niveau de la recherche médicale.
D’autre part, les personnes qui m’ont précédées à ce poste
sont rapidement devenues des chefs de projets et les inter-
locuteurs privilégiés des clients et promoteurs des études
dont ils sont responsables.
L’évolution des technologies, la multiplication des infor-
mations disponibles et l’importance accordée aux ques-
tions relatives à la santé font des biostatistiques un vérita-
ble domaine en expansion.
Méthode quantitative
Biostatisticienne
3ES
Paris
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… l’importance accordée
aux questions relatives à la
santé font des biostatistiques
un véritable domaine
en expansion…
Pour plus d’information sur
le site internet de l’Association
des Anciens de l’ENSAE :
www.ensae.org
Pour plus d’information sur
le site internet de l’Association
des Anciens de l’ENSAE :
www.ensae.org
Céline LETRÉMY
Après une classe prépara-
toire scientifi que, j’ai choi-
si d’intégrer l’ENSAE pour
la qualité de ses enseigne-
ments d’une part et pour la
diversité des parcours pro-
fessionnels offerts d’autre part. La double formation de sta-
tisticien - économiste est incontestablement un des points
forts de l’ENSAE. Notre école permet également d’acquérir
une véritable compétence dans d’autres domaines tels que
la fi nance et l’assurance (avec la possibilité de préparer le
diplôme très reconnu d’actuaire).
Pendant ma scolarité à l’ENSAE, j’ai travaillé comme
consultante en recherche économique pour Barclays Capi-
tal à Paris puis ai effectué un stage en recherche macroéco-
nomique dans la salle des marchés de Deutsche Bank. Par
la suite, j’ai travaillé à Londres en tant qu’analyste junior en
fi nancement et gestion de dette dans le cadre de mon stage
de deuxième année.
Grâce au rayonnement de l’ENSAE à l’étranger, j’ai eu la
possibilité de poursuivre mes études, dans le cadre d’un
double diplôme à Columbia University à New York en
Master in Financial Engineering. Restant très attirée par
l’économie, j’ai complété ma formation en fi nance par des
cours de macroéconomie fi nancière. La fi nance et l’éco-
nomie étant des domaines de plus en plus connexes, cette
double formation est une véritable plus-value et je pense
que l’un des atouts de l’ENSAE est de nous permettre d’étu-
dier plusieurs domaines avant de nous spécialiser dans une
discipline particulière.
Aujourd’hui, après un stage à l’OCDE sur le fédéralisme
fi nancier en France dans le département d’économie, je
travaille actuellement comme consultante à l’OCDE sur
la politique monétaire et les marchés fi nanciers suisses.
Je contribue à la rédaction d’un chapitre de l’Étude Écono-
mique de l’OCDE Suisse 2007 sur l’excédent de la balance
courante suisse.
Consultante
OCDE
Paris
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Yann RENOUX
Après ma seconde année à l’ENSAE, j’ai fait une césure afi n
de me confronter aux métiers de la fi nance. J’ai découvert
une attirance pour ce domaine après une année passée au
sein de la Junior Entreprise de l’école, l’une des meilleures
façons de voir l’étendue et l’éventail des métiers auxquels
peut conduire l’ENSAE.
Pendant mon année de césure, j’ai été analyste quantitatif
en dérivés de taux à la CNCE, puis assistant trader en pro-
duits dérivés de fonds chez
UBS. Par la suite, j’ai choisi
de faire ma troisième année
dans le Master of Science de
Mathématiques Financières
à la New-York University.
J’ai à cette occasion passé
huit mois chez BNP Paribas
comme trader en arbitrage
statistique.
A présent, je suis trader sur produits dérivés de fonds
à Londres chez UBS. Mon métier consiste à couvrir des
positions prises pour le compte de clients, à gérer le ris-
que de portefeuille, et cela durant les heures d’ouverture
des marchés. Lorsque les marchés ferment, la seconde
partie de mon travail commence : recherche d’idées, test
des stratégies et des produits, etc. Cela fait largement
appel à ce que j’ai appris à l’ENSAE. Par exemple, l’étude des
conséquences potentielles de conditions de marché extrê-
mes requiert une analyse statistique du risque.
C’est un travail très prenant - comme tous les traders, je
suis au bureau douze heures par jour - et qui nécessite une
constante attention et une excellente gestion du stress.
Finance
Trader sur produits dérivés de fonds
UBS
London (Royaume Uni)
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Master à New-York
Timothée CARAYOL
Je suis entré à l’ENSAE en 2003, après deux années de prépa
scientifi que. J’ai choisi l’ENSAE car j’étais très attiré par
ses enseignements de haut niveau en économie
et en statistique. J’étais déjà intéressé par l’idée
de faire de la recherche en économie, et l’ENSAE
m’a paru être un bon point de départ dans cette
direction.
Lors des deux premières années à l’école, j’ai pu
apprendre les concepts et outils essentiels en
économie et en statistique.
J’ai ensuite pu choisir entre faire ma troisième année à l’EN-
SAE et enchaîner avec une thèse, ou bien partir à l’étranger
en équivalence pour ma troisième année, profi tant en cela
de la grande souplesse de l’ENSAE en la matière. J’ai choisi
cette deuxième option, et suis parti à la London School
of Economics en Master of Research, où je me trouve
encore aujourd’hui et m’apprête à commencer un PhD
(thèse) en économie du travail.
Chaque année un certain nombre d’étudiants de l’ENSAE
choisissent d’étudier à la London School of Economics et
dans d’autres grandes universités européennes ou améri-
caines, et les chances de recevoir une offre sont très bonnes
étant donnée la reconnaissance internationale de l’école.
Doctorant
London School of Economics and Political Science
Londres (Royaume Uni)
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Master à Londre
...Cela fait largement
appel à ce que j’ai appris à
l’ENSAE...
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