Orchis mascula
Orchis mâle
Communes du Perche sarthois où l'espèce a été observée depuis 1980 :
Ardenay/Mérize, Boëssé-le-Sec, Bonnétable, Bouloire, Le Breil/Mérize,
La Chapelle-Huon, Cherré, Cherreau, Conans/Anille, Cormes, Courgenard,
Dehault, Duneau, Lavaré, Maisoncelles, Marolles-lès-St-Calais
…et de nombreuses autres communes.
Sources : Sepenes et CBN du Bassin parisien.
C
C
ertainement la plus fréquente, cette espèce existe un peu partout sur le
territoire et est vraisemblablement présente sur l’ensemble des communes du
Perche sarthois.
La majorité des populations se développent sur les talus et les accotements
routiers, où elles constituent souvent des colonies importantes égayant ceux-ci de
fuchsia dès le mois d’avril. Première orchidée à eurir, elle boucle généralement
son cycle de reproduction avant les fauches d’entretien, ce qui lui permet ainsi
d’échapper aux dégâts provoqués par celles-ci.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, son nom d’espèce n’a rien à voir avec
la sexualité de la eur, qui possède bien les deux sexes, mais fait allusion à sa
partie souterraine, constituée des deux tubercules ovoïdes suggérant des testicules
(le mot Orchis signie aussi testicule en grec). Peut-être ce qualicatif de « mâle »
est-il aussi en rapport avec la forme trapue allongée et le port plus ou moins
arqué-érigé de l’éperon des eurs…
Outre ces caractères et sa précocité de oraison, on peut aisément reconnaître
l’espèce à ses grandes feuilles oblongues, vert sombre maculé de noirâtre, à son
inorescence dense de eurs blanchâtres, souvent pourvues de houppettes pourpres.