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PRÉFACE
Si nous n’avions point de
défauts,
nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer
dans les autres.
(La Rochefoucauld)
Les catégories linguistiques se définissent en s’opposant les unes aux autres. Le
conditionnel n’y fait pas exception. Et ce n’est pas seulement au sein d’un même
système langagier qu’il faut chercher les oppositions : la comparaison d’une même
catégorie linguistique dans plusieurs langues peut nous faire remarquer quelques
nuances auxquelles l’étude d’une seule langue n’aurait jamais mené.
Je remercie ici vivement ma directrice de recherche, Anu Treikelder, lectrice de
français au département des études romanes à l’Université de Tartu, de m’avoir
proposé un champ de recherche aussi passionnant et un sujet tellement inspirant.
Elle m’a toujours encouragée à aller plus loin, et m’a guidée quand je m’étais
trompée de route. Elle m’a permis de concrétiser ma passion pour la grammaire
grâce à la présente thèse.
Plusieurs chapitres de mon travail sont liés aux thèses des conférences. Pendant
mes études doctorales, j’ai eu le plaisir de participer à deux congrès des romanistes
scandinaves (à Tampere en 2008 et à Göteborg en 2011) et à une conférence
annuelle de Societas Linguistica Europaea (à Lisbonne en 2009). Les débats avec et
entre les linguistes m’ont largement inspirée.
Ils m’ont fait penser, entre autres, à inclure dans mon étude quelques aspects
contrastifs avec le finnois (la thèse de Rea Peltola m’y a beaucoup aidée). Les
discussions avec Helle Metslang, professeure de recherche d’estonien contemporain
à l’Université de Tartu, m’ont dirigée vers de possibles pistes du côté estonien. Je
remercie également Renate Pajusalu, professeure de recherche de linguistique
générale à l’Université de Tartu, dont les conseils m’ont orientée pendant l’étape
initiale de la rédaction.
J’exprime aussi ma reconnaissance à Julie Quillien, à Hans-Bertrand Mugnier et
à Benjamin Clauzel pour avoir réfléchi avec moi, à maintes prises, sur le fonction-
nement du français.
Je remercie également mes deux pré-rapporteurs, Eva Havu, maître de conféren-
ces de philologie française à l’Université de Helsinki, et Heete Sahkai, chercheuse à
l’Institut de la Langue Estonienne. Leurs commentaires constructifs sur la première
version de ma thèse ont remarquablement contribué à la qualité de la version
définitive.
Enfin, je suis énormément reconnaissante à mon mari Reimo de m’avoir
soutenue tout au long de mes études doctorales, ainsi qu’à ma fille Maria et à ma
grand-mère Hilja pour la patience dont elles ont fait preuve pendant la période
intense de la rédaction.
Je dédie cette thèse à mon père qui a toujours eu plus de confiance en moi que je
n’en ai jamais eu moi-même.
À Tartu, le 31 août 2012
Reet Alas