Les substances qui ont des potentiels redox positifs acceptent des électrons à
partir de l'hydrogène, et sont réduites, tandis que les substances qui ont des
potentiels redox négatifs vont donner des électrons à l'hydrogène, et sont alors
oxydées.
Afin d'apprécier la théorie d'oxydo-réduction vis-à-vis du cancer, nous avons besoin de
comprendre les réactions métaboliques de base communes chez les organismes vivants.
Pour une description plus approfondie du métabolisme énergétique voir [11] ] Living
Rainbow H2O (ISIS publication), qui est la suite de l’ouvrage ‘Rainbow Worm ‘ (10] et qui
présente une synthèse unique de la physique quantique et de la chimie de l'eau, comme
"moyen, milieu et message de vie".
Le métabolisme énergétique dans les cellules animales
Tous les animaux qui respirent de l'air, les êtres humains inclus, ont besoin d'oxygène
pour extraire l'énergie à partir de leur nourriture, dans un ensemble universel à base de
réactions métaboliques (Figure 1).
La molécule de glucose à 6 atomes de carbone est activée par l'ATP et l'enzyme
hexokinase, et elle se divise par une série de réactions glycolytiques, chacune étant
catalysée par une enzyme spécifique, en deux molécules de pyruvate à 3 atomes de
carbone ; ces réactions ont lieu dans le cytoplasme et elles ne nécessitent pas d'oxygène.
En outre, le métabolisme du pyruvate a lieu normalement dans les mitochondries, dans
lesquelles le pyruvate est oxydé par le complexe enzymatique de la pyruvate
déshydrogénase, puis il est converti en un fragment de deux atomes de carbone, relié au
co-enzyme A (acétyl-CoA), ce qui se traduit par la sortie d'une molécule de CO2 et d'eau.
L'acétyl-CoA pénètre dans le cycle de l'acide citrique, où il est complètement oxydé en
molécules supplémentaires de CO2 et d’eau, générant des transporteurs d'électrons
réduits. Les transporteurs d’électrons réduits vont conduire les électrons vers l’aval, dans
le processus oxydatif de la chaîne de transport d'électrons (ETC), et l'énergie libérée
va servir à fabriquer de l'ATP (adénosine triphosphate), qui est une forme énergétique
intermédiaire et universelle dans les cellules vivantes.
L'oxydation du glucose qui produit du dioxyde de carbone et de l'eau est la respiration,
l'inverse de la photosynthèse chez les plantes vertes, les algues et les bactéries bleu-
vert. La photosynthèse capte l'énergie du soleil pour «fixer» ou réduire le dioxyde de
carbone de l'atmosphère en hydrates de carbone (glucose) en utilisant des électrons (et
des protons) obtenus par le séparation de l'eau, libérant ainsi l'oxygène dans
l'atmosphère au cours de ce processus.
La régénération de l'oxygène est tout aussi importante que la séquestration de dioxyde
de carbone, au moins pour ce qui concerne les organismes vivants aérobies (respirant à
partir de l’air) (voir [12] O2 Dropping Faster than CO2 Rising, SiS 44).
La décomposition et la resynthèse de l'eau sont la dynamo de l'oxydo-réduction, le point
central magique qui crée pratiquement toute la vie à partir des substances inanimées
[11].