pricos defensive

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Rapport annuel révisé au 31 décembre 2010
PRICOS DEFENSIVE
Fonds d’epargne pension de droit belge
Fonds Commun de Placement public
de droit belge
à nombre variable de parts optant pour des placements
pas conformes aux conditions de la Directive 85/611/CEE
OPC
Aucune souscription ne peut être acceptée sur la base du présent rapport. Les souscriptions ne sont
valables que si elles ont effectuées après la remise à titre gratuit du prospectus simplifié ou du
prospectus.
SOMMAIRE
1.
Informations générales
2.
Rapport de gestion
2.1. Date de lancement et prix de souscription initiale
2.2. Cotation en Bourse
2.3. Informations aux actionnaires
2.4. Vue d’ensemble des marchés
2.5. Objectif et politique de placement
2.6. Indice et benchmark
2.7. Politique suivi pendant l’exercice
2.8. Politique future
2.9. Classe de risque
3.
Bilan
4.
Compte de résultats
5.
Résumé des règles de comptabilisation et d’évaluation
5.1. Résumé des règles
5.2. Taux de change
6.
Composition des avoirs et chiffres-clés
6.1. Composition des avoirs
6.2. Changement dans la composition des avoirs
6.3. Montant des engagements relatives aux positions en dérivés financiers
6.4. Evolution des souscriptions, des rachats et de la valeur nette d’inventaire
6.5. Returns
6.6. Frais
6.7. Notes aux états financiers et autres données
7.
Rapport du commissaire
1.
INFORMATIONS GENERALES SUR LE FONDS PRICOS
DEFENSIVE
NOM
Pricos Defensive
DATE DE CONSTITUTION DU FONDS
4 novembre 2003
DURÉE D’EXISTENCE DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION
Durée illimitée.
STATUT
Fonds Commun de Placement ayant opté pour des placements ne répondant pas aux conditions de
la directive 85/611/CEE et régi, en ce qui concerne son fonctionnement et ses Placements, par la loi
du 20 juillet 2004 relative à certaines formes de gestion collective de portefeuille d’investissement.
SOCIÉTÉ DE GESTION
KBC Asset Management SA
Avenue du Port 2
B - 1080 Bruxelles
Belgique
DATE DE CONSTITUTION DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION
30 décembre 1999.
NOM DES ADMINISTRATEURS DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION
Président:
D. De Raymaeker
Administrateurs:
A. Termote, Président du Comité de direction
J. Aerts, Administrateur indépendant
P. Buelens, Administrateur délégué
J. Daemen, Administrateur non-exécutif
M. Debaillie, Administrateur indépendant
J. Dewolfs, Administrateur délégué
K. Heyndrickx, Administrateur délégué
J. Thijs, Administrateur non-exécutif
B. Van Bauwel, Administrateur indépendant
W. Vanden Eynde, Administrateur délégué
C. Sterckx, Administrateur délégué
P. Marchand, Administrateur délégué
NOM ET FONCTION DES PERSONNES PHYSIQUES A QUI LA DIRECTION EFFECTIVE DE LA SOCIETE DE
GESTION EST CONFIEE:
A. Termote, Président du Comité de direction
P. Buelens, Administrateur délégué
J. Dewolfs, Administrateur délégué
K. Heyndrickx, Administrateur délégué
W. Vanden Eynde, Administrateur délégué
C. Sterckx, Administrateur délégué
P. Marchand, Administrateur délégué
Ces personnes peuvent également être administrateur de diverses Sicavs.
IDENTITÉ DU COMMISSAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION OU NOM DE LA SOCIÉTÉ DE RÉVISEURS
AGRÉE ET IDENTITÉ DU RÉVISEUR AGRÉÉ QUI LA REPRÉSENTE
Ernst & Young Reviseurs d'entreprises SCRL, représentée par Marc Van Steenvoort, reviseur
d'entreprises agréé par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances, Avenue Marcel
Thiry 204, 1200 Bruxelles.
GESTION FINANCIERE DU PORTEFEUILLE
La société de gestion délègue la gestion intellectuelle du portefeuille d'obligations à KBC Asset
Management SA, 5, Place de la Gare, L-1616 Luxembourg, Luxembourg.
COMMISSAIRE DU FONDS
Deloitte Réviseurs d'entreprises SC s.f.d. SCRL, représentée par Monsieur Frank Verhaegen,
reviseur d’entreprises et reviseur agréé par la Commission Bancaire, Financière et des Assurances,
Lange Lozanastraat 270, B-2018 Anvers.
SERVICE FINANCIER
Le service financier est assuré en Belgique par:
Centea SA, Mechelsesteenweg 180, B-2018 Anvers
KBC Bank SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles
CBC Banque SA, Grand Place 5, B-1000 Bruxelles
DÉPOSITAIRE
KBC Bank SA, avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles.
GESTION ADMINISTRATIVE ET COMPTABLE
KBC Asset Management N.V., avenue du Port 2, B-1080 Bruxelles.
DISTRIBUTEUR
KBC Asset Management S.A., 5, Place de la Gare, L-1616 Luxembourg.
PROMOTEUR
KBC
Le texte officiel du règlement de gestion est déposé à la CBFA.
En cas de divergences entre la version néerlandaise du rapport (semi)annuel et les publications dans
d’autres langues, le texte néerlandais prime.
2
RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU
PRICOS DEFENSIVE
2.1
DATE DE LANCEMENT ET PRIX DE SOUSCRIPTION INITIALE:
Date de lancement: 5 décembre 2003
Prix de souscription initiale: 50 EUR
Monnaie: EUR
2.2
COTATION EN BOURSE:
Pas d'application.
2.3
INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES
Conformément à l’article 96 du Code des sociétés, les éléments suivants sont communiqués :
 Le bilan et le compte de résultats exposent d’une manière fidèle l’évolution et les résultats de
l’organisme de placement collectif. Le chapitre “Vision globale des marchés” présente une
description des risques et incertitudes majeurs auxquels est confronté l’organisme de placement
collectif.
 Aucun événement important n’a eu lieu après la clôture de l’exercice.
 En ce qui concerne des circonstances susceptibles d’avoir une influence notable sur l’évolution de
l’organisme de placement collectif, nous renvoyons au paragraphe “Prévisions” au chapitre “Vision
globale des marchés” de ce rapport.
 L’organisme de placement collectif n’exerce pas d’activités de recherche et développement.
 L’organisme de placement collectif ne possède pas de succursales.
 L’établissement et l’application des règles de valorisation reposent toujours sur le principe de la
continuité des activités de l’organisme de placement collectif, même lorsque le compte de résultats
fait apparaître une perte pendant deux exercices consécutifs.
 Toutes les données qui doivent être insérées en vertu du Code des sociétés sont reprises dans ce
rapport.
 Le profil de risque de l’organisme de placement collectif, mentionné dans le prospectus, donne un
aperçu de la maîtrise des risques.
2.4
VUE D’ENSEMBLE DES MARCHÉS
La crise du crédit de 2008-2009 risquait d'enfoncer l’économie mondiale dans une spirale négative,
qui a dû être brisée par des incitants budgétaires massifs et une politique monétaire agressive. Le
vent a tourné à la mi-2009 mais la reprise est restée étroitement dépendante des mesures de
relance. Les ventes de voitures et d’habitations se sont à nouveau essoufflées aux États-Unis, après
la suppression des primes à la casse et des réductions fiscales pour l’achat d’une première
habitation.
La crainte d’une récession à double creux s'est avérée sans fondement
En 2010, les créations d'emplois l’ont emporté sur les suppressions de postes mais le rythme de
croissance de l’emploi est demeuré limité. Dans le contexte d’une croissance atone de l’emploi et de
hausses salariales négligeables, l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages a largement été
attribuable aux incitants fiscaux. Ceux-ci ont soutenu la consommation mais de manière modérée et
ils ont surtout été affectés à la résorption de l’endettement. Aux États-Unis, la croissance (+2,8% en
2010) a également été freinée par l’assainissement des finances des États et des administrations
locales ainsi que par l'intensification des importations.
En Europe, la croissance (+1,6%) est demeurée modeste mais surtout inégale. Elle a été assez
vigoureuse (+3,5% à 4%) en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie. La demande intérieure
(recul du chômage, diminution du taux d’épargne, reprise des investissements des entreprises,
mouvement de rattrapage de la construction) a fait des exportations le moteur de la croissance. La
Grèce, l’Irlande et l’Espagne, qui exportent assez peu, ont eu trop peu de latitude pour tempérer les
conséquences d’une politique budgétaire restrictive et n’ont pu éviter une croissance négative. La
Belgique (+2%) a rejoint le noyau dur de la zone euro plutôt que sa périphérie.
La récession et la première phase du redressement nous ont beaucoup appris sur le rôle des pays
émergents dans la conjoncture mondiale. Ceux-ci demeurent tributaires des exportations. L’Occident
(soit le consommateur américain) reste le moteur de leur croissance économique mais le commerce
interrégional s’intensifie en Asie.
La reprise de l’économie observée à partir du deuxième trimestre 2009 a été tout aussi spectaculaire
que son effondrement. Elle s’est poursuivie en 2010. L’Asie est mieux armée contre les crises
financières que par le passé. Ses finances publiques sont saines, sa balance courante est
généralement en équilibre (elle présente même un excédent astronomique en Chine) et l’épargne
intérieure y est élevée. Les bilans de ses banques sont moins contaminés par des actifs toxiques
que ceux des banques occidentales. Son développement économique n'est plus tributaire de la
volatilité des capitaux étrangers.
L’Asie est sans conteste devenue le pôle de croissance de l’économie mondiale. Les exportations,
les investissements en infrastructures et la consommation se conjuguent pour alimenter la
croissance. En 2010, la Chine a ravi aux États-Unis la place de premier marché automobile mondial.
À Hong-Kong, en Corée du Sud et à Taiwan, les ventes au détail avaient progressé fin 2010 de
respectivement 18%, 9% et 7% par rapport à l’année précédente.
La crise de l’euro, une nouvelle phase dans la crise du crédit
Fin 2009-début 2010, les observateurs craignaient que la crise du crédit ne connaisse en 2010 un
rebondissement, qui serait fatal selon les pessimistes. Ce scénario ne s'est toutefois pas produit. Le
marché résidentiel américain n’a plus reculé mais ne s’est pas non plus ressaisi. Les ventes de
maisons se maintiennent au faible niveau d’activité de 2009, la confiance des promoteurs et des
entrepreneurs reste au point mort, les prix des maisons fluctuent depuis le printemps 2009 autour
d'une tendance latérale qui est de près de 25% inférieure aux records de septembre 2005.
L’endettement des ménages américains avait atteint un niveau dangereusement élevé, susceptible
d’engendrer l’instabilité. Il avait tellement augmenté que la hausse des taux avait fait boule de
neige : chaque année, une part de plus en plus importante du budget des ménages était allouée au
remboursement des crédits. La menace a été désamorcée en 2010. Le consommateur américain a
profité de l’amélioration de ses revenus (aussi faible soit-elle) et des concessions fiscales pour
éponger son endettement excessif. Tout danger est écarté, tout au moins si les taux ne s’envolent
pas.
Les faillites ne se sont pas multipliées. Les sociétés ont rarement affiché une solvabilité et des
liquidités aussi attrayantes qu'aujourd'hui.
La crainte d’une pénurie de crédits s’est estompée. Tout au long de 2010, les banques ont fait part
d’un assouplissement des conditions de crédit, qui peuvent aujourd’hui être qualifiées de normales
(ni souples ni sévères). La demande de crédits demeure toutefois atone.
Une dimension de risque s’est greffée aux obligations d'État, autrefois totalement sûres. Ce qui était
à l’origine un incident isolé à la périphérie de la zone euro s'est mué en un problème de crédibilité de
l'union monétaire et de ses institutions. Dès l’automne 2009, il est apparu que la situation budgétaire
grecque était nettement plus grave que les statistiques officielles ne l’avaient laissé paraître. Les
investisseurs ayant perdu toute confiance, la faillite du pays était inéluctable. Après de nombreuses
discussions, l’Europe, en collaboration avec le FMI, a débloqué le 23 avril 2010 un plan d’aide de
110 milliards EUR. Ce plan devait assurer le financement de la dette publique grecque pour la
période allant jusqu’à 2013. Cela a toutefois créé un précédent. Après la Grèce, le Portugal,
l’Irlande, l’Espagne et la Belgique ont été dans le collimateur des marchés. La création d’un Fonds
européen de stabilité financière (FESF) de 750 milliards EUR destinés au financement de la dette
des États membres de l'UEM n'a pas calmé les esprits. Le domino irlandais est tombé le dernier
week-end de novembre.
L’endettement excessif de certains pays n’est pas le seul problème de l’UEM. L’écart de
compétitivité salariale qui ne cesse de se creuser (l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Grèce ont
accumulé avec le temps un handicap de 30 à 35% par rapport à l’Allemagne) et les déficits
chroniques de la balance des paiements (de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie et même
de la France) sont tout aussi importants.
La crise économique et les indispensables interventions des États pour soutenir leur secteur
financier ont entraîné un dérapage des finances publiques occidentales. La réaction des autorités
varie selon les pays. Aux États-Unis, où il n’est toujours pas question d’assainissement, la politique
expansive est maintenue. Le Royaume-Uni, l’Irlande et la Grèce mettent en œuvre – volontairement
(Royaume-Uni) ou sous la pression - des mesures d’économies draconiennes. L’Allemagne et les
Pays-Bas procèdent également à des assainissements, qui sont toutefois moins contraignants et
moins lourds de conséquences. Le Japon, le Portugal et l’Espagne font des efforts, jusqu’ici
insuffisants à la stabilisation de leur dette. La France, l’Italie et la Belgique doivent encore soumettre
des plans concrets.
Redressement en V des bénéfices des entreprises
L’effondrement des bénéfices des entreprises durant la récession a été tout aussi spectaculaire que
leur redressement à partir du quatrième trimestre 2009. La reprise conjoncturelle occidentale est
modeste mais il en va tout autrement des bénéfices des entreprises. Après être redevenu positif au
dernier trimestre 2009, le bénéfice par action a bondi de 99% au premier trimestre 2010, de 57% au
deuxième trimestre et de 38% au troisième trimestre pour l’ensemble des entreprises du S&P 500.
Leur redressement notable n’est pas attribuable à des facteurs exceptionnels puisqu’il concerne
presque tous les secteurs. La basse conjoncture occidentale n’a pas empêché l’envolée des
bénéfices. Les économies émergentes, qui connaissent une période de haute conjoncture,
deviennent un débouché de plus en plus important pour les entreprises occidentales. La progression
des bénéfices s’explique davantage par une réduction drastique des charges (salariales) que par
une accélération du chiffre d’affaires.
Le renchérissement des matières premières est plus qu’un baromètre de la reprise
économique
Les prix du pétrole ont longtemps fluctué entre 70 et 80 USD le baril, mais ils sont repartis à la
hausse durant les derniers mois de 2010. Fin décembre, le baril de pétrole s’échangeait à 93 USD,
soit 20% de plus qu’à fin 2009. En 2010, la tendance 2009 s’est poursuivie pour d’autres matières
premières : or (+26%), nickel (+23%), cuivre (+15%), céréales (+13%).
Ces hausses de prix semblent dues à plusieurs facteurs, tant fondamentaux que spéculatifs. La
vigueur conjoncturelle mondiale dope la demande, surtout chinoise. La Chine semble vouloir
constituer d’importantes réserves de métaux industriels et sécuriser son approvisionnement. L’offre
ne suit pas faute d’investissements dans de nouvelles mines, la demande structurelle ayant été
sous-estimée. L’intérêt massif des investisseurs, alléchés par les récentes augmentations de prix et
le bas niveau des taux, ainsi que la méfiance à l’égard des actifs de papier sont davantage d’ordre
spéculatif.
Aucune pression haussière véritable n’a toutefois été observée sur l’inflation, tout au moins en
Occident. En novembre, la hausse annuelle de l’indice des prix à la consommation a atteint 1,2%
aux États-Unis et 1,9% dans l’UEM. L’inflation de base, soit la hausse de l’indice des prix apurée
des effets des prix de l’alimentation et du pétrole, s’est encore effritée en 2010. Elle est retombée de
1,6% en décembre 2009 à 0,7% aux États-Unis et de 1,3% à 1,1% dans l'UEM. Dans le contexte
d’un taux de chômage résolument élevé, de capacités excédentaires, de la modération salariale et
de la maîtrise des coûts, il aurait difficilement pu en être autrement. Le marché a longtemps redouté
un nouvel effondrement conjoncturel, risquant d’infléchir la tendance désinflationniste en une
véritable déflation, mais cela ne s’est pas produit. La croissance économique est restée à niveau et
elle s’est même légèrement accélérée en fin d’année.
Politique de l’argent (presque) gratuit et autres mesures non conventionnelles
La Réserve fédérale a abaissé son taux directeur dès le début de la crise. Elle a effectué une
première intervention en septembre 2007, lorsque son taux directeur atteignait encore 5,25%. En
décembre 2008, ce dernier était retombé au niveau symbolique de 0,25%. La Banque centrale
européenne a attendu beaucoup plus longtemps et n’a effectué un premier abaissement qu’en
septembre 2008. Entre septembre 2008 et mai 2009, le taux a été diminué de 4,25% à 1,00%. Il est
depuis lors resté inchangé.
Il faut généralement attendre six mois pour qu’un abaissement de taux ait un impact positif sur
l’économie réelle et dix-huit mois pour que ses effets s’estompent. Il n’est donc pas étonnant que la
Réserve fédérale se soit préoccupée de l'efficacité de sa politique monétaire dès la mi-2010. En
juillet, la Fed a annoncé son intention d’effectuer un rachat massif d’emprunts d’État. Elle a lancé le
2 novembre son deuxième plan d’assouplissement quantitatif, consistant à racheter des emprunts
d’État pour 600 milliards USD (soit l’équivalent de 5% de la dette publique américaine) afin d’agir
également sur les taux à long terme et pour les maintenir à un bas niveau. Elle n’a peut-être pas
réussi sur ce plan mais son action a définitivement dissipé la crainte de la déflation.
Nervosité sur les marchés obligataires
En 2010, les taux obligataires ont longtemps conservé une tendance baissière. Le pessimisme
conjoncturel et la fuite dans la qualité (allemande) consécutive à la crise de l’euro ont fait plonger le
taux allemand à dix ans de 3,38% fin 2009 au plancher de 2,10% fin août 2010. La tendance s’est
ensuite inversée. Ces quatre derniers mois, le taux obligataire allemand, essentiellement dopé par
l’amélioration des chiffres conjoncturels, a grimpé d’environ 80 points de base.
Les taux obligataires ont connu une évolution similaire aux États-Unis. Les mesures de rachats
massifs d’obligations d’État de la banque centrale, visant expressément à maintenir le taux à long
terme à un bas niveau ou à l’abaisser davantage, semblent sans effet. Fin 2010, le taux américain à
dix ans atteignait 3,30%.
Les portefeuilles obligataires ont été fortement remaniés. Malgré les garanties internationales, les
obligations des pays mis en cause ont été bradées et échangées contre du papier allemand. Le
différentiel de taux d'intérêt entre la Belgique et l’Allemagne a également souffert des tensions dans
la zone euro. À un moment donné, le taux belge à dix ans affichait déjà 105 points de base de plus
que le taux allemand. L’époque où l’État belge ne versait qu’une prime de risque dérisoire (en
moyenne 5 points de base pendant la période 2002-2007) paraît définitivement révolue.
La prime des entreprises européennes de bonne qualité s'élève encore à environ 195 points de
base, En 2010, le resserrement des différentiels de taux d’intérêt - qui avait été très marqué en
2009 – s’est essoufflé. Ceux-ci ont parfois été entraînés dans une spirale négative, les problèmes
d’endettement de plusieurs États de la zone euro ayant rendu suspect tout ce qui était lié au risque
de crédit. Dans le segment des obligations d’entreprises, ce sursaut d’aversion pour le risque a
systématiquement été de courte durée. Quoi qu’il en soit, une prime de 195 points de base reflète la
crainte de voir plus de 10% des émetteurs dotés de la note ‘investment grade’ faire faillite sur une
période de cinq ans, ce qui ne s’est jamais produit au cours des trente dernières années. Ces trois
dernières années, pourtant marquées par une profonde récession, les pertes sur crédits aux
entreprises sont même restées étonnamment limitées.
Actions : une hausse des cours mais pas de réévaluation
Une belle année boursière s’est refermée, bien que les investisseurs européens, victimes de leur
myopie, en aient peu profité.
Traditionnellement, les Bourses redémarrent alors que le marché est encore submergé de nouvelles
économiques exécrables et de mises en garde pessimistes. Il n’en a pas été autrement durant ce
cycle. Le S&P 500 a touché le fond le 9 mars 2009. La tendance boursière s’est donc inversée
quatre mois avant le plancher de la récession. Anticipant le redressement des bénéfices des
entreprises, la Bourse a enregistré une belle remontée. Cette évolution cyclique ’normale’ a entraîné
un rebond de 75% du S&P 500 fin avril par rapport au plancher du 9 mars 2009.
Les marchés d’actions ont toutefois été bien en peine de trouver un second souffle. Les bons
résultats conjoncturels et les plantureux bénéfices des entreprises n'ont plus séduit personne. La
crise de la dette grecque a placé la précarité des finances publiques sur le devant de la scène, non
seulement dans plusieurs pays périphériques de la zone euro mais aussi dans des pays clés comme
les États-Unis et le Royaume-Uni. Les marchés ont redouté que les assainissements draconiens mis
en œuvre simultanément de par le monde n’aient un impact négatif sur la croissance. Le scénario du
double creux a également été alimenté par la léthargie du marché immobilier résidentiel américain
ainsi que par la peur de créations d’emplois insuffisantes et d’une pénurie de crédits. Le climat n’est
redevenu optimiste qu’en fin d’année, lorsque la Réserve fédérale a concrétisé son second plan
d’assouplissement, dissipant ainsi toute crainte de la déflation. En fin de compte, le rendement du
MSCI All Countries (le plus grand indice mondial) a dépassé 20% en euro en 2010. L’évolution du
change (tant USD/EUR que JPY/EUR) a bien entendu joué un rôle important.
Les marchés émergents asiatiques ont continué de profiter de la reprise économique de la région,
qui s’est quelque peu affranchie de l’Occident pour développer sa propre dynamique. En euro,
l’indice de rendement du MSCI Emerging Asia a progressé de 27,8%. On peut véritablement parler
de haute conjoncture, car l’inflation commence déjà à s’accélérer et les banques centrales
resserrent leur politique monétaire. La valorisation reste attrayante, surtout dans le contexte des
prévisions de croissance élevées, de l’équilibre macroéconomique et d’un secteur bancaire qui n’a
que peu, voire pas du tout, souffert de la crise du crédit.
L’Europe centrale (+24,6%) a continué d’essuyer les séquelles de la crise internationale du crédit. À
cela se sont ajoutés la menace des États Baltes et de la Grèce et les problèmes politiques de la
Hongrie. La Bourse polonaise, qui a été la plus dynamique, a enregistré plus de 80 nouvelles
cotations.
L'Amérique latine (+23,0%) reste toujours plus ou moins liée aux marchés des matières premières.
Le Mexique a pâti du redressement conjoncturel laborieux des États-Unis. Le Brésil n’a pu gérer
l’afflux de capitaux étrangers et n’a pas freiné suffisamment l’appréciation de sa monnaie.
Parmi les marchés classiques, l’Europe occidentale (+12,8%) a été la lanterne rouge et plus
particulièrement, la zone euro. Et pour cause : le risque d’un double creux y est le plus élevé,
d’importants assainissements budgétaires s’imposent et la menace de faillite de la Grèce ou d’un
autre État membre de l’UEM est une épée de Damoclès sur le secteur bancaire européen.
La Bourse belge (hausse du BEL 20 de 2,7%) a fait du surplace, notamment en raison de la
prépondérance des valeurs bancaires. Parmi les grands gagnants, citons Bekaert, qui a profité de
son puissant ancrage sur le marché chinois. Umicore, Telenet, Ackermans & Van Haaren, AB Inbev
et Colruyt ont également réalisé d’excellentes performances.
Le résultat positif de la Bourse de Tokyo (+23,6%) repose exclusivement sur la forte appréciation du
yen. Le Japon a une nouvelle fois déçu en monnaie locale (+1,3%). Les investisseurs nationaux sont
sceptiques à l’égard de la stabilité économique et politique du pays. Les investisseurs étrangers, qui
misaient sur la croissance asiatique par l’intermédiaire de la Bourse de Tokyo, ont aujourd’hui de
meilleures possibilités pour y accéder (directement).
Le style d’investissement a fait la différence, surtout pendant la période avril-septembre, lorsque le
marché a évolué latéralement. Au cours de la période sous revue, les petites capitalisations ont en
moyenne surperformé de 9,6% les blue chips. Le facteur croissance a dépassé le facteur valeur
d’environ 6%.
Les matériaux, l’industrie et la consommation discrétionnaire se sont classés parmi les secteurs les
plus performants. La finance, la santé et – une fois de plus - les services aux collectivités sont restés
à la traîne. Les exploitants miniers ont été les grands gagnants de la hausse des prix sur les
marchés de matières premières. Les producteurs de biens d’équipement ont sabré dans leurs coûts
pendant la récession, ce qui leur a permis de redémarrer en force pendant la première phase de la
reprise économique. Une légère hausse du chiffre d'affaires s’est traduite par un rebond notable des
marges bénéficiaires. Le secteur automobile a prospéré grâce aux primes à la casse occidentales et
aux ventes florissantes en Asie. Le 18 novembre, le nouveau GM a été (ré)introduit en Bourse.
Le secteur bancaire est sorti fortement affaibli de la crise du crédit. L’effritement de sa base de
capital a aggravé sa vulnérabilité. D’où l’intensité de la réaction des actions bancaires à chaque
intensification du risque de crédit. La raideur de la courbe des taux s’est heureusement maintenue,
ce qui a donné de l’oxygène au secteur. Les entreprises pharmaceutiques ont pâti de l’incertitude
entourant la réforme des soins de santé aux États-Unis et de la faible visibilité de leurs résultats,
alors qu’en 2010, le redressement des bénéfices des entreprises avait monopolisé l’attention. Les
entreprises de services aux collectivités ont fait les frais de leur caractère défensif. Les producteurs
d’électricité accusent une surcapacité croissante.
L’immobilier (+29,7%) a continué sur sa lancée de 2009. Les turbulences financières ont porté un
grand coup à ce secteur essentiellement fondé sur le financement de la dette. Malgré sa gravité, la
récession a moins affecté l’immobilier commercial et le marché des bureaux en Europe que les
crises précédentes. Le taux de vacance n’est pas anormalement élevé et les revenus locatifs sont
restés plus ou moins intacts. Ce segment a dès lors surperformé pendant le redressement boursier
amorcé en mars 2009. La décote affichée par le secteur par rapport à sa valeur intrinsèque a ainsi
été éliminée. Il n’est toutefois pas encore question d’une prime.
Les Bourses accusent en fin de compte un décalage par rapport à la progression bénéficiaire des
entreprises cotées. Les valorisations n’ont pas augmenté en 2010.
Perspectives
L’indice ISM (le baromètre de confiance de l’industrie manufacturière américaine) se situe depuis
plusieurs mois déjà à un niveau (57,0 en décembre) suggérant une croissance de 4 à 4,5% du PIB
pour les six prochains mois. Il place la barre un peu haut, étant donné les maigres créations
d'emplois, la pression baissière sur les augmentations salariales et l’absence de reprise du marché
résidentiel. Mais il n’incite pas non plus à sombrer dans le pessimisme conjoncturel. C’est en 2010
qu’ont été jetées les bases d’une croissance 2011 plus durable. Les ménages américains ont
fortement résorbé leur endettement, le taux d’épargne a considérablement augmenté et la charge
des services financiers (soit le total des amortissements et paiements d’intérêts) n’absorbe plus que
17% (venant de 19,5%) du budget des ménages. Ceux-ci retrouvent peu à peu la possibilité
d’affecter une plus grande part de leur pouvoir d'achat à la consommation. Les plantureux bénéfices
de 2010 ont encore augmenté les réserves de liquidités. Pendant la crise, les investissements
avaient fortement diminué. Tout est en place pour un mouvement de rattrapage.
Par son programme de Noël, le président américain Obama est passé d’une politique budgétaire
restrictive à légèrement stimulante en 2011. Le 18 décembre, le Congrès a voté un nouveau plan de
relance de 850 milliards USD (6% du PIB). Les allègements d’impôts du président Bush sont
prolongés jusqu’à fin 2012. Cette prolongation est liée à un abaissement des charges sociales sur le
salaire, à un allongement des indemnités de chômage, à des mesures d’incitation à la
consommation et – ce qui n’est pas négligeable - à des avantages fiscaux pour les entreprises
(amortissements accélérés des investissements, exonération des paiements de dividendes, etc. à
hauteur de 150 milliards USD, soit 7,5% de la masse bénéficiaire totale des entreprises). Le plan
prolonge les incitants existants et en intègre de nouveaux. En 2011, il pourrait doper la croissance
de 0,5 point de pourcentage. En revanche, le déficit budgétaire ne diminuera que très légèrement en
2011 (jusqu’à environ 9% du PIB).
Enfin, la Banque centrale américaine va injecter des liquidités massives dans le système par son
programme de rachat d’obligations d'État. Ces liquidités atteindront l'économie réelle ou elles
alimenteront les prévisions d'inflation. Quoi qu’il en soit, elles maintiendront les taux longs à leur
niveau plancher et elles balayeront toute crainte de la déflation.
L’évolution conjoncturelle américaine finit généralement par déteindre sur l’Europe. En 2011, la
croissance économique (+1,5 à 2%) y sera moins marquée qu'aux États-Unis (+2,5 à 3%). L’Europe
a davantage besoin d’un assainissement budgétaire et mène une politique monétaire moins
agressive. En revanche, les hausses salariales réelles - même si elles restent limitées – y sont plus
importantes qu’aux États-Unis.
Nous vivons dans un monde à deux vitesses. Les économies industrialisées classiques (États-Unis,
Europe, Japon) connaissent une période de basse conjoncture, caractérisée par l’absence
d’inflation, la faiblesse des taux et le dérapage des finances publiques. Le tableau est totalement
différent dans le ‘nouveau monde’. La vigueur économique a d’ores et déjà déclenché des tensions
inflationnistes en Asie. En Chine, la hausse annuelle de l’indice des prix à la consommation a atteint
4,4% en novembre. Il est vrai que la flambée des prix de l’alimentation (+10,4%) est largement
responsable de cette augmentation. Des éléments sous-jacents pourraient toutefois également être
en cause. Les salaires explosent (hausse de 12 à 16%). L’inflation de base, qui était encore
négative début 2009, atteint déjà 1,6%. Cette tendance s’observe également dans le reste de l’Asie.
La politique monétaire a réagi vigoureusement à cette évolution. La Chine a notamment relevé son
taux directeur, augmenté ses obligations de réserves, durci les restrictions de crédit, etc. Le
resserrement de la politique monétaire semble déjà porter ses fruits. En Chine, le rythme de
progression des prix des habitations est retombé de 13% (en base annuelle) fin 2009 à 8,5%. Le
risque de surchauffe semble donc éliminé. La liaison des devises asiatiques au dollar américain
limite toutefois la marge de manœuvre des banques centrales.
L’évolution de la consommation en Asie et en Chine est l’un des grands défis de la décennie à venir.
Ce mouvement pourrait contribuer à renforcer l’équilibre économique mondial. Il réduira la
dépendance de la région à l'égard des exportations, mais il aura aussi un impact sur les flux
internationaux de capitaux. Une augmentation de la consommation en Chine entraînera une
diminution de l’épargne et une hausse des importations, y compris en provenance des États-Unis.
Cette évolution aidera l'Occident à sortir de ses problèmes d'endettement.
Le temps presse pour la zone euro. Tout le monde sait que l’UEM n’est pas une union monétaire
optimale. En douze ans d’existence, peu de mesures ont été prises pour améliorer son
fonctionnement interne. L’autonomie nationale a la vie dure. La crise a démontré l'urgence de
l’élaboration d'une gouvernance économique (dans le jargon de la zone euro), soit concrètement un
contrôle des banques organisé au niveau supranational, un mécanisme de surveillance et de
sanction de la politique budgétaire, la surveillance de la politique salariale et l’élaboration d’une
fiscalité européenne.
En 2011, une nouvelle architecture devra également être ébauchée pour le marché des euroobligations. Le Fonds européen de stabilité financière est bien alimenté et peut être élargi si
nécessaire. Un accord politique a été trouvé pour consolider le fonds après 2013. La Banque
centrale européenne (BCE) peut jouer un rôle plus important et racheter une grande quantité
d’emprunts publics des États membres en difficulté, ce qui permet de gagner du temps. Trois ans,
c’est court pour réaliser un programme ambitieux.
Pour garantir la stabilité du système financier, les banques doivent renforcer leur base de capital afin
de pouvoir faire face à des provisions et amortissements inattendus. Cette nécessité est tout aussi
importante en 2011 qu'en 2010 et elle le sera encore dans les années à venir. Toutes les mesures
nécessaires ont bien entendu été prises : la création du FESF avec la garantie que les emprunts
d’État de tous les partenaires de l’UEM honoreront correctement leurs obligations, l’approbation
d’une nouvelle loi sur les banques aux États-Unis, l’organisation de tests de résistance visant à
vérifier que les banques possèdent les capitaux suffisants pour affronter toute nouvelle crise grave
et l'introduction progressive de normes de capital plus strictes dans le cadre de Bâle III.
Le maintien d’un taux du marché monétaire quasi nul s’inscrit également dans ce contexte. Tant que
la basse conjoncture persiste en Occident et qu’aucune tension inflationniste ne se manifeste,
aucune raison macroéconomique contraignante ne justifie une politique plus restrictive.
Il convient toutefois de nuancer notre propos. La BCE, toujours quelque peu en décalage, pourrait
créer la surprise. Si la vigueur conjoncturelle se maintient en Allemagne, il n’est pas exclu que l’aile
dure de son comité de direction obtienne gain de cause et que le taux soit normalisé plus tôt que
prévu afin de prévenir tout problème d’inflation.
Les taux obligataires ont probablement amorcé un virage. Ils pourraient encore augmenter, dopés
par l'embellie économique (ou tout au moins l'atténuation des risques d'essoufflement de la
croissance). Dans le courant de l’année, le marché pourrait dès lors anticiper un resserrement de la
politique monétaire. Plusieurs mesures non conventionnelles seront dans un premier temps
supprimées avant que le marché ne puisse anticiper une normalisation du taux directeur. L’angoisse
d’assister à un dérapage budgétaire intégral aux États-Unis et/ou la crainte de l’inflation face à la
politique peu orthodoxe qui a été menée récemment pourraient entraîner une augmentation de la
prime de risque.
La remontée des taux ne sera pas nécessairement prononcée. La courbe des taux est
exceptionnellement raide et la tendance des quatre derniers mois a déjà anticipé cette évolution.
La volatilité restera de mise. Une correction à la baisse est très probable à court terme. La Réserve
fédérale tentera certainement de l’imposer.
La prime pour le risque sur débiteurs sur le marché des obligations d’entreprises est très élevée, tant
dans une perspective historique que dans le contexte de la santé financière de la plupart des
sociétés. Un important potentiel de resserrement des différentiels de taux d’intérêt subsiste par
conséquent. Les différentiels de taux d’intérêt au sein de l’UEM resteront sans doute élevés et
volatils pendant pas mal de temps compte tenu de la quantité de problèmes que l’union monétaire
doit résoudre.
Grâce à l’essor des marchés émergents, la croissance de l’économie mondiale pourrait atteindre 4,5
à 5% en 2011, soit un taux largement comparable à celui de 2010 et supérieur à la moyenne des
quarante dernières années. Il s’agit là de l’une des raisons permettant d’augurer une nouvelle
explosion des bénéfices des entreprises en 2011.
Le constat semble paradoxal : les entreprises sont sorties gagnantes de la crise de 2008-2009. Elles
se sont restructurées radicalement pendant la récession et elles en cueillent aujourd’hui les fruits. La
maîtrise des coûts ne se limite pas à des opérations de restructuration (à caractère unique et parfois
spectaculaires), mais fait partie intégrante de la culture d’entreprise. La récession de 2008-2009 a
incité les entreprises à affiner leur approche du risque (l’argent et donc les coûts). Les projets
d’investissement sont soumis à une étude de rentabilité plus approfondie. L’action conjointe du
désendettement et de la faiblesse des taux réduit considérablement les charges financières. La
globalisation (pression de la délocalisation) et le taux résolument élevé du chômage empêchent les
travailleurs d’avoir des exigences de salaires élevées. Ceux-ci ne peuvent guère espérer mieux que
de conserver leur pouvoir d’achat. Des hausses de salaires réelles ne sont pas d’actualité. Chaque
centime d’euro de chiffre d'affaires supplémentaire renforce donc le facteur ‘capital’.
La croissance bénéficiaire attendue pour 2011 est de 13,5% pour le S&P 500 et de 15% pour le
MSCI Europe. Compte tenu d’un taux de croissance honorable à l’échelon mondial (+4,5 à 5%),
d’une certaine hausse des prix (environ +2%) et d’un élargissement des marges, ces prévisions
devraient se réaliser sans trop de problèmes. En outre, les effets du programme de Noël de Barack
Obama ne sont pas encore intégrés dans les prévisions pour les États-Unis, de sorte que la
croissance bénéficiaire prévue pour 2011 peut être relevée de 5 à 7 points de pourcentage.
Si ces prévisions se réalisent (et rien ne laisse supposer le contraire), la masse bénéficiaire cumulée
des entreprises du S&P 500 devrait déjà dépasser au premier trimestre 2011 celle du deuxième
trimestre 2007 (un niveau sans précédent).
Les taux du marché monétaire ne vont pas augmenter rapidement, les taux obligataires sont
proches de leurs planchers historiques,... : tout semble désigner les actions comme la catégorie
d’actifs la plus intéressante pour les prochains mois. Mais depuis les planchers de mars 2009,
l’Euro Stoxx 50, le BEL 20 et le Dow Jones ont respectivement gagné 54%, 69% et 77%.
Les bonnes nouvelles sont-elles déjà incorporées dans les cours ? Probablement pas. Les indices
boursiers susmentionnés se situent toujours 18% (Dow Jones), 39% (EuroStoxx 50) et 46% (BEL
20) sous leur sommet historique d’octobre 2007. Tant l’économie mondiale que les bénéfices des
entreprises dépasseront de nouveau les niveaux d’avant la crise d’ici la fin de cette année. Les
actions sont donc plutôt bon marché actuellement. Sur la base du bénéfice escompté pour 2011, le
rapport cours/bénéfice (C/B) s’élève à 14,2 pour le S&P 500 et à 10,9 pour le MSCI Europe, soit
respectivement 20% et 30% de moins que la moyenne historique. Les actions sont assurément bon
marché par rapport aux obligations. Le rendement de bénéfice (= l’inverse du rapport C/B) s’élève
actuellement à 9,20% pour le MSCI Europe, soit une prime sans précédent de 640 points de base
par rapport au taux obligataire allemand.
Rédaction clôturée le 4 janvier 2011.
2.5
OBJECTIF ET POLITIQUE DE PLACEMENT
OBJECTIF DU FONDS:
Le Fonds a pour principal objectif de procurer aux détenteurs de parts le rendement le plus élevé
possible par des placements directs ou indirects en titres négociables. Ce rendement est obtenu par
la réalisation de plus-values et l’encaissement de revenus. A cette fin, les actifs sont investis,
directement ou indirectement, par l’intermédiaire d’instruments financiers ayant une évolution
similaire, principalement en actions et en obligations.
POLITIQUE DE PLACEMENT DU FONDS:
CATEGORIES D’ACTIFS AUTORISES:
Les placements du Fonds peuvent consister en titres, instruments du marché monétaire, parts
d’organismes de placement collectif, dépôts, instruments financiers dérivés, liquidités et tout autre
instrument pour autant que cela soit autorisé par la réglementation applicable et conforme à l’objectif
énoncé au point ci-dessus.
TRANSACTIONS AUTORISEES SUR INSTRUMENTS DERIVES:
Le recours aux produits dérivés sert tant à couvrir le risque qu’à réaliser les objectifs de placement.
Les placements font l’objet de corrections régulières en fonction de la stratégie d’investissement du
Fonds. En outre, le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés, cotés ou non, pour
réaliser les objectifs: il peut s’agir de contrats à terme, d’options ou de swaps de titres, d’indices,
de devises ou de taux d’intérêt, ou d’autres transactions portant sur des instruments dérivés. Les
transactions sur instruments dérivés non cotés sont exclusivement conclues avec des
établissements financiers de premier ordre spécialisés dans ce type de transactions. De tels
instruments dérivés peuvent également être utilisés pour protéger les actifs contre les
fluctuations de taux de change. Le Fonds vise à conclure des transactions les plus ciblées
possible, dans le respect de la réglementation applicable et du règlement de gestion.
Le Fonds peut conclure des contrats se rapportant à un risque de crédit sur des émetteurs de titres
de créances. Le risque de crédit est le risque de défaillance de l’émetteur d’un titre de créance. Le
risque de crédit se rapporte aux parties dont la solvabilité au moment de la conclusion du contrat est
équivalente à celle des émetteurs dont le fonds détient directement des titres de créance. Le fonds
peut utiliser des dérivés de credits dès que le programme d’activité est approuvé par la CBFA.
Stratégie définie:
Le fonds d'épargne-pension est principalement axé sur l'accroissement du capital à long terme sous la
responsabilité de la société de gestion. En exécution des dispositions de l’article 145 du code d’impôt
sur le revenu de 1992, les actifs de ce fonds et les revenus de ces actifs doivent être affectés, sous
déduction des charges, exclusivement en investissements visés et dans les limites fixées aux 1° à 4°
ci-après de la manière suivante :
1° 20 % au plus des actifs investissements détenus tels que définis aux 2° à 4° ci-après peuvent être
affectés libellés dans une monnaie autre que l'euro;
2° 75 % au plus des actifs détenus peuvent être affectés investis en obligations et autres titres de
créances négociables sur le marché des capitaux, et en prêts hypothécaires et en dépôts d'argent
dans les limites et selon les modalités suivantes :
-
en obligations et autres titres de créances libellés en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre
de l'Espace économique européen, émis ou garantis inconditionnellement, en principal et en
intérêts, par un Etat membre de l'Espace économique européen, par l'une de ses subdivisions
politiques, par d'autres organismes ou établissements publics d'un Etat membre de l'Espace
économique européen ou par une organisation supranationale dont font partie un ou plusieurs
Etats membres de l'Espace économique européen ou en prêts hypothécaires libellés en euro ou
dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen;
-
maximum 40 % du total de ces obligations et autres titres de créances négociables sur le marché
des capitaux, de ces prêts hypothécaires et de ces dépôts d'argent obligations et autres titres de
créances peuvent consister en actifs libellés en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de
l'Espace économique européen, d'une durée supérieure à un an, émis par des sociétés de droit
public ou privé d'un Etat membre de l'Espace économique européen ou en dépôts d'argent
effectués en euro ou dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen pour
une durée supérieure à un an auprès d'un établissement de crédit agréé et contrôlé par une
autorité de contrôle de cet Etat membre;
-
maximum 40 % du total de ces obligations et autres titres de créances négociables sur le marché
des capitaux, de ces prêts hypothécaires et de ces dépôts d'argent, obligations et autres titres de
créances peuvent consister en actifs libellés dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace
économique européen, émis ou garantis inconditionnellement, en principal et en intérêts, par un
Etat non membre de l'Espace économique européen, par d'autres organismes ou établissements
publics d'un Etat non membre de l'Espace économique européen ou par une organisation
supranationale dont aucun Etat membre de l'Espace économique européen ne fait partie, ou en
actifs libellés dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace économique européen, d'une
durée supérieure à un an, émis par des sociétés de droit public ou privé issues de ce même Etat,
ou en dépôts d'argent effectués dans la monnaie d'un Etat non membre de l'Espace économique
européen pour une durée supérieure à un an auprès d'un établissement de crédit agréé et
contrôlé par une autorité de contrôle de cet Etat;
3° 75 % au plus des actifs détenus peuvent être affectés investis directement en actions et autres
valeurs assimilables à des actions dans les limites et selon les modalités suivantes :
-
maximum 70 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et
autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat membre de l'Espace
économique européen dont la capitalisation boursière est supérieure à 1.000.000.000 EUR ou sa
contre-valeur exprimée dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen et
qui sont cotées sur un marché réglementé;
-
maximum 30 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et
autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat membre de l'Espace
économique européen, dont la capitalisation boursière est inférieure à 1.000.000.000 EUR ou sa
contre-valeur exprimée dans la monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, et
qui sont cotées sur un marché réglementé;
-
maximum 20 % du total de ces actions et valeurs peuvent consister directement en actions et
autres valeurs assimilables à des actions de sociétés du droit d'un Etat non membre de l'Espace
économique européen, non libellées en euro ou dans une monnaie d'un Etat membre de
l'Espace économique européen, et cotées sur un marché de fonctionnement régulier, surveillé
par les autorités reconnues des pouvoirs publics d'un Etat membre de l'Organisation de
coopération et de développement économique;
4° 10 % au plus des liquidités peuvent être investis en espèces sur un compte en euro ou dans une
monnaie d'un Etat membre de l'Espace économique européen, auprès d'un établissement de crédit
agréé et contrôlé par une autorité de contrôle d'un Etat membre de l'Espace économique européen.
Dans cette politique de placement, le fonds investira principalement en actions et obligations. Le
portefeuille contiendra moins d’actions que d’obligations.
La valeur nette d’inventaire du fonds est exprimée en EUR.
Par ces investissements, le fonds espère offrir à ses actionnaires :
un revenu qui correspond à celui de la monnaie de référence, c’est-à-dire l’EUR.
des possibilités de plus-value.
Caractéristiques des obligations et des titres de créance :
Les actifs sont investis entièrement ou partiellement en obligations et titres de créance, tant émis par
des entreprises que par des organismes publics. Le rating moyen des investissements est AA
Standard&Poors ou un rating équivalent chez Moody’s ou Fitch. Toutes les durées sont prises en
considération lors de la sélection des obligations et des titres de créance.
Dérogation applicable aux investissements dans des émetteurs de droit
public :
Le Fonds a obtenu une dérogation l’autorisant à placer jusqu’à 100% de ses actifs dans
différentes émissions de titres et d’instruments du marché monétaire émis ou garantis par un
Etat membre de l’Espace économique européen, par ses collectivités publiques territoriales,
par un Etat non membre de l’Espace économique européen ou par des organismes
internationaux à caractère public dont font partie un ou plusieurs Etats membres de l’Espace
économique européen. Le Fonds peut placer plus de 35% de ses actifs dans des titres et
d’instruments du marché monétaire de:
- Pays-Bas
- Allemagne
- Espagne
- France
- Belgique
Fiscalité européenne de l’épargne :
Les revenus de cet OPC ne sont pas soumis à la Fiscalité européenne de l’épargne telle qu’elle est
en vigueur en Belgique, conformément à la Loi du 17 mai 2004 transposant en droit belge la
directive 2003/48/CE du 3 juin 2003 du Conseil de l'Union européenne en matière de fiscalité des
revenus de l'épargne sous forme de paiements d'intérêts et modifiant le Code des impôts sur les
revenus 1992 en matière de précompte mobilier.
Imposition sur le rendement obtenu à l'occasion du rachat de parts propres par des
organismes de placement collectif en valeurs mobilières:
Les revenus provenant de cet OPC ne sont pas soumis à l'imposition sur le rendement obtenu à
l'occasion du rachat de parts des organismes de placement collectif en valeurs mobilières, tel
qu'instauré par la Loi-programme du 27 décembre 2005.
2.6
INDICE ET BENCHMARK
Pas d'application
2.7
POLITIQUE SUIVI PENDANT L’EXERCICE
La crainte d’une récession à double creux en 2010 s'est avérée non fondée. Des stimulants
budgétaires massifs et une politique monétaire agressive ont pu renverser la tendance. Mais le
redressement est resté fort dépendant de ces stimulants. Le pouvoir d'achat des ménages a été
positivement influencé par ces stimulants, mais la croissance de l'emploi est restée médiocre et les
hausses salariales négligeables.
En Europe, la croissance est demeurée modeste mais surtout inégale: assez forte en Allemagne, en
Autriche et en Scandinavie, mais négative en Grèce, en Irlande et en Espagne. Dans la zone euro,
on a pu constater que le noyau était fort et la périphérie faible.
Quant aux pays émergents, le redressement s'y est poursuivi. Bien qu'ils restent dépendants des
exportations, les pays asiatiques sont devenus sans conteste le pôle de croissance mondial.
En 2010, les taux obligataires ont longtemps conservé une tendance baissière. Ce qui était à
l’origine un incident isolé à la périphérie de la zone euro s'est mué en un problème de crédibilité de
l'union monétaire et de ses institutions. Les obligations d'Etat se sont avérées non exemptes de
risques et le manque de confiance dans la résolution énergique des problèmes a entraîné un exode
des marchés périphériques (Grèce, Irlande, Espagne, Portugal) vers des marchés de qualité
(obligations d'Etat allemandes). Dans le secteur des entreprises, on n'a pas assisté à des faillites de
grande ampleur. La solvabilité et la liquidité des entreprises ont été particulièrement bonnes. Aussi,
les obligations d'entreprises ont réalisé de belles performances.
La chute spectaculaire des bénéfices d'entreprises pendant la récession a finalement été suivie d'un
redressement tout aussi marquant. Ce renversement de tendance contraste fortement avec le faible
redressement conjoncturel en occident. Les hausses sensibles des bénéfices s'expliquent surtout
par la nette diminution de la pression des coûts et par la haute conjoncture dans les pays
émergents.
Dans le contexte de faibles rendements sur les marchés monétaire et des capitaux et d'un
redressement économique offrant de belles perspectives d'augmentation des bénéfices pour les
entreprises, les actions ont été surpondérées au détriment des obligations dans Pricos Defensive.
Au cours de l'exercice, les actions ont été surpondérées d'environ 2% à 3% dans le portefeuille par
rapport à leur poids dans l'indice de référence (30%).
Le volet "obligations" de Pricos Defensive se compose d'obligations d'Etat. Une duration courte du
portefeuille a été maintenue tout au long de l’année. La forte concentration en obligations d'Etat
belges a été diminuée pour une plus grande diversification dans la zone de l'UEM ainsi que dans
d'autres monnaies et pays (Etats-Unis, Suède, Norvège) ne faisant pas partie de la zone UEM afin
d'accroître la diversification du portefeuille d'obligations et encore plus répartir le risque de change.
Dans le volet actions de Pricos Defensive, la priorité est donnée à la zone euro sur le plan
géographique. Dans cette région, une distinction est établie entre les petites et les grandes
capitalisations sur la base des critères applicables aux deux catégories d'actions pour les fonds
d'épargne-pension. Les accents sectoriels sont restés plutôt limités dans le bloc des 'large caps' de
la zone euro. Quant aux small caps de la zone euro, elles n'ont été ponctuées d'aucun accent
sectoriel. Le fonds investit également dans des régions situées en dehors de la zone euro, en tenant
compte des limites légales en vigueur pour ce type de fonds. Compte tenu des perspectives
favorables pour un certain nombre de régions situées en dehors de la zone euro, à savoir l'Amérique
du Nord et un certain nombre de pays émergents situés surtout dans le sud-est asiatique, les
possibilités d'investir dans ces pays ont été exploitées au maximum dans le portefeuille.
Pricos Defensive a réalisé un résultat d'investissement d’un peu plus de 2% au cours de l'exercice
écoulé.
2.8
POLITIQUE FUTURE
Nous vivons dans un monde à deux vitesses où les économies sont confrontées à des défis
spécifiques selon le groupe auquel elles appartiennent. Les économies industrialisées classiques
(États-Unis, Europe, Japon) connaissent une période de basse conjoncture, caractérisée par
l’absence d’inflation, la faiblesse des taux et le dérapage des finances publiques. Le Nouveau
Monde est caractérisé par une forte croissance économique et par le risque de tensions
inflationnistes qui y est lié. C’est en 2010 qu’ont été jetées les bases d’une croissance 2011 plus
durable aux Etats-Unis. Traditionnellement, l’évolution conjoncturelle américaine finit par se
répercuter sur l’Europe. Mais la croissance économique en 2011 y sera moins prononcée qu'aux
Etats-Unis. En ce qui concerne la zone euro, le fonctionnement interne de l'UEM comme union
monétaire devra être renforcé. Suite à la pression externe, on se rend progressivement compte que
l'union économique n'est pas une condition suffisante pour faire fonctionner une union monétaire de
manière optimale. La prise de conscience politique, la volonté et la nécessité d'organiser un certain
nombre de choses au niveau supranational sont plus que jamais nécessaires. Le défi à relever est
de taille et ne sera pas sans difficultés ni pour la zone euro et l'union monétaire, ni pour les marchés
financiers !
Compte tenu de la faible conjoncture dans l'occident et de l'absence de tensions inflationnistes, il n'y
a, sur le plan macroéconomique, pas de nécessité absolue de mener une politique monétaire
restrictive. Un meilleur climat économique et/ou la disparition des risques d'essoufflement de la
croissance peut faire progresser les taux obligataires. Mais la raideur de la courbe des taux et les
mouvements des mois écoulés ont déjà anticipé dans une large mesure cette évolution. Les
différentiels de taux d’intérêt au sein de l’UEM resteront sans doute encore élevés et, surtout, seront
volatils, compte tenu des problèmes auxquels l’union monétaire est confrontée.
Avec une croissance de l'économie mondiale de 4,5% à 5% en 2011, taux qui est comparable à
celui de 2010 et qui est supérieur à la moyenne des quarante dernières années, on peut à nouveau
espérer voir les bénéfices des entreprises progresser de manière relativement sensible en 2011.
Compte tenu du scénario décrit ci-dessus, les actions resteront provisoirement surpondérées au
détriment des obligations dans la répartition globale du portefeuille de Pricos Defensive. Dans le
volet "actions", les pondérations des pays émergents sont exploitées au maximum. En ce qui
concerne la zone euro, et plus particulièrement pour les valeurs ayant une grande capitalisation de
marché, la répartition sectorielle sera assez neutre.
En ce qui concerne le volet "obligations" de Pricos Defensive, la question est de savoir si le
redressement économique va se poursuivre ou si son anticipation par le marché est exagérée. Il
n'est pas exclu que nous devions payer notre excès d'optimisme au printemps. La duration du
portefeuille reste jusqu'à présent inchangée et met l'accent sur la diversification des risques.
2.9
CLASSE DE RISQUE
Classe de risque actuelle: 2
Classe de risque au lancement: 2
à une échelle de 0 à 6.
Il s’agit d’un indicateur du risque lié à l’investissement dans un OPC, compartiment ou un fonds.
Sept classe de risque ont été définies. La classe zéro représente le risque le plus bas et la classe six
le risque le plus élevé.
Adaptation de la classe de risque:
Le calcul de la classe de risque s’effectue selon la circulaire OPC 3/2007 de la CBFA du 8 juin 2007.
Une classe de risque peut évoluer au fil du temps. Ainsi, un changement au niveau de la volatilité du
marché peut influencer le profil de risque.
La classe de risque doit être adaptée quand, pendant deux périodes semestrielles de calcul
consécutives, la classe de risque d’un compartiment d’OPC est différente de celle attribuée
initialement.
La classe de risque adaptée et la classe de risque au moment du lancement doivent être
mentionnées dans les rapports annuels (semestriels).
3
BILAN
Schéma du bilan
TOTAL ACTIF NET
31/12/2010
31/12/2009
(en devise du fonds)
(en devise du fonds)
184.829.467,86
170.097.249,93
111.054.657,93
1.383.115,85
97.545.321,48
3.250.614,23
60.276.278,82
1.272.224,36
1.098,78
59.502.773,85
2.988.019,91
735,53
223.964,99
157.670,51
-12.835,08
-1.383.115,85
-145.230,70
-3.250.614,23
13.448.390,47
13.152.537,49
-0,50
27.697,90
-189.785,45
-0,50
49.410,32
-165.968,05
TOTAL CAPITAUX PROPRES
184.829.467,86
170.097.249,93
A.
Capital
162.324.950,85
151.361.765,88
B.
Participations au résultat
157.073,32
115.179,38
C.
Résultat reporté
D.
Résultat de l'exercice
II.
Valeurs mobilières,instruments du marché
monétaire, OPC et instruments financiers dérivés
A.
Obligations et autres titres de créance
a) Obligations
a} Collateral reçu sous forme d'obligations
C. Actions et autres valeurs assimilables à des
actions
a) Actions
Dont actions prêtés
D. Autres valeurs mobilières
IV. Créances et dettes à un an au plus
A.
B.
Créances
a) Montants à recevoir
Dettes
a) Montants à payer (-)
d) Collateral (-)
V.
Dépôts et liquidités
A.
Avoirs bancaires à vue
VI. Comptes de régularisation
A. Charges à reporter
B. Produits acquis
C. Charges à imputer (-)
18.735.484,03
3.611.959,66
18.620.300,53
I.A.A Valeurs mobilières/instruments du marché
monétaire
1.383.115,85
3.250.614,23
IX
1.272.224,36
2.988.019,91
POSTES HORS BILAN
I
Sûretés réelles (+/-)
I.A
Collateral (+/-)
Instruments financiers prêtés
4
COMPTE DE RESULTATS
Compte de résultats
I.
31/12/2010
31/12/2009
(en devise du fonds)
(en devise du fonds)
Réductions de valeur, moins-values et plus-values
A.
Obligations et autres titres de créance
a) Obligations
B. Instruments du marché monétaire
C. Actions et autres valuers assimilables à des
actions
a) Actions
b) OPC à nombre fixe de parts
D. Autres valeurs mobilières
E. OPC à nombre variable de parts
H. Positions et opérations de change
b) Autres positions et opérations de change
II.
870.558,47
-70.335,00
2.050.699,56
13.973.262,47
5.683,52
2.294,86
213.934,45
-20.294,44
611.889,77
-290.857,97
1.238.638,59
1.525.431,67
4.251.811,94
4.129.209,36
41.912,71
-135,50
63.309,88
-4.228,98
-0,02
-0,91
Produits et charges des placements
A.
B.
Dividendes
Intérêts
a) Valeurs mobilières et instruments du marché
monétaire
b) Dépôts et liquidités
C. Intérêts d'emprunts (-)
III.
Autres produits
A.
Indemnité destinée à couvrir les frais
d'acquisition et de réalisation des actifs, à
décourager les sorties et à couvrir les frais de
livraison
Autres
B.
-2.529.268,32
4.990,61
IV. Coûts d'exploitation
A.
Frais de transaction et de livraison inhérents aux
placements (-)
B. Charges financières (-)
C. Rénumération due au dépositaire (-)
D. Rénumération due au gestionnaire (-)
a) Gestion financière
b) Gestion administrative et comptable
F. Frais d'établissement et d'organisation (-)
H. Services et biens divers (-)
J. Taxes
K. Autres charges (-)
-111.750,46
-118.033,46
-17,19
-124.686,09
-15,48
-107.846,71
-1.327.425,11
-269.691,19
-1.474,81
-2.890,41
-147.882,63
-52.467,35
-1.163.820,94
-237.569,61
-977,61
-3.565,26
-136.100,57
-30.027,51
Sous-total II + III + IV impôts sur le résultat
3.498.933,09
3.915.763,87
Bénéfice courant (perte courante) avant impôts
3.611.959,66
18.620.304,67
3.611.959,66
18.620.304,67
Produits et charges de l'exercice (du semestre)
V.
VII. Résultat de l'exercice
Affectation des résultats
I.
Bénéfice (Perte) à affecter
Bénéfice reporté (perte reportée) de l'exercice
précédent
Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter
Participations au résultats perçus (participations
au résultat versées)
III.
Bénéfice à reporter (Perte à reporter)
31/12/2010
31/12/2009
(en devise du fonds)
(en devise du fonds)
22.504.517,01
18.735.484,05
18.735.484,03
3.611.959,66
18.620.304,67
157.073,32
115.179,38
22.504.517,01
18.735.484,05
5
RÉSUMÉ DES RÈGLES DE COMPTABILISATION ET
D’ÉVALUATION
5.1
RESUME DES REGLES
Résumé des règles d’évaluation conformément à l’AR du 10/11/2006 relatif à la comptabilisation, aux
comptes annuels et aux rapports périodiques de certains organismes de placement collectif à nombre
variable de parts.
Les actifs des différents compartiments sont évalués comme suit :
 Les valeurs mobilières, instruments du marché monétaire, parts d’organismes de
placement collectif et instruments financiers dérivés sont, au moment de leur acquisition et
de leur aliénation, enregistrés dans les comptes respectivement à leur prix d’achat et à leur
prix de vente. Les frais accessoires tels que les frais de transaction et de livraison sont
immédiatement mis à charge du compte de résultats.
 Les valeurs mobilière, instruments du marché monétaire et instruments financiers dérivés
sont, après la première reprise, évalués à leur juste valeur selon les règles suivantes :
o Pour les valeurs qui sont négociées sur un marché actif en dehors de toute
intervention d’établissements financiers tiers, c’est le cours de clôture qui est retenu
pour procéder à l’évaluation à la juste valeur.
o S’il s’agit des éléments du patrimoine pour lesquels il existe un marché actif
fonctionnant à l’intervention d’établissements financiers assurant des cotations
permanentes de cours acheteurs et vendeurs, c’est le cours acheteur actuel formé sur
ce marché qui est retenu pour procéder à l’évaluation des actifs. Etant donné toutefois
que la plupart des indices de référence internationaux utilisent des cours moyens et
que les fournisseurs de données ne peuvent pas fournir de cours acheteurs (JP
Morgan, iBoxx, MSCI, …), ce sont les cours moyens qui sont retenus pour procéder à
l’évaluation à la juste valeur d’instruments de dettes, comme prévu dans le
commentaire de l’AR susmentionné. La méthode consistant à corriger les cours
moyens pour obtenir le cours acheteur n’est pas retenue à cause de sa faible fiabilité
et des risques d’amples fluctuations.
o Pour les valeurs dont le dernier cours connu n’est pas représentatif, et pour les
valeurs qui ne sont pas admises à une cotation officielle ou à un autre marché
organisé, l’évaluation est obtenue comme suit :
 Pour déterminer la juste valeur, c’est la juste valeur actuelle d’éléments du
patrimoine similaires pour lesquels il existe un marché actif qui est retenue, à
condition que cette juste valeur soit adaptée en tenant compte des différences
entre les éléments du patrimoine similaires.
 Si la juste valeur d’éléments du patrimoine similaires est inexistante, la juste valeur
est déterminée au moyen d’autres techniques de valorisation qui utilisent au
maximum des données de marché, qui sont conformes aux méthodes
économiques communément acceptées et qui sont régulièrement calibrées et
testées.
 Si, pour des éléments du patrimoine déterminés, il n’existe pas de marché
organisé ni de marché de gré à gré, il convient de tenir compte également, lors de
l’évaluation, de leur caractère incertain dû au risque que les contreparties
concernées ne puissent pas honorer leurs engagements.
o Les actions pour lesquels il n’existe pas de marché organisé ni de marché de gré à
gré, et dont la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable, sont évaluées au
coût. Ces actions font l’objet de dépréciations s’il existe des indications objectives
dans ce sens.
o Pour les parts d’organisme de placement collectif (pour lesquels il n’existe pas de
marché organisé), l’évaluation à la juste valeur est opérée sur la base de la valeur
nette d’inventaire la plus récente.
 Les liquidités, y compris les avoirs à vue sur des établissements de crédit, les engagements
en compte courant envers des établissements de crédit, les montants à recevoir et à payer
à court terme qui ne sont pas représentés par des valeurs mobilières ou des instruments du
marché monétaire négociables (autres qu’envers des établissements de crédit), les avoirs
fiscaux et les dettes fiscales sont évalués à leur valeur nominale.
Les autres créances à terme qui ne sont pas représentées par des valeurs mobilières ou
des instruments du marché monétaire négociables sont évaluées à leur juste valeur.
Les avoirs, montants à recevoir et créances font l’objet de réductions de valeur si leur
remboursement à l’échéance est en tout ou en partie incertain ou si la valeur de réalisation
de ces actifs est inférieure à leur valeur d’acquisition. Des réductions de valeur
complémentaires sont actées sur les avoirs, montants et créances visés à l’alinéa
précédent, pour tenir compte soit de l’évolution de leur valeur, soit des aléas justifiés par la
nature des actifs concernés.
 Les produits générés par les prêts de titres sont traités comme des intérêts d’emprunts.
Ces produits sont imputés au compte de résultats prorata temporis pour la période de la
transaction.
 Les valeurs libellées dans une autre devise que celle du compartiment concerné sont
converties dans la monnaie du compartiment à un taux de change sur la base du dernier
cours moyen connu.
DIFFERENCES
Un léger écart peut parfois survenir entre la valeur d’inventaire nette telle qu’elle est publiée dans la
presse et celle publiée dans le présent rapport. Il s’agit d’écarts négligeables dans le calcul des
avoirs nets constatés après parution dans la presse. Lorsque ce genre d’écart atteint ou dépasse un
seuil de tolérance déterminé, la différence vous est remboursée. Ce seuil de tolérance est calculé
par la sicav pour les entrées et les sorties et correspond à un pourcentage donné de la valeur
d’inventaire et des avoirs nets.
Ce seuil de tolérance est:

pour les fonds du marché monétaire: 0,25%

pour les fonds obligataires, les fonds mixtes et les fonds avec garantie du capital: 0,50%

pour les fonds d’actions : 1%

pour les autres fonds (fonds immobiliers, …): 0,50%
5.2
COURS DE CHANGE
31/12/2010
1 EUR =
1,333
1,2505
0,85685
10,4288
7,7978
9,019
1,3416
31/12/2009
CAD
CHF
GBP
HKD
NOK
SEK
USD
1,5041
1,48315
0,88845
11,1251
8,28825
10,24425
1,43475
CAD
CHF
GBP
HKD
NOK
SEK
USD
6
COMPOSITION DES AVOIRS ET CHIFFRES-CLES
6.1
COMPOSITION DES AVOIR DE PRICOS DEFENSIVE
Dénomination
Quantité au
31/12/2010
Devise
Cours
en
devises
Evaluation
(en devise du fonds)
%
Détenu de
l’OPC
%
Portefeuille
%
Actif net
ACTIF
PORTEFEUILLE TITRES
Obligations
Obligations d'états
Allemagne
GERMANY 03/34 4.75% 04/07
9.500.000,00
EUR
119,570
11.581.684,34
6,76
6,27
GERMANY 10/15 2.25 % 10/04
12.950.000,00
EUR
102,334
13.463.799,23
7,86
7,29
GERMANY 10/20 2.25% 04/09
8.000.000,00
EUR
94,592
7.632.949,04
4,46
4,13
8.000.000,00
EUR
105,555
8.574.039,43
5,00
4,64
Autriche
AUSTRIA 04/15 3.5% 15/07
Belgique
BELGIUM 02/12 5% 28/9_OLO 38
5.000.000,00
EUR
105,113
5.320.025,21
3,11
2,88
900.000,00
EUR
104,833
953.347,15
0,56
0,52
5.000.000,00
EUR
103,993
5.286.684,79
3,09
2,86
UNITED STATES OF AMERICA 09/16 3.25 31/07
5.600.000,00
USD
105,285
4.451.594,47
2,60
2,41
UNITED STATES OF AMERICA 10/13 1.75% 15/04-10
4.500.000,00
USD
102,309
3.444.021,87
2,01
1,86
UNITED STATES OF AMERICA 10/15 2.5% 31/03
4.000.000,00
USD
103,523
3.105.354,05
1,81
1,68
BELGIUM 03/13 4.25% 28/09
FLEMISH COMMUNITY 09/16 3.875% 20/07
Etats-Unis
France
FRANCE 03/19 4.25% 25/04
8.000.000,00
EUR
108,266
8.894.155,99
5,19
4,81
FRANCE 97/29 5.5% 25/04
9.000.000,00
EUR
122,031
11.321.831,09
6,61
6,13
5.000.000,00
EUR
101,348
5.075.622,03
2,96
2,75
NORWAY 02/13 6.5% 15/05
11.000.000,00
NOK
109,152
1.597.529,17
0,93
0,86
NORWAY 04/15 5% 15/05
15.000.000,00
NOK
108,450
2.146.768,67
1,25
1,16
8.000.000,00
NOK
105,450
1.108.844,10
0,65
0,60
3.675.000,00
EUR
111,473
4.173.198,83
2,44
2,26
Italie
ITALY 08/13 3.75% 15/06-12
Norvège
NORWAY 06/17 4.25% 19/05
Pays-Bas
NETHERLANDS 07/17 4.50% 15/07
Suède
SWEDEN 01/12 5.5% 8/10
13.000.000,00
SEK
106,277
1.549.939,66
0,91
0,84
SWEDEN 04/15 4.50 % 12/08
18.000.000,00
SEK
107,743
2.184.752,70
1,28
1,18
7.500.000,00
EUR
105,554
8.075.563,87
4,71
4,37
9.500.000,00
SEK
104,223
1.112.952,24
111.054.657,93
0,65
64,82
0,60
60,09
Obligations des établissements de crédit
France
FRANCE 07/12 4.50% 12/07
Suède
SWEDEN 06/17 3.75% 12/08
Total des obligations
Actions
Actions cotées en bourse
Allemagne
AIR BERLIN PLC -
5.866,00
EUR
3,710
21.762,86
0,01
0,01
ALLIANZ AG REG
9.064,00
EUR
88,930
806.061,52
0,47
0,44
ALSTRIA OFFICE AG -
2.560,00
EUR
10,500
26.880,00
0,02
0,02
0,03
ASIAN BAMBOO AG -
1.400,00
EUR
39,450
55.230,00
0,03
14.196,00
EUR
59,700
847.501,20
0,50
0,46
BAUER AG -
748,00
EUR
35,300
26.404,40
0,02
0,01
BAYER AG -
0,42
BASF SE -
13.858,00
EUR
55,300
766.347,40
0,45
BAYERISCHE MOTOREN WERKE AG -
5.567,00
EUR
58,850
327.617,95
0,19
0,18
BECHTLE AG -
1.089,00
EUR
28,990
31.570,11
0,02
0,02
BEIERSDORF AG -
5.144,00
EUR
41,525
213.604,60
0,13
0,12
690,00
EUR
55,110
38.025,90
0,02
0,02
BERTRANDT AG BIOTEST (BEV)
1.071,00
EUR
46,340
49.630,14
0,03
0,03
CAT OIL AG -
1.929,00
EUR
7,570
14.602,53
0,01
0,01
CENTROTEC SUSTAINABLE AG -
917,00
EUR
16,000
14.672,00
0,01
0,01
CENTROTHERM PHOTOVOLTAICS AG -
837,00
EUR
26,940
22.548,78
0,01
0,01
CEWE COLOR HOLDING AG -
783,00
EUR
33,350
26.113,05
0,02
0,01
COLONIA REAL ESTATE AG -
1.219,00
EUR
5,575
6.795,93
0,00
0,00
28.611,00
EUR
0,497
14.219,67
0,01
0,01
3.472,00
EUR
59,140
205.334,08
0,12
0,11
DAIMLER AG -
15.081,00
EUR
50,730
765.059,13
0,45
0,41
DELTICOM AG -
2.350,00
EUR
66,500
156.275,00
0,09
0,09
DEMAG CRANES AG -
2.289,00
EUR
36,280
83.044,92
0,05
0,05
15.087,00
EUR
39,100
589.901,70
0,34
0,32
1.845,00
EUR
21,000
38.745,00
0,02
0,02
0,12
CONERGY AG CONTINENTAL AG -
DEUTSCHE BANK AG REG
DEUTSCHE BETEILIGUNGS AG DEUTSCHE BOERSE AG -
4.419,00
EUR
51,800
228.904,20
0,13
DEUTSCHE LUFTHANSA AG REG
21.397,00
EUR
16,355
349.947,94
0,20
0,19
DEUTSCHE TELEKOM INT FIN REG
10.484,00
EUR
9,655
101.223,02
0,06
0,06
DEUTZ AG (FRA)
7.626,00
EUR
6,250
47.662,50
0,03
0,03
DIC ASSET AG -
5.500,00
EUR
8,340
45.870,00
0,03
0,03
DRAEGERWERK AG PREF
1.125,00
EUR
61,400
69.075,00
0,04
0,04
DUERR AG (FRA)
1.500,00
EUR
23,515
35.272,50
0,02
0,02
E.ON AG -
26.968,00
EUR
22,935
618.511,08
0,36
0,34
ELRINGKLINGER AG -
11.807,00
EUR
26,500
312.885,50
0,18
0,17
EVOTEC OAI AG -
8.356,00
EUR
2,920
24.399,52
0,01
0,01
FREENET AG FRA
11.000,00
EUR
7,897
86.867,00
0,05
0,05
FRESENIUS AG PREF
2.797,00
EUR
64,070
179.203,79
0,11
0,10
FRESENIUS MEDICAL CARE AG & CO -
5.077,00
EUR
43,230
219.478,71
0,13
0,12
GEA AG -
4.090,00
EUR
21,630
88.466,70
0,05
0,05
GERRESHEIMER AG -
2.813,00
EUR
32,990
92.800,87
0,05
0,05
GERRY WEBER INTL AG -
1.875,00
EUR
36,750
68.906,25
0,04
0,04
GILDEMEISTER AG -
2.209,00
EUR
16,600
36.669,40
0,02
0,02
H&R WASA AG -
1.716,00
EUR
21,050
36.121,80
0,02
0,02
HEIDELBERGCEMENT AG -
7.270,00
EUR
46,900
340.963,00
0,20
0,18
HENKEL KGAA PREF
8.579,00
EUR
46,535
399.223,77
0,23
0,22
IVG IMMOBILIEN AG -
11.354,00
EUR
6,453
73.267,36
0,04
0,04
JENOPTIK AG (FRA)
5.329,00
EUR
5,399
28.771,27
0,02
0,02
JUNGHEINRICH AG PREF
2.590,00
EUR
29,580
76.612,20
0,05
0,04
KONTRON AG -
7.373,00
EUR
7,990
58.910,27
0,03
0,03
KUKA AG -
2.717,00
EUR
16,790
45.618,43
0,03
0,03
KWS SAAT AG -
266,00
EUR
145,350
38.663,10
0,02
0,02
LEONI AG -
3.581,00
EUR
32,950
117.993,95
0,07
0,06
LINDE AG -
2.572,00
EUR
113,550
292.050,60
0,17
0,16
MAN AG -
2.957,00
EUR
88,990
263.143,43
0,15
0,14
MANZ AUTOMATION AG -
868,00
EUR
50,350
43.703,80
0,03
0,02
MEDION AG (FRA)
2.826,00
EUR
13,500
38.151,00
0,02
0,02
MERCK KGAA -
2.750,00
EUR
59,850
164.587,50
0,10
0,09
METRO AG -
8.408,00
EUR
53,880
453.023,04
0,26
0,25
MORPHOSYS AG (FRA)
2.183,00
EUR
18,530
40.450,99
0,02
0,02
MUNCHENER RUCKVERSICHERUNG AG REG
2.720,00
EUR
113,450
308.584,00
0,18
0,17
NORDEX AG -
5.249,00
EUR
5,505
28.895,75
0,02
0,02
PFEIFFER CACUUM TECHNOLOGY AG -
1.440,00
EUR
88,000
126.720,00
0,07
0,07
631,00
EUR
23,700
14.954,70
0,01
0,01
6.885,00
EUR
7,960
54.804,60
0,03
0,03
12.162,00
EUR
2,510
30.526,62
0,02
0,02
QS COMMUNICATIONS AG (FRA)
9.946,00
EUR
3,355
33.368,83
0,02
0,02
ROTH & RAU -
1.174,00
EUR
12,290
14.428,46
0,01
0,01
PHOENIX SONNENSTROM AG PRATIKER BAU UND HEIMWERKERMAERKTE Q-CELLS AG -
RWE AG -
5.427,00
EUR
49,890
270.753,03
0,16
0,15
SAP AG -
17.299,00
EUR
38,100
659.091,90
0,39
0,36
SIEMENS AG REG
0,65
13.031,00
EUR
92,700
1.207.973,70
0,71
SIXT AG (FRA)
2.380,00
EUR
37,985
90.404,30
0,05
0,05
SOLAR MILLENIUM AG -
1.040,00
EUR
20,005
20.805,20
0,01
0,01
SOLARWORLD AG -
9.907,00
EUR
7,465
73.955,76
0,04
0,04
STRATEC BIOMEDICAL SYSTEMS -
2.206,00
EUR
31,910
70.393,46
0,04
0,04
14.666,00
EUR
20,525
301.019,65
0,18
0,16
SYMRISE AG TAG IMMOBILIEN AG -
5.635,00
EUR
6,359
35.832,97
0,02
0,02
TELEGATE AG (FRA)
5.000,00
EUR
7,065
35.325,00
0,02
0,02
TIPP24 SE -
2.150,00
EUR
28,590
61.468,50
0,04
0,03
VOLKSWAGEN AG -
2.013,00
EUR
105,900
213.176,70
0,12
0,12
VOLKSWAGEN AG PREF
1.759,00
EUR
121,400
213.542,60
0,13
0,12
VTG AG -
1.452,00
EUR
14,995
21.772,74
0,01
0,01
WACKER NEUSON SE -
4.500,00
EUR
13,000
58.500,00
0,03
0,03
972,00
EUR
36,400
35.380,80
0,02
0,02
1.732,00
EUR
11,530
19.969,96
0,01
0,01
0,01
XING AG ZHONGDE WASTE TECHNOLOGY -
Autriche
A-TEC INDUSTRIES AG CONWERT IMMOBILIEN INV AG ERSTE OEST. SPAR. (WIEN)
4.000,00
EUR
3,721
14.884,00
0,01
15.335,00
EUR
10,755
164.927,93
0,10
0,09
7.546,00
EUR
35,140
265.166,44
0,16
0,14
FLUGHAFEN WIEN (WIEN)
2.522,00
EUR
51,230
129.202,06
0,08
0,07
INTERCELL AG -
3.837,00
EUR
11,600
44.509,20
0,03
0,02
850,00
EUR
72,000
61.200,00
0,04
0,03
KAPSCH TRAFFICCOM AG OESTERREICHISCHE POST AG -
11.506,00
EUR
24,725
284.485,85
0,17
0,15
OMV AG (WIEN)
5.400,00
EUR
31,100
167.940,00
0,10
0,09
SCHOELLER-BLECKMAN OILFIELD -
1.241,00
EUR
64,500
80.044,50
0,05
0,04
SEMPERIT AG HOLDING -
1.365,00
EUR
39,590
54.040,35
0,03
0,03
VERBUND AG -
7.529,00
EUR
27,880
209.908,52
0,12
0,11
ZUMTOBEL AG -
3.619,00
EUR
20,895
75.619,01
0,04
0,04
Belgique
ACKERMANS VH NV -
2.465,00
EUR
62,480
154.013,20
0,09
0,08
AGEAS NV -
85.513,00
EUR
1,710
146.227,23
0,09
0,08
AGFA GEVAERT -
19.421,00
EUR
3,200
62.147,20
0,04
0,03
4.855,00
EUR
0,003
14,57
0,45
0,42
0,03
0,03
AGFA GEVAERT STRIP VVPR
ANHEUSER-BUSCH INBEV NV -
17.962,00
EUR
42,800
768.773,60
ANHEUSER-BUSCH INBEV NV STRIP-VVPR
25.096,00
EUR
0,004
100,38
ARSEUS NV -
4.175,00
EUR
11,380
47.511,50
ARSEUS NV STRIP VVPR
4.091,00
EUR
0,048
196,37
BARCO NV NEW
1.222,00
EUR
48,280
58.998,16
0,03
0,03
C.M.B. -
1.973,00
EUR
23,050
45.477,65
0,03
0,03
COLRUYT -
4.450,00
EUR
38,050
169.322,50
0,10
0,09
D'IETEREN -
2.620,00
EUR
47,200
123.664,00
0,07
0,07
DECEUNINCK -
32.500,00
EUR
1,830
59.475,00
DEVGEN STRIP-VVPR
25.000,00
EUR
0,000
2,50
EVS BROADCAST EQUIPMENT (BRU)
0,04
0,03
0,04
0,04
1.344,00
EUR
47,900
64.377,60
G.B.L. (BRU) STRIP-VVPR
787,00
EUR
0,008
6,30
GALAPAGOS GENOMICS NV -
957,00
EUR
11,880
11.369,16
0,01
0,01
0,01
HAMON & CIE INTER. (BRU)
332,00
EUR
26,870
8.920,84
0,01
IBA ION BEAM -
3.798,00
EUR
8,280
31.447,44
0,02
0,02
KBC GROUP -
8.700,00
EUR
25,500
221.850,00
0,13
0,12
KINEPOLIS GROUP (BRU)
MELEXIS NV NYRSTAR -
930,00
EUR
50,990
47.420,70
0,03
0,03
4.500,00
EUR
13,460
60.570,00
0,04
0,03
29.484,00
EUR
11,210
330.515,64
0,19
0,18
OMEGA PHARMA -
3.307,00
EUR
35,900
118.721,30
0,07
0,06
REALDOLMEN STRIP VVPR BONUS 01/04/09
2.371,00
EUR
0,010
23,71
REALDOLMEN STRIP-VVPR
20,00
EUR
0,001
0,02
RECTICEL -
2.943,00
EUR
7,930
23.337,99
0,01
0,01
TELENET -
9.325,00
EUR
29,480
274.901,00
0,16
0,15
THROMBOGENICS NV -
3.070,00
EUR
22,990
70.579,30
0,04
0,04
Espagne
AMADEUS IT HOLDING SA -
7.200,00
EUR
15,680
112.896,00
0,07
0,06
AMPER SA -
3.918,00
EUR
2,900
11.362,20
0,01
0,01
53.860,00
EUR
7,560
407.181,60
0,24
0,22
BANCO BILBAO VIZCAYA ARGENTARIA BANCO SANTANDER CENTRAL HISPANO SA -
150.470,00
EUR
7,928
1.192.926,16
0,70
0,65
CAJA DE AHORROS DEL MEDITERRAN -
7.094,00
EUR
6,990
49.587,06
0,03
0,03
CEMENTOS PORTLAND VALDERRIVAS SA -
2.920,00
EUR
12,150
35.478,00
0,02
0,02
DINAMIA -
2.298,00
EUR
8,780
20.176,44
0,01
0,01
DURO FELGUERA SA ENAGAS -
15.625,00
EUR
5,280
82.500,00
0,05
0,05
9.183,00
EUR
14,915
136.964,45
0,08
0,07
GRUPO EZENTIS SA -
37.540,00
EUR
0,456
17.118,24
0,01
0,01
IBERDROLA SA -
42.615,00
EUR
5,768
245.803,32
0,14
0,13
LABORATORIOS FARMACEUTICOS ROV -
3.368,00
EUR
4,800
16.166,40
0,01
0,01
MIQUEL Y COSTAS & MIQUEL SA -
3.450,00
EUR
22,520
77.694,00
0,05
0,04
51.172,00
EUR
0,336
17.193,79
0,01
0,01
3.701,00
EUR
24,600
91.044,60
0,05
0,05
140.253,00
EUR
0,088
12.342,26
0,01
0,01
1.301,00
EUR
1,240
1.613,24
0,00
0,00
REPSOL INTL FINANCE -
11.423,00
EUR
20,850
238.169,55
0,14
0,13
SERVICE POINT SOLUTIONS SA -
21.743,00
EUR
0,420
9.132,06
0,01
0,01
SNIACE SA -
11.025,00
EUR
1,135
12.513,38
0,01
0,01
6.019,00
EUR
1,450
8.727,55
0,01
0,01
TELEFONICA SA -
82.505,00
EUR
16,965
1.399.697,33
0,82
0,76
TUBOS REUNIDOS SA -
22.401,00
EUR
1,830
40.993,83
0,02
0,02
5.260,00
EUR
28,360
149.173,60
0,09
0,08
12.656,00
EUR
2,765
34.993,84
0,02
0,02
26.580,00
USD
25,080
496.889,09
0,29
0,27
1.003,00
USD
77,400
57.865,38
0,03
0,03
0,62
NATRACEUTICAL SA PESCANOVA SA QUABIT INMOBILIARIO SA RENTA CORP REAL ESTATE SA -
SOLARIA ENERGIA Y MEDIO AMBIENTE SA -
VISCOFAN IND.NAVARRA DE ENV.CEL.S.A. (MAD)
ZELTIA SA (MAD)
Etats-Unis
ISHARES INC ISHARES INC MSCI BRAZIL INDEX FD
ISHARES INC MSCI JAPAN INDEX F
141.346,00
USD
10,910
1.149.437,13
0,67
ISHARES INC MSCI MALAYSIA INDEX F.
16.347,00
USD
14,380
175.216,06
0,10
0,10
ISHARES INC MSCI SINGAPORE FREE
21.206,00
USD
13,850
218.920,02
0,13
0,12
ISHARES INC MSCI SOUTH KOREA INDEX F.
8.523,00
USD
61,190
388.731,64
0,23
0,21
ISHARES INC MSCI TAIWAN INDEX F.
28.333,00
USD
15,620
329.875,86
0,19
0,18
ISHARES INC MSCI UK
ISHARES SOUTH EAST ASIA TRUST MSCI INDIA
FUND
ISHARES TRUST -
96.800,00
USD
17,370
1.253.291,59
0,73
0,68
22.400,00
USD
8,140
135.909,36
0,08
0,07
10.256,00
USD
53,860
411.738,34
0,24
0,22
ISHARES TRUST CDN S&P/TSX 60
50.173,00
CAD
19,290
726.059,39
0,42
0,39
MARKET VECTORS RUSSIA_ETF -
3.821,00
USD
37,910
107.971,16
0,06
0,06
SSGA FUNDS MANAGEMENT INC -
60.247,00
USD
125,750
5.647.033,58
3,30
3,06
Finlande
ALMA MEDIA CORP -
9.600,00
EUR
8,280
79.488,00
0,05
0,04
ATRIA PLC -
1.930,00
EUR
9,000
17.370,00
0,01
0,01
CITYCON OYJ (HEL)
16.202,00
EUR
3,080
49.902,16
0,03
0,03
F-SECURE CORP (HELS)
12.589,00
EUR
2,000
25.178,00
0,02
0,01
FORTUM CORPORATION -
17.752,00
EUR
22,530
399.952,56
0,23
0,22
2.974,00
EUR
7,150
21.264,10
0,01
0,01
0,05
HKSCAN OYJ HUHTAMAKI OYJ -
9.125,00
EUR
10,350
94.443,75
0,06
20.550,00
EUR
2,540
52.197,00
0,03
0,03
630,00
EUR
41,800
26.334,00
0,02
0,01
NOKIA "A"
58.777,00
EUR
7,740
454.933,98
0,27
0,25
ORIOLA-KD OYJ -B-
15.377,00
EUR
3,190
49.052,63
0,03
0,03
OUTOKUMPU A -
21.090,00
EUR
13,880
292.729,20
0,17
0,16
OUTOKUMPU A -
1.900,00
EUR
46,240
87.856,00
0,05
0,05
M-REAL OYJ B-SHARES
METSO OYJ (HEL)
POYRY OYJ -
6.671,00
EUR
9,150
61.039,65
0,04
0,03
13.975,00
EUR
2,810
39.269,75
0,02
0,02
RAMIRENT OYJ -
7.682,00
EUR
9,850
75.667,70
0,04
0,04
SAMPO OYJ "A"
11.000,00
EUR
20,050
220.550,00
0,13
0,12
SPONDA OYJ (HEL)
19.863,00
EUR
3,880
77.068,44
0,05
0,04
SRV GROUP PLC -
3.093,00
EUR
6,630
20.506,59
0,01
0,01
TECHNOPOLIS OYJ -
12.700,00
EUR
4,080
51.816,00
0,03
0,03
UPM-KYMMENE CORP -
22.888,00
EUR
13,220
302.579,36
0,18
0,16
RAISIO GROUP (HEL) 'V'
UPONOR OYJ -
7.375,00
EUR
13,840
102.070,00
0,06
0,06
VACON OYJ -
1.196,00
EUR
39,000
46.644,00
0,03
0,03
ABC ARBITRAGE -
3.497,00
EUR
7,270
25.423,19
0,02
0,01
ACANTHE DEVELOPPEMENT SA -
6.979,00
EUR
1,180
8.235,22
0,01
0,00
AIR LIQUIDE (L') -
3.300,00
EUR
94,640
312.312,00
0,18
0,17
33.316,00
EUR
2,180
72.628,88
0,04
0,04
France
ALCATEL-LUCENT ALTAMIR AMBOISE -
4.047,00
EUR
6,420
25.981,74
0,02
0,01
ALTEN -
2.485,00
EUR
24,585
61.093,73
0,04
0,03
ALTRAN TECHNOLOGIES -
9.743,00
EUR
3,253
31.693,98
0,02
0,02
APRIL GROUP -
2.026,00
EUR
21,135
42.819,51
0,03
0,02
ASSYSTEM -
2.344,00
EUR
13,650
31.995,60
0,02
0,02
AVENIR TELECOM (PAR)
6.355,00
EUR
0,790
5.020,45
0,00
0,00
AXA -
25.342,00
EUR
12,450
315.507,90
0,18
0,17
BNP PARIBAS -
19.420,00
EUR
47,610
924.586,20
0,54
0,50
BONDUELLE -
1.038,00
EUR
71,480
74.196,24
0,04
0,04
BOURSORAMA -
3.505,00
EUR
7,910
27.724,55
0,02
0,02
BOUYGUES -
2.700,00
EUR
32,255
87.088,50
0,05
0,05
BULL -
7.356,00
EUR
3,410
25.083,96
0,02
0,01
BUREAU VERITAS SA -
2.712,00
EUR
56,720
153.824,64
0,09
0,08
CANAL PLUS (PAR)
8.770,00
EUR
5,020
44.025,40
0,03
0,02
CAP GEMINI SOGETI -
5.095,00
EUR
34,930
177.968,35
0,10
0,10
14.000,00
EUR
9,504
133.056,00
0,08
0,07
DANONE -
5.241,00
EUR
47,020
246.431,82
0,14
0,13
DEVOTEAM SA -
1.269,00
EUR
19,600
24.872,40
0,02
0,01
ELECTRICITE DE FRANCE -
3.412,00
EUR
30,695
104.731,34
0,06
0,06
0,05
CREDIT AGRICOLE -
ENTREPOSE CONTRACTING -
730,00
EUR
114,900
83.877,00
0,05
EURO DISNEY S.C.A. -
2.666,00
EUR
4,120
10.983,92
0,01
0,01
EUROFINS SCIENTIFIC -
1.375,00
EUR
53,900
74.112,50
0,04
0,04
EUTELSAT -
1.491,00
EUR
27,390
40.838,49
0,02
0,02
FAIVELEY TRANSPORT SA -
1.758,00
EUR
61,870
108.767,46
0,06
0,06
35.067,00
EUR
15,595
546.869,87
0,32
0,30
7.312,00
EUR
5,460
39.923,52
0,02
0,02
FRANCE TELECOM GAMELOFT -
GDF SUEZ GROUPE CRIT GROUPE STERIA SCA HAULOTTE GROUP HI-MEDIA (PAR)
LVL MEDICAL GROUPE SA -
26.168,00
EUR
26,850
702.610,80
0,41
0,38
651,00
EUR
20,460
13.319,46
0,01
0,01
4.053,00
EUR
19,400
78.628,20
0,05
0,04
583,00
EUR
11,590
6.756,97
0,00
0,00
8.762,00
EUR
3,500
30.667,00
0,02
0,02
950,00
EUR
14,300
13.585,00
0,01
0,01
LVMH-MOET H.L.VUIT. -
4.299,00
EUR
123,100
529.206,90
0,31
0,29
MEETIC -
2.500,00
EUR
16,250
40.625,00
0,02
0,02
968,00
EUR
6,450
6.243,60
0,00
0,00
M6 - METROPOLE TELEVISION (PAR)
6.600,00
EUR
18,100
119.460,00
0,07
0,07
NICOX SA -
7.901,00
EUR
2,200
17.382,20
0,01
0,01
955,00
EUR
24,100
23.015,50
0,01
0,01
PIERRE & VACANCES -
2.019,00
EUR
60,380
121.907,22
0,07
0,07
PINAULT-PRINTEMPS-REDOUTE -
2.978,00
EUR
119,000
354.382,00
0,21
0,19
PLASTIC OMNIUM (PAR)
1.076,00
EUR
53,000
57.028,00
0,03
0,03
PUBLICIS GROUPE SA -
12.672,00
EUR
39,000
494.208,00
0,29
0,27
RECYLEX SA -
2.115,00
EUR
6,520
13.789,80
0,01
0,01
REMY COINTREAU SA -
7.700,00
EUR
52,950
407.715,00
0,24
0,22
METABOLIC EXPLORER SA -
PARROT SA -
SAFT GROUPE SA -
2.924,00
EUR
27,550
80.556,20
0,05
0,04
SAINT GOBAIN -
10.144,00
EUR
38,500
390.544,00
0,23
0,21
SANOFI-AVENTIS -
20.437,00
EUR
47,850
977.910,45
0,57
0,53
SCHNEIDER ELECTRIC SA -
4.260,00
EUR
112,000
477.120,00
0,28
0,26
SECHILIENNE SA -
2.545,00
EUR
19,015
48.393,18
0,03
0,03
SELOGER.COM -
1.613,00
EUR
35,230
56.825,99
0,03
0,03
SOCIETE DE LA TOUR DE EIFFEL -
382,00
EUR
57,970
22.144,54
0,01
0,01
12.908,00
EUR
40,220
519.159,76
0,30
0,28
9.294,00
EUR
8,088
75.169,87
0,04
0,04
756,00
EUR
59,000
44.604,00
0,03
0,02
SUEZ ENVIRONNEMENT SA -
11.000,00
EUR
15,450
169.950,00
0,10
0,09
TOTAL -
SOCIETE GENERALE SOITEC STALLERGENES (PAR)
41.168,00
EUR
39,650
1.632.311,20
0,95
0,88
TRANSGENE SA -
1.738,00
EUR
14,000
24.332,00
0,01
0,01
UBI SOFT ENTERTAINMENT -
8.261,00
EUR
8,000
66.088,00
0,04
0,04
VALEO -
4.880,00
EUR
42,465
207.229,20
0,12
0,11
VALLOUREC SA -
4.703,00
EUR
78,600
369.655,80
0,22
0,20
VINCI S.A. -
11.461,00
EUR
40,680
466.233,48
0,27
0,25
VIVENDI -
14.610,00
EUR
20,200
295.122,00
0,17
0,16
2.843,00
EUR
11,650
33.120,95
0,02
0,02
WORMS CIE (PAR)
Grèce
ALAPIS HOLDING INDSTRIAL BABIS VOVOS INTERNATIONAL -
17.569,00
EUR
0,520
9.135,88
0,01
0,01
3.250,00
EUR
1,600
5.200,00
0,00
0,00
EUROBANK PROPERTIES REAL ESTATE -
2.132,00
EUR
5,950
12.685,40
0,01
0,01
FOLLI-FOLLIE ABEE REG
2.367,00
EUR
18,390
43.529,13
0,03
0,02
FOURLIS S.A. REG
5.572,00
EUR
5,610
31.258,92
0,02
0,02
GEK TERNA SA -
8.891,00
EUR
3,280
29.162,48
0,02
0,02
HELLENIC EXCHANGES SA -
12.060,00
EUR
4,900
59.094,00
0,03
0,03
INTRALOT SA INTEGRATED LOTTE -
16.478,00
EUR
2,490
41.030,22
0,02
0,02
8.455,00
EUR
4,940
41.767,70
0,02
0,02
139.616,00
EUR
0,700
97.731,20
0,06
0,05
18.427,00
EUR
0,330
6.080,91
0,00
0,00
5.024,00
EUR
7,500
37.680,00
0,02
0,02
MYTILINEOS HOLDINGS SA -
13.322,00
EUR
4,420
58.883,24
0,03
0,03
NAT. BK GREECE -
13.734,00
EUR
6,050
83.090,70
0,05
0,05
2.331,00
EUR
3,000
6.993,00
0,00
0,00
SIDENOR S.A. -
12.898,00
EUR
2,500
32.245,00
0,02
0,02
TT HELLENIC POSTBANK SA -
38.984,00
EUR
2,930
114.223,12
0,07
0,06
JUMBO SA MARFIN INVESTMENT GROUP SA MICHANIKI SA MOTOR OIL (HELLAS) CORINTH REF. -
SARANTIS SA -
Hong Kong
ISHARES ASIA TRUST MSCI CHINA TRACKER
140.400,00
HKD
21,850
294.160,40
0,17
0,16
AER LINGUS GROUP PLC -
20.000,00
EUR
1,080
21.600,00
0,01
0,01
ELAN CORPORATION PLC -
8.056,00
EUR
4,150
33.432,40
0,02
0,02
FBD HOLDINGS PLC -
4.859,00
EUR
6,200
30.125,80
0,02
0,02
FYFFES PLC -
35.435,00
EUR
0,370
13.110,95
0,01
0,01
GLANBIA PLC -
14.839,00
EUR
3,681
54.622,36
0,03
0,03
GREENCORE GROUP PLC (DUB)
17.348,00
EUR
1,270
22.031,96
0,01
0,01
INDEPENDENT NEWS (DUB)
42.787,00
EUR
0,503
21.521,86
0,01
0,01
IRISH LIFE PERMANENT PLC -
25.895,00
EUR
1,080
27.966,60
0,02
0,02
Irlande
KERRY GROUP PLC -
10.350,00
EUR
24,970
258.439,50
0,15
0,14
TOTAL PRODUCE PLC -
41.372,00
EUR
0,375
15.514,50
0,01
0,01
Italie
ALERION CLEANPOWER SPA -
26.800,00
EUR
0,530
14.204,00
0,01
0,01
AMPLIFON SPA -
7.798,00
EUR
3,735
29.125,53
0,02
0,02
AS ROMA SPA -
15.800,00
EUR
1,055
16.669,00
0,01
0,01
ASTALDI SPA -
3.182,00
EUR
4,923
15.663,40
0,01
0,01
2.501,00
EUR
10,050
25.135,05
0,02
0,01
16.400,00
EUR
6,780
111.192,00
0,07
0,06
AUTOSTRADA TORINO-MILANO SPA AZIMUT HOLDING SPA BANCA GENERALI SPA -
9.905,00
EUR
9,065
89.788,83
0,05
0,05
BANCA PROFILO SPA -
71.883,00
EUR
0,448
32.167,64
0,02
0,02
BENETTON -
8.000,00
EUR
4,923
39.380,00
0,02
0,02
BIESSE SPA -
3.064,00
EUR
5,435
16.652,84
0,01
0,01
BRIOSCHI SVILUPPO IMMOBILIARE CARRARO SPA CEMENTIR SPA (MIL)
50.434,00
EUR
0,143
7.186,85
0,00
0,00
3.678,00
EUR
3,895
14.325,81
0,01
0,01
0,01
5.715,00
EUR
2,115
12.087,23
0,01
COFIDE SPA -
70.571,00
EUR
0,659
46.506,29
0,03
0,03
DEA CAPITAL SPA -
63.000,00
EUR
1,138
71.694,00
0,04
0,04
EDITORIALE L'ESPRESSO (MIL)
19.920,00
EUR
1,696
33.784,32
0,02
0,02
ENGINEERING INGEGNERIA INFORMA ENI -
887,00
EUR
21,140
18.751,18
0,01
0,01
21.671,00
EUR
16,340
354.104,14
0,21
0,19
ESPRINET SPA -
2.050,00
EUR
5,530
11.336,50
0,01
0,01
FALK RENEWABLES SPA -
9.731,00
EUR
2,178
21.189,25
0,01
0,01
FONDIARIA-SAI SPA SPA (MIL)
6.554,00
EUR
6,265
41.060,81
0,02
0,02
IMA SPA -
4.597,00
EUR
14,640
67.300,08
0,04
0,04
IMMOBILIARE GRANDE DISTRIBUZIO -
29.080,00
EUR
1,457
42.369,56
0,03
0,02
IMPREGILO SPA (MIL)
30.820,00
EUR
2,118
65.261,35
0,04
0,04
INTEK SPA -
28.413,00
EUR
0,394
11.194,72
0,01
0,01
6.272,00
EUR
5,695
35.719,04
0,02
0,02
134.709,00
EUR
2,030
273.459,27
0,16
0,15
ITALMOBILIARE SPA -
1.076,00
EUR
25,100
27.007,60
0,02
0,02
ITALMOBILIARE SPA RNC
1.629,00
EUR
17,730
28.882,17
0,02
0,02
KERSELF SPA -
2.639,00
EUR
3,600
9.500,40
0,01
0,01
INTERPUMP GROUP SPA INTESA SANPAOLO SPA -
LANDI RENZO SPA LUXOTTICA GROUP SPA -
6.900,00
EUR
2,985
20.596,50
0,01
0,01
10.070,00
EUR
22,800
229.596,00
0,13
0,12
MAIRE TECNIMONT SPA -
7.878,00
EUR
3,293
25.938,32
0,02
0,01
MARR SPA -
3.250,00
EUR
8,675
28.193,75
0,02
0,02
MILANO ASSICURAZIONI SPA -
13.227,00
EUR
1,183
15.647,54
0,01
0,01
MONDADORI (MIL)
20.538,00
EUR
2,650
54.425,70
0,03
0,03
NUONGIORNO SPA -
10.984,00
EUR
1,171
12.862,26
0,01
0,01
PIAGGIO & C SPA -
21.318,00
EUR
2,353
50.150,60
0,03
0,03
PICCOLO CREDITO VALTELLINESE S -
57.593,00
EUR
3,295
189.768,94
0,11
0,10
PRELIOS SPA -
35.751,00
EUR
0,446
15.944,95
0,01
0,01
PREMAFIN FINANZIARIA SPA -
45.000,00
EUR
0,742
33.367,50
0,02
0,02
2.190,00
EUR
5,000
10.950,00
0,01
0,01
SAES GETTERS SPA -
SARAS SPA -
114.451,00
EUR
1,575
180.260,33
0,11
73.153,00
EUR
3,720
272.129,16
0,16
0,15
SOGEFI SPA -
8.329,00
EUR
2,470
20.572,63
0,01
0,01
SORIN SPA -
25.736,00
EUR
1,720
44.265,92
0,03
0,02
TERNA SPA -
69.150,00
EUR
3,160
218.514,00
0,13
0,12
SNAM RETE GAS S.P.A. -
TREVIGROUP (MIL)
UNICREDIT SPA YOOXSPA -
0,10
2.813,00
EUR
10,780
30.324,14
0,02
0,02
165.775,00
EUR
1,548
256.619,70
0,15
0,14
10.000,00
EUR
9,620
96.200,00
0,06
0,05
Luxembourg
ARCELORMITTAL -
16.128,00
EUR
28,380
457.712,64
0,27
0,25
TENARIS SA -
17.500,00
EUR
18,350
321.125,00
0,19
0,17
Pays-Bas
ACCELL GROUP ADVANCED METALLURGICAL GROUP AEGON ASM INTERNATIONAL -
783,00
EUR
37,800
29.597,40
0,02
0,02
2.978,00
EUR
9,030
26.891,34
0,02
0,02
27.726,00
EUR
4,576
126.874,18
0,07
0,07
4.000,00
EUR
26,495
105.980,00
0,06
0,06
ASML HOLDING NV -
6.101,00
EUR
28,900
176.318,90
0,10
0,10
BINCK NV -
6.863,00
EUR
11,600
79.610,80
0,05
0,04
BRUNEL INTERNATIONAL NV -
1.586,00
EUR
29,490
46.771,14
0,03
0,03
EXACT HOLDING NV (AMS)
1.870,00
EUR
20,550
38.428,50
0,02
0,02
FUGRO NV CVA
1.089,00
EUR
61,500
66.973,50
0,04
0,04
ING GROEP NV -
92.523,00
EUR
7,280
673.567,44
0,39
0,36
KON. AHOLD -
19.410,00
EUR
9,876
191.693,16
0,11
0,10
KONINKLIJKE BAM NBM (AMS)
3.806,00
EUR
4,597
17.496,18
0,01
0,01
KONINKLIJKE D.S.M. NV (AMS)
10.080,00
EUR
42,605
429.458,40
0,25
0,23
KONINKLIJKE KPN NV -
51.320,00
EUR
10,920
560.414,40
0,33
0,30
KONINKLIJKE PHILIPS ELECTRONICS N.V. -
21.841,00
EUR
22,920
500.595,72
0,29
0,27
REED ELSEVIER NV -
19.080,00
EUR
9,257
176.623,56
0,10
0,10
SBM OFFSHORE NV (AMS)
12.458,00
EUR
16,765
208.858,37
0,12
0,11
SNS REAAL -
25.000,00
EUR
3,190
79.750,00
0,05
0,04
UNILEVER CVA
17.781,00
EUR
23,300
414.297,30
0,24
0,22
3.142,00
EUR
24,225
76.114,95
0,04
0,04
UNIT4 VASTNED OFFICES /INDUSTR. N.V. -
2.211,00
EUR
12,550
27.748,05
0,02
0,02
VASTNED-RETAIL -
3.878,00
EUR
51,980
201.578,44
0,12
0,11
WAVIN BV -
6.688,00
EUR
11,395
76.209,76
0,04
0,04
ALTRI SGPS SA -
7.171,00
EUR
3,395
24.345,55
0,01
0,01
BANIF SGPS SA -
83.000,00
EUR
0,870
72.210,00
0,04
0,04
Portugal
GALP ENERGIA SGPS SA -
3.840,00
EUR
14,340
55.065,60
0,03
0,03
MOTA ENGIL SGPS SA -
18.024,00
EUR
1,743
31.415,83
0,02
0,02
PORTUGAL TELECOM INT FIN -
10.827,00
EUR
8,380
90.730,26
0,05
0,05
ZON MULTIMEDIA SERVICOS DE TELECOM (LIS)
27.548,00
EUR
3,390
93.387,72
0,06
0,05
Royaume-Uni
DIALOG SEMICONDUCTOR PLC. (FRA)
JAZZTEL PLC -
5.288,00
EUR
17,030
90.054,64
0,05
0,05
22.865,00
EUR
3,550
81.170,75
60.276.278,82
0,05
35,18
0,04
32,61
2.407,00
EUR
0,002
4,81
10.030,00
EUR
0,000
0,10
43.050,00
EUR
0,000
0,00
Total des actions
Warrants
Belgique
ARSEUS NV CALL 28/01/11
Italie
MEDIOBANCA 18/03/11
UNIPOL GRUPPO FINANZIARIO CALL 0.48 31/12/13
PREF
UNIPOL GRUPPO FINANZIARIO CALL 0.72 31/12/13
27.951,00
EUR
0,000
Total warrants
0,00
4,91
Droits
Allemagne
KUKA AG 09/06/10
Q-CELLS AG CP 29/09/10
SOLON AG CP 18/06/10
1,00
EUR
0,180
0,18
8.108,00
EUR
0,000
0,00
379,26
903,00
EUR
0,420
TAG IMMOBILIEN AG CP 22/11/10
5.635,00
EUR
0,001
5,64
TAG IMMOBILIEN AG 22/11/2010
5.635,00
EUR
0,001
5,64
1,00
EUR
3,745
3,75
3.497,00
EUR
0,200
699,40
1.093,87
0,00
0,00
171.332.035,53
100,00
92,70
Espagne
DURO FELGUERA SA CP 15/09/2010
France
ABC ARBITRAGE CP 23/11/10
Total droits
TOTAL DU PORTEFEUILLE TITRES
COLLATERAL PERCU
Belgique
KBC GROUP COLLATERAL EUR
1.383.115,85
EUR
1,000
TOTAL COLLATERAL PERCU
1.383.115,85
0,75
1.383.115,85
0,75
6.075,50
0,00
LIQUIDITES
Comptes à vue
Belgique
KBC GROUP CAD
KBC GROUP CHF
KBC GROUP EURO
8.098,64
CAD
1,000
15.047,37
CHF
1,000
12.033,08
0,01
13.385.206,71
EUR
1,000
13.385.206,71
7,24
KBC GROUP GBP
4.428,05
GBP
1,000
5.167,82
0,00
KBC GROUP HKD
57.587,93
HKD
1,000
5.522,01
0,00
KBC GROUP NOK
2.569,86
NOK
1,000
329,56
KBC GROUP SEK
1.977,50
SEK
1,000
219,26
KBC GROUP USD
45.395,09
USD
1,000
33.836,53
13.448.390,47
0,02
7,28
13.448.390,47
7,28
223.964,99
223.964,99
0,12
0,12
Total compte à vue
TOTAL LIQUIDITES
DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS
Créances
Belgique
KBC GROUP EUR A RECEVOIR
223.964,99
EUR
1,000
-12.835,08
EUR
1,000
-12.835,08
-0,01
-1.383.115,85
EUR
1,000
-1.383.115,85
-1.395.950,93
-0,75
-0,76
-1.171.985,94
-0,63
Total créances
Dettes
Belgique
KBC GROUP EUR A PAYER
KBC GROUP TEGENPOST COLLATERAL EUR
Total dettes
TOTAL DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS
AUTRES
Intérêts à encaisser
EUR
27.697,90
0,02
Frais provisionnés
EUR
-189.785,45
-0,10
EUR
TOTAL AUTRES
TOTAL DE L'ACTIF NET
-0,50
-162.088,05
-0,09
184.829.467,86
100,00
Répartition géographique (en % du portefeuille-titres)
Autriche
Belgique
Allemagne
Espagne
Finlande
France
Royaume-Uni
Grèce
Hong Kong
Irlande
Italie
Jersey
Japon
Luxembourg
Pays-Bas
Norvège
Portugal
Suède
Etats-Unis
Total
30/06/2009
6,31
58,72
6,41
2,61
1,08
6,92
0,00
3,50
0,12
0,34
5,86
0,03
0,85
0,32
2,71
0,00
0,19
0,00
4,03
100,00
31/12/2009
6,10
51,88
7,38
3,82
1,20
9,67
0,02
3,00
0,15
0,38
6,57
0,00
0,84
0,48
3,37
0,00
0,30
0,00
4,84
100,00
30/06/2010
6,30
50,81
7,86
2,64
0,92
8,41
0,07
0,43
0,17
0,51
5,64
0,00
0,68
0,33
4,33
0,00
0,39
0,00
10,51
100,00
31/12/2010
5,90
8,44
27,43
2,61
1,56
23,85
0,10
0,42
0,17
0,29
4,99
0,00
0,68
0,46
4,97
2,78
0,22
2,82
12,31
100,00
Répartition sectorielle (en % du portefeuille-titres)
30/06/2009 31/12/2009 30/06/2010
Secteurs cycliques
7,62
9,70
9,00
Consommateurs (cycliques)
2,92
3,14
3,90
Consommateurs (non cycliques)
2,48
2,40
3,28
Pharma
1,69
1,66
1,42
Secteurs financiers
13,66
15,45
12,51
Technologie
1,32
1,77
1,84
Télécommunication
2,34
2,88
2,12
Entreprises d'utilité publique
2,25
2,70
1,71
Immobilier
0,69
0,83
0,55
Gouvernement
64,95
59,41
63,59
Fonds de placement
0,05
0,00
0,00
Divers
0,03
0,06
0,08
Total
100,00
100,00
100,00
31/12/2010
8,68
4,07
2,56
1,64
12,19
1,76
1,97
2,04
0,59
64,44
0,00
0,06
100,00
Répartition monétaire (en % des actifs nets)
CAD
CHF
EUR
GBP
HKD
NOK
SEK
USD
Total
30/06/2009
0,00
0,01
95,10
0,65
0,11
0,00
0,00
4,13
100,00
31/12/2009
0,00
0,01
94,59
0,04
0,14
0,00
0,00
5,22
100,00
30/06/2010
0,35
0,01
89,33
0,05
0,16
0,00
0,00
10,10
100,00
31/12/2010
0,40
0,01
82,61
0,00
0,16
2,57
2,61
11,64
100,00
6.2
CHANGEMENT DANS LA COMPOSITION DES AVOIRS PRICOS
DEFENSIVE (EN DEVISE DU COMPARTIMENT)
er
Achats
Ventes
Total 1
Souscriptions
Remboursements
Total 2
Moyenne mensuelle
du total des actifs
Rotation
2 semestre
137.063.215,68
132.497.081,93
269.560.297,62
18.714.245,59
13.741.580,37
32.455.825,96
180.301.771,90
Année
197.975.545,91
185.734.618,09
383.710.164,01
40.668.225,89
29.659.798,19
70.328.024,08
177.337.112,87
43,78 %
131,50 %
176,72 %
1 semestre
60.912.330,23
53.237.536,16
114.149.866,39
21.953.980,30
15.918.217,82
37.872.198,12
157.182.798,12
2 semestre
137.063.215,68
132.497.081,93
269.560.297,62
18.714.245,59
13.741.580,37
32.455.825,96
165.480.989,70
Année
197.975.545,91
185.734.618,09
383.710.164,01
40.668.225,89
29.659.798,19
70.328.024,08
161.736.438,15
48,53 %
143,28 %
193,76 %
er
Achats
Ventes
Total 1
Souscriptions
Remboursements
Total 2
Moyenne mensuelle
du total des actifs
Rotation Corrigé
e
1 semestre
60.912.330,23
53.237.536,16
114.149.866,39
21.953.980,30
15.918.217,82
37.872.198,12
174.227.836,33
e
Le tableau ci-dessus montre le volume en capitaux des transactions opérées dans le portefeuille. Il
compare également ce volume (corrigé pour la somme des souscriptions et des remboursements)
avec la moyenne de l’actif net (rotation) au début et à la fin du période.
Un chiffre proche de 0% signifie que les transactions sur titres, ou plus précisément les transactions
relatives aux actifs à l’exception des dépôts et des liquidités, ont été exécutées uniquement en
fonction des souscriptions et des remboursements pendant une période déterminée. Un
pourcentage négatif indique que les souscriptions et remboursements n’ont engendré que
partiellement ou, le cas échéant, pas du tout de transactions dans le portefeuille.
Une gestion active des avoirs peut donner lieu à des pourcentages de rotation élevés (pourcentage
mensuel > 50%).
La liste détaillée des transactions peut être consultée sans frais au siège de la Sicav ou du Fonds,
avenue du Port 2, 1080 Bruxelles.
6.3
MONTANTS DES ENGAGEMENTS RELATIVES AUX POSITIONS EN
DERIVES FINANCIERS
Devise
EN TITRES
KBC COLLATERAL EUR
6.4
En devise
EUR
Lot-size
1.383.115,85
n.a.
1.383.115,85
Date de
transaction
31.12.2010
EVOLUTION DES SOUSCRIPTIONS, DES RACHATS ET DE LA VALEUR
NETTE D’INVENTAIRE
Période
Années
En devise du fonds
Evolution du nombre des parts en circulation
Souscriptions
Cap.
Fin de période
Remboursements
Dis.
Cap.
Dis.
Cap.
Dis.
Total
2008 - 12
663.144,29
325.908,69
2.543.186,37
2.543.186,37
2009 - 12
421.062,44
309.063,45
2.655.185,36
2.655.185,36
2010 - 12
637.699,79
464.985,53
2.827.899,63
2.827.899,63
Montants payés et reçus par l’OPC
(en devise du fonds)
Période
Années
Souscriptions
Cap.
Remboursements
Dis.
Cap.
2008 - 12
39.617.759,11
19.916.740,85
2009 - 12
24.977.246,39
18.461.499,54
2010 - 12
41.200.040,67
30.079.782,40
Valeur nette d’inventaire
Fin de période (en devise du fonds)
Période
Années
Dis.
D’une part
Du compartiment
Cap.
2008 - 12
144.961.198,41
57,00
2009 - 12
170.097.249,93
64,06
2010 - 12
184.829.467,86
65,36
Dis.
6.5
RENDEMENTS
Cap
Mon
1 An
3 Ans*
5 Ans*
10 Ans*
Depuis départ*
ISIN code
Dis
naie
Classe
d’actions
CAP BE0942006397
EUR
2.03%
Bench
mark
Classe
d’actions
-0.02%
Bench
mark
Classe
d’actions
Bench
mark
Classe
d’actions
1.21%
Bench
mark
Date de
lancement
Classe
d’actions
05/12/2003
3.86%
* les taux indiqués sont sur base annuelle.
Ces données sont historiques et ne constituent pas de gage pour le futur.








L’histogramme représente les performances d’exercices complets.
Ces chiffres ne tiennent pas compte d’éventuelles restructurations.
Calculée en EUR.
Le rendement est calculé comme la modification de la valeur d’inventaire entre deux
moments exprimés en pour cent.
Méthode de calcul pour la date D où VIN correspond à la valeur d’inventaire:
Parts de capitalisation (CAP)
Return à la date D sur une période de X années :
[VIN(D) / VIN(Y)] ^ [1 / X] - 1
avec Y = D-X
Return à la date D depuis la date de lancement S de la part:
[NIW(D) / NIW(S)] ^ [1 / F] - 1
avec F = 1 si la part existe depuis moins d’un an à la date D
avec F = (D-S) / 365.25 si la part existe depuis plus d’un an à la date D
Si la période entre les deux moments est de plus d’un an, le calcul ordinaire du rendement
ème
de 1 plus le
est converti en un rendement sur base annuelle en prenant la racine n
rendement total de la part.
Les rendements ci-dessus ne tiennent pas compte des commissions et frais afférents aux
émissions et aux rachats des parts.
Il s’agit des rendements des parts de capitalisation.
6.6
FRAIS
Total des frais sur encours (TFE): * 1.084%
* Les frais suivants ne sont pas inclus dans le TFE :
- frais de transaction
- paiements d’intérêts sur emprunts contractés
- paiements au titre de dérivés financiers
- provisions et frais directement payés par l’investisseur
- des soft commissions éventuels
SOFT COMMISSION
La société de gestion ou, selon le cas, le gestionnaire délégué peuvent bénéficier de 'soft
commissions'.
Le bénéficiaire a délimité une politique interne concernant l'acceptation de soft commissions et la
prévention de conflits d'intérêts éventuels en la matière. Il a mis en oeuvre des mesures de contrôle
interne appropriées en vue de garantir le respect de cette politique.
Le gestionnaire a conclu avec un ou plusieurs intermédiaires un contrat de transactions en actions
‘Commission Sharing Agreement’ pour le compte du fonds. Le ‘Commission Sharing Agreement’
concerne plus particulièrement l’exécution des ordres et la livraison de rapports d’analyse.
En quoi consiste un contrat ‘Commission Sharing Agreement’ ?
Le gestionnaire peut demander à l’intermédiaire de payer à sa place les factures de certains biens et
services qui lui ont été fournis.
L’intermédiaire paie alors ces factures contre un pourcentage déterminé de la commission brute qu’il
reçoit du fonds pour exécuter les transactions (ci-après dénommées ‘CSA Credits’).
Attention :
tous les biens et services qui aident le gestionnaire à gérer le fonds dans l’intérêt du fonds sont
concernés par un contrat ‘Commission Sharing Agreement’.
Biens et services concernés par un ‘Commission Sharing Agreement’ :
- Research and advisory services,
- Portfolio valuation and analysis,
- Performance measurement,
- Market price services,
- Computer hardware associated with specialised computer software or research services,
- Dedicated telephone lines,
- Seminar fees, where the subject matter is of relevance to the provision of investment services,
- Publications, where the subject matter is of relevance to the provision of investment services.
Commission brute
CSA Credits en euros
payée en euros
payée en euros
pendant la période: constitués pendant la période:
1-01-10
1-01-10
Intermédiaire
31-12-10
31-12-10
Percentage
CITI
19,571
12,634
64.56%
CSFBSAS
17,946
10,852
60.47%
DEUTSCHE
3,164
1,850
58.46%
JP MORGAN
4,815
3,010
62.50%
MERRILL
8,489
5,306
62.50%
MORGAN STANLEY
8,801
5,375
61.07%
NOMURA
8,108
5,018
61.89%
SOCGEN
2,204
1,102
50.00%
UBSWDR
2,717
1,674
61.61%
EXISTENCE DE 'FEE SHARING AGREEMENTS' ET DE 'REBATES' :
La société de gestion peut partager sa rémunération avec le Distributeur et des parties
institutionnelles et/ou professionnelles.
Le fee sharing n’a pas d’incidence sur la hauteur de la commission de gestion que le compartiment
verse à la société de gestion. Cette commission de gestion est soumise aux limitations prévues par
le règlement de gestion. Ces limitations ne peuvent être modifiées qu’après avoir été approuvées
par l’assemblée générale.
La société de gestion a conclu un accord de distribution avec le Distributeur de manière à favoriser
une plus large diffusion des droits de participation du compartiment en utilisant plusieurs canaux de
distribution.
Il est de l’intérêt des participants, du compartiment et du distributeur que le plus grand nombre
possible de parts soit vendu et que les actifs du compartiment soient donc les plus élevés possible.
De ce point de vue, il n’est donc pas question d’intérêts contradictoires.
6.7
NOTES AUX ETATS FINANCIERS ET AUTRES DONNEES
Rémunération de la gestion du portefeuille d’investissement : 0.75% par an calculé sur la base des
actifs nets totaux moyens du Fonds, à l’exception des actifs investis dans des organismes de
placement gérés par un établissement financier du Groupe KBC.
KBC Asset Management SA reçoit de la société de gestion une rémunération de max. 0.75%
calculée sur la partie du portefeuille gérée par lui sans que la commission de gestion reçue par la
société de gestion ne peut être excédée.
La rémunération de l’agent administratif est payable au terme de chaque trimestre et est basée sur
la situation des derniers avoirs connus à la fin du trimestre concerné.
Le droit de garde est calculé sur la valeur des titres en dépôt auprès du dépositaire au dernier jour
bancaire ouvrable de l’année civile précédente, sauf sur les avoirs investis dans des organismes de
placement gérés par un établissement financier du Groupe KBC.
Rémunération du commissaire: 2 837 euros par an. Cette rémunération est hors TVA et est indexée
annuellement.
Le droit de garde est payé au début de l’année civile et est basé sur les avoirs en dépôt (situation au
dernier jour bancaire ouvrable de l’année civile précédente).
Aspects sociaux, éthiques et environnementaux:
Toute participation dans des fabricants d'armes controversées, dont l'on peut conclure par
consensus international au cours des cinq dernières décennies que leur usage occasionne des
souffrances humaines disproportionnées à la population civile est résolument écartée du
compartiment. Il s'agit notamment de fabricants de mines antipersonnelles, de bombes et de
munitions à fragmentation et d'armes à l'uranium appauvri. En suivant une pareille politique, le fonds
allie la recherche d'objectifs financiers au respect de la réalité sociale du secteur ou de la région.
Exercice des droits de vote :
Si nécessaire et si d’application, la société de gestion exercera les droits de vote liés aux actions en
portefeuille de la Sicav dans l’intérêt des actionnaires.
La société de gestion se base sur les critères suivants pour déterminer son attitude concernant les
points à l'ordre du jour soumis au vote:
- La valeur ne peut pas être influencée négativement pour les actionnaires.
- Les règles en matière de gouvernance d’entreprise doivent être respectées, à l’exception de celles
relatives aux droits des actionnaires minoritaires.
- Les normes minimales en matière d'entreprise durable et sociale doivent être respectées.
La liste des sociétés pour lesquelles le droit de vote a été exercé peut être obtenue au siège du
fonds.
Prêts de titres
Conformément à l’Arrêté royal du 7 mars 2006 relatif aux prêts de titres, l’organisme de placement
collectif a conclu des prêts de titres avec un Principal, auquel la propriété des titres prêtés est
transférée, sans que ce transfert de propriété n’ait été exprimé en termes de valeurs comptables.
Pour la période du 01/01/2010 au 31/12/2010, la rémunération des titres prêtés s’élève à
52.364,98 EUR. KBC Asset Management SA reçoit 40% de la rémunération nette perçue pour les
titres prêtés.
La liste détaillée des transactions relatives aux prêts de titres est disponible au siège de l’organisme
de placement collectif, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles.
Composition des avoirs prêtés au 31/12/2010
Effet
Devise
Quantité
Evaluation en devise du
portefeuille
Cours
DEUTSCHE TELEKOM OP EFFET
EUR
9.586
9.,655
ENAGAS
EUR
8.932
14,915
133.220,78
HENKEL - BEV
EUR
8.114
46,535
377.584,99
275.004,44
OUTOKUMPU
92.552,83
-A-
EUR
19.813
13,880
PORTUGAL TELECOM SGPS -REGISTERED-
EUR
9.764
8,380
81.822,32
PUBLICIS GROUPE
EUR
8.001
39,000
312.039,00
Total
1.272.224,36
Détail du collateral reçu des avoirs prêtés
Dénomination
Devise
KFW 2015 EURIBORFLOAT 08/12/15
EUR
FRANCE 2023 4,25% 25/10/23
TREASURY STOCK 1.25% 22/11/27
Nominal
Devise port.
Evaluation en Devise port.
525.000
EUR
526.125,08
EUR
24.000
EUR
25.929,96
GBP
564.000
EUR
831.060,81
Total
Pour la valorisation du collateral reçu sur cette liste détaillée, des cours indicatifs fournis par la division
Collateral Management de KBC Bank ont été utilisés.
1.383.115,85
7
RAPPORT DU COMMISSAIRE
PRICOS DEFENSIVE
RAPPORT DU COMMISSAIRE SUR L’EXERCICE
CLOTURE LE 31 DECEMBRE 2010 PRESENTE A L’ASSEMBLEE
GENERALE DES PORTEURS DES PARTS
Aux actionnaires
Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le
cadre du mandat de commissaire qui nous a été confié. Ce rapport inclut notre opinion sur les
comptes annuels ainsi que les mentions complémentaires requises.
Attestation sans réserve des comptes annuels
Nous avons procédé au contrôle des comptes annuels du fonds commun de placement
pour l’exercice se clôturant le 31 décembre 2010, établis
PRICOS DEFENSIVE
conformément au référentiel comptable applicable en Belgique, dont le total des capitaux
propres s’élève à 184.829.467,86 EUR et dont le compte de résultats se solde par un
bénéfice de l’exercice de 3.611.959,66 EUR.
L’établissement des comptes annuels relève de la responsabilité du conseil d’administration.
Cette responsabilité comprend entre autres: la conception, la mise en place et le suivi d’un
contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation sincère de comptes annuels ne
comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs; le
choix et l’application de règles d’évaluation appropriées ainsi que la détermination
d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces comptes sur base de notre contrôle.
Nous avons effectué notre contrôle conformément aux dispositions légales et selon les
normes de révision applicables en Belgique, telles qu’édictées par l’Institut des Reviseurs
d’Entreprises. Ces normes de révision requièrent que notre contrôle soit organisé et exécuté
de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas
d'anomalies significatives.
Conformément aux normes de révision précitées, nous avons mis en oeuvre des procédures
de contrôle en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les
informations fournis dans les comptes annuels. Le choix de ces procédures relève de notre
jugement, y compris l'évaluation du risque que les comptes annuels contiennent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. Dans le cadre de
cette évaluation de risque, nous avons tenu compte du contrôle interne en vigueur dans la
société pour l'établissement et la présentation sincère des comptes annuels afin de définir les
procédures de contrôle appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une
opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société. Nous avons également évalué le
bien-fondé des règles d'évaluation, le caractère raisonnable des estimations comptables
faites par la société, ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble.
Enfin, nous avons obtenu du conseil d’administration et des préposés de la société les
explications et informations requises pour notre contrôle. Nous estimons que les éléments
probants recueillis fournissent une base raisonnable à l’expression de notre opinion.
A notre avis, les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2010 donnent une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la société, conformément au
référentiel comptable applicable en Belgique.
Mentions complémentaires
L’établissement et le contenu du rapport de gestion, ainsi que le respect par la société du
Code des Sociétés et des statuts, relèvent de la responsabilité du conseil d’administration.
Notre responsabilité est d’inclure dans notre rapport les mentions complémentaires suivantes
qui ne sont pas de nature à modifier la portée de l’attestation des comptes annuels:
 Le rapport de gestion traite des informations requises par la loi et concorde avec les
comptes annuels. Toutefois, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur la
description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée, ainsi
que de sa situation, de son évolution prévisible ou de l’influence notable de certains faits
sur son développement futur. Nous pouvons néanmoins confirmer que les renseignements
fournis ne présentent pas d’incohérences manifestes avec les informations dont nous
avons connaissance dans le cadre de notre mandat.
 Sans préjudice d’aspects formels d’importance mineure, la comptabilité est tenue
conformément aux dispositions légales et règlementaires applicables en Belgique.
 Nous n’avons pas à vous signaler d’opération conclue ou de décision prise en violation
des statuts ou du Code des Sociétés. L’affectation des résultats proposée à l’assemblée
générale est conforme aux dispositions légales et statutaires.
Diegem, le 7 mars 2011
Le commissaire
______________________________
DELOITTE Reviseurs d’Entreprises
SC s.f.d. SCRL
Représentée par Frank Verhaegen
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