Kinésiologie
musculaire dans le domaine du développement personnel, de la libération du stress, du
mieux être émotionnel et de la confiance en soi. On ne teste alors plus seulement les
muscles ou les circuits d'énergie, mais aussi les émotions et les sensations.
D'où vient la kinésiologie ?
Les premiers tests musculaires, créés par des neurologues, étaient utilisés pour faire
le bilan des paralysies et autres problèmes moteurs. Ils consistaient déjà à appuyer sur
certains membres du corps pour en évaluer la force de contraction. En 1964, George
Goodheart, chiropracteur américain, découvre une nouvelle manière de tester les muscles.
Il a en effet déterminé que certains d'entre eux sont reliés aux méridiens d'acupuncture
(canaux assurant la circulation de l'énergie dans le corps), et que le tonus musculaire
reflète l'état de fonctionnement de notre organisme dans sa totalité. Au fil des ans,
Goodheart a mis au point de nombreuses techniques de corrections dans les domaines
des muscles et des ligaments, de la nutrition, de la gestion des émotions, et des systèmes
énergétiques.
Déroulement d'une séance
- Le sujet définit son objectif : se débarrasser d'un mal de vivre diffus et chronique,
de problème relationnel, d'insomnies, etc., les motivations les plus fréquentes étant le
stress et l'amélioration de l'apprentissage. Paul Landon, président de la Fédération
française de kinésiologie et praticien, insiste : "Nous travaillons sur un équilibre global, pas
sur un symptôme. Il est donc essentiel pour le client de formuler un objectif positif tel que
“Je souhaite être détendu dans telle situation” plutôt que “Je ne veux plus avoir mal à
la tête”." Il est fréquent que le praticien vérifie la pertinence de l'objectif. Il exerce alors
une pression sur le bras. Si celui-ci tient, le corps est en accord avec la formulation de
l'objectif. Si le bras lâche, l'objectif sera reprécisé.
- Une conversation à "trois" s'engage alors entre le praticien, le sujet et son corps. Pour
définir l'origine d'une souffrance, le kinésiologue va interroger la mémoire du corps pour
s'informer des événements qui ont affecté la personne et dont il ne se rappelle pas
consciemment. Le praticien peut tester au moins 14 muscles liés à différents
méridiens, organes, ou émotions. Dès que l'un d'entre eux accuse une faiblesse, il donne
des indications sur l'origine du blocage. Seront ainsi déterminés des excès ou des
manques d'énergie et des déséquilibres à corriger pour parvenir à l'objectif fixé.
- Au sujet alors de se laisser porter par ces questions et de laisser ses souvenirs
(inconscients) recréer une scène, un moment, une situation ou un incident. La kinésiologie
n'est pas une psychothérapie. Il s'agit de retrouver ce qui, dans le passé, s'est imprimé
de façon à en modifier l'intensité, plus que de savoir pourquoi cela s'est fait ainsi.
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