
 
 
La Guerre de Crimée 
 
Ce conflit oppose la Russie, qui menace l’Empire Ottoman, à la Turquie, l’Angleterre, la France et 
le royaume de Piémont Sardaigne, de 1854 à 1856. Il se déroule principalement sur les bords de 
la mer Noire, à Sébastopol, en Crimée.  
 
Les troupes françaises  sont  mal  préparées  au  combat.  Grâce  à  l’héroïsme  des  zouaves,  elles 
remportent tout de même la victoire face aux Russes lors de la bataille de l’Alma le 20 septembre 
1854, puis lors de la prise de la tour de Malakoff le 10 septembre 1855.  
Les  troupes  françaises  rentrent  victorieuses  en  1856,  ce  qui  donne  l’occasion  à  Napoléon  III 
d’organiser un grand congrès de la Paix à Paris. 
 
Pour  célébrer  la  victoire  française,  les  faïenceries  de  Creil  et  Montereau  éditent  les  séries 
d’assiettes sur le Siège de Sébastopol et Campagne de Crimée. 
Le bassin de chaque assiette présente les différentes étapes suivies par les troupes françaises, 
de leur départ à la victoire finale. L’aile  de la série Siège de Sébastopol est ornée de quatre 
trophées symbolisant la France, la Grande Bretagne, l’Empire Ottoman et le Piémont. 
 
 
La campagne d’Italie 
 
A la suite de la Guerre de Crimée, Napoléon III s’allie avec le royaume de Piémont Sardaigne, en 
mariant  son  cousin  à  la  fille  du  roi  en  1859.  Lorsque  l’Autriche  déclare  la  guerre  au Piémont 
quelques mois plus tard, Napoléon III vient en personne défendre le royaume. Fort de 140 000 
hommes, il remporte les victoires de Magenta et de Solferino. Etant donné les nombreuses pertes 
causées  par  ces  batailles  et  la  menace  d’une  alliance  austro-prussienne,  Napoléon  III  signe 
finalement la paix de Villafranca, qui impose la présence autrichienne dans le Piémont. Avec cette 
expédition, l’Empereur obtient le rattachement du comté de Nice et de la  Savoie à la France en 
1860.  
 
A  Solferino,  les  victimes  sont  abandonnées  sur  le  champ  de  bataille. Le  soldat  suisse  Henri 
Dunant, bouleversé, conçoit alors le projet de constituer des sociétés qui soigneraient tous les 
blessés de guerre, peu importe leur nationalité. Une association nait en 1863, dont les démarches 
amènent à la Convention de Genève de 1864, pour la protection des victimes de la guerre. C’est 
ainsi qu’est créé le symbole de la Croix-Rouge sur fond blanc.