Infections en émergence au Québec : État de la situation et perspectives
PRÉFACE
Le présent document est l’aboutissement d’un travail qui a débutéen février 1995 par
l’attribution d’un mandat du Comitésur l’immunisation du Québec sur un sujet extrêmement
vaste et en constante évolution que constituent les infections en émergence au Québec. Nous
espérons que les nombreuses recommandations formulées par les membres du groupe de travail
mis sur pied àcette fin permettront au plus vaste éventail possible de personnes ressources et
d’organisations intéressées par ce sujet d’actualitéde continuer la réflexion amorcée.
Nous souhaitons que ces recommandations, bien qu’elles ne puissent être définitives ni
exhaustives àce stade-ci, permettront de mieux outiller les cliniciens et les intervenants en santé
publique ou en d’autres domaines quant aux mesures de surveillance, de prévention et de
contrôle, et d’activités de recherche qui devront être mises en place dans un futur proche. Les
membres du groupe de travail ont constamment eu la préoccupation de ne pas inventer de
nouveaux systèmes ou de créer de nouvelles structures, mais bien de consolider les acquis que
possède le Québec dans la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, et ce, afin de ne
pas ajouter aux nombreuses contraintes actuelles auxquelles nous sommes soumis.
Finalement, ce travail n’aurait pas étépossible sans l’étroite collaboration ni l’excellente
contribution et l’expertise de plus de trente professionnels de la santéde diverses disciplines, par
la revue exhaustive de la littérature sur les divers sujets et la préparation de nombreuses fiches
techniques. Les professionnels en question provenaient de divers ministères et directions
régionales, dont particulièrement : le ministère de la Santéet des Services sociaux, le Laboratoire
de santépublique du Québec et plusieurs directions régionales de la santépublique, le ministère
de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et le ministère de l’Environnement
et de la Faune, la Facultéde médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe, l’Universitédu Québec
àTrois-Rivières et certains établissements hospitaliers (microbiologistes-infectiologues).
Nous aimerions également adresser nos remerciements àtous les professionnels et organismes
qui, ces derniers mois, nous ont fait part de leurs commentaires ou de leurs réflexions
personnelles pour faciliter l’application de plusieurs des recommandations suggérées. Nous
remercions donc les membres du Comitésur l’immunisation du Québec, les autoritésdu
Laboratoire de lutte contre la maladie et, plus particulièrement, le Bureau des maladies
infectieuses et celui de l’initiative spéciale sur la santé, les associations professionnelles telles
l’Association des pédiatres du Québec et l’Association des médecins microbiologistes-
infectiologues du Québec, le Comitéde santéenvironnementale du Québec, et le Comitéde
concertation en maladies infectieuses de la Conférence des régies régionales.