L’orthographe : quand écrire sans faire de faute devient un jeu d’enfant!
est-ce qui? » pour trouver le sujet du verbe). Par ailleurs, pour bien distinguer les
diverses classes de mots, cet aide-mémoire s’avère une ressource de choix.
Problème de réflexion : souvent, les enfants connaissent bien les diverses règles, sans
toutefois être en mesure de les appliquer.
Stress et fausses croyances : pernicieuses, les perceptions négatives de l’enfant
quant à ses compétences de rédaction influencent les résultats obtenus. Le jeune se
met alors une pression inutile sur les épaules et croit qu’il n’est pas capable de bien
écrire. Il devient ardu, dans un tel cas, d’agir autrement qu’en fonction de ces croyances.
À partir de cette liste, il apparaît important de tenter de cibler à quel niveau le ou les
manques de l’élève se situent, ce qui permettra une meilleure intervention. Comme vous
l’avez constaté, l’orthographe n’est parfois pas directement en cause.
Cet autre article offre un tableau de typologie des erreurs orthographiques reliées au
résultat et non à l’attitude de l’élève. Pour l’orthographe des mots, on distinguera ainsi
les erreurs de sons (l’élève a utilisé un phonème qui ne correspond pas au bon son,
ex. : gitare et non guitare) de même que les erreurs de dictionnaire (la prononciation est
conforme, mais le choix de phonème ne correspond pas, ex. : demender plutôt que
demander).
Quel que soit le type d’erreurs que vous cherchez à identifier, il peut s’avérer intéressant
d’utiliser ou de créer des outils diagnostiques simples. Certains, comme celui-ci,
comportent une dictée trouée et un tableau de référence des règles non maîtrisées.
Celui-ci comprend quant à lui une dictée, des images à décrire et un court texte à
produire (tous deux pour le 2e cycle du primaire). Chacun peut être très utile afin de
porter un regard sur les habiletés orthographiques des élèves, et vous pouvez
évidemment ajuster ce type d’outils au niveau scolaire dans lequel vous enseignez.
Tenir compte des variétés d’intelligences
À la base, selon leur(s) type(s) d'intelligence(s), les enfants auront avantage à recourir à
certaines méthodes plutôt que d’autres.
Entre autres, les intelligences multiples de Howard Gardner semblent intéressantes à
mettre en pratique. Les enfants qui possèdent une intelligence musicale, par exemple,
pourront chanter pour apprendre leur mot ou taper dans leurs mains afin d’indiquer le
nombre de lettres ou de syllabes qui composent un mot. Ceux que l’on caractérise selon
leur nature spatio-temporelle pourront bouger en étudiant, etc.
Évidemment, la distinction de base « visuel / auditif / kinésthésique » s’avère un
incontournable lorsque vient le temps de choisir des stratégies. Cette méthode permet
d’allier ces trois types d’approches à la fois. Les enfants prendront le mot en photo dans
leur tête, ils en traceront la silhouette, taperont des mots pour identifier les syllabes,
épelleront, identifieront les difficultés à l’aide de symboles ou de dessins, puis écriront le
mot dans l’espace, et ce, à la fois les yeux fermés et sur une feuille ou un tableau.
Sur ce site fort complet, Le monde du 2 e
cycle, on a regroupé une foule de méthodes et
d’outils, dont des stratégies élaborées selon les précédentes catégories :
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