Intro Gilles Granouillet
Thèmes
Le noyau familial / les liens familiaux / les tensions familiales
les secrets et les non-dits
la figure de la mère et/ou de la femme blessée
le père absent, ou qui s’en va
la fratrie : le fils / la fille / les frères
la folie
le combat
la mort
Travaille toujours sur le traumatisme. Pas vraiment léger sur le
fond.
Voir dédicace de Ma mère qui chantait sur un phare : « Aux enfants,
à leurs chagrins insondables, Aux mamans »
Formes dramaturgiques explorées
Ecriture pour Adultes et Jeunesse
La diversité des formes explorées pour chaque fiction (Ma mère, La
maman du petit soldat)
L’influence de la musique / attrait dominant pour le jazz (sûrement
pour la force de sa structure/ossature et en même temps pour la
liberté de ses variations/improvisations
Différents statuts de la parole / Voix intime / voix parlée (Ma mère)
/ voix parlée sans autocensure / les femmes trop meurtries ne
parlent plus, elles chantent
A chaque fois, adresse au metteur en scène sur la façon de dire son
texte ou de le monter
Violence / Crudité / Cruauté.
Cru sans être vulgaire
fantaisie / registre comique / personnages hauts en couleur
le registre comique qui dédramatise des thèmes graves comme la
mort (ex : Les psychopompes) et la folie (ex : L’envolée) / humour
grinçant, caustique… on pourrait plus parler de tragi-comédie, un
peu à la Ubu.
art du contraste
économie de mots / art de la formule / efficacité du verbe
action/récit
alternance rêve / réel : des choses peuvent se dire ou se faire
entendre que si on est dans un espace intermédiaire
Mélange des temporalités / Superposition de différentes
temporalités et traumatismes (Ma mère, La maman du petit soldat)
Un théâtre en prise avec le réel et l’immédiatement présent, le
monde dans lequel on vit :
ex : Abeilles : les mp3, le téléphone portable, le shit, le
langage sms…
Mais aussi un théâtre de l’ailleurs, parfois presque mythologique :
ex : la maman du petit soldat, poucet pour les grands
Toujours un décollage, même dans les pièces les plus réalistes.
Abeilles : apparition du frère, visite à la sœur / fantôme (ou vision
mentale ? ) de la fin
Des personnages-figures : père, mère, etc
ou bien nommés : auquel cas, des noms hauts en couleur, qui
décalent hors du réel, souvent du côté comique pour ne pas dire
« bouffon » (ex : L’Envolée, Ma mère qui chantait sur un phare, Les
psychopompes)
Pièces à étudier avec des élèves de 4
ème
/3
ème
:
- Zoom
- La maman du petit soldat
- Ma mère qui chantait sur un phare
- L’Envolée (+ long, mais dans le même livre, si envie)
- Abeilles (inédit)
STATUT DE LA PAROLE DANS LES 4 PIECES :
Ma mère qui chantait sur un phare
Texte liminaire à lire sur le statut de cette parole.
Parole intime, grossie, à la loupe. Moitié pensé, moitié parlé.
Zoom
Les choses ne se passent jamais tout à fait comme on les raconte.
Si on les racontait comme elles se passent, on ne pourrait pas les
raconter.
On a besoin de les raconter à notre façon pour pouvoir les dire.
Voir texte liminaire. Vraie-fausse situation : est-elle vraiment dans
cette classe ? A qui s’adresse-t-elle ? Peut-elle vraiment adresser
une telle parole ? Est-elle en train de répéter, seule ?
La maman du petit soldat
Paroles à distance, comme télépathie OU superposition
d’espace/temps. Entre rêve et réalité.
L’envolée
Apparence plus classique. Parole plus directe, dialoguée, mais
comme si l’autocensure était absente.
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