Favoriser la croissance et l’investissement
pendant la transition
Initiative « D’une transition à l’autre »
Organisée par la Banque européenne pour la reconstruction et le
développement (BERD)
avec
le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI)
et
l’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA)
Siege de l'UTICA
Rue Ferjani Belhaj Ammar N° 4
1003 Cite El Khadhra
Tunis
12 décembre 2011
L’Initiative « D’une transition à l’autre » est un cadre dans lequel la BERD peut
faciliter les échanges d’expériences en matière de transition et de réformes entre les
actuels pays d’opérations de la Banque et ceux de la partie méridionale et orientale du
Bassin méditerranéen.
Cette réunion a pour objet de mieux comprendre les priorités à court et moyen terme
pour la Tunisie, tout particulièrement en ce qui concerne le secteur privé, en
permettant à des experts du privé et du public venus de Tunisie, d'Europe centrale et
orientale et de Turquie de partager leur expérience des réformes.
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Ordre du jour
12 décembre 2011
09:00 - 09:30 Inscription et café de bienvenue
Hall Déambulatoire
09:30 - 10:30 Séance plénière d’ouverture
Salle Dougga
Comprendre les défis économiques de la Tunisie grâce aux enseignements tirés
de la transition et des réformes en Europe centrale et orientale
L’expérience de la transition en Europe centrale et orientale montre que les bienfaits
liés au passage à une économie et à un gouvernement plus ouverts et plus
responsables éveillent l'intérêt de nombreux acteurs de la société, mais qu'ils
pourraient ne se concrétiser qu'à moyen ou long terme. Pendant la période de
transition, l’incertitude peut entraîner un ralentissement de l'investissement et des
difficultés économiques peuvent apparaître de manière immédiate. Les expériences
précédentes en matière de transition montrent que l’enchaînement des réformes
politiques, économiques et sociales dans un contexte économique et politique
incertain est très important, comme l’est le rôle des institutions de l’État, d’un climat
des affaires dynamique et d’autres facteurs extérieurs.
Comment le pays parviendra-t-il à assurer sa croissance tout en évitant l’exclusion
sociale ? Quelle Tunisie sortira du processus de transition?
Modérateur : Jonathan Charles, Directeur de la Communication, BERD
Animateurs du débat :
Beji Caid Essebsi, Premier Minsitre de la Tunisie
Ivan Miklos, Vice-Premier Ministre de la République slovaque
Bozidar Djelic, Vice-Premier Ministre de la Serbie
Wided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA
Wafa Sayadi, Présidente du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD)
Erik Berglof, Directeur des affaires économiques de la BERD
10:30 - 11:00 Pause-café, prise de contacts
Hall Déambulatoire
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11:00 – 13:00 Séances de travail parallèles et interactives
Participation à toutes les séances de travail sur invitation seulement
Type de réunion : Séances de travail restreintes, sur invitation seulement, destinées
au partage d’expérience entre tous les participants. Il s’agira de tables rondes, sans
exposé formel. Le président de chaque séance présentera le sujet de discussion,
invitera les animateurs à formuler des observations préliminaires (trois minutes
maximum chacun, pour un total de 25 minutes), puis ouvrira la discussion à tous les
participants. 15 minutes avant la fin de la séance, le président présentera des
conclusions préliminaires. Avant la réunion, le président de chaque séance est invité
à préparer les sujets de discussion avec les animateurs et à rédiger et diffuser une
note sur ces questions à l’attention de tous les participants.
SÉANCE DE TRAVAIL 1
Salle 119, premier étage
La promotion de la croissance et de l’emploi par le développement des petites et
moyennes entreprises (PME)
Bien que les PME aient contribué à hauteur de 74,5% au PIB de la Tunisie en 2009 et
représentent environ les deux tiers de l’emploi dans le pays, elle n'ont pas encore
réalisé leur plein potentiel pour ce qui est de générer et de maintenir une croissance
inclusive en Tunisie, dans la mesure où l'accès aux financements privés reste un défi
majeur pour de nombreuses PME. Le crédit aux PME représente environ 15% de
l’ensemble des prêts et il reste difficile pour de nombreux entrepreneurs d’obtenir les
garanties nécessaires pour emprunter.
Quels sont les meilleurs moyens de soutenir le développement des PME en Tunisie,
ce secteur étant le principal moteur de croissance et d’emploi dans l’ensemble du
pays ? Comment accroître la disponibilité de mécanismes de financement et de crédit
adaptés aux PME ? Comment améliorer les compétences financières des PME et leur
crédibilité vis-à-vis des banques ? Quels sont les éléments nécessaires à
l’approfondissement de l’intermédiation financière et au renforcement du climat
institutionnel pour soutenir le crédit aux PME ? Quel est le rôle joué par la Banque
centrale, le gouvernement, les banques commerciales, le marché financier et les
institutions internationales pour assurer le financement des PME ?
Président de séance : Mongi Boughzala, Professeur d'économie à l'Université El
Manar de Tunis et Chercheur attaché au Forum de recherche économique
Animateurs du débat :
Habib Ben Saad, PDG de la Banque de Tunisie et President de l'Association
Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Tunisie
Kais Khanfir, Secrétaire général de l’Association NOUR
Hassen Zargouni, Membre du Bureau Exécutif de la Chambre Tuniso-
Francaise du commerce et de l’ industrie
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Khalil Ammar, Président de la Banque de Financement des Petites et
Moyennes Entreprises (BFPME)
Samira Chaker, Vice-présidente de l'Association des économistes de Tunisie
(ASECTU) et professeur d'économie
Souhail Ben Abdallah, Membre du Bureau Exécutif de la Fondation EFE
(éducation for employment), Membre du CJD
Marko Skreb, Directeur des affaires économiques de la Privredna Banka
Zagreb (PBZ) et ancien gouverneur de la Banque nationale de Croatie
Yesim Muftuler Sevig, Secrétaire générale de l’Association des femmes
entrepreneurs (KAGIDER), Turquie
Ilker Yoney, Directeur des investissements, LBT Varlink Yonetim A.S.,
Turquie
Marta Turk, Présidente de la Chambre régionale de commerce de Ljubljana,
fondatrice de l’Association des femmes entrepreneurs (GIZ), Slovénie
Francis Malige, Directeur du Département Institutions financières de la BERD
Naima Smaini, Économiste du Institutions financières de la BERD
SÉANCE DE TRAVAIL 2
Salle 108, premier étage
L’investissement dans la sécurité alimentaire : comment transformer les
contraintes en opportunités
La Tunisie est un pays importateur net de blé et enregistre la plus forte consommation
de blé par habitant de l’Afrique du Nord. Des subventions aux moyens de production
et des mécanismes de contrôle des prix sont en place dans le secteur céréalier, qui
dépend étroitement de ces aides gouvernementales. Le financement du secteur privé à
l'agriculture reste très limité en Tunisie ; l’infrastructure soutenant la chaîne de valeur,
la logistique et les canaux de distribution accuse un retard de développement et on
constate un manque de réseaux de fournisseurs modernes et efficaces. Ces défis,
toutefois, peuvent constituer d'intéressantes opportunités d'investissement. Les
capitaux privés peuvent trouver des investissements viables dans le stockage, la
transformation, la logistique et la distribution pour l'agro-industrie.
Comment le secteur privé peut-il soutenir la libéralisation du secteur agricole pour
renforcer la productivité et l’efficacité et réduire la dépendance vis-à-vis de l’État ?
Comment améliorer l’accès au financement en accroissant les options de constitution
de garanties ? À quels défis le secteur privé doit il faire face et quelles sont les
opportunités pour lui en matière d’investissement sur l’ensemble de la chaîne de
valeur des produits alimentaires ?
Président de séance : Houssem Eddine Chebbi, Maître de Conférences à la Faculté
des Sciences Economiques et de Gestion de Nabeul (Université de Carthage) et
Chercheur Associé au Forum de Recherche Economique pour les Pays Arabes, l’Iran
et la Turquie (ERF)
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Animateurs du débat :
Maher Kallel, Chargé de l'investissement international et membre du Conseil
d'administration du Groupe Poulina
Imed Fantar, Directeur General Adjoint de Cotugrain
Lamia Benzarti, Directrice Management de la Qualite et Developpement
Produit, Delice-Danone
Fakher Cheikhrouhou, Directeur général, ITA
Milan Djakov, Directeur de la Caisse d’indemnités de Serbie
Heike Harmgart, Économiste principal, Initiative de la BERD pour la sécurité
alimentaire
Tarek El Sherbini, Banquier principal, Département Agroindustrie de la
BERD
SÉANCE DE TRAVAIL 3
Salle 321, troisième étage
Préparer l’avenir par une gestion durable de l’énergie
Malgré l’augmentation continue de la demande d’énergie qui accompagne
l’industrialisation et la demande des consommateurs, la Tunisie reste fortement
tributaire des importations pour répondre à ses besoins énergétiques. À l’heure
actuelle, les importations d'énergie représentent environ un quart des besoins mais ce
chiffre devrait connaître une augmentation substantielle avec l’accroissement de
l’industrialisation et de la consommation. La Tunisie connaît des difficultés
particulières en matière de développement de ses propres ressources, tant pour réduire
son impact sur l’environnement et ses coûts d'importation en devises que pour
favoriser le développement dans ses régions intérieures défavorisées, où se trouve
l’essentiel du potentiel à venir. Si la Tunisie veut répondre à la demande croissante
d’énergie, de nouveaux investissements dans les sources d'énergie renouvelable sont
nécessaires, tout comme le développement d’un mécanisme de soutien financier
transparent qui permettra au pays d'atteindre ses objectifs d’énergie durable. En outre,
la mise en oeuvre de systèmes garantissant l'accès au réseau dans des délais
raisonnables est indispensable
Quels sont les outils de développement qui pourraient permettre à la Tunisie d’investir
dans l’acquisition de technologies pour améliorer l’efficacité énergétique et renforcer
l’utilisation des énergies renouvelables ? Comment la Tunisie peut-elle mettre en
oeuvre des cadres juridiques solides afin de promouvoir le développement de ces
énergies et instaurer un mécanisme de soutien financier transparent qui permettra au
pays d'atteindre ses objectifs ?
Président de séance : M. Ahmed Masmoudi, Professeur à l’École nationale
d'ingénieurs de Sfax
Animateurs du débat :
Ridha Ben Mosbah, PDG de la STEG
Mustapha Haddad, Consultant
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