Le contexte économique et social tou-
jours très tendu en France et en Bretagne,
minée par les plans sociaux dans l’agroa-
limentaire, a eu des répercussions directes
sur l’emploi marchand et le chômage en
2013. Mais une fois de plus, l’économie
rennaise se démarque par sa capacité de
résistance. Contrairement au reste de la
Bretagne, l’effectif total d’emplois salariés
privés s’est maintenu. Certains secteurs
comme les services à la personne et le
commerce continuent de profiter plei-
nement du dynamisme démographique
local, et compensent l’érosion continue
des effectifs industriels ou le coup de frein
observé dans la filière numérique.
Si les difficultés persistent, l’embellie éco-
nomique s’esquisse sur les derniers mois
de 2013. La Banque Mondiale confirme
le regain de croissance sur tous les conti-
nents, et en France, l’INSEE table sur une
progression du PIB de 0,4 % au quatrième
trimestre 2013, tout en notant que le climat
des affaires continue de s’améliorer.
Dans l’aire urbaine, les signaux de la re-
prise sont visibles : l’intérim repart, les indi-
cateurs de santé financière des entreprises
s’améliorent, et le nombre de chômeurs
décroît depuis septembre, marquant la sta-
bilisation du taux de chômage.
Pour 2014, le rythme de la reprise écono-
mique qui semble s’annoncer dépendra
notamment de l’évolution de l’investisse-
ment des entreprises. Mais les analystes
prévoient un rebond modéré de l’investis-
sement en France, la faute à un déficit de
compétitivité des entreprises, une baisse
continue depuis 2008 de leurs taux de
marge qui ont dégradé leurs trésoreries, un
resserrement de l’octroi du crédit bancaire,
Des signes de reprise, mais sans réels effets sur l’emploi
des sureffectifs et des surcapacités de pro-
duction.
Ces éléments de fragilité des entreprises
laissent donc présager une croissance peu
riche en emploi, d’autant plus que le tissu
économique local devra amortir les nom-
breux plans sociaux qui prendront effet en
2014 : Lear Corporation, Marine Harvest,
Alcatel-Lucent, Renesas, Faurecia, et bien
sûr PSA la Janais. dont les effectifs pas-
seront de 5 100 salariés actuellement à
3 900 fin 2014.
Les regards seront également focalisés sur
le secteur de la construction-BTP, qui selon
les prévisions de l’assureur-crédit Coface,
continuerait d’accumuler les difficultés
cette année au niveau national, et le sec-
teur numérique, qui après le coup d’arrêt
de 2013 conserve de belles perspectives
de développement pour les cinq prochaines
années dans les métiers des technologies
et services émergents (Big Data, Cloud
Computing, Systèmes embarqués, web sur
mobile, Web Design, etc.).
Face à toutes ces incertitudes, les entre-
prises rennaises doivent miser davantage
sur l’international. Comme le démontre de
nombreux exemples locaux, la conquête de
nouveaux marchés et la captation de capi-
taux étrangers constitue un levier majeur
pour envisager un retour durable de la
croissance et de la création d’emplois.
Le diagnostic sur la conjoncture du second
semestre 2013 établi par l'Audiar confirme une
fois de plus que dans un contexte économique
national morose, le bassin d'emploi rennais
tire son épingle du jeu. Jusqu'à aujourd'hui, il
fait preuve d'une réelle capacité de résilience
aux aléas de la crise économique. Sa faculté à
absorber les chocs de la désindustrialisation de
son territoire, tout particulièrement dans le sec-
teur automobile surprend, mais jusqu'à quand ?
A l'instar du pays tout entier, de nombreux sec-
teurs d'activités dont le BTP, la logistique ou la
construction mécanique par exemple voient la
santé financière de leurs entreprises se dégra-
der. Pourtant les opportunités de marchés conti-
nuent de se développer, à l'international comme
au niveau local où la commande publique se
maintient grâce aux efforts des collectivités ter-
ritoriales. Reste donc au niveau national à des-
serrer les contraintes réglementaires, fiscales
et financières qui pèsent sur les entreprises de
façon à ce que les efforts locaux de la métropole,
pour établir sur son territoire un environnement
attractif pour l'activité et l'emploi, permettent
aux entreprises de recommencer à investir et à
recruter.
C'est ce qu'il faut souhaiter, c'est ce que le gou-
vernement s'apprête à mettre en œuvre, pour le
bien de l’économie de Rennes et de la Bretagne,
à l'heure où je vous quitte pour de nouveaux
horizons. Bon vent.
Gwenaële Hamon,
vice-présidente de Rennes Métropole, délé-
guée au développement économique et à
l'Emploi et présidente de l'Observatoire éco-
nomique de l'Audiar
L'édito
1 Attractivité & rayonnement
2 Vie des entreprises
3Emploi & activité
Janvier 2014
n°4
OBSERVATOIRE
La note d'information
économique de l'Audiar
VIGIEco
La note d'information économique de l'Audiar • n°4• janvier 2014
2
Dans un contexte de crise persistante de l’économie française, la conquête de nouveaux marchés à l’international et
la captation de capitaux étrangers s’imposent davantage pour de nombreuses entreprises rennaises. Le tissu écono-
mique métropolitain demeure encore peu ouvert sur l’international comparé à d’autres grandes métropoles régionales.
L’internationalisation constitue pourtant un levier majeur pour envisager un retour de la croissance et de la création
d’emplois. Se lancer à l’assaut de l’économie-monde est souvent long et périlleux. Pour y parvenir, les entreprises
adoptent diverses stratégies, allant de la constitution d’un réseau commercial à l’export, à la création de filiales étran-
gères, en passant par l’ouverture de leur capital à des investisseurs étrangers pour bénéficier d’un accès direct à des
marchés souvent éloignés.
Que cela soit sous la forme d’un bureau com-
mercial, d’un centre de R&D, d’une usine, ou
d’un siège d’entreprise sous contrôle capi-
talistique, peu d’entreprises rennaises dis-
posent d’un ancrage physique à l’étranger.
En 2012, seulement 50 entreprises rennaises
disposent de filiales à l’étranger. Ces entre-
prises contrôlent 241 filiales dans le monde,
dont près de deux tiers sont sous le contrôle
de cinq grands groupes fortement implantés
à l’international : Ubisoft (dont le siège social
est à Rennes et le siège administratif à Paris),
Provimi (Crevin), Groupe Le Duff (Rennes),
Attractivité & rayonnement
Thomson Video Networks et Samsic (Cesson-
Sévigné).
Des filiales qui cumulent 37 500
emplois à l’étranger
L’ensemble des filiales étrangères des entre-
prises rennaises représentent 37 500 sala-
riés répartis partout dans le monde, princi-
palement en Europe et en Amérique du nord.
Fort logiquement, ces filiales sont essen-
tiellement localisées en Europe, notamment
dans les capitales limitrophes (Madrid, Milan,
Londres, etc.).
1
L'internationalisation de l'économie rennaise : où en est-on?
Un degré d’implantation à
l’international proche de
celui de Nantes
Comparé aux autres aires urbaines, les en-
treprises rennaises ont un degré d’ancrage
à l’international proche de celui de leurs
consœurs nantaises ou marseillaises, et
devancent celles de Bordeaux et Nice. Mais
Elles restent toutefois loin derrière les entre-
prises lilloises ou lyonnaises, dont la part
implantée à l’international est deux fois plus
importante.
50 entreprises rennaises
disposent de filiales à
l'étranger
La note d'information économique de l'Audiar • n°4• janvier 2014 3
Attractivité & rayonnement
L’Amérique du Nord est également bien cou-
verte. Le Québec, francophone, est privilégié
comme tête de pont nord-américaine, loin
devant les métropoles de la côte est comme
New York et Washington.
Les pays émergents en ligne de mire
Bien qu’encore timide, le mouvement d’implan-
tation des entreprises rennaises en Asie ou en
Amérique du Sud tend à se développer rapide-
ment depuis 10 ans, pour profiter pleinement
de marchés nationaux en forte croissance. Les
entreprises rennaises privilégient l’implantation
de leurs filiales à Hong Kong et Singapour, prin-
cipaux hubs aériens asiatiques, ou autour de
Sao Paulo pour atteindre facilement les mar-
chés sud-américains.
Leur présence en Afrique et au Moyen-Orient,
reste anecdotique.
Enfin, les entreprises qui s’implantent hors
Europe exercent majoritairement dans les
secteurs de l’agroalimentaire et du numé-
rique avec des sociétés spécialisées dans
l’agrofourniture ou la génétique animale (Pro-
vimi, Sersia, Choice Genetics, Glon, etc.) ou
l’image et les réseaux de télécommunications
(Astellia, Siradel, Broadpeak, Teamcast, etc.).
Des investisseurs internationaux peu
présents
L’analyse de la localisation des entreprises
étrangères dans les grandes métropoles fran-
çaises révèle une ouverture des entreprises
rennaises aux capitaux étrangers plus limitée
qu’ailleurs, confirmant ainsi les diverses en-
quêtes d’attractivité des métropoles réalisées
auprès des investisseurs étrangers. Rennes y
figure en queue de peloton, loin derrière toutes
les grandes métropoles françaises.
Américains et Japonais, premiers
investisseurs étrangers
En 2012, l’aire urbaine comptabilise 150 en-
treprises à capitaux majoritairement contrô-
lés par des entreprises étrangères, cumulant
plus de 10 700 emplois dans des secteurs
d’activités très variés, soit près de 10 % des
emplois salariés privés locaux.
Les investisseurs étrangers sont essentielle-
ment européens, puis américains et japonais.
Mais en termes d’emplois, les Etats-Unis et le
Japon, cumulent plus de la moitié des sala-
riés dépendants d’un siège étranger, contre
seulement 6 % et 2 % pour les investisseurs
allemands et espagnols. On mesure ici le
poids important des implantations de Canon,
Sanden, Cooper Standard, UPS ou de JP Mor-
gan (actionnaire majoritaire de Technicolor).
L’investissement direct étranger : Rennes en queue de peloton
0,00%
0,05%
0,10%
0,15%
0,20%
Paris
Lille
Lyon
Strasbourg
Grenoble
Toulouse
Nantes
Marseille-Aix
Rennes
Bordeaux
Rouen
Nice
Montpellier
Toulon
Source : DIANE - ASTREE AIre urbaine
Part d'entreprises locales ayant au
moins une filiale à l'étranger (%)
0,00%
0,05%
0,10%
0,15%
0,20%
Paris
Lille
Lyon
Strasbourg
Grenoble
Toulouse
Nantes
Marseille-Aix
Rennes
Bordeaux
Rouen
Nice
Montpellier
Toulon
Source : DIANE - ASTREE
AIre urbaine
Part d'entreprises locales ayant au
moins une filiale à l'étranger (%)
0,00%
0,05%
0,10%
0,15%
0,20%
Paris
Lille
Lyon
Strasbourg
Grenoble
Toulouse
Nantes
Marseille-Aix
Rennes
Bordeaux
Rouen
Nice
Montpellier
Toulon
Source : DIANE - ASTREE AIre urbaine
Part d'entreprises locales ayant au
moins une filiale à l'étranger (%)
Degré d'implantation des entreprises locales à l'international en 2012
Degré d'implantation des entreprises étrangères en 2012 Ventilation de l'emploi de l'aire urbaine sous contrôle étranger par grande
région en 2012
0,0%
0,1%
0,2%
0,3%
0,4%
0,5%
0,6%
Paris
Lille
Strasbourg
Lyon
Marseille-Aix
Grenoble
Nice
Nantes
Rouen
Montpellier
Toulouse
Bordeaux
Rennes
Toulon
Part d'entreprises locales contrôlées
par une entreprise étrangère (%)
AIre urbaine
Source : DIANE - ASTREE
0,0%
0,1%
0,2%
0,3%
0,4%
0,5%
0,6%
Paris
Lille
Strasbourg
Lyon
Marseille-Aix
Grenoble
Nice
Nantes
Rouen
Montpellier
Toulouse
Bordeaux
Rennes
Toulon
Part d'entreprises locales contrôlées
par une entreprise étrangère (%)
AIre urbaine
Source : DIANE - ASTREE
Etats Unis
31,9%
Japon
20,2%
Benelux
14,6%
Royaume
Uni
9,7%
Reste UE
9,1%
Allemagne
6,0%
Proche UE
3,6%
Espagne
2,0%
Italie
1,3% Asie-Moyen
Orient
1,2%
Canada
0,3%
Afrique
0,0%
Source : BDI - INSEE - CCI
Aire urbaine
Aire urbaine
La note d'information économique de l'Audiar • n°4• janvier 2014
4
Près de 900 entreprises
rennaises exportent à
l’international
En 2012, l’aire urbaine de Rennes comptabi-
lisait 867 entreprises ayant déclaré une acti-
vité à l’export en 2012, dont 766 ont commu-
niqué leur CA à l’export.
Plus de 150 entreprises
« hyperexportatrices »
Pour deux tiers de ces entreprises, l’inter-
national représente une faible partie de leur
CA (5 à 20 %), mais pour certaines, l’export
est vital : 151 entreprises réalisent plus de la
moitié de leur CA à l’export. Ces entreprises
« hyperexportatrices » se concentrent majo-
ritairement dans les secteurs du numérique
et des services aux entreprises et aux per-
sonnes. Certaines d’entre elles comme Strea-
mezzo, Aviwest ou Surtymar réalisent quasi-
exclusivement leur CA à l’international.
L’industrie automobile, premier secteur
exportateur
Si l’on raisonne par grand secteur d’activité,
le commerce de gros et de détail domine en
concentrant près d’un tiers des entreprises
exportatrices. En chiffre d’affaires cumulé, on
retrouve toutefois les trois secteurs d’activité
moteurs de l’économie rennaise : l’industrie
automobile, l’alimentaire, et le numérique/
électronique. Mais d’autres secteurs indus-
triels comptent également des entreprises
dynamiques très tournées à l’international
comme Procopi et DEL (fabricants de pis-
cines, basés au Rheu et Brécé), Legris indus-
tries (équipement des process, Rennes), ou
Saltel Industries (fabricant d’obturateurs de
puits de pétrole, Bruz).
Attractivité & rayonnement
1
Services aux
entreprises et
aux
personnes
21%
Commerce de
gros
15%
Commerce
détail-CHR
14%
Alimentation
(agriculture-
IAA-
Equipementie
rs-commerce
de gros)
13%
Numérique-
électronique
12%
Industries
divers
12%
BTP
5%
Transports
4%
Médias
2%
Industrie
automobile/s
s-traitance
2%
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
Source : DIANE-ASTREE - Douanes françaises 2012
*yc sous-traitance
**yc agriculture, équipementiers, commerce de gros, IAA
CA cumulé à l'échelon (K€)
Ventilation des entreprises exportatrices selon leur secteur d'activités
Services aux
entreprises et
aux
personnes
21%
Commerce de
gros
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Commerce
détail-CHR
14%
Alimentation
(agriculture-
IAA-
Equipementie
rs-commerce
de gros)
13%
Numérique-
électronique
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Industries
divers
12%
BTP
5%
Transports
4%
Médias
2%
Industrie
automobile/s
s-traitance
2%
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
Source : DIANE-ASTREE - Douanes françaises 2012
*yc sous-traitance
**yc agriculture, équipementiers, commerce de gros, IAA
CA cumulé à l'échelon (K€)
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
Services aux
entreprises et
aux
personnes
21%
Commerce de
gros
15%
Commerce
détail-CHR
14%
Alimentation
(agriculture-
IAA-
Equipementie
rs-commerce
de gros)
13%
Numérique-
électronique
12%
Industries
divers
12%
BTP
5%
Transports
4%
Médias
2%
Industrie
automobile/s
s-traitance
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0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
Source : DIANE-ASTREE - Douanes françaises 2012
*yc sous-traitance
**yc agriculture, équipementiers, commerce de gros, IAA
CA cumulé à l'échelon (K€)
Services aux
entreprises et
aux
personnes
21%
Commerce de
gros
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Commerce
détail-CHR
14%
Alimentation
(agriculture-
IAA-
Equipementie
rs-commerce
de gros)
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Numérique-
électronique
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Industries
divers
12%
BTP
5%
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Médias
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Industrie
automobile/s
s-traitance
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Source : DIANE-ASTREE - Douanes françaises 2012
*yc sous-traitance
**yc agriculture, équipementiers, commerce de gros, IAA
CA cumulé à l'échelon (K€)
Services aux
entreprises et
aux
personnes
21%
Commerce de
gros
15%
Commerce
détail-CHR
14%
Alimentation
(agriculture-
IAA-
Equipementie
rs-commerce
de gros)
13%
Numérique-
électronique
12%
Industries
divers
12%
BTP
5%
Transports
4%
Médias
2%
Industrie
automobile/s
s-traitance
2%
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
Source : DIANE-ASTREE - Douanes françaises 2012
*yc sous-traitance
**yc agriculture, équipementiers, commerce de gros, IAA
CA cumulé à l'échelon (K€)
Chiffre d'affaires à l'export en 2012 par secteur d'activités
La note d'information économique de l'Audiar • n°4• janvier 2014 5
Attractivité & rayonnement
Triskem : une entreprise position-
née sur un micro-marché… global
Triskem (Bruz) réalise plus des ¾ de son chiffre d’affaires à
l’export, dans plus de 42 pays d’Europe, d’Afrique, du Moyen
Orient et d’Asie. Spécialisée dans la fabrication, l’importa-
tion et la commercialisation de produits chimiques de haute
valeur ajoutée, cette société s’adresse à un marché mondial :
laboratoires de biologie médicale, hôpitaux, universités et
centres de recherche, installations nucléaires, industries du
gaz et du pétrole…
Teamcast, l’hyperexportatrice
Teamcast (Saint-Grégoire) a ouvert un bureau à Sin-
gapour pour percer sur les marchés émergents de
la TNT en Indonésie, Malaisie, Thaïlande et Vietnam.
Présente depuis plusieurs années en Chine, en Corée
du Sud, au Japon et au Vietnam, et disposant d’une
antenne à New York depuis 2007, Teamcast (60 per-
sonnes) réalise déjà plus de 90 % de son chiffre d’af-
faires à l’international.
La surprise Spectaculaires
Spectaculaires (Saint-Thurial, 30 salariés) exporte
près de 20% de ses créations artistiques ! La Suisse,
le Brésil, le Vietman… font désormais appel à cet
« allumeur d’image ». La mise en lumière du Pa-
lais de Hô Chi Minh (Saigon) lui ouvre les portes de
l’Asie où des contacts sont déjà établis en Malaisie
ou en Australie.
Portraits d’entreprises exportatrices
Lingénierie alimentaire bretonne
au service de la planète
Les entreprises d’Ille-et-Vilaine, particulièrement celles qui innovent dans des
niches comme le soja, les viandes à oméga 3, les arômes, sauces et ingrédients
alimentaires, s’adressent désormais à l’Asie, au Moyen Orient et au Maghreb.
La Chine qui tente de surmonter des questions cruciales de sécurité alimentaire
offre de nouveaux marchés. AES Chemunex (Bruz et Combourg) y enregistre
une forte accélération de ses ventes, ainsi qu’en Inde. Autre exemple : le Labo-
ratoire inter laitier Loire Anjou Bretagne, installé à Chateaugiron, a reçu une
délégation chinoise, très intéressée par ce centre de test des échantillons de lait
de 9000 producteurs de l’Ouest.
Sur des aspects de R&D, Valorex (Combourtillé, aliment pour bétail Bleu Blanc
Cœur riche en oméga 3) a signé un accord de coopération avec un pôle de com-
pétitivité japonais. En outre, une délégation d’Ille-et-Vilaine (conseil général,
chambre d'agriculture, Agro Campus Ouest, Bio-agropolis) s’est rendue au
Koweit afin de proposer des coopérations à ce pays en recherche de solutions
laitières.
Ce tour d’horizon rapide de l’internationalisation de l’ingénierie alimentaire bre-
tonne ne saurait être complet sans évoquer le rayonnement du SPACE. Le salon
2013 a accueilli 115 000 visiteurs (+6% par rapport à 2012) dont 12 300 interna-
tionaux (+12%), en provenance de 110 pays, et 73 journalistes étrangers.
1 / 12 100%
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