Sextant Expertise – 27, Boulevard des Italiens 75002 Paris – Tél. : 01 40 26 47 38 – www.sextant-expertise.fr
Société inscrite à l’ordre des experts comptables – Conseil régional Paris Ile de France
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NOTE CONJONCTURELLE BANQUE
Les acteurs bancaires français face aux multiples mutations du
secteur : des réponses stratégiques porteuses de nombreux
enjeux sociaux.
Avril 2014
Sextant Expertise
Expert du dialogue social et de la négociation
2
NOS POINTS FORTS
Un produit très orienté « identification des enjeux »
(stratégiques, sociaux et financiers), évaluation des marges de
manœuvre, conseil et préparation à la négociation ;
Une forte valeur ajoutée dans les domaines Ressources
Humaines et Sociaux ;
Le souci d’une prestation utile, bien au-delà de la seule
délivrance d’une analyse dans un rapport ;
Le transfert aux Représentants du Personnel de notre
connaissance des enjeux sectoriels, notre prévenance en cas
d’opportunités ou risques détectés, la délivrance de conseils
connexes à nos travaux tout au long de l’année ;
La formation des élus, grâce à des petits déjeuners, des
conférences thématiques (préparation des NAO, égalité
professionnelle...), une Lettre d’Information, un site internet…
Pour en savoir plus : www.sextant-expertise.fr
Une équipe dynamique
Composée aux deux tiers de spécialistes sectoriels et d’un
tiers de spécialistes RH, tous animés de la volonté de
promouvoir des pratiques socialement responsables.
Des diagnostics pertinents, prospectifs et fiables
Les objectifs de nos missions sont définis par les Comités qui
nous mandatent, le plus souvent dans un cadre juridique qui
prévoit le financement de nos travaux par l’entreprise :
examen annuel des comptes, prévisions, droit d’alerte,
licenciement collectif, participation, concentration, etc.
Toutes nos interventions intègrent une dimension de conseil
et de transmission d’expérience au bénéfice des
Représentants du Personnel, élus et négociateurs. Chez
nous, pas de « rapport-type » standardisé, mais une réponse
« sur-mesure » à vos préoccupations et objectifs.
Nous intervenons sur toute la France
Depuis notre siège à Paris, ou de notre bureau à Aix-en-
Provence.
Lexigence d’être utile
L’expert-comptable du CE aide les organisations syndicales
dans la préparation des négociations, en allant chercher et
en traitant l’information dont elles ont besoin, grâce aux
droits d’expertise des comités et - dans certains cadres - des
organisations syndicales elles-mêmes.
Sextant a développé un ensemble unique de compétences
RH, afin de conseiller utilement les représentants du
personnel, au-delà de la seule analyse de la situation
économique et financière de l’entreprise. Nous aidons à
générer le rapport de forces nécessaire à la négociation,
grâce à nos conseils de mise en œuvre ; sans toutefois
empiéter sur la définition des objectifs, qui appartient aux
Représentants du Personnel.
Indépendants, nous apportons la même expertise, réaliste
et sans compromis, à l’ensemble des membres des instances
qui nous mandatent (comités d’entreprise, groupes de
négociations, instances paritaires). Nous mettons notre
valeur ajoutée au service de tous ceux qui veulent obtenir
des résultats par la négociation.
Ce qu’il faut retenir
3
Les grands acteurs bancaires français évoluent aujourd’hui sur un
marché affecté à la fois par des difficultés conjoncturelles et par
de profondes évolutions structurelles.
Depuis 2007, l’environnement économique dégradé (croissance
faible, chômage élevé, etc.) pèse lourdement sur l’activité bancaire
(via la demande de crédit, le taux de défaillance…) et la durée de la
crise en renforce les effets négatifs.
La crise économique et financière a aussi révélé des difficultés plus
structurelles du secteur. Ainsi, le modèle de la banque de détail,
dont les revenus ont baissé pour la première fois en 2012, peine à
trouver de nouveaux relais de croissance. Par ailleurs, la crise a été
à la source dune vague de réformes réglementaires, lourde de
conséquences pour le secteur bancaire.
Ainsi, les résultats restent orientés à la baisse et les investisseurs,
habitués à des niveaux de rendement élevés durant la période
avant crise, accentuent leur pression.
Les grandes banques françaises ont d’ores et déjà réalisé de
nombreux ajustements structurels durant les 5 dernières années…
Au niveau réglementaire, le renforcement des ratios prudentiels
(« Bâle 2.5 » et « Bâle 3 ») a conduit les banques à réduire leurs
activités les plus risquées. L’impact en France a surtout porté sur
les effectifs de la banque de financement et d’investissement (BFI)
et les effectifs des services spécialisés (crédits à la consommation).
Ces plans « dadaptations » se sont aussi accompagnés d’une
révision des stratégies de développement à l’international avec de
nombreuses cessions et des acquisitions beaucoup plus ciblées.
Enfin, les nouvelles contraintes réglementaires pèsent aussi sur la
profitabilité des banques qui, pour la plupart, ont mis en place des
plans d’économies afin de rétablir leurs marges d’avant-crise.
… qui ne semblent toutefois pas suffisants puisque lanalyse des
différents plans stratégiques annoncés récemment met en
lumière la préparation de nouveaux plans de réorganisations et
de mesures d’économies.
Les quatre premières banques françaises ont annoncé à loccasion
de la publication de leurs résultats 2013 de nouveaux plans
d’économies à horizon 2015-2017.
Concernant la banque de détail, tous les acteurs indiquent que le
développement multicanal et l’investissement dans de nouvelles
technologies sont une priorité. En parallèle, plusieurs plans de
réorganisation des réseaux d’agences ont été déployés
récemment.
Des plans généralisés de réorganisations et de maîtrise des
coûts susceptibles d’entraîner des baisses d’effectifs et de
profonds ajustements organisationnels.
Des évolutions des métiers liées au développement des
nouvelles technologies et du multicanal.
Des points qui requièrent la vigilance des IRP.
Des plans généralisés de réorganisations et de maîtrise des
coûts susceptibles d’entraîner des baisses d’effectifs et de
profonds ajustements organisationnels.
Des évolutions des métiers liées au développement des
nouvelles technologies et du multicanal.
Des points qui requièrent la vigilance des IRP.
Depuis la crise des subprimes de 2007, le marché bancaire français
est marqué par une forte instabilité avec des baisses de résultats
sur plusieurs exercices.
4
Évolution du Produit Net Bancaire1et du Résultat d’Exploitation du marché bancaire français2entre 2002 et 2012 (1 %€)
Le marché et
les enjeux
Le marché et
les enjeux
Les principaux
acteurs
Les principaux
acteurs
Les réponses
stratégiques
Les réponses
stratégiques
Avant la crise des
subprimes, le marché
bancaire français est
caractérisé par un rythme
de croissance du PNB
soutenu et régulier.
La profitabilité du secteur
sur cette période s’est
aussi fortement améliorée
avec un résultat
d’exploitation passant de
22,2 Mrd€ en 2002 à
38,9 Mrd€ en 2006.
La crise des subprimes est
apparue aux États-Unis en
2007 et s’est rapidement
étendue à l’ensemble du
secteur financier.
En 2008, la crise s’est
intensifiée avec notamment
la faillite de Lehman Brothers
en septembre. Le PNB du
secteur a chuté de 19,2 % en
une seule année et, fait
historique, le résultat
d’exploitation est devenu
négatif.
Le rebond constaté en 2009 s’explique en grande
partie par la baisse des coûts de refinancement
grâce aux mesures prises par les pouvoirs publics
(garantie État), à la politique monétaire de la BCE
et enfin à une amélioration des conditions de
marché (forte baisse de l’Euribor 3 mois).
Mais la conjoncture économique est demeurée
défavorable en 2010 et la crise des dettes
souveraines (été 2011) a conduit le secteur vers
de nouvelles difficultés, comme le montre la
baisse du résultat d’exploitation en 2011.
En 2012, le secteur a, semble-t-il, connu une
nette reprise, mais les perspectives restent très
incertaines.
Sources : Rapport Autorité de Contrôle
Prudentiel et de Résolution (ACPR) 2013 « Les
chiffres du marché français de la banque et de
l’assurance »
1. Le produit net bancaire (PNB)
est l’indicateur suivi pour
mesurer l’activité d’une
banque. Il se compose
principalement de la marge
d’intérêts et des commissions.
2. Les données fournies par
l’ACPR reposent sur
l’agrégation des données
sociales déclarées par
l’ensemble des établissements
sous sa supervision. Elles
incluent les banques françaises
(y-compris succursales à
l’étranger) et les filiales des
banques étrangères en France.
Face à des enjeux multiples, les banques françaises sont sous
pression, faisant peser des menaces sur l’emploi.
5
Comparaison du Return On Equity1des principales
banques avant et après crise (%)
ACTIVITÉ ET MARGES EN BAISSE
PRESSION DES INVESTISSEURS
Le marché et les
enjeux
Le marché et les
enjeux
Les principaux
acteurs
Les principaux
acteurs
Les réponses
stratégiques
Les réponses
stratégiques
CRISE FINANCIÈRE ET ÉVOLUTIONS
RÉGLEMENTAIRES (BÂLE 3)
Activités les plus risquées pénalisées par les
nouveaux ratios prudentiels
Dérivés, banques de financement et
d’investissement, filiales étrangères
Autres changements réglementaires
Projets européen ou national de réformes
bancaires (séparation activités), réforme SEPA
(moyens de paiement)
CRISE FINANCIÈRE ET ÉVOLUTIONS
RÉGLEMENTAIRES (BÂLE 3)
Activités les plus risquées pénalisées par les
nouveaux ratios prudentiels
Dérivés, banques de financement et
d’investissement, filiales étrangères
Autres changements réglementaires
Projets européen ou national de réformes
bancaires (séparation activités), réforme SEPA
(moyens de paiement)
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET
NOUVELLES ATTENTES DES CLIENTS
Nouvelles attentes clients
Laccessibilité plus que la proximité / plus de
personnalisation et d’utilité des services / ne
plus payer pour les opérations les plus simples
-5 % à -7 % de fréquentation des agences par an
Mais les agences pèsent encore pour 90 %
des ventes
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET
NOUVELLES ATTENTES DES CLIENTS
Nouvelles attentes clients
Laccessibilité plus que la proximité / plus de
personnalisation et d’utilité des services / ne
plus payer pour les opérations les plus simples
-5 % à -7 % de fréquentation des agences par an
Mais les agences pèsent encore pour 90 %
des ventes
CRISE ÉCONOMIQUE ET
INTENSIFICATION DE LA CONCURRENCE
Conjoncture économique difficile
Croissance faible, repli des marchés
automobile et immobilier, faible
investissement des entreprises, hausse des
défaillances, taux long historiquement bas
Nouveaux acteurs et pression tarifaire
Assurances, grande distribution,
banques en ligne
CRISE ÉCONOMIQUE ET
INTENSIFICATION DE LA CONCURRENCE
Conjoncture économique difficile
Croissance faible, repli des marchés
automobile et immobilier, faible
investissement des entreprises, hausse des
défaillances, taux long historiquement bas
Nouveaux acteurs et pression tarifaire
Assurances, grande distribution,
banques en ligne
Sources : Xerfi, données
acteurs
Pas de données avant crise
pour les autres acteurs
français
RISQUE SOCIAL
Lenvironnement dégradé conjugué à
la pression des investisseurs fait
peser des menaces sur l’emploi du
secteur bancaire (plan de réduction
des coûts, restructuration des réseaux
agences, etc.)
De futures notes Sextant viendront
bientôt approfondir l’étude de ces
enjeux sociaux (notamment sur le
thème des réseaux d’agences).
1. Le ROE, Return On Equity
mesure la rentabilité des capitaux
propres d’une entreprise. Il s’agit
d’un indicateur extrêmement
suivi par les investisseurs
boursiers afin de comparer les
performances des entreprises.
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