KCE Report 266Bs Indicateurs de qualité pour la prise en charge du cancer du poumon 1
PRÉFACE
On entend de plus en plus souvent dire que le cancer est en passe de devenir une maladie chronique. La raison
en est que notre arsenal thérapeutique n’a cessé de se perfectionner au cours de ces dernières décennies. Des
progrès qui ne semblent pas près de se tarir. Mais pour certaines tumeurs, le pronostic reste invariablement
sombre. Le cancer du poumon en fait sans nul doute partie ; c’est même celui qui tue le plus chez les hommes.
Plus de la moitié de ceux qui en sont atteints meurent dans l’année qui suit le diagnostic, et moins d’un quart sont
encore en vie trois ans plus tard.
Ce n’est pas une raison pour baisser les bras. En jouant sur la qualité des soins, on peut incontestablement
gagner du terrain. L’expérience nous apprend que l’amélioration du pronostic d’un cancer procède souvent par
petits pas, en gagnant de-ci, de-là, sur une multitude de fronts. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire
d’encadrer l’intégralité de la prise en charge du patient par une série d’indicateurs de qualité.
Grâce à la précieuse participation des cliniciens de terrain et à la toujours gratifiante collaboration avec le Registre
du Cancer, nous pouvons aujourd’hui vous présenter un tel set d’indicateurs. La variabilité des résultats que nous
observons pour un certain nombre d’entre eux nous laisse espérer que des progrès restent effectivement
possibles. Il s’agit maintenant de prendre les mesures qui, logiquement, s’imposent.
Car pour le patient, seul le résultat compte.
Christian LÉONARD
Directeur Général Adjoint Raf MERTENS
Directeur Général