dans la fonction publique d’état, de 20% dans les collectivités territoriales et de 15% dans la
santé représenteraient 100Md€ d’économies.
Entendre le Président de la République dans le contexte actuel, vanter les mérites de
« l’esprit collectif » devant l’équipe de France de football à Clairefontaine est pathétique. Il aurait
pu en profiter pour rappeler que les membres de l’équipe qui crachaient par terre au moment où
l’on chantait la Marseillaise n’étaient pas dignes d’être dans l’équipe de France.
Tant que la droite française continuera à imiter la gauche, elle échouera. Elle a fait
sienne, bon gré mal gré, le modèle socialisant et archaïque qui plombe aujourd’hui le pays. Chez
elle, le logiciel jacobin, étatiste, bonapartiste, gaulliste, a comme à gauche, relayé au fil des
siècles l’héritage des lumières et de la révolution. Il a étouffé le courant libéral.
Il faudrait aussi que les candidats de droite comprennent enfin, qu’être libéral cela consiste à
réinventer l’économie, libérer la créativité. Il faut de toute urgence imaginer une nouvelle
politique en phase avec la révolution numérique
Au moment où de nombreux entrepreneurs envoient leur déclaration et leur chèque au titre de
l’ISF, on assiste à une nouvelle attaque. La retenue à la source tant vantée par le gouvernement
permettra de fusionner l’IR et la CSG…
Parallèlement on constate que les ménages ne détiennent aujourd’hui directement, selon
l’Observatoire de l’Epargne Européenne, que 11% de la capitalisation boursière des entreprises
françaises contre 30% il y a trente ans. Les français ne placent plus directement que 4,2% de leur
patrimoine en actions. Les prélèvements sociaux sur les dividendes ont été portés de 1,1% en
1991 à 15,5% aujourd’hui. Pour un contribuable imposé au niveau de 35% à l’impôt sur le revenu
la somme des prélèvements sociaux et fiscaux sur les dividendes atteint 59,1%. Si l’on souhaite
que l’actionnariat des entreprises françaises soit détenu majoritairement par des actionnaires
français il faut cesser le plus rapidement possible d’accabler les entrepreneurs.
En Allemagne, la production industrielle a progressé de 0,8% en avril contre – 1,1% en mars.
L’orthodoxie économique prônée par l’Allemagne est de plus en plus remise en cause par les
Européens et même le FMI. Au Japon, l’excédent commercial baisse en avril avec la remontée