Une espèce invasive est une espèce exotique établie qui produit une descendance fertile – souvent importante - et ayant la
potentialité de se propager.
Elle devient souvent un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels parmi lesquels
elle se développe.
ou exogène est une espèce originaire d’une zone géographique qui est introduite -
volontairement ou non - sur un autre territoire.
Le phylloxéra de la vigne, le doryphore de la pomme de terre, le thrips californien, la chrysomèle du maïs, le charançon
rouge du palmier … mais également des espèces volontairement introduites par l’homme dans le cadre de programmes de
lutte biologique (coccinelle asiatique, Neodryinius typhlocybae...)
Une espèce envahissante est une espèce indigène (ou acclimatée de longue date) qui étend son aire géographique.
Cette extension peut être le fait de séquences climatiques favorables, de la dissémination de son hôte ou encore de
modifications culturales. Ces espèces se caractérisent souvent par un important potentiel de reproduction.
La chenille processionnaire du pin, le bupreste du chêne, la chrysomèle américaine du romarin, la sésamie du
maïs, le kermès des teinturiers …
C’est une espèce de la faune locale - autochtone ou introduite de longue date - qui après une longue période d’innocuité,
commence (ou recommence) à faire des dégâts. Cette émergence peut résulter de l’arrêt de programmes de traitements
phytosanitaires en agriculture, de la présence de nouveaux hôtes vulnérables ou encore de conditions climatiques
favorables.
Les taupins, les hannetons, le grand capricorne du chêne …