
Dans le texte suivant, je ferai une analyse réflective d’une situation pédagogique que j’ai
faite en la décrivant et l’analysant. Depuis que j’ai terminé mon premier stage, j’ai eu
l’habitude de prendre du recul après chaque geste, chaque enseignement… Il me semble
maintenant très important de prendre le temps de revoir les étapes, les choses qui peuvent
être changées, adaptées ou modifiées pour l’avenir. J’ai pu me rendre compte, avec mon
enseignante associée de ma force de réflexion et je crois qu’il est important de réfléchir
autant sur nos choix pédagogiques que sur qui l’on est, les découvertes que l’on a faites
avec le groupe.
Durant l’avant-dernière semaine de stage, j’ai effectué un enseignement en français qui
englobe la nature des mots, les fonctions et les types de phrases. J’ai composé plusieurs
phrases, des petites anecdotes de différents types avec divers mots déjà étudiés. J’ai donc
sélectionné une phrase comportant des adverbes, qu’on avait étudié la veille et je leur ai
demandé de noter la phrase et de tenter de trouver la nature de chaque mot, la fonction, le
prédicat, le sujet et le complément de phrase. Après quelques minutes, j’ai invité
plusieurs élèves à tour de rôle à venir au tableau et à inscrire leurs réponses. Nous avons
donc découvert ensemble la nature de chacun des mots en faisant divers tests
linguistiques et en manipulant les mots. J’avais inséré diverses notions qu’ils n’avaient
pas encore vues comme les conjonctions et les verbes attributifs qui peuvent être un
piège dans une phrase, car les élèves pouvaient poser la question d’un complément direct
après le verbe en omettant qu’ils étaient en présence d’un verbe d’état.
Après l’activité, j’ai pu constater que mon questionnement était devenu plus précis, plus
clair et surtout j’ai senti que je devenais une bonne guide en permettant aux élèves de
faire des découvertes par eux-mêmes et ne pas leur donner la réponse déjà toute préparée.
L’encouragement m’a semblé être un élément très important que souvent on néglige et
durant mon activité, j’avais mis plusieurs défis qui pouvaient être plus difficiles. Les
élèves se sont lancés sans peur de l’erreur et j’ai pu explorer le fait qu’il est nécessaire de
bien utiliser les mots pour dire à un élève qu’il est sur la bonne voie, mais qu’il s’égare
du sujet. J’avais peur que mes mots soient mal interprétés, ou de ne pas plaire, mais
maintenant j’ai pu réfléchir qu’on a un rôle à jouer et ce n’est pas de plaire à tout prix,
mais plutôt de guider les élèves et d’être soi-même. J’ai donc ramené délicatement l’élève