texte - Alain Choiquier

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RÉUSSIR SA VIE (2)
La joie
La Louvière 1996 (Belgique)
Ce soir nous nous pencherons ensemble sur un phénomène considérable,
éprouvé un peu partout sur la planète terre. Un phénomène qu'il est convenu
d'appeler la déprime, la tristesse.
Nous vivons au sein d'une génération malade de sa déprime.
Réussir notre vie en quittant notre déprime pour la joie du Seigneur.
Psaume 32 à partir du verset premier : Heureux celui à qui la transgression est
remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute
pas l'iniquité, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude ! Tant que je me
suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta
main s'appesantissait sur moi. Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme
celle de l'été. Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ;
j'ai dit : " j'avouerai mes transgressions à l'Éternel ! " et tu as effacé la peine de
mon péché. Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable ! Si de
grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront nullement. Tu es un asile pour
moi, tu me garantis de la détresse, tu m'entoures de chants de délivrance.
Dans ce Psaume, David nous fait savoir de quelle façon il a pu passer d'un état
dépressif qui le faisait gémir tous les jours, à la joie du Seigneur. Et je citerai de
mémoire un texte de Christ Lui-même en Jean 15/11. Christ nous parle de sa
joie : Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit
parfaite.
Je répète ce message du Seigneur, il est important :
Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit
parfaite.
Savez-vous que personne n'a parlé de joie et de joie de vivre parfaite ainsi que
Christ en a parlé ? On peut s'en étonner et on nous regarde la plupart du temps
avec des yeux écarquillés, comme pour nous dire : " Vous plaisantez, vous n'êtes
pas sérieux ! " Pourquoi ? Parce que lorsque l'on regarde les chrétiens, comme
ils sont loin de nous donner le sentiment de vivre cette joie parfaite en JésusChrist ! Alors attention, amis chrétiens ! Il conviendrait peut-être que nous
changions de visage, mais surtout que nous puissions revoir notre communion
avec le Seigneur et examiner si cette joie nous habite toujours. Oui, le Seigneur
dans l'Évangile de Jean, a parlé de joie ; presque toutes les fois, Il a parlé de joie
parfaite. Je viens de citer un premier texte dans Jean 15/11, il en est d'autres. En
Jean 16/24, Christ avait pu déclarer à Ses disciples : Jusqu'à présent vous n'avez
rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit
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parfaite. A nouveau, le Seigneur nous entretient de joie parfaite. Et puis dans
une prière à Son Père (Jean 17 verset 13), Il avait eu ces mots encore : Je dis ces
choses dans le monde afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite. Le Seigneur a osé
nous entretenir de joie parfaite. Savez-vous que l'Évangile est un message de
joie ? Il transforme le cœur qui veut bien le recevoir. L'Évangile sème la joie
dans les cœurs qui s'ouvrent à Lui. Et quel message que celui de l'Évangile,
porteur de la vraie joie, celle d'En-haut, celle qui vient du Seigneur tandis que
nous vivons, comme je le disais d'entrée de jeu, au sein d'une génération qui
connaît une déprime, un phénomène-tristesse considérable. Et peut-être y en a-til ici qui comprennent ce que nous sommes en train de dire quand nous parlons
d'être triste. Mais que le monde est triste ! Triste à tous les niveaux de l'échelle
sociale ! Mais où sont-ils ceux qui sont réellement heureux, vous en parlent,
vous le partagent où que ce soit ? Vous entrez dans les bistrots, toutes les
réactions que vous pouvez entendre ! C'est presque incroyable ! Mais où que
vous entriez, il en est ainsi. Oui, cette tristesse a littéralement enveloppé la
planète entière. Et c'est parce que nous vivons un phénomène-tristesse
incomparable que, plus que jamais, nous versons dans toutes sortes de plaisirs
afin de tenter de nous accorder un peu de joie. Et sans exagérer, nous pouvons
dire que la seule religion qui vaille aujourd'hui pour notre génération est celle du
plaisir. Du plaisir, encore du plaisir, toujours du plaisir. Mais comme le disait
avec justesse un auteur français : " A force de plaisir, notre bonheur s'abîme. "
Encore qu'il y ait plaisir sain et plaisir malsain, plaisir bon et plaisir mauvais. Il
y a de bons plaisirs : plaisir de la famille, plaisir du travail quand on est heureux
dans ses activités professionnelles, plaisir de l'amitié, tant de plaisirs qui nous
apportent beaucoup, mais avouons-le, nous sommes beaucoup plus enclins la
plupart du temps à rechercher les plaisirs malsains que les plaisirs sains…
La religion du plaisir. La Bible annonce que dans les derniers temps, les
hommes se donneront cette religion du plaisir, aimant le plaisir plus que Dieu. Il
semble que nous soyons entrés dans ces temps-là… " Mais que voulez-vous
Alain Choiquier, comment vivre et éprouver une joie quelconque lorsque nous
connaissons toute cette somme de problèmes, de crises, de luttes, de combats, de
larmes, de solitude, d'angoisses, de déprimes ? " C'est précisément pour cette
raison que nous avons choisi de parler ce soir de la joie du Seigneur. Une joie
remarquable, une joie céleste. Lorsqu'elle nous visite, elle nous donne de goûter
quelque peu à ce que peut être le Ciel du Seigneur. On l'ignore très souvent,
mais la Bible parle du Ciel comme étant un couronnement de joie à propos des
rachetés de l'Éternel. Une joie éternelle couronnera leur tête, dit-elle en Ésaïe
35/10. Une joie éternelle couronnera leur tête. Vous savez que le Ciel du
Seigneur est joie, joie encore et joie toujours. Quand il est bien entendu aussi
qu'il est amour, encore amour et toujours amour. Paix, encore paix, toujours
paix. La paix nous manque également parce que nous n'avons pas compris que la
vraie paix est la seule qui vaille, c'est une affaire d'En-haut comme c'est le cas de
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la joie. Il s'agit de la joie de Christ, Ma joie, a dit le Seigneur. Est-ce que cette
joie nous a visités ? En connaissons-nous quelque chose ou pas du tout ? Or c'est
cette joie-là qui donne à l'existence humaine toute sa saveur, toutes ses couleurs.
Parce que la plupart du temps, oh que c'est fade, tous les jours, dans notre vécu
quotidien !
La Bible nous dit dans Proverbes 15/15 : Un cœur content est un festin
perpétuel. Où en sommes-nous quant à ce verset de la Bible ? Et un autre, en
Proverbes 17/22 : Un cœur joyeux est un bon remède et vous savez qu'à l'heure
actuelle, nos savants découvrent qu'en réalité, un cœur joyeux est un bon
remède, à telle enseigne que certains psychologues nous créent des " cliniques
du rire " ! Et ce n'est pas une histoire française ! J'ai ici un article du docteur
Rubinstein, si mes souvenirs sont bons, lequel veut construire au Touquet, sur la
Manche, une clinique du rire, parce qu'il a découvert que le rire peut guérir
toutes sortes de maladies avec lesquelles nous luttons sans pouvoir en sortir. Par
exemple ce docteur soutient que le rire peut guérir des douleurs articulaires
chroniques (en avons-nous en Belgique ? Pourquoi ne rions-nous pas assez en
Belgique ?) Il dit encore que le rire peut faire tomber la tension artérielle,
accorder une meilleure respiration, faire chuter le cholestérol. C'est presque
impensable ! C'est pourtant vrai. Il paraît que le rire accomplit des miracles. Un
article paru dans le Nouvel Observateur a eu pour titre : "Il faut réhabiliter le
rire". Il faut donc le réhabiliter, ce merveilleux médicament qui ne se croque ni
ne s'injecte. Qui ne nécessite ni laser ni bistouri, ne fait aucun mal et ne présente
aucune contre-indication, demeure toujours et immédiatement disponible et
gratuit. Ce qu'il guérit ? Les maux de tête (en avons-nous aussi en Belgique des
maux de tête ?) Les céphalées sont guéries par le rire, imaginez, ce rire qui
calme la douleur, agit sur le sommeil et la déprime, fait barrage au stress, facilite
la digestion, diminue le cholestérol, évite l'aggravation des maladies cardiovasculaires et fait même parfois régresser certains cancers. Le rire, la joie de
vivre ! Que d'articles ont paru à cet égard dans les magazines… sérieux ! L'un
d'entre eux, que j'ai sous les yeux, signale que pour pouvoir connaître la joie de
vivre, il faut croquer à pleines dents de la vitamine B9. Alors je devine ce que
vous allez faire après cette rencontre : vous presser vers la pharmacie de garde
pour acheter cette B9 ! Et vous serez encore déçus ! Parce que nous sommes en
train de parler de la vraie joie, celle qui doit coller à l'existence humaine parce
que Dieu le veut. La joie est tellement rare, je le disais tout à l'heure, et que
d'existences au ressort comme brisé, simplement parce que la joie fait défaut et
manque. Et s'il est des pilules ou des drogues qui puissent nous procurer un
semblant de paix, il n'en est point qui puissent nous procurer la joie. Mais
quelqu'un dira peut-être parmi nous : nous rions quand même beaucoup. Eh bien
ce n'est pas tout à fait exact parce que j'ai un autre article qui dit ceci en
substance : en France en 1939, les gens riaient en moyenne dix-neuf minutes par
jour. Aujourd'hui, ils ne rient plus que cinq seulement. C'est vraiment la tristesse
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en France, le cafard, la déprime ! Peut-être rions-nous beaucoup, mais pour ne
pas pleurer. Ainsi que l'écrit Beaumarchais, auteur français du 18 e siècle auquel
nous devons Le Barbier de Séville, Le mariage de Figaro : " Je m'efforce de rire
de tout de peur d'être obligé d'en pleurer. " Beaumarchais a vécu dans des temps
excessivement difficiles pour la France, ces temps de Révolution. Je m'efforce
de rire de tout parce que sinon je pleurerais de tout... Mais ceci rejoint la Bible,
qui nous fait savoir en Proverbes 14/13 : Au milieu du rire, le cœur peut être
affligé et la joie peut finir par la détresse. La Bible dit encore en Job 20/5 que la
joie des pécheurs ne dure pas, ne tient pas, reste éphémère : Le triomphe des
méchants a été court et la joie de l'impie momentanée. Des millions, sinon des
milliards, d'êtres humains poursuivent la joie au prix d'efforts considérables et
de sacrifices importants pour n'en arriver la plupart du temps qu'à un ersatz de
joie, une caricature de la vraie joie. La jouissance du péché les distrait un
moment de leurs ennuis, mais il ne s'agit pas de la vraie joie. Ce type de plaisir
se paie très cher, bien malheureusement, et n'apporte rien du tout, voire aggrave
la plupart du temps nos situations en même temps que nos circonstances. Henri
Bergson, philosophe français, écrivit dans son essai L'énergie spirituelle : " Le
plaisir n'est qu'un artifice, c'est-à-dire une ruse, une subtilité inventée par la
nature pour la conservation de l'espèce. Mais le plaisir n'indique jamais la
direction dans laquelle la vie est lancée. " C'est toujours lui qui parle, mais pour
ce qui est de la joie, elle annonce toujours que la vie a réussi. Alors une
question, mes amis, pour ce qui nous concerne chacun et chacune,
personnellement : est-ce l'échec ou la réussite dans ce domaine-là ? Voyez-vous,
c'est en général l'échec. Et pourquoi est-ce l'échec ? Parce que le péché dans la
Bible est synonyme d'échec. Souvent, cette question est posée : " Qu'appelezvous péché, qu'est-ce que le péché ? " Le péché, c'est l'échec par définition. Le
péché, c'est l'échec dans tous les domaines de notre existence. Le péché en tant
que puissance de corruption et de mal, c'est l'échec. Et voilà la raison de ce
sentiment très répandu d'avoir manqué la vraie vie, de passer à côté, de vivre à
côté.
C'est très exactement ce que signifie en grec le terme "péché" : passer à côté,
manquer la cible. Si j'étais un grec et qu'en venant jusqu'ici au volant de ma
voiture, je m'étais perdu, j'aurais pu dire : j'ai péché. J'ai péché à tel niveau, à
telle avenue, en venant jusqu'ici j'ai péché, j'ai manqué, je suis passé à côté.
Voilà pourquoi cette tristesse chez tous : le sentiment d'avoir manqué ce que
nous aurions dû vivre. Que d'hommes et de femmes ont ce sentiment-là accroché
à leur cœur et n'arrivent pas à s'en défaire ! Pour pallier ce manque de joie, que
faisons-nous ? La plupart du temps, nous versons dans des plaisirs matériels
effrénés. Nous stimulons, nous excitons artificiellement nos sens, nos sentiments
: sexe, alcool, drogue, tiercé, tout ce que vous voulez, loto, loto sportif… Vous
allez m'objecter : mais certains gagnent quand même 50.000.000 francs, c'est ce
qui s'est passé avant-hier ! Mais combien sont-ils, ceux qui gagnent au loto ? En
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tous cas, le seul gagnant systématique aux jeux d'argent en France, c'est l'État,
car il ramasse 33 % de toutes les mises ! Oui, on joue beaucoup sur les
sensations, nous nous mettons les sens et les nerfs à fleur de peau, mais très vite,
le rire se change en grimace et la joie dégénère en amertume. Or la vraie joie,
celle de Christ, ne dégénère jamais en amertume. C'est tout à fait le contraire.
Alors que nous sommes loin de la vraie joie, la question est donc posée de
manière inévitable : la joie de vivre serait-elle ici-bas chimère, utopie, mirage ?
Comme vous le savez, je cours le monde et il y a quinze jours encore, j'étais aux
Antilles pour l'Évangile, pour une vaste campagne à l'échelle de l'île, dans cinq
villes où s'étaient groupées plusieurs Églises en vue de grandes actions
communes pendant que, dans le même temps, quelques-uns de mes messages
étaient diffusés en direct sur les ondes pour atteindre la Martinique toute entière.
Et la Martinique, quel pays ! J'ai envie de vous faire rêver un petit moment. C'est
toujours avec difficulté que je quitte ces régions du monde. Combien êtes-vous
ici à connaître les Antilles ? En tout cas, je n'appartiens à aucune agence de
voyage, mais si vous saviez ce que ces pays sont fabuleux, colorés au possible !
La Martinique, l'île aux fleurs, par définition (j'en ramène quand je le peux pour
tenter de fleurir notre maison à Corbeil, en banlieue parisienne). Des fleurs qui
sont constamment là parce qu'il n'y a pas de saison, pas d'hiver. On peut se
baigner à n'importe quelle saison de l'année. Alors qu'il faisait très froid ici, eh
bien là-bas, l'eau atteignait les 27°C ! Vous en rêvez ! Jusqu'aux cimetières, qui
sont remarquables. Mais si un jour vous en avez l'occasion, visitez donc les
cimetières de la Martinique et de la Guadeloupe : j'ai coutume de dire que je n'ai
jamais vu d'aussi beaux cimetières que là-bas, tellement ils sont accueillants,
fleuris… A vous donner envie de mourir ! Mais c'est juste que là-bas, on n'a pas
envie de mourir ! La question qui nous vient est la suivante est : " Comment
peut-on vivre dans une grisaille épouvantable quand on vit dans un tel coin de
paradis terrestre ? Car il n'y a pas d'autre mot pour qualifier ces îles
enchanteresses. Après quinze jours de campagne, deux cent cinquante personnes
s'étaient avancées à l'appel pour recevoir Jésus-Christ. Que d'hommes et de
femmes connaissent une déprime épouvantable sous le soleil de la Martinique !
En fait, la vraie joie de vivre ne dépend pas de circonstances autour de nous,
parce que la Bible dit dans Romains 14/17 : Le royaume de Dieu… c'est la
justice, la paix et la joie par le Saint Esprit, nous faisant savoir ainsi que la vraie
joie est une affaire d'En-haut et c'est là-haut qu'il faut aller, la seule bonne
adresse qui vaille, si nous vivons une tristesse démentielle que nous n'arrivons
pas à guérir. Oui le Royaume de Dieu, c'est la justice, la paix, la joie par le Saint
Esprit. Quand nous avons sous les yeux des textes comme les suivants, nous
sommes en droit de nous poser certaines questions. Au Psaume 16 verset 11, par
exemple, le psalmiste a pu dire à son Dieu : Ta face est un rassasiement de joie
(version Darby). Ceci pour vous donner envie de Christ : Ta face est un
rassasiement de joie.
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L'Évangile nous fait savoir qu'il arrivait à Christ de vibrer de joie par le Saint
Esprit. En Luc 10/21, Jésus tressaillait de joie par le Saint Esprit. Cette joie
donc ne dépend pas des circonstances. Pour que cela aille quelque peu ici-bas
dans notre monde, il faudrait que tout aille pour le mieux, or ce n'est pas le cas,
la plupart du temps, tout va pour le pire ! Mais cette joie du Seigneur ne dépend
pas des circonstances, et en en parlant ce soir, je ne vous assure pas qu'une fois
venus à Christ, plus de larmes, plus de fardeaux, plus de fatigue ! Je vais mieux
ce soir, mais hier, vous l'avez peut-être constaté, j'ai rampé, parce qu'entre la
Martinique et cette campagne, j'avais déjà accompli une autre campagne
d'évangélisation en Belgique quelque part. On n'est pas des surhommes, on
connaît aussi des temps de fatigue considérable, à la limite de l'épuisement
physique, intellectuel et nerveux ! Mais la joie du Seigneur ne nous quitte pas,
on peut connaître l'adversité, on peut connaître le deuil, mais la joie du Seigneur
nous reste, elle ne dépend pas des circonstances.
Savez-vous à quel moment de son existence, dans ses derniers discours, le
Seigneur nous a le plus entretenu de joie? A quelques heures de son arrestation.
Alors qu'Il savait que la haine des hommes allait se déchaîner contre sa
personne, Il avait trouvé le moyen de parler de joie, et non seulement de joie,
mais de joie parfaite. A quelques heures de son procès, de sa crucifixion, Il a pu
parler de joie parfaite ! (dites-moi, de quoi auriez-vous parlé vous-même et moimême avec vous ? Mais de tout autre chose !) Parce sa joie ne dépendait pas de
tout ce qui se tramait de trahison autour de Lui et de sa personne mais sa joie
dépendait de sa relation avec son Père des cieux. La source de la vraie joie. Ceci
était vrai pour le Seigneur mais aussi pour l'apôtre Paul par exemple, lequel en 2
Corinthiens 7/4 a pu écrire : Je suis comblé de joie au milieu de toutes nos
tribulations. Vous avez envie de me rétorquer : " Mais il était quelque peu maso,
cela n'allait pas chez lui, il avait des papillons sous l'abat-jour ! Comment
pouvait-il parler ainsi ? " Parce que sa joie, celle du Seigneur qui remplissait son
cœur ne dépendait pas des situations qu'il pouvait traverser et ce même Paul
avait pu écrire aux Philippiens (4/4) : Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur,
je le répète, réjouissez-vous. Et vous savez que le mot toujours est une
contraction de l'expression "tous les jours". Toujours signifie tous les jours.
Mais comment se réjouir tous les jours ? Oui, si le Seigneur est avec nous, mais
s'il n'est pas avec nous, ce n'est pas possible.
Il y a peu de temps, me trouvant à Liège pour cette vaste campagne qui
réunissait chaque soir entre mille cinq cent et deux mille personnes, on m'avait
demandé d'aller visiter une dame qui était passée par quatorze opérations et avait
perdu un de ses enfants. Alors qu'elle était là dans la salle d'opération, l'un de ses
fils de trente ans rendait l'âme… Que de souffrances ! Immobile sur son lit et
incapable de le quitter, paralysée et devant être servie par son époux, lui-même
très fatigué et malade, je puis vous dire que, tandis qu'elle me parlait de toutes
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ses souffrances, cette personne irradiait de cette joie du Seigneur résultant de Sa
présence dans sa vie ! Vous savez, lorsque nous sommes ainsi placés devant de
tels cas, nous restons muets. C'est ce que j'éprouvais, je ne pouvais rien dire. Je
la laissais parler et tandis qu'elle me racontait tous ses déboires, ses difficultés,
ses larmes et ses deuils, elle brillait de la joie du Seigneur. J'avais pu lui dire :
- Madame, vous me racontez toutes ces choses avec le sourire, vous en
apercevez-vous ?
- Non, je ne m'en aperçois pas.
- Mais vous me dites toutes ces choses avec un visage rayonnant.
- Rien d'étonnant à cela, Il est avec moi tous les jours !
Avec l'Évangile, je ne vous promets pas un chemin fait de pétales de roses :
venez au Seigneur, vous ne souffrirez plus, vous ne serez plus malade, ceci, cela.
Moi je ne trouve pas cela dans l'Évangile.
Alors quelle différence ?
Toute la différence est précisément que, jusque dans nos situations les plus
difficiles, la présence du Seigneur est là.
Je me souviens, j'étais à Montréal pour une série de cours à la faculté de
théologie baptiste de la ville de Québec, lorsqu'un vendredi matin, mon épouse
m'avait appelé de Paris pour m'annoncer : " Ta maman vient de décéder, que
fais-tu ? " Quelle nouvelle ! Je ne m'y attendais pas, je l'avais embrassée une
dernière fois (et je ne le savais pas) sur un trottoir de l'avenue d'Italie à Paris
quelques jours auparavant. J'ai donc demandé au doyen de cette Faculté de
m'accorder une journée de repos pour me remettre, mais il fallait prendre la
décision de rester ou de partir, et pour finir, j'avais choisi de rester à Montréal
parce que les étudiants avaient besoin de ces cours pour leurs examens de fin
d'année. Mais je puis rendre ce témoignage que, jusque dans ce deuil où je
n'avais pas eu le goût de rire (la joie n'est pas systématiquement le rire), la joie
de l'Éternel dans mon deuil a été ma force. Quel soutien ! Tout comme la joie de
l'Éternel avait été la force de cette dame que j'avais pu visiter sur son lit de
maladie un mois plutôt.
Mais cette joie-là nous est indispensable, la Bible l'appelle la joie du salut. Elle
est à la disposition de quiconque la désire, de quiconque s'ouvre bien entendu à
Celui qui est la source de la vraie joie et qui Seul a pu nous entretenir de joie
parfaite. Lequel d'entre nos ministres, chefs d'état, hommes de science,
philosophes ou psychiatres nous entretiennent ne serait-ce que de joie tout court
? Que nous sommes loin du compte ! Eh bien le Seigneur nous entretient ce soir
de joie et de joie de vivre. La joie du salut. La joie d'une relation vécue tous les
jours avec Lui. La joie d'une communion retrouvée. Ceci est absolument
remarquable.
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Mais il se peut que tout chrétien que nous soyons, de longue ou de courte date,
chrétien né de nouveau, racheté par le sang de Christ, il se peut que nous ayons
perdu cette joie du Seigneur, notre joie chrétienne - ceci s'est passé aussi chez
moi - en raison peut-être de notre péché de chrétien, connu ou inconnu. Ce soir
l'appel est double, il nous concerne nous aussi chrétiens, parce qu'il peut se faire
que, tout chrétien que nous soyons, nous ayons perdu notre joie dans le
Seigneur, la joie du salut, comme ce fut le cas de David au Psaume 51 après cet
événement douloureux de l'adultère qui le conduisit jusqu'au crime du mari de
Bath-Shéba. Alors imaginez un peu ce qui avait pu se passer dans le cœur et la
tête de cet homme qui était un croyant : il avait perdu la joie de son salut…
Notez bien qu'il n'avait pas perdu son salut, mais la joie de son salut. Alors dans
une prière au Psaume 51 et au verset 14, il avait pu demander à son Dieu :
Rends-moi (non pas mon salut mais) la joie de ton salut. J'ai perdu la joie, alors
rends-la moi… Dans ce Psaume 51, David s'était humilié, il avait regretté ce
péché, cet adultère, ce crime. La Bible dit que c'est le péché qui est le troublefête ; au Psaume 38 par exemple, ce même David parle d'une profonde tristesse
par laquelle le Seigneur l'avait fait passer en raison d'une vie marquée par ces
inconduites, une vie qui n'était pas en ordre devant Dieu. Alors ce David avait
pu reconnaître, je cite très exactement les textes au verset 4 : Il n'y a rien de sain
dans ma chair à cause de ta colère, il n'y a plus de vigueur dans mes os à cause
de mon péché. Vous savez, le péché est source de fatigue considérable, de
fatigue chronique. Nous vivons plus que jamais le siècle de la fatigue. Tout le
monde est "crevé", même les enfants. J'en ai vu un, un jour, qui levait les bras au
ciel pour dire à sa maman : " Je suis crevé ! " Nous sommes tous exténués par
mille et une choses qui nous plongent dans un réel état de fatigue. Mais il existe
une fatigue, nous montre la Bible, qui résulte du péché. Il n'y a plus de vigueur
dans mes os à cause de mon péché car mes iniquités s'élèvent au-dessus de ma
tête ; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. Mes plaies
sont infectes et purulentes (David n'avait pas été blessé sur un plan physique,
mais il parlait de plaies morales et spirituelles). Par l'effet de ma folie, je suis
courbé, abattu au dernier point ; tout le jour je marche dans la tristesse
(pourquoi ? en voici les raisons) car un mal brûlant (le mal du péché et de la
corruption) dévore mes entrailles et il n'y a rien de sain dans ma chair. Je suis
sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m'arrache des
gémissements (un peu comme dans les versets du Psaume 32). Il était pourtant
croyant… Toutes les fois où, tout croyant que nous soyons, nous avons des
écarts de conduite, nous manquons, nous péchons et nous désobéissons, nous
perdons alors cette joie du Seigneur. Et il est possible que quelques-uns la
retrouvent ce soir, c'est pourquoi l'appel est double. Disons-le, seule la joie du
Seigneur peut être celle qui change réellement notre cœur et accorde à nos
existences une dimension toute particulière. Cela n'apparaît pas en français, c'est
bien dommage, mais vous savez, le grec est une langue absolument
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phénoménale. Voilà pourquoi Dieu a voulu la langue grecque pour véhicule du
message de l'Évangile.
En grec, quatre mots ont même racine : les mots "grâce", "don ", "pardon" et
"grande joie " et pourquoi cela ? Parce que la grâce de Dieu, source de salut
pour tous les hommes, provient de Dieu comme ce texte le rappelle dans l'épître
à Tite : La grâce a sa source en Dieu et la grâce de Dieu a un jour offert aux
hommes le don. Quel don ? Le don de Christ. Deuxième terme, le don même
racine que le mot grec grâce. Don de Christ, de la personne de Christ à ces
pécheurs que nous sommes. Celui qui nous a offert la grâce a produit le pardon,
le pardon pour tous les hommes, toutes les femmes ; une fois ce pardon reçu,
mais quelle explosion de joie ! Voilà pourquoi le mot joie possède en grec la
même racine que le mot grâce.
Le mot grâce c'est en grec le mot charis.
Le mot don, c'est charisma et Jésus s'est adressé ainsi à la femme samaritaine :
Ah si tu connaissais le charisma de Dieu et celui qui te dit : donne-moi à boire,
tu lui aurais toi-même demandé à boire. Christ a été le charisma de Dieu, le don
de Dieu. Un don que Dieu t'a fait, un cadeau, celui du Sauveur qui est réellement
la source de la véritable joie. Lequel Sauveur, en nous donnant Sa vie sur la
croix a pu offrir le pardon de nos péchés, les ayant portés à notre place pour les
expier à notre place. Quel bonheur ! Et quand ce pardon est accepté et reçu par
pure grâce, alors il en résulte une joie. Cette joie dont nous a parlé David :
Heureux celui à qui le péché est pardonné.
Avez-vous une quelconque expérience de cette joie du pardon des péchés ?
La Bible nous fait savoir qu'il existe deux sortes de tristesses : l'une, dont on ne
se repent jamais, est une tristesse selon Dieu qui conduit à une repentance. C'est
une bonne tristesse - par laquelle je suis passé - qui correspond à une conviction
de péché. Lorsque j'étais jeune homme (j'avais 18 ans voilà 45 ans : faites un
petit calcul et vous y êtes… sur mon jeune âge !) voilà 45 ans, donc, le Seigneur
me rencontrait et bien entendu, il avait fallu cette tristesse selon Dieu sur mes
péchés, qui m'avait fait verser des larmes. Je m'étais découvert sale, corrompu,
horrible devant mon Dieu.
Mais il y a aussi cette autre tristesse, comme le démontre l'apôtre Paul en 2
Corinthiens 7/10, cette tristesse selon le monde qui conduit, elle, à la mort. C'est
très exactement ce que disent sur ce plan nos savants, psychiatres, psychologues
et psychanalystes : le schéma d'une déprime ou d'une dépression conduit
généralement au suicide et à la mort. Il faut choisir à présent entre la tristesse
selon Dieu qui nous pousse aux pieds de Christ pour nous repentir de nos péchés
et nous accorder le pardon de nos péchés, et avec le pardon de nos péchés, la
joie d'être gracié par le Seigneur. Ou cette autre tristesse selon le monde qui
conduit à la mort. Il y a un choix à faire et réussir sa vie, c'est venir à Christ tels
que nous sommes, ne cherchant pas même à nous arranger quelque peu avant
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d'aller à Lui : Christ a dit être venu pour des malades et non pas pour les bienportants, pour des injustes et non pas pour des justes. Il est réellement venu pour
nous guérir de tout ce qui nous égratigne, nous blesse et nous conduit à la
perdition éternelle. Il est venu pour que nos péchés soient pardonnés. Pas de vie
humaine réussie avant que notre péché soit expié, pardonné, évacué, éliminé.
Alors où en sommes-nous ? Notre péché a-t-il été pardonné ? La Bible l'affirme :
Christ est mort pour nos péchés. Il a pris ton péché personnel comme si ton
péché personnel avait été le sien. Il a pris le mien comme si mon péché à moi
avait été le Sien. Sur la croix, Il l'a fait par amour pour nous. Nous ne pouvions
rien pour régler cette immense question de notre péché, Il est venu sur cette terre
pour le faire à notre place. Et la Bible dit qu'Il a aboli notre péché par Son
sacrifice. La Bible déclare : A celui qui nous aime et qui nous a délivrés de son
péché par son sang. As-tu été délivré de ton péché par le sang de Christ ? C'est à
partir de là que la fête commence ! La Bible affirme qu'il n'est pas possible pour
l'homme d'éprouver une quelconque vraie joie tant qu'il vit dans son péché, tant
qu'il n'en est pas sorti. Mais par ses propres moyens, il ne peut y parvenir.
Voilà pourquoi Christ est venu.
Réussir sa vie, c'est venir à Christ pour déposer à ses pieds une vie qui a été
l'échec par définition. Quant à la mienne, j'avais 18 ans, je faisais de bonnes
études, j'étais même un sportif sélectionné dans l'équipe de France de volley-ball
junior, mais il ne m'en reste plus que les paroles… J'ai dû venir à Lui tel que
j'étais, pour Lui dire toute la vérité sur moi-même, pour tout déposer à ses pieds.
Qu'en est-il résulté ? Le pardon de mes péchés. Le plus souvent, nous fuyons ce
Dieu qui nous aime à cause de nos péchés car nous savons tous que nos vies ne
sont pas en règle avec Lui et que nous n'avons pas intérêt à nous tourner vers
Lui, ce serait trop dur à soutenir. Mais ce que nous ne savons pas en revanche,
c'est que ce Dieu-là est l'amour dans sa personne, qu'Il nous a donné un Sauveur
absolument remarquable, et que nous comptons pour quelque chose dans son
cœur. Nous pouvons donc venir avec confiance au Seigneur ; avec assurance,
nous pouvons venir à Lui, certains qu'Il nous accueille parce qu'Il nous aime. La
Bible dit que Dieu prouve son amour envers nous (ce ne sont pas que des mots,
Il a prouvé cela) en ce que lorsque nous étions encore (des gens bien ? Non !)
des pécheurs, Christ est mort pour nous.
C'est notre chance d'en sortir. Ne la manquons pas ce soir, venons à Christ tels
que nous sommes et nous allons boire ensuite à longs traits à la source de cette
joie qui commence avec le pardon des péchés et qui se poursuivra sans fin
jusqu'en éternité, dans la présence de Celui qui est la joie en toute sa personne.
Vous avez besoin de Lui, vous avez besoin de Christ, vous avez besoin de Son
salut, vous avez besoin de son amour, venez maintenant. Pas à moi mais à Lui.
Et j'aimerais vous en donner l'occasion, de façon toute simple.
11
Nous allons verser ensemble dans un moment de silence et de recueillement au
cours duquel je vais dire une prière pour vous la passer. Peut-être n'avez-vous
pas la prière qu'il faut dire au Seigneur ? Cette prière qui ouvre le cœur de
l'homme ou de la femme s'adressant à Lui pour leur salut, je vais donc la dire , il
y en aura une pour ceux qui ne connaissent pas encore le Seigneur et aussi pour
les amis chrétiens qui éventuellement auraient besoin de raccrocher avec le
Seigneur, ayant perdu la joie de leur salut. Vous allez donc répéter cette prière.
Puis une fois dite, je demanderai à ceux et celles (chrétiens et non-chrétiens) qui
auront réellement répété cette prière de tout cœur, de me le faire savoir parce
que je voudrais prier pour eux. De quelle façon le faire savoir ? Nous serons
dans le silence, recueillis, en prière, votre main montera une seconde et
reviendra : ce sera le geste, le signe, le temps de voir ce signe. Vous ne garderez
pas votre main levée, vous la lèverez et la ramènerez. Aussitôt aperçu, dans mon
cœur, en silence je prierai pour vous. Jeune homme, jeune fille, homme, femme,
vous pourriez le faire en couple, si vous étiez fiancés, ensemble ! Maintenant.
Eh bien allons au Seigneur maintenant dans un moment de prière. Je demande
que l'on fasse silence, que l'on ne bouge pas, parce que nous allons vivre
maintenant le temps le plus fort de la soirée au cours duquel des cœurs vont
s'ouvrir à Christ pour leur salut.
Nous prions :
En rappelant cette parole du Christ dans l'Évangile : Je ne mets point dehors
celui qui vient à moi, venez à Lui, vous êtes accueilli et priez avec ces mots.
Dites-Lui : Seigneur, je n'ai pas cette joie réellement au fond du cœur, cette joie
dont il a été question et qui est la joie du Seigneur. C'est en fait que je ne suis
pas sauvé… Seigneur, Tu me connais à fond, Tu sais ce qu'il en a été de mon
passé, ce qu'il en est de mon présent, je ne puis rien Te cacher… Seigneur, tout
l'espoir réside dans le fait que Tu m'aimes tel que je suis… et Seigneur, Tu vois
que ce n'est pas beau dans ma vie. Dans ma vie d'hier, dans ma vie d'aujourd'hui
ce n'est pas beau, mais ma chance est que Tu m'aimes tel que je suis. Eh bien
Seigneur, tel que je suis, je viens. Je viens à la croix pour accepter pour moi le
sacrifice que Tu m'as consenti en mourant à ma place pour mes péchés, pour
m'en débarrasser, pour m'en délivrer. Seigneur, je dis oui à la croix qui a porté
mon péché. Je dis oui à la croix sur laquelle Tu as œuvré pour mon salut. Je dis
oui, j'accepte. Et Seigneur, puisque Tu es vivant, je T'ouvre mon cœur, ma vie,
mon existence. Seigneur entre chez moi, ce soir. Je voudrais commencer une vie
nouvelle avec Toi ce soir. Avec Toi, une personne, mon Sauveur. Eh bien
Seigneur c'est oui, je viens. Accueille-moi maintenant.
Nous restons silencieux. Si vous venez de prier ainsi dans votre cœur en silence,
le Seigneur vous a entendu.
12
Nous restons en prière…
Et maintenant toi chrétien, si tu as perdu la joie de ton salut, alors dis au
Seigneur : Seigneur, Tu vois où j'en suis, Tu connais mon péché de chrétien, je
suis pourtant né de nouveau, je suis passé par la nouvelle naissance, mais Tu
vois qu'en ce moment, cela ne va pas dans ma vie chrétienne et Tu en sais les
raisons, alors Seigneur, aie pitié. Je viens moi aussi à la croix et, comme David,
je crie à Toi. Rends-moi la joie de mon salut en pardonnant par Ton sang mon
péché de chrétien.
Prière :
Seigneur nous Te bénissons pour cette soirée. Nous sommes persuadés qu'elle
réjouit Ton cœur et nous voulons Te demander de nous raccompagner ce soir
chacun et chacune. Fais-nous la grâce d'emporter à la maison cette parole que Tu
nous a adressée ce soir. Oui, qu'elle porte du fruit à salut.
Dans le précieux nom de Jésus.
Amen.
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