
Le point virgule.
Il se place à l’intérieur d’une phrase.
Il sépare des propositions de moyenne longueur.
Il indique que l’enchaînement continue après une légère pause à la lecture.
Ex. Il était turbulent ; il s’est assagi avec le temps ; il a pris l’allure d’un homme
respectable à l’age mûr.
La virgule.
Elle se place à l’intérieur d’une phrase. Elle indique que l’enchaînement continue après une
légère pause. C’est la pause la plus légère.
Elle sépare un terme ou un groupe de termes, et l’enchaîne dans l’ensemble de la phrase.
On la place dans une énumération.
Ex. Il a pris sa serviette, son pyjama, sa brosse à dents, et les a mis dans une valise.
On l’utilise pour une apposition.
Ex. Moi, chef de l’atelier, je t’ordonne de te mettre au travail.
Après un complément circonstanciel en début de phrase.
Ex. Derrière lui, se détachait la colline verte et claire.
Pour isoler une proposition incise.
Ex. Je lui parlerai, dit-elle, dès cet après-midi.
Pour isoler une proposition circonstancielle ou complément d’objet placée en tête de phrase.
Ex. Qu’il soit fou, personne n’en doute.
Parce qu’il était souffrant, nous lui avons rendu visite.
N.B. On ne doit jamais mettre une virgule :
- entre un sujet et un verbe : Le chien dort.
- entre un verbe et l’attribut : La souris est grise.
-entre le verbe et le complément d’objet : La vache regarde le train. Je te rappelle que tu
dois passer chez le boulanger.
b. Les autres signes.
Le point d’interrogation.
Il se met à la fin d’une interrogation directe mais jamais après une interrogation indirecte.
Ex. Que fais-tu en ce moment ? dit-il.
Il se demandait ce qu’il faisait à ce moment-là.
Le lecteur doit laisser le ton en suspens pour marquer l’attente d’une réponse.
Le point d’exclamation.
On l’utilise après une phrase exclamative, une apostrophe, une interjection.
Il exprime une émotion : la surprise, la colère, l’indignation, le douleur …
Ex. Ce n’est pas vrai !
Les enfants ne sont pas encore revenus de l’école !
Aïe !