402 Ovidiu Centea 4
La manière d’agir est illustrée dans la Fig 1. Si la pointe du traceur
descendant se trouve dans le point 1
T, la sphère devient tangente à la surface du sol
et la foudre va tomber dans le point 1
P. On roule la sphère fictive sur la surface de
la terre ainsi que son centre arrive dans le point 2
T; dans ce moment la sphère est
devenu tangente à la tige du paratonnerre justement dans son sommet, V; par
conséquent, la foudre tombera avec la même probabilité dans l’un des deux points
2
P et V. Le triangle rectangulaire avec les cathètes VO et OP
2 et l’hypoténuse
curviligne 2
VP génère la zone de protection offerte par le paratonnerre à la
construction (zone hachurée dans la figure 1); si l’édifice se trouvera à l’intérieur
de cette zone dans chaque section méridienne par la tige du parafoudre, sa
protection est assurée.
À présent on apprécie que le modèle électrogéométrique reflète assez bien la
réalité, il explique certains phénomènes et permet, à l’aide de la méthode de la
sphère fictive, d’exécuter le projet des installations de parafoudre, surtout si elles
sont destinées à la protection des bâtisses dont la hauteur ne dépasse 50 m. En
raison de ce motif, la méthode de la sphère fictive est recommandé par les normes
[10].
Toutefois, le modèle électrogéométrique et surtout la méthode de la sphère
fictive présentent encore des déficiences et la littérature, [6] par exemple, attire
l’attention sur quelques-unes. Ainsi:
a) Il est invraisemblable que la grandeur et la forme des proéminences de la
surface de la terre n’influencent pas la formation des traceurs ascendants. On doit
s’attendre en réalité à ce que la distance d’amorçage vers les objets aigus soit plus
petite que vers les surfaces planes.
b) Le modèle électrogéométrique a été appliqué, sans justification pertinente,
aux foudres positifs. On peut s’attendre que, dans le cas de ces dernières, le rôle
des distances d’amorçage soit attribué aux streamers.
En plus, nous ajoutons deux observations critiques importantes:
c) En examinant la figure 1 on observe qu’une sphère qui correspond à un
courant de foudre plus petit (la sphère de centre
et de rayon
) vient en contact
avec l’arête de la construction avant d’atteindre la tige du parafoudre, en contraste
avec la sphère qui correspond à un courant de foudre plus grand (la sphère de
centre 2
T et de rayon R) qui, avant d’atteindre la construction, atteint le sommet du
paratonnerre. Conformément a la théorie électrogéométrique donc, il s’ensuit la
conclusion paradoxale que les foudres à courant plus petit sont plus dangereuses
que les foudres à courant plus grand.
d) La théorie électrogéométrique suppose que les surfaces équipotentielles
sont sphériques, les centres de toutes ces sphères coïncidant avec le point où se
trouve la charge électrique Q. En même temps, conformément à cette théorie, le