A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 9 juillet 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Turquie: les nouvelles violences policières visant les journalistes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Reporters sans frontières proteste contre les nouvelles violences policières visant les journalistes qui ont eu lieu sur la Place Taksim et sur les ruelles du quartier de Beyoglu à Istanbul le 6 juillet 2013. Les professionnels de médias étaient venus couvrir la réinauguration du Parc Gezi, suite à l’annulation du projet de construction dans le parc. Au moins 12 journalistes ont été agressés, et au moins deux se trouvent toujours en garde à vue." Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse de Reporters sans frontières publié le lundi 8 juillet 2013. Turquie : Adieu la peur! Février 1997, un précédent? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "A tous ceux qui cherchent une filiation du mouvement actuel avec quelque "printemps arabe", je demande s'ils ont observé un phénomène comme celui que je décris ci-après en Libye, en Egypte ou même en Tunisie. « L'empire de la peur s'est écroulé, le mur de la peur est tombé », écrit Füsun Özbilgen ce matin 5 juin sur bianet.org. Les gens sont dans la rue, et à la maison ils retrouvent un mode de protestation qui était né en février 1997. Le mouvement s'appelait « Sürekli aydınlık için bir dakika karanlık – Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C’était à la suite du scandale de Susurluk, qui en novembre 1996 avait révélé les liens entre l'Etat, la mafia, l'extrême droite et les tribus inféodées, et les bandes paramilitaires opérant au Kurdistan. L'affaire avait secoué la Turquie." Le Collectif VAN vous propose cette analyse d'Etienne Copeaux publiée sur son blog susam-sokak.fr, le mercredi 5 juin 2013. Erdogan fait la police en Europe Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 novembre 2000, Ismail Cem, ministre turc des Affaires étrangères du gouvernement de coalition précédant l'arrivée au pouvoir de l'AKP (qui n'existait pas encore), était venu vanter devant le Parlement européen, les progrès de son gouvernement en matière des droits de l'homme au moment même où des milliers de prisonniers politiques observaient une grève de la faim "jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils étaient victimes. Durant une action militante éminemment banale, Bahar Kimyongur, à cette occasion, contenté de lancer quelques tracts et de scander quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter. Malgré cela, un mandat d'arrêt international a été lancé par la Turquie, qui vaut depuis 13 ans des arrestations répétitives à ce jeune Belgo-Turc. La dernière en date ayant eu lieu en Espagne. Voici le compte-rendu de Bahar Kimyongur d'une situation ubuesque et inquiétante. Au-delà de la soumission inacceptable de nos gouvernements européens à un diktat turc, constatons la continuité singulière entre la mentalité répressive des Kémalistes et celle d'Erdogan... Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "9 juillet 1860 -- Massacre de Damas: les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plusieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chrétien est pillé et brûlé. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban." Article du journal franco-turc Zaman - 09/07/2013 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "La Turquie reste une société divisée. Les acteurs politiques parlent fièrement de «leurs» foules de fidèles partisans. " Nouvelles manifestations à Istanbul autour du parc Gezi La contestation, qui a duré près de deux semaines, est née de la répression, le 31 mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du parc. Quatre personnes ont perdu la vie et 7.500 ont été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque. En sourdine depuis la mi-juin et une intervention musclée de la police, le mouvement de contestation a donc connu un nouvel épisode ce soir. La police turque empêche un rassemblement au parc Gezi Les forces de l'ordre sont par la suite intervenues au canon à eau pour disperser plusieurs milliers de personnes marchant vers la place Taksim, qui jouxte le parc, puis jusque tard dans la soirée au gaz lacrymogène contre de petits groupes de manifestants. Le mouvement Taksim, qui rassemble partis politiques et ONG, a déclaré que plus de 80 personnes avaient été interpellées par la police. Une personne gravement blessée a été hospitalisée pour une hémorragie cérébrale. Le livre « Les Arméniens et les Turcs » a été publié en anglais Une traduction en anglais d’un livre de 400 pages du journaliste et expert Tatul Hakobyan Arméniens et Turcs, de la guerre à la guerre froide à la diplomatie a été publié à Erevan en Avril 2013. Ce travail, qui porte sur les relations arménoturques depuis 1918 à la diplomatie du football , est le résultat de huit années de recherche, d’analyse et voyages par l’auteur, qui est un expert de la Fondation Civilitas à Erevan et correspondant de plusieurs journaux arméniens en Arménie et en Diaspora. Général Faustin Kayumba Nyamwasa, dissident rwandais Jusqu'à sa défection, en 2010, il a été l'un des hommes clés du régime rwandais et en connaît beaucoup de secrets. Aujourd'hui, le général Faustin Kayumba Nyamwasa est réfugié en Afrique du Sud. Est-il prêt à coopérer avec la justice française. Un Sommet arméno-azerbaïdjanais « annulé » Les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan devaient se réunir le mois dernier conformément à un accord conclu avec les médiateurs internationaux a déclaré l’ambassadeur de France à Bakou. « Une réunion des présidents arménien et azerbaïdjanais prévue pour juin n’a pas eu lieu » a déclaré pascal Meunier cité par des agences de presse azerbaïdjanaises et russes. Un génocidaire rwandais condamné en Suède Un tribunal suédois a condamné jeudi à la prison à vie un Hutu rwandais naturalisé suédois pour son rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis. C'est la première fois que la justice suédoise rend un verdict de ce genre. Karabagh : L’Azerbaïdjan recherche le soutien du Pakistan Alors que la Turquie reste le principal partenaire stratégique de l’Azerbaïdjan, à Bakou des fonctionnaires prennent des mesures pour améliorer les relations avec le Pakistan. La pression diplomatique fait partie du plan de Bakou afin de renforcer sa main dans ses efforts sur l’avenir du Haut-Karabakh. Soudan: la situation au Nil Bleu Alors qu’il est difficile de se rendre dans le Nil Bleu, l’ONG International Crisis Group est allée aussi bien dans les zones rebelles que gouvernementales, et vient ainsi de publier un rapport détaillé sur la situation. Egypte : "Ils tiraient, ils avançaient, ils tiraient, ils avançaient" Pour l'armée, l'objectif est rempli. Les alentours du club de la garde républicaine ont été dégagés. Un cordon de blindés supplémentaires s'est déployé. Repliés quelques centaines de mètres plus loin, derrière un mur de briques construit à la va-vite, les pro-Morsi se préparent au prochain assaut. L'Égypte sombre dans la violence Alors que le plus grand flou demeure sur l'origine de ces affrontements les plus violents depuis le renversement de Morsi, mercredi dernier, les réseaux sociaux bruissent de mille et une interrogations. L'armée, applaudie en héros depuis la chute de Morsi, est-elle en train de répéter les mêmes erreurs que pendant la transition post-Moubarak quand ses hommes ouvrirent le feu sur des manifestants chrétiens rassemblés devant la télévision d'État ? Le festival du film d’Erevan fête ses 10 ans Le cinéma est à l’honneur cette semaine à Erevan avec le festival du film international "Abricot d’or" qui célèbre sa dixième édition. Très populaire en Arménie, l‘évènement met l’accent sur la rencontre des cultures et des civilisations. 200 films, représentant 90 pays, sont au programme cette année. Génocide au Rwanda : Mungwarere acquitté Même jugé non crédible, un homme accusé au Canada d'avoir participé au génocide du Rwanda en 1994 et d'avoir commis des crimes contre l'humanité, Jacques Mungwarere, a été acquitté par un juge ontarien. Le juge Michel Charbonneau de la Cour supérieure de l'Ontario a rendu ce verdict à Ottawa vendredi, après un procès qui a duré près d'un an. En Turquie, le parc Gezi rouvre... avant d'être refermé par la police Le parc Gezi d'Istanbul, cœur de la contestation en juin contre le gouvernement, a été officiellement rouvert au public, lundi 8 juillet, trois semaines après l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants. Mais cette réouverture a été de courte durée. L'accès au parc a été interdit l'appel au rassemblement du mouvement Solidarité Taksim, qui regroupe des partis politiques et des associations. La chute de Morsi, une nouvelle onde de choc à travers le Moyen-Orient Pays arabes et occidentaux se montrent désemparés face au soulèvement égyptien de ces derniers jours qui fait voler en éclat l'équilibre des alliances régionales et laisse craindre une déstabilisation au-delà des frontières de l'Égypte. "La situation en Egypte rappelle à la Turquie de mauvais souvenirs" Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée égyptienne et une coalition de forces politiques, civiles et religieuses, la Turquie soutient la légitimité du président déchu. Lundi 8 juillet, le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a condamné le "massacre" de manifestants pro-Morsi et appelé à une normalisation du processus de démocratisation qui respecte la volonté du peuple égyptien. Le parc Gezi d'Istanbul à nouveau fermé Le parc Gezi d'Istanbul, coeur de la contestation en juin contre le gouvernement turc, a été refermé lundi quelques heures avant une manifestation prévue par des opposants dans la soirée. La police, qui n'a pas donné d'explication, a fait sortir les personnes présentes dans le parc et en a bloqué les entrées, a constaté un journaliste de Reuters. Arménie: Charles Aznavour a désormais son étoile à Erevan L'Arménie a dévoilé dimanche une étoile posée à Erevan en l'honneur du chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour, lors d'une cérémonie officielle. "Cher et adoré Charles (...) nous dévoilons cette étoile qui porte ton nom et symbolise un grand Arménien et un grand artiste", a dit au chanteur de 89 ans le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian. L’Arménie confiante en son accord avec l’UE Le gouvernement arménien est convaincue qu’il va signer un accord avec l’Union européenne lors d’un sommet qui aura lieu en novembre 2013 à Vilnius. Lors d’une réunion à Bruxelles jeudi 4 juillet 2013 avec de hauts fonctionnaires de l’UE et des six anciennes républiques soviétiques impliqués dans le programme Partenariat oriental de l’Union, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian, représentait l’Arménie. Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que lors de la réunion de Bruxelles, les hauts fonctionnaires ont mis l’accent sur le partenariat oriental. La Turquie condamne la fusillade du Caire Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a condamné les violences qui ont fait 42 morts lundi à l'aube au Caire, parlant de "massacre" et invitant les autorités égyptiennes à prendre des mesures d'apaisement. "Au nom des valeurs fondamentales de l'humanité dont nous nous faisons les avocats, je condamne fermement le massacre qui a eu lieu en Egypte lors de la prière du matin", écrit sur son compte Twitter le chef de la diplomatie turque. INFO COLLECTIF VAN Turquie: les nouvelles violences policières visant les journalistes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente ce Communiqué de presse de Reporters sans frontières publié le lundi 8 juillet 2013. Reporters sans frontières Turquie Parc Gezi : les autorités continuent d’agresser les journalistes Publié le lundi 8 juillet 2013. Reporters sans frontières proteste contre les nouvelles violences policières visant les journalistes qui ont eu lieu sur la Place Taksim et sur les ruelles du quartier de Beyoglu à Istanbul le 6 juillet 2013. Les professionnels de médias étaient venus couvrir la réinauguration du Parc Gezi, suite à l’annulation du projet de construction dans le parc. Au moins 12 journalistes ont été agressés, et au moins deux se trouvent toujours en garde à vue. “Nous dénonçons la persistance des abus commis par les policiers, qui continuent de réprimer à coups de gaz lacrymogène, de jets d’eau et de balles en caoutchouc, frappent et insultent les journalistes en les forçant parfois à effacer leurs images. Les autorités continuent d’accuser les journalistes d’organiser les émeutes. Il est urgent que le gouvernement fasse cesser les persécutions contre les professionnels des médias et les blogueurs, et punisse les responsables de ces dérives”, a déclaré Reporters sans frontières. “Plusieurs journalistes critiquant la politique récente du gouvernement ont été licenciés. Des publications ont été interdites et des médias empêchés de travailler. Beaucoup de journalistes étrangers ont été arrêtés et sommés de quitter le pays. Nous condamnons la censure mais également les pratiques d’autocensure, qui sévissent dorénavant en Turquie”, a ajouté l’organisation. Parmi les journaliste agressés par les forces de l’ordre le 6 juillet : Yunus Dalgiç et Arif Balkan du quotidien Milliyet (Nation) ; Gökhan Biçici de IMC TV ; Elif Akgül du journal en ligne Bianet ; Baris Yarkadas du site d’information Gercek Gündem ; Dilem Tastan du quotidien Sol (Gauche) ; Sengül Derin de Ulusal Kanal (Chaîne Nationale) ; Onur Erdem du quotidien Birgün (Jour) ; Makbule Cengiz de Halk TV (TV Peuple), et aussi Özcan Yaman, Evrim Kurdoglu, Tugçe Tatari. Bestegül Öneren et Selçuk Özmen du quotidien nationaliste de gauche Aydinlik (Clarté) seraient toujours en garde à vue depuis le 6 juillet. Le photographe italien Mattia Cacciatori avait aussi été interpellé alors qu’il couvrait les heurts devant le parc Gezi. Il a été libéré aujourd’hui. Plus de 50 attaques des forces de l’ordre A Istanbul, le 22 juin, Alpbugra Bahadir Gültekin, Ipek Izci et Elif Ekinci du journal Radikal et Elif Akgül de Bianet avaient été la cible des violences policières lors d’une manifestation qui visait à rendre hommage aux personnes tuées et blesseés depuis le début du mouvement de protestation. Le lendemain une journaliste du quotidien libéral Milliyet (Nation), Ceren Büyüktekik, a été blessée à la tête par trois balles en caoutchouc tirées par les forces de l’ordre. Ce soir-là, la police a empêché la chaîne critique Halk TV de travailler, alors qu’elle diffusait en direct. La journaliste suédoise Sarah Olsson a passé quarante-quatre heures en garde a vue avant d’être expulsée vers son pays. Elle déclare vouloir saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). A Ankara, le véhicule antiémeute (TOMA) de la police a projeté de l’eau vers la caméra de reporter de Russia Today, Tom Barton. Un reporter de CNN International, Ivan Watson, a déclaré avoir été insulté par la police. Mahmut Serdar Alakus de l’agence Anatolie (AA), Tahsin Güner de l’agence Dogan (DHA) et Osman Özgan de l’agence Ihlas (IHA) ont été pris à partie et blessés par les manifestants. A Adana, Ulas Yildiz du journal Mücadele Birligi (Union du Combat), a été interpellé le 21 juin. Incarcéré trois jours plus tard, il a été libéré quatre jours plus tard. Cependant, un procès sera probablement intenté contre lui. Le 26 juin dernier, une délégation composée du Syndicat des journalistes et de l’Association turque des journalistes ont rendu visite au Préfet d’Istanbul, Hüseyin Avni Mutlu, pour lui faire part de leurs préoccupations quant aux agressions policières à l’encontre de représentants et employés de médias. Selon les organisations, en trois semaines de manifestations, 54 d’entre eux ont été attaqués par les forces de l’ordre, et 34 ont été interpellés sur l’ensemble du territoire. http://fr.rsf.org/turquie-parc-gezi-les-autorites-continuent-08-072013,44902.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74224 Erdogan fait la police en Europe Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 novembre 2000, Ismail Cem, ministre turc des Affaires étrangères du gouvernement de coalition précédant l'arrivée au pouvoir de l'AKP (qui n'existait pas encore), était venu vanter devant le Parlement européen, les progrès de son gouvernement en matière des droits de l'homme au moment même où des milliers de prisonniers politiques observaient une grève de la faim "jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils étaient victimes. Durant une action militante éminemment banale, Bahar Kimyongur, à cette occasion, contenté de lancer quelques tracts et de scander quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter. Malgré cela, un mandat d'arrêt international a été lancé par la Turquie, qui vaut depuis 13 ans des arrestations répétitives à ce jeune Belgo-Turc. La dernière en date ayant eu lieu en Espagne. Voici le compte-rendu de Bahar Kimyongur d'une situation ubuesque et inquiétante. Au-delà de la soumission inacceptable de nos gouvernements européens à un diktat turc, constatons la continuité singulière entre la mentalité répressive des Kémalistes et celle d'Erdogan... Erdogan ordonne. Bruxelles, La Haye et Madrid exécutent Bahar Kimyongur 8 juillet 2013 13 ans de persécution : Assez - Genoeg - Basta ! Lundi 17 juin vers 15h45. Profitant de quelques jours de vacances en Andalousie, je visitais paisiblement la mosquée de Cordoue en compagnie de mon épouse et mes deux enfants (3 et 4 ans) lorsqu'une dizaine de policiers en civil me sont tombés dessus. Dehors, dans la Calle Torrijos, nous attendait un convoi de véhicules banalisés. J'ai pris place dans l'une des voitures en compagnie de trois de mes ravisseurs et du chauffeur. Ma femme et mes deux enfants ont été embarqués à bord d'une voiture stationnée juste derrière. Le convoi composé de quatre véhicules s'est rapidement mis en branle sous les regards ahuris des taximen, des touristes et de quelques familles Rom massées à la porte de la mosquée-cathédrale. Quelques minutes plus tard, je me suis retrouvé dans le bureau d'un commissariat de la ville. Neuf policiers en civil s'agitaient autour de moi. La voix de mon épouse et celle de mes enfants me parvenaient de temps à autre entre le cliquetis des claviers, les questions des enquêteurs, les conversations entre agents et la fouille de mes effets personnels. Bien que mes enfants se trouvaient dans une pièce adjacente, on m'interdit de les voir et on me somma de rester assis. Il me faudra attendre cinq jours et mon retour à Bruxelles pour les revoir, les consoler, les rassurer. La souffrance de voir et d'imaginer mes enfants subir un telle violence psychologique et la colère envers les acteurs de cette mise en scène grotesque me rongèrent pendant les quatre jours où je fus arbitrairement privé de liberté. J'étais d'autant plus révolté que je savais dès le moment de mon arrestation que tout ce cinéma était dû au signalement Interpol lancé par l'Inquisition erdoganienne pour ma participation il y a treize ans à un chahut au Parlement européen à Bruxelles. Pour moins que des prunes Alors que les enquêteurs me questionnaient sans réelle conviction, réalisant à l'évidence que leur proie était sans grand intérêt, une policière vint confirmer que le mandat d'arrêt international émis à mon encontre était motivé par mon action au Parlement européen. Elle ajouta qu'il avait été réactivé le 28 mai 2013, soit à peine 20 jours plus tôt. Cette fameuse manifestation qui nous valait tant de misères à moi et ma famille treize ans après sa tenue visait le ministre des affaires étrangères de l'époque, Monsieur Ismail Cem. En clair, le 28 novembre 2000, le ministre turc était venu vanter à Bruxelles les progrès de son gouvernement en matière des droits de l'homme au moment même où des milliers de prisonniers politiques observaient une grève de la faim "jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils étaient victimes. Le gouvernement que représentait Monsieur Cem s’était notamment rendu coupable de nombreux massacres de détenus politiques, à Ulucanlar en septembre 1999, à Burdur en juillet 2000 et lors de l’opération « Déluge » (Tufan), le 19 décembre 2000. Le contexte politique de l'époque rendait donc mon action démocratique particulièrement légitime. Elle a d'ailleurs été reconnue comme telle par les autorités de mon pays, la Belgique et par un tribunal néerlandais. Notons également qu'à l’époque de ce chahut, le Parti de la justice et du développement (AKP) de l'actuel premier ministre Erdogan, n’existait même pas. Quant au ministre Cem visé par l'action, il faisait partie du gouvernement de coalition précédant l’arrivée de l’AKP au pouvoir. Durant cette action éminemment banale, je ne me suis même pas adressé au ministre Ismail Cem. Je m'étais en effet contenté de lancer quelques tracts et de scander quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter. Il convient également de préciser qu'entre le 28 novembre 2000 et le 24 janvier 2007, date de son décès, Monsieur Cem n’a jamais personnellement porté plainte contre moi. Pourtant, malgré l'ancienneté, la légitimité et la légèreté de mon action, je risque toujours 15 ans de prison, les mauvais traitements et la torture en cas d'extradition vers la Turquie. Autre détail d'importance : le service de sécurité du Parlement européen m'a gentiment reconduit à la sortie ainsi que la jeune femme qui participait à l'action à mes côtés sans que nous n'ayons été arrêté, maltraité ni livré à la police. En revanche, les médias turcs pro-gouvernementaux lancèrent à l'époque une véritable campagne de lynchage envers la jeune activiste et moi-même : "Nous voulons leurs noms" titrait le journal Star au lendemain de l'action. "Cet homme qui vomit sa haine contre notre Etat, le voici" s'enflammait le quotidien Hürriyet, photo à l'appui. Treize ans plus tard, innocenté en Belgique et en Hollande pour des faits qui relèvent du chahut inoffensif et du militantisme de bon aloi, je me retrouvais une nouvelle fois otage de la justice turque, cette fois en Espagne. J'ai eu beau expliquer aux agents espagnols le caractère illégitime, infondé, abusif et absurde de mon arrestation à l'aune du principe juridique universel du "ne bis in idem" qui interdit les poursuites pour des faits déjà jugés, les ordres étant ce qu'ils sont, je devais obligatoirement subir toutes les étapes légales de la procédure : prélèvement des empreintes digitales, interrogatoire, garde à vue, fouilles, menottes, comparution devant un juge d’instruction, transferts en fourgonnettes, attente en cellule, incarcération, isolement… Après quatre jours et trois nuits de détention, respectivement dans les cachots du commissariat de Cordoue et de Moraleja à Madrid puis à la prison de Soto del Real à proximité de la capitale espagnole, j'ai finalement été libéré moyennant le versement d'une caution de 10.000 euros. Cette somme a pu être constituée grâce à la solidarité et au sacrifice de parents, d'amis, de collègues, de camarades et d'innombrables soldats inconnus. Qu'ils en soient tous vivement remerciés. A présent, je suis tenu de répondre favorablement à chaque citation envoyée par l'Audiencia Nacional. Je devrai impérativement être présent à toutes mes audiences sans quoi la caution de 10.000 euros serait saisie sur-le-champ et un mandat de capture serait immédiatement émis à mon encontre. En somme, une somme colossale est en jeu pour une affaire qui vaut moins que des prunes... Pourquoi l'Espagne ? Si la simple mention du mot terrorisme suscite fantasmes et crispations dans un pays marqué par la lutte armée indépendantiste et la violence d'Etat, je ne comprenais pas pourquoi la demande d'extradition turque avait été prise au sérieux par les autorités espagnoles malgré la vacuité évidente de mon dossier. D'autant plus qu'entre le 28 mai et le 17 juin, j'ai séjourné dans cinq pays autres que la Belgique et l'Espagne sans pour autant avoir été inquiété par les services de police de ces pays. Le lundi 3 juin, j'ai rendu visite à Nezif Eski, un détenu politique à la prison de Fleury-Mérogis en France. Pourquoi ne m'a-t-on pas arrêté en territoire français ou mieux, dans l'enceinte de la prison ? On aurait pu ainsi éviter à mes enfants des souffrances cruelles et inutiles. L'Etat français mène de surcroît une répression judiciaire au moins aussi barbare que le régime d'Ankara à l'égard des militants soupçonnés d'appartenir au DHKP-C. Prenons l'exemple de Nezif Eski. Il est atteint d'un trouble nerveux incurable et mortel appelé algie vasculaire de la face. Nezif n'a fait que participer à des concerts, tenir des stands d'information et organiser des manifestations autorisées. La justice française ne l'accuse d'aucun acte violent ou répréhensible en tant que tel. En décembre dernier, il a été condamné pour sa prétendue appartenance au mouvement révolutionnaire anatolien, à quatre ans de prison dont trois ans ferme. De nature diplomate et pacifiste, Nezif Eski a préféré se rendre de luimême à la prison. La semaine dernière, Nezif est devenu papa pour une seconde fois. Pourtant, les juges viennent de rejeter sa demande de remise en liberté provisoire en attendant son procès en appel. De plus, ses parloirs se déroulant derrière une vitre, il lui est interdit de tenir ou d'embrasser son nouveau-né ni sa fille de trois ans. Nezif qui n'a pas encore vu son fils est donc confronté à un sadisme à l'état pur. La police de l'Etat français s'est néanmoins gardée de me harceler durant mes séjours répétés dans l'Hexagone. Le vendredi 7 juin, je me trouvais aux Nations Unies à Genève pour assister à une conférence sur la Syrie dont l'une des intervenantes était Navy Pillay, la haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU. En marge de cette conférence, je me suis entretenu avec des ambassadeurs de la paix sur le rapatriement des jeunes européens enrôlés par des sectes racistes et takfiri dans le conflit syrien. La police helvétique s'est elle aussi abstenue de m'arrêter en vertu du mandat d'arrêt lancé par la justice ankariote. Samedi 8 juin, je me suis rendu en autocar au concert du groupe musical turc Yorum à Oberhausen en Allemagne en transitant par les Pays-Bas. Les polices néerlandaise et allemande ont visiblement refusé de lancer les hostilités à mon encontre. Le samedi 15 juin, l'avion qui m'emmena en vacances avec ma famille a atterri à Faro en Algarve. J'ai ainsi pu séjourner au Portugal sans le moindre souci. Le lendemain, la police portugaise m'a laissé partir vers l'Espagne. Compte tenu de tous ces éléments, plusieurs jours après ma remise en liberté sous caution par le juge madrilène Bermudez, mon arrestation en Andalousie demeure toujours une énigme pour moi. Belgique complice ? L'autre question qui me taraude concerne l'implication éventuelle des autorités belges dans mon arrestation en Espagne à l'instar de l'opération barbouzarde dont je fis l'objet le 28 avril 2006 aux Pays-Bas. A l'époque, l'Etat belge avait tenté de se débarrasser de moi en chargeant les autorités néerlandaises de me livrer à la Turquie. Comme j'étais de nationalité belge et comme la Belgique n'extrade pas ses nationaux, les agents secrets de mon pays m'avaient tendu un piège durant un séjour aux Pays-Bas. Finalement, après 69 jours de privation de liberté, les juges néerlandais avaient ridiculisé nos Dupond et Dupont nationaux en refusant d'honorer la demande turque d'extradition au motif que mon chahut au Parlement européen ne relevait pas du crime terroriste comme l'entendait la justice turque. J'avais pu rentrer chez moi en Belgique. A propos de la réunion secrète du 26 avril 2006 dont l'objectif avoué était ma livraison deux jours plus tard à la Turquie via les Pays-Bas, une enquête est actuellement en cours. Au vu des antécédents de l'Etat belge dans son traitement à mon égard, mes soupçons semblent loin d'être fantaisistes. Autre élément troublant : la ministre de l'intérieur Madame Joëlle Milquet se trouvait en Turquie six jours avant la relance par Ankara de mon mandat d'arrêt international via Interpol. A cette occasion, elle a rencontré Hakan Fidan, le directeur de la Milli Istihbarat Teskilati (MIT), l'Organisation nationale du renseignement turc dont les activités illégales voire terroristes sont régulièrement épinglées par les médias indépendants et par les ONG internationales. D'après le blog de la ministre de l'intérieur et les médias turcs, la discussion menée à Ankara aurait porté sur le DHKP-C, le mouvement marxiste clandestin dont les autorités turques me soupçonnent d'être un membre, ce que j'ai toujours formellement démenti. Plus louche encore, la discussion du 22 mai 2013 entre Mme Milquet et M. Fidan semble s'être focalisée sur l'extradition de membres présumés du DHKP-C vivant en Belgique, ce que suggère Madame la ministre dans le passage suivant : "Au-delà de la problématique des Belges qui combattent en Syrie, les autres formes de terrorisme, entre autres liées aux attentats du DHKP-C, ont aussi été évoquées, de même que les réformes récentes de la législation anti-terroriste en Turquie. Les différents ministres se sont mis d’accord pour concrétiser au quotidien leur nouvel accord de collaboration et renforcer fortement leur cadre de coopération par des échanges constants d’informations, de pratiques, d’entraide judiciaire et policière et de rencontres régulières, via par exemple des contacts directs entre les personnes des services belges et turcs compétents. Ils ont notamment décidé d’organiser sans attendre deux rencontres concrètes, notamment entre les services de police, de renseignements et certaines autorités judiciaires avant l’été : l’une en Turquie concernant la problématique des ressortissants belges en Syrie et le suivi renforcé et mutuel des dossiers, informations et analyses les concernant ; l’autre à Bruxelles pour un échange d’expertise et d’informations entre services concernant les autres formes de terrorisme évoquées lors des rencontres." DHKP-C, collaboration policière, entraide judiciaire, échanges d'informations et d'expertises "au quotidien"... Comment ne pas se sentir visé lorsque l'objet de la rencontre policière belgo-turque est évoqué de manière aussi explicite et détaillée ? Madame Milquet n'est pas sans savoir que je me trouve dans la ligne de mire de ses homologues turcs et qu'à ce titre, toute contribution même passive de l'Etat belge à la répression aveugle du régime d'Ankara contre les opposants turcs qui vivent sur le sol belge m'expose inéluctablement à la cabale menée par l'Etat néo-ottoman à mon encontre. La protection de Mme Milquet, seul gage de sa bonne foi Dans une réponse adressée à mon confrère et ami Michel Collon, Mme Milquet affirme que durant son séjour en Turquie, "à aucun moment, il n'a été question du cas spécifique de Monsieur Bahar Kimyongür". Le même jour, Madame Milquet m'a accusé de proférer des accusations "proches de la diffamation" dans un article paru dans le Soir (samedi 22 et dimanche 23 juin 2013) tout en martelant qu'elle n'a "rien à voir" avec mon arrestation en Espagne. En réponse à la réaction de la ministre, je précise qu'il ne faut pas avoir été nommément cité dans une réunion officielle pour subir la répression de l'Etat turc. En effet, laisser les coudées franches aux agents du régime d'Ankara permet à ces derniers de nuire à qui ils veulent, où et quand ils veulent. Deuxièmement, dans mon propos relayé par les médias belges, il n'a été nullement question d'accuser la ministre. Je me suis strictement limité à exprimer des soupçons en soulignant la présence d'indices inquiétants de complicité entre la police belge et les organes de répression du régime d'Erdogan qui instrumentalise l'antiterrorisme à l'envi pour faire taire ses citoyens critiques. Si Madame la ministre tenait vraiment à honorer les valeurs humanistes qu'affiche son parti, elle aurait dû prendre ses distances par rapport à la police turque dont la cruauté envers la mouvement de contestation qui s'est cristallisé autour du sauvetage du parc Gezi à Istanbul a atteint un niveau difficilement défendable. Le fait qu'après treize ans, la justice turque s'acharne toujours sur moi pour un simple chahut aurait dû interpeller Mme Milquet sur l'état de la "démocratie" en Turquie. Hélas, il n'en a été nullement le cas. Si Madame la ministre n'a vraiment rien à se reprocher dans la persécution dont je fais l'objet sur base du mandat d'arrêt Interpol et contre lequel je ne dispose d'aucun moyen légal pour me défendre, je lui demande de me protéger, d'intercéder en ma faveur lorsque la police d'un pays tiers veut exécuter le signalement Interpol à la lettre. A propos de ses accusations selon lesquelles mes soupçons sur sa participation potentielle à mon arrestation en Espagne friseraient la diffamation, je rappelle que le seul diffamé dans l'histoire, c'est moi-même et qu'elle en est personnellement responsable. Le 28 mai dernier, Madame Milquet a en effet refusé de participer à un débat public sur les volontaires belges qui combattent en Syrie au seul motif que je figurais parmi les intervenants. Le boycott de la ministre a contribué à renforcer l'image que les autorités turques donnent de moi, celle d'un terroriste et d'un individu infréquentable. Finalement, le jeudi 13 juin, la radio publique belge nous a réunis, à mes dépens, autour d'un débat sur les jeunes volontaires belges qui se battent en Syrie. Jointe par téléphone, la ministre de l’intérieur, Mme Joëlle Milquet m'a attaqué sur mon engagement dans ce dossier, m’accusant d’être un sympathisant du gouvernement syrien. Je lui fis remarquer que son gouvernement soutenait Al Qaïda en Syrie. Cet incident verbal a eu lieu quatre jours à peine avant mon arrestation à Cordoue. On serait tenté de croire que Mme Milquet a organisé mon interpellation en Espagne pour se venger de ma remarque insolente. Malgré nos divergences politiques persistantes, personnellement, je me refuse de porter une telle accusation et de verser dans le "Milquet Bashing". D'ailleurs, le 20 juin dernier, interpellée par l'écologiste Benoit Hellings au Sénat, Madame la ministre a juré n'avoir joué aucun rôle dans mon arrestation à Cordoue. Dont acte. Après 13 années de criminalisation, Madame la ministre comprendra aisément que pour croire pleinement en sa sincérité, je demande une protection active contre toute tentative d'extradition vers la Turquie. C'est le minimum syndical que Madame Milquet doit me garantir si elle considère que je suis un citoyen belge, libre et innocent. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74247 Turquie : Adieu la peur! Février 1997, un précédent? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cette analyse d'Etienne Copeaux publiée sur son blog susamsokak.fr, le mercredi 5 juin 2013. susam-sokak Mercredi 5 juin 2013 Esquisse n° 40 - Adieu la peur! Février 1997, un précédent? [Dernière modification : 6 juin 2013, 20 heures] A tous ceux qui cherchent une filiation du mouvement actuel avec quelque "printemps arabe", je demande s'ils ont observé un phénomène comme celui que je décris ci-après en Libye, en Egypte ou même en Tunisie. « L'empire de la peur s'est écroulé, le mur de la peur est tombé », écrit Füsun Özbilgen ce matin 5 juin sur bianet.org. Les gens sont dans la rue, et à la maison ils retrouvent un mode de protestation qui était né en février 1997. Le mouvement s'appelait « Sürekli aydınlık için bir dakika karanlık – Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C’était à la suite du scandale de Susurluk, qui en novembre 1996 avait révélé les liens entre l'Etat, la mafia, l'extrême droite et les tribus inféodées, et les bandes paramilitaires opérant au Kurdistan. L'affaire avait secoué la Turquie. Pour la première fois sans doute, un immense mouvement de la société civile s'était levé. La naissance du mouvement est entourée de légendes, mais il semble qu'il est dû en partie au moins à l'initiative d'un avocat, Ergin Cinmen, et d'un Comité de citoyens pour faire la lumière (Sürekli aydınlık için yurttas girisimi). L'appel à manifester a été publié dans Milliyet le 1er février 1997 par Hasan Pulur dans sa tribune quotidienne, qui pour l'occasion s'intitulait « Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». En voici un extrait : « Si vous n'acceptez pas [les scandales qui touchent Tansu Çiller, la vicepremière ministre], ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures ! Si vous n'ademettez pas qu'Erbakan [premier ministre d'alors] proclame, 544 ans après la conquête de Constantinople : 'En construisant une mosquée à Taksim nous ferons aboutir la conquête de la Ville', ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures ! Si vous n'admettez pas la corruption, les trafics, les dissimulations par lesquelles les acteurs de la politique se protègent mutuellement, ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures ! Si vous êtes conscients de la manière dont on piétine la démocratie en vue de détruire la république laïque, ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures ! En bref, si vous n'êtes pas contents de la façon dont le pays est dirigé aujourd'hui, si vous voulez réagir, ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures ! Oui, c'est un mouvement de protestation, dont le nom est : 'La société refuse le rôle de majorité silencieuse'. Ceux qui ont initié ce mouvement l'ont appelé « Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C'est un mouvement de société civile. Qui sont-ils, comment s'appellent-ils ? Qu’ils s'appellent Ali, Veli, Ayche ou Fatma quelle importance ? Si on vous demande 'Qui êtes-vous', répondez 'Nous sommes la population de ce pays'. Ça ne suffit pas ? Voici ce qu'ils disent : 'Nous nous reconnaissons comme citoyens de la république de Turquie, réduits au rôle de majorité silencieuse depuis des années. (…) D'un côté ceux qui parlent nous dénient le droit de parler, d'un autre côté nous sommes une société qui a beaucoup de choses à dire et qu'on fait taire ! En tant que société, nous refusons, cette fois, le rôle de majorité silencieuse... Nous en avons assez que ceux qui piétinent la patrie, la justice, la démocratie et toutes les valeurs de l'Etat de droit continuent de parler en notre nom. Nous voulons la fin de toutes ces saletés qui nous gâchent la vie ! (…) » L'idée était de créer une manifestation à domicile, de se compter, et de se faire voir et entendre aussi : on demandait aux gens de se mettre aux fenêtres en faisant un maximum de bruit, en criant, en tapant sur des casseroles. Je trouvais que dans ma rue, Susam Sokak, cela avait un effet un peu triste, j'avais l'impression de voir des prisonniers manifester. Sans doute, beaucoup l'ont ressenti ainsi, et c'est pourquoi très vite les gens sont descendus dans la rue et ont défilé avec des bougies. Lire la suite sur susam-sokak le blog d'Etienne Copeaux http://www.susam-sokak.fr/article-esquisse-n-40-adieu-la-peur-fevrier-1997un-precedent-118287600.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74238 Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 9 juillet (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 9 juillet 507 -- A l'occasion d'une course de chars qui a lieu à Daphné, faubourg d'Antioche (aujourd'hui en Turquie), entre deux factions rivales, les Verts et les Blancs, les supporters des Verts, conducteurs de chars de Byzance, attaquent soudain, sans raison apparente, la synagogue locale. Ils détruisent le sanctuaire et massacrent les juifs en prière. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1391 -- Un groupe d'aventuriers et de bandits pénètre dans le quartier juif de Valence (Espagne), où vivent 5 000 personnes. 250 juifs sont tués en se défendant. La foule chrétienne viole les femmes et les jeunes filles et pille les maisons juives. Quelques juifs se sauvent dans les montagnes, les autres sont contraints au baptême. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1713 -- Un autodafé se tient à Lisbonne. Plusieurs personnes, accusées d'être des « judaïsants », c'est-à-dire des descendants de juifs contraints au baptême des siècles auparavant, qui pratiquent toujours en secret la religion juive, sont condamnées à la pénitence publique. Parmi ces « judaïsants » se trouve une religieuse. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1860 -- Massacre de Damas: les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plusieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chrétien est pillé et brûlé. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban. Voici comment Lavigerie écrit de s'être exprimé à l'époque : "Votre cœur, disais-je à mes Confrères (les membres du Clergé de France) aura été douloureusement ému des cris de détresse qui nous arrivent de l'Orient. Des milliers de Chrétiens, nos frères, impitoyablement massacrés par des hordes fanatiques; des femmes odieusement outragées; des prêtres, des religieux, des religieuses, mis à mort dans les supplices et abandonnés sans sépulture; partout le pillage, l'incendie, la violence, tel est le résumé des tristes nouvelles que chaque jour nous apporte de la Syrie. Depuis près de deux mois, des troupes fugitives de Maronites errent dans les montagnes, chassés de leurs demeures et partagés entre les tortures de la faim et la crainte du sabre qu'un chef de ces barbares a juré de ne remettre au fourreau que lorsqu'il aurait tranché la tête du dernier homme qui fait le signe de la croix! Des multitudes de blessés, des femmes, des enfants, échappés au meurtre et aux flammes, se réfugient dans les villes que cette troupe sanguinaire a respectées, et assiègent, pour éviter le déshonneur ou la mort, les maisons de nos Pères et de nos Sœurs" ("Mémoire sur la Mission remplie, en 1860..." Oeuvres Choisies. Paris 1884, p.142). L'Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/9/7/a/1/0/1/index.shtml mafrome.org : Lavigerie et l'Oeuvre des Ecoles d'Orient http://www.mafrome.org/oeuvre_orient.htm 9 juillet 1919 -- 64 juifs sont massacrés, 20 blessés et pratiquement toutes les femmes juives violées à Novo-Fastov (district de Kiev), puis 50 juifs sont massacrés et 100 blessés lors d'une tuerie de trois jours, quand les unités commandées par Sokolov, ataman des rebelles lié à l'Armée nationale ukrainienne de Petlioura, se livrent à un pogrome contre la population juive de Volodarka. 2 juifs sont tués en trois jours de pogrome par des soldats commandés par Mordalevitch, lui aussi lié à l'Armée nationale ukrainienne, à Khamovka (district de Kiev). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1915 -- Empire ottoman: le premier convoi de déportés de Göljük (vilayet de Dyarbekir) est expédié et ses membres exécutés à Gapan. Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 9 juillet 1915 -- Empire ottoman: les 7, 8 et 9 juillet, des convois arrivent de nuit à Mardin. Ce sont des femmes de notables, venues de Kharpout et de Diarbékir. Elles voyagent en voiture, ont des bagages et le nécessaire pour un long trajet. Elles espèrent parvenir à Mossoul où elles croient rejoindre leurs maris. Elles représentent une aubaine pour Memdouh, qui fait main basse sur leur argent et leurs objets précieux et les dirige de nuit vers Mossoul qu’elles n’atteignent jamais ! Le convoi de 510 femmes de notables de Diarbékir est tué le 13 juillet à Dara. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr: Les convois de déportés des provinces orientales http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p5-ch2 9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Dr Bergfeld(Consul allemand à Trébizonde)/Rapport du 9 juillet 1915 (extrait); "Des signes indiquent qu'il y a ailleurs une volonté d’exterminer les Arméniens (...) je ne peux me défaire de l’impression que le comité jeune-turc est responsable des crimes commis contre les Arméniens. Le Comité central semble, de cette manière, vouloir en finir avec la question arménienne." Imprescriptible.fr: Citations de Diplomates en poste lors du génocide http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates 9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Le journal de Hans Bauernfeind; [...] Ce matin, nous avons de nouveau vu arriver environ cent Arméniens de Mezré. Ils ont campé un certain temps près des broussailles, entre nos terrains et ceux de Haschim beg. Ils viennent avec des charrettes, des vaches, des ânes et d’autres biens, en petits groupes, accompagnés par des gendarmes et des Kurdes armés. D’après tout ce qu’on peut observer de loin, il ne m’ont pas laissé l’impression d’une misère extraordinaire [...] ***** Bauernfeind critiquait d’autre part l’attitude philarménienne du maire de Malatia. Il était d’après lui « [...] complètement sous influence arménienne et avait pris leur parti » ( Journal, 9 juin 1915), tandis que « du fait de sa sympathie pour les chrétiens, il est haï comme un giaour [infidèle] et constamment en danger » ( Journal, 7 juillet 1915). Ce maire intègre, qui voyait clairement quelle catastrophe s’annonçait pour le peuple arménien, ne comprenait pas l’attitude passive des missionnaires allemands. Ses propos comme « Tous les Arméniens attendent de vous leur délivrance » ( Journal, 9 juillet 1915) se heurtaient à l’incompréhension du couple Bauernfeind. Mais Moustapha agha ne se bornait pas à informer les missionnaires, il travaillait luimême à sauver la vie de nombre d’Arméniens. Après le retour de Christoffel, il le soutint de toutes ses forces pour sauver Bethesda et lui fournit une aide matérielle. Moustapha agha fut assassiné en 1921 de la main d’un de ses fils pour son engagement en faveur des « Giaour ». Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les préparatifs de déportation à Malatia http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b Imprescriptible.fr : Malatia 1915, carrefour des convois de déportés d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch1 9 juillet 1933 -- Les Juifs sont exclus de la fédération allemande d’échecs. Slideshare.net http://www.slideshare.net/titifil/erosion-des-droits-des-juifs-sous-hitler 9 juillet 1941 -- 150 juifs de Czernovitz (Bukovine) sont conduits près de la rivière Prout pour y être fusillés par des soldats allemands. Parmi eux se trouvent le grand rabbin Abraham Mark, le chantre principal Gurmann et d'autres notables de la ville. Le lendemain des exécutions, plusieurs juifs sont obligés d'enterrer les morts. Les nazis ordonnent la création d'un ghetto pour les juifs de la ville de Kaunas (Kovno) à Viliampob (R.S.S. de Lituanie). Le transfert doit être terminé en quatre semaines. Les juifs reçoivent l'ordre de porter une étoile jaune. Des juifs sont arrêtés et fusillés à la moindre occasion. 80 juifs sont tués par les envahisseurs allemands à Rositten (R.S.S. de Lettonie). Au cours d'un pogrome de trois jours à Secureni (Bessarabie), les habitants chassent les juifs au cimetière juif, où ils sont torturés par les SS et les troupes roumaines. Les juifs qui reviennent à Balti (Bessarabie) sont déportés par les nazis dans les camps de concentration. 10 juifs pris comme otages sont fusillés. Lors de l'invasion allemande, 15 000 juifs vivaient à Balti. La Gestapo exige la liste de 20 communistes. Ne la recevant pas, elle arrête 44 juifs, dont des notables de la communauté, et les fusille. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1941 -- Occupation de Dokshitsy: Dokshitsy est une petite cité de Biélorussie à moins de 200km de Vitebsk. Elle appartient à la Pologne jusqu’en 1973 puis de 1921 à 1939. La communauté juive compte 210 membres en 1766, 2.775 en 1878 (48% de la population) et 3.000 en 1925. Les Allemands occupent la ville le 9 juillet 1941 et y établissent l’un des 163 ghettos qu’ils ont créés en Biélorussie. Dans toute la région, les Allemands recherchent et exécutent 4.931 Juifs. En mai 1942, le jour du Lag ba-Omer l’ensemble de la population juive de la ville, soit 2.653 personnes est rassemblé et massacré. La communauté n’a pas été rétablie après la guerre. Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29 9 juillet 1944 -- Turquie: Mehmet Şükrü [Saracoğlu](1887-1953) Pendant la période républicaine Mehmet Şükrü fut Premier Ministre ( du 9 juillet 1942 au 7 août 1946). En Septembre 1942, il demanda un "recensement". Les services secrets rassemblèrent les informations nécessaires au Ministère des Finances pour classer chaque citoyen de Turquie en tant que Musulman(M), nonMusulman (G), converti (D; dönme, un mot turc qui a plus la connotation de "retournement de veste" que croyant sincère et désignant les juifs convertis à l'islam) et étranger(E; Ecnebi). L'Impôt sur le capital fut imposé par la loi 4305 du 12 novembre 1942. Les taux d'imposition variaient grandement en fonction de la religion. Les musulmans étaient imposés de 5% à 25% alors que les non musulmans étaient taxés de 50% à 236%, les juifs convertis à l'islam avaient un taux intermédiaires. Ceux qui ne pouvaient payer la taxe étaient envoyés en camp de travail à Aşkale, près d'Erzurum, où ils étaient condamnés à des travaux forcés (cette déportation a concerné 1400 personnes selon les chiffres officiels et jusqu'à 8000 selon les prisonniers). Détail vécu: Le miracle de Leonidas Koumakis Imprescriptible.fr: Mehmet Şükrü [Saracoğlu] http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Mehmet_Sukru.html 9 juillet 1944 -- 5 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de concentration de Theresienstadt. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09 9 juillet 1944 -- Raoul Wallenberg, consul de Suède à Budapest, fournit un visa pour 630 Juifs hongrois. ajpn http://www.ajpn.org/1944.html 9 juillet 1944 -- L'amiral Horthy, qui avait autorisé les transports dans un premier temps, retire son autorisation le 9 juillet, alors que des informations sur l'extermination parviennent en Hongrie et que le Vatican ou les États-Unis multiplient les pressions. Sztójay est limogé par Horthy en août. Les déportations sont suspendues jusqu'au 15 octobre, alors que 150 000 Juifs demeurent encore domiciliés ou réfugiés à Budapest, où ils survivent tant bien que mal dans le ghetto, spoliés de tout. Entre mars et octobre 1944, par ailleurs, 150 000 Juifs sont encore envoyés au "Service du Travail" sous l'égide de l'armée hongroise, dont seulement 20 000 reviendront. *****En 56 jours (du 15 mai au 9 juillet 1944), 437402 Juifs hongrois sont déportés vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. 350000 d’entre eux sont gazés à l’arrivée. Vient ensuite le tour des déportés des deux ghettos de Budapest. Fusillés sur les bords du Danube, jetés sur les routes vers l’Allemagne ou l’Autriche dans des marches de la mort, des dizaines de milliers d’entre eux périssent. En 1945, seuls 200000 des 700000 juifs hongrois ont survécu à la Shoah. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah Les sentiers de la mémoire http://www.sentiersdelamemoire.org/ireneetginette.html 9 juillet 2008 -- Milan et Sredoje Lukic, paramilitaires serbes de Bosnie, comparaissent devant le TPIY pour 21 chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité durant la guerre de Bosnie. Ils plaident non coupable. La documentation française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penaleinternationale/chronologie.shtml Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65401 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. CONFLIT DU HAUT KARABAKH Un Sommet arméno-azerbaïdjanais « annulé » NAM Les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan devaient se réunir le mois dernier conformément à un accord conclu avec les médiateurs internationaux a déclaré l’ambassadeur de France à Bakou. « Une réunion des présidents arménien et azerbaïdjanais prévue pour juin n’a pas eu lieu » a déclaré pascal Meunier cité par des agences de presse azerbaïdjanaises et russes. Pascal Meunier n’a pas donné les raisons de l’annulation présumée du sommet que les médiateurs des Etats-Unis, de la Russie et de la France espéraient ferait relancer le processus de paix au Karabagh. Il n’a pas précisé si les Présidents Serge Sarkissian et Ilham Aliyev allaient se rencontrer plus tard cette année. Le ministère arménien des Affaires étrangères n’a pas pu être joint pour un commentaire sur la déclaration de Meunier. Visitant Bakou et à Erevan fin mai, les trois co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ont dit qu’ils allaient maintenant « travaillent intensivement » avec les parties au conflit afin d’organiser une réunion en face-à-face des deux leaders. Le Ministre azéri des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a déclaré plus tard qu’il rencontrera son homologue arménien Edward Nalbandian en juin pour discuter des préparatifs. Elmar Mammadyarov ne s’est pas entretenu avec Nalbandian en juin et les deux parties n’ont pas annoncé d’accord sur la prochaine réunion Aliyev-Sarkissian. Aliyev et Sarkissian se sont rencontrés la dernière fois dans la ville russe de Sotchi en janvier 2012. Ils se sont engagés à l’époque à intensifier leurs efforts pour s’entendre sur les principes fondamentaux d’un règlement du conflit proposé par les médiateurs. Cependant le processus de négociation est resté essentiellement dans l’impasse depuis lors. Dans une déclaration conjointe publiée le 18 Juin, les présidents des Etats-Unis, de la Russie et de la France ont critiqué Bakou et Erevan pour n’avoir fait aucun progrès décisif dans les pourparlers de paix. « Nous croyons fermement que plus tarder à parvenir à un accord équilibré sur le cadre d’une paix globale est inacceptable » ont-ils dit. mardi 9 juillet 2013, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91166 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74250 Karabagh : L’Azerbaïdjan recherche le soutien du Pakistan NAM Alors que la Turquie reste le principal partenaire stratégique de l’Azerbaïdjan, à Bakou des fonctionnaires prennent des mesures pour améliorer les relations avec le Pakistan. La pression diplomatique fait partie du plan de Bakou afin de renforcer sa main dans ses efforts sur l’avenir du Haut-Karabakh. Les derniers mois ont vu beaucoup de contacts diplomatiques, de fonctionnaires et d’experts des deux côtés saluant les relations bilatérales. Lors d’une conférence à Islamabad au début de mai, l’ambassadeur de Bakou à Islamabad, Dashgin Shikarov, a décrit l’Azerbaïdjan et le Pakistan comme des « frères ». Pendant ce temps, Bahar Muradova, vice-président du Parlement azerbaïdjanais, cité par l’agence de presse AzerTag à la mi-mai, disait que Bakou « a toujours senti le soutien du Pakistan sur de nombreuses questions ». Le bloc fondamental de la construction de la relation bilatérale est la coopération militaire. Les deux pays ont signé un accord de défense fin janvier et des officiers de la marine par la suite ont eu des discussions sur les questions technico-militaires. En outre, le personnel naval azerbaïdjanais a participé à un exercice pakistanais, Aman-2013, qui s’est tenue en mars sur la mer d’Arabie. Le Pakistan est aussi considéré comme un fournisseur d’armes potentiel à Bakou. Au cours des dernières années, par exemple, l’Azerbaïdjan a manifesté son intérêt afin d’obtenir des avions JF-17, un avion de combat polyvalent développé conjointement par le Pakistan et la Chine. Les tentatives visant à élargir les liens ne sont pas limités à la sphère stratégique. À la fin mai, Bakou a annoncé qu’elle allait offrir des bourses pour 36 chercheurs pakistanais et mettrait en place des programmes dans les universités pakistanaises afin de promouvoir une meilleure compréhension de l’Azerbaïdjan. Mais les responsables des deux pays n’essaient pas de cacher le fait que c’est l’opportunisme stratégique qui conduit les deux pays à se réunir. Bakou veut rassembler tout le soutien qu’il peut car il s’efforce de récupérer le HautKarabagh , tandis que le Pakistan ressent la même chose à propos du territoire du Cachemire. « Ce sont deux pays musulmans, ayant des problèmes similaires comme le Cachemire et le Haut-Karabagh. Ils ont besoin du soutien de l’autre » a déclaré Sarwat Rauf, un candidat au doctorat qui se spécialise dans les affaires du bassin de la Caspienne à l’Université Quaid-i-Azam à Islamabad. Le Pakistan a été parmi les premiers Etats à reconnaître l’indépendance de l’Azerbaïdjan après l’effondrement soviétique de 1991. Inversement, Islamabad n’a pas encore officiellement reconnu l’Arménie, rival de Bakou. Les deux parties peuvent sembler optimistes au sujet de la relation stratégique, mais à l’heure actuelle il semble y avoir une limitation importante quant aux possibles avancées, en particulier les solides liens de sécurité de l’Azerbaïdjan avec Israël . Le Pakistan n’a pas de relations diplomatiques avec Israël et se sent mal à l’aise avec les liens stratégiques de Bakou à destination de Tel Aviv. En 2012, les autorités pakistanaises ont exhorté les dirigeants azerbaïdjanais à former une alliance militaire formelle, un geste que certains analystes ont interprété comme un mouvement par Islamabad destinée à saper les liens israélo-azerbaïdjanais. L’Azerbaïdjan a réagi avec prudence à l’offre pakistanais, car elle veut clairement garder ses options stratégiques ouvertes . Le niveau actuel de la coopération est assez bénéfique pour les deux parties, a déclaré Richard Giragosian, directeur du Centre d’études régional, un groupe de réflexion basé Erevan. « Pour le Pakistan, l’alliance avec l’Azerbaïdjan offre un degré de reconnaissance de la candidature du Pakistan à devenir un acteur régional plus actif, autoritaire et puissant, tout en répondant aux liens étroits de l’Inde avec l’Arménie » a déclaré Richard Giragosian. « Pour l’Azerbaïdjan, le Pakistan est également un partisan diplomatique important et plus récemment, un partenaire militaire clé ». Le statut du Pakistan comme puissance nucléaire, combiné à son équilibre politique interne délicat, rend nerveux Richard Giragosian car le resserrement des relations Azerbaïdjano-pakistanais pourraient causer des problèmes dans le Caucase du Sud. « Compte tenu de l’enregistrement de l’activité criminelle au Pakistan du réseau AQ Khan du marché noir de vente et de partage des technologies liées aux armes nucléaires, cela est ... une grave préoccupation face à la prolifération dans une région déjà troublée par la quête d’armes nucléaires de l’Iran » a-t-il dit. Jasur Sumerinli, chef du centre militaire de recherche Doktrina basée à Bakou, a minimisé l’idée que des liens plus forts de sécurité entre l’Azerbaïdjan et le Pakistan allait accroître le risque de déstabilisation dans le Caucase. « La coopération [Bilatérale] est construite avec la bénédiction de la communauté occidentale » a-t-il dit. Note de la rédaction : Shahla Sultanova est un journaliste indépendant se concentrant sur l’Azerbaïdjan. Eurasianet.org samedi 6 juillet 2013, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74251 UE/ARMENIE L’Arménie confiante en son accord avec l’UE NAM Le gouvernement arménien est convaincu qu’il va signer un accord avec l’Union européenne lors d’un sommet qui aura lieu en novembre 2013 à Vilnius. Lors d’une réunion à Bruxelles jeudi 4 juillet 2013 avec de hauts fonctionnaires de l’UE et des six anciennes républiques soviétiques impliqués dans le programme Partenariat oriental de l’Union, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian, représentait l’Arménie. Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que lors de la réunion de Bruxelles, les hauts fonctionnaires ont mis l’accent sur le partenariat oriental. Lors d’un communiqué, Z. Mnatsakanian a annoncé que les accords d’association avec des pays partenaires, y compris l’Arménie, seront signés lors du sommet de Vilnius. Le chef de la délégation de l’UE en Arménie, Traian Hristea, a annoncé qu’Erevan est en voie de finaliser l’accord. Les fonctionnaires arméniens et européens ont annoncé en mars dernier qu’ils ont travaillé sur les principaux termes de l’accord après près de trois ans de négociations. Les fonctionnaires de l’UE ont averti à plusieurs reprises que l’appartenance arménienne dans l’Union douanière de la Russie irait à l’encontre d’un élément clé de la création d’une zone de libre-échange approfondi et complet avec l’UE. Le président Serge Sarkissian a réaffirmé l’engagement déclaré de son administration à l’association politique et économique avec l’UE lors de sa visite en Pologne en juin dernier. lundi 8 juillet 2013, Laetitia ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91188 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74226 ARMENIE Arménie: Charles Aznavour a désormais son étoile à Erevan Le Blog de Jean-Marc Morandini L'Arménie a dévoilé dimanche une étoile posée à Erevan en l'honneur du chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour, lors d'une cérémonie officielle. "Cher et adoré Charles (...) nous dévoilons cette étoile qui porte ton nom et symbolise un grand Arménien et un grand artiste", a dit au chanteur de 89 ans le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian. Charles Aznavour (de son vrai nom: Aznavourian) est né à Paris le 22 mai 1924 dans une famille arménienne, avant de devenir une légende vivante de la chanson française, et l'une des plus célèbres vedettes internationales d'origine arménienne. Pour ses 80 ans, Aznavour avait été nommé en 2004 "héros national" de l'Arménie par le président de l'époque, Robert Kotcharian. En 2001, une place d'Erevan avait été baptisée à son nom, avec une statue à son effigie. En décembre 2008, le chef de l'État arménien, Serge Sarkissian, lui avait conféré la citoyenneté arménienne. http://www.jeanmarcmorandini.com/article-306976-armenie-charles-aznavoura-desormais-son-etoile-a-erevan.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74227 Le festival du film d’Erevan fête ses 10 ans Euronews 08/07 15:14 CET Le cinéma est à l’honneur cette semaine à Erevan avec le festival du film international "Abricot d’or" qui célèbre sa dixième édition. Très populaire en Arménie, l‘évènement met l’accent sur la rencontre des cultures et des civilisations. 200 films, représentant 90 pays, sont au programme cette année. "L’Arménie a toujours été à la croisée des chemins, et aujourd’hui, dans le monde des festivals, nous sommes véritablement à un carrefour, avec un public originaire d’horizons divers, qui vient, pour les films, mais aussi pour l’incroyable hospitalité qui règne à Erevan. Les gens adorent la mentalité de cet endroit. C’est un évènement unique et je suis très heureux d’y être impliqué", explique le réalisateur et président du festival, Atom Egoyan. "Beaucoup de cinéastes de tous le pays me disent qu’ils adorent venir ici parque c’est un festival qui n’est pas tombé uniquement dans la "paillette", mais qui reste attaché à l’art cinématographique et ça, c’est le plus important", souligne Serge Avedikian, l’un des membres du jury. Charles Aznavour est cette année l’invité d’honneur de l’Abricot d’Or. A bientôt 90 ans, l’artiste franco-arménien a eu droit, comme à Hollywood, à son étoile. La présence de la star était aussi l’occasion de revoir un classique du cinéma français : "Tirez sur le pianiste", dans lequel Aznavour interprétait un pianiste de bar. Le fim a été projeté en ouverture du festival. Copyright © 2013 euronews http://fr.euronews.com/2013/07/08/le-festival-du-film-d-erevan-fete-ses-10ans/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74233 TURQUIE/ARMENIE Le livre « Les Arméniens et les Turcs » a été publié en anglais NAM Une traduction en anglais d’un livre de 400 pages du journaliste et expert Tatul Hakobyan Arméniens et Turcs, de la guerre à la guerre froide à la diplomatie a été publié à Erevan en Avril 2013. Ce travail, qui porte sur les relations arménoturques depuis 1918 à la diplomatie du football, est le résultat de huit années de recherche, d’analyse et voyages par l’auteur, qui est un expert de la Fondation Civilitas à Erevan et correspondant de plusieurs journaux arméniens en Arménie et en Diaspora. La première version « les Arméniens et les Turcs » a été publié en arménien en utilisant orthographe classique occidentale et a été présentée à Beyrouth en Mars 2012. La version en arménien oriental a été présenté à Erevan en Avril 2012. L’éditeur de la version anglaise est Nareg Seferian. mardi 9 juillet 2013, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89007 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74242 TURQUIE Le parc Gezi d'Istanbul à nouveau fermé Les Echos 08/07 | 17:44 Le parc Gezi d'Istanbul, coeur de la contestation en juin contre le gouvernement turc, a été refermé lundi quelques heures avant une manifestation prévue par des opposants dans la soirée. La police, qui n'a pas donné d'explication, a fait sortir les personnes présentes dans le parc et en a bloqué les entrées, a constaté un journaliste de Reuters. Le mouvement Solidarité Taksim, qui regroupe des partis politiques et des associations, a appelé à un rassemblement ce lundi à 19h00 (16h00 GMT) dans le parc Gezi, qui venait tout juste de rouvrir au public trois semaines après l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants. La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, est née d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation de ce parc. Elle s'est progressivement éteinte dans la seconde quinzaine de juin après l'intervention des forces de l'ordre. Quatre personnes sont mortes et 7.500 ont été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque. De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a été remise en état. "Nous avons pu constater avec la visite effectuée aujourd'hui que notre travail était terminé", a expliqué sur place à la presse le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu. Il a mis en garde les opposants au gouvernement contre tout nouveau rassemblement dans le parc. Avec Reuters http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00534230-leparc-gezi-d-istanbul-a-nouveau-ferme-583926.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74228 En Turquie, le parc Gezi rouvre... avant d'être refermé par la police Le Monde.fr avec Reuters Publié le 08.07.2013 à 18h56 Le parc Gezi d'Istanbul, cœur de la contestation en juin contre le gouvernement, a été officiellement rouvert au public, lundi 8 juillet, trois semaines après l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants. Mais cette réouverture a été de courte durée. L'accès au parc a été interdit l'appel au rassemblement du mouvement Solidarité Taksim, qui regroupe des partis politiques et des associations. Selon le correspondant du Monde, la police a finalement bouclé l'accès au parc en fin d'après-midi pour empêcher les manifestants de se réunir. Le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, a mis en garde les opposants au gouvernement contre tout nouveau rassemblement dans le parc. "Bloquer l'accès aux parcs, en faire des lieux de manifestations, empêcher les enfants, les personnes âgées, les gens, de jouir de ces lieux et en faire un problème de sécurité, nous ne le tolérerons jamais", a averti le gouverneur. DES MILLIERS DE MANIFESTANTS RÉUNIS SAMEDI Début juillet, un tribunal administratif de la ville a confirmé sa décision de suspendre le chantier de rénovation de la place Taksim, et notamment la destruction du parc Gezi. Ce projet urbain avait été à l'origine du mouvement de contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Samedi 6 juillet, la police était déjà intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique pour reprendre le contrôle de "leur" parc. La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, s'est progressivement éteinte dans la seconde quinzaine de juin après l'intervention des forces de l'ordre. Quatre personnes sont mortes et 7 500 ont été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque. http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/08/turquie-le-parc-gezi-aistanbul-de-nouveau-boucle-par-la-police_3444466_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74231 Nouvelles manifestations à Istanbul autour du parc Gezi France Info Lundi 8 Juillet 2013 à 21:05 Par Pierrick de Morel Le site, qui venait de rouvrir ses portes au public, a été le théâtre lundi soir de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants hostiles au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. La réouverture du parc Gezi, à Istanbul, a tourné court. Le site avait été fermé pendant quelques semaines après un mouvement de contestation contre le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Il a de nouveau été lundi soir le théâtre de violence entre forces de l'ordre et manifestants. La contestation, qui a duré près de deux semaines, est née de la répression, le 31 mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du parc. Quatre personnes ont perdu la vie et 7.500 ont été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque. En sourdine depuis la mi-juin et une intervention musclée de la police, le mouvement de contestation a donc connu un nouvel épisode ce soir. Canons et eau et gaz lacrymogène Les forces de l'ordre ont dispersé à l'aide de canons à eau et de gaz lacrymogène plusieurs milliers de manifestants qui convergeaient vers le parc Gezi. La police anti-émeutes a fait sortir les centaines de personnes présentes et en a bloqué les entrées en prévision d'un appel du mouvement Solidarité Taksim à s'y rassembler en soirée. L'organisation, qui regroupe ONG et parti politiques, a déclaré que plus de 80 personnes avaient été interpellées lundi soir. Une personne gravement blessée a été hospitalisée pour une hémorragie cérébrale. D'après le quotidien turc Hurriyet Daily News, un manifestant aurait tiré un coup de feu en l'air à proximité de Istiklal, grande avenue commerçante de Istanbul proche de Gezi. Les policiers sont à sa recherche. Les manifestants mis en garde contre toute volonté de manifester De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a été remise en état. "Nous avons pu constater avec la visite effectuée aujourd'hui que notre travail était terminé", a expliqué sur place à la presse le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, au moment de la réouverture du site. Il avait profité de cet événement pour lancer une mise en garde contre tout nouveau rassemblement dans le parc : "Bloquer l'accès aux parcs, en faire des lieux de manifestations, empêcher les enfants, les personnes âgées, les gens de jouir de ces lieux et en faire un problème de sécurité, nous ne le tolérerons jamais", avait-t-il dit. Un avertissement qui n'aura donc pas dissuadé les manifestants. Par Pierrick de Morel http://www.franceinfo.fr/monde/nouvelles-manifestations-a-istanbul-autour-duparc-gezi-1059753-2013-07-08 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74188 La police turque empêche un rassemblement au parc Gezi Nouvel Obs Créé le 08-07-2013 à 15h12 ISTANBUL (Reuters) - La police turque a dispersé lundi à l'aide de canons à eau et de gaz lacrymogène plusieurs milliers de manifestants qui convergeaient vers le parc Gezi d'Istanbul, coeur du mouvement de juin hostile au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Le site venait d'être rouvert au public, trois semaines après l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants, quand la police anti-émeutes a fait sortir les centaines de personnes présentes et en a bloqué les entrées en prévision d'un appel du mouvement Solidarité Taksim à s'y rassembler en soirée. Les forces de l'ordre sont par la suite intervenues au canon à eau pour disperser plusieurs milliers de personnes marchant vers la place Taksim, qui jouxte le parc, puis jusque tard dans la soirée au gaz lacrymogène contre de petits groupes de manifestants. Le mouvement Taksim, qui rassemble partis politiques et ONG, a déclaré que plus de 80 personnes avaient été interpellées par la police. Une personne gravement blessée a été hospitalisée pour une hémorragie cérébrale. La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, est née de la répression, le 31 mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du parc. Elle s'est progressivement éteinte dans la seconde quinzaine de juin après l'intervention des forces de l'ordre. Quatre personnes sont mortes et 7.500 ont été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque. De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a été remise en état. "Nous avons pu constater avec la visite effectuée aujourd'hui que notre travail était terminé", a expliqué sur place à la presse le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, à l'occasion de la réouverture du site. Avant de lancer une mise en garde contre tout nouveau rassemblement dans le parc: "Bloquer l'accès aux parcs, en faire des lieux de manifestations, empêcher les enfants, les personnes âgées, les gens de jouir de ces lieux et en faire un problème de sécurité, nous ne le tolérerons jamais", a-t-il dit. Humeyra Pamuk, Bertrand Boucey et Jean-Stéphane Brosse pour le service français http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130708.REU7922/le-parc-gezi-distanbul-rouvert-au-public.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74241 Article du journal franco-turc Zaman - 09/07/2013 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). Zaman France La Turquie : une société divisée Par Redaction | lun, 08/07/2013 - 20:40 GOKHAN BACIK La Turquie reste une société divisée. Les acteurs politiques parlent fièrement de «leurs» foules de fidèles partisans. Comme si la politique turque était devenue une compétition, à qui aura le plus grand nombre de partisans. Sa société étant divisée, la Turquie ne possède pas de contrat social en mesure d'unir ses différents groupes. Ainsi, le pays n'a que deux solutions pour les problèmes sociaux : les élections et les affrontements politiques. Le dialogue politique en Turquie relève presque du miracle : nous en avons eu la preuve pendant les manifestations de Gezi. Les groupes de veto en Turquie Etant donné qu'il n'existe aucun contrat social en Turquie, les groupes minoritaires gardent précieusement leur droit de veto, c'est-à-dire qu'ils se réservent le droit de dire «nous ne jouons plus» au moment où cela les arrange. Ainsi, les dirigeants politiques qui se vantent d'avoir de nombreux partisans ne font qu'aggraver la situation. Prenons par exemple la question kurde. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a toujours été un groupe minoritaire et une grande majorité de la population turque y était opposée. Mais y a-t-il un sens, politiquement parlant, à dire que «80 % de la population turque est opposée au PKK» ? Non. Etant donné que le dialogue n'a pas vraiment sa place dans une société divisée, les «groupes minoritaires» (en termes de démographie) se transforment automatiquement en groupes de veto, c'est-à-dire en un petit nombre de personnes qui forment un système fermé au sein d'une nation. Mais un régime politique efficace et participatif est censé prévenir l'émergence de ce type de groupe. Un Etat qui doit devenir plus proche de ses citoyens Comme l'a écrit un grand sociologue turc il y a quelques années, si le système politique ne parvient pas à créer de contrat social, la Turquie deviendra probablement le berceau de plusieurs petites nations, à l'image de la nation laïque et de la nation religieuse. Le problème est que depuis sa création, l'Etat turc n'a pas réussi à capter les signes de troubles sociaux, ce qui prouve qu'il n'est pas assez proche de ses citoyens. Au lieu de chercher à l'être, Ankara a toujours demandé à ces derniers d'être proches de l'Etat. C'est pour cela que le gouvernement ne parvient toujours pas à reconnaître la nécessité de créer des panneaux de signalisation en kurde. Les réformes démocratiques et la minimisation du rôle de l'Etat sont deux stratégies que les gouvernements confrontés à un risque de division de la société devraient mettre en place. Et puisque les sociétés divisées on tendance à activer les tensions sociales, il est nécessaire qu'une intelligence démocratique active et efficace se retrouve à la tête de l'Etat. http://www.zamanfrance.fr/article/turquie-soci-t-divis-e http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74188 TURQUIE/ EGYPTE La Turquie condamne la fusillade du Caire Les Echos 08/07 | 11:22 Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a condamné les violences qui ont fait 42 morts lundi à l'aube au Caire, parlant de "massacre" et invitant les autorités égyptiennes à prendre des mesures d'apaisement. "Au nom des valeurs fondamentales de l'humanité dont nous nous faisons les avocats, je condamne fermement le massacre qui a eu lieu en Egypte lors de la prière du matin", écrit sur son compte Twitter le chef de la diplomatie turque. Ahmet Davutoglu demande le lancement d'un processus de normalisation politique qui respecte la volonté des Egyptiens. Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), branche politique des Frères musulmans, a appelé au "soulèvement" après la mort de 42 personnes, selon la télévision nationale, lors d'affrontements entre l'armée et des partisans des Frères musulmans au Caire. Les heurts ont provoqué le retrait du parti salafiste Al Nour des négociations sur la formation d'un gouvernement. Avec Reuters http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00534120-laturquie-condamne-la-fusillade-du-caire-583828.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74225 "La situation en Egypte rappelle à la Turquie de mauvais souvenirs" Le Monde.fr 08.07.2013 à 20h42 Propos recueillis par Hélène Sallon Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée égyptienne et une coalition de forces politiques, civiles et religieuses, la Turquie soutient la légitimité du président déchu. Lundi 8 juillet, le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a condamné le "massacre" de manifestants pro-Morsi et appelé à une normalisation du processus de démocratisation qui respecte la volonté du peuple égyptien. "L'Egypte représente l'espoir des aspirations montantes à la démocratie au Moyen-Orient, et la Turquie sera toujours solidaire du peuple égyptien", a-t-il précisé. Vendredi, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné l'intervention militaire en Egypte comme une "atteinte à la démocratie", mais aussi l'hypocrisie des pays occidentaux, qui n'ont pas qualifié de coup d'Etat la déposition de Morsi. "Ceux qui comptent sur leurs armes, ceux qui comptent sur la puissance des médias ne peuvent pas bâtir la démocratie (...) La démocratie peut seulement se bâtir dans les urnes", a déclaré M. Erdogan, qui avait tissé des liens amicaux avec Mohamed Morsi. Jean Marcou, spécialiste de la Turquie, analyse la position des autorités turques et les points qui font débat en Turquie au regard des événements en Egypte. Comment la Turquie appréhende-t-elle la crise politique que traverse l'Egypte ? Les autorités turques dénonçent fortement ce qui se passe en Egypte comme une intervention militaire et un coup d'Etat. Le gouvernement turc s'inscrit dans une position de défense de la légitimité en Egypte. Le premier ministre, Erdogan, a ainsi appelé le "pseudo nouveau gouvernement" à "redonner une position officielle à Mohamed Morsi et à son parti". Les différentes forces politiques ont aussi réagi de façon critique et mesurée : au Parlement, les quatre partis politiques représentés (l'AKP au pouvoir, les kémalistes du CHP, les nationalistes du MHP et les Kurdes du BDP) ont unanimement condamné la destitution du président Morsi. Erdogan reproche également à l'Union européenne de tolérer ce coup d'Etat en Egypte, alors qu'elle a repoussé, à la fin juin, l'ouverture du chapitre 22 des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE à la suite des troubles politiques dans le pays. C'est une réaction politique car le gouvernement du parti islamiste de l'AKP est inquiet de perdre un allié dans la situation régionale actuelle, notamment sur la crise syrienne. C'est aussi une réaction économique car les relations entre l'Egypte et la Turquie sont devenues importantes. Les autorités turques estiment que les relations avec le nouveau gouvernement égyptien ne seront pas aussi bonnes qu'avec le président Morsi. L'histoire des rapports entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire en Turquie influe-t-elle sur le débat qui a cours en Turquie au sujet de l'Egypte ? Oui, il est d'ailleurs intéressant de voir comment les différents pays réagissent à la situation en Egypte en fonction de leur vécu. Le débat qui a cours au sein de la société égyptienne – à savoir si l'armée a fait un coup d'Etat ou si elle s'est posée en garante de la nation et d'un processus révolutionnaire – trouve un écho en Turquie. L'immixtion de l'armée dans le processus politique est vue comme une chose inquiétante en Turquie car l'armée est intervenue régulièrement dans le processus démocratique : dans les années 1950, en 1960, 1971, 1980 et 1997. La Turquie a connu des coups d'Etat en 1960 et 1980 avec, dans ce dernier cas, l'interdiction de tous les partis politiques. En 1971, ce n'était pas à proprement parler un coup d'Etat car l'armée a chassé le premier ministre et installé un gouvernement de technocrates. En 1997, les intellectuels ont parlé de "coup d'Etat postmoderne" car l'armée a fait pression sur le Parlement qui soutenait le gouvernement de l'islamiste Necmettin Erbakan et orchestré des campagnes médiatiques pour le faire partir. Les Turcs sont habitués à cette panoplie d'interventions de l'armée et ne lui fait pas confiance. La situation en Egypte rappelle ainsi à la Turquie de mauvais souvenirs et lui renvoie son image de démocratie imparfaite. Et ce, bien que l'évolution entre les deux pouvoirs civil et militaire en Egypte ne soit pas comparable à la Turquie. A l'été 2012, on a pensé que l'armée égyptienne avait été défaite par les Frères musulmans, un peu comme l'armée turque a été défaite par l'AKP. Mais le parallèle a été peut-être tiré un peu trop abusivement car si Mohamed Morsi a réussi à chasser le maréchal Tantaoui de la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et l'armée des devants de la scène politique, il n'a pas pris autant d'ascendant sur l'armée qu'a pu le faire un Erdogan. Les Frères musulmans en Egypte et le parti islamiste de l'AKP sont-ils proches sur le plan idéologique ? Les Frères musulmans ont inspiré tous les mouvements islamistes dans la région, dont le mouvement islamiste turc, bien que ce dernier se soit trouvé dans une position très différente des Frères musulmans dans les pays arabes. Les islamistes turcs ont vécu dans une société pluraliste dès les années 1970 et ont même été un parti de gouvernement quand Necmettin Erbakan, fondateur du mouvement islamique Milli Görü, a été premier ministre, de juin 1996 à juin 1997. Leur parenté idéologique est donc davantage historique car, dès les années 1970, les islamistes turcs ont commencé à façonner leur propre idéologie à partir de ces expériences. Une grande partie des erreurs des Frères musulmans vient de ce qu'ils n'ont pas l'habitude du régime parlementaire. Ils n'ont pas su faire de compromis, alors que l'AKP a développé une culture électorale, réprésentative. Une convergence d'intérêts s'est toutefois dessinée entre les Frères et l'AKP au cours des derniers mois sur la question de la crise syrienne et de la question palestinienne. Pour la Turquie, en un sens, la chute de Mohamed Morsi est un nouveau déboire de sa politique étrangère car elle perd un allié parmi ses voisins. Le mouvement de protestation anti-Morsi a-t-il eu des échos au sein de la contestation turque qui s'est notamment cristallisée autour de la place Taksim dès juin à Istanbul ? Il n'y a pas eu de corrélation évidente entre les deux mouvements, même s'ils se regardent. La situation en Egypte est assez éloignée de la situation turque, même si ce qu'il s'y passe peut avoir des conséquences, notamment sur la politique étrangère de Recep Tayyip Erdogan. Les manifestations en Turquie ont davantage joué un rôle en Egypte qu'inversement. L'affaire de Gezi a fait pas mal de dégats en Egypte pour les Frères, qui s'étaient beaucoup appuyé sur le modèle turc et ont analysé à tort les protestations turques comme un phénomène passager. Dans le mouvement de Taksim, certaines personnes doivent par ailleurs être gênées à l'idée du coup d'Etat militaire. Le mouvement invoquait la laïcité et le kémalisme et soutenait un processus démocratique. Hélène Sallon http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/08/la-situation-en-egypterappelle-a-la-turquie-de-mauvais-souvenirs_3444406_3212.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74229 La chute de Morsi, une nouvelle onde de choc à travers le Moyen-Orient Le Figaro Publié le 08/07/2013 à 19:49 Par Adrien Jaulmes Pays arabes et occidentaux se montrent désemparés face au soulèvement égyptien de ces derniers jours qui fait voler en éclat l'équilibre des alliances régionales et laisse craindre une déstabilisation au-delà des frontières de l'Égypte. La seconde révolution égyptienne (dont le déroulement fut pratiquement identique à celui de la première) a secoué le Moyen-Orient presque autant que la chute de Moubarak en 2011. La chute rapide de Mohammed Morsi et du gouvernement des Frères musulmans au Caire a fait voler en éclats un paradigme qui servait de grille de lecture à presque toutes les analyses régionales, chez les partisans comme les adversaires du mouvement: celui selon lequel l'islamisme serait appelé inéluctablement à triompher. En démontrant que les Frères n'étaient qu'un parti politique comme les autres, l'Égypte vient à nouveau de faire trembler le Moyen-Orient. Les réactions internationales témoignent de la confusion dans laquelle les événements d'Égypte ont plongé la région. L'Arabie saoudite et le Qatar, les deux sponsors traditionnels de l'islamisme à travers le monde, ont salué presque les premiers la chute du président islamiste. L'inimitié traditionnelle de l'Arabie saoudite envers les Frères musulmans, officine concurrente et surtout indépendante de la sienne, explique en partie cette prise de position surprenante. Plus étonnant, le Qatar, dont la chaîne al-Jazeera se fait partout l'avocat de l'islamisme au point d'avoir été fermée par l'armée égyptienne le jour de la chute de Morsi, a lui aussi salué le changement de régime. Bachar el-Assad soutient la déposition de Morsi La Syrie de Bachar el-Assad a aussi soutenu la déposition de Morsi. Le régime Assad, qui tente depuis deux ans de mater dans le sang un soulèvement largement guidé et inspiré par la branche syrienne des Frères musulmans, pourrait sembler avoir une position plus cohérente que celle des monarchies du Golfe, ses ennemies jurées. Si ce n'est qu'il cautionne ainsi un soulèvement populaire contre un régime autoritaire, incompétent et autiste, qui ressemble à s'y méprendre à celui de la population syrienne contre le sien au printemps 2011. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan a eu une réaction plus logique en condamnant fermement les événements d'Égypte: l'alliance entre les révolutionnaires libéraux, les milieux conservateurs et l'armée égyptienne qui a fait tomber Morsi a été perçue comme une menace directe pour l'AKP, le parti islamiste au pouvoir, qui vient de vivre pour la première fois au mois de juin des manifestations contre son régime. Par proximité idéologique, la Turquie avait fait du nouveau gouvernement égyptien son relais dans ses ambitions régionales: après sa rupture avec la Syrie et son froid avec l'Irak, la Turquie perd son principal allié dans le monde arabe. Le Hamas est resté sonné Les Palestiniens ont réagi aux nouvelles du Caire de façon différente, en fonction de leur obédience politique. Le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans, est resté sonné par la chute soudaine de Morsi. L'arrivée au pouvoir d'un parti frère au Caire avait en 2012 suscité tous les espoirs du Hamas, à la tête d'un territoire, Gaza, presque entièrement dépendant de l'Égypte. Naguère pourchassé par les services secrets de Moubarak, le Hamas avait vu ses dirigeants reçus par Morsi au palais présidentiel. Les cadres du Hamas avaient commencé à faire de l'hôtel Intercontinental du Caire leur second quartier général. Même si le gouvernement Morsi n'avait pas totalement exaucé tous les rêves du Hamas, continuant à ne faire qu'entrouvrir le passage de la frontière à Rafah et à boucher régulièrement les tunnels clandestins, le nouveau pouvoir égyptien était pour le Hamas un nouveau sponsor naturel. D'autant que le mouvement palestinien, longtemps basé à Damas, avait rompu avec Bachar el-Assad, renonçant au financement iranien. Mais tout a volé en éclats en quelques jours la semaine dernière, laissant le Hamas et ses certitudes profondément secouées. Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, a appelé ses partisans à ne pas céder «à la peine ou à la tristesse» et à ne pas désespérer, signe de la gravité de la situation. Lynchage de quatre chiites Bien évidemment, l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas s'est réjouie de la chute de Morsi. Sur la défensive face au Hamas depuis la victoire électorale du mouvement islamiste en 2006, premier succès des Frères musulmans à un scrutin dans le monde arabe, et depuis le coup de force de Gaza en 2007, le Fatah voit dans la chute de Morsi une divine surprise, et reprend un peu espoir. Les Iraniens ont laissé paraître une grande confusion. Téhéran a condamné «un coup d'État militaire» orchestré par les «Américains et les sionistes», même si ses relations avec les Frères musulmans étaient largement dégradées, en partie à propos de la crise syrienne: dans l'une de ses dernières interventions, Morsi avait appelé au djihad contre le régime Assad et les hérétiques chiites, et s'était abstenu de condamner le lynchage de quatre chiites égyptiens. Israël est resté silencieux Israël est resté pour une fois étonnamment silencieux: si en théorie le retour d'un pouvoir non islamiste au Caire est vu de façon plus favorable par les Israéliens, ceux-ci avaient fini par s'habituer à Morsi, qui avait mené une politique ferme contre les djihadistes dans le Sinaï, et permettait de contrôler le Hamas à Gaza. Les Américains sont enfin l'autre grand acteur régional à avoir été profondément troublé par la fin du gouvernement des Frères musulmans. Adhérant à l'idée de l'inéluctabilité historique de l'islamisme, l'Administration Obama avait fait le choix d'un soutien aux Frères musulmans en Égypte, vus comme un allié au même titre que la Turquie d'Erdogan. En faisant part de sa préoccupation vis-àvis d'un processus «non démocratique», mais s'abstenant de toute autre réaction, Washington a réussi l'exploit de mécontenter tout le monde: les Frères musulmans s'estiment trahis par l'absence de soutien américain, alors que leurs adversaires libéraux et militaires voient les Américains comme l'allié des islamistes, et conspuent ouvertement leur ambassadrice au Caire, Anne Patterson. Le Moyen-Orient, profondément bouleversé par les révolutions de 2011, est parcouru par une nouvelle onde de choc, encore une fois partie d'une secousse tellurique d'ampleur historique originaire du Caire. http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/08/0100320130708ARTFIG00531-la-chute-de-morsi-une-nouvelle-onde-de-choc-atravers-le-moyen-orient.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74230 L'Égypte sombre dans la violence Le figaro Publié le 08/07/2013 à 20:31 Par Delphine Minoui Les Frères musulmans appellent à un soulèvement alors que plus de 50 personnes sont mortes dans des heurts. Allah et la mort en martyr. Assis sur une mini barricade, Ibrahim Mahmoud n'a plus que ces deux mots à la bouche. «L'armée nous a volé notre président. Maintenant, elle nous tire dessus. Mais je le dis et le répète: je n'ai aucune crainte de mourir pour récupérer mon vote», martèle-t-il, les lèvres crispées de colère, à l'entrée de l'avenue menant au sit-in des pro-Morsi, devant la mosquée Rabaia al-Adawiya, dans le quartier de Nasr City. La vie, il a bien failli la perdre quelques heures plus tôt quand, ce lundi matin, les militaires ont soudainement chargé sur la foule entassée non loin de là, aux abords de la caserne de la Garde républicaine. En plein chaos, un projectile lui a percé la cheville gauche, qu'il a enrobée à la va-vite dans une frange de pantalon. Encore sonné par la douleur, il veut raconter sa version des faits: «Nous venions juste d'entamer la prière de Fadjr (celle de l'aube, NDLR) en pleine rue, devant les positions militaires. Soudain, une pluie de gaz lacrymogène s'est déversée sur la foule. Et puis, des tirs ont suivi, d'abord dans le ciel, puis dans notre direction. On parle d'au moins 50 morts, y compris 7 enfants! Un vrai carnage!» L'armée, elle, maintient que ses forces n'ont fait que se défendre après avoir été attaquées par des cocktails molotov et des tirs de chevrotine. Interrogé par l'agence Mena, un haut gradé rapporte également la capture de deux soldats égyptiens par des partisans du président déchu, qui seraient parvenus ultérieurement à s'enfuir. Selon d'autres sources, relayées par la presse locale, le QG des Frères musulmans aurait été fermé, après la découverte de différents types d'armes, dont des liquides inflammables et des couteaux. Alors que le plus grand flou demeure sur l'origine de ces affrontements les plus violents depuis le renversement de Morsi, mercredi dernier, les réseaux sociaux bruissent de mille et une interrogations. L'armée, applaudie en héros depuis la chute de Morsi, est-elle en train de répéter les mêmes erreurs que pendant la transition post-Moubarak quand ses hommes ouvrirent le feu sur des manifestants chrétiens rassemblés devant la télévision d'État? Ou bien la Confrérie l'aurait-elle sciemment provoquée, dans l'objectif peu scrupuleux de sacrifier quelques «martyrs» pour souder ses partisans autour d'une rhétorique mortifère bien rodée dans cette région du monde? Une question que ne saurait tolérer Ibrahim Mahmoud. «La nuit s'était déroulée dans le calme. Je vous jure qu'aucun d'entre nous n'était armé!», insiste-t-il. En revanche, il a bien pris note de l'appel au «soulèvement du grand peuple égyptien» contre «ceux qui lui volent sa révolution avec des chars», prononcé juste après le bain de sang par le Parti Liberté et Justice, la vitrine des Frères musulmans. Une déclaration de guerre? «Non. Un simple message pour dire qu'on n'a pas peur des chars et qu'on restera à Nasr City jusqu'au retour de notre président élu légitimement, quitte à passer le ramadan dans la rue», poursuit l'homme. Sa femme et ses deux enfants, dit-il, sont en route pour le rejoindre ici, avec l'intention ferme d'y passer le mois de carême. Derrière lui, l'avenue qui longe la mosquée Rabia al-Adawiya a pris des allures de camps de réfugiés. Agglutinés sous des tentes, des milliers de personnes, débarquées en renfort de la périphérie du Caire, du Fayyoum ou encore de Louxor se déversent jusque dans les rues adjacentes. Ils tuent le temps entre lecture du Coran et sieste sous un soleil abrutissant. Les bambins, eux, jouent au football avec des cannettes de soda vides. Dans cette «ville dans la ville», encadrée de part et d'autre de murets en briques, des miniquartiers s'organisent. Au coin d'un immeuble, un panneau signalétique improvisé sur un bout de carton annonce: «District des jeunes venus d'Oum Dinar (une section de Guizeh, NDLR)». Avec, en guise de «mot d'ordre», cette mise en garde rédigée en arabe: «Nous sommes des lions. Nous survivrons ou nous mourrons.» Un peu plus loin, un fleuriste a transformé son échoppe en café du commerce. Les yeux collés sur un vieux téléviseur, planté sur le trottoir, une dizaine d'hommes sirotent du café turc dans des verres en plastique. Sur l'écran, on reconnaît le logo de la chaîne qatarie al-Jazeera, la CNN du monde arabe. «C'est la seule source d'information qui nous reste, même si le Qatar soutient les militaires. Le problème, c'est que l'armée a fait fermer toutes les télévisions proches des Frères. Alors, du coup, la vérité est faussée», râle Walid Emam, en criant au putsch militaire. «La vérité»: en ces heures de tension extrême, où la polarisation du pays n'a jamais été aussi forte, chaque clan se réfugie derrière ce mot, au risque de le dénaturer. À quelques kilomètres de là, sur la place Tahrir, les anti-Morsi continuent à célébrer, tambours battants, «la révolution du peuple» en applaudissant aveuglement l'institution militaire. Au-dessus des têtes, où flottent les portraits du général Abdul Fatah al-Sissi, des banderoles donnent le ton: «Ceci n'est pas un coup d'État!» Moustafa, jeune branché du quartier de Zamalek, de l'autre côté du Nil, en est convaincu: «On s'est débarrassé du cancer islamiste. C'est nous, le peuple égyptien, l'Égypte des grands hommes!» Sur son tee-shirt, il a collé un autocollant qui dit «non au terrorisme». Alors ni l'arrestation de Morsi et des ténors de la Confrérie, ni la brutalité de l'armée, que les organisations de défense des droits de l'homme considèrent comme un dangereux précédent, ne semblent le déranger. «Aujourd'hui, il est temps de tourner la page, de préparer la transition politique», dit-il. Mais comme beaucoup de jeunes militants, il risque de vite déchanter. Lundi soir, les difficiles tractations sur la nomination d'un premier ministre étaient au point mort, après le retrait du parti salafiste al-Nour et celui du grand imam d'al-Azhar du comité chargé de désigner les membres du nouveau gouvernement. Un peu plus tôt, dans la journée, Mohamed ElBaradei, pressenti un temps à ce poste, lançait un cri d'alarme sur son compte Twitter. «La violence engendre la violence et doit être condamnée avec fermeté. Une enquête indépendante s'impose. La transition pacifique est la seule voie», peuton y lire. http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/08/0100320130708ARTFIG00557-l-egypte-sombre-dans-la-violence.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74234 Egypte : "Ils tiraient, ils avançaient, ils tiraient, ils avançaient" Le Monde 08.07.2013 à 18h52 Par Benjamin Barthe Caire (Egypte), envoyé spécial. L'ambulancier fume une cigarette, adossé à la cahute d'un vendeur de boissons fraiches, à la sortie de l'hôpital de Madinat Nasr, un quartier de l'est du Caire. "L'armée et la police ont tiré sur le peuple sans raison, c'est aussi simple que ça", raconte-t-il sous couvert d'anonymat, à propos de l'attaque par les forces de sécurité égyptiennes, lundi 8 juillet, d'un sit-in islamiste, au cours de laquelle un soldat et une cinquantaine de manifestants ont été tués, selon un bilan encore provisoire. "Même les blessés se faisaient matraquer. Le moindre manifestant qui osait dire 'Morsi est mon président', prenait une raclée." Il jette son mégot, et avant de rejoindre son ambulance, lâche, le visage décomposé : "Je vis dans ce pays et j'ai peur pour lui." Au deuxième étage de l'hôpital, Abdel Hafez Saber, un ingénieur agronome de 38 ans, est allongé dans un lit poissé de sang. Il a été touché par balle en trois endroits – les deux cuisses et le bras – avant d'être frappé à la tête, désormais enveloppé d'un gros bandage. Comme des milliers d'autres militants et sympathisants des Frères musulmans, il manifestait devant le club des officiers de la garde républicaine, un bâtiment de Madinat Nasr, où la rumeur veut que Mohamed Morsi, le président islamiste déposé mercredi par l'armée, soit séquestré. Vendredi, un premier accrochage avec le cordon de soldats déployés devant le club avait fait trois morts dans les rangs des pro-Morsi. Mais la foule, bien décidée à maintenir la pression sur l'armée, n'avait pas reculé d'un mètre. Lundi, selon Abdel Hafez Saber, qui est originaire d'Alexandrie, les militaires sont revenus à la charge avec la ferme intention de "nettoyer" le site. Vers 3 h 45 du matin, alors que les manifestants étaient occupés à prier, les forces de sécurité ont attaqué depuis "trois directions à la fois", explique-t-il. "DES GRENADES LACRYMOGÈNES, PUIS DE LA GRENAILLE ET DES TIRS À BALLE RÉELLE" "Il y a d'abord eu des tirs de grenades lacrymogènes que nous leur avons renvoyées. Puis de la grenaille et des tirs à balle réelle". Ali Hassan, son voisin de chambre, blessé par balle dans le haut de la cuisse, décrit une opération soigneusement planifiée, qui a pris par suprise les manifestants. "On était en train de prier, les enfants dormaient, il n'y avait aucune provocation de notre part, affirme-t-il, à rebours de la version de l'armée qui soutient que des "terrorsites armés" ont tenté de pénétrer de force dans le club de la garde républicaine. "Et puis ils se sont mis à attaquer, poursuit Ali Hassan. Ils tiraient, ils avançaient, ils tiraient, ils avançaient." Selon le chef des urgences de l'hôpital, Seifeddin Abdel Shakour, la localisation des impacts de balles, relevés sur les cadavres, ne trahit aucune consigne de tir spécifique. "On a trouvé des impacts sur toutes les parties du corps, pas seulement dans la tête ou le thorax, dit-il. Cela montre qu'il n'y avait pas d'intention de 'tirer pour tuer'. Mais cela témoigne aussi du fait qu'aucun effort n'a été fait pour épargner des vies humaines". Signe de l'extrême brutalité de l'attaque, un chauffeur d'ambulance a été tué et un brancardier blessé, selon Ahmed Al-Morsi, superviseur à l'organisation égyptienne des ambulanciers. Un imam de l'université Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite, figure aussi parmi les blessés. Coiffé du traditionnel turban rouge et blanc, il est couché sur un brancard, à l'entrée des urgences, la jambe bandée du pied au genou. "Nous formions une chaîne humaine au premier rang, entre les militaires et les manifestants, pour éviter tout dérapage, raconte ce religieux de 31 ans nommé Hatem Farid Mahdi. On coopérait avec les soldats de la garde républicaine, on leur donnait de l'eau. Et puis sans la moindre sommation, ils se sont mis à attaquer." Circulant de chambre en chambre pour relever le nom des blessés, Hassan Shedid, un avocat dépêché par les Frères musulmans, parle de "massacre perpétré contre des manifestants pacifiques". UNE COMMISSION D'ENQUÊTE "EN COURS DE FORMATION" Vêtu d'un costume vert olive bon marché, ce petit homme assure qu'une commission d'enquête est en cours de formation et que ses conclusions seront transmises au procureur général du Caire. Le président par intérim, Adli Mansour, tout en exprimant sa peine pour les victimes, a appuyé la version de l'armée. Il a évoqué "une tentative d'invasion du QG de la garde républicaine" et exhorté les pro-Morsi à se tenir à l'écart des installations militaires. A la sortie de l'hôpital, une doctoresse interpelle les journalistes étrangers. "Et vos collègues égyptiens, où sont-ils ?", demande-t-elle, en référence à l'absence manifeste de reporteurs locaux, dans les couloirs de l'hôpital. "Est-ce que cela n'en dit pas long sur ce qui se passe dans ce pays ? Est-ce que c'est ça, la fameuse 'relance de la révolution' dont les manifestants de Tahrir ne cessent de parler" ? Lundi matin, la principale chaîne de l'audiovisuel public égyptien ne parlait pas des morts dans les rangs de manifestants islamistes. Elle se contentait d'évoquer le sort de l'officier tué par balle dans les événements de la nuit et de passer en boucle des images, impossibles à authentifier, attestant d'actes de violence de la part des islamistes. On y voyait notamment des officiers de police, extirper des couteaux et quelques balles, de l'intérieur de sacs qui aurait été abandonnés sur le site de la confrontation. La télévision égyptienne montrait aussi des images d'adolescents en train de lancer divers objets, notamment des cuvettes de toilettes, depuis le toit d'un immeuble, sur ce que l'on imagine être les forces de sécurité déployées endessous. "Regardez-moi ces terroristes, il faut les flinguer, s'emportait Ashraf Al-Khadem, le propriétaire d'une agence de voyage, qui regardait ces images, dans le lobby d'un hôtel. Quand on se fait agresser, tirer n'est pas un luxe, c'est un droit." Pour l'armée, l'objectif est rempli. Les alentours du club de la garde républicaine ont été dégagés. Un cordon de blindés supplémentaires s'est déployé. Repliés quelques centaines de mètres plus loin, derrière un mur de briques construit à la va-vite, les pro-Morsi se préparent au prochain assaut. Benjamin Barthe http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/08/egypte-ils-tiraient-ilsavancaient-ils-tiraient-ils-avancaient_3444471_3212.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74236 GENOCIDE DES TUTSI/RWANDA Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles. Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la presse française et internationale, certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries, également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que l'ONU. **************************************************************** Génocide au Rwanda : Mungwarere acquitté La Presse Canadienne Publié le 05 juillet 2013 à 11h25 Par Stéphanie Marin Même jugé non crédible, un homme accusé au Canada d'avoir participé au génocide du Rwanda en 1994 et d'avoir commis des crimes contre l'humanité, Jacques Mungwarere, a été acquitté par un juge ontarien. Le juge Michel Charbonneau de la Cour supérieure de l'Ontario a rendu ce verdict à Ottawa vendredi, après un procès qui a duré près d'un an. «Vous êtes libre», a dit le magistrat à l'homme qui se trouvait dans l'espace fermé de la salle de cour, réservé aux accusés. Face à un accusé qu'il jugeait non crédible et des témoins de la Couronne qui ne l'étaient pas plus, le juge n'a eu d'autre choix que de déclarer M. Mungwarere «non coupable». Le juge Charbonneau a tranché que la Couronne n'avait pu démontrer sa culpabilité «hors de tout doute raisonnable». De faux témoignages et de la fabrication de preuves sont à l'origine de ce verdict. Quant à l'accusé, il avait toujours nié avoir commis ces crimes. Le juge a pourtant rejeté l'essentiel de son témoignage: son comportement en cour a été qualifié de «très suspect» - il évitait les questions difficiles ou donnaient de longues et confuses réponses - et ses explications sur comment il a pu éviter de participer avec les autres aux attaques «n'étaient pas vraisemblables sur plusieurs aspects», est-il écrit dans le jugement. Il s'agit seulement du deuxième procès tenu au Canada pour des crimes contre l'humanité commis au Rwanda. Le premier, celui de Désiré Munyaneza, a eu lieu en 2007. Quant à Léon Mugesera, il a été expulsé en 2012. M. Mungwarere, qui enseignait les arts au secondaire dans son pays natal, est arrivé au Canada en 2000. Il avait été arrêté en 2009 à Windsor, en Ontario, dans le cadre d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) amorcée il y a six ans. Le Rwandais de 40 ans a recouvré immédiatement sa liberté après avoir été incarcéré pendant trois ans et huit mois. «Ce verdict démontre que le système de justice fonctionne au Canada», a déclaré l'un des avocats de l'accusé, Marc Nerenberg. Les avocats de la défense ont notamment prouvé qu'il y avait eu fabrication de preuves: des personnes qui voulaient faire condamner l'accusé ont inventé des récits qui ont été rejetés par le tribunal. Même la Couronne a reconnu que certaines preuves étaient fabriquées de toutes pièces. «Le juge a été obligé de rejeter une partie de la preuve de la Couronne suite à la découverte de la fabrication», a reconnu le procureur de la Couronne, Luc Boucher. Tous les procureurs au dossier ont convenu qu'un tel procès pour génocide, survenu dans un autre pays, a été particulièrement difficile. Problème de la distance, de faire entendre les témoins par vidéoconférence, différences culturelles et difficultés de traduction, la barre était haute pour que le Couronne obtienne un verdict de culpabilité. «Normalement, lorsque la fabrication de preuves est invoquée, cet argument est rejeté du revers de la main par les juges», a commenté Me Nerenberg, très satisfait que le juge l'ait accepté dans le cas de son client. Quant à savoir si M. Mungwarere va réclamer du gouvernement une indemnité pour ses années passées en prison, aucune décision n'a été prise, a fait savoir son avocat. Dans un jugement volumineux de 202 pages, le magistrat n'a toutefois pas blâmé la GRC ni la Couronne pour la récolte de la preuve, qui s'est avérée insuffisante. «Je conclus donc que certains rescapés de la région ont délibérément donné de la fausse information aux enquêteurs canadiens et que ces fausses déclarations étaient une partie substantielle de la cause de la poursuite au moment de l'arrestation de M. Mungwarere en novembre 2009», a écrit le juge Charbonneau. Car il aurait été mal vu, par des survivants influents, que d'autres témoignent en faveur de l'accusé, ont fait valoir certains Rwandais. Prudents, les avocats de la défense se sont abstenus de formuler des reproches, et se sont refusés à dire si cet acquittement allait mettre un frein à la «recherche de bourreaux rwandais» en sol canadien. Il avait été reproché à M. Mungwarere d'avoir participé au massacre de Tutsis dans un hôpital régional et d'avoir pourchassé inlassablement des Tutsis qui tentaient de fuir vers la campagne. Selon des témoins, il aurait même tué des bébés et des enfants. Mais le juge n'a pas cru cette preuve. Au plus, il retient que l'accusé était au petit centre où se réunissaient les attaquants, et après, avait été vu quittant avec eux. La Couronne n'a pas encore décidé si elle allait en appeler du jugement, a indiqué le procureur Luc Boucher. Il a 30 jours pour prendre cette décision. Survenu en 1994, le génocide rwandais a fait 800 000 victimes, pour la plupart des Tutsis, massacrés par la majorité Hutue. http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affairescriminelles/proces/201307/05/01-4668037-genocide-au-rwanda-mungwarereacquitte.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74232 Un génocidaire rwandais condamné en Suède Radio-Canada Mise à jour le jeudi 20 juin 2013 à 9 h 10 HAE Un tribunal suédois a condamné jeudi à la prison à vie un Hutu rwandais naturalisé suédois pour son rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis. C'est la première fois que la justice suédoise rend un verdict de ce genre. Stanislas Mbanenande, 54 ans, a été reconnu coupable d'avoir participé à plusieurs massacres dans la province de Kibuyé, dans l'ouest du Rwanda, et d'avoir organisé, à un échelon moins élevé, des meurtres et des enlèvements. « Il a été démontré que les actes pour lesquels l'accusé a été condamné visaient [...] à annihiler l'ethnie tutsie, explique le tribunal. Ils ont donc été qualifiés de génocide. » Les Hutus rwandais ont massacré quelque 800 000 Tutsis en une centaine de jours, en 1994, avant que la rébellion tutsie ne prenne le pouvoir à Kigali. Certaines des audiences du procès suédois se sont déroulées dans la capitale rwandaise. En février, la justice norvégienne a elle aussi condamné un ancien génocidaire rwandais à 21 ans de prison pour avoir orchestré le massacre de 2000 Tutsis. Reuters http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/06/20/007-suedegenocide-rwandais-stanislas-mbanenande.shtml http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74248 Général Faustin Kayumba Nyamwasa, dissident rwandais RFI mardi 09 juillet 2013 Par Sonia Rolley « Alors ce que je sais sera une affaire entre la justice et moi. Je suis prêt à lui apporter toutes les preuves dont je dispose. A l’époque, j’étais responsable des renseignements militaires. C’est impossible que je ne sois pas au courant de qui a mené l’attaque et de ce qui s’est passé. » Jusqu'à sa défection, en 2010, il a été l'un des hommes clés du régime rwandais et en connaît beaucoup de secrets. Aujourd'hui, le général Faustin Kayumba Nyamwasa est réfugié en Afrique du Sud. Est-il prêt à coopérer avec la justice française qui le poursuit depuis 2006 dans l'enquête sur l'attentat de 1994 contre l'avion du président Habyarimana ? http://www.rfi.fr/emission/20130709-general-faustin-kayumba-nyamwasadissident-rwandais http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74243 SOUDAN Soudan: la situation au Nil Bleu RFI mardi 09 juillet 2013 Par Grégoire Pourtier Ce ne sont pas les plus médiatisés, mais les conflits violents dans les Etats soudanais du Nil Bleu et du Kordofan du Sud continuent de faire des ravages. Dans le Nil Bleu, à la triple frontière entre le Soudan, le Soudan du Sud et l’Ethiopie, on estime qu’un tiers de la population a besoin d’assistance humanitaire, avec notamment 350 000 réfugiés ou déplacés. La guerre avec le régime de Khartoum a repris depuis septembre 2011, entre autres à cause du manque de redistribution des richesses par l’Etat fédéral, alors que la région fournit par exemple 75% de l’électricité nationale. L’accord de paix de 2005, qui a abouti à la sécession du Soudan du Sud, n’a en effet pas suffisamment pris en compte le cas des autres Etats périphériques. Alors qu’il est difficile de se rendre dans le Nil Bleu, l’ONG International Crisis Group est allée aussi bien dans les zones rebelles que gouvernementales, et vient ainsi de publier un rapport détaillé sur la situation. http://www.rfi.fr/emission/20130709-soudan-situation-nil-bleu http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74253 RUBRIQUE EN ANGLAIS Armenian-Azerbaijani Summit ‘Called Off’ Monday, July 8th, 2013 | Posted by Contributor BAKU—The presidents of Armenia and Azerbaijan were due to meet last month in accordance with an agreement reached with international mediators, France’s ambassador in Baku said on Thursday. “A meeting of the Armenian and Azerbaijani presidents scheduled for June did not take place,” Russian and Azerbaijani news agencies quoted the diplomat, Pascal Meunier, as saying. Meunier gave no reasons for the alleged cancellation of the summit, which the U.S., Russian, and French mediators hoped would revive the Karabakh peace process. Nor did he say whether Presidents Serzh Sarkisian and Ilham Aliyev plan to meet later this year. The Armenian Foreign Ministry could not be reached for comments on Meunier’s statement. Visiting Baku and Yerevan in late May, the three co-chairs of the OSCE Minsk Group said they are now “working intensively” with the conflicting parties to organize a face-to-face meeting of the two leaders. Azerbaijan’s Foreign Minister Elmar Mammadyarov said afterwards that he will meet with his Armenian counterpart Edward Nalbandian in June to discuss preparations for it. Mammadyarov did not hold talks with Nalbandian in June, however. Nor did the parties announce agreements on the next Aliyev-Sarkisian meeting. Aliyev and Sarkisian most recently met in the Russian city of Sochi in January 2012. They pledged at the time to intensify their efforts to agree on the basic principles of a Karabakh settlement put forward by the mediators. The negotiation process has remained essentially deadlocked since then, however. In a joint statement issued on June 18, the U.S., Russian and French presidents criticized Baku and Yerevan for making no decisive progress in long-running peace talks. “We strongly believe that further delay in reaching a balanced agreement on the framework for a comprehensive peace is unacceptable,” they said. http://asbarez.com/111123/armenian-azerbaijani-summit-%E2%80%98calledoff%E2%80%99/ General Staff sends all documents on 1938 Dersim massacre to Parliament ANKARA Send to friend » Share on linkedin The General Staff has sent all the documents that it has concerning the violent massacre against Alevi rebels in the eastern province of Tunceli, formerly known as Dersim, to a parliamentary commission, the head of the commission said. Head of Parliament’s Petition Commission Mehmet Daniş, also Çanakkale deputy of the ruling Justice and Development Party (AKP), told Anadolu Agency on June 30 that the commission most recently received 5,000 pages of documents from the General Staff, which increased the total number of pages of documents about the issue handed over by the General Staff to 46,000. Including the ones from the General Staff, the commission has so far received almost 10,000 pages of documents concerning the Dersim rebellion that occurred between 1936 and 1939 and resulted in the death of 13,800 people. The documents from the General Staff include maps, private letters, official dispatches, intelligence reports, assessments, daily reports, troop transfers, lists of fugitives, arms collected in Dersim, propaganda activities, public order incidents in the related region, security precautions and separatism and espionage activities. Information about the capture of Seyit Rıza, the leader of the uprising in Dersim and chief of an Alevi-Zaza tribe in the region, as well as visits of then-prime minister İsmet İnönü and then-chief of general staff Fevzi Çakmak to the region are also cases within the documents. Documents which were handed over by the General Staff to the Parliament in 2012 revealed that the Turkish army launched a black propaganda campaign against Seyit Rıza. Among other things, the campaign claimed that he was uncircumcised, and also tried to dissuade support from the rebel leader by convincing the public that he was originally Armenian. “Prisoners who were sent to western provinces will be executed and the uncircumcised boys will be given Armenian names and banished to Christian countries. Unmarried girls of Tunceli will be married to Turkish men and Turkish girls will be married to the men of Tunceli. People of Tunceli will be replaced in the following spring month. The fact that hanged Seyit Rıza was uncircumcised would look unpleasant in the eyes of the public and that has become an inspiration and propaganda material for opportunists...” read one of the documents issued on Dec. 30, 1937. Another document issued on Sep 11, 1937, said Rıza had surrendered with his two abettors to the military officials. The document said Rıza was exhausted the day he surrendered and demanded to testify the following day. June/30/2013 http://www.hurriyetdailynews.com/general-staff-sends-all-documents-on-1938dersim-massacre-toparliament.aspx?pageID=238&nID=49774&NewsCatID=341 Restorations continue at Akdamar Church Van - Doğan News Agency The restoration works at the Akdamar Church on Van Lake’s Akdamar Island, which has become a monument museum, have started. Structures like the monastery and chapel, which were unearthed during archaeological excavations and supported by sacks filled with rottenstones to prevent destruction, will be restored in six months using hydraulic lime to be brought from Italy. Akdamar Island will also be outfitted with 24-hour security cameras. The first restoration of the church was initiated in May 2005 and ended in July 2006. The church was opened as the Monument Museum on March 29, 2007. The cost of the restoration was 4 million Turkish Liras. Armenians were given permission to worship once a year in the church and the first worship ceremony took place on Sept. 19, 2010. With the technical team, a total of 50 people will work on the restoration and materials will be carried to the island by boat. June/27/2013 http://www.hurriyetdailynews.com/restorations-continue-at-akdamarchurch.aspx?pageID=238&nID=49507&NewsCatID=375 FACEBOOK ET TWITTER L'actualité instantanée sur Facebook et Twitter - 1 Vous n'êtes pas un pro des réseaux sociaux ? Le Collectif VAN répertorie sur cette page les infos postées ou relayées sur Twitter et Facebook par le Collectif VAN. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73615 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Exposition " Syria my Forgotten Land " de Hratch Arbach Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Le Jeudi 13 juin à partir de 18h30 Vernissage de l’installation photo/vidéo de Hratch Arbach intitulée " SYRIA MY FORGOTTEN LAND " du 13 juin au 25 juillet 2013. Espace galerie Europia 15 av. de Ségur, 75007 Paris Métro St. François Xavier http://hratcharbach.com/syfl/ Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Coordination des organisations Arméniennes Drôme - Ardèche (COADA) diffuse son calendrier pour avril 2013. Le Collectif VAN a sélectionné pour vous les événements qui concernent le génocide arménien, le négationnisme, la culture et l'histoire. Publié le 2 avril 2013 CALENDRIER DE LA COADA Ce calendrier annonçant les manifestations des associations arméniennes de Valence [email protected] ******************* du 10 au 29 septembre 2013 UGAB Concert DOUDOUK, PIANO, CHANT à 20h30 Salle de l’Auditorium du Conservatoire de Musique de Valence *********************** Samedi 26 octobre 2013 UGAB Formation sur « la Culture Arménienne » de 9h à 17h Animée par Maxime YEVADIAN Au Centre Culturel de l’UGAB – 6 rue Faventines à Valence Programme et inscriptions par mail à [email protected] TÉLÉCHARGER : Calendrier de la COADA http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72532 Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre d'Orient du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h, à l'espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon. Une conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et spiritualité" sera animée par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Publié le 8 juillet 2013 Armenoscope.com Du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h Adcarly Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre d'Orient. La conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et spiritualité" sera animé par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon **************************************************************** Exposition « Arménie, la foi des montagnes » En Arménie, premier État chrétien du monde, l’Évangile s’enracine dans une antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu’au martyre et même au génocide, à tous les assauts de l’histoire. Aujourd’hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde, majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques. En Arménie, ils représentent 98% de la population. Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d’une histoire nationale, à la rencontre d’un peuple et d’une culture toujours bien vivante. Une invitation aussi à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d’Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d’un siècle. http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74209 Agenda - La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert Agenda - Collectif VAN - www.collectifvan.org Franz-Olivier Giesbert La cuisinière d'Himmler Collection Blanche, Gallimard Parution : 26-04-2013 Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l’avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : «Si l’Enfer, c’est l’Histoire, le Paradis, c’est la vie.» 384 pages, 140 x 205 mm Achevé d'imprimer : 08-04-2013 Genre : Romans et récits Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits Époque : XXe-XXIe siècle ISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur : A14160 Lire aussi : Franz-Olivier Giesbert : une femme dans le siècle http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Franz-Olivier-Giesbert-auteur-deLa-Cuisiniere-d-Himmler-604565 http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-cuisiniere-dHimmler Agenda - DVD du film "Le fils du marchand d'olives" Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Publié le 6 mai 2013 Sur les traces du génocide arménien "Le fils du marchand d'olives" un film de Mathieu Zeitindjioglou Avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean Claude Dreyfus Une coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915. Commencé sous forme de fable animée, ce documentaire très personnel, d'une belle originalité stylistique, se transforme en réflexion critique sur l'oubli et le mensonge historique, au fil d’un voyage passionnant, nourri de rencontres, de documents d’archives, de paysages. C’est remarquable d’intelligence, et bouleversant de nostalgie sans remède. LE FIGARO Un film fort et poignant. On est touché au coeur par cette démonstration lumineuse. 20 MINUTES Le pari de ce documentaire est osé. Risqué même : évoquer le génocide arménien au fil d'un voyage de noces à travers la Turquie. Pour l'auteur, la quête est avant tout personnelle. Il parvient à déconstruire, en discutant avec une population qu'il n'accuse jamais, les rouages d'un négationnisme d'État. TELERAMA Ce que nous montre ce film est à la fois troublant et édifiant. Il ramène un portrait terrifiant de la Turquie. LE MONDE Voyage de noces en Turquie aux allures de quête existentielle, ce journal intime vire bientôt à l’enquête quasi policière sur les racines du génocide arménien. CINE OBS À l’heure où le Conseil constitutionnel vient de censurer la loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1917, ce documentaire itinérant produit l’effet d’une impitoyable piqûre de rappel. Soit le carnet de voyage d’un jeune couple dans l’Arménie originelle du mari, ponctué de témoignages effrayants sur le monstrueux travail de révisionnisme historique et d’amnésie collective opéré par le gouvernement turc sur sa propre population. PREMIERE Une quête d’identité sous forme de documentaire subjectif qui a le mérite de soulever des questions sur le devoir de mémoire en s’immisçant dans le peuple et les institutions. L’EXPRESS www.lefilsdumarchand.fr Prix du DVD €20.00 e coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS Le DVD propose 2 versions du film, une version française et une version anglaise PRIX DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE TORONTO POMEGRANATE FILM FESTIVAL MENTION SPECIALE DU JURY LOS ANGELES FILM & SCRIPT FESTIVAL PRIX SPECIALE DU JURY YEREVAN REANIMANIA INTERNATIONAL FILM FESTIVAL SELECTION OFFICIELLE DOC MIAMI INTERNATIONAL FILM FESTIVAL SELECTION OFFICIELLE EVREUX FESTIVAL DU FILM D’ÉDUCATION SELECTION OFFICIELLE GOLDEN APRICOT INTERNATIONAL FILM FESTIVAL OF YEREVAN Site officiel du film www.lefilsdumarchand.com Voici donc les liens utiles pour acheter en ligne le DVD du film : La Fnac.com : http://video.fnac.com/a5270476/Le-Fils-du-marchand-d-olives-DVD-multizones Amazon.fr : http://www.amazon.fr/Le-fils-du-marchand- dolives/dp/B00B2PN91O/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1367763468&sr=81&keywords=le+fils+du+marchand+d%27olives Contre allée distribution : http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives Priceminister : http://www.priceminister.com/nav/Video/kw/Le%20Fils%20Du%20Marchand% 20D%27olives%20Mathieu%20Zeitindjioglou http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Témoignages pour la reconnaissance du Génocide Arménien Publié le 15 avril 2013 L'Harmattan Auteur : Françoise Rossi Préface de Youri Djorkaeff Graveurs de Mémoire BIOGRAPHIE, AUTOBIOGRAPHIE, TÉMOIGNAGE, RÉCIT HISTOIRE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Arménie France Turquie Des rescapés du génocide de 1915 aux Arméniens venus d'une Arménie libérée du joug soviétique en 1991, en passant par ceux qui ont fui l'oppression en Turquie dans les années 70/80, cet ouvrage retarce à travers leurs témoignages, l'histoire de ces Français d'origine arménienne pour qui intégration et respect des valeurs de la République sont une ligne de conduite. Depuis près d'un siècle, ils tentent de faire le deuil de leurs morts face à la Turquie dont les aspirations européennes constrastent avec son amnésie des événements de 1915. ISBN : 978-2-343-00396-2 • avril 2013 • 222 pages Prix éditeur : 20 € 19,00 € / 125 FF http://www.editionsharmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40042 http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72916 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0