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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
98 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 9 juillet 2013
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Turquie: les nouvelles violences policières visant les journalistes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Reporters sans frontières proteste
contre les nouvelles violences policières visant les journalistes qui ont eu lieu
sur la Place Taksim et sur les ruelles du quartier de Beyoglu à Istanbul le 6
juillet 2013. Les professionnels de médias étaient venus couvrir la
réinauguration du Parc Gezi, suite à l’annulation du projet de construction dans
le parc. Au moins 12 journalistes ont été agressés, et au moins deux se
trouvent toujours en garde à vue." Le Collectif VAN vous présente ce
Communiqué de presse de Reporters sans frontières publié le lundi 8 juillet
2013.
Turquie : Adieu la peur! Février 1997, un précédent?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "A tous ceux qui cherchent une
filiation du mouvement actuel avec quelque "printemps arabe", je demande s'ils
ont observé un phénomène comme celui que je décris ci-après en Libye, en
Egypte ou même en Tunisie. « L'empire de la peur s'est écroulé, le mur de la
peur est tombé », écrit Füsun Özbilgen ce matin 5 juin sur bianet.org. Les gens
sont dans la rue, et à la maison ils retrouvent un mode de protestation qui était
né en février 1997. Le mouvement s'appelait « Sürekli aydınlık için bir dakika
karanlık – Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C’était à la suite du
scandale de Susurluk, qui en novembre 1996 avait révélé les liens entre l'Etat,
la mafia, l'extrême droite et les tribus inféodées, et les bandes paramilitaires
opérant au Kurdistan. L'affaire avait secoué la Turquie." Le Collectif VAN vous
propose cette analyse d'Etienne Copeaux publiée sur son blog susam-sokak.fr,
le mercredi 5 juin 2013.
Erdogan fait la police en Europe
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 novembre 2000, Ismail Cem,
ministre turc des Affaires étrangères du gouvernement de coalition précédant
l'arrivée au pouvoir de l'AKP (qui n'existait pas encore), était venu vanter
devant le Parlement européen, les progrès de son gouvernement en matière des
droits de l'homme au moment même où des milliers de prisonniers politiques
observaient une grève de la faim "jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils
étaient victimes. Durant une action militante éminemment banale, Bahar
Kimyongur, à cette occasion, contenté de lancer quelques tracts et de scander
quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter. Malgré cela, un mandat
d'arrêt international a été lancé par la Turquie, qui vaut depuis 13 ans des
arrestations répétitives à ce jeune Belgo-Turc. La dernière en date ayant eu lieu
en Espagne. Voici le compte-rendu de Bahar Kimyongur d'une situation
ubuesque et inquiétante. Au-delà de la soumission inacceptable de nos
gouvernements européens à un diktat turc, constatons la continuité singulière
entre la mentalité répressive des Kémalistes et celle d'Erdogan...
Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à
retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire,
sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). "9 juillet 1860 -- Massacre de
Damas: les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit avec la
complicité du gouverneur turc de Syrie. La population musulmane ne supporte
plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les
postes officiels et administratifs les plus élevés. A la tête des secteurs d'activité
les plus florissants telle que l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les
rancoeur depuis plusieurs siècles. Les massacres font entre 4000 et 6000
victimes. Le quartier chrétien est pillé et brûlé. Les survivants prendront la route
de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie. Napoléon III enverra un corps
expéditionnaire français commandé par Beaufort pour assurer la protection des
chrétiens en route vers le Liban."
Article du journal franco-turc Zaman - 09/07/2013 - 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent
du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces
articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de
traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti
au pouvoir (AKP). "La Turquie reste une société divisée. Les acteurs politiques
parlent fièrement de «leurs» foules de fidèles partisans. "
Nouvelles manifestations à Istanbul autour du parc Gezi
La contestation, qui a duré près de deux semaines, est née de la répression, le
31 mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du parc.
Quatre personnes ont perdu la vie et 7.500 ont été blessées dans ces
événements, selon l'Association médicale turque. En sourdine depuis la mi-juin
et une intervention musclée de la police, le mouvement de contestation a donc
connu un nouvel épisode ce soir.
La police turque empêche un rassemblement au parc Gezi
Les forces de l'ordre sont par la suite intervenues au canon à eau pour disperser
plusieurs milliers de personnes marchant vers la place Taksim, qui jouxte le
parc, puis jusque tard dans la soirée au gaz lacrymogène contre de petits
groupes de manifestants. Le mouvement Taksim, qui rassemble partis politiques
et ONG, a déclaré que plus de 80 personnes avaient été interpellées par la
police. Une personne gravement blessée a été hospitalisée pour une hémorragie
cérébrale.
Le livre « Les Arméniens et les Turcs » a été publié en anglais
Une traduction en anglais d’un livre de 400 pages du journaliste et expert Tatul
Hakobyan Arméniens et Turcs, de la guerre à la guerre froide à la diplomatie a
été publié à Erevan en Avril 2013. Ce travail, qui porte sur les relations arménoturques depuis 1918 à la diplomatie du football , est le résultat de huit années
de recherche, d’analyse et voyages par l’auteur, qui est un expert de la
Fondation Civilitas à Erevan et correspondant de plusieurs journaux arméniens
en Arménie et en Diaspora.
Général Faustin Kayumba Nyamwasa, dissident rwandais
Jusqu'à sa défection, en 2010, il a été l'un des hommes clés du régime rwandais
et en connaît beaucoup de secrets. Aujourd'hui, le général Faustin Kayumba
Nyamwasa est réfugié en Afrique du Sud. Est-il prêt à coopérer avec la justice
française.
Un Sommet arméno-azerbaïdjanais « annulé »
Les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan devaient se réunir le mois
dernier conformément à un accord conclu avec les médiateurs internationaux a
déclaré l’ambassadeur de France à Bakou. « Une réunion des présidents
arménien et azerbaïdjanais prévue pour juin n’a pas eu lieu » a déclaré pascal
Meunier cité par des agences de presse azerbaïdjanaises et russes.
Un génocidaire rwandais condamné en Suède
Un tribunal suédois a condamné jeudi à la prison à vie un Hutu rwandais
naturalisé suédois pour son rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis.
C'est la première fois que la justice suédoise rend un verdict de ce genre.
Karabagh : L’Azerbaïdjan recherche le soutien du Pakistan
Alors que la Turquie reste le principal partenaire stratégique de l’Azerbaïdjan, à
Bakou des fonctionnaires prennent des mesures pour améliorer les relations
avec le Pakistan. La pression diplomatique fait partie du plan de Bakou afin de
renforcer sa main dans ses efforts sur l’avenir du Haut-Karabakh.
Soudan: la situation au Nil Bleu
Alors qu’il est difficile de se rendre dans le Nil Bleu, l’ONG International Crisis
Group est allée aussi bien dans les zones rebelles que gouvernementales, et
vient ainsi de publier un rapport détaillé sur la situation.
Egypte : "Ils tiraient, ils avançaient, ils tiraient, ils avançaient"
Pour l'armée, l'objectif est rempli. Les alentours du club de la garde républicaine
ont été dégagés. Un cordon de blindés supplémentaires s'est déployé. Repliés
quelques centaines de mètres plus loin, derrière un mur de briques construit à
la va-vite, les pro-Morsi se préparent au prochain assaut.
L'Égypte sombre dans la violence
Alors que le plus grand flou demeure sur l'origine de ces affrontements les plus
violents depuis le renversement de Morsi, mercredi dernier, les réseaux sociaux
bruissent de mille et une interrogations. L'armée, applaudie en héros depuis la
chute de Morsi, est-elle en train de répéter les mêmes erreurs que pendant la
transition post-Moubarak quand ses hommes ouvrirent le feu sur des
manifestants chrétiens rassemblés devant la télévision d'État ?
Le festival du film d’Erevan fête ses 10 ans
Le cinéma est à l’honneur cette semaine à Erevan avec le festival du film
international "Abricot d’or" qui célèbre sa dixième édition. Très populaire en
Arménie, l‘évènement met l’accent sur la rencontre des cultures et des
civilisations. 200 films, représentant 90 pays, sont au programme cette année.
Génocide au Rwanda : Mungwarere acquitté
Même jugé non crédible, un homme accusé au Canada d'avoir participé au
génocide du Rwanda en 1994 et d'avoir commis des crimes contre l'humanité,
Jacques Mungwarere, a été acquitté par un juge ontarien. Le juge Michel
Charbonneau de la Cour supérieure de l'Ontario a rendu ce verdict à Ottawa
vendredi, après un procès qui a duré près d'un an.
En Turquie, le parc Gezi rouvre... avant d'être refermé par la police
Le parc Gezi d'Istanbul, cœur de la contestation en juin contre le gouvernement,
a été officiellement rouvert au public, lundi 8 juillet, trois semaines après
l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants. Mais cette
réouverture a été de courte durée. L'accès au parc a été interdit l'appel au
rassemblement du mouvement Solidarité Taksim, qui regroupe des partis
politiques et des associations.
La chute de Morsi, une nouvelle onde de choc à travers le Moyen-Orient
Pays arabes et occidentaux se montrent désemparés face au soulèvement
égyptien de ces derniers jours qui fait voler en éclat l'équilibre des alliances
régionales et laisse craindre une déstabilisation au-delà des frontières de
l'Égypte.
"La situation en Egypte rappelle à la Turquie de mauvais souvenirs"
Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée
égyptienne et une coalition de forces politiques, civiles et religieuses, la Turquie
soutient la légitimité du président déchu. Lundi 8 juillet, le ministre des affaires
étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a condamné le "massacre" de manifestants
pro-Morsi et appelé à une normalisation du processus de démocratisation qui
respecte la volonté du peuple égyptien.
Le parc Gezi d'Istanbul à nouveau fermé
Le parc Gezi d'Istanbul, coeur de la contestation en juin contre le gouvernement
turc, a été refermé lundi quelques heures avant une manifestation prévue par
des opposants dans la soirée. La police, qui n'a pas donné d'explication, a fait
sortir les personnes présentes dans le parc et en a bloqué les entrées, a
constaté un journaliste de Reuters.
Arménie: Charles Aznavour a désormais son étoile à Erevan
L'Arménie a dévoilé dimanche une étoile posée à Erevan en l'honneur du
chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour, lors d'une cérémonie
officielle. "Cher et adoré Charles (...) nous dévoilons cette étoile qui porte ton
nom et symbolise un grand Arménien et un grand artiste", a dit au chanteur de
89 ans le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian.
L’Arménie confiante en son accord avec l’UE
Le gouvernement arménien est convaincue qu’il va signer un accord avec
l’Union européenne lors d’un sommet qui aura lieu en novembre 2013 à Vilnius.
Lors d’une réunion à Bruxelles jeudi 4 juillet 2013 avec de hauts fonctionnaires
de l’UE et des six anciennes républiques soviétiques impliqués dans le
programme Partenariat oriental de l’Union, le ministre adjoint des Affaires
étrangères, Zohrab Mnatsakanian, représentait l’Arménie. Le ministère
arménien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que lors de la réunion de
Bruxelles, les hauts fonctionnaires ont mis l’accent sur le partenariat oriental.
La Turquie condamne la fusillade du Caire
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a condamné les
violences qui ont fait 42 morts lundi à l'aube au Caire, parlant de "massacre" et
invitant les autorités égyptiennes à prendre des mesures d'apaisement. "Au
nom des valeurs fondamentales de l'humanité dont nous nous faisons les
avocats, je condamne fermement le massacre qui a eu lieu en Egypte lors de la
prière du matin", écrit sur son compte Twitter le chef de la diplomatie turque.
INFO COLLECTIF VAN
Turquie: les nouvelles violences policières visant les
journalistes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ce Communiqué de presse de Reporters sans frontières publié
le lundi 8 juillet 2013.
Reporters sans frontières
Turquie
Parc Gezi : les autorités continuent d’agresser les journalistes
Publié le lundi 8 juillet 2013.
Reporters sans frontières proteste contre les nouvelles violences policières
visant les journalistes qui ont eu lieu sur la Place Taksim et sur les ruelles du
quartier de Beyoglu à Istanbul le 6 juillet 2013. Les professionnels de médias
étaient venus couvrir la réinauguration du Parc Gezi, suite à l’annulation du
projet de construction dans le parc. Au moins 12 journalistes ont été agressés,
et au moins deux se trouvent toujours en garde à vue.
“Nous dénonçons la persistance des abus commis par les policiers, qui
continuent de réprimer à coups de gaz lacrymogène, de jets d’eau et de balles
en caoutchouc, frappent et insultent les journalistes en les forçant parfois à
effacer leurs images. Les autorités continuent d’accuser les journalistes
d’organiser les émeutes. Il est urgent que le gouvernement fasse cesser les
persécutions contre les professionnels des médias et les blogueurs, et punisse
les responsables de ces dérives”, a déclaré Reporters sans frontières.
“Plusieurs journalistes critiquant la politique récente du gouvernement ont été
licenciés. Des publications ont été interdites et des médias empêchés de
travailler. Beaucoup de journalistes étrangers ont été arrêtés et sommés de
quitter le pays. Nous condamnons la censure mais également les pratiques
d’autocensure, qui sévissent dorénavant en Turquie”, a ajouté l’organisation.
Parmi les journaliste agressés par les forces de l’ordre le 6 juillet : Yunus Dalgiç
et Arif Balkan du quotidien Milliyet (Nation) ; Gökhan Biçici de IMC TV ; Elif
Akgül du journal en ligne Bianet ; Baris Yarkadas du site d’information Gercek
Gündem ; Dilem Tastan du quotidien Sol (Gauche) ; Sengül Derin de Ulusal
Kanal (Chaîne Nationale) ; Onur Erdem du quotidien Birgün (Jour) ; Makbule
Cengiz de Halk TV (TV Peuple), et aussi Özcan Yaman, Evrim Kurdoglu, Tugçe
Tatari.
Bestegül Öneren et Selçuk Özmen du quotidien nationaliste de gauche Aydinlik
(Clarté) seraient toujours en garde à vue depuis le 6 juillet. Le photographe
italien Mattia Cacciatori avait aussi été interpellé alors qu’il couvrait les heurts
devant le parc Gezi. Il a été libéré aujourd’hui.
Plus de 50 attaques des forces de l’ordre
A Istanbul, le 22 juin, Alpbugra Bahadir Gültekin, Ipek Izci et Elif Ekinci du
journal Radikal et Elif Akgül de Bianet avaient été la cible des violences
policières lors d’une manifestation qui visait à rendre hommage aux personnes
tuées et blesseés depuis le début du mouvement de protestation. Le lendemain
une journaliste du quotidien libéral Milliyet (Nation), Ceren Büyüktekik, a été
blessée à la tête par trois balles en caoutchouc tirées par les forces de l’ordre.
Ce soir-là, la police a empêché la chaîne critique Halk TV de travailler, alors
qu’elle diffusait en direct.
La journaliste suédoise Sarah Olsson a passé quarante-quatre heures en garde a
vue avant d’être expulsée vers son pays. Elle déclare vouloir saisir la Cour
européenne des droits de l’homme (CEDH).
A Ankara, le véhicule antiémeute (TOMA) de la police a projeté de l’eau vers la
caméra de reporter de Russia Today, Tom Barton. Un reporter de CNN
International, Ivan Watson, a déclaré avoir été insulté par la police. Mahmut
Serdar Alakus de l’agence Anatolie (AA), Tahsin Güner de l’agence Dogan (DHA)
et Osman Özgan de l’agence Ihlas (IHA) ont été pris à partie et blessés par les
manifestants.
A Adana, Ulas Yildiz du journal Mücadele Birligi (Union du Combat), a été
interpellé le 21 juin. Incarcéré trois jours plus tard, il a été libéré quatre jours
plus tard. Cependant, un procès sera probablement intenté contre lui.
Le 26 juin dernier, une délégation composée du Syndicat des journalistes et de
l’Association turque des journalistes ont rendu visite au Préfet d’Istanbul,
Hüseyin Avni Mutlu, pour lui faire part de leurs préoccupations quant aux
agressions policières à l’encontre de représentants et employés de médias.
Selon les organisations, en trois semaines de manifestations, 54 d’entre eux ont
été attaqués par les forces de l’ordre, et 34 ont été interpellés sur l’ensemble du
territoire.
http://fr.rsf.org/turquie-parc-gezi-les-autorites-continuent-08-072013,44902.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74224
Erdogan fait la police en Europe
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 novembre 2000,
Ismail Cem, ministre turc des Affaires étrangères du gouvernement de
coalition précédant l'arrivée au pouvoir de l'AKP (qui n'existait pas
encore), était venu vanter devant le Parlement européen, les progrès de
son gouvernement en matière des droits de l'homme au moment même
où des milliers de prisonniers politiques observaient une grève de la
faim "jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils étaient victimes.
Durant une action militante éminemment banale, Bahar Kimyongur, à
cette occasion, contenté de lancer quelques tracts et de scander
quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter. Malgré cela, un
mandat d'arrêt international a été lancé par la Turquie, qui vaut depuis
13 ans des arrestations répétitives à ce jeune Belgo-Turc. La dernière
en date ayant eu lieu en Espagne. Voici le compte-rendu de Bahar
Kimyongur d'une situation ubuesque et inquiétante. Au-delà de la
soumission inacceptable de nos gouvernements européens à un diktat
turc, constatons la continuité singulière entre la mentalité répressive
des Kémalistes et celle d'Erdogan...
Erdogan ordonne. Bruxelles, La Haye et Madrid exécutent
Bahar Kimyongur
8 juillet 2013
13 ans de persécution : Assez - Genoeg - Basta !
Lundi 17 juin vers 15h45. Profitant de quelques jours de vacances en
Andalousie, je visitais paisiblement la mosquée de Cordoue en compagnie de
mon épouse et mes deux enfants (3 et 4 ans) lorsqu'une dizaine de policiers en
civil me sont tombés dessus.
Dehors, dans la Calle Torrijos, nous attendait un convoi de véhicules banalisés.
J'ai pris place dans l'une des voitures en compagnie de trois de mes ravisseurs
et du chauffeur. Ma femme et mes deux enfants ont été embarqués à bord
d'une voiture stationnée juste derrière.
Le convoi composé de quatre véhicules s'est rapidement mis en branle sous les
regards ahuris des taximen, des touristes et de quelques familles Rom massées
à la porte de la mosquée-cathédrale.
Quelques minutes plus tard, je me suis retrouvé dans le bureau d'un
commissariat de la ville. Neuf policiers en civil s'agitaient autour de moi.
La voix de mon épouse et celle de mes enfants me parvenaient de temps à
autre entre le cliquetis des claviers, les questions des enquêteurs, les
conversations entre agents et la fouille de mes effets personnels.
Bien que mes enfants se trouvaient dans une pièce adjacente, on m'interdit de
les voir et on me somma de rester assis. Il me faudra attendre cinq jours et
mon retour à Bruxelles pour les revoir, les consoler, les rassurer.
La souffrance de voir et d'imaginer mes enfants subir un telle violence
psychologique et la colère envers les acteurs de cette mise en scène grotesque
me rongèrent pendant les quatre jours où je fus arbitrairement privé de liberté.
J'étais d'autant plus révolté que je savais dès le moment de mon arrestation
que tout ce cinéma était dû au signalement Interpol lancé par l'Inquisition
erdoganienne pour ma participation il y a treize ans à un chahut au Parlement
européen à Bruxelles.
Pour moins que des prunes
Alors que les enquêteurs me questionnaient sans réelle conviction, réalisant à
l'évidence que leur proie était sans grand intérêt, une policière vint confirmer
que le mandat d'arrêt international émis à mon encontre était motivé par mon
action au Parlement européen. Elle ajouta qu'il avait été réactivé le 28 mai
2013, soit à peine 20 jours plus tôt.
Cette fameuse manifestation qui nous valait tant de misères à moi et ma famille
treize ans après sa tenue visait le ministre des affaires étrangères de l'époque,
Monsieur Ismail Cem.
En clair, le 28 novembre 2000, le ministre turc était venu vanter à Bruxelles les
progrès de son gouvernement en matière des droits de l'homme au moment
même où des milliers de prisonniers politiques observaient une grève de la faim
"jusqu'à la mort" contre les tortures dont ils étaient victimes.
Le gouvernement que représentait Monsieur Cem s’était notamment rendu
coupable de nombreux massacres de détenus politiques, à Ulucanlar en
septembre 1999, à Burdur en juillet 2000 et lors de l’opération « Déluge »
(Tufan), le 19 décembre 2000.
Le contexte politique de l'époque rendait donc mon action démocratique
particulièrement légitime. Elle a d'ailleurs été reconnue comme telle par les
autorités de mon pays, la Belgique et par un tribunal néerlandais.
Notons également qu'à l’époque de ce chahut, le Parti de la justice et du
développement (AKP) de l'actuel premier ministre Erdogan, n’existait même
pas. Quant au ministre Cem visé par l'action, il faisait partie du gouvernement
de coalition précédant l’arrivée de l’AKP au pouvoir.
Durant cette action éminemment banale, je ne me suis même pas adressé au
ministre Ismail Cem. Je m'étais en effet contenté de lancer quelques tracts et de
scander quelques slogans à l'attention du public venu l'écouter.
Il convient également de préciser qu'entre le 28 novembre 2000 et le 24 janvier
2007, date de son décès, Monsieur Cem n’a jamais personnellement porté
plainte contre moi.
Pourtant, malgré l'ancienneté, la légitimité et la légèreté de mon action, je
risque toujours 15 ans de prison, les mauvais traitements et la torture en cas
d'extradition vers la Turquie.
Autre détail d'importance : le service de sécurité du Parlement européen m'a
gentiment reconduit à la sortie ainsi que la jeune femme qui participait à l'action
à mes côtés sans que nous n'ayons été arrêté, maltraité ni livré à la police.
En revanche, les médias turcs pro-gouvernementaux lancèrent à l'époque une
véritable campagne de lynchage envers la jeune activiste et moi-même : "Nous
voulons leurs noms" titrait le journal Star au lendemain de l'action. "Cet homme
qui vomit sa haine contre notre Etat, le voici" s'enflammait le quotidien Hürriyet,
photo à l'appui.
Treize ans plus tard, innocenté en Belgique et en Hollande pour des faits qui
relèvent du chahut inoffensif et du militantisme de bon aloi, je me retrouvais
une nouvelle fois otage de la justice turque, cette fois en Espagne.
J'ai eu beau expliquer aux agents espagnols le caractère illégitime, infondé,
abusif et absurde de mon arrestation à l'aune du principe juridique universel du
"ne bis in idem" qui interdit les poursuites pour des faits déjà jugés, les ordres
étant ce qu'ils sont, je devais obligatoirement subir toutes les étapes légales de
la procédure : prélèvement des empreintes digitales, interrogatoire, garde à
vue, fouilles, menottes, comparution devant un juge d’instruction, transferts en
fourgonnettes, attente en cellule, incarcération, isolement…
Après quatre jours et trois nuits de détention, respectivement dans les cachots
du commissariat de Cordoue et de Moraleja à Madrid puis à la prison de Soto del
Real à proximité de la capitale espagnole, j'ai finalement été libéré moyennant
le versement d'une caution de 10.000 euros. Cette somme a pu être constituée
grâce à la solidarité et au sacrifice de parents, d'amis, de collègues, de
camarades et d'innombrables soldats inconnus.
Qu'ils en soient tous vivement remerciés.
A présent, je suis tenu de répondre favorablement à chaque citation envoyée
par l'Audiencia Nacional. Je devrai impérativement être présent à toutes mes
audiences sans quoi la caution de 10.000 euros serait saisie sur-le-champ et un
mandat de capture serait immédiatement émis à mon encontre.
En somme, une somme colossale est en jeu pour une affaire qui vaut moins que
des prunes...
Pourquoi l'Espagne ?
Si la simple mention du mot terrorisme suscite fantasmes et crispations dans un
pays marqué par la lutte armée indépendantiste et la violence d'Etat, je ne
comprenais pas pourquoi la demande d'extradition turque avait été prise au
sérieux par les autorités espagnoles malgré la vacuité évidente de mon dossier.
D'autant plus qu'entre le 28 mai et le 17 juin, j'ai séjourné dans cinq pays
autres que la Belgique et l'Espagne sans pour autant avoir été inquiété par les
services de police de ces pays.
Le lundi 3 juin, j'ai rendu visite à Nezif Eski, un détenu politique à la prison de
Fleury-Mérogis en France. Pourquoi ne m'a-t-on pas arrêté en territoire français
ou mieux, dans l'enceinte de la prison ? On aurait pu ainsi éviter à mes enfants
des souffrances cruelles et inutiles. L'Etat français mène de surcroît une
répression judiciaire au moins aussi barbare que le régime d'Ankara à l'égard
des militants soupçonnés d'appartenir au DHKP-C. Prenons l'exemple de Nezif
Eski. Il est atteint d'un trouble nerveux incurable et mortel appelé algie
vasculaire de la face. Nezif n'a fait que participer à des concerts, tenir des
stands d'information et organiser des manifestations autorisées. La justice
française ne l'accuse d'aucun acte violent ou répréhensible en tant que tel. En
décembre dernier, il a été condamné pour sa prétendue appartenance au
mouvement révolutionnaire anatolien, à quatre ans de prison dont trois ans
ferme. De nature diplomate et pacifiste, Nezif Eski a préféré se rendre de luimême à la prison. La semaine dernière, Nezif est devenu papa pour une
seconde fois. Pourtant, les juges viennent de rejeter sa demande de remise en
liberté provisoire en attendant son procès en appel. De plus, ses parloirs se
déroulant derrière une vitre, il lui est interdit de tenir ou d'embrasser son
nouveau-né ni sa fille de trois ans. Nezif qui n'a pas encore vu son fils est donc
confronté à un sadisme à l'état pur. La police de l'Etat français s'est néanmoins
gardée de me harceler durant mes séjours répétés dans l'Hexagone.
Le vendredi 7 juin, je me trouvais aux Nations Unies à Genève pour assister à
une conférence sur la Syrie dont l'une des intervenantes était Navy Pillay, la
haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU. En marge de cette
conférence, je me suis entretenu avec des ambassadeurs de la paix sur le
rapatriement des jeunes européens enrôlés par des sectes racistes et takfiri
dans le conflit syrien. La police helvétique s'est elle aussi abstenue de m'arrêter
en vertu du mandat d'arrêt lancé par la justice ankariote.
Samedi 8 juin, je me suis rendu en autocar au concert du groupe musical turc
Yorum à Oberhausen en Allemagne en transitant par les Pays-Bas. Les polices
néerlandaise et allemande ont visiblement refusé de lancer les hostilités à mon
encontre.
Le samedi 15 juin, l'avion qui m'emmena en vacances avec ma famille a atterri
à Faro en Algarve. J'ai ainsi pu séjourner au Portugal sans le moindre souci. Le
lendemain, la police portugaise m'a laissé partir vers l'Espagne.
Compte tenu de tous ces éléments, plusieurs jours après ma remise en liberté
sous caution par le juge madrilène Bermudez, mon arrestation en Andalousie
demeure toujours une énigme pour moi.
Belgique complice ?
L'autre question qui me taraude concerne l'implication éventuelle des autorités
belges dans mon arrestation en Espagne à l'instar de l'opération barbouzarde
dont je fis l'objet le 28 avril 2006 aux Pays-Bas.
A l'époque, l'Etat belge avait tenté de se débarrasser de moi en chargeant les
autorités néerlandaises de me livrer à la Turquie. Comme j'étais de nationalité
belge et comme la Belgique n'extrade pas ses nationaux, les agents secrets de
mon pays m'avaient tendu un piège durant un séjour aux Pays-Bas.
Finalement, après 69 jours de privation de liberté, les juges néerlandais avaient
ridiculisé nos Dupond et Dupont nationaux en refusant d'honorer la demande
turque d'extradition au motif que mon chahut au Parlement européen ne relevait
pas du crime terroriste comme l'entendait la justice turque.
J'avais pu rentrer chez moi en Belgique. A propos de la réunion secrète du 26
avril 2006 dont l'objectif avoué était ma livraison deux jours plus tard à la
Turquie via les Pays-Bas, une enquête est actuellement en cours. Au vu des
antécédents de l'Etat belge dans son traitement à mon égard, mes soupçons
semblent loin d'être fantaisistes.
Autre élément troublant : la ministre de l'intérieur Madame Joëlle Milquet se
trouvait en Turquie six jours avant la relance par Ankara de mon mandat d'arrêt
international via Interpol.
A cette occasion, elle a rencontré Hakan Fidan, le directeur de la Milli Istihbarat
Teskilati (MIT), l'Organisation nationale du renseignement turc dont les activités
illégales voire terroristes sont régulièrement épinglées par les médias
indépendants et par les ONG internationales.
D'après le blog de la ministre de l'intérieur et les médias turcs, la discussion
menée à Ankara aurait porté sur le DHKP-C, le mouvement marxiste clandestin
dont les autorités turques me soupçonnent d'être un membre, ce que j'ai
toujours formellement démenti.
Plus louche encore, la discussion du 22 mai 2013 entre Mme Milquet et M. Fidan
semble s'être focalisée sur l'extradition de membres présumés du DHKP-C
vivant en Belgique, ce que suggère Madame la ministre dans le passage suivant
:
"Au-delà de la problématique des Belges qui combattent en Syrie, les autres
formes de terrorisme, entre autres liées aux attentats du DHKP-C, ont aussi été
évoquées, de même que les réformes récentes de la législation anti-terroriste
en Turquie.
Les différents ministres se sont mis d’accord pour concrétiser au quotidien leur
nouvel accord de collaboration et renforcer fortement leur cadre de coopération
par des échanges constants d’informations, de pratiques, d’entraide judiciaire et
policière et de rencontres régulières, via par exemple des contacts directs entre
les personnes des services belges et turcs compétents. Ils ont notamment
décidé d’organiser sans attendre deux rencontres concrètes, notamment entre
les services de police, de renseignements et certaines autorités judiciaires avant
l’été : l’une en Turquie concernant la problématique des ressortissants belges en
Syrie et le suivi renforcé et mutuel des dossiers, informations et analyses les
concernant ; l’autre à Bruxelles pour un échange d’expertise et d’informations
entre services concernant les autres formes de terrorisme évoquées lors des
rencontres."
DHKP-C, collaboration policière, entraide judiciaire, échanges d'informations et
d'expertises "au quotidien"... Comment ne pas se sentir visé lorsque l'objet de
la rencontre policière belgo-turque est évoqué de manière aussi explicite et
détaillée ?
Madame Milquet n'est pas sans savoir que je me trouve dans la ligne de mire de
ses homologues turcs et qu'à ce titre, toute contribution même passive de l'Etat
belge à la répression aveugle du régime d'Ankara contre les opposants turcs qui
vivent sur le sol belge m'expose inéluctablement à la cabale menée par l'Etat
néo-ottoman à mon encontre.
La protection de Mme Milquet, seul gage de sa bonne foi
Dans une réponse adressée à mon confrère et ami Michel Collon, Mme Milquet
affirme que durant son séjour en Turquie, "à aucun moment, il n'a été question
du cas spécifique de Monsieur Bahar Kimyongür".
Le même jour, Madame Milquet m'a accusé de proférer des accusations "proches
de la diffamation" dans un article paru dans le Soir (samedi 22 et dimanche 23
juin 2013) tout en martelant qu'elle n'a "rien à voir" avec mon arrestation en
Espagne.
En réponse à la réaction de la ministre, je précise qu'il ne faut pas avoir été
nommément cité dans une réunion officielle pour subir la répression de l'Etat
turc. En effet, laisser les coudées franches aux agents du régime d'Ankara
permet à ces derniers de nuire à qui ils veulent, où et quand ils veulent.
Deuxièmement, dans mon propos relayé par les médias belges, il n'a été
nullement question d'accuser la ministre. Je me suis strictement limité à
exprimer des soupçons en soulignant la présence d'indices inquiétants de
complicité entre la police belge et les organes de répression du régime
d'Erdogan qui instrumentalise l'antiterrorisme à l'envi pour faire taire ses
citoyens critiques.
Si Madame la ministre tenait vraiment à honorer les valeurs humanistes
qu'affiche son parti, elle aurait dû prendre ses distances par rapport à la police
turque dont la cruauté envers la mouvement de contestation qui s'est cristallisé
autour du sauvetage du parc Gezi à Istanbul a atteint un niveau difficilement
défendable.
Le fait qu'après treize ans, la justice turque s'acharne toujours sur moi pour un
simple chahut aurait dû interpeller Mme Milquet sur l'état de la "démocratie" en
Turquie. Hélas, il n'en a été nullement le cas.
Si Madame la ministre n'a vraiment rien à se reprocher dans la persécution dont
je fais l'objet sur base du mandat d'arrêt Interpol et contre lequel je ne dispose
d'aucun moyen légal pour me défendre, je lui demande de me protéger,
d'intercéder en ma faveur lorsque la police d'un pays tiers veut exécuter le
signalement Interpol à la lettre.
A propos de ses accusations selon lesquelles mes soupçons sur sa participation
potentielle à mon arrestation en Espagne friseraient la diffamation, je rappelle
que le seul diffamé dans l'histoire, c'est moi-même et qu'elle en est
personnellement responsable.
Le 28 mai dernier, Madame Milquet a en effet refusé de participer à un débat
public sur les volontaires belges qui combattent en Syrie au seul motif que je
figurais parmi les intervenants. Le boycott de la ministre a contribué à renforcer
l'image que les autorités turques donnent de moi, celle d'un terroriste et d'un
individu infréquentable.
Finalement, le jeudi 13 juin, la radio publique belge nous a réunis, à mes
dépens, autour d'un débat sur les jeunes volontaires belges qui se battent en
Syrie. Jointe par téléphone, la ministre de l’intérieur, Mme Joëlle Milquet m'a
attaqué sur mon engagement dans ce dossier, m’accusant d’être un
sympathisant du gouvernement syrien.
Je lui fis remarquer que son gouvernement soutenait Al Qaïda en Syrie. Cet
incident verbal a eu lieu quatre jours à peine avant mon arrestation à Cordoue.
On serait tenté de croire que Mme Milquet a organisé mon interpellation en
Espagne pour se venger de ma remarque insolente.
Malgré nos divergences politiques persistantes, personnellement, je me refuse
de porter une telle accusation et de verser dans le "Milquet Bashing".
D'ailleurs, le 20 juin dernier, interpellée par l'écologiste Benoit Hellings au
Sénat, Madame la ministre a juré n'avoir joué aucun rôle dans mon arrestation
à Cordoue.
Dont acte.
Après 13 années de criminalisation, Madame la ministre comprendra aisément
que pour croire pleinement en sa sincérité, je demande une protection active
contre toute tentative d'extradition vers la Turquie.
C'est le minimum syndical que Madame Milquet doit me garantir si elle
considère que je suis un citoyen belge, libre et innocent.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74247
Turquie : Adieu la peur! Février 1997, un précédent?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose cette analyse d'Etienne Copeaux publiée sur son blog susamsokak.fr, le mercredi 5 juin 2013.
susam-sokak
Mercredi 5 juin 2013
Esquisse n° 40 - Adieu la peur! Février 1997, un précédent?
[Dernière modification : 6 juin 2013, 20 heures]
A tous ceux qui cherchent une filiation du mouvement actuel avec quelque
"printemps arabe", je demande s'ils ont observé un phénomène comme celui
que je décris ci-après en Libye, en Egypte ou même en Tunisie.
« L'empire de la peur s'est écroulé, le mur de la peur est tombé », écrit Füsun
Özbilgen ce matin 5 juin sur bianet.org.
Les gens sont dans la rue, et à la maison ils retrouvent un mode de protestation
qui était né en février 1997. Le mouvement s'appelait « Sürekli aydınlık için bir
dakika karanlık – Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C’était à la
suite du scandale de Susurluk, qui en novembre 1996 avait révélé les liens
entre l'Etat, la mafia, l'extrême droite et les tribus inféodées, et les bandes
paramilitaires opérant au Kurdistan. L'affaire avait secoué la Turquie.
Pour la première fois sans doute, un immense mouvement de la société civile
s'était levé. La naissance du mouvement est entourée de légendes, mais il
semble qu'il est dû en partie au moins à l'initiative d'un avocat, Ergin Cinmen, et
d'un Comité de citoyens pour faire la lumière (Sürekli aydınlık için yurttas
girisimi).
L'appel à manifester a été publié dans Milliyet le 1er février 1997 par Hasan
Pulur dans sa tribune quotidienne, qui pour l'occasion s'intitulait « Une minute
d'obscurité pour faire la lumière ». En voici un extrait :
« Si vous n'acceptez pas [les scandales qui touchent Tansu Çiller, la vicepremière ministre], ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos
lumières à 21 heures !
Si vous n'ademettez pas qu'Erbakan [premier ministre d'alors] proclame, 544
ans après la conquête de Constantinople : 'En construisant une mosquée à
Taksim nous ferons aboutir la conquête de la Ville', ce soir et chaque soir
jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures !
Si vous n'admettez pas la corruption, les trafics, les dissimulations par
lesquelles les acteurs de la politique se protègent mutuellement, ce soir et
chaque soir jusqu'à la fin du mois, éteignez vos lumières à 21 heures !
Si vous êtes conscients de la manière dont on piétine la démocratie en vue de
détruire la république laïque, ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois,
éteignez vos lumières à 21 heures !
En bref, si vous n'êtes pas contents de la façon dont le pays est dirigé
aujourd'hui, si vous voulez réagir, ce soir et chaque soir jusqu'à la fin du mois,
éteignez vos lumières à 21 heures !
Oui, c'est un mouvement de protestation, dont le nom est : 'La société refuse le
rôle de majorité silencieuse'. Ceux qui ont initié ce mouvement l'ont appelé «
Une minute d'obscurité pour faire la lumière ». C'est un mouvement de société
civile.
Qui sont-ils, comment s'appellent-ils ?
Qu’ils s'appellent Ali, Veli, Ayche ou Fatma quelle importance ? Si on vous
demande 'Qui êtes-vous', répondez 'Nous sommes la population de ce pays'. Ça
ne suffit pas ?
Voici ce qu'ils disent :
'Nous nous reconnaissons comme citoyens de la république de Turquie, réduits
au rôle de majorité silencieuse depuis des années. (…) D'un côté ceux qui
parlent nous dénient le droit de parler, d'un autre côté nous sommes une société
qui a beaucoup de choses à dire et qu'on fait taire !
En tant que société, nous refusons, cette fois, le rôle de majorité silencieuse...
Nous en avons assez que ceux qui piétinent la patrie, la justice, la démocratie et
toutes les valeurs de l'Etat de droit continuent de parler en notre nom. Nous
voulons la fin de toutes ces saletés qui nous gâchent la vie ! (…) »
L'idée était de créer une manifestation à domicile, de se compter, et de se faire
voir et entendre aussi : on demandait aux gens de se mettre aux fenêtres en
faisant un maximum de bruit, en criant, en tapant sur des casseroles. Je
trouvais que dans ma rue, Susam Sokak, cela avait un effet un peu triste,
j'avais l'impression de voir des prisonniers manifester. Sans doute, beaucoup
l'ont ressenti ainsi, et c'est pourquoi très vite les gens sont descendus dans la
rue et ont défilé avec des bougies.
Lire la suite sur susam-sokak le blog d'Etienne Copeaux
http://www.susam-sokak.fr/article-esquisse-n-40-adieu-la-peur-fevrier-1997un-precedent-118287600.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74238
Collectif VAN : l'éphéméride du 9 juillet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN
dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 9 juillet (les événements sont classés du
plus ancien au plus récent) :
9 juillet 507 -- A l'occasion d'une course de chars qui a lieu à Daphné,
faubourg d'Antioche (aujourd'hui en Turquie), entre deux factions rivales, les
Verts et les Blancs, les supporters des Verts, conducteurs de chars de Byzance,
attaquent soudain, sans raison apparente, la synagogue locale. Ils détruisent le
sanctuaire et massacrent les juifs en prière.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1391 -- Un groupe d'aventuriers et de bandits pénètre dans le quartier
juif de Valence (Espagne), où vivent 5 000 personnes. 250 juifs sont tués en se
défendant. La foule chrétienne viole les femmes et les jeunes filles et pille les
maisons juives. Quelques juifs se sauvent dans les montagnes, les autres sont
contraints au baptême.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1713 -- Un autodafé se tient à Lisbonne. Plusieurs personnes,
accusées d'être des « judaïsants », c'est-à-dire des descendants de juifs
contraints au baptême des siècles auparavant, qui pratiquent toujours en secret
la religion juive, sont condamnées à la pénitence publique. Parmi ces «
judaïsants » se trouve une religieuse.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1860 -- Massacre de Damas: les chrétiens maronites de Damas sont
exterminés dans la nuit avec la complicité du gouverneur turc de Syrie. La
population musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière
des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés.
A la tête des secteurs d'activité les plus florissants telle que l'industrie de la
soie, les chrétiens alimentent les rancoeur depuis plusieurs siècles. Les
massacres font entre 4000 et 6000 victimes. Le quartier chrétien est pillé et
brûlé. Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et
Alexandrie. Napoléon III enverra un corps expéditionnaire français commandé
par Beaufort pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban.
Voici comment Lavigerie écrit de s'être exprimé à l'époque :
"Votre cœur, disais-je à mes Confrères (les membres du Clergé de France) aura
été douloureusement ému des cris de détresse qui nous arrivent de l'Orient. Des
milliers de Chrétiens, nos frères, impitoyablement massacrés par des hordes
fanatiques; des femmes odieusement outragées; des prêtres, des religieux, des
religieuses, mis à mort dans les supplices et abandonnés sans sépulture;
partout le pillage, l'incendie, la violence, tel est le résumé des tristes nouvelles
que chaque jour nous apporte de la Syrie. Depuis près de deux mois, des
troupes fugitives de Maronites errent dans les montagnes, chassés de leurs
demeures et partagés entre les tortures de la faim et la crainte du sabre qu'un
chef de ces barbares a juré de ne remettre au fourreau que lorsqu'il aurait
tranché la tête du dernier homme qui fait le signe de la croix! Des multitudes de
blessés, des femmes, des enfants, échappés au meurtre et aux flammes, se
réfugient dans les villes que cette troupe sanguinaire a respectées, et assiègent,
pour éviter le déshonneur ou la mort, les maisons de nos Pères et de nos
Sœurs" ("Mémoire sur la Mission remplie, en 1860..." Oeuvres Choisies. Paris
1884, p.142).
L'Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/9/7/a/1/0/1/index.shtml
mafrome.org : Lavigerie et l'Oeuvre des Ecoles d'Orient
http://www.mafrome.org/oeuvre_orient.htm
9 juillet 1919 -- 64 juifs sont massacrés, 20 blessés et pratiquement toutes les
femmes juives violées à Novo-Fastov (district de Kiev), puis 50 juifs sont
massacrés et 100 blessés lors d'une tuerie de trois jours, quand les unités
commandées par Sokolov, ataman des rebelles lié à l'Armée nationale
ukrainienne de Petlioura, se livrent à un pogrome contre la population juive de
Volodarka.
2 juifs sont tués en trois jours de pogrome par des soldats commandés par
Mordalevitch, lui aussi lié à l'Armée nationale ukrainienne, à Khamovka (district
de Kiev).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1915 -- Empire ottoman: le premier convoi de déportés de Göljük
(vilayet de Dyarbekir) est expédié et ses membres exécutés à Gapan.
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
9 juillet 1915 -- Empire ottoman: les 7, 8 et 9 juillet, des convois arrivent de
nuit à Mardin. Ce sont des femmes de notables, venues de Kharpout et de
Diarbékir. Elles voyagent en voiture, ont des bagages et le nécessaire pour un
long trajet. Elles espèrent parvenir à Mossoul où elles croient rejoindre leurs
maris. Elles représentent une aubaine pour Memdouh, qui fait main basse sur
leur argent et leurs objets précieux et les dirige de nuit vers Mossoul qu’elles
n’atteignent jamais ! Le convoi de 510 femmes de notables de Diarbékir est tué
le 13 juillet à Dara.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr: Les convois de déportés des provinces orientales
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p5-ch2
9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Dr Bergfeld(Consul allemand à
Trébizonde)/Rapport du 9 juillet 1915 (extrait); "Des signes indiquent qu'il y a
ailleurs une volonté d’exterminer les Arméniens (...) je ne peux me défaire de
l’impression que le comité jeune-turc est responsable des crimes commis contre
les Arméniens. Le Comité central semble, de cette manière, vouloir en finir avec
la question arménienne."
Imprescriptible.fr: Citations de Diplomates en poste lors du génocide
http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates
9 juillet 1915 -- Empire ottoman: Le journal de Hans Bauernfeind; [...] Ce
matin, nous avons de nouveau vu arriver environ cent Arméniens de Mezré. Ils
ont campé un certain temps près des broussailles, entre nos terrains et ceux de
Haschim beg. Ils viennent avec des charrettes, des vaches, des ânes et d’autres
biens, en petits groupes, accompagnés par des gendarmes et des Kurdes
armés. D’après tout ce qu’on peut observer de loin, il ne m’ont pas laissé
l’impression d’une misère extraordinaire [...]
***** Bauernfeind critiquait d’autre part l’attitude philarménienne du maire de
Malatia. Il était d’après lui « [...] complètement sous influence arménienne et
avait pris leur parti » ( Journal, 9 juin 1915), tandis que « du fait de sa
sympathie pour les chrétiens, il est haï comme un giaour [infidèle] et
constamment en danger » ( Journal, 7 juillet 1915). Ce maire intègre, qui voyait
clairement quelle catastrophe s’annonçait pour le peuple arménien, ne
comprenait pas l’attitude passive des missionnaires allemands. Ses propos
comme « Tous les Arméniens attendent de vous leur délivrance » ( Journal, 9
juillet 1915) se heurtaient à l’incompréhension du couple Bauernfeind. Mais
Moustapha agha ne se bornait pas à informer les missionnaires, il travaillait luimême à sauver la vie de nombre d’Arméniens. Après le retour de Christoffel, il
le soutint de toutes ses forces pour sauver Bethesda et lui fournit une aide
matérielle. Moustapha agha fut assassiné en 1921 de la main d’un de ses fils
pour son engagement en faveur des « Giaour ».
Imprescriptible.fr : Les déportés de Sivas et de Mezré/Kharpert; les
préparatifs de déportation à Malatia
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b
Imprescriptible.fr : Malatia 1915, carrefour des convois de déportés
d’après le Journal du missionnaire allemand Hans Bauernfeind
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch1
9 juillet 1933 -- Les Juifs sont exclus de la fédération allemande d’échecs.
Slideshare.net
http://www.slideshare.net/titifil/erosion-des-droits-des-juifs-sous-hitler
9 juillet 1941 -- 150 juifs de Czernovitz (Bukovine) sont conduits près de la
rivière Prout pour y être fusillés par des soldats allemands. Parmi eux se
trouvent le grand rabbin Abraham Mark, le chantre principal Gurmann et
d'autres notables de la ville. Le lendemain des exécutions, plusieurs juifs sont
obligés d'enterrer les morts.
Les nazis ordonnent la création d'un ghetto pour les juifs de la ville de Kaunas
(Kovno) à Viliampob (R.S.S. de Lituanie). Le transfert doit être terminé en
quatre semaines. Les juifs reçoivent l'ordre de porter une étoile jaune. Des juifs
sont arrêtés et fusillés à la moindre occasion.
80 juifs sont tués par les envahisseurs allemands à Rositten (R.S.S. de
Lettonie).
Au cours d'un pogrome de trois jours à Secureni (Bessarabie), les habitants
chassent les juifs au cimetière juif, où ils sont torturés par les SS et les troupes
roumaines.
Les juifs qui reviennent à Balti (Bessarabie) sont déportés par les nazis dans les
camps de concentration. 10 juifs pris comme otages sont fusillés. Lors de
l'invasion allemande, 15 000 juifs vivaient à Balti.
La Gestapo exige la liste de 20 communistes. Ne la recevant pas, elle arrête 44
juifs, dont des notables de la communauté, et les fusille.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1941 -- Occupation de Dokshitsy: Dokshitsy est une petite cité de
Biélorussie à moins de 200km de Vitebsk. Elle appartient à la Pologne jusqu’en
1973 puis de 1921 à 1939. La communauté juive compte 210 membres en
1766, 2.775 en 1878 (48% de la population) et 3.000 en 1925. Les Allemands
occupent la ville le 9 juillet 1941 et y établissent l’un des 163 ghettos qu’ils ont
créés en Biélorussie. Dans toute la région, les Allemands recherchent et
exécutent 4.931 Juifs. En mai 1942, le jour du Lag ba-Omer l’ensemble de la
population juive de la ville, soit 2.653 personnes est rassemblé et massacré. La
communauté n’a pas été rétablie après la guerre.
Encyclopédie BS
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl
eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29
9 juillet 1944 -- Turquie: Mehmet Şükrü [Saracoğlu](1887-1953) Pendant la
période républicaine Mehmet Şükrü fut Premier Ministre ( du 9 juillet 1942 au 7
août 1946). En Septembre 1942, il demanda un "recensement". Les services
secrets rassemblèrent les informations nécessaires au Ministère des Finances
pour classer chaque citoyen de Turquie en tant que Musulman(M), nonMusulman (G), converti (D; dönme, un mot turc qui a plus la connotation de
"retournement de veste" que croyant sincère et désignant les juifs convertis à
l'islam) et étranger(E; Ecnebi). L'Impôt sur le capital fut imposé par la loi 4305
du 12 novembre 1942. Les taux d'imposition variaient grandement en fonction
de la religion. Les musulmans étaient imposés de 5% à 25% alors que les non
musulmans étaient taxés de 50% à 236%, les juifs convertis à l'islam avaient
un taux intermédiaires. Ceux qui ne pouvaient payer la taxe étaient envoyés en
camp de travail à Aşkale, près d'Erzurum, où ils étaient condamnés à des
travaux forcés (cette déportation a concerné 1400 personnes selon les chiffres
officiels et jusqu'à 8000 selon les prisonniers). Détail vécu: Le miracle de
Leonidas Koumakis
Imprescriptible.fr: Mehmet Şükrü [Saracoğlu]
http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Mehmet_Sukru.html
9 juillet 1944 -- 5 juifs sont déportés de Vienne (Autriche) au camp de
concentration de Theresienstadt.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#09
9 juillet 1944 -- Raoul Wallenberg, consul de Suède à Budapest, fournit un
visa pour 630 Juifs hongrois.
ajpn
http://www.ajpn.org/1944.html
9 juillet 1944 -- L'amiral Horthy, qui avait autorisé les transports dans un
premier temps, retire son autorisation le 9 juillet, alors que des informations sur
l'extermination parviennent en Hongrie et que le Vatican ou les États-Unis
multiplient les pressions. Sztójay est limogé par Horthy en août. Les
déportations sont suspendues jusqu'au 15 octobre, alors que 150 000 Juifs
demeurent encore domiciliés ou réfugiés à Budapest, où ils survivent tant bien
que mal dans le ghetto, spoliés de tout. Entre mars et octobre 1944, par
ailleurs, 150 000 Juifs sont encore envoyés au "Service du Travail" sous l'égide
de l'armée hongroise, dont seulement 20 000 reviendront.
*****En 56 jours (du 15 mai au 9 juillet 1944), 437402 Juifs hongrois sont
déportés vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. 350000 d’entre eux sont gazés à
l’arrivée. Vient ensuite le tour des déportés des deux ghettos de Budapest.
Fusillés sur les bords du Danube, jetés sur les routes vers l’Allemagne ou
l’Autriche dans des marches de la mort, des dizaines de milliers d’entre eux
périssent. En 1945, seuls 200000 des 700000 juifs hongrois ont survécu à la
Shoah.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah
Les sentiers de la mémoire
http://www.sentiersdelamemoire.org/ireneetginette.html
9 juillet 2008 -- Milan et Sredoje Lukic, paramilitaires serbes de Bosnie,
comparaissent devant le TPIY pour 21 chefs de crimes de guerre et crimes
contre l'humanité durant la guerre de Bosnie. Ils plaident non coupable.
La documentation française
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penaleinternationale/chronologie.shtml
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=65401
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
CONFLIT DU HAUT KARABAKH
Un Sommet arméno-azerbaïdjanais « annulé »
NAM
Les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan devaient se réunir le mois
dernier conformément à un accord conclu avec les médiateurs internationaux a
déclaré l’ambassadeur de France à Bakou.
« Une réunion des présidents arménien et azerbaïdjanais prévue pour juin n’a
pas eu lieu » a déclaré pascal Meunier cité par des agences de presse
azerbaïdjanaises et russes.
Pascal Meunier n’a pas donné les raisons de l’annulation présumée du sommet
que les médiateurs des Etats-Unis, de la Russie et de la France espéraient ferait
relancer le processus de paix au Karabagh. Il n’a pas précisé si les Présidents
Serge Sarkissian et Ilham Aliyev allaient se rencontrer plus tard cette année.
Le ministère arménien des Affaires étrangères n’a pas pu être joint pour un
commentaire sur la déclaration de Meunier.
Visitant Bakou et à Erevan fin mai, les trois co-présidents du Groupe de Minsk
de l’OSCE ont dit qu’ils allaient maintenant « travaillent intensivement » avec
les parties au conflit afin d’organiser une réunion en face-à-face des deux
leaders. Le Ministre azéri des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a déclaré
plus tard qu’il rencontrera son homologue arménien Edward Nalbandian en juin
pour discuter des préparatifs.
Elmar Mammadyarov ne s’est pas entretenu avec Nalbandian en juin et les deux
parties n’ont pas annoncé d’accord sur la prochaine réunion Aliyev-Sarkissian.
Aliyev et Sarkissian se sont rencontrés la dernière fois dans la ville russe de
Sotchi en janvier 2012. Ils se sont engagés à l’époque à intensifier leurs efforts
pour s’entendre sur les principes fondamentaux d’un règlement du conflit
proposé par les médiateurs. Cependant le processus de négociation est resté
essentiellement dans l’impasse depuis lors.
Dans une déclaration conjointe publiée le 18 Juin, les présidents des Etats-Unis,
de la Russie et de la France ont critiqué Bakou et Erevan pour n’avoir fait aucun
progrès décisif dans les pourparlers de paix. « Nous croyons fermement que
plus tarder à parvenir à un accord équilibré sur le cadre d’une paix globale est
inacceptable » ont-ils dit.
mardi 9 juillet 2013,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91166
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74250
Karabagh : L’Azerbaïdjan recherche le soutien du
Pakistan
NAM
Alors que la Turquie reste le principal partenaire stratégique de l’Azerbaïdjan, à
Bakou des fonctionnaires prennent des mesures pour améliorer les relations
avec le Pakistan. La pression diplomatique fait partie du plan de Bakou afin de
renforcer sa main dans ses efforts sur l’avenir du Haut-Karabakh.
Les derniers mois ont vu beaucoup de contacts diplomatiques, de fonctionnaires
et d’experts des deux côtés saluant les relations bilatérales. Lors d’une
conférence à Islamabad au début de mai, l’ambassadeur de Bakou à Islamabad,
Dashgin Shikarov, a décrit l’Azerbaïdjan et le Pakistan comme des « frères ».
Pendant ce temps, Bahar Muradova, vice-président du Parlement
azerbaïdjanais, cité par l’agence de presse AzerTag à la mi-mai, disait que
Bakou « a toujours senti le soutien du Pakistan sur de nombreuses questions ».
Le bloc fondamental de la construction de la relation bilatérale est la
coopération militaire. Les deux pays ont signé un accord de défense fin janvier
et des officiers de la marine par la suite ont eu des discussions sur les questions
technico-militaires. En outre, le personnel naval azerbaïdjanais a participé à un
exercice pakistanais, Aman-2013, qui s’est tenue en mars sur la mer d’Arabie.
Le Pakistan est aussi considéré comme un fournisseur d’armes potentiel à
Bakou. Au cours des dernières années, par exemple, l’Azerbaïdjan a manifesté
son intérêt afin d’obtenir des avions JF-17, un avion de combat polyvalent
développé conjointement par le Pakistan et la Chine. Les tentatives visant à
élargir les liens ne sont pas limités à la sphère stratégique. À la fin mai, Bakou a
annoncé qu’elle allait offrir des bourses pour 36 chercheurs pakistanais et
mettrait en place des programmes dans les universités pakistanaises afin de
promouvoir une meilleure compréhension de l’Azerbaïdjan. Mais les
responsables des deux pays n’essaient pas de cacher le fait que c’est
l’opportunisme stratégique qui conduit les deux pays à se réunir. Bakou veut
rassembler tout le soutien qu’il peut car il s’efforce de récupérer le HautKarabagh , tandis que le Pakistan ressent la même chose à propos du territoire
du Cachemire.
« Ce sont deux pays musulmans, ayant des problèmes similaires comme le
Cachemire et le Haut-Karabagh. Ils ont besoin du soutien de l’autre » a déclaré
Sarwat Rauf, un candidat au doctorat qui se spécialise dans les affaires du
bassin de la Caspienne à l’Université Quaid-i-Azam à Islamabad.
Le Pakistan a été parmi les premiers Etats à reconnaître l’indépendance de
l’Azerbaïdjan après l’effondrement soviétique de 1991. Inversement, Islamabad
n’a pas encore officiellement reconnu l’Arménie, rival de Bakou.
Les deux parties peuvent sembler optimistes au sujet de la relation stratégique,
mais à l’heure actuelle il semble y avoir une limitation importante quant aux
possibles avancées, en particulier les solides liens de sécurité de l’Azerbaïdjan
avec Israël . Le Pakistan n’a pas de relations diplomatiques avec Israël et se
sent mal à l’aise avec les liens stratégiques de Bakou à destination de Tel Aviv.
En 2012, les autorités pakistanaises ont exhorté les dirigeants azerbaïdjanais à
former une alliance militaire formelle, un geste que certains analystes ont
interprété comme un mouvement par Islamabad destinée à saper les liens
israélo-azerbaïdjanais. L’Azerbaïdjan a réagi avec prudence à l’offre pakistanais,
car elle veut clairement garder ses options stratégiques ouvertes .
Le niveau actuel de la coopération est assez bénéfique pour les deux parties, a
déclaré Richard Giragosian, directeur du Centre d’études régional, un groupe de
réflexion basé Erevan. « Pour le Pakistan, l’alliance avec l’Azerbaïdjan offre un
degré de reconnaissance de la candidature du Pakistan à devenir un acteur
régional plus actif, autoritaire et puissant, tout en répondant aux liens étroits de
l’Inde avec l’Arménie » a déclaré Richard Giragosian. « Pour l’Azerbaïdjan, le
Pakistan est également un partisan diplomatique important et plus récemment,
un partenaire militaire clé ».
Le statut du Pakistan comme puissance nucléaire, combiné à son équilibre
politique interne délicat, rend nerveux Richard Giragosian car le resserrement
des relations Azerbaïdjano-pakistanais pourraient causer des problèmes dans le
Caucase du Sud. « Compte tenu de l’enregistrement de l’activité criminelle au
Pakistan du réseau AQ Khan du marché noir de vente et de partage des
technologies liées aux armes nucléaires, cela est ... une grave préoccupation
face à la prolifération dans une région déjà troublée par la quête d’armes
nucléaires de l’Iran » a-t-il dit.
Jasur Sumerinli, chef du centre militaire de recherche Doktrina basée à Bakou, a
minimisé l’idée que des liens plus forts de sécurité entre l’Azerbaïdjan et le
Pakistan allait accroître le risque de déstabilisation dans le Caucase. « La
coopération [Bilatérale] est construite avec la bénédiction de la communauté
occidentale » a-t-il dit.
Note de la rédaction :
Shahla Sultanova est un journaliste indépendant se concentrant sur
l’Azerbaïdjan.
Eurasianet.org
samedi 6 juillet 2013,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74251
UE/ARMENIE
L’Arménie confiante en son accord avec l’UE
NAM
Le gouvernement arménien est convaincu qu’il va signer un accord avec l’Union
européenne lors d’un sommet qui aura lieu en novembre 2013 à Vilnius. Lors
d’une réunion à Bruxelles jeudi 4 juillet 2013 avec de hauts fonctionnaires de
l’UE et des six anciennes républiques soviétiques impliqués dans le programme
Partenariat oriental de l’Union, le ministre adjoint des Affaires étrangères,
Zohrab Mnatsakanian, représentait l’Arménie. Le ministère arménien des
Affaires étrangères a déclaré vendredi que lors de la réunion de Bruxelles, les
hauts fonctionnaires ont mis l’accent sur le partenariat oriental.
Lors d’un communiqué, Z. Mnatsakanian a annoncé que les accords
d’association avec des pays partenaires, y compris l’Arménie, seront signés lors
du sommet de Vilnius.
Le chef de la délégation de l’UE en Arménie, Traian Hristea, a annoncé
qu’Erevan est en voie de finaliser l’accord. Les fonctionnaires arméniens et
européens ont annoncé en mars dernier qu’ils ont travaillé sur les principaux
termes de l’accord après près de trois ans de négociations. Les fonctionnaires de
l’UE ont averti à plusieurs reprises que l’appartenance arménienne dans l’Union
douanière de la Russie irait à l’encontre d’un élément clé de la création d’une
zone de libre-échange approfondi et complet avec l’UE.
Le président Serge Sarkissian a réaffirmé l’engagement déclaré de son
administration à l’association politique et économique avec l’UE lors de sa visite
en Pologne en juin dernier.
lundi 8 juillet 2013,
Laetitia ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91188
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74226
ARMENIE
Arménie: Charles Aznavour a désormais son étoile à
Erevan
Le Blog de Jean-Marc Morandini
L'Arménie a dévoilé dimanche une étoile posée à Erevan en l'honneur du
chanteur français d'origine arménienne Charles Aznavour, lors d'une cérémonie
officielle.
"Cher et adoré Charles (...) nous dévoilons cette étoile qui porte ton nom et
symbolise un grand Arménien et un grand artiste", a dit au chanteur de 89 ans
le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian.
Charles Aznavour (de son vrai nom: Aznavourian) est né à Paris le 22 mai 1924
dans une famille arménienne, avant de devenir une légende vivante de la
chanson française, et l'une des plus célèbres vedettes internationales d'origine
arménienne.
Pour ses 80 ans, Aznavour avait été nommé en 2004 "héros national" de
l'Arménie par le président de l'époque, Robert Kotcharian. En 2001, une place
d'Erevan avait été baptisée à son nom, avec une statue à son effigie.
En décembre 2008, le chef de l'État arménien, Serge Sarkissian, lui avait
conféré la citoyenneté arménienne.
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-306976-armenie-charles-aznavoura-desormais-son-etoile-a-erevan.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74227
Le festival du film d’Erevan fête ses 10 ans
Euronews
08/07 15:14 CET
Le cinéma est à l’honneur cette semaine à Erevan avec le festival du film
international "Abricot d’or" qui célèbre sa dixième édition. Très populaire en
Arménie, l‘évènement met l’accent sur la rencontre des cultures et des
civilisations. 200 films, représentant 90 pays, sont au programme cette année.
"L’Arménie a toujours été à la croisée des chemins, et aujourd’hui, dans le
monde des festivals, nous sommes véritablement à un carrefour, avec un public
originaire d’horizons divers, qui vient, pour les films, mais aussi pour
l’incroyable hospitalité qui règne à Erevan. Les gens adorent la mentalité de cet
endroit. C’est un évènement unique et je suis très heureux d’y être impliqué",
explique le réalisateur et président du festival, Atom Egoyan.
"Beaucoup de cinéastes de tous le pays me disent qu’ils adorent venir ici parque
c’est un festival qui n’est pas tombé uniquement dans la "paillette", mais qui
reste attaché à l’art cinématographique et ça, c’est le plus important", souligne
Serge Avedikian, l’un des membres du jury.
Charles Aznavour est cette année l’invité d’honneur de l’Abricot d’Or. A bientôt
90 ans, l’artiste franco-arménien a eu droit, comme à Hollywood, à son étoile.
La présence de la star était aussi l’occasion de revoir un classique du cinéma
français : "Tirez sur le pianiste", dans lequel Aznavour interprétait un pianiste
de bar. Le fim a été projeté en ouverture du festival.
Copyright © 2013 euronews
http://fr.euronews.com/2013/07/08/le-festival-du-film-d-erevan-fete-ses-10ans/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74233
TURQUIE/ARMENIE
Le livre « Les Arméniens et les Turcs » a été publié en
anglais
NAM
Une traduction en anglais d’un livre de 400 pages du journaliste et expert Tatul
Hakobyan Arméniens et Turcs, de la guerre à la guerre froide à la diplomatie a
été publié à Erevan en Avril 2013. Ce travail, qui porte sur les relations arménoturques depuis 1918 à la diplomatie du football, est le résultat de huit années
de recherche, d’analyse et voyages par l’auteur, qui est un expert de la
Fondation Civilitas à Erevan et correspondant de plusieurs journaux arméniens
en Arménie et en Diaspora.
La première version « les Arméniens et les Turcs » a été publié en arménien en
utilisant orthographe classique occidentale et a été présentée à Beyrouth en
Mars 2012. La version en arménien oriental a été présenté à Erevan en Avril
2012.
L’éditeur de la version anglaise est Nareg Seferian.
mardi 9 juillet 2013,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89007
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74242
TURQUIE
Le parc Gezi d'Istanbul à nouveau fermé
Les Echos
08/07 | 17:44
Le parc Gezi d'Istanbul, coeur de la contestation en juin contre le gouvernement
turc, a été refermé lundi quelques heures avant une manifestation prévue par
des opposants dans la soirée.
La police, qui n'a pas donné d'explication, a fait sortir les personnes présentes
dans le parc et en a bloqué les entrées, a constaté un journaliste de Reuters.
Le mouvement Solidarité Taksim, qui regroupe des partis politiques et des
associations, a appelé à un rassemblement ce lundi à 19h00 (16h00 GMT) dans
le parc Gezi, qui venait tout juste de rouvrir au public trois semaines après
l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants.
La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la
mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, est née d'un mouvement de
protestation contre un projet de rénovation de ce parc.
Elle s'est progressivement éteinte dans la seconde quinzaine de juin après
l'intervention des forces de l'ordre. Quatre personnes sont mortes et 7.500 ont
été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque.
De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a
été remise en état. "Nous avons pu constater avec la visite effectuée
aujourd'hui que notre travail était terminé", a expliqué sur place à la presse le
gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu.
Il a mis en garde les opposants au gouvernement contre tout nouveau
rassemblement dans le parc.
Avec Reuters
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00534230-leparc-gezi-d-istanbul-a-nouveau-ferme-583926.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74228
En Turquie, le parc Gezi rouvre... avant d'être refermé par
la police
Le Monde.fr avec Reuters
Publié le 08.07.2013 à 18h56
Le parc Gezi d'Istanbul, cœur de la contestation en juin contre le gouvernement,
a été officiellement rouvert au public, lundi 8 juillet, trois semaines après
l'intervention des forces de l'ordre pour en déloger les manifestants. Mais cette
réouverture a été de courte durée.
L'accès au parc a été interdit l'appel au rassemblement du mouvement
Solidarité Taksim, qui regroupe des partis politiques et des associations. Selon
le correspondant du Monde, la police a finalement bouclé l'accès au parc en fin
d'après-midi pour empêcher les manifestants de se réunir.
Le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, a mis en garde les opposants au
gouvernement contre tout nouveau rassemblement dans le parc. "Bloquer
l'accès aux parcs, en faire des lieux de manifestations, empêcher les enfants,
les personnes âgées, les gens, de jouir de ces lieux et en faire un problème de
sécurité, nous ne le tolérerons jamais", a averti le gouverneur.
DES MILLIERS DE MANIFESTANTS RÉUNIS SAMEDI
Début juillet, un tribunal administratif de la ville a confirmé sa décision de
suspendre le chantier de rénovation de la place Taksim, et notamment la
destruction du parc Gezi. Ce projet urbain avait été à l'origine du mouvement de
contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan.
Samedi 6 juillet, la police était déjà intervenue pour déloger des milliers de
manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique pour
reprendre le contrôle de "leur" parc.
La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la
mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, s'est progressivement éteinte
dans la seconde quinzaine de juin après l'intervention des forces de l'ordre.
Quatre personnes sont mortes et 7 500 ont été blessées dans ces événements,
selon l'Association médicale turque.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/07/08/turquie-le-parc-gezi-aistanbul-de-nouveau-boucle-par-la-police_3444466_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74231
Nouvelles manifestations à Istanbul autour du parc Gezi
France Info
Lundi 8 Juillet 2013 à 21:05
Par Pierrick de Morel
Le site, qui venait de rouvrir ses portes au public, a été le théâtre lundi
soir de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants hostiles
au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
La réouverture du parc Gezi, à Istanbul, a tourné court. Le site avait été fermé
pendant quelques semaines après un mouvement de contestation contre le
gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Il a de nouveau été
lundi soir le théâtre de violence entre forces de l'ordre et manifestants.
La contestation, qui a duré près de deux semaines, est née de la répression, le
31 mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du
parc. Quatre personnes ont perdu la vie et 7.500 ont été blessées dans ces
événements, selon l'Association médicale turque. En sourdine depuis la mi-juin
et une intervention musclée de la police, le mouvement de contestation a donc
connu un nouvel épisode ce soir.
Canons et eau et gaz lacrymogène
Les forces de l'ordre ont dispersé à l'aide de canons à eau et de gaz
lacrymogène plusieurs milliers de manifestants qui convergeaient vers le parc
Gezi. La police anti-émeutes a fait sortir les centaines de personnes présentes
et en a bloqué les entrées en prévision d'un appel du mouvement Solidarité
Taksim à s'y rassembler en soirée.
L'organisation, qui regroupe ONG et parti politiques, a déclaré que plus de 80
personnes avaient été interpellées lundi soir. Une personne gravement blessée a
été hospitalisée pour une hémorragie cérébrale.
D'après le quotidien turc Hurriyet Daily News, un manifestant aurait tiré un coup
de feu en l'air à proximité de Istiklal, grande avenue commerçante de Istanbul
proche de Gezi. Les policiers sont à sa recherche.
Les manifestants mis en garde contre toute volonté de manifester
De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a
été remise en état. "Nous avons pu constater avec la visite effectuée
aujourd'hui que notre travail était terminé", a expliqué sur place à la presse le
gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, au moment de la réouverture du
site.
Il avait profité de cet événement pour lancer une mise en garde contre tout
nouveau rassemblement dans le parc : "Bloquer l'accès aux parcs, en faire des
lieux de manifestations, empêcher les enfants, les personnes âgées, les gens de
jouir de ces lieux et en faire un problème de sécurité, nous ne le tolérerons
jamais", avait-t-il dit. Un avertissement qui n'aura donc pas dissuadé les
manifestants.
Par Pierrick de Morel
http://www.franceinfo.fr/monde/nouvelles-manifestations-a-istanbul-autour-duparc-gezi-1059753-2013-07-08
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74188
La police turque empêche un rassemblement au parc Gezi
Nouvel Obs
Créé le 08-07-2013 à 15h12
ISTANBUL (Reuters) - La police turque a dispersé lundi à l'aide de
canons à eau et de gaz lacrymogène plusieurs milliers de manifestants
qui convergeaient vers le parc Gezi d'Istanbul, coeur du mouvement de
juin hostile au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan.
Le site venait d'être rouvert au public, trois semaines après l'intervention des
forces de l'ordre pour en déloger les manifestants, quand la police anti-émeutes
a fait sortir les centaines de personnes présentes et en a bloqué les entrées en
prévision d'un appel du mouvement Solidarité Taksim à s'y rassembler en
soirée.
Les forces de l'ordre sont par la suite intervenues au canon à eau pour disperser
plusieurs milliers de personnes marchant vers la place Taksim, qui jouxte le
parc, puis jusque tard dans la soirée au gaz lacrymogène contre de petits
groupes de manifestants.
Le mouvement Taksim, qui rassemble partis politiques et ONG, a déclaré que
plus de 80 personnes avaient été interpellées par la police. Une personne
gravement blessée a été hospitalisée pour une hémorragie cérébrale.
La contestation contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan issu de la
mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002, est née de la répression, le 31
mai, d'un mouvement de protestation contre un projet de rénovation du parc.
Elle s'est progressivement éteinte dans la seconde quinzaine de juin après
l'intervention des forces de l'ordre. Quatre personnes sont mortes et 7.500 ont
été blessées dans ces événements, selon l'Association médicale turque.
De nouveaux arbres et de la végétation ont été replantés et la pelouse du parc a
été remise en état.
"Nous avons pu constater avec la visite effectuée aujourd'hui que notre travail
était terminé", a expliqué sur place à la presse le gouverneur d'Istanbul,
Huseyin Avni Mutlu, à l'occasion de la réouverture du site.
Avant de lancer une mise en garde contre tout nouveau rassemblement dans le
parc: "Bloquer l'accès aux parcs, en faire des lieux de manifestations, empêcher
les enfants, les personnes âgées, les gens de jouir de ces lieux et en faire un
problème de sécurité, nous ne le tolérerons jamais", a-t-il dit.
Humeyra Pamuk, Bertrand Boucey et Jean-Stéphane Brosse pour le
service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130708.REU7922/le-parc-gezi-distanbul-rouvert-au-public.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74241
Article du journal franco-turc Zaman - 09/07/2013 - 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit
pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du
Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Zaman France
La Turquie : une société divisée
Par Redaction | lun, 08/07/2013 - 20:40
GOKHAN BACIK
La Turquie reste une société divisée. Les acteurs politiques parlent fièrement de
«leurs» foules de fidèles partisans. Comme si la politique turque était devenue
une compétition, à qui aura le plus grand nombre de partisans. Sa société étant
divisée, la Turquie ne possède pas de contrat social en mesure d'unir ses
différents groupes. Ainsi, le pays n'a que deux solutions pour les problèmes
sociaux : les élections et les affrontements politiques. Le dialogue politique en
Turquie relève presque du miracle : nous en avons eu la preuve pendant les
manifestations de Gezi.
Les groupes de veto en Turquie
Etant donné qu'il n'existe aucun contrat social en Turquie, les groupes
minoritaires gardent précieusement leur droit de veto, c'est-à-dire qu'ils se
réservent le droit de dire «nous ne jouons plus» au moment où cela les arrange.
Ainsi, les dirigeants politiques qui se vantent d'avoir de nombreux partisans ne
font qu'aggraver la situation. Prenons par exemple la question kurde. Le Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK) a toujours été un groupe minoritaire et une
grande majorité de la population turque y était opposée. Mais y a-t-il un sens,
politiquement parlant, à dire que «80 % de la population turque est opposée au
PKK» ? Non. Etant donné que le dialogue n'a pas vraiment sa place dans une
société divisée, les «groupes minoritaires» (en termes de démographie) se
transforment automatiquement en groupes de veto, c'est-à-dire en un petit
nombre de personnes qui forment un système fermé au sein d'une nation. Mais
un régime politique efficace et participatif est censé prévenir l'émergence de ce
type de groupe.
Un Etat qui doit devenir plus proche de ses citoyens
Comme l'a écrit un grand sociologue turc il y a quelques années, si le système
politique ne parvient pas à créer de contrat social, la Turquie deviendra
probablement le berceau de plusieurs petites nations, à l'image de la nation
laïque et de la nation religieuse. Le problème est que depuis sa création, l'Etat
turc n'a pas réussi à capter les signes de troubles sociaux, ce qui prouve qu'il
n'est pas assez proche de ses citoyens. Au lieu de chercher à l'être, Ankara a
toujours demandé à ces derniers d'être proches de l'Etat. C'est pour cela que le
gouvernement ne parvient toujours pas à reconnaître la nécessité de créer des
panneaux de signalisation en kurde. Les réformes démocratiques et la
minimisation du rôle de l'Etat sont deux stratégies que les gouvernements
confrontés à un risque de division de la société devraient mettre en place. Et
puisque les sociétés divisées on tendance à activer les tensions sociales, il est
nécessaire qu'une intelligence démocratique active et efficace se retrouve à la
tête de l'Etat.
http://www.zamanfrance.fr/article/turquie-soci-t-divis-e
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74188
TURQUIE/ EGYPTE
La Turquie condamne la fusillade du Caire
Les Echos
08/07 | 11:22
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a condamné les
violences qui ont fait 42 morts lundi à l'aube au Caire, parlant de "massacre" et
invitant les autorités égyptiennes à prendre des mesures d'apaisement.
"Au nom des valeurs fondamentales de l'humanité dont nous nous faisons les
avocats, je condamne fermement le massacre qui a eu lieu en Egypte lors de la
prière du matin", écrit sur son compte Twitter le chef de la diplomatie turque.
Ahmet Davutoglu demande le lancement d'un processus de normalisation
politique qui respecte la volonté des Egyptiens.
Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), branche politique des Frères
musulmans, a appelé au "soulèvement" après la mort de 42 personnes, selon la
télévision nationale, lors d'affrontements entre l'armée et des partisans des
Frères musulmans au Caire.
Les heurts ont provoqué le retrait du parti salafiste Al Nour des négociations sur
la formation d'un gouvernement.
Avec Reuters
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00534120-laturquie-condamne-la-fusillade-du-caire-583828.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74225
"La situation en Egypte rappelle à la Turquie de mauvais
souvenirs"
Le Monde.fr
08.07.2013 à 20h42
Propos recueillis par Hélène Sallon
Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée
égyptienne et une coalition de forces politiques, civiles et religieuses, la Turquie
soutient la légitimité du président déchu. Lundi 8 juillet, le ministre des affaires
étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a condamné le "massacre" de manifestants
pro-Morsi et appelé à une normalisation du processus de démocratisation qui
respecte la volonté du peuple égyptien. "L'Egypte représente l'espoir des
aspirations montantes à la démocratie au Moyen-Orient, et la Turquie sera
toujours solidaire du peuple égyptien", a-t-il précisé.
Vendredi, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné
l'intervention militaire en Egypte comme une "atteinte à la démocratie", mais
aussi l'hypocrisie des pays occidentaux, qui n'ont pas qualifié de coup d'Etat la
déposition de Morsi. "Ceux qui comptent sur leurs armes, ceux qui comptent sur
la puissance des médias ne peuvent pas bâtir la démocratie (...) La démocratie
peut seulement se bâtir dans les urnes", a déclaré M. Erdogan, qui avait tissé
des liens amicaux avec Mohamed Morsi.
Jean Marcou, spécialiste de la Turquie, analyse la position des autorités turques
et les points qui font débat en Turquie au regard des événements en Egypte.
Comment la Turquie appréhende-t-elle la crise politique que traverse
l'Egypte ?
Les autorités turques dénonçent fortement ce qui se passe en Egypte comme
une intervention militaire et un coup d'Etat. Le gouvernement turc s'inscrit dans
une position de défense de la légitimité en Egypte. Le premier ministre,
Erdogan, a ainsi appelé le "pseudo nouveau gouvernement" à "redonner une
position officielle à Mohamed Morsi et à son parti". Les différentes forces
politiques ont aussi réagi de façon critique et mesurée : au Parlement, les
quatre partis politiques représentés (l'AKP au pouvoir, les kémalistes du CHP,
les nationalistes du MHP et les Kurdes du BDP) ont unanimement condamné la
destitution du président Morsi.
Erdogan reproche également à l'Union européenne de tolérer ce coup d'Etat en
Egypte, alors qu'elle a repoussé, à la fin juin, l'ouverture du chapitre 22 des
négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE à la suite des troubles politiques
dans le pays.
C'est une réaction politique car le gouvernement du parti islamiste de l'AKP est
inquiet de perdre un allié dans la situation régionale actuelle, notamment sur la
crise syrienne. C'est aussi une réaction économique car les relations entre
l'Egypte et la Turquie sont devenues importantes. Les autorités turques
estiment que les relations avec le nouveau gouvernement égyptien ne seront
pas aussi bonnes qu'avec le président Morsi.
L'histoire des rapports entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire en
Turquie influe-t-elle sur le débat qui a cours en Turquie au sujet de
l'Egypte ?
Oui, il est d'ailleurs intéressant de voir comment les différents pays réagissent à
la situation en Egypte en fonction de leur vécu. Le débat qui a cours au sein de
la société égyptienne – à savoir si l'armée a fait un coup d'Etat ou si elle s'est
posée en garante de la nation et d'un processus révolutionnaire – trouve un
écho en Turquie. L'immixtion de l'armée dans le processus politique est vue
comme une chose inquiétante en Turquie car l'armée est intervenue
régulièrement dans le processus démocratique : dans les années 1950, en
1960, 1971, 1980 et 1997.
La Turquie a connu des coups d'Etat en 1960 et 1980 avec, dans ce dernier cas,
l'interdiction de tous les partis politiques. En 1971, ce n'était pas à proprement
parler un coup d'Etat car l'armée a chassé le premier ministre et installé un
gouvernement de technocrates. En 1997, les intellectuels ont parlé de "coup
d'Etat postmoderne" car l'armée a fait pression sur le Parlement qui soutenait le
gouvernement de l'islamiste Necmettin Erbakan et orchestré des campagnes
médiatiques pour le faire partir. Les Turcs sont habitués à cette panoplie
d'interventions de l'armée et ne lui fait pas confiance. La situation en Egypte
rappelle ainsi à la Turquie de mauvais souvenirs et lui renvoie son image de
démocratie imparfaite.
Et ce, bien que l'évolution entre les deux pouvoirs civil et militaire en Egypte ne
soit pas comparable à la Turquie. A l'été 2012, on a pensé que l'armée
égyptienne avait été défaite par les Frères musulmans, un peu comme l'armée
turque a été défaite par l'AKP. Mais le parallèle a été peut-être tiré un peu trop
abusivement car si Mohamed Morsi a réussi à chasser le maréchal Tantaoui de
la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et l'armée des devants de
la scène politique, il n'a pas pris autant d'ascendant sur l'armée qu'a pu le faire
un Erdogan.
Les Frères musulmans en Egypte et le parti islamiste de l'AKP sont-ils
proches sur le plan idéologique ?
Les Frères musulmans ont inspiré tous les mouvements islamistes dans la
région, dont le mouvement islamiste turc, bien que ce dernier se soit trouvé
dans une position très différente des Frères musulmans dans les pays arabes.
Les islamistes turcs ont vécu dans une société pluraliste dès les années 1970 et
ont même été un parti de gouvernement quand Necmettin Erbakan, fondateur
du mouvement islamique Milli Görü, a été premier ministre, de juin 1996 à juin
1997.
Leur parenté idéologique est donc davantage historique car, dès les années
1970, les islamistes turcs ont commencé à façonner leur propre idéologie à
partir de ces expériences. Une grande partie des erreurs des Frères musulmans
vient de ce qu'ils n'ont pas l'habitude du régime parlementaire. Ils n'ont pas su
faire de compromis, alors que l'AKP a développé une culture électorale,
réprésentative.
Une convergence d'intérêts s'est toutefois dessinée entre les Frères et l'AKP au
cours des derniers mois sur la question de la crise syrienne et de la question
palestinienne. Pour la Turquie, en un sens, la chute de Mohamed Morsi est un
nouveau déboire de sa politique étrangère car elle perd un allié parmi ses
voisins.
Le mouvement de protestation anti-Morsi a-t-il eu des échos au sein de
la contestation turque qui s'est notamment cristallisée autour de la
place Taksim dès juin à Istanbul ?
Il n'y a pas eu de corrélation évidente entre les deux mouvements, même s'ils
se regardent. La situation en Egypte est assez éloignée de la situation turque,
même si ce qu'il s'y passe peut avoir des conséquences, notamment sur la
politique étrangère de Recep Tayyip Erdogan.
Les manifestations en Turquie ont davantage joué un rôle en Egypte
qu'inversement. L'affaire de Gezi a fait pas mal de dégats en Egypte pour les
Frères, qui s'étaient beaucoup appuyé sur le modèle turc et ont analysé à tort
les protestations turques comme un phénomène passager. Dans le mouvement
de Taksim, certaines personnes doivent par ailleurs être gênées à l'idée du coup
d'Etat militaire. Le mouvement invoquait la laïcité et le kémalisme et soutenait
un processus démocratique.
Hélène Sallon
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/08/la-situation-en-egypterappelle-a-la-turquie-de-mauvais-souvenirs_3444406_3212.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74229
La chute de Morsi, une nouvelle onde de choc à travers le
Moyen-Orient
Le Figaro
Publié le 08/07/2013 à 19:49
Par Adrien Jaulmes
Pays arabes et occidentaux se montrent désemparés face au
soulèvement égyptien de ces derniers jours qui fait voler en éclat
l'équilibre des alliances régionales et laisse craindre une déstabilisation
au-delà des frontières de l'Égypte.
La seconde révolution égyptienne (dont le déroulement fut pratiquement
identique à celui de la première) a secoué le Moyen-Orient presque autant que
la chute de Moubarak en 2011. La chute rapide de Mohammed Morsi et du
gouvernement des Frères musulmans au Caire a fait voler en éclats un
paradigme qui servait de grille de lecture à presque toutes les analyses
régionales, chez les partisans comme les adversaires du mouvement: celui
selon lequel l'islamisme serait appelé inéluctablement à triompher. En
démontrant que les Frères n'étaient qu'un parti politique comme les autres,
l'Égypte vient à nouveau de faire trembler le Moyen-Orient. Les réactions
internationales témoignent de la confusion dans laquelle les événements
d'Égypte ont plongé la région.
L'Arabie saoudite et le Qatar, les deux sponsors traditionnels de l'islamisme à
travers le monde, ont salué presque les premiers la chute du président
islamiste. L'inimitié traditionnelle de l'Arabie saoudite envers les Frères
musulmans, officine concurrente et surtout indépendante de la sienne, explique
en partie cette prise de position surprenante. Plus étonnant, le Qatar, dont la
chaîne al-Jazeera se fait partout l'avocat de l'islamisme au point d'avoir été
fermée par l'armée égyptienne le jour de la chute de Morsi, a lui aussi salué le
changement de régime.
Bachar el-Assad soutient la déposition de Morsi
La Syrie de Bachar el-Assad a aussi soutenu la déposition de Morsi. Le régime
Assad, qui tente depuis deux ans de mater dans le sang un soulèvement
largement guidé et inspiré par la branche syrienne des Frères musulmans,
pourrait sembler avoir une position plus cohérente que celle des monarchies du
Golfe, ses ennemies jurées. Si ce n'est qu'il cautionne ainsi un soulèvement
populaire contre un régime autoritaire, incompétent et autiste, qui ressemble à
s'y méprendre à celui de la population syrienne contre le sien au printemps
2011.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan a eu une réaction plus logique en
condamnant fermement les événements d'Égypte: l'alliance entre les
révolutionnaires libéraux, les milieux conservateurs et l'armée égyptienne qui a
fait tomber Morsi a été perçue comme une menace directe pour l'AKP, le parti
islamiste au pouvoir, qui vient de vivre pour la première fois au mois de juin des
manifestations contre son régime.
Par proximité idéologique, la Turquie avait fait du nouveau gouvernement
égyptien son relais dans ses ambitions régionales: après sa rupture avec la
Syrie et son froid avec l'Irak, la Turquie perd son principal allié dans le monde
arabe.
Le Hamas est resté sonné
Les Palestiniens ont réagi aux nouvelles du Caire de façon différente, en
fonction de leur obédience politique. Le Hamas, branche palestinienne des
Frères musulmans, est resté sonné par la chute soudaine de Morsi. L'arrivée au
pouvoir d'un parti frère au Caire avait en 2012 suscité tous les espoirs du
Hamas, à la tête d'un territoire, Gaza, presque entièrement dépendant de
l'Égypte. Naguère pourchassé par les services secrets de Moubarak, le Hamas
avait vu ses dirigeants reçus par Morsi au palais présidentiel. Les cadres du
Hamas avaient commencé à faire de l'hôtel Intercontinental du Caire leur
second quartier général. Même si le gouvernement Morsi n'avait pas totalement
exaucé tous les rêves du Hamas, continuant à ne faire qu'entrouvrir le passage
de la frontière à Rafah et à boucher régulièrement les tunnels clandestins, le
nouveau pouvoir égyptien était pour le Hamas un nouveau sponsor naturel.
D'autant que le mouvement palestinien, longtemps basé à Damas, avait rompu
avec Bachar el-Assad, renonçant au financement iranien. Mais tout a volé en
éclats en quelques jours la semaine dernière, laissant le Hamas et ses certitudes
profondément secouées. Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, a appelé ses
partisans à ne pas céder «à la peine ou à la tristesse» et à ne pas désespérer,
signe de la gravité de la situation.
Lynchage de quatre chiites
Bien évidemment, l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas s'est réjouie de la
chute de Morsi. Sur la défensive face au Hamas depuis la victoire électorale du
mouvement islamiste en 2006, premier succès des Frères musulmans à un
scrutin dans le monde arabe, et depuis le coup de force de Gaza en 2007, le
Fatah voit dans la chute de Morsi une divine surprise, et reprend un peu espoir.
Les Iraniens ont laissé paraître une grande confusion. Téhéran a condamné «un
coup d'État militaire» orchestré par les «Américains et les sionistes», même si
ses relations avec les Frères musulmans étaient largement dégradées, en partie
à propos de la crise syrienne: dans l'une de ses dernières interventions, Morsi
avait appelé au djihad contre le régime Assad et les hérétiques chiites, et s'était
abstenu de condamner le lynchage de quatre chiites égyptiens.
Israël est resté silencieux
Israël est resté pour une fois étonnamment silencieux: si en théorie le retour
d'un pouvoir non islamiste au Caire est vu de façon plus favorable par les
Israéliens, ceux-ci avaient fini par s'habituer à Morsi, qui avait mené une
politique ferme contre les djihadistes dans le Sinaï, et permettait de contrôler le
Hamas à Gaza.
Les Américains sont enfin l'autre grand acteur régional à avoir été profondément
troublé par la fin du gouvernement des Frères musulmans. Adhérant à l'idée de
l'inéluctabilité historique de l'islamisme, l'Administration Obama avait fait le
choix d'un soutien aux Frères musulmans en Égypte, vus comme un allié au
même titre que la Turquie d'Erdogan. En faisant part de sa préoccupation vis-àvis d'un processus «non démocratique», mais s'abstenant de toute autre
réaction, Washington a réussi l'exploit de mécontenter tout le monde: les Frères
musulmans s'estiment trahis par l'absence de soutien américain, alors que leurs
adversaires libéraux et militaires voient les Américains comme l'allié des
islamistes, et conspuent ouvertement leur ambassadrice au Caire, Anne
Patterson.
Le Moyen-Orient, profondément bouleversé par les révolutions de 2011, est
parcouru par une nouvelle onde de choc, encore une fois partie d'une secousse
tellurique d'ampleur historique originaire du Caire.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/08/0100320130708ARTFIG00531-la-chute-de-morsi-une-nouvelle-onde-de-choc-atravers-le-moyen-orient.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74230
L'Égypte sombre dans la violence
Le figaro
Publié le 08/07/2013 à 20:31
Par Delphine Minoui
Les Frères musulmans appellent à un soulèvement alors que plus de 50
personnes sont mortes dans des heurts.
Allah et la mort en martyr. Assis sur une mini barricade, Ibrahim Mahmoud n'a
plus que ces deux mots à la bouche. «L'armée nous a volé notre président.
Maintenant, elle nous tire dessus. Mais je le dis et le répète: je n'ai aucune
crainte de mourir pour récupérer mon vote», martèle-t-il, les lèvres crispées de
colère, à l'entrée de l'avenue menant au sit-in des pro-Morsi, devant la
mosquée Rabaia al-Adawiya, dans le quartier de Nasr City. La vie, il a bien failli
la perdre quelques heures plus tôt quand, ce lundi matin, les militaires ont
soudainement chargé sur la foule entassée non loin de là, aux abords de la
caserne de la Garde républicaine. En plein chaos, un projectile lui a percé la
cheville gauche, qu'il a enrobée à la va-vite dans une frange de pantalon.
Encore sonné par la douleur, il veut raconter sa version des faits: «Nous venions
juste d'entamer la prière de Fadjr (celle de l'aube, NDLR) en pleine rue, devant
les positions militaires. Soudain, une pluie de gaz lacrymogène s'est déversée
sur la foule. Et puis, des tirs ont suivi, d'abord dans le ciel, puis dans notre
direction. On parle d'au moins 50 morts, y compris 7 enfants! Un vrai carnage!»
L'armée, elle, maintient que ses forces n'ont fait que se défendre après avoir
été attaquées par des cocktails molotov et des tirs de chevrotine. Interrogé par
l'agence Mena, un haut gradé rapporte également la capture de deux soldats
égyptiens par des partisans du président déchu, qui seraient parvenus
ultérieurement à s'enfuir. Selon d'autres sources, relayées par la presse locale,
le QG des Frères musulmans aurait été fermé, après la découverte de différents
types d'armes, dont des liquides inflammables et des couteaux.
Alors que le plus grand flou demeure sur l'origine de ces affrontements les plus
violents depuis le renversement de Morsi, mercredi dernier, les réseaux sociaux
bruissent de mille et une interrogations. L'armée, applaudie en héros depuis la
chute de Morsi, est-elle en train de répéter les mêmes erreurs que pendant la
transition post-Moubarak quand ses hommes ouvrirent le feu sur des
manifestants chrétiens rassemblés devant la télévision d'État? Ou bien la
Confrérie l'aurait-elle sciemment provoquée, dans l'objectif peu scrupuleux de
sacrifier quelques «martyrs» pour souder ses partisans autour d'une rhétorique
mortifère bien rodée dans cette région du monde? Une question que ne saurait
tolérer Ibrahim Mahmoud. «La nuit s'était déroulée dans le calme. Je vous jure
qu'aucun d'entre nous n'était armé!», insiste-t-il. En revanche, il a bien pris
note de l'appel au «soulèvement du grand peuple égyptien» contre «ceux qui lui
volent sa révolution avec des chars», prononcé juste après le bain de sang par
le Parti Liberté et Justice, la vitrine des Frères musulmans. Une déclaration de
guerre? «Non. Un simple message pour dire qu'on n'a pas peur des chars et
qu'on restera à Nasr City jusqu'au retour de notre président élu légitimement,
quitte à passer le ramadan dans la rue», poursuit l'homme. Sa femme et ses
deux enfants, dit-il, sont en route pour le rejoindre ici, avec l'intention ferme d'y
passer le mois de carême.
Derrière lui, l'avenue qui longe la mosquée Rabia al-Adawiya a pris des allures
de camps de réfugiés. Agglutinés sous des tentes, des milliers de personnes,
débarquées en renfort de la périphérie du Caire, du Fayyoum ou encore de
Louxor se déversent jusque dans les rues adjacentes. Ils tuent le temps entre
lecture du Coran et sieste sous un soleil abrutissant. Les bambins, eux, jouent
au football avec des cannettes de soda vides. Dans cette «ville dans la ville»,
encadrée de part et d'autre de murets en briques, des miniquartiers
s'organisent. Au coin d'un immeuble, un panneau signalétique improvisé sur un
bout de carton annonce: «District des jeunes venus d'Oum Dinar (une section
de Guizeh, NDLR)». Avec, en guise de «mot d'ordre», cette mise en garde
rédigée en arabe: «Nous sommes des lions. Nous survivrons ou nous
mourrons.»
Un peu plus loin, un fleuriste a transformé son échoppe en café du commerce.
Les yeux collés sur un vieux téléviseur, planté sur le trottoir, une dizaine
d'hommes sirotent du café turc dans des verres en plastique. Sur l'écran, on
reconnaît le logo de la chaîne qatarie al-Jazeera, la CNN du monde arabe. «C'est
la seule source d'information qui nous reste, même si le Qatar soutient les
militaires. Le problème, c'est que l'armée a fait fermer toutes les télévisions
proches des Frères. Alors, du coup, la vérité est faussée», râle Walid Emam, en
criant au putsch militaire.
«La vérité»: en ces heures de tension extrême, où la polarisation du pays n'a
jamais été aussi forte, chaque clan se réfugie derrière ce mot, au risque de le
dénaturer. À quelques kilomètres de là, sur la place Tahrir, les anti-Morsi
continuent à célébrer, tambours battants, «la révolution du peuple» en
applaudissant aveuglement l'institution militaire. Au-dessus des têtes, où
flottent les portraits du général Abdul Fatah al-Sissi, des banderoles donnent le
ton: «Ceci n'est pas un coup d'État!» Moustafa, jeune branché du quartier de
Zamalek, de l'autre côté du Nil, en est convaincu: «On s'est débarrassé du
cancer islamiste. C'est nous, le peuple égyptien, l'Égypte des grands hommes!»
Sur son tee-shirt, il a collé un autocollant qui dit «non au terrorisme». Alors ni
l'arrestation de Morsi et des ténors de la Confrérie, ni la brutalité de l'armée,
que les organisations de défense des droits de l'homme considèrent comme un
dangereux précédent, ne semblent le déranger. «Aujourd'hui, il est temps de
tourner la page, de préparer la transition politique», dit-il. Mais comme
beaucoup de jeunes militants, il risque de vite déchanter.
Lundi soir, les difficiles tractations sur la nomination d'un premier ministre
étaient au point mort, après le retrait du parti salafiste al-Nour et celui du grand
imam d'al-Azhar du comité chargé de désigner les membres du nouveau
gouvernement. Un peu plus tôt, dans la journée, Mohamed ElBaradei, pressenti
un temps à ce poste, lançait un cri d'alarme sur son compte Twitter. «La
violence engendre la violence et doit être condamnée avec fermeté. Une
enquête indépendante s'impose. La transition pacifique est la seule voie», peuton y lire.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/08/0100320130708ARTFIG00557-l-egypte-sombre-dans-la-violence.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74234
Egypte : "Ils tiraient, ils avançaient, ils tiraient, ils
avançaient"
Le Monde
08.07.2013 à 18h52
Par Benjamin Barthe
Caire (Egypte), envoyé spécial. L'ambulancier fume une cigarette, adossé à la
cahute d'un vendeur de boissons fraiches, à la sortie de l'hôpital de Madinat
Nasr, un quartier de l'est du Caire. "L'armée et la police ont tiré sur le peuple
sans raison, c'est aussi simple que ça", raconte-t-il sous couvert d'anonymat, à
propos de l'attaque par les forces de sécurité égyptiennes, lundi 8 juillet, d'un
sit-in islamiste, au cours de laquelle un soldat et une cinquantaine de
manifestants ont été tués, selon un bilan encore provisoire.
"Même les blessés se faisaient matraquer. Le moindre manifestant qui osait dire
'Morsi est mon président', prenait une raclée." Il jette son mégot, et avant de
rejoindre son ambulance, lâche, le visage décomposé : "Je vis dans ce pays et
j'ai peur pour lui." Au deuxième étage de l'hôpital, Abdel Hafez Saber, un
ingénieur agronome de 38 ans, est allongé dans un lit poissé de sang. Il a été
touché par balle en trois endroits – les deux cuisses et le bras – avant d'être
frappé à la tête, désormais enveloppé d'un gros bandage.
Comme des milliers d'autres militants et sympathisants des Frères musulmans,
il manifestait devant le club des officiers de la garde républicaine, un bâtiment
de Madinat Nasr, où la rumeur veut que Mohamed Morsi, le président islamiste
déposé mercredi par l'armée, soit séquestré. Vendredi, un premier accrochage
avec le cordon de soldats déployés devant le club avait fait trois morts dans les
rangs des pro-Morsi. Mais la foule, bien décidée à maintenir la pression sur
l'armée, n'avait pas reculé d'un mètre.
Lundi, selon Abdel Hafez Saber, qui est originaire d'Alexandrie, les militaires
sont revenus à la charge avec la ferme intention de "nettoyer" le site. Vers 3 h
45 du matin, alors que les manifestants étaient occupés à prier, les forces de
sécurité ont attaqué depuis "trois directions à la fois", explique-t-il.
"DES GRENADES LACRYMOGÈNES, PUIS DE LA GRENAILLE ET DES TIRS
À BALLE RÉELLE"
"Il y a d'abord eu des tirs de grenades lacrymogènes que nous leur avons
renvoyées. Puis de la grenaille et des tirs à balle réelle". Ali Hassan, son voisin
de chambre, blessé par balle dans le haut de la cuisse, décrit une opération
soigneusement planifiée, qui a pris par suprise les manifestants. "On était en
train de prier, les enfants dormaient, il n'y avait aucune provocation de notre
part, affirme-t-il, à rebours de la version de l'armée qui soutient que des
"terrorsites armés" ont tenté de pénétrer de force dans le club de la garde
républicaine.
"Et puis ils se sont mis à attaquer, poursuit Ali Hassan. Ils tiraient, ils
avançaient, ils tiraient, ils avançaient." Selon le chef des urgences de l'hôpital,
Seifeddin Abdel Shakour, la localisation des impacts de balles, relevés sur les
cadavres, ne trahit aucune consigne de tir spécifique. "On a trouvé des impacts
sur toutes les parties du corps, pas seulement dans la tête ou le thorax, dit-il.
Cela montre qu'il n'y avait pas d'intention de 'tirer pour tuer'. Mais cela
témoigne aussi du fait qu'aucun effort n'a été fait pour épargner des vies
humaines".
Signe de l'extrême brutalité de l'attaque, un chauffeur d'ambulance a été tué et
un brancardier blessé, selon Ahmed Al-Morsi, superviseur à l'organisation
égyptienne des ambulanciers. Un imam de l'université Al-Azhar, la plus haute
autorité de l'islam sunnite, figure aussi parmi les blessés. Coiffé du traditionnel
turban rouge et blanc, il est couché sur un brancard, à l'entrée des urgences, la
jambe bandée du pied au genou.
"Nous formions une chaîne humaine au premier rang, entre les militaires et les
manifestants, pour éviter tout dérapage, raconte ce religieux de 31 ans nommé
Hatem Farid Mahdi. On coopérait avec les soldats de la garde républicaine, on
leur donnait de l'eau. Et puis sans la moindre sommation, ils se sont mis à
attaquer." Circulant de chambre en chambre pour relever le nom des blessés,
Hassan Shedid, un avocat dépêché par les Frères musulmans, parle de
"massacre perpétré contre des manifestants pacifiques".
UNE COMMISSION D'ENQUÊTE "EN COURS DE FORMATION"
Vêtu d'un costume vert olive bon marché, ce petit homme assure qu'une
commission d'enquête est en cours de formation et que ses conclusions seront
transmises au procureur général du Caire. Le président par intérim, Adli
Mansour, tout en exprimant sa peine pour les victimes, a appuyé la version de
l'armée. Il a évoqué "une tentative d'invasion du QG de la garde républicaine" et
exhorté les pro-Morsi à se tenir à l'écart des installations militaires.
A la sortie de l'hôpital, une doctoresse interpelle les journalistes étrangers. "Et
vos collègues égyptiens, où sont-ils ?", demande-t-elle, en référence à l'absence
manifeste de reporteurs locaux, dans les couloirs de l'hôpital. "Est-ce que cela
n'en dit pas long sur ce qui se passe dans ce pays ? Est-ce que c'est ça, la
fameuse 'relance de la révolution' dont les manifestants de Tahrir ne cessent de
parler" ?
Lundi matin, la principale chaîne de l'audiovisuel public égyptien ne parlait pas
des morts dans les rangs de manifestants islamistes. Elle se contentait
d'évoquer le sort de l'officier tué par balle dans les événements de la nuit et de
passer en boucle des images, impossibles à authentifier, attestant d'actes de
violence de la part des islamistes. On y voyait notamment des officiers de
police, extirper des couteaux et quelques balles, de l'intérieur de sacs qui aurait
été abandonnés sur le site de la confrontation.
La télévision égyptienne montrait aussi des images d'adolescents en train de
lancer divers objets, notamment des cuvettes de toilettes, depuis le toit d'un
immeuble, sur ce que l'on imagine être les forces de sécurité déployées endessous. "Regardez-moi ces terroristes, il faut les flinguer, s'emportait Ashraf
Al-Khadem, le propriétaire d'une agence de voyage, qui regardait ces images,
dans le lobby d'un hôtel. Quand on se fait agresser, tirer n'est pas un luxe, c'est
un droit."
Pour l'armée, l'objectif est rempli. Les alentours du club de la garde républicaine
ont été dégagés. Un cordon de blindés supplémentaires s'est déployé. Repliés
quelques centaines de mètres plus loin, derrière un mur de briques construit à
la va-vite, les pro-Morsi se préparent au prochain assaut.
Benjamin Barthe
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/08/egypte-ils-tiraient-ilsavancaient-ils-tiraient-ils-avancaient_3444471_3212.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74236
GENOCIDE DES TUTSI/RWANDA
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse
francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du
génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme
simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide
rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des
Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des
autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le
peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le
négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur
d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles
de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les
journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces
thématiques sensibles.
Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre décrits
récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par les forces
armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version préliminaire
d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention de nos lecteurs sur
le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans les plus grands titres de la
presse française et internationale, certains articles émanent
essentiellement - et faut-il s'en étonner - des cercles négationnistes
proches des milieux du Hutu Power, responsables du génocide des Tutsi
au Rwanda en 1994. Est-ce une manière pour eux de transformer leurs
victimes en bourreaux ? Sans vouloir prendre partie sur des faits qui
méritent encore d'être étudiés, il importe de rester vigilants car nous
connaissons ce processus avec les propagandes turques et azéries,
également très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que
l'ONU.
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Génocide au Rwanda : Mungwarere acquitté
La Presse Canadienne
Publié le 05 juillet 2013 à 11h25
Par Stéphanie Marin
Même jugé non crédible, un homme accusé au Canada d'avoir participé
au génocide du Rwanda en 1994 et d'avoir commis des crimes contre
l'humanité, Jacques Mungwarere, a été acquitté par un juge ontarien.
Le juge Michel Charbonneau de la Cour supérieure de l'Ontario a rendu ce
verdict à Ottawa vendredi, après un procès qui a duré près d'un an.
«Vous êtes libre», a dit le magistrat à l'homme qui se trouvait dans l'espace
fermé de la salle de cour, réservé aux accusés.
Face à un accusé qu'il jugeait non crédible et des témoins de la Couronne qui ne
l'étaient pas plus, le juge n'a eu d'autre choix que de déclarer M. Mungwarere
«non coupable».
Le juge Charbonneau a tranché que la Couronne n'avait pu démontrer sa
culpabilité «hors de tout doute raisonnable».
De faux témoignages et de la fabrication de preuves sont à l'origine de ce
verdict.
Quant à l'accusé, il avait toujours nié avoir commis ces crimes.
Le juge a pourtant rejeté l'essentiel de son témoignage: son comportement en
cour a été qualifié de «très suspect» - il évitait les questions difficiles ou
donnaient de longues et confuses réponses - et ses explications sur comment il
a pu éviter de participer avec les autres aux attaques «n'étaient pas
vraisemblables sur plusieurs aspects», est-il écrit dans le jugement.
Il s'agit seulement du deuxième procès tenu au Canada pour des crimes contre
l'humanité commis au Rwanda. Le premier, celui de Désiré Munyaneza, a eu lieu
en 2007. Quant à Léon Mugesera, il a été expulsé en 2012.
M. Mungwarere, qui enseignait les arts au secondaire dans son pays natal, est
arrivé au Canada en 2000. Il avait été arrêté en 2009 à Windsor, en Ontario,
dans le cadre d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC)
amorcée il y a six ans.
Le Rwandais de 40 ans a recouvré immédiatement sa liberté après avoir été
incarcéré pendant trois ans et huit mois.
«Ce verdict démontre que le système de justice fonctionne au Canada», a
déclaré l'un des avocats de l'accusé, Marc Nerenberg.
Les avocats de la défense ont notamment prouvé qu'il y avait eu fabrication de
preuves: des personnes qui voulaient faire condamner l'accusé ont inventé des
récits qui ont été rejetés par le tribunal. Même la Couronne a reconnu que
certaines preuves étaient fabriquées de toutes pièces.
«Le juge a été obligé de rejeter une partie de la preuve de la Couronne suite à
la découverte de la fabrication», a reconnu le procureur de la Couronne, Luc
Boucher.
Tous les procureurs au dossier ont convenu qu'un tel procès pour génocide,
survenu dans un autre pays, a été particulièrement difficile. Problème de la
distance, de faire entendre les témoins par vidéoconférence, différences
culturelles et difficultés de traduction, la barre était haute pour que le Couronne
obtienne un verdict de culpabilité.
«Normalement, lorsque la fabrication de preuves est invoquée, cet argument est
rejeté du revers de la main par les juges», a commenté Me Nerenberg, très
satisfait que le juge l'ait accepté dans le cas de son client.
Quant à savoir si M. Mungwarere va réclamer du gouvernement une indemnité
pour ses années passées en prison, aucune décision n'a été prise, a fait savoir
son avocat.
Dans un jugement volumineux de 202 pages, le magistrat n'a toutefois pas
blâmé la GRC ni la Couronne pour la récolte de la preuve, qui s'est avérée
insuffisante.
«Je conclus donc que certains rescapés de la région ont délibérément donné de
la fausse information aux enquêteurs canadiens et que ces fausses déclarations
étaient une partie substantielle de la cause de la poursuite au moment de
l'arrestation de M. Mungwarere en novembre 2009», a écrit le juge
Charbonneau. Car il aurait été mal vu, par des survivants influents, que d'autres
témoignent en faveur de l'accusé, ont fait valoir certains Rwandais.
Prudents, les avocats de la défense se sont abstenus de formuler des reproches,
et se sont refusés à dire si cet acquittement allait mettre un frein à la
«recherche de bourreaux rwandais» en sol canadien.
Il avait été reproché à M. Mungwarere d'avoir participé au massacre de Tutsis
dans un hôpital régional et d'avoir pourchassé inlassablement des Tutsis qui
tentaient de fuir vers la campagne. Selon des témoins, il aurait même tué des
bébés et des enfants.
Mais le juge n'a pas cru cette preuve.
Au plus, il retient que l'accusé était au petit centre où se réunissaient les
attaquants, et après, avait été vu quittant avec eux.
La Couronne n'a pas encore décidé si elle allait en appeler du jugement, a
indiqué le procureur Luc Boucher. Il a 30 jours pour prendre cette décision.
Survenu en 1994, le génocide rwandais a fait 800 000 victimes, pour la plupart
des Tutsis, massacrés par la majorité Hutue.
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affairescriminelles/proces/201307/05/01-4668037-genocide-au-rwanda-mungwarereacquitte.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74232
Un génocidaire rwandais condamné en Suède
Radio-Canada
Mise à jour le jeudi 20 juin 2013 à 9 h 10 HAE
Un tribunal suédois a condamné jeudi à la prison à vie un Hutu
rwandais naturalisé suédois pour son rôle dans le génocide de 1994
contre les Tutsis. C'est la première fois que la justice suédoise rend un
verdict de ce genre.
Stanislas Mbanenande, 54 ans, a été reconnu coupable d'avoir participé à
plusieurs massacres dans la province de Kibuyé, dans l'ouest du Rwanda, et
d'avoir organisé, à un échelon moins élevé, des meurtres et des enlèvements.
« Il a été démontré que les actes pour lesquels l'accusé a été condamné visaient
[...] à annihiler l'ethnie tutsie, explique le tribunal. Ils ont donc été qualifiés de
génocide. »
Les Hutus rwandais ont massacré quelque 800 000 Tutsis en une centaine de
jours, en 1994, avant que la rébellion tutsie ne prenne le pouvoir à Kigali.
Certaines des audiences du procès suédois se sont déroulées dans la capitale
rwandaise.
En février, la justice norvégienne a elle aussi condamné un ancien génocidaire
rwandais à 21 ans de prison pour avoir orchestré le massacre de 2000 Tutsis.
Reuters
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/06/20/007-suedegenocide-rwandais-stanislas-mbanenande.shtml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74248
Général Faustin Kayumba Nyamwasa, dissident rwandais
RFI
mardi 09 juillet 2013
Par Sonia Rolley
« Alors ce que je sais sera une affaire entre la justice et moi. Je suis prêt à lui
apporter toutes les preuves dont je dispose. A l’époque, j’étais responsable des
renseignements militaires. C’est impossible que je ne sois pas au courant de qui
a mené l’attaque et de ce qui s’est passé. »
Jusqu'à sa défection, en 2010, il a été l'un des hommes clés du régime rwandais
et en connaît beaucoup de secrets. Aujourd'hui, le général Faustin Kayumba
Nyamwasa est réfugié en Afrique du Sud.
Est-il prêt à coopérer avec la justice française qui le poursuit depuis 2006 dans
l'enquête sur l'attentat de 1994 contre l'avion du président Habyarimana ?
http://www.rfi.fr/emission/20130709-general-faustin-kayumba-nyamwasadissident-rwandais
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74243
SOUDAN
Soudan: la situation au Nil Bleu
RFI
mardi 09 juillet 2013
Par Grégoire Pourtier
Ce ne sont pas les plus médiatisés, mais les conflits violents dans les Etats
soudanais du Nil Bleu et du Kordofan du Sud continuent de faire des ravages.
Dans le Nil Bleu, à la triple frontière entre le Soudan, le Soudan du Sud et
l’Ethiopie, on estime qu’un tiers de la population a besoin d’assistance
humanitaire, avec notamment 350 000 réfugiés ou déplacés.
La guerre avec le régime de Khartoum a repris depuis septembre 2011, entre
autres à cause du manque de redistribution des richesses par l’Etat fédéral,
alors que la région fournit par exemple 75% de l’électricité nationale. L’accord
de paix de 2005, qui a abouti à la sécession du Soudan du Sud, n’a en effet pas
suffisamment pris en compte le cas des autres Etats périphériques.
Alors qu’il est difficile de se rendre dans le Nil Bleu, l’ONG International Crisis
Group est allée aussi bien dans les zones rebelles que gouvernementales, et
vient ainsi de publier un rapport détaillé sur la situation.
http://www.rfi.fr/emission/20130709-soudan-situation-nil-bleu
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=74253
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Armenian-Azerbaijani Summit ‘Called Off’
Monday, July 8th, 2013 | Posted by Contributor
BAKU—The presidents of Armenia and Azerbaijan were due to meet last month
in accordance with an agreement reached with international mediators, France’s
ambassador in Baku said on Thursday.
“A meeting of the Armenian and Azerbaijani presidents scheduled for June did
not take place,” Russian and Azerbaijani news agencies quoted the diplomat,
Pascal Meunier, as saying.
Meunier gave no reasons for the alleged cancellation of the summit, which the
U.S., Russian, and French mediators hoped would revive the Karabakh peace
process. Nor did he say whether Presidents Serzh Sarkisian and Ilham Aliyev
plan to meet later this year.
The Armenian Foreign Ministry could not be reached for comments on Meunier’s
statement.
Visiting Baku and Yerevan in late May, the three co-chairs of the OSCE Minsk
Group said they are now “working intensively” with the conflicting parties to
organize a face-to-face meeting of the two leaders. Azerbaijan’s Foreign Minister
Elmar Mammadyarov said afterwards that he will meet with his Armenian
counterpart Edward Nalbandian in June to discuss preparations for it.
Mammadyarov did not hold talks with Nalbandian in June, however. Nor did the
parties announce agreements on the next Aliyev-Sarkisian meeting.
Aliyev and Sarkisian most recently met in the Russian city of Sochi in January
2012. They pledged at the time to intensify their efforts to agree on the basic
principles of a Karabakh settlement put forward by the mediators. The
negotiation process has remained essentially deadlocked since then, however.
In a joint statement issued on June 18, the U.S., Russian and French presidents
criticized Baku and Yerevan for making no decisive progress in long-running
peace talks. “We strongly believe that further delay in reaching a balanced
agreement on the framework for a comprehensive peace is unacceptable,” they
said.
http://asbarez.com/111123/armenian-azerbaijani-summit-%E2%80%98calledoff%E2%80%99/
General Staff sends all documents on 1938 Dersim
massacre to Parliament
ANKARA
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The General Staff has sent all the documents that it has concerning the violent
massacre against Alevi rebels in the eastern province of Tunceli, formerly known
as Dersim, to a parliamentary commission, the head of the commission said.
Head of Parliament’s Petition Commission Mehmet Daniş, also Çanakkale deputy
of the ruling Justice and Development Party (AKP), told Anadolu Agency on June
30 that the commission most recently received 5,000 pages of documents from
the General Staff, which increased the total number of pages of documents
about the issue handed over by the General Staff to 46,000.
Including the ones from the General Staff, the commission has so far received
almost 10,000 pages of documents concerning the Dersim rebellion that
occurred between 1936 and 1939 and resulted in the death of 13,800 people.
The documents from the General Staff include maps, private letters, official
dispatches, intelligence reports, assessments, daily reports, troop transfers, lists
of fugitives, arms collected in Dersim, propaganda activities, public order
incidents in the related region, security precautions and separatism and
espionage activities.
Information about the capture of Seyit Rıza, the leader of the uprising in Dersim
and chief of an Alevi-Zaza tribe in the region, as well as visits of then-prime
minister İsmet İnönü and then-chief of general staff Fevzi Çakmak to the region
are also cases within the documents.
Documents which were handed over by the General Staff to the Parliament in
2012 revealed that the Turkish army launched a black propaganda campaign
against Seyit Rıza. Among other things, the campaign claimed that he was
uncircumcised, and also tried to dissuade support from the rebel leader by
convincing the public that he was originally Armenian.
“Prisoners who were sent to western provinces will be executed and the
uncircumcised boys will be given Armenian names and banished to Christian
countries. Unmarried girls of Tunceli will be married to Turkish men and Turkish
girls will be married to the men of Tunceli. People of Tunceli will be replaced in
the following spring month. The fact that hanged Seyit Rıza was uncircumcised
would look unpleasant in the eyes of the public and that has become an
inspiration and propaganda material for opportunists...” read one of the
documents issued on Dec. 30, 1937.
Another document issued on Sep 11, 1937, said Rıza had surrendered with his
two abettors to the military officials. The document said Rıza was exhausted the
day he surrendered and demanded to testify the following day.
June/30/2013
http://www.hurriyetdailynews.com/general-staff-sends-all-documents-on-1938dersim-massacre-toparliament.aspx?pageID=238&nID=49774&NewsCatID=341
Restorations continue at Akdamar Church
Van - Doğan News Agency
The restoration works at the Akdamar Church on Van Lake’s Akdamar Island,
which has become a monument museum, have started.
Structures like the monastery and chapel, which were unearthed during
archaeological excavations and supported by sacks filled with rottenstones to
prevent destruction, will be restored in six months using hydraulic lime to be
brought from Italy. Akdamar Island will also be outfitted with 24-hour security
cameras.
The first restoration of the church was initiated in May 2005 and ended in July
2006. The church was opened as the Monument Museum on March 29, 2007.
The cost of the restoration was 4 million Turkish Liras. Armenians were given
permission to worship once a year in the church and the first worship ceremony
took place on Sept. 19, 2010. With the technical team, a total of 50 people will
work on the restoration and materials will be carried to the island by boat.
June/27/2013
http://www.hurriyetdailynews.com/restorations-continue-at-akdamarchurch.aspx?pageID=238&nID=49507&NewsCatID=375
FACEBOOK ET TWITTER
L'actualité instantanée sur Facebook et Twitter - 1
Vous n'êtes pas un pro des réseaux sociaux ? Le Collectif VAN
répertorie sur cette page les infos postées ou relayées sur Twitter et
Facebook par le Collectif VAN.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73615
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
AGENDA
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Exposition " Syria my Forgotten Land " de
Hratch Arbach
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Le Jeudi 13 juin à partir de 18h30
Vernissage de l’installation photo/vidéo de Hratch Arbach intitulée " SYRIA MY
FORGOTTEN LAND " du 13 juin au 25 juillet 2013.
Espace galerie Europia
15 av. de Ségur, 75007 Paris
Métro St. François Xavier
http://hratcharbach.com/syfl/
Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA
Agenda - Avril 2013 à Valence : le calendrier de la COADA - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Coordination des
organisations Arméniennes Drôme - Ardèche (COADA) diffuse son
calendrier pour avril 2013. Le Collectif VAN a sélectionné pour vous les
événements qui concernent le génocide arménien, le négationnisme, la
culture et l'histoire.
Publié le 2 avril 2013
CALENDRIER DE LA COADA
Ce calendrier annonçant les manifestations des associations arméniennes de
Valence
[email protected]
*******************
du 10 au 29 septembre 2013
UGAB
Concert DOUDOUK, PIANO, CHANT à 20h30
Salle de l’Auditorium du Conservatoire de Musique de Valence
***********************
Samedi 26 octobre 2013
UGAB
Formation sur « la Culture Arménienne » de 9h à 17h
Animée par Maxime YEVADIAN
Au Centre Culturel de l’UGAB – 6 rue Faventines à Valence
Programme et inscriptions par mail à [email protected]
TÉLÉCHARGER :
Calendrier de la COADA
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72532
Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des
montagnes"
Agenda - Lyon/Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce
l'exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre
d'Orient du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h, à
l'espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon. Une
conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et
spiritualité" sera animée par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de
l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).
Publié le 8 juillet 2013
Armenoscope.com
Du samedi 14 au dimanche 29 septembre de 14h à 19h
Adcarly
Exposition : "Arménie, la foi des montagnes" préparée par l'Œuvre
d'Orient.
La conférence "Le christianisme arménien, entre survie, culture et
spiritualité" sera animé par le Pr Jean-Pierre Mahé, Membre de l'Institut
(Académie des Inscriptions et Belles-Lettres).
Espace Garbis Manoukian, 40 rue d'Arménie, 69003 Lyon
****************************************************************
Exposition « Arménie, la foi des montagnes »
En Arménie, premier État chrétien du monde, l’Évangile s’enracine dans une
antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu’au martyre et même au
génocide, à tous les assauts de l’histoire.
Aujourd’hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde,
majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques.
En Arménie, ils représentent 98% de la population.
Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d’une
histoire nationale, à la rencontre d’un peuple et d’une culture toujours bien
vivante. Une invitation aussi à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions,
aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d’Arménie
et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d’un siècle.
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74209
Agenda - La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier
Giesbert
Agenda - Collectif VAN - www.collectifvan.org
Franz-Olivier Giesbert
La cuisinière d'Himmler
Collection Blanche, Gallimard
Parution : 26-04-2013
Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de rien.
Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux
XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de
vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs
du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour
repartir de l’avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures
extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : «Si l’Enfer, c’est
l’Histoire, le Paradis, c’est la vie.»
384 pages, 140 x 205 mm
Achevé d'imprimer : 08-04-2013
Genre : Romans et récits
Catégorie > Sous-catégorie : Littérature française > Romans et récits
Époque : XXe-XXIe siècle
ISBN : 9782070141609 - Gencode : 9782070141609 - Code distributeur :
A14160
Lire aussi :
Franz-Olivier Giesbert : une femme dans le siècle
http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Actualite/Franz-Olivier-Giesbert-auteur-deLa-Cuisiniere-d-Himmler-604565
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-cuisiniere-dHimmler
Agenda - DVD du film "Le fils du marchand d'olives"
Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Publié le 6 mai 2013
Sur les traces du génocide arménien
"Le fils du marchand d'olives" un film de Mathieu Zeitindjioglou
Avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean Claude Dreyfus
Une coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS
Pour leur voyage de noces, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au
poing, pour enquêter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a
échappé au Génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des
rencontres, mêlant animation, film d’investigation et documentaire historique
pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.
Commencé sous forme de fable animée, ce documentaire très personnel, d'une
belle originalité stylistique, se transforme en réflexion critique sur l'oubli et le
mensonge historique, au fil d’un voyage passionnant, nourri de rencontres, de
documents d’archives, de paysages. C’est remarquable d’intelligence, et
bouleversant de nostalgie sans remède.
LE FIGARO
Un film fort et poignant. On est touché au coeur par cette démonstration
lumineuse.
20 MINUTES
Le pari de ce documentaire est osé. Risqué même : évoquer le génocide
arménien au fil d'un voyage de noces à travers la Turquie. Pour l'auteur, la
quête est avant tout personnelle. Il parvient à déconstruire, en discutant avec
une population qu'il n'accuse jamais, les rouages d'un négationnisme d'État.
TELERAMA
Ce que nous montre ce film est à la fois troublant et édifiant. Il ramène un
portrait terrifiant de la Turquie.
LE MONDE
Voyage de noces en Turquie aux allures de quête existentielle, ce journal intime
vire bientôt à l’enquête quasi policière sur les racines du génocide arménien.
CINE OBS
À l’heure où le Conseil constitutionnel vient de censurer la loi visant à pénaliser
la négation du génocide arménien commis par la Turquie entre 1915 et 1917, ce
documentaire itinérant produit l’effet d’une impitoyable piqûre de rappel. Soit le
carnet de voyage d’un jeune couple dans l’Arménie originelle du mari, ponctué
de témoignages effrayants sur le monstrueux travail de révisionnisme historique
et d’amnésie collective opéré par le gouvernement turc sur sa propre population.
PREMIERE
Une quête d’identité sous forme de documentaire subjectif qui a le mérite de
soulever des questions sur le devoir de mémoire en s’immisçant dans le peuple
et les institutions.
L’EXPRESS
www.lefilsdumarchand.fr
Prix du DVD €20.00
e coproduction ZFILMS, KODE AGENCY et HERODIADE FILMS
Le DVD propose 2 versions du film, une version française et une version
anglaise
PRIX DU MEILLEUR
DOCUMENTAIRE
TORONTO
POMEGRANATE FILM FESTIVAL
MENTION SPECIALE DU JURY
LOS ANGELES
FILM & SCRIPT FESTIVAL
PRIX SPECIALE DU JURY
YEREVAN
REANIMANIA INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
SELECTION OFFICIELLE
DOC MIAMI
INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
SELECTION OFFICIELLE
EVREUX
FESTIVAL DU FILM D’ÉDUCATION
SELECTION OFFICIELLE
GOLDEN APRICOT
INTERNATIONAL FILM FESTIVAL OF YEREVAN
Site officiel du film www.lefilsdumarchand.com
Voici donc les liens utiles pour acheter en ligne le DVD du film :
La Fnac.com :
http://video.fnac.com/a5270476/Le-Fils-du-marchand-d-olives-DVD-multizones
Amazon.fr :
http://www.amazon.fr/Le-fils-du-marchand-
dolives/dp/B00B2PN91O/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1367763468&sr=81&keywords=le+fils+du+marchand+d%27olives
Contre allée distribution :
http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives
Priceminister :
http://www.priceminister.com/nav/Video/kw/Le%20Fils%20Du%20Marchand%
20D%27olives%20Mathieu%20Zeitindjioglou
http://contreallee.bigcartel.com/product/dvd-le-fils-du-marchand-d-olives
Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat »
Agenda - Parution du livre « Enfants d’Ararat » - Agenda Collectif VAN
- www.collectifvan.org - Témoignages pour la reconnaissance du
Génocide Arménien
Publié le 15 avril 2013
L'Harmattan
Auteur : Françoise Rossi
Préface de Youri Djorkaeff
Graveurs de Mémoire
BIOGRAPHIE, AUTOBIOGRAPHIE, TÉMOIGNAGE, RÉCIT HISTOIRE MAGHREB,
MONDE ARABE, MOYEN ORIENT EUROPE Arménie France Turquie
Des rescapés du génocide de 1915 aux Arméniens venus d'une Arménie libérée
du joug soviétique en 1991, en passant par ceux qui ont fui l'oppression en
Turquie dans les années 70/80, cet ouvrage retarce à travers leurs témoignages,
l'histoire de ces Français d'origine arménienne pour qui intégration et respect
des valeurs de la République sont une ligne de conduite. Depuis près d'un siècle,
ils tentent de faire le deuil de leurs morts face à la Turquie dont les aspirations
européennes constrastent avec son amnésie des événements de 1915.
ISBN : 978-2-343-00396-2 • avril 2013 • 222 pages
Prix éditeur : 20 € 19,00 € / 125 FF
http://www.editionsharmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40042
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=72916
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
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http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par
le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués.
http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9
Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif
VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques,
manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions,
parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche”
en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et
du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque
jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi
légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec
Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier
électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée.
Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H
et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous
pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos
coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque
vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la
rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin
dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
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