Séquence : VI : Un récit à visée argumentative Claude Gueux : 1834 Victor Hugo (1802-1885) Poète engagé : Melancholia Romancier Dramaturge Peintre Dessinateur Pouvoir moral Un charisme (une aura) Pouvoir charismatique Marivaux jeu : 1688 – 1783 Rousseau les confessions : 1712- 1778 Chateaubriand : 1768-1848 Baudelaire : 1821-1867 Hugo : 1802 - 1885 Stendhal : 1783-1842 Maupassant : 1850-1893 Aragon : 1897-1982 Emile Zola: 1840 - 1902 Victor Hugo : Contexte économique Contexte politique Empire Restauration Empire République Contexte artistique : Classicisme : Romantisme Réalisme Impressionnisme Ingres Delacroix Courbet Monet Révolution industrielle. Séance 2 : L’incipit d’un récit à visée argumentative (incipere- commencer) Qui ? Un homme ouvrier, une femme un enfant C. Gueux Ne sachant pas lire mais sachant penser Quoi ? Un vol Pourquoi ? Froid- faim Où ? Paris Quand ? Sept ou huit ans plus tôt. L’incipit répond aux questions que le lecteur à l’habitude de se poser. Il est évident que le récit semble véridique. Victor Hugo se propose de nous raconter une histoire vraie. Grammaire : Phrase déclarative verbal un hiver, l’ouvrage manqua Pas de feu, ni de pain dans le galetas. Phrase déclarative négative averbale. Phrase simple L’homme, la fille et l’enfant eurent froid et faim Phrase verbale, déclarative, forme affirmative. L’homme vola. Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Phrase complexe. Principales : je ne sais J’ignore Subordonnées ce qu’il vola où il vola COD verbe savoir Tournure emphatique Ce que je sais, c’est que de ce vol il résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l’enfant, et cinq ans de prison pour l’homme. Les phrases simples dominent dans le passage qui résume le crime de Claude Gueux. Cette simplification extrême du récit vise à souligner l’enchaînement tristement inéluctable des évènements. Les marques de la première personne du singulier (exemple : Ce que je sais …) affirme la présence de l’auteur au cœur du récit, dans un souci de vérité d’abord mais aussi parce que le texte est un discours argumentatif. Victor Hugo prend position et utilise le récit pour faire passer ses idées.