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ROLES DES SERVITEURS DE DIEU
1 Corinthiens 3 :1-4 :21
Verset Clé 3 :9
« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu,
l’édifice de Dieu. »
La semaine dernière nous avons appris dans le chapitre 1 que Paul réprimanda
les Corinthiens du fait que leurs schismes basés sur l’exaltation de l’homme étaient
faux parce que le salut par la Croix met du côté la sagesse humaine en général.
Ensuite, dans le chapitre 2, il montra qu’ils étaient faux parce que la vraie sagesse est
communiquée non par l’homme, mais par l’Esprit. Aujourd’hui dans les deux
chapitres suivants, Paul montra de surcroît qu’ils étaient faux parce que les enseignants
humains, après tout, n’étaient que « les intendants » et le vrai pouvoir était de Dieu.
Dans le processus de cette indication, dans le chapitre 3, Paul exhorta les croyants de
Corinthe à avoir une conception propre sur les ministres de Dieu et sur eux-mêmes.
Puis il les exhorte également à bâtir leur maison sur le fondement du Christ. Puis dans
le chapitre 4, Paul fit entrevoir quel serviteur il était. En effet, il était un exemple du
vrai serviteur auquel nous sommes tous invités à prendre comme modèle.
I. Nous sommes ouvriers avec Dieu (Ch3)
Premièrement, nous sommes ouvriers avec Dieu (1- 9). La jalousie et le querelle
dans l’église de Corinthe révélèrent que les croyants étaient plus charnels que
spirituels (1-3). La Bible dit que les chrétiens ne doivent pas aimer le monde, qui est
défini comme trois choses : « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et
l’orgueil de la vie » (1Jn 2 :15-17). Malgré leurs bons commencements,
malheureusement, ces choses étaient encore la mentalité des croyants de Corinthe.
Quand ils se rejoignirent à l’église, ils laissèrent le monde mais le monde était encore
en eux. Ils étaient comme les Israélites qui, après avoir échappé l’esclavage en Egypte,
avaient encore une mentalité d’esclavage (Ex 14 :12 ; 16 :2).
La Bible nous exhorte à grandir jusqu’à la maturité chrétienne dans notre
mentalité aussi bien que dans nos styles de vie (Ep 4 :15 ; 1P 2 :1-2). Les Corinthiens
étaient les croyants en Christ mais ils se comportaient comme non-croyants. Paul dit
qu’ils étaient les êtres spirituellement immatures, comme enfants dans leur spiritualité.
Un chrétien croissant renonce à lui-même, se charge de sa croix et suit Jésus (Lc
9 :23). Le chrétien croissant rend grâce plutôt que de se plaindre (1Co 10 :10),
encourage les autres plutôt que de les critiquer. Il s’efforce de prier avec les autres et
de travailler ensemble avec les autres. En un mot, un chrétien mature n’est pas centré
sur lui-même mais centré sur Dieu, et il pense aux autres. En fin de compte, il porte le
bon fruit du Saint-Esprit (Ga 5 :22-23). Ici, nous apprenons que se disputer ou se
quereller est enfantin et un signe de l’immaturité spirituelle. La Bible nous encourage à
être comme enfant, mais non enfantins (Lc 18 :15-17).
Dans les versets 5-8, Paul corrige leur style de pensée à la mondaine en leur
enseignant trois choses sur les économies spirituelles.
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D’abord, Dieu est celui qui nous fait croître. Le mot le plus important dans cette
profession est Dieu. Dieu avait utilisé Paul et Apollos comme serviteurs de l’évangile
à travers lesquels les Corinthiens en vinrent à croire en Christ. Paul planta d’abord la
semence de l’évangile en Corinthe comme pionnier et fondateur. Puis, Apollos vint et
arrosa la semence de l’évangile parmi eux. Et Dieu est celui qui la fait croître. Dieu est
celui qui travaille par sa parole et le Saint-Esprit pour attirer les gens à Jésus, les
conduire au salut et les faire croître. Dieu travaille en et à travers les gens et les églises
(Ph 2 :13).
Ensuite, travailler ensemble est important. Paul et Apollos étaient différents en
caractères et styles, mais ils n’étaient pas compétiteurs. Chacun a sa tâche désignée et
donnée par Dieu avec un seul et même but (8a). Paul planta, Apollos arrosa et Dieu
bénit leur labeur. Comme dans une équipe de sport, le but est de gagner, non de perdre.
Si on veut gagner, avoir l’esprit d’équipe est crucial. La vie chrétienne est comme un
sport en équipe. L’œuvre de Dieu n’est jamais one-man show. Paul et Apollos étaient
sur la même équipe, mais les Corinthiens prenaient les parties et se concurrençaient.
Comment les gens de caractères et propensions différents peuvent-ils travailler
ensemble ? Le titre de l’une du journal du monde de cette semaine était, « la gauche se
déchire sur la religion et la laïcité, avec la monté de l’islam radical en toile de fond. »
D’un côté, les « ultra-laïques », « républicains identitaires », et de l’autre côté,
« multiculturalistes démocrates », partisan d’une « laïcité ouverte ». Vraiment dans le
monde moderne, il est difficile de travailler ensemble. En fait, la laïcité à laquelle nos
contemporains français sont tellement imbibés et habitués était basé, contre une idée
reçu, sur l’harmonisation entre le particularisme et l’universalisme. Mais selon un
politique nommé Mamère, cet universalisme a été détourné de la définition initiale et a
servi de masque au nationalisme, c’est-à-dire l’individualisme national. »
L’individualisme sous masque l’universalisme. Au niveau de l’individu, dira-t-on,
l’égoïsme ou l’exclusivisme sous masque l’altruisme ou la tolérance. il y a
l’humble et belle collaboration en Jésus-Christ au sein de l’église, il y a de nombreuses
bénédictions pour ses ouailles. Psaume 133 dit, « Voici qu’il est bon, qu’il est agréable
pour des frères d’habiter unis ensemble !... Car c’est que l’Eternel donne la
bénédiction, la vie pour l’éternité. »
Enfin, chacun recevra sa propre récompense (8). Même si nous sommes appelés
à travailler en équipe, cela ne réduit pas au néant notre travail individuel. Dieu
récompense ceux qui le cherchent ardemment (Hé 11 :6), et récompensera chacun
selon ce qu’il aura fait (2Co 5 :10). Jésus aussi promet la bénédiction et
reconnaissance personnelle pour les serviteurs bons et fidèles (Mt 25 :21,23). Parfois
nous sommes découragés quand notre tâche ne semble pas aussi glorieuse que celle
des autres. Moissonner une récolte est toujours plus satisfaisant et impressionnant que
de jeter les semences. Mais Dieu assigne à chacun une tâche propre. Quelle que soit
notre tâche venant de Dieu, nous devons faire nos mieux pour elle pour la gloire de
Dieu (Col 3 :23-24).
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Le point principal de Paul est dans le verset 9. Il dit, « Car nous sommes
ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Nous apprenons
deux choses ici sur la conception du monde des chrétiens.
D’abord, avoir une juste conception sur les serviteurs de Dieu.
Fondamentalement, leurs divisions étaient causées par une conception erronée sur les
serviteurs de Dieu. Les croyants de Corinthe se mettaient soit du de Paul soit du
côté d’Apollos en se basant sur leurs préférences et propres idées. Ils regardaient
seulement aux hommes, les comparant et ainsi limitant Dieu. Peut-être que cela étaient
à l’influence de la culture grecque qui se concentrait sur la notoriété des écoles de
pensée et des enseignants spécifiques, invoquant la loyauté à l’un et l’animosité à
l’autre. Ils avaient besoin de voir Dieu qui était en train de travailler dans chacun d’eux
et respecter les tous deux comme serviteurs de Dieu. Dieu est le Dieu Tout-puissant. Il
peut faire son travail tout seul, mais il choisit de travailler à travers ses serviteurs qui
lui obéissent. Ceux qui portent leur tâche donpar Dieu, Dieu les regarde hautement
comme des « ouvriers avec » Dieu. Les croyants de Corinthe aussi avaient besoin de
voir Paul et Apollos comme ouvriers qui travaillaient avec Dieu. Doc, si nous
développons une fausse attitude envers les serviteurs de Dieu, cela reflète parfois une
mauvaise attitude de nous-mêmes envers Dieu. A l’envers, quand nous avons une juste
conception sur les serviteurs de Dieu, Dieu peut travailler en nous et nous aide à
croître en puissance. Avez-vous le désir de croître en puissance ? Le regard envers le
serviteur, soit admirateur soit humaniste est un grand obstacle pour quiconque
d’acquérir une croissance appropriée.
Ensuite, avoir une propre conception sur nous-mes. Paul dit dans le verset
9b, « Vous êtres le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Une église n’est pas une
organisation ordinaire. Elle est un endroit Dieu travaille. Les membres d’une église
sont comme le champ de Dieu ou l’édifice de Dieu, où Dieu travaille en et à travers les
vies des gens. Si chaque membre a cette conception sur une communauté qui est
église, les querelles et divisions cesseront d’exister. Avec une juste conception de
nous-mêmes comme des individus qui constituent un corps, rien que du respect et
d’amour les uns pour les autres ne grandiront. Le résultat final sera de produire de bon
fruit des champs de Dieu et de bâtir un bâtiment fort, beau et utile.
Deuxièmement, bâtit sur Jésus, le vrai fondement (10-23). Paul se déplace de
l’analogie jardinière à l’analogie de construction, d’une métaphore de champs à une
métaphore de bâtiment (10). La construction d’un bâtiment commence par la
fondation. Poser un fondement requiert beaucoup de temps, effort et argent. Jésus
enseignait l’importance de poser un fondement pour la vie sur un roc qui signifie de
mettre sa parole en pratique (Mt 7 :24-27). La maison avec son fondement sur le roc
peut résister aux tempêtes et torrents.
Alors quel est le fondement sur lequel Paul bâtit ? C’est Jésus-Christ (11).
Jésus-Christ est le vrai fondement pour les individus et pour l’église (1P 2 :4-5). Jésus-
Christ est la pierre d’angle de la maison de Dieu et de l’histoire rédemptrice de Dieu
(1P 2 :6). Quelques-uns essaient de tir leurs vies sur l’argent ou une carrière ou une
famille. Quelques-uns bâtissent leurs vies sur d’autres gens qu’ils admirent ou sur un
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rêve ou une philosophie humaine. Mais rien de ces choses n’est un fondement durable.
Le seul fondement valable et éternel est Christ lui-même. Jésus dit : « Je suis le
chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir au Père que par moi. » Son unicité que
jamais personne dans l’histoire n’a déclaré est un étonnement. Nous avons
d’innombrables exemples des gens qui étaient devenus de grands hommes de
l’histoire, après avoir bâti leur maison sur la Bible.
Alors qu'arrive-t-il si quelqu'un mène une vie compromettante en mettant un
pieds dans le monde et un pied dans l'église ? Ou que se passes-t-il si quelqu'un ne
croit pas en Dieu ? N'est-ce pas qu'elles sont deux questions très fondamentales pour
l'homme ? On peut avoir la réponse ici. Ene effet, dans le verset 10b, Paul dit, « que
chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. » Il s'agit de l'activité du corps.
Puis il dit, « Car perdonne n peut poser un autre fondement que celui qui a été posé,
savoir Jésus-Christ. » Par rapport au corps, on peut dire qu'il s'agit de l'âme. Si
quelqu'un entend et confesse Jésus-Christ, il sera sauvé, dit la Bible. Il dit aussi qu'il
n'y sous le ciel aucun autre nom donné... par lequel nous devions être sauvés. Or,
l'homme est composé en âme et en corps. Celui qui ne croit pas en Jésus perdra corps
et âme, car il n'a pas de fondement, ni maison -dessus. Donc deuxième question est
résolu. Mais qu'en est-elle la première ? Paul a tiré attention à la manière dont on bâtit
sur le fondement, c'est-à-dire avec quels matériaux. Or, quelqu'un peut bâtir avec des
matériaux peu chers, que vous pouvez acheter à Leroi Merlin, qui est banaux mais en
fait peu solides tels du bois, du foin, du chaume. Ils sont adéquats pour la déco de
l'intérieur, mais inadaptés pour être toit, par exemple. Que signifie-t-il de construire
avec ces matériaux banaux et peu chers ? Les matériaux peu chers représentent notre
ego naturel, aisé, cherchant le confort et le plaisir. C’est une vie de l’échappade du
sacrifice, la vie de compromis. Leur finalité est marqué dans le verst 15. Il sera sauvé,
mais il en subira la perte. Que signifie cela ? Leur âme sera sauvée, mais il n'aura pas
de récompense. Quelle récompense ? Le serviteur fidèle reçoit le gouvernement de dix
villes. Il règnera avec Jésus, quel honneur, quelle gloire. Mais celui qui mène la vie
compromettante perdra la récompense. Mais ce n'est pas tout. Leur corps sera perdu
par l'effet du feu. En effet le corps est une récompense. Car quand chacun sera
ressuscité, il recevra le corps de ressuscité comme Jésus ressuscité comme
récompense. Imaginez-vous cet état ? L'âme de Marie-Sophie ou Abraham se ballade
dans la rue du royaume de Dieu, mais elle n'a pas de corps. Jésus se tiendra avec le
vêtement blanc chic fabriqué de Saint-Honoré, mais il n'y a pas de son propriétaire.
Croyez moi ; votre corps qui est périssable mais qui se revêtira de l'immortalité est un
récompense. Nous voyons Paul dire dans le verset 16. « Ne savez-vous pas que vous
êtes le temple de Dieu ? » Et plus tard, il dira encore, « Votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui habite en vous. » Si par votre vie compromettante, vous détruisez
votre temple, en buvant l'alcool, en fumant en cachette, ou en fêtant parmi les
incrédules sans scrupules, vous êtes en train de détruire votre corp qui est temple de
Dieu. Et solennellement, Paul dit, « que nul s'abuse lui-même, car si quelqu'un détruit
le temple de Dieu, Dieu le détruira. » Au flamme de feu de jugement, Dieu ne
permettra pas le corps de subsister. Le croyant nomnal et de dimanche sans se donner
vraiment dans l'engagement à Dieu, subisistera mais seulement en l'âme. Par contre,
construire avec les matériaux chers est une vie d’investissement du temps, des efforts
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et de l’argent dans le royaume de Dieu. Un constructeur cheveronné chrétien est celui
qui renonce à lui-même, se charge de la croix et suit Jésus. Il lutte pour obéir à Jésus
avant de se faire valoir ses désirs et idées propres mondains. Il laboure pour plaire à
l’Esprit de Dieu, plutôt qu’à sa nature coupable (Ga 6 :7-8).
En conclusion de cette partie, Paul les encourage à devenir « fou » en
détournant de la sagesse humaine de sorte qu’ils deviennent sages, « car la sagesse de
ce monde est une folie devant Dieu » (18-19a). Le mot folie se traduit autrement
absurdité. Il y en a qui est extrêmement intelligent, mais comme Campbel-Morgan dit,
certains adultes ont le développement mental d’un enfant de douze ans. Certains se
disent sages, parce qu'ils sont assez malins pour être avec des amis mondains, en
même temps qu'en paraissant le dimanche un peu comme un illuminé devant les frères
et sœurs, écoutant le sermon et criant Amen. Mais en fait leur esprit est ailleurs. Les
Corinthiens prêtaient une oreille docile aux propos des philosophes, au lieu de
s’attacher au message de Paul. En formant de petites chapelles rivales, ils redeviennent
enfants. Un frère est devenu fou aux yeux de ses parents, car il n'est pas assez sage
comme un scientifique. 5 vierges sages étaient folles aux yeux de ses amies qui
fêtaient chaque soir. Mais ce qui est révélé, c'est qu'elles-mêmes étaient sages, les
autres folles. Paul cite deux versets bibliques pour montrer la folie de la sagesse du
monde : 19b, 20. D'abord, la citation de Job littérale est « Dieu prend les sages dans
leur propre ruse. Dieu met un piège aux sages du monde. Puis le verset 20. Dieu
connaît que les raisonnements humains sont vains. Romains 1B dit : « La colère de
Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent
injustement la vérité captive.... En se vantant d'être sage, ils sont devenus fous, et ils
ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l'homme
corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. » Les Corinthiens ont écoutés
à ces raisonnements et se laissaient influencer et sont devenus enfants. Campbel-
Morgan (1863-1945) : Les « faibles d’esprit » de ce genre se comptent par milliers
dans l’Eglise chrétienne d’aujourd’hui. Paul conclue cette partie dans les versets 21-
23, « Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes ; car tout est à vous, soit
Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses
présentes, soit les choses à venir, tout à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à
Dieu. » Dans le théâtre de Dieu, les Corinthiens n'ont pas à se glorifier par tel ou tel
personnage, car ils sont les personnages principaux.
II. Un vrai serviteur du Christ Paul, un père spirituel
Dans ce chapitre, nous apprenons quel serviteur véritable Paul était lui-même.
Dans le processus de cette révélation, nous apprenons trois choses qui définissent un
vrai serviteur du Christ. Un vrai serviteur de Dieu est un enseignant fidèle de la Bible
(1-7), est celui qui participe à la souffrance du Christ (8-13) et est un parent spirituel
(14-21).
Premièrement, Le vrai serviteur du Christ est un enseignant fidèle de la Bible
(1-7). Les Corinthiens se disputaient sur quel serviteur du Christ était le plus grand. Ils
voyaient les serviteurs du Christ comme serviteurs de l’église. Avec ce point de vue,
les anciens, les diacres, et les membres jugeaient les leaders anciens comme ceux qui
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