Relatório elegante - Parlement de la CEDEAO / ECOWAS Parliament

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COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
(CEDEAO)
________________________________________
PARLEMENT DE LA CEDEAO – 4ÈME LÉGISLATURE
RAPPORT – PAYS DU CABO VERDE
SESSION ORDINAIRE DU 10 AU 25 MAI 2017
Présenté par la Délégation du Cabo Verde :
-Hon. Orlando Dias
-Hon. Filomena Martins
-Hon. Filomena Gonçalves
-Hon. Carlos Delgado
-Hon. Humberto Lélis Duarte
-1-
Table des matières
I.
Situation politique :
II.
Situation Sécuritaire :
III.
Situation des droits de l’Homme
IV.
État de mise en œuvre des textes communautaires
a) Liberté d’expression
b) Liberté d’information/Liberté de presse
c) Liberté de Réunion et de Manifestation
d) Protection des Droits de l’Enfant
e) Droits des Femmes
f) Droits des minorités raciales et des immigrants.
V.
État de mise en œuvre des programmes et projets communautaires :
VI.
Situation économique et sociale :
a) Financement de l’Économie
b) Inclusion Sociale et Régionale
1. Renforcement de l'enseignement primaire et élargissement de la
scolarisation de base obligatoire jusqu’en classe de 4ème
2. Promotion de l’inclusion sociale et de la lutte contre la pauvreté.
VII. État de mise en œuvre des critères de convergence
Macroéconomiques :
a) Cadre international
b) Perspectives Économiques Nationales en 2017
c) Croissance Économique
d) Inflation
e) Secteur extérieur
f) Politiques Budgétaires pour 2017
g) Politiques fiscales.
VIII. Environnement et changements climatiques :
IX.
Versement du Prélèvement Communautaire de la CEDEAO :
X.
Activités de sensibilisation menées par les Députés du Parlement:
I. Situation politique:
En janvier 1991 ont eu lieu les premières élections multipartites, libres,
transparentes et véritablement démocratiques au Cabo Verde et le pays a choisi
définitivement le chemin de l’approfondissement et de la consolidation de la
démocratie en adoptant une constitution nouvelle, moderne et démocratique,
installé un pouvoir judiciaire indépendant, une presse publique et privée
véritablement libre, un pouvoir local démocratiquement élu et proche des citoyens,
mis en place un système politique fondé sur la démocratie pluripartite, garanti les
libertés et droits des citoyens, la bonne gouvernance et la gestion transparente des
biens publics, tout en garantissant pleinement la sécurité juridique des personnes et
des biens privés et publics.
Depuis lors, quatre élections législatives ont été organisées avec comme résultat
deux alternances démocratiques et pacifiques des partis au pouvoir, quatre élections
présidentielles avec l'élection de trois présidents de la République (Dr. António
Mascarenhas Monteiro en 1991, Commandant Pedro Verona Pires en 2001, tous
deux ayant effectué deux mandats, et Dr. Jorge Carlos Fonseca en 2011, qui est
l'actuel Président de la République, après avoir été réélu en 2016 avec 74% des
suffrages).
De 1991 à 2016 ont eu lieu sept élections municipales démocratiques et
transparentes dans vingt-deux communes du pays ; ces communes disposent d’un
pouvoir local fort, sont autonomes, compétentes et proches des populations.
En 2016, ont eu lieu les élections législatives, municipales et présidentielles et après
quinze ans d'opposition, le MPD a remporté les élections législatives du 20 mars
2016 à la majorité absolue, passant l'opposition au PAICV.
Les élections municipales et présidentielles ont été remportées par le Mouvement
pour la Démocratie à une large majorité. Nous assistons, une fois de plus, à
l’alternance du pouvoir au Cabo Verde, ce qui prouve une véritable vitalité et la
vertu de la démocratie capverdienne.
Le cadre de dialogue politique entre les principales forces politiques et la société
civile est systématique et permanente, plusieurs consensus nationaux ayant été
trouvés sur les modifications de la Constitution et de la loi électorale, ainsi que
l'adoption de plusieurs lois qui requièrent une majorité des deux tiers au Parlement.
Il y a eu une saine cohabitation entre les différents organes de Souveraineté dans
l'exercice de leurs fonctions. Cette cohabitation est fondée sur le respect mutuel et
le strict respect de leurs compétences respectives, attribuées par la Constitution et
les autres lois de la République.
Les Cap-Verdiens sont unis autour d’une mission commune qui est de constituer et
de développer le Cabo Verde, soutenue par une gestion axée sur les résultats et le
dialogue constant entre les partis politiques, les citoyens et la société civile,
préconisant l’amélioration des conditions et la qualité de vie des Cap-Verdiens, avec
une attention particulière pour l’insertion des citoyens les plus défavorisés, pour
garantir la prospérité et le bonheur d’un avenir meilleur pour tous.
Les dirigeants, les acteurs politiques et les parlementaires continuent d'exercer leurs
fonctions dans un climat de débat pacifique, l’accès à des idées et propositions afin
de contribuer au développement durable du pays et renforcer l'espace
démocratique qui caractérise la scène politique du Cabo Verde.
Les prochaines élections législatives et présidentielles auront lieu en 2021 et les
élections municipales en 2020.
II. Situation Sécuritaire :
Le Cabo Verde est un pays connu, au-delà de de ses frontières, par le climat de
sécurité, de paix et de tranquillité qui règne dans toutes les îles de l'archipel, ce qui
représente un atout majeur pour attirer les visiteurs et les investisseurs.
Au niveau interne, le Cabo Verde a pris des mesures sévères contre toutes sortes de
situations qui mettraient en péril la sécurité, la liberté et la démocratie des citoyens
et l'État, à savoir le renforcement des effectifs de la Police Nationale et de la Police
Judiciaire, avec l’augmentation d’agents de police proches des populations,
l'adoption de la loi portant sur la création de la police municipale et le programme
de « ville sure », avec le renforcement de l'éclairage public et l'installation des vidéos
de surveillance dans les rues des grands centres urbains.
Le Cabo Verde a soutenu les mesures que la CEDEAO a prises en coordination avec
d'autres instances internationales pour atténuer et combattre les menaces qui
pèsent sur la sous-région, notamment en ce qui concerne le trafic illicite, en
particulier, de la drogue et des armes, et insiste sur la mise en œuvre de la
Déclaration et du Plan d'Action de Praia, ce qui fait du pays un partenaire fort du
GIABA.
Toutefois, il reste encore des défis importants à relever, notamment dans
l'amélioration de la performance de la Police Nationale et de la Police Scientifique,
en les dotant de moyens et d’instruments de plus en plus modernes pour lutter
contre toutes les formes de criminalité.
Le ministère de l’Administration interne est l’organe gouvernemental chargé de la
mise en œuvre de la Politique de Sécurité Nationale.
L'investissement total prévu pour le ministère est d'environ 3,1% du PIP (Programme
d'investissement public) total pour l'année 2017.
Parmi les programmes suivants :
- Amélioration de la Sécurité Interieure en mettant l'accent sur le projet “Cidade
Segura”
- Construction et amélioration des infrastructures et des Unités de Police.
- Acquisition de véhicules et d’équipements pour la Police Nationale.
- Nouveaux recrutements au niveau de la Police Nationale et des Inspecteurs/Agents
Judiciaires.
- Amélioration des conditions de travail et du fonctionnement des structures, ainsi
que l’accroissement immédiat des ressources opérationnelles, afin de renforcer le
système de patrouille urbain et le renforcement des moyens d’investigations
criminelles.
La Commission Nationale de la Sécurité Maritime a été institué par le décret-loi nº
26/2004 du 21 juin 2004 en vue d’assurer la coordination nécessaire entre les
différentes entités impliquées dans la définition et la mise en œuvre des normes, des
recommandations et des procédures de sécurité des ports et des navires, la mise en
œuvre des mesures contenues dans le code ISPS ratifié par le Cabo Verde et qui est
entré en vigueur avec effet le 1er juin 2004. La Commission est présidée par le
Président de l'Agence Maritime Portuaire.
III. Situation des droits de l’Homme :
Le Rapport National sur les Droits de l'Homme est une initiative de la CNDHC
(Commission Nationale des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté) et le résultat
d'un travail conjoint qui a trouvé son origine au siège de la commission qui l’a conçu,
puis traduit en projet. L'idée est l’élaboration d'un document national qui puisse
servir de référence nationale aussi bien (à la société dans en matière de) ? grande
priorité constitutionnelle comme les Droits de l'Homme.
a) Liberté d’Expression
En ce qui concerne son efficacité, nous n’observons pas de problèmes majeurs liés à
d’éventuels obstacles à l'exercice de la liberté d'expression des personnes. Nous ne
trouvons pas d’informations attestant d’affectations inconstitutionnelles sous
diverses formes d'expression ou de censure directe de quelque nature que ce soit.
Au contraire, certains lieux ont permis l’exercice de la plus diverse forme
d’expression et d’opinion, dépassant parfois la frontière entre la promotion de la
liberté d'expression et d'opinion, la protection de l'honneur et de l'image.
b) Liberté d’information/Liberté de presse
D’une manière générale, on peut dire que la presse est libre au Cabo Verde ; cela
signifie que les pouvoirs publics respectent la liberté de la presse.
Il ne semble pas exister d’obstacles importants placés par le pouvoir public ni de
limitation de l'accès à l'information de quelque nature que ce soit, par exemple, par
le biais de blocage des pages Web ou la censure des journaux, du contenu de
l’information ou de toute autre forme de censure.
c) Liberté de Réunion et de Manifestation
Nous pouvons également observer qu’il n’est mentionné nulle part des affectations
illicites concernant ce droit fondamental au Cabo Verde. Il n'y a pas de rapports ou
de plaintes à cet égard. Étant un droit fondamental qui comprend principalement
des obligations négatives pour les pouvoirs publics et des obligations positives à
respecter aux niveaux législatif et administratif, en particulier avec la garantie des
Institutions (Police et Mairies) qui existent déjà, la nécessité et l'impact des
politiques publiques dans ces zones ne se ressentent pas suffisamment. Il n'y a pas
d’information sur un plan visant à changer la loi actuellement en vigueur. L'analyse
de la compatibilité entre l'exercice de ces libertés et la réalité concrète nous
amènerait à conclure à l’absence de contraintes en ce qui concerne son exercice. Il
n’est pas apparu que les pouvoirs publics affectent inconstitutionnellement ce droit
par action ou omission.
d) Protection des droits de l’Enfant
Dans l'ensemble, malgré les fondements institutionnels et juridiques déjà mis en
place ou en cours d’amélioration, il n’en demeure pas moins que les allégations de
violations des droits des enfants sont très répandues. Ces plaintes sont soulevées
non seulement dans les centres urbains mais également dans les zones rurales.
Parfois, les conditions socioéconomiques des familles, associées à d'autres facteurs,
conduisent à des violations des droits des enfants et des adolescents qui sont
constatées et progressivement dénoncées auprès des institutions publiques.
Le cadre juridique capverdien assure aux enfants et aux adolescents un large éventail
de droits. S'il est vrai que beaucoup de ces droits ont été systématiquement et
progressivement assurés, il n’en demeure pas moins que d'autres ne sont pas
respectés, ni par l'État ni par leur propre famille.
e) Droits des Femmes
La loi fondamentale de la République ne prévoit pas de dispositif spécifique sur les
droits des femmes, préférant passer par les différents préceptes et des dispositifs
spéciaux pour garantir les droits des femmes. Certains appareils sont de nature
abstraite, mais lorsqu'ils sont interprétés en fonction du contexte historique, ils sont
justifiés par la nécessité de remédier à des situations d'inégalité réelle entre les
hommes et les femmes. C’est le cas du paragraphe 3 de l'article 47, selon lequel « les
conjoints ont des droits et des devoirs civils et politiques égaux » ou l'article 82 (9)
établissant que « la loi punit la violence domestique et protège les droits de tous les
membres de la famille ».
f) Droits des minorités raciales et des immigrants
La Constitution de la République comprend un ensemble de dispositions relatives à
la discrimination raciale et aux droits des immigrants et des étrangers, qui, dans leur
contexte, sont explicitement compatibles avec les grands principes internationaux.
En particulier, on peut dire qu’il existe entre les Cap-Verdiens un principe absolu
d'égalité ; l’étranger dispose déjà, malgré quelques affectations rarisssimes et
globalement justifiées, particulièrement par rapport aux droits politiques, les mêmes
droits fondamentaux que les Cap-Verdiens.
En effet, le principe de l'égalité est garanti dans la loi fondamentale de la
République, non seulement comme un principe fondamental de la République, mais
aussi comme un principe particulier du système des droits fondamentaux.
Dans ce contexte, on suppose clairement une dimension formelle et matérielle et qui
se subdivise en une dimension d'un traitement privilégié et une interdiction de la
discrimination, contenant expressément mention de l'interdiction de la
discrimination raciale, dont les bénéficiaires sont à la fois les nationaux et les
étrangers.
IV. État de mise en œuvre des textes communautaires :
Nous continuons à fournir des efforts considérables pour la ratification des différents
textes communautaires qui ne l'ont pas encore été. Il est à noter que la tenue
récente de la réunion délocalisée dans la ville de Praia, au Cabo Verde, ainsi que le
thème de la conférence proposé par l'Assemblée Nationale du Cabo Verde, en
collaboration avec la CEDEAO, aidera les députés capverdiens à la CEDEAO à faire
plus de pression sur le gouvernement pour atteindre cet objectif.
Le dossier relatif à la mobilité des citoyens de la CEDEAO est également très avancé.
Le Cabo Verde est en train de finaliser son plan d'action national qui lui permettra de
se conformer à la décision prise en juin 2012 par les chefs d'État en ce qui concerne
l'introduction de la carte d'identité et du passeport biométriques dans tous les États
membres.
Nous pouvons avoir le sentiment que le Cabo Verde est plus en retard que les autres
États de la Communauté, mais le Cabo Verde est en train de se préparer pour mieux
assurer l'immigration adéquate et durable, avec la garantie d'un travail décent avec
la protection sociale, les droits et les devoirs, à tous les niveaux, à tous les citoyens
qui ont choisi de résider au Cabo Verde.
Le Cabo Verde est, historiquement, un pays d'émigration mais au cours des
dernières décennies, il a été transformé en un pays potentiellement d’immigration.
Le Cabo Verde abrite déjà plus de 14.000 étrangers, selon les données du
recensement de 2010.
Environ 71% de ces immigrants sont originaires du continent africain. La plupart
viennent de la Guinée-Bissau (39%), suivi du Sénégal (15%), du Nigéria (5%) dont la
plupart résident sur l'île de Santiago.
L’immigration au Cabo Verde se fait généralement de façon individuelle, 76 %.
La plupart des entrées, 55%, s’inscrivent dans le cadre de l'Accord de la libre
circulation des personnes avec la CEDEAO.
V. État de mise en œuvre des programmes et projets communautaires :
En ce qui concerne les infrastructures, rien que pour les routes, les ports, les
aéroports et les télécommunications, le Cabo Verde a fait un effort extraordinaire
pour doter le pays d'un système moderne et compétitif, de manière à investir dans le
secteur des services aux niveaux régional et international.
Néanmoins, cet effort a déclenché la dette intérieure. Le Cabo Verde attend toujours
des mesures liées à la politique dans le secteur des transports qui a été très défendu
par la Commission (Plan d'action prioritaire pour l'Afrique de l'Ouest, notamment
le programme de développement de l'infrastructure pour l'Afrique) alors que le
Continent doit définir une stratégie d'intégration régionale en construisant des
routes et des chemins de fer. En ce qui concerne le Cabo Verde, l'intégration devra
se faire en améliorant les liaisons maritimes et aériennes.
D’autre part, en ce qui concerne le secteur de l’énergie, plus de 90% de la population
ont accès à l’énergie, ceci dans le but d’éliminer l’usage du charbon (feu de bois)
avec les conséquences que cela peut avoir pour la population et l’environnement.
En même temps, le pays essaie de réduire l'énergie fossile et d’étendre le réseau des
énergies renouvelables.
Dans ce sens, nous considérons être en mesure de participer activement à la mise en
œuvre et à l'adoption d'un cadre politique régional pour la CEDEAO, qui est d'ailleurs
l'une des principales missions du Centre Régional pour les énergies renouvelables et
l'efficacité énergétique, basée dans la capitale du pays.
Dans le secteur des transports, nous avons l'intention de construire un réseau de
transport intégré, compétitif et sûr qui pourra contribuer de manière importante à la
richesse nationale, à la balance des paiements et à l'emploi.
En ce qui concerne les systèmes de transport maritime et le fret aérien et le
transport des passagers, il s’agit d'assurer l'unification du marché national. Les
infrastructures et les transports doivent mériter une attention particulière afin
d'assurer la sécurité, l'efficacité et la qualité dans la circulation des personnes et des
biens.
Le transport aérien et ses infrastructures sont en cours d'élaboration afin de
répondre, de manière efficace et à un coût acceptable, aux besoins urgents
/émergents dans ce nouveau contexte économique. Une politique de service public
du transport aérien est également en cours d’élaboration, en insistant sur la liaison
entre les îles et entre le pays et la diaspora et les itinéraires qui sont l'objet du
service public.
Mesures/actions prioritaires.
Au niveau du Transport Maritime :
i. La restructuration et la réorganisation du système maritime de transports
commun entre les îles. Á cet effet, il est proposé de réviser le modèle actuel
contrats de concession attribués à des opérateurs individuels, définir et mettre
place un modèle efficace et durable, réglementer le système des obligations
service public.
en
de
en
de
ii. La réglementation de la redevance de Sécurité Maritime, afin d'améliorer la
qualité de la sécurité maritime au Cabo Verde et dans sa région maritime, en tant
qu'État État côtier, portuaire (et de drapeau) ?.
iii. Le renforcement du cadre institutionnel et juridique du secteur, en particulier
avec l'adoption d'un règlement sur les cahiers des charges, le développement de la
régulation de l'activité des transitaires, la qualité des services, le commerce et les
bases logistiques.
iv. La mise en place d'un Système Portuaire Moderne, en soulignant l'élaboration
d'un plan stratégique pour le secteur portuaire, comme la base de toutes les
réformes à mettre en œuvre.
v. Renforcer l'intégration économique du Cabo Verde en Afrique, par le transport
maritime, la promotion d'un système de transport maritime régional et, en même
temps, la mise en œuvre d'un processus de transformation du Cabo Verde en un
centre régional pour le transbordement des marchandises.
Au niveau du Transport Aérien :
i. La mise en œuvre des Obligations de Service Public, dans le transport aérien interîles, avec l'identification des sources de financement et la signature du contrat de
concession des obligations de Service Public sur le transport intérieur.
ii. La réorganisation de la gestion de la compagnie aérienne nationale, TACV, la
conception d'un plan de stabilisation financière, ce qui permettrait de lancer le
processus de privatisation.
iii. Promouvoir la modernisation des règles et de la réglementation du secteur du
transport aérien.
iv. Définition de la Politique Nationale de l’Aviation Civile.
v. Mise en œuvre d’un processus de Licence Aéroportuaire.
vi. Définition d’une Politique Commerciale Aérienne pour le Cabo Verde.
vii. Définition d'un modèle de promotion et de diversification des activités liées au
secteur aérien qui génèrent plus de revenus et plus d'emplois.
viii. La création de conditions pour améliorer l'efficacité et les niveaux de services
dans le transport aérien domestique, en particulier dans les itinéraires déficitaires.
VI. Situation économique et sociale :
Le Cabo Verde défend l’idée selon laquelle l'intégration économique est un facteur
clé pour la stabilisation politique et sociale de la région Afrique de l'Ouest, ce qui
renforce la nécessité de la CEDEAO à se concentrer sur les objectifs de renforcement
de la coopération économique et commerciale entre les États qui la composent.
a) Financement de l’Économie.
Le gouvernement cherche une solution urgente au problème du financement de
l'économie du Cabo Verde, en particulier dans le contexte du passage du Cabo Verde
au rang de pays à Revenu Moyen et face à la persistance des déficits, notamment en
ce qui concerne l'accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises
et les instruments pour soutenir l'internationalisation des entreprises capverdiennes.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement est en train de promouvoir
l'amélioration des conditions de financement des activités productives et un solide
programme de financement de démarrage et le maintien des Investissements
Directs Étrangers (IDE) et des incitations à l'exportation, en mettant toujours l'accent
sur le fait que l’investissement est la clé de la reprise des activités et pour assurer un
nouveau cycle de la croissance et de l'emploi.
Face à cette situation, en 2017, seront prises des mesures / actions visant à accroître
la liquidité des entreprises et à stimuler l'activité économique, dont les suivantes :
1. Institutionnalisation des mécanismes de financement des entreprises :
i. Encourager les institutions de microfinance.
ii. Création d’un fonds de capital-risque.
iii. Promotion des fonds de garantie.
2. Examen des codes d'avantages fiscaux visant à susciter un grand impact dans la
création d'emplois directs et indirects
3. Mise en place d'un cadre public favorable aux entreprises, en supprimant les
obstacles et en réduisant le temps et le coût de l'investissement, grâce au principe
«Burocracia Zero» pour les investisseurs.
4. Approbation des conditions égales pour l' État et les entreprises, en matière de
fiscalité, de marché des capitaux, en adoptant un système d’imposition quasi nulle.
5. La mise en œuvre d'un programme de financement solide et le maintien des
Investissements directs étrangers (IDE), par :
i. Le lancement d'un plan spécifique d'attraction des IDE structurants qui renforce les
ressources humaines qualifiées, la valorisation des projets de I&D et notre position
géoéconomique et géostratégique ; tirer parti des avantages concurrentiels existants
en matière économique, collaborer à l'appréciation soutenue des ressources
naturelles et qui, en plus, peut également fonctionner comme un facteur qui valorise
les secteurs prometteurs de l’économie du Cabo Verde.
ii. Lancement de campagnes spécifiques pour la diffusion des capacités d'accueil des
étrangers dirigé vers un public cible (par exemple, les banques internationales et de
développement, les écosystèmes de capital-risque, les sociétés de conseil et les
bureaux d'avocats internationaux, les organisations qui publient les classements en
matière de compétitivité internationale, entre autres)
iii. Création d’un programme orienté vers le développement des industries
nationales.
iv. Poursuivre un ambitieux programme de Partenariat Public - Privé et les
privatisations, en particulier en ce qui concerne les entreprises publiques clés dans le
pays, dans le but de rationaliser les activités des secteurs dans lesquels elles
interviennent , en créant de manière directe et indirecte des nouvelles opportunités
à la fois pour les IDE et pour les entrepreneurs nationaux.
v. Dans le cadre des PPP et de la Privatisation, il faut assurer d’importants
investissements de la part des partenaires extérieurs visant à l'amélioration des
infrastructures existantes dans le pays et les niveaux de performance des entreprises
jusque-là publiques, transférer le “savoir-faire” vers le secteur privé national, de
façon à améliorer l'environnement des affaires dans le pays et ses indices de
compétitivité.
6. Au niveau des entreprises qui demeurent publiques, il est important de fixer des
objectifs aux dirigeants, en considérant que ceux-ci seront suivis de près afin de
veiller à ce qu'ils remplissent leur mission de manière efficace, assurant ainsi
l'utilisation responsable des ressources publiques.
b) Inclusion Sociale et Régionale
Le gouvernement considère le développement social comme un élément essentiel
dans la stratégie de développement du pays en accordant la priorité à la lutte contre
les inégalités sociales qui existent dans le pays. C’est donc dans ce sens que l'on ne
peut parler d'inclusion sociale. Il faut aussi adopter les mesures d'inclusion
régionales, car la politique sociale doit être un promoteur de la dignité humaine et
de l'autonomie, dans un pays solidaire, par l'emploi, le revenu et l'éducation.
1. Renforcement de l'enseignement primaire et l'extension de l'enseignement de
base obligatoire jusqu’en classe de 4ème
Le budget 2017, dans sa politique d'inclusion sociale, renforce l'éducation de base
dans une stratégie qualitative afin d'accroître son potentiel et de combler ses
lacunes. C’est dans ce sens que sont adoptées des mesures politiques, notamment:
i. (le Renforcement immédiat de l'extension de l'enseignement primaire à 8 ans,
gratuit, avec les enseignants avec licence scolaires appropriés au niveau de la
scolarité) ?
ii. L'amélioration de l'articulation entre l'enseignement préscolaire et primaire, ce
qui évite les changements soudains de contenu, des méthodes, des postures et de
l'environnement physique.
iii. Le renforcement des mécanismes de lutte contre la négligence et l'échec scolaire,
grâce à des soutiens éducatifs et des soutiens sociaux.
iv. L’amélioration des conditions de travail des ressources humaines et une plus
grande dignité pour les enseignants, en particulier l'amélioration de l'enseignement
et des conditions de travail dans les classes, en encourageant l'enseignement
supérieur, la mise à jour des instruments et règlements régissant le fonctionnement
administratif et les carrières dans l'enseignement et la résolution rapide des
reclassements en attente.
v. La mise en œuvre de l'approche de l'évaluation et de la formation par la
compétence et la reformulation et l'adaptation du système d'évaluation de
l'apprentissage.
2. Promotion de l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté
La nouvelle génération de politiques sociales mettra l'accent sur l'inclusion sociale,
plutôt que sur la simple subvention du risque. Ce modèle sera assis sur un
changement de paradigme et d’incitation des citoyens à investir dans la construction
d'un vaste partenariat entre l'État, les autorités locales et la société civile, tout en
reconnaissant un rôle central pour les églises et les organisations caritatives privées.
Le développement inclusif exige, en plus des politiques actives visant à réduire les
inégalités sociales et l'égalité entre les sexes, le travail décent, afin de stimuler la
mobilité sociale des pauvres, basée sur l'accès à l’emploi et l'amélioration constante
de leurs conditions de revenu et la qualité de vie, en prenant des mesures visant à
promouvoir la création d'un système de prise en charge des enfants, des personnes
âgées et des personnes handicapées (en particulier ceux appartenant aux familles
vulnérables) afin de réduire l'impact négatif que l’absence des soins a sur la cohésion
sociale et contribuer efficacement à l'égalité entre les sexes, tout en reconnaissant
que l’absence des soins qui existe au sein des familles est un problème collectif qui
exige des réponses sociales collectives.
C’est dans ce sens que toute l'année, le gouvernement continuera de promouvoir
l'aide aux personnes souffrant de handicap, de la vieillesse, des maladies
invalidantes, du chômage et d'autres vulnérabilités, créera un revenu pour inclure
les plus vulnérables, dans le but d’accueillir les familles avec enfants à risque,
travaillera à réduire les listes d'attente dans le secteur de la santé, en étroite
collaboration avec le secteur privé, en particulier dans les domaines les plus
critiques, notamment la gynécologie, l'ophtalmologie et l'orthopédie, en supposant
que la charge financière ne soit pas supportée par la population la plus pauvre, car le
renforcement des ressources humaines et matérielles est assuré dans les
établissements de santé.
Le gouvernement a également défini des mesures pour encourager le financement
par le système de micro-crédit.
VII. État de mise en œuvre des critères de convergence macroéconomique :
a) Environnement International
L'environnement extérieur de l'économie nationale restera légèrement favorable,
pendant toute l'année 2017, ce, malgré le ralentissement de l'activité économique
mondiale, selon les prévisions. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime, dans
son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales (juillet 2016), que le
rythme de croissance de la production mondiale devrait accroître de 3,4% en 2017.
Les économies développées et le groupe des économies émergentes et en
développement devraient croître de 1,8% et 4,1% pour cette année, respectivement.
b) Perspectives Économiques Nationales – 2017
Les perspectives pour l'économie du Cabo Verde en 2017 restent conditionnées par
l'évolution de l'environnement extérieur. La gestion macroéconomique est
conditionnée par ce contexte, mettant en cause l’atteinte des objectifs fixés pour la
période, si les contraintes de mobilisation des ressources pour leur matérialisation
viennent à se vérifier.
Dans ce contexte, les politiques publiques capverdiennes devraient viser à améliorer
l'environnement des affaires, favorisant ainsi une plus grande croissance
économique durable à moyen terme, ce qui permet, d'une part, l'attraction des
capitaux étrangers et, d’autre part, la densification de l'entreprise nationale et, par
conséquent, la réduction du taux de chômage, en particulier chez les jeunes, et
l’amélioration du pouvoir d'achat des ménages.
En ce qui concerne la politique monétaire, il est prévu qu’à court / moyen terme, elle
reste accommodante, orientée pour stabiliser les réserves extérieures et maintenir la
stabilité financière, même en mettant l'accent sur la dynamisation du crédit à
l'économie (qui, selon la BCV, pourra accroître autour de 3,1% en 2016 et à 3,0
2017).
C) Croissance Économique
Comme prévu dans le budget de l'État, l'économie devrait croître de 5,5% en 2017.
Les prévisions de croissance économique plus élevée, par rapport aux estimations
publiées par l'INE, sont basées sur une légère accélération du scénario économique
mondial, marqué par une croissance modeste, chez les principaux partenaires du
pays.
Sur le plan interne, la prévision est basée sur une augmentation du revenu
disponible des ménages, favorisée par des prix bas, en améliorant l'accès à des
conditions de crédit (plus de dynamique du crédit dans le secteur privé) et
l'environnement des affaires, ainsi que le renforcement de l'investissement privé.
En ce qui concerne les exportations et importations de biens et services, il est prévu
une augmentation de 7,0 % et 4,5 % respectivement. De cette façon, on s’attend à
une contribution négative de la demande extérieure nette en 0,1 p.p. dans
l’accomplissement de l’activité économique en 2016.
Du côté de l’offre, la croissance du secteur primaire devrait atteindre 4,6 %, plus 0,1
p.p compte tenu de l’estimation de 2016. On s’attend à une bonne continuité de la
performance dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche.
Le secteur de l’industrie devrait augmenter de 3,0 %, étant donné la bonne évolution
dans les sous-secteurs des industries manufacturières, de l’électricité et de l’eau. On
espère également, en raison de la reprise des investissements, une amélioration
dans le secteur de la construction.
Dans le secteur des services, on projette une croissance de 5,9 %, plus 1,4 p.p par
rapport à 2016. On s’attend au maintien de la tendance de croissance des soussecteurs de l’hébergement et de la restauration, de l’immobilier, des services aux
entreprises et de l’administration publique.
d) Inflation
L’inflation devrait se situer dans la fourchette entre 0,7 % et - 1,7 % en 2017. Le
comportement attendu des prix devrait refléter les effets décalés de l’évolution des
prix des matières premières et l’impact de la production agricole, ainsi que les
perspectives d’inflation chez les principaux partenaires du pays, étant donné le poids
des importations dans l’IPC.
e) Secteur Extérieur
En ce qui concerne l’environnement extérieur, le cadre des projections nationales
pour 2016 et 2017 souligne que la relance de l’économie mondiale, surtout chez les
principaux partenaires du Cabo Verde, pourrait entraîner une plus grande
dynamique de la demande extérieure, en ayant un impact positif sur la croissance
des exportations de biens et de services, grâce à une augmentation des recettes du
tourisme.
En ce qui concerne les importations et leur évolution, elles seront conditionnées par
la vitalité de l’activité économique, particulièrement en ce qui concerne les
investissements directs étrangers et les conditions de financement.
Toutefois, pour cette année, le solde de la balance des transactions entre le pays et
le reste du monde devrait rester excédentaire et les réserves du pays devraient
rester au-dessus de 4 mois d’importations de biens et de services prévus. Selon les
projections de la BCV, les réserves devraient atteindre environ 6,4 mois
d’importations de biens et services prévus en 2017.
f) Politiques Budgétaires pour 2017
La politique budgétaire pour 2017 est fondée sur une stratégie de viabilité des
finances publiques combinée à un nouveau modèle de croissance économique,
supportée dans une économie de connaissance, de compétitivité fiscale (prévisible
et à faible risque), génératrice de revenus et d’emplois de qualité. Cela, sur la base
de la transparence, de la rigueur, de la discipline et de la prospérité pour tous.
g) Politiques Fiscales
Le programme du gouvernement vise à atteindre le meilleur climat fiscal de l’histoire
du pays, en plaçant le Cabo Verde, en 10 ans, dans le top 15 du monde en matière de
compétitivité fiscale. À cet effet, il préconise une administration fiscale extrêmement
compétente, efficace, motivée et dotée d’une forte capacité d’inspection et
technologique, dans le but d’améliorer la compétitivité du pays pour attirer les
investissements, notamment par la modification du code des avantages fiscaux, en
encourageant une faible fiscalité et un niveau élevé de confiance et de stabilité
budgétaire.
Le pays souhaite, en outre, une administration douanière moderne, efficace,
hautement compétente, motivée et dotée d’une solide capacité technologique,
capable
de répondre aux nouveaux enjeux du commerce international,
principalement en ce qui concerne la facilitation du commerce légitime, la réduction
des coûts opérationnels, en réduisant encore le temps de dédouanement des
marchandises. D’autre part, elle souhaite suivre le code des douanes et le règlement
correspondant, visant une plus grande intégration du Cabo Verde dans le continent
africain, tout en sauvegardant les spécificités du pays.
VIII. Environnement et changements climatiques :
La dégradation des terres et la progression de la désertification représentent un
risque majeur pour les populations, lesquelles sont exposées au risque de
désertification avec différents niveaux d’intensité et d’incidence territoriale. De la
même manière, le pays présente en différents plans la mise en œuvre de la CNULD
(Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification), la capacité à
résoudre les difficultés ; les stratégies et ressources financières pour l’implication des
différents acteurs.
La politique environnementale au Cap vert est un modèle dans trois domaines clés :
La lutte contre la désertification et les effets de la sécheresse, la lutte contre le
changement climatique et la protection de la biodiversité.
Les politiques et stratégies nationales liées à la gestion durable des terres sont
lancées dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de la sylviculture, du
développement rural et des ressources hydrauliques.
Ces politiques qui ont été élaborées comportent plusieurs plans stratégiques, parmi
lesquels les plans sectoriels de développement, le programme d’action national de
lutte contre la désertification (PAN/LCD) ; la stratégie et le plan d’action sur la
biodiversité, la stratégie et le plan d’action nationaux sur les changements
climatiques ; le programme d’action forestier national, PANA I (Plan National pour
l’Environnement), PANA II, DECRP (Document de Stratégie de Croissance et de
Réduction de la Pauvreté, ENSA (Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire),
(PADA) Plan d’action pour le Développement Agricole, PEDA (Plan Stratégique de
Développement Agricole), PAGIRH (Plan d’Action de Gestion Intégrée des
Ressources Hydrauliques), PNED (Plan National d’Énergies Ménagères), entre autres.
La PARM (Plateforme de l’Examen des Risques dans l’Agriculture) sera intégrée dans
le PNIA II (Programme National d’Investissement Agricole) qui doit être élaboré par
le Cabo Verde et tous les autres pays de la CEDEAO en juin 2017. Le Cabo Verde a été
choisi pour cette expérience pilote car il est composé d’îles et c’est un pays
lusophone.
Il convient de noter que 60% des recommandations et des lignes directrices du PNIA
I ont été réalisés par le Cabo Verde avec ses propres ressources.
Compte tenu des vulnérabilités qui caractérisent les petites économies insulaires
comme le Cabo Verde, le pays est confronté à des difficultés financières pour la mise
en œuvre des plans nationaux, particulièrement ceux qui comprennent des activités
liées au processus de désertification et la gestion durable des terres.
Les sources de financement sont classées selon leur origine : elles sont publiques et
privées, nationales et internationales. La demande de financement est une
problématique intersectorielle. Elle s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la
pauvreté et contre la vulnérabilité environnementale. Les activités liées à la gestion
durable des terres intègrent les différents dossiers que le gouvernement soumet aux
partenaires au développement pour obtenir des financements. Le pays est très
dépendant de l’aide extérieure. Les activités de gestion durable des terres ne
dépendent pas seulement du budget du gouvernement mais aussi des priorités
internationales et des différents donateurs. Ces dernières années, avec le
classement du pays comme pays à développement intermédiaire, il n’est plus
possible d’accéder à certains financements externes sous forme de dons, de prêts ou
de crédits.
L’existence d’un appareil bureaucratique pour accéder aux sources de financement
externes constitue souvent un obstacle dans des pays comme le Cap Vert.
IX. Versement du Prélèvement Communautaire de la CEDEAO :
Ayant une dette de plusieurs années, le pays a déjà établi un plan de paiement
prenant en compte l’existence d’un espace budgétaire afin d’honorer les
engagements grâce à un accord avec la délégation de la CEDEAO qui a effectué une
mission à Praia en début mars.
La dette de 2016 sera payée en deux tranches, toujours dans le courant de cette
année.
X. Activités de sensibilisation menées par les Députés du Parlement :
L’intensification des activités du Parlement de la CEDEAO auprès des communautés
est un objectif fondamental de la Quatrième Législature. Le Président du Parlement
a mis l’accent sur ce point comme étant d’une importance capitale pour faire
parvenir les bonnes nouvelles de notre Parlement auprès des communautés.
C’est dans cette perspective que le Cabo Verde, conscient de l’importance de la
communication institutionnelle pour l’atteinte des objectifs du plan stratégique de la
4ème Législature, d’une part, et de la Vision 2020 de la CEDEAO, d’autre part, a
établi un agenda stratégique de communication auprès des médias de notre pays.
Aussi la délégation du CABO VERDE dispose déjà de sa propre page Facebook, qui
compte des milliers d’abonnés et qui a fait ses preuves en tant que source
d’information des médias capverdiens. La page s’intitule: «DÉPUTÉS DU CABO VERDE
À LA CEDEAO» et est accessible via link:https://web.facebook.com/Deputados-deCaboVerde-na-Cedeao-697364060416609/
Cet agenda médiatique repose sur la publication de documents pour améliorer la
connaissance et la sensibilisation des citoyens nationaux sur l’importance du
Parlement de la CEDEAO et son rôle dans le cadre d’une intégration régionale
harmonieuse et productive.
Le programme de participation des Députés du Cabo Verde aux réunions
délocalisées des Commissions mixtes et aux sessions du Parlement de la CEDEAO a
été partagé avec la presse nationale par le biais de publications de textes sur leur
page FB, dans les journaux de la ville et des communiqués de presse. En outre, les
Députés ont participé aux émissions de radio et de télévision publiques, ainsi qu’aux
conférences organisées au plus haut niveau de l’État, dont les thèmes sont en
rapport avec la CEDEAO et/ou avec le Parlement de la Communauté.
Ce travail d’appui à la communication a été effectué par un professionnel qui a déjà
été présent avec nous au Parlement et a fait un excellent travail en faveur de la
visibilité du Parlement de la CEDEAO auprès de la population cap-verdienne.
Aujourd’hui, nous pouvons affirmer qu’il existe un très petit nombre de CapVerdiens, qui ne connaissent pas la signification de l’acronyme CEDEAO et quelle est
sa mission dans le cadre de la sous-région ouest-africaine.
Avant tout, parce que les Députés du Cap Vert, grâce au travail acharné des
journalistes qui nous ont accompagnés, se sont fermement engagés á faire connaître
le Parlement auprès de la population.
Les 25, 26 et 27 avril, s’est tenue dans la ville de Praia la réunion délocalisée de la
Commission mixte Administration, Finances, Audit, Contrôle Budgétaire/ Politiques
Économiques, Secteur privé et NEPAD/ Travail, Emploi, Jeunesse, Sports et Culture.
C’était la première fois que la CEDEAO réunissait, au Cap Vert, trois grandes
commissions spécialisées au cours d’une réunion conjointe.
Les thèmes abordés : Migration clandestine et sous-emploi des jeunes, étaient
également d’une importance capitale pour l’avenir des peuples d’Afrique de l’Ouest.
Des thèmes fondamentaux, portant sur la paix, l’unité, la stabilité et le
développement de l’ensemble du continent, sont des défis qui exigent rapidement
des réponses efficaces et cohérentes.
Pour terminer une semaine de programme intense, où tous les regards se sont
tournés vers la question de l’intégration africaine, en particulier au niveau de la sousrégion, s’est tenue, en marge de la réunion délocalisée, une conférence
parlementaire co-organisée par l’Assemblée Nationale du Cabo Verde et le
Parlement de la CEDEAO. Deux grands sujets ont été abordés, notamment « Le
renforcement de l’intégration du Cabo Verde dans la CEDEAO», présenté par le
Secretaire-Général de la CEDEAO, M. Fernando Cabo-verdiano Whanon, et «Les
perspectives économiques du Cap Vert dans l’espace CEDEAO», présenté par le
Secrétaire général du Parlement de la CEDEAO, M. Nelson Magbagbeola.
Merci de votre attention.
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