Comparaison Programmes de CM2 et de 6ème Français CM2 hors

Comparaison Programmes de CM2 et de 6ème Français
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CM2 hors-série n° 3 du 19 juin 2008
6ème Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008
FRANCAIS
3 - Étude de la langue française
I. L’étude de la langue
Grammaire
La phrase
- Connaissance et emploi pertinent des phrases déclarative, interrogative, injonctive et
exclamative, des formes affirmative et négative.
- Repérage de la différence entre voix active et voix passive.
- Utilisation adéquate des signes de ponctuation usuels.
Les propositions
- Distinction entre phrase simple et phrase complexe ; entre proposition indépendante
(coordonnée, juxtaposée), proposition principale et proposition subordonnée.
L'analyse de la phrase
- la phrase verbale/non verbale ;
- la phrase simple (un seul noyau verbal) ;
- les quatre types de phrase (déclarative, interrogative, injonctive, exclamative) ;
- la phrase affirmative/ la phrase négative ;
- l'interrogation totale et l'interrogation partielle (marques écrites et orales) ;
- initiation à la phrase complexe (plusieurs noyaux verbaux).
Les classes de mots
- Identification, selon leur nature, des mots suivants : les verbes, les noms, les déterminants
(articles définis et indéfinis, déterminants possessifs, démonstratifs, interrogatifs), les adjectifs
qualificatifs, les pronoms (personnels, possessifs, relatifs, démonstratifs et interrogatifs), les
adverbes, les prépositions.
- Utilisation adéquate de la substitution pronominale, ainsi que des conjonctions de
coordination et autres mots de liaison (adverbes).
Les classes de mots
- le nom et ses déterminants : les articles, indéfinis, définis, partitifs ; distinction entre des article indéfini, des
article défini contracté ; du article partitif, du article défini contracté ; le déterminant possessif ; e déterminant
démonstratif ;
- le verbe (savoir l'analyser en donnant son infinitif, son groupe, son temps, son mode, sa personne ; cette
analyse se complexifiera au fur et à mesure que la connaissance du verbe sera approfondie) ;
- les pronoms : les pronoms personnes (leurs formes et leurs fonctions ; distinction entre la, les déterminants et
pronoms) ; les pronoms possessifs ; les pronoms démonstratifs ;
- l'adjectif qualificatif (il s'ajoute au nom pour le qualifier, s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il
qualifie).
Les fonctions des mots
- Identification du verbe, de son sujet (nom propre, groupe nominal ou pronom), et des
compléments du verbe : compléments d’objet direct, indirect et second, compléments
circonstanciels (de lieu, de temps).
- Compréhension de la notion de circonstance.
- Identification de l’attribut du sujet.
- Identification des éléments du groupe nominal et de leurs fonctions : déterminant, adjectif
qualificatif épithète, complément du nom, proposition relative complément du nom.
Les fonctions grammaticales
- le sujet du verbe (le groupe nominal et le pronom ; le sujet déplacé ou inversé) ;
- les compléments d'objet du verbe (direct, indirect, second) ;
- les groupes nominaux compléments circonstanciels (mobiles et supprimables, valeurs de moyen et de manière,
de temps et de lieu) ;
- l’épithète ;
- l'attribut du sujet ; (distinction attribut / complément d’objet direct
Conjugaison
Le verbe
- Connaissance du vocabulaire relatif à la compréhension des conjugaisons.
- Repérage dans un texte des temps simples et des temps composés de l’indicatif, et
compréhension de leurs règles de formation.
- Conjugaison des verbes des premier et deuxième groupes, d’être et avoir aux temps
suivants de l’indicatif : présent, futur simple, imparfait, passé simple ; passé composé, plus-
que-parfait, futur antérieur, conditionnel présent ; à l’impératif présent, à l’infinitif présent ;
au participe présent et passé.
- Conjugaison d’aller, dire, faire, pouvoir, partir, prendre, venir, voir, vouloir aux temps
suivants de l’indicatif : présent, futur simple, imparfait, passé simple, passé composé,
conditionnel présent, à l’impératif présent, à l’infinitif présent ; au participe présent et passé.
- Première approche de la valeur des temps verbaux et en particulier des temps du
passé.
- Utilisation à bon escient des temps étudiés.
La conjugaison du verbe
- l'infinitif et les trois groupes verbaux ;
- l'indicatif (temps simples et temps composés ; y compris le conditionnel) : étude systématique, avec
décomposition des formes en éléments ;
- l'impératif.
Les valeurs des temps verbaux
- se situer dans le temps : passé / présent / futur ;
- le présent (présent de vérité générale, présent d'actualité, présent de narration) ;
- le passé simple et l'imparfait (premier plan et arrière-plan dans un récit ; l'imparfait dans la description ; le passé
simple dans la
narration ; action ou état borné/non borné) ;
- le passé composé (extension de son usage due à la disparition du passé simple à l'oral) ;
- le futur (valeur temporelle de projection dans l'avenir ; valeurs modales de futur catégorique ou de futur de
supposition).
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Orthographe
Les accords (dans le champ grammaire dans les programmes)
Connaissance et utilisation :
- des règles et des marques de l’accord dans le groupe nominal : accord en genre et en
nombre entre le déterminant, le nom et l’adjectif qualificatif ;
- des règles de l’accord en nombre et en personne entre le sujet et le verbe ;
- des règles de l’accord du participe passé construit avec être (non compris les verbes
pronominaux) et avoir (cas du complément d’objet posé après le verbe).
Orthographe grammaticale (dans le champ orthographe)
- Les élèves sont entraînés à orthographier correctement les formes conjuguées des verbes
étudiés, à appliquer les règles d’accord apprises en grammaire (voir plus haut), à distinguer
les principaux homophones grammaticaux (à-a, où-ou...).
- Les particularités des marques du pluriel de certains noms (en -al, - eau, - eu, - ou ; en -s,
- x, - z) et de certains adjectifs (en -al, - eau, - s, - x) sont mémorisées.
Orthographe grammaticale (dans le champ orthographe dans les programmes)
- les accords dans le groupe nominal (l’adjectif, le déterminant, le nom) ;
- l’accord simple sujet-verbe et sujet-attribut ;
- l’accord du participe passé avec être et avoir (cas simples) ;
- la morphologie du verbe à l’indicatif : 1er, 2e et 3e groupes, en lien avec les conjugaisons du programme (les
verbes morphologiquement réguliers) ;
- les pluriels en -aux, -eux,-oux;
- la ponctuation : les divers points, la virgule, les guillemets, les parenthèses, les tirets.
Quelques homonymes ou homophones
- distingués par l’accent : à/a ; la/l’a/l’as/là ; mur/mûr...
- autres : et/est ; mais/mes ; on/ont ; ce/se ; ces/ses ; son/sont...
Orthographe lexicale
- L’orthographe relative aux correspondances grapho-phoniques, y compris la valeur des
lettres en fonction des voyelles placées à proximité (s/ss, c/ç, c/qu, g/gu/ge) ou de la
consonne suivante (n devenant m devant m, b, p) est maîtrisée.
- L’orthographe des mots les plus fréquents, notamment les mots invariables, ainsi que des
mots fréquents avec accents, est mémorisée.
L’apprentissage orthographique repose aussi sur l’application des règles d’orthographe ou
régularités dans l’écriture des mots (redoublement de consonnes, lettres muettes, finales de
mots de grande fréquence).
Orthographe lexicale
- les signes auxiliaires : tréma, apostrophe, trait d’union ;
- l’accentuation de e ;
- majuscule ou minuscule.
Lexique (6ème)
Vocabulaire (C3)
L’acquisition du vocabulaire accroît la capacité de l’élève à se repérer dans le monde qui
l’entoure, à mettre des mots sur ses expériences, ses opinions et ses sentiments, à
comprendre ce qu’il écoute et ce qu’il lit, et à s’exprimer de façon précise et correcte à l’oral
comme à l’écrit.
L’extension et la structuration du vocabulaire des élèves font l’objet de séances et
d’activités spécifiques, notamment à partir de supports textuels intentionnellement choisis ;
la découverte, la mémorisation et l’utilisation de mots nouveaux s’accompagnent de l’étude
des relations de sens entre les mots.
Cette étude repose, d’une part, sur les relations de sens (synonymie, antonymie,
polysémie, regroupement de mots sous des termes génériques, identification des
niveaux de langue), d’autre part, sur des relations qui concernent à la fois la forme et le
sens (famille de mots). Elle s’appuie également sur l’identification grammaticale des
classes de mots. L’usage du dictionnaire, sous une forme papier ou numérique, est
régulière.
Tous les domaines d’enseignement contribuent au développement et à la précision du
vocabulaire des élèves.
L’emploi du vocabulaire fait l’objet de l’attention du maître dans toutes les activités
scolaires.
L’étude du lexique vise à enrichir le vocabulaire des élèves de façon structurée à partir de réseaux de mots. Ces
réseaux se rapportent à des domaines lexicaux définis pour chaque niveau. Ils se constituent à l’aide de notions
lexicales dont la progression se poursuit au cours des quatre années de collège.
Domaines lexicaux
- vocabulaire des émotions ;
- vocabulaire des religions (croyances et pratiques religieuses dans l’Antiquité) ;
- vocabulaire des genres littéraires (conte, récit).
Notions lexicales
- formation des mots : radical, préfixation, suffixation, composition,
dérivation, familles de mots, initiation à l’étymologie ;
- sens propre et sens figuré ;
- niveaux de langue ;
- reprises et substituts du nom (en lien avec l’étude des classes grammaticales : les noms et pronoms) ;
- synonymie, antonymie, paronymie.
Pour mettre ce travail en cohérence avec les activités de lecture et d’écriture, le professeur construit des
réseaux de mots à partir
d’entrées lexicales choisies en relation avec les œuvres étudiées. Il peut, par exemple, privilégier les
pistes suivantes :
- la métamorphose ;
- les attitudes et mouvements du corps ;
- l’art de la narration ;
- les jeux sur les mots et sur les sons.
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2 - Lecture, écriture
II. La lecture
Lecture
La lecture continue doit faire l’objet d’un apprentissage systématique :
- automatisation de la reconnaissance des mots, lecture aisée de mots irréguliers et rares,
augmentation de la rapidité et de l’efficacité de la lecture silencieuse ;
- compréhension des phrases ;
- compréhension de textes scolaires (énoncés de problèmes, consignes, leçons et
exercices des manuels) ;
- compréhension de textes informatifs et documentaires ;
- compréhension de textes littéraires (récits, descriptions, dialogues, poèmes).
L’élève apprend à comprendre le sens d’un texte en en reformulant l’essentiel et en
répondant à des questions le concernant.
Cette compréhension s’appuie sur le repérage des principaux éléments du texte (par
exemple, le sujet d’un texte documentaire, les personnages et les événements d’un récit),
mais aussi sur son analyse précise. Celle-ci consiste principalement en l’observation des
traits distinctifs qui donnent au texte sa cohérence : titre, organisation en phrases et en
paragraphes, rôle de la ponctuation et des mots de liaison, usage des pronoms, temps
verbaux, champs lexicaux.
Littérature
Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références
appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier
et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque
année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et
appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que
le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement. Ces lectures cursives sont
conduites avec le souci de développer chez l’élève le plaisir de lire.
Les élèves rendent compte de leur lecture, expriment leurs réactions ou leurs points de vue
et échangent entre eux sur ces sujets, mettent en relation des textes entre eux (auteurs,
thèmes, sentiments exprimés, personnages, événements, situation spatiale ou temporelle,
tonalité comique ou tragique...). Les interprétations diverses sont toujours rapportées aux
éléments du texte qui les autorisent ou, au contraire, les rendent impossibles.
1. Textes de l’Antiquité
Le professeur fait lire des extraits choisis parmi les œuvres
suivantes :
- Le Récit de Gilgamesh*;
- La Bible*,
- L’Iliade*, L’Odyssée* d’Homère ;
- L’Enéide* de Virgile ;
- Les Métamorphoses* d’Ovide.
2. Contes et récits merveilleux
Le professeur fait lire au moins deux contes choisis parmi les œuvres
suivantes :
- Les Mille et Une Nuits* ;
- Contes de Charles Perrault, de Madame d’Aulnoy, des frères Grimm, de Hans-Christian Andersen ;
- Alice au pays des merveilles* de Lewis Carroll ;
- Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry ;
- Petit Bodiel et autres contes de la savane ; Il n’y a pas de petite querelle de Amadou Hampâté Bâ ;
- Contes, Nouveaux contes d’Amadou Koumbade Birago Diop ;
- La Belle Histoire de Leuk-le-lièvrede Léopold Sédar Senghor.
3. Initiation à la poésie
Le professeur choisit :
- des poèmes en vers réguliers, des poèmes en vers libres ou variés, des calligrammes, des haïkus ou des
chansons, du Moyen Age au XXI° siècle, pour faire découvrir la diversité des formes et motifs poétiques ;
- des Jean de La Fontaine (choisies dans les Livres I à VI).
4. Initiation au théâtre
Le professeur fait lire, intégralement ou par extraits, au choix :
- une pièce de Molière : par exemple Le Médecin volant, L’Amour médecin, Le Médecin malgré lui, Le Sicilien ou
l’amour peintre
- une courte pièce, choisie par exemple parmi celles des auteurs du XX° siècle suivants : Jean Tardieu, Roland
Dubillard, René de Obaldia.
5. Etude de l’image
L’approche de l’image est toujours mise en relation avec des pratiques de lecture, d’écriture ou d’oral. Elle est
renforcée par l’initiation à l’histoire des arts. La lecture de l’image a sa place en préparation, accompagnement,
prolongement des textes et thèmes abordés durant l’année : en classe de Sixième, le professeur puise
principalement dans l’iconographie
très riche liée aux textes de l’Antiquité et à leur représentation au fil des siècles. Il procède aussi à l’étude
comparative d’images représentant les mêmes épisodes, par exemple le jugement de Pâris, la chute de Troie, la
rencontre des Sirènes ou encore la construction de la tour de Babel ; la confrontation des différentes versions
d’un même sujet conduit l’élève à réfléchir sur les intentions des artistes, sur la visée de leurs œuvres
respectives.
Le professeur fait prendre conscience de l’existence de différents types d’images fixes et animées (tableaux,
photographies, publicité, bandes dessinées, films...), ainsi que de leurs différentes fonctions. Parmi celles-ci, il
privilégie la fonction narrative, pour laquelle les fresques, les polyptyques ou la bande dessinée, entre autres,
fournissent des exemples. En ce qui concerne les outils d’analyse, des entrées simples, aisées à mettre en
œuvre, sont retenues pour la Sixième : premières notions de cadrage, de composition,dont l’étude des plans.
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Rédaction
III. L’expression écrite
La rédaction de textes fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif : elle est une
priorité du cycle des approfondissements. Les élèves apprennent à narrer des faits réels, à
décrire, à expliquer une démarche, à justifier une réponse, à inventer des histoires, à
résumer des récits, à écrire un poème, en respectant des consignes de composition et de
rédaction. Ils sont entraînés à rédiger, à corriger, et à améliorer leurs productions, en
utilisant le vocabulaire acquis, leurs connaissances grammaticales et orthographiques ainsi
que les outils mis à disposition (manuels, dictionnaires, répertoires etc.).
L’écriture s’apprend : elle nécessite dès la Sixième un enseignement rigoureux et un entraînement régulier.
1. Objectifs
L’objectif prioritaire à atteindre à la fin de la classe de Sixième est la rédaction d’un texte narratif correct et
cohérent d’une page environ (une vingtaine de lignes).
L’élève doit pouvoir présenter son texte de manière lisible, avec une graphie claire et régulière. Il doit veiller à la
correction de la langue et de la ponctuation. Il apprend à organiser son texte en paragraphes et à ménager des
alinéas.
En Sixième, on privilégie la rédaction de textes narratifs dans lesquels l’élève exerce ses capacités d’invention. Il
peut y insérer des descriptions et des dialogues.
2. Modalités de mise en œuvre
Le professeur saisit toutes les occasions pour susciter le goût et le plaisir d’écrire. Il fait prendre conscience à
l’élève du rôle de l’écrit dans notre société. Il veille à varier les consignes, les types d’exercices et les modes
d’évaluation. Pour développer les compétences rédactionnelles de l’élève, le professeur insiste sur la nécessité
de se faire comprendre, de prendre en compte son destinataire et de s’adapter à la situation de communication
définie par les consignes. Il incite l’élève à recourir aux dictionnaires dans la phase d’écriture.
L’élève utilise régulièrement le brouillon, puisque c’est le lieu de l’invention et de l’organisation des idées. Il
comprend ainsi la nécessité de revenir sur son propre
travail afin de l’améliorer. L’apprentissage de l’écriture passe
par une pratique régulière et progressive. Le professeur initie progressivement l’élève à l’élaboration d’une trace
écrite : préparation, synthèse ou réinvestissement du travail effectué en classe.
Des séances spécifiques sont par ailleurs consacrées à l’expression écrite. A partir d’une recherche d’idées,
guidée par le professeur ou librement menée, l’élève peut effectuer une exploration du langage, de ses
ressources et de ses contraintes. En ce sens, l’apprentissage de
l’écriture est étroitement lié à l’étude de la langue et s’appuie de façon rigoureuse sur l’étude du lexique et des
structures grammaticales. L’élève s’habitue aussi peu à peu à structurer ses écrits en améliorant leur cohérence.
Les textes littéraires fournissent des modèles à imiter, permettant de
s’inspirer fructueusement de leur structure (celle du conte ou de la fable par exemple), de la thématique qu’ils
développent, de leur mise en mots. Il est souhaitable les élèves rédigent un devoir complet et abouti au moins
toutes les trois semaines. Modeste dans sa longueur et son
contenu au début de la Sixième, il s’étoffe et s’enrichit au cours de l’année. Ponctuellement,un devoir déjà rédigé
peut donner lieu à une réécriture partielle et personnelle afin de l’améliorer.
L’utilisation du traitement de texte,et plus largement des TIC, peut apporter une aide précieuse dans les
différentes étapes de la rédaction.
3. Travaux d’écriture
- récits rendant compte d’une expérience personnelle (l’élève peut éventuellement y exprimer sa propre
appréciation, ses émotions et ses sensations) ;
- écrits en relation avec le programme de lecture : une courte fable, un conte ou une partie de conte, un épisode
épique, une courte scène de théâtre ;
- textes favorisant l’expression poétique ;
- narrations à partir des œuvres étudiées dans le cadre de l’histoire des arts
- écrits à partir de supports divers permettant de développer des qualités d’imagination (images, objets,
documents audio-visuels).
Une écriture longue peut être envisagée de façon individuelle ou collective, notamment la rédaction d’un conte.
1 - Langage oral
IV. L’expression orale
L’élève est capable d’écouter le maître, de poser des questions, d’exprimer son point de
vue, ses sentiments. Il s’entraîne à prendre la parole devant d’autres élèves pour
reformuler, résumer, raconter, décrire, expliciter un raisonnement, présenter des arguments.
Dans des situations d’échanges variées, il apprend à tenir compte des points de vue des
autres, à utiliser un vocabulaire précis appartenant au niveau de la langue courante, à
adapter ses propos en fonction de ses interlocuteurs et de ses objectifs.
Un travail régulier de récitation (mémorisation et diction) est conduit sur des textes en prose
et des poèmes.
La qualité du langage oral fait l’objet de l’attention du maître dans toutes les activités
scolaires
En classe de Sixième, l’apprentissage de l’oral vise prioritairement les objectifs suivants :
- identifier les différentes situations de communication orale et ce qu’elles impliquent ;
- s’exprimer de façon audible et compréhensible, dans un niveau de langue approprié ;
- écouter et prendre en compte la parole d’autrui ;
- raconter une expérience (épisode vécu, lecture, film, visite ...).
Les élèves pratiquent régulièrement la lecture à haute voix et la récitation, en insistant sur la nécessaire mise en
valeur du texte.
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