A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 99 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 28 juillet 2014 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. L'incapacité à faire face au passé ronge l'identité turque Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Selon Tanil Bora, l'identité turque s'est forgée en fonction des perceptions de menaces extérieures et sur une culture de la violence. Aujourd'hui la religion devient une composante plus importante de cette identité et l'opposition politique est considérée comme une émanation de "forces étrangères". Pour Tanil Bora le processus de faire face au passé devrait faire partie de la conception même de l'identité". Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur le site Repair le 14 mai 2014. Relents racistes et manipulations de la vérité historique Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Suite à la commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv dimanche dernier, Florian Philippot s’est indigné que l’on puisse mettre en cause la France dans la déportation des Juifs vers les camps d’extermination. Tordant singulièrement l’Histoire – toujours ce problème avec la vérité historique au FN… -, il présenta ainsi la France comme un pays marqué par la Résistance mais certainement pas par la Collaboration. On reconnaît bien là, chez le FN, cette volonté de jouer sur la corde nationaliste, avec une volonté de réhabilitation d’une période durant laquelle plusieurs de ses fondateurs se sont tristement illustrés." Le Collectif VAN vous invite à lire le communiqué de presse du SOS Racisme, publié le 22 juillet 2014. Collectif VAN : l'éphéméride du 28 juillet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "28 juillet 1915 -- Empire ottoman : à Erzeroum même, la première déportation eut lieu le 16 juin et la dernière, le 28 juillet. L'évêque arménien de la ville fut déporté avec le dernier convoi et on n'en eut plus de nouvelles. A Baïbourt, les villages avoisinants furent également évacués avant la ville, et les habitants de la ville furent envoyés en trois convois, dont le dernier partit le 14 juin. De la ville d'Erzindjan, quatre convois partirent successivement du 7 au 10 juin. En fait, aucun des exilés d'Erzindjan, de Baïbourt et d'Erzeroum ne semble avoir survécu aux premières étapes du voyage." Les ressortissants israéliens bloqués en Turquie vont être rapatriés Le ministère israélien des Transports a annoncé jeudi qu’il lançait une opération visant à rapatrier les Israéliens bloqués en Turquie après la décision de certaines compagnies internationales d’annuler leurs vols vers Israël. À Berlin, la montée d'un nouvel antisémitisme inquiète Le Ku'damm, l'une des plus belles avenues de Berlin, est coupé en deux par une rangée de policiers en tenue antiémeute. D'un côté, un rassemblement propalestinien pour la Journée d'al-Quds, instaurée par le régime iranien en 1979 pour protester contre le contrôle de Jérusalem par Israël. De l'autre, un rassemblement pro-israélien dénonçant la manifestation d'en face. De quoi inquiéter le gouvernement allemand. En Irak, «les chrétiens sont les seuls à ne pas avoir pris les armes» Depuis le 10 juin, jour de la prise de Mossoul par les jihadistes de l’Etat islamique, les chrétiens de la ville n’ont d’autre choix que de fuir, se convertir à l’islam ou payer une taxe spéciale. Ils sont ainsi des milliers à avoir choisi l’exode. Face à la situation de ces chrétiens d’Irak qui s’aggrave de jour en jour, les chrétiens de France se mobilisent et expriment leur soutien. Après Lyon samedi, les communautés chaldéennes de France appellent à manifester ce dimanche à Paris. Serge Sarkissian contre tout armement civil des villages frontaliers “Nous invitons tous les habitants des villages frontaliers qui peuvent utiliser des armes à servir dans nos forces armées où les bonnes conditions sont créées et où ils peuvent recevoir un salaire mensuel net de 150 000 drams (environ 370 $), plus des avantages. Ils peuvent servir uniquement la moitié du mois, et passer le reste du temps à travailler leurs terres “, a t-il dit dans un discours télévisé. L’Arménie veut se prémunir de toutes les sanctions contre la Russie L’Arménie fera tout pour éviter les effets d’entraînement des sanctions imposées par l’Occident contre la Russie après la crise en Ukraine, a déclaré vendredi le Premier ministre Hovik Abrahamian. S’adressant aux journalistes lors d’une visite dans une ville au nord de Dilijan, le chef du gouvernement arménien a souligné que “la chose importante est de faire notre travail et nous essayons d’attirer des investissements étrangers pour le développement de notre économie.“ La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et s'intensifie L'ultimatum lancé au mois de juin par les jihadistes de l'Etat islamique a poussé les chrétiens autochtones de Mossoul à l'exil et à l'errance. Des quelque 20 000 à 25 000 Chaldéens qui restaient dans la deuxième ville d'Irak, presque tous ont fui la menace qui pèse sur leur tête. Le père Sabri Ammar, de l'église chaldéenne Saint-Thomas de Sarcelles, témoigne du drame qui se joue. Plusieurs milliers de manifestants pour les chrétiens d'Orient Plusieurs milliers de personnes, cinq mille selon les organisateurs, étaient présentes dimanche sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour témoigner leur soutien aux chrétiens d'Irak et de Syrie. Parmi elles, des membres de cette communauté assyro-chaldéenne, mais pas seulement. Le grand rabbin parisien, Olivier Kaufmann, était notamment présent, entouré de laïcs et de croyants de toutes obédiences, ainsi que de personnalités politiques de tous bords. «Je suis là parce que nous partageons les mêmes valeurs, le même Dieu et surtout un même combat», témoignait Olivier Kaufmann. 550 violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan en six jours à la frontière du Haut Karabagh Selon le Ministère de la Défense de la République du Haut Karabagh, 550 violations de la part de l’Azerbaïdjan furent enregistrés durant les six derniers jours avec plus de 5 000 projectiles tirés en direction des positions arménienne de défense frontalière. Le Ministère de la Défense affirme également que les forces arméniennes ont répliqué à chaque fois qu’il était nécessaire afin de « faire cesser le feu ennemi ». Ecoutes illégales visant Erdogan: huit officiers de police inculpés La justice turque a inculpé huit officiers de la police pour écoutes illégales de hauts responsables, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Cette vague d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge dans la police et la magistrature, lancée par le pouvoir contre le mouvement religieux du prédicateur Fethullah Gülen Un soldat Arménien tué lors d’une contre-offensive arménienne, les Azéris compteraient des morts et des blessés Hier 26 juillet soldat arménien fut tué sur la ligne frontalière au nord-est de la République du Haut Karabagh lors d’une attaque des unités azéries chargées d’infiltrer la frontière arménienne. Selon le Ministère de la Défense du Haut Karabagh, la contre-offensive arménienne a obligé l’ennemi a laisser un important stock d’armes et de matériel militaire lors de sa fuite. Un député turc : on n’a plus confiance en Turquie « La Turquie a définitivement perdu sa popularité au Proche-Orient ». C’est l’avis du leader d’un parti d'opposition, Parti populaire républicain Kemal Kılıçdaroğlu. Pourquoi tient-il des propos aussi durs ? Les appréciations de l'opposition, ne sont-elles pas prématurées ? Les familles des deux saboteurs Azéris infiltrés au Haut Karabagh demandent à Vladimir Poutine leur libération Les épouses des deux terroristes Azéris détenus par les forces de la République du Haut Karabagh après les actes sanglants du commando dans la région de Karvadjar, demandent au président de Russie Vladimir Poutine leur libération. Selon l’agence de presse azérie APA, l’Ambassade de Russie à Bakou a confirmé les lettres reçues de la part des familles de Dilham Askerov et Chahbaz Guliev destinées à Vladimir Poutine. Paris : une manifestation pour dénoncer la persécution des chrétiens d'Irak Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dimanche à Paris pour attirer l'attention des Français sur la situation des chrétiens d'Irak victimes de persécutions de la part des Jihadistes de l'État islamique (EI), notamment à Mossoul. "France, tourne ton regard vers l'Irak, un peuple se meurt sous tes yeux". Derrière cette banderole, élus, religieux et croyants, membres de la communauté assyro-chaldéenne notamment, se sont rassemblés dimanche devant Notre-Dame de Paris... L’Azerbaïdjan se paye Cannes où ses drapeaux flottent sur le Palais des Festivals et des Congrès L’Azerbaïdjan s’est installée du 9 au 31 juillet à Cannes, avec les Journées Culturelles de l’Azerbaïdjan. Le Pais des Festivals et des Congrès de Cannes est aux couleurs de l’Azerbaïdjan « Pays de traditions et d’avenir » selon les organisateurs, dont les drapeaux flottent sous le regard des milliers de touristes. Pour la deuxième année consécutive, ce festival accueille de nombreuses manifestations « mettant sous e feu des projecteurs la richesse culturelle de l’Azerbaïdjan » avec la musique classique, le jazz, l’art contemporain, la photographie ou la sculpture. INFO COLLECTIF VAN Relents racistes et manipulations de la vérité historique Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire le communiqué de presse du SOS Racisme, publié le 22 juillet 2014. SOS Racisme mardi 22/07/2014 Relents racistes et manipulations de la vérité historique : le Front national tel qu’en lui-même En quelques jours, le Front national aura fait fort. Suite à la commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv dimanche dernier, Florian Philippot s’est indigné que l’on puisse mettre en cause la France dans la déportation des Juifs vers les camps d’extermination. Tordant singulièrement l’Histoire – toujours ce problème avec la vérité historique au FN… -, il présenta ainsi la France comme un pays marqué par la Résistance mais certainement pas par la Collaboration. On reconnaît bien là, chez le FN, cette volonté de jouer sur la corde nationaliste, avec une volonté de réhabilitation d’une période durant laquelle plusieurs de ses fondateurs se sont tristement illustrés. A titre d’exemple, le 1er vice-président du FN, François Brigneau, était ainsi un ancien de la Milice, tandis que son 1er trésorier, Pierre Bousquet, fut membre de la Division SS Charlemagne. Pendant que des Français résistaient et cachaient des Juifs, plusieurs des fondateurs du Front national les pourchassaient. Suite aux violences qui ont éclaté autour des manifestations en soutien aux populations civiles gazaouies, Monsieur Philippot s’en est pris cette fois-ci à l’ « immigration de masse » qui caractériserait notre pays. Ce lien entre délinquance et immigration, qui fleure bon les sous-entendus racistes, est l’une des plus vieilles ficelles du Front national et semble avoir de beaux jours devant elle. Ainsi, en quelques heures, le Front national, ne pouvant tenir sa grossière stratégie de dédiabolisation, aura montré qu’il reste bien un parti dont la haine de l’Autre, la manipulation historique et la recherche de la division sont les indépassables marques de fabrique. http://www.sos-racisme.org/content/relents-racistes-et-manipulations-de-lav%C3%A9rit%C3%A9-historique-le-front-national-tel-qu%E2%80%99en-lui http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=81711 L'incapacité à faire face au passé ronge l'identité turque Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur le site Repair le 14 mai 2014. Repair L'identité arménienne et turque aujourd'hui Par Tanil Bora Sociologue Selon Tanil Bora, l'identité turque s'est forgée en fonction des perceptions de menaces extérieures et sur une culture de la violence. Aujourd'hui la religion devient une composante plus importante de cette identité et l'opposition politique est considérée comme une émanation de "forces étrangères". Pour Tanil Bora le processus de faire face au passé devrait faire partie de la conception même de l'identité. REPAIR : Dans votre livre « Le régime de lynchage de la Turquie » vous décrivez la culture de la violence, la haine et l'élimination de l'existence de l'autre comme une habitude en Turquie. Pourquoi l'affirmation de l'identité turque se fait-elle par le biais de la colère ? Tanil Bora : Cette culture devient visible dans les tentatives de lynchage. Je ne voudrais pas attribuer l'ensemble de ces tentatives à "un coup monté" et tomber ainsi dans le piège des «théories du complot » mais, il ne faut pas oublier que ces lynchages sont « planifiés ». On les encourage, on les incite. Il y a des structures professionnalisées créées au cours d'une expérience de longue date de « l'appareil de guerre non conventionnelle ». Celles-ci sont en état de symbiose avec des groupes et des organisations qui ne tiennent que des discours de haine, racistes et nationalistes. Le pire, c'est que ces actes soient tolérés, négligés et même légitimés en étant considérés comme « une indignation nationale » ou « des réactions de nos citoyens ». L'attitude qui normalise et excuse les tentatives de lynchage de la police, de la justice et du gouvernement est le plus grand promoteur de ces actes. C'est une attitude qui utilise le lynchage comme un outil de menace implicite et « d'un état d'urgence ». En raison de cette attitude systématique, je parle d'un « régime de lynchage » qui a donné le titre à ce petit livre que vous avez évoqué. Toutefois, l'absurdité des théories du complot ne provient pas du fait qu'elles diagnostiquent un complot, mais du fait de le rendre absolu et de ne pas prendre en compte les facteurs subjectifs et objectifs. Il ne faut pas tomber làdedans. Car très simplement : si une provocation donne un résultat, il doit y avoir forcément un « provoqué » ! Pourquoi les gens peuvent-ils être provoqués ? Il faut se poser la question sérieusement. En cherchant la réponse, nous tombons sur de fortes perceptions de menace. De l'Education nationale aux discours politiques quotidiens en passant par des chroniques de journaux et les salves sur le web, il y a des perceptions de menace qui sont reproduites en permanence. Ces perceptions de menace concernent un ou des ennemis. Quel que soit le sujet, il y a toujours un discours de menace qui fonctionne en indiquant immanquablement un ennemi. Est-ce la perception de menace qui forme l'identité turque ? Pourquoi cette perception de menace perdure-t-elle ? Premièrement, elle perdure parce qu'elle est reproduite en permanence. Deuxièmement, grâce à ce « format », d'autres perceptions de menaces réelles — qui ne concernent pas les questions nationales — sont transférées ici. Je parle des inquiétudes provenant des conflits sociaux et des menaces économiques. Surtout dans des endroits où ont eu lieu des attaques de lynchage contre les Kurdes, qu'il s'agisse des milieux aux revenus bas ou de la classe moyenne devenue propriétaire, nous remarquons que les préoccupations concernant le travail et la vie quotidienne sont dirigées facilement vers « ceux qui viennent de l'Est ». Avec une marge d'exagération, nous pouvons comparer cette situation au racisme qui cible les immigrants en Europe. Il s'agit du ressentiment du chômeur ou de l'ouvrier qui a peur de ne plus pouvoir retrouver du travail dans le bâtiment, du commerçant qui ne souhaite pas partager sa potentielle de clientèle avec un nouveau boutiquier... Avec un peu de recul, je pense que le fait que la vie devienne de plus en plus difficile, l'insécurité et le matérialisme qui domine, en résumé les problèmes créés par le capitalisme et le modernisme augmentent le besoin « d'appartenir à une communauté, à un endroit » et la dépendance à embrasser le « nous » tout en maudissant « autrui ». Et les relations avec cet « autrui » ? Le besoin de « l'Autre » augmente dans l’environnement que j'essaye de décrire. Il augmente de manière négative. Au fur et à mesure que les soutiens, les points d'accroche de « nous » se fragilisent, les gens s'accrochent beaucoup plus à une identification d'eux-mêmes à partir du mal de l'autre. Cette attitude déclenche une spirale qui conduit à baisser au minimum, voire à couper la relation avec « l'Autre ». Ce que vous ne connaissez pas vous fait plus peur, vous évitez d'être en rapport avec cette « chose ». Il faut travailler soigneusement et particulièrement pour des contacts, des retrouvailles et des rencontres qui pourraient briser les cages de l'identité. Lorsqu'on ne parle pas de la perception de menace, la Turquie se déclare comme un « leader mondial ou régional ». N'arrive-t-on pas à trouver un juste milieu ? Le nationalisme et le conservatisme turc se sont depuis longtemps vu dans le miroir d'un « grand Etat ». Parfois en se basant sur une tradition ottomane, parfois en attribuant une mission « millénaire » « d'ordre mondial » à la Turcité... Même dans le climat marqué par la lassitude de la guerre et visant l'occidentalisation de la première époque de la République, il existait une prétention « d'être un exemple pour le monde » en se basant sur la fraîcheur et le dynamisme de la « Révolution turque » et le « joyau historique » de la Turcité. Récemment, un discours nationaliste économiste — qui pointe le dynamisme de l'économie et de la « population turque » pouvant vaincre « l'Occident fatigué » — a été ajouté à la langue de bois concernant l'histoire et la mission. J'aimerais ajouter que cette sorte de rêve de grandeur, de « pan-nationalisme », d’envies impériales, signifient dans certains cas des « fuites en avant ». Lorsque vous sentez que vous êtes en train de perdre certaines choses, que vous régressez, que vous êtes face à un grand problème, vous vous sentez mieux en dessinant des « grandes images » à regarder. Ce que j'évoque ici, est en fait beaucoup plus valable pour le pan-islamisme et le Touranisme des dernières années de l'Empire ottoman. Mais on ne peut dire qu'un certain vent de « fuite en avant » n'existe pas aujourd'hui. La confusion sentimentale qui vacille entre l'inquiétude provoquée par la perception de menace et le rêve de grandeur est ce que nous appelons un « complexe », qui convient parfaitement à l'âme adolescente. Vous définissez le nationalisme comme une « adolescence qui perdure ». La Turquie souffre t-elle de cette période d’adolescence ? Pourquoi parle-je de l'adolescence ? Parce que c'est une période où l’humeur navigue entre un optimisme faisant croire que le monde s'ouvre devant soi, des fantasmes, du désir et un sentiment d'impuissance couplé à une mélancolie du type « personne ne me comprend ». Ainsi, comme si on subissait un effet du réchauffement climatique, le nationalisme peut signifier ici de ne pas pouvoir sortir de ce climat pendant des années. Des lynchages aux meurtres de femmes, la validité absolue du prétexte « j'ai été provoqué » n'est-elle pas une indication d'adolescence ? Les adolescents sont facilement provoqués, agissent sans réfléchir. On leur accorde un certain « droit à être provoqué » en les définissant comme des delikanlı (« jeune homme » en turc qui signifie littéralement « au sang fou »), au sang qui bout. L'institutionnalisation de ce « droit » de facto « à être provoqué » me fait dire que nous sommes une « société adolescente ». On reconnait ainsi l'état d'esprit de l'adolescence dans tous les nationalismes. Pour le nationalisme turc, il est possible d'évoquer le problème de ne pas pouvoir sortir de cette adolescence. Même si parmi les différents discours de nationalisme, il existe quelques uns qui donnent l'impression de « grandir », globalement le problème existe. Il provient, comme nous l'avons évoqué, de la perception de menace, de la méfiance et de la reproduction infinie de ces facteurs. Quelle est la place de la religion dans cette identité ? Dans toutes les branches du nationalisme turc, la religion est un des composants de l'identité nationale. C'est valable pour le nationalisme kémaliste accepté comme étant laïciste. Depuis les premières époques de la République au nationalisme d'aujourd'hui, le Turc est un Turc musulman. Le nationalisme conservateur hausse la religion à un statut de « composant fondateur » de l'identité nationale, il lui attribue une série de fonctions matérielles et spirituelles, en le qualifiant de « ciment » ou « d'âme ». Le courant principal de l'Islam, qui reste en dehors des ailes radicales qui refusent le nationalisme, suit une ligne similaire. Ici la religion devient le point de repère du chapelet de l'identité nationale. Au cours des dix dernières années, on peut voir l'élargissement de la place de la religion dans l'identité nationale dans cette direction. Bien sûr, la conséquence de ceci est le renforcement d'un discours (déjà existant) apte à exclure les non croyants de la communauté et la réduction de la religion à l'identité. Il existe aussi une instrumentalisation de l'éthique et la philosophie de la religion par la politique de l'identité. Dans cette période définie par certains analystes comme « le postKémalisme », y a-t-il eu des changements dans la définition de l'identité turque ? Il existe un changement : l'attachement de plus en plus fort de la religion à l'identité nationale. Un autre changement est l'allégation du « leadership mondial » et les déchainements que nous avons évoqués à propos du nationalisme économique. En réalité, le second changement servait, jusqu'à récemment, à la construction d'un nationalisme confiant et « calme ». En rejoignant la recherche d'une résolution du problème kurde, il servait la construction d'un discours nationaliste libéral qui prétendait que le vrai nationalisme était de « servir la nation et son développement ». Nous nous rappelons des discours similaires de nationalisme économique et libéral de l'époque du pouvoir « confortable » de Demirel et d'Özal. Toutefois, cette approche optimiste et confiante n'a pas duré longtemps. Je ne pense pas que la seule raison soit la déception liée à l'échec de la stratégie du « leadership de la région » au Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Le gouvernement s'est endurci et est devenu agressif au fur et à mesure que sa certitude de détenir tous les pouvoirs en se basant sur une grande majorité a été ébranlée par l'avancée de l'opposition sociale. Cette agressivité s'est reflétée dans le discours nationaliste. Le mythe de « la Turquie, l'Etoile montante » a commencé à alimenter la perception de menaces, chaque voix opposante a commencé à être attribuée à une conspiration des « forces étrangères qui ne peuvent supporter notre succès ». L'arrogance du pouvoir a rejoint l'arrogance nationale. Je dois ajouter que cette attitude qui consiste à ne jamais considérer le BDP comme un véritable interlocuteur dans la résolution de la question kurde reproduit cette arrogance de manière chronique. Les concepts comme les « forces extérieures » et les « complots » ont de nouveau dominé les discours du gouvernement. Ces discours trouvent-ils un écho dans la société ? Oui, des gens bien établis et puissants, « des leaders d'opinion » lancent en permanence des « analyses » d'intrigue. On retourne en arrière. C'est pareil pour les lynchages. Il y a une « provocation », mais aussi malheureusement un terrain prêt à être provoqué. Il y a un mécanisme idéologique installé. La base de cette mentalité est puissante. Les mentalités sont entraînées à la théorie du complot. J'aimerais préciser que cet "entrainement" est appris de manière idéologique, encore une fois, la méfiance y contribue. Lorsque les gens ne se sentent pas en sécurité, prêtent beaucoup plus l'oreille — en fonction de leur degré de perception de menaces — aux racontars obscurs. Nous savons également que la mentalité du complot va de pair avec le mythe du « méchant absolu ». Le discours de haine va bien avec la mentalité du complot. Au fur et à mesure que vous diabolisez votre adversaire, vous ne cherchez pas à connaitre ses raisons ou ses motifs, vous expliquez chacun de ses gestes avec méchanceté. Lorsqu'on évoque le génocide arménien, les gens le perçoivent-ils comme une insulte à leur identité en Turquie ? Bien sûr. La tendance générale perçoit ce crime contre l'humanité comme une calomnie, une accusation collée à l'ensemble de l'identité du « Turc ». Nous sommes disposés à percevoir l'identité comme « ce que l'on est », nu, comme un mode d'existence complètement naturel. Pourtant, l'identité est une existence fictive construite en malaxant les expériences, les rêves, les intentions. Là dedans, il y a des facteurs donnés et ce que nous avons ajouté comme notre vécu et nos actes conscients. Les interactions entre les différentes identités collectives et personnelles rendent encore plus complexes les fictions d'identité. Nous n'avons pas une identité unique, mais plusieurs. Nous avons des identités multiples, et en même temps il existe plusieurs composants et facettes de nos identités fictives personnelles et collectives. Est-ce qu'il est facile de « gérer » tout cela, non ! De toute façon, le processus de modernisation et de civilisation signifie être conscient de la difficulté de cela. Vous vous sentez par moment responsable de recréer encore et encore, de réfléchir sur votre identité et de la créer d'une façon qui vous semble "juste" au lieu de la défendre telle qu'elle est, aveuglement. Tout cela est valable pour la question du génocide arménien. Si vous ne voyez pas l'identité comme une existence naturelle et organique, mais vous questionnez les identités données, vous ne percevrez pas comme une insulte la responsabilité « turque » dans le génocide arménien. Par ailleurs, cela veut dire que vous refusez de vous identifier avec cette responsabilité en fonction de votre distance par rapport au nationalisme. Mais il ne faut pas oublier ceci : le génocide arménien et sa négation font partie de la matière mélangée au ciment de l'identité turque et l'Etat-nation. Avec votre identité de citoyen, vous ne n'êtes directement associé au crime, mais à une tradition/constitution/restructuration historique et sociale basées sur le crime. Proportionnellement à la responsabilité civile que vous ressentez par rapport à votre identité, il faut s'opposer à cette fiction d'identité qui abrite un tel crime. Il faut rétablir l'identité turque en faisant face à ce composant sinistre et en rendant ce règlement de comptes une composante de la conception de l'identité. L'incapacité à faire face au passé provoque-t-elle une destruction de l'identité ? Dans le tableau que nous avons évoqué tout à l'heure, oui. Il crée une conception d'identité fixe, fermée à l'effet négatif ou positif du cours de l'histoire et de l'expérience humaine qui transforme les sociétés. Il renforce la perception d'une histoire et d'une politique basées sur l'héroïsme. Il crée le terrain d'une illusion d'une bonté ou d'une justesse absolue. Il transforme l'identité en un carcan dans lequel nous nous sommes enfermés. http://www.repairfuture.net/index.php/fr/l-identite-point-de-vue-de-turquie/lincapacite-a-faire-face-au-passe-ronge-l-identite-turque http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80434 Collectif VAN : l'éphéméride du 28 juillet 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 28 juillet (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 28 juillet 1298 -- 55 juifs sont massacrés à Mosbach, près de Heidelberg (Allemagne), lors des persécutions de Rindfleisch. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1402 -- Victoire de Tamerlan sur Bajazet : le conquérant turc Tamerlan remporte une victoire totale sur le sultan ottoman Bajazet Ier à Angora (l'actuelle Ankara en Turquie). Tamerlan qui se dit l'héritier du conquérant mongol Gengis Khan, instaurera un immense et éphémère empire en Asie centrale. Bajazet qui est fait prisonnier, mourra peut de temps après en captivité. Son successeur, Mehmed Ier, rétablira l'Empire anatolien. L’Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/28/7/a/1/0/1/index.shtml 28 juillet 1648 -- 3 000 juifs, dont le grand talmudiste Rabbi Asher, président du tribunal rabbinique de Polonnoye, sont égorgés à Konstantinov (Ukraine) par les hordes cosaques de Bogdan Khmielnicki. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1670 -- Conformément à un décret de l'empereur Léopold 1er, l'expulsion des juifs de Basse-Autriche débute le 28 juillet. Les juifs sont installés dans cette partie de l'Autriche depuis l'année 1391. Après l'expulsion des 4 000 juifs de Vienne (Autriche), l'une de leurs synagogues devient l'église Saint-Léopold, qui existe encore aujourd'hui. Il ne reste plus aucun juif dans la ville, où le pape est invité pour célébrer l'événement. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1896 -- Empire ottoman : rapport collectif des délégués consulaires adjoints à la Commission d'enquête sur l'affaire de Sassoun, daté de Mouch, le 28 juillet 1895 (Livre jaune, Affaires arméniennes, 1893-1897, p. 97-98). La situation des Arméniens du plateau et de ceux du reste de l'Empire a été pendant longtemps très inégale. Dans l'Arménie propre, les rapports entre les deux races, les kurdes musulmans et les Arméniens chrétiens, étaient ceux de seigneurs féodaux (Beys) à serfs. Ces relations se compliquèrent depuis l'affaiblissement du féodalisme kurde et l'affermissement du pouvoir du gouvernement de Constantinople, au commencement du XIXe siècle, par l'intervention des fonctionnaires turcs. Ces agents, dans les démêlés entre Arméniens et Kurdes, prenaient ordinairement le parti de ces derniers ; et s'il leur arrivait d'intervenir en faveur des Arméniens, ceux-ci s'exposaient à une terrible et inévitable vengeance de la part des Beys. La situation économique des paysans arméniens était très précaire. Ils payaient non seulement les impôts réguliers au gouvernement, mais encore des redevances supplémentaires aux Beys kurdes de leurs villages, pour trouver aide et protection contre les Beys voisins, redevances consistant dans la prestation annuelle (le hafir) d'une partie de leur récolte et de leur bétail et même d'argent en nature, et dans les impôts occasionnels comme le hala (somme versée pour la permission de marier sa fille). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : L'intervention d'Humanité dans la question arménienne http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c2#nt42 28 juillet 1896 -- Empire ottoman : le temps est superbe, j'ai pu enfin faire connaissance avec un Stamboul doré par le soleil sous un ciel bleu, au lieu de l'affreuse pluie de l'an dernier qui gâtait tout.Maurice va mieux. M. Jean de Sivas, comme dit son papa, vient d'avoir sa onzième dent. Ma décoration du Chefakat, qu'ont ici quantité de femmes, nous a coûté 160 francs de bakchichs divers; mais ces dames de l'ambassade m'ont assuré que ça fait très bien (rouge, vert, blanc) sur une robe de bal. Oui, mais à quand le bal? Pas à Janina, je suppose. Janina ! on dit pourtant que c'est une ville agréable. Cette fois j'emporte un kodak, car je ne rapporte de Sivas que quelques mauvaises photographies faites par les missionnaires,Emilie CARLIER. Carlier, émilie. Au milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie. Paris, Félix Juven, 1903 Imprescriptible.fr : Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie http://www.imprescriptible.fr/documents/carlier/journal.htm 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : [...] des femmes et des enfants sont encore arrivés et également, tout à l’heure, une lettre de la première halte [du convoi] des gens de Sivas, à deux ou trois heures d’ici. Curieusement, il semble qu’ils soient encore là-bas. Nombre d’entre eux voudraient se réfugier chez nous. Il court des bruits de pillages et de massacres [...]© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : le commencement de la déportation des Arméniens de la ville de Adiaman. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September) http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : rapport du consul Von Sheubner-Richter, d'Erzeroum à l'Ambassadeur M. le Baron von Wangenheim, Constantinople. Le 28 juillet 1915 (n° 123) ; Les partisans de dernière orientation extrême du comité Jeunes Turcs conviennent que le but final de leur action contre les Arméniens est leur extermination complète en Turquie, a dit textuellement une personnalité autorisée. **** « Comme j'ai déjà eu l'honneur d'en faire part à Votre Excellence dans mon rapport du 9 courant, nous avons malheureusement ressenti, ces derniers temps, l'influence d'un gouvernement parallèle. Indépendamment de cela, le commandant en chef de la IIIe armée, Mahmoud Kamil Pacha, qui a transféré ici son quartier général, s'est immiscé très brutalement dans le gouvernement du vilayet. Jusqu'à présent, les Arméniens d'Erzeroum, contrairement à ceux des autres villes, ont été traités avec une certaine bienveillance. Par exemple, le gouvernement a mis à la disposition d'un grand nombre de familles sans ressources des charrettes à boeufs pour aller jusqu'à Erzindjan et Sivas. De plus, le vali a autorisé les malades, les familles sans soutien masculin et les femmes seules à rester à Erzeroum… » Source : J. Lepsius, Archives du génocide des Arméniens, Fayard, 1986. Imprescriptible.fr : Le génocide arménien dans les Archives allemandes http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/allemandes/28-07-1915.htm Imprescriptible.fr : Procès du Génocide http://www.imprescriptible.fr/proces/ 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : à Erzeroum même, la première déportation eut lieu le 16 juin et la dernière, le 28 juillet (ou le 3 août, selon d'autres rapports). L'évêque arménien de la ville fut déporté avec le dernier convoi et on n'en eut plus de nouvelles. A Baïbourt, les villages avoisinants furent également évacués avant la ville, et les habitants de la ville furent envoyés en trois convois, dont le dernier partit le 14 juin. De la ville d'Erzindjan, quatre convois partirent successivement du 7 au 10 juin. En fait, aucun des exilés d'Erzindjan, de Baïbourt et d'Erzeroum ne semble avoir survécu aux premières étapes du voyage. Imprescriptible.fr : Les déportations de 1915: procédure http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/histoire6.htm 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : beaucoup de gens sont partis lundi, quarante familles à peu près, et beaucoup d'autres partiront jeudi prochain. Notre boulanger a dû partir après un avertissement de deux heures. Il laissa le pain dans le four et ramassa le blé qui était en train de sécher. Il a une femme boiteuse et trois enfants et, sa mère à moitié aveugle, qui partit aussi. Il semble qu'il n'y a rien à faire. (N. B. le pauvre boulanger mourut peu de temps après en chemin.) Quelques familles ont quitté BV. et plusieurs hommes sont partis de AE., laissant leurs familles qui devaient les suivre. La misère et la détresse de ces malheureux brisent le cœur. La pauvre famille de BM. que vous avez secourue et qui a sept filles, doit partir lundi. Cette chaleur intense a abattu la fille aînée qui garde le lit. Je crains que ce soit la tuberculose. C'est l'avis du docteur. La famille demandera un délai. Il n'y a pas beaucoup de chance qu'elle l'obtienne. Imprescriptible.fr : Le chemin de fer d'Anatolie http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d46.htm 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : Rapport consulaire du Consul des EtatsUnis à Trébizonde, M. Oscar S. Heizer datant du 28 juillet 1915; « Un grand nombre de notables, environ six cents hommes, furent chargés sur des bateaux transports pour les emmener à Samsoun . Au bout de quelques heures, les bateaux rentrèrent vides. Au large, d'autres bateaux avec des gendarmes les attendaient : tout avait été tué et jeté à la mer. « A Totz , près de Trébizonde, un arménien notable, Bogos Marimian fut attaché avec ses fils, et, ainsi, les trois furent simultanément fusillés par les gendarmes. Les femmes et les filles d' Artes furent violées par des officiers turcs, qui les passèrent ensuite aux gendarmes. On tuait les enfants en leur brisant le crâne contre les rochers ; les hommes ont été exécutés en masse. Parmi eux était le drogman arménien du consulat français. » *****« Le samedi 26 juin, l'ordre concernant la déportation des Arméniens fut proclamé par les rues. Le jeudi, 1er juillet, toutes les rues furent occupées par des gendarmes, baïonnette au canon, et l'oeuvre de l'expulsion des Arméniens de leurs maisons commença. Des groupes d'hommes, de femmes et d'enfants avec des ballots et de petits paquets sur leur dos, furent rassemblés dans un petit chemin de traverse près du consulat ; sitôt qu'ils formaient un groupe d'environ une centaine d'individus, ils étaient poussés devant le consulat par les gendarmes, baïonnette au canon, sous la chaleur et dans la poussière, sur la route d'Erzeroum. Hors de la ville on les fit arrêter ; on en forma un groupe de 2000 personnes environ pour les envoyer plus loin, Trois groupes pareils, faisant ensemble 6000 personnes, furent déportés durant les trois premiers jours ; d'autres groupes, plus petits, de Trébizonde et des environs, qui ont été déportés plus tard, atteignaient le chiffre de 4000 environ. Les pleurs et les plaintes des femmes et des enfants déchiraient le coeur. Quelques-uns de ces malheureux appartenaient à des milieux riches et considérés. Ils étaient habitués à la richesse et au bien-être. Il y avait là des ecclésiastiques, des commerçants, des banquiers, des juristes, des mécaniciens, des artisans, des hommes de tous les milieux….. » ***** « …Si quelqu'un était Arménien, cela suffisait pour qu'il fût traité en criminel et déporté... Lorsque, par épuisement, ils devaient rester en arrière, ils étaient percés de baïonnettes et jetés dans le fleuve. Leurs cadavres ont été portés par les eaux dans la mer en face de Trébizonde, ou bien ils sont restés dans les endroits peu profonds, durant 10 à 12 jours, sur les rochers où ils pourrissaient, remplissant d'horreur les voyageurs qui étaient obligés de prendre ce chemin.... Un certain nombre de ces barques (kayik) chargées d'hommes quittèrent Trébizonde ; elles revenaient le plus souvent vides quelques heures après…. » Imprescriptible.fr : Les massacres http://www.imprescriptible.fr/documents/pinon/pinon_chIII.htm Imprescriptible.fr : Vilayet de Trébizonde http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp1.htm Imprescriptible.fr : Citations de Diplomates en poste lors du génocide http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : Harpout (vilayet de Mamuret ul-Aziz) : Le troisième et dernier convoi de Harpout, emmène les vieillards, des jeunes femmes, quelques enfants et des aveugles qui avaient été jusqu’alors ménagés. ** (Jacobsen, 2001 :82-83; Davis, 1994 :53). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 28 juillet 1915 -- Empire ottoman/kaza de Hüsni Mansur : après l’arrestation et l’élimination des hommes, au cours des mois de juin et juillet, les femmes, les enfants et les vieillards sont déportés en un convoi en direction d’Urfa. 200 garçons et vieillards sont exécutés dans les gorges de Karakayık. ** (Kévorkian, 2006 :509). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 28 juillet 1915 -- Empire ottoman : du 28 juillet au 20 août 1915, je fis un voyage à Marasch. A Beschgös, entre Kilis et Aintab, les gens du village s'entretenaient de l'expulsion des Arméniens, qui devait commencer le lendemain à Aintab. Un personnage bien habillé vint se joindre à la conversation, il avait l'air d'un Tcherkesse, avec son costume à moitié civil, à moitié militaire. Il demanda: De quel quartier de la ville partent-ils? quelle route suivront-ils? quelle sorte de gens sont-ils? possèdent-ils quelque avoir? Comme l'un des assistants lui demandait s'il était un civil ou un militaire, il répondit en riant : « Y a-t-il une meilleure occasion que celle-ci pour devenir soldat? » Ce grossier personnage aurait mérité une leçon qu'il n'eût point oubliée. Mais je m'abstins de lui répondre; c'eût été souiller le nom allemand, que de le traiter comme il aurait fallu le faire. A mon retour de voyage, j'appris que les premiers déportés d'Aintab, appartenant presque tous à des familles aisées, avaient été entièrement dépouillés, comme on me l'assura de tous côtés, ce qui me fut confirmé par les autorités, avec lesquelles le douteux personnage mentionné plus haut devait être, selon toute apparence, en relation. Imprescriptible.fr : Notes de voyage d'un allemand mort en Turquie http://www.imprescriptible.fr/documents/temoin-allemand.htm 28 juillet 1915 -- Empire ottoman/Témoignages de Hrant Sarian(le père de Louise Kiffer Sarian) : la date de notre départ était fixée au mardi 28 juillet. Le matin, mon père avait loué une carriole. Nous avons fermé toutes les portes à clé et nous sommes partis. Nous étions onze du côté de mon père: mes grands-parents, mon oncle, ma tante et mes deux cousines, mes parents, mon petit frère Onnig et ma petite soeur Siralouys qui avait à peine quatre mois, elle était née le 4 avril. Ma tante et mon oncle maternels, mon grand-père et ma grand'mère maternels avaient aussi loué deux carrioles et se sont joints à nous. Journal de Hrant Sarian (1915-1923) Imprescriptible.fr : Journal d'un jeune déporté arménien http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian 28 juillet 1916 -- Empire ottoman : la deuxième phase de la destruction dans les camps de Syrie et de Mésopotamie (février à décembre 1916). L’ultime étape du processus de destruction visait précisément les rescapés pour la plupart originaires d’Anatolie et de Cilicie. Le cadre de ces nouvelles violences, les vingt-cinq camps de concentration de Syrie et de Haute-Mésopotamie mis en place à partir d’octobre 1915, est longtemps resté terra incognita pour les chercheurs. Gérés par une sous-direction des déportés, elle-même attachée à une direction de l’Installation des Tribus et des Emigrants (Iskân-ı Achâyirîn ve Muhâcirîn Müdîriyeti), un organisme dépendant du ministère de l’Intérieur, ces camps ont vu passer environ huit cent mille déportés. Déplacés de camp en camp, ceux-ci ont souvent succombé suite aux privations ou aux épidémies qui y sévissaient. Un réseau clandestin, animé par des missionnaires basés à Alep, soutenus par les consuls américains et allemands, a toutefois permis de transmettre quelques secours et de retarder leur liquidation complète. C’est sans doute ce qui explique l’ultime décision de destruction des reliquats de déportés, vers la fin février ou le début du mois de mars 1916, par le Comité central jeune-turc. Celle-ci visait environ cinq cent mille déportés survivants, arrivés depuis six mois et plus en Syrie et Mésopotamie, parfois même adaptés à leur nouvel environnement. D’avril à décembre 1916, deux sites, Ras ul-Ayn au Nord et Der Zor, au Sud, ont été le cadre de massacres systématiques qui ont fait plusieurs centaines de milliers de morts. La dissolution du Patriarcat arménien de Constantinople, le 28 juillet 1916, sur décision du Conseil des ministres, a été une manière de prendre acte de la disparition des Arméniens. Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 28 juillet 1916 -- Empire ottoman/Constantinople : le gouvernement ottoman a procédé à une « réforme » de la Constitution interne des Arméniens, prévoyant notamment la suppression du Patriarcat arménien de Constantinople et l’exil du patriarche à Bagdad. *** (T. V. n° 2611, 28 juillet 1916, p. 1-5). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf 28 juillet 1916 -- Empire ottoman : le jeudi 28 juillet 1916 dans l'après-midi, le directeur des Cultes, Béha bey, et le chef de la Police, Ahmèd bey, arrivèrent inopinément au patriarcat [et] montèrent auprès du patriarche. En un clin d'oeil, nous vîmes que le patriarcat et les rues environnantes avaient été investies par les policiers et des inspecteurs, tandis qu'une automobile vide arrivait et s'immobilisait devant le palais patriarcal. La circulation avait cessé dans la rue, les piétons ne pouvant plus passer. Nous apprîmes peu après que la résidence du patriarche, qui se trouvait à Koum-Kapou, était également cernée. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : R. P. Yervant P‛erdahdjian : événements et faits observés à constantinople par le vicariat [patriarcal] (1914-1916) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/perdahdjian 28 juillet 1920 -- Empire ottoman : enfin une déclaration, connue sous le nom de « Pacte National », fut votée par le Parlement de Constantinople, le 28 juillet 1920, qui alla encore plus loin. Après avoir reconnu aux populations arabes le droit de disposer librement de leur sort, cette déclaration proclama en effet, aussitôt après, dans une formule ambiguë, que les parties de l’Empire ottoman situées en deçà et au delà de la ligne d’armistice et habitées par une majorité musulmane ottomane, formaient un tout qui ne pouvait souffrir aucune dissociation. Le Pacte National ne reconnut, d’autre part, aux minorités en Turquie que les droits qui leur avaient été assurés par les Puissances de l’Entente dans leurs conventions avec certains États européens (Pologne, Roumanie, etc.). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Le réveil du nationalisme turc http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p1 28 juillet 1921 -- Behbud Khan Civanşir, ministre de l'Intérieur de la République d'Azerbaïdjan, responsable des pogroms anti-arméniens de Bakou de septembre 1918, abattu par Missak Torlakian à Constantinople dans la nuit du 28 juillet 1921 alors qu'il se rendait au "Pera Palace". Torlakian est jugé par les autorités britanniques et déclaré irresponsable en novembre 1921. Imprescriptible.fr : Opération Némésis http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/nemesis.html 28 juillet 1937 -- Le camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) reçoit ses premiers détenus. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1941 -- 150 juifs de Smolewicze (R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés dans le village de Kurovichtcha, à 2 kilomètres à l'est de Smolewicze. Tous les juifs de Brichany (Bessarabie, R.S.S. de Moldavie) sont transférés, audelà du Dniestr, au camp de Mogilev, où les vieillards sont sélectionnés pour être tués, les jeunes gens devant creuser leur fosse commune. 900 juifs de Vilkaviskis (R.S.S. de Lituanie), où vivent 3 500 juifs, sont assassinés. Un ghetto reçoit la population juive restante. Des juifs ont vécu dans cette ville dès le XVIe siècle. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1941 -- le 28 juillet, les Juifs sont obligés d’apporter tous leurs livres et les rouleaux de la torah qui sont brûlés place de la synagogue. Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=71&pChapitreId=8 174&pSousChapitreId=8176&pArticleLib=Jubarkas%2C+Lituanie+[Les+petits+ ghettos-%3ELituanie] 28 juillet 1942 -- 10 000 juifs internés dans le ghetto de Minsk (R.S.S. de Biélorussie) sont assassinés par les SS. 3 500 d'entre eux venaient d'Allemagne, d'Autriche et de Tchécoslovaquie. 1 000 juifs du ghetto de Theresienstadt sont envoyés vers l'est. Aucun n'a survécu. On pense que tous les déportés ont été assassinés par les SS dans la région de Minsk. Lors d'une ultime Aktion, 2 000 juifs de Dynov (district de Lvov) sont liquidés par les SS. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1942 -- Fondation de l’Organisation Juive de Combat à Varsovie. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html 28 juillet 1943 -- 1 800 juifs sont déportés de Thessalonique (Grèce) au camp d'extermination d'Auschwitz (Pologne). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1943 -- Dans le camp de travail se constitue un groupe de résistants, et lorsque l’unité de partisans du général Kowpak commence à effectuer ses coups de mains, une trentaine de Juifs s’échappent du camp et rejoignent les résistants. Tous, hormis 7, tombent en luttant contre les Allemands. Le 28 juillet 1943, le reste des Juifs du camp de Skalat sont assassinés. Environ 300 Juifs avaient trouvé refuge dans les forêts voisines, mais ils sont attaqués par les bandes ukrainiennes de Bandera, et seuls 200 survivent à la guerre. ****3 000 juifs cachés dans la ville et les environs de Skalat (province de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) sont arrêtés et fusillés par les SS, qui ont effectué des rafles dans les forêts pour les découvrir. Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29 Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28 28 juillet 1944 -- Lors de la libération de la ville le 28 juillet juillet 1944, une dizaine de Juifs sont retouvés à Brest. Il en vient encore environ 200 des villes et villages voisins. Encyclopédie BS http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29 28 juillet 2010 -- Turquie /Ouverture du procès de Besikci : Le procureur public en chef d'Istanbul a ouvert un procès contre le sociologue Ismail Besikci sous des accusations de "propagande pour le PKK", le Parti des travailleurs du Kurdistan, hors la loi. Les poursuites sont basées sur un article écrit par Besikci pour le magazine « Droit contemporain et société », publication de la branche d'Istanbul de l'Association des avocats contemporains (CHD). Besikci et le responsable éditorial de la revue, Zeycan Balci Şimşek, risquent chacun des peines de prison allant jusqu'à 7,5 ans en raison de l'article intitulé «Le droit des peuples à l'autodétermination et les Kurdes". Collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=45932 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56009 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. TURQUIE Un député turc : on n’a plus confiance en Turquie La Voix de la Russie 27.07.2014, 21:44 Par Amur Gadjiev « La Turquie a définitivement perdu sa popularité au Proche-Orient ». C’est l’avis du leader d’un parti d'opposition, Parti populaire républicain Kemal Kılıçdaroğlu. Pourquoi tient-il des propos aussi durs ? Les appréciations de l'opposition, ne sont-elles pas prématurées? Le représentant de la fraction du Parti Populaire Républicain dans le comité international du parlement turc, ancien représentant spécial de la Turquie à l'ONU Osman Taney Korutürk a répondu à cette question de « La Voix de la Russie ». – Le leader du Parti Populaire Républicain Kemal Kılıçdaroğlu a accusé la direction du parti au pouvoir de la fausseté de sa stratégie proche-orientale. Qu’est-ce qui embarrasse concrètement les partisans du parti d’opposition? Osman Taney Korutürk : La Turquie a perdu son ancien poids dans l'arène proche-orientale. La cause, c’est la stratégie proche-orientale erronée du gouvernement actuel. Auparavant, la Turquie jouait dans la région un rôle constructif. Ses efforts en politique étrangère visaient l’assurance de la stabilité régionale. Et cela répondait aux intérêts de notre pays. C’est que la Turquie est un pays qui est capable de se développer exceptionnellement dans des conditions de stabilité régionale, en l'assurant avec l'aide de ses propres outils de « la force douce ». Elle faisait autrefois un apport sensible dans les processus de la solution des problèmes de la région, en assurant alors une situation stable au Proche-Orient. Le rôle constructif de la Turquie était fondé sur son approche impartiale au règlement des différends entre les pays de la région. On avait confiance en Turquie. Par exemple, au cours de la guerre iranoirakienne, les intérêts de l'Iran en Irak étaient défendus par l'ambassade turque à Bagdad, et les intérêts de l'Irak en Iran – par l'ambassade turque à Téhéran. De même, la Turquie soutenait les contacts avec les deux parties du conflit palestino-israélien. Cependant, aujourd'hui, la Turquie, malheureusement, est devenue une partie de divers conflits régionaux. Elle ne propose plus de solutions impartiales, et cela se fait sentir négativement sur son poids dans la région. On a cessé de lui faire confiance. C'est pourquoi nous trouvons que dans la politique proche-orientale, Ankara devrait revenir aux principes fondamentaux de la Turquie républicaine. Seulement ainsi, notre pays pourra regagner la popularité et jouer un rôle constructif, prenant une place digne dans la région. – Au dire de Kemal Kılıçdaroğlu, le gouvernement turc accordait une aide militaire aux extrémistes de l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Mais on sait que ce groupement a pris en otages et continue à retenir en captivité des diplomates turcs. Où est donc la logique ? M. Kılıçdaroğlu, n’est-il pas trop pressé à tirer des conclusions ? Osman Taney Korutürk : À première vue, il semble en effet que toute logique y est absente. Si l’EIIL reçoit l'aide turque, il ne devrait pas attaquer les diplomates turcs. Probablement, le gouvernement turc partait de la même logique. Il faut comprendre cependant que l’EIIL n’est plus un groupement contrôlable qui se battait en Syrie contre le régime d'Assad, y compris, avec l'aide turque. Son influence au Levant a considérablement augmenté. Maintenant, sur les vastes territoires du Proche-Orient, le groupement tente de créer un nouvel État, « le califat islamique ». La Turquie a sous-estimé ses possibilités et ne s'attendait pas à un tel tournant des événements. Et la situation est devenue incontrôlable. Ayant pris les citoyens turcs en otages, les extrémistes de l’EIIL ont privé Ankara de la possibilité de mener quelque opération militaire contre eux. N'importe quelle tentative semblable peut coûter la vie aux diplomates turcs. La Turquie ne pourra pas non plus soutenir une opération internationale. Les diplomates sont devenus « un bouclier vivant » entre les mains des extrémistes de l’EIIL. C'est très triste. C'est un coup sur le prestige de la République turque. http://french.ruvr.ru/2014_07_27/Un-depute-turc-on-n-a-plus-confiance-enTurquie-7843/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81707 Ecoutes illégales visant Erdogan: huit officiers de police inculpés Romandie ats / 26.07.2014 14h2 La justice turque a inculpé huit officiers de la police pour écoutes illégales de hauts responsables, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Cette vague d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge dans la police et la magistrature, lancée par le pouvoir contre le mouvement religieux du prédicateur Fethullah Gülen. Accusés d'espionnage, d'écoutes illégales et de contrefaçon de documents officiels, les huit officiers ont été maintenus en détention vendredi dans l'attente d'un éventuel procès, selon la télévision publique turque TRT. Les autorités turques avaient annoncé mardi l'arrestation dans le cadre de cette affaire d'une centaine de hauts responsables de la police, parmi lesquels les anciens chefs de l'unité antiterroriste de la police d'Istanbul, Omer Kose et Yurt Atayun, selon le bureau du procureur d'Istanbul. Celui-ci avait émis 115 mandats d'arrêt. Vingt-six officiers ont ensuite été relâchés, à la satisfaction de leurs partisans. Ces derniers affirment que l'enquête est politiquement motivée et intervient juste avant l'élection présidentielle du 10 août à laquelle M. Erdogan est donné gagnant. Les procureurs avaient indiqué précédemment que 2280 personnes au total dont 251 précisément visées - avaient fait l'objet d'écoutes illégales durant trois ans. Grande purge Cette vague d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge lancée par le pouvoir fin juin contre le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis. M. Erdogan accuse le mouvement de son ex-allié d'avoir manipulé l'enquête sur un vaste scandale de corruption l'impliquant ainsi que son entourage. Le Premier ministre a déjà congédié des milliers de policiers et de procureurs, soupçonnés d'être proches du prédicateur. M. Erdogan a affirmé vendredi que l'enquête visant les partisans de M. Gülen allait s'élargir, précisant qu'il n'accepterait pas leurs excuses tant qu'il exercerait ses fonctions de Premier ministre. Agé de 72 ans, M. Gülen vit depuis 1999 en Pennsylvanie, d'où il dirige un puissant mouvement socio-religieux qui compterait plusieurs millions de membres, influents dans la police et la magistrature turque. Il a cependant toujours nié d'être à l'origine de l'enquête contre M. Erdogan. http://www.romandie.com/news/Ecoutes-illegales-visant-Erdogan-huit-officiersde-police-inculpes_RP/501465.rom http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81708 Les ressortissants israéliens bloqués en Turquie vont être rapatriés NAM Les compagnies aériennes israéliennes El Al et Arkia ont programmé des vols pour Athènes afin de récupérer les Israéliens qui ont été évacués de Turquie par avion vers la capitale grecque. Le ministère israélien des Transports a annoncé jeudi qu’il lançait une opération visant à rapatrier les Israéliens bloqués en Turquie après la décision de certaines compagnies internationales d’annuler leurs vols vers Israël. La capitale grecque a été choisie pour réaliser le transfert des Israéliens, Ankara n’autorisant pas un avion de la compagnie aérienne nationale israélienne EL AL à se poser dans l’un de ses aéroports pour rapatrier les ressortissants israéliens. La compagnie aérienne turque Turkish Airlines a prolongé la suspension des vols vers Israël jeudi pour 24 heures supplémentaires. lundi 28 juillet 2014, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101854 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81720 CONFLIT DU HAUT-KARABAKH Les familles des deux saboteurs Azéris infiltrés au Haut Karabagh demandent à Vladimir Poutine leur libération NAM Les épouses des deux terroristes Azéris détenus par les forces de la République du Haut Karabagh après les actes sanglants du commando dans la région de Karvadjar, demandent au président de Russie Vladimir Poutine leur libération. Selon l’agence de presse azérie APA, l’Ambassade de Russie à Bakou a confirmé les lettres reçues de la part des familles de Dilham Askerov et Chahbaz Guliev destinées à Vladimir Poutine. L’une de ces lettres émane d’Albina Veseliova, l’épouse russe de Chahbaz Guliev qui demande au président russe de « tout mettre en œuvre » pour parvenir à la libération de son mari. Rappelons que ce commando azéri formé par trois membres -dont une tuée et deux autres prisonniers- avait commis au minimum deux assassinats et actes de sabotage sur le territoire de la République du Haut Karabagh. Krikor Amirzayan dimanche 27 juillet 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101828 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81704 Un soldat Arménien tué lors d’une contre-offensive arménienne, les Azéris compteraient des morts et des blessés NAM Hier 26 juillet soldat arménien fut tué sur la ligne frontalière au nord-est de la République du Haut Karabagh lors d’une attaque des unités azéries chargées d’infiltrer la frontière arménienne. Selon le Ministère de la Défense du Haut Karabagh, la contre-offensive arménienne a obligé l’ennemi a laisser un important stock d’armes et de matériel militaire lors de sa fuite. Les Azéris compteraient également des morts et des blessés dans leurs rangs. Le soldat arménien mortellement blessé est Khatchadour Bagassian. Il avait 20 ans. Le président Bako Sahakian a décoré Khatchadour Bagassian de la Médaille militaire du Courage à titre posthume. Krikor Amirzayan dimanche 27 juillet 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101832 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81705 Serge Sarkissian contre tout armement civil des villages frontaliers NAM Serge Sarkissian a rejeté l’idée d’offrir aux résidents des villages situés près de la frontière avec l’Azerbaïdjan des armes à des fins de défense. La mesure a été précédemment proposée par le Conseil public, un corps comprenant des personnalités publiques bien connues et conseiller les autorités sur les questions de politique. L’idée est venue en réponse aux préoccupations croissantes de la société sur la sécurité des régions frontalières en particulier à la suite de récents rapports concernant les présumés infiltrations de groupes armés azerbaïdjanais dans les territoires sous contrôle arménien. La semaine dernière, les autorités du Haut-Karabagh ont déclaré qu’un groupe d’Azerbaïdjanais a été arrêté dans la région sur des soupçons d’espionnage et d’activités subversives. La police du Haut-Karabagh a déclaré que les membres du groupe avaient tué un militaire militaire et grièvement blessé un civil. Un autre adolescent local aurait été enlevé puis assassiné brutalement par des prétendus “saboteurs“ azerbaïdjanais. S’exprimant lors de la réunion du conseil le 24 juillet, le président Sarkissian a souligné qu’il ne voyait aucun intérêt à armer les habitants des villages arméniens situés près de la frontière avec l’Azerbaïdjan. “ Nous invitons tous les habitants des villages frontaliers qui peuvent utiliser des armes à servir dans nos forces armées où les bonnes conditions sont créées et où ils peuvent recevoir un salaire mensuel net de 150 000 drams (environ 370 $), plus des avantages. Ils peuvent servir uniquement la moitié du mois, et passer le reste du temps à travailler leurs terres “, a t-il dit dans un discours télévisé. Pendant ce temps, de nombreuses personnes vivant dans les communautés non loin de la frontière avec l’Azerbaïdjan croient encore qu’être armé est une nécessité pour eux. “Si quelque chose se passe, comment pouvons-nous nous protéger ?“, a déclaré une femme âgée. “S’ils nous donnent des armes, ce serait mieux“, a dit un autre homme dans le village de Nerkin Karmiraghbyur. lundi 28 juillet 2014, Claire ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101834 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81718 550 violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan en six jours à la frontière du Haut Karabagh NAM Au cours des six derniers jours entre le 20 et le 26 juillet, une recrudescence des violations du cessez-le-feu fut enregistrée sur la frontière arméno-azérie. Selon le Ministère de la Défense de la République du Haut Karabagh, 550 violations de la part de l’Azerbaïdjan furent enregistrés durant les six derniers jours avec plus de 5 000 projectiles tirés en direction des positions arménienne de défense frontalière. Le Ministère de la Défense affirme également que les forces arméniennes ont répliqué à chaque fois qu’il était nécessaire afin de « faire cesser le feu ennemi ». Krikor Amirzayan dimanche 27 juillet 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101831 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81706 ARMENIE/RUSSIE L’Arménie veut se prémunir de toutes les sanctions contre la Russie NAM L’Arménie fera tout pour éviter les effets d’entraînement des sanctions imposées par l’Occident contre la Russie après la crise en Ukraine, a déclaré vendredi le Premier ministre Hovik Abrahamian. S’adressant aux journalistes lors d’une visite dans une ville au nord de Dilijan, le chef du gouvernement arménien a souligné que “la chose importante est de faire notre travail et nous essayons d’attirer des investissements étrangers pour le développement de notre économie.“ L’Arménie a des liens politiques, militaires et économiques étroits avec la Russie et a l’intention de signer un traité plus tard cette année d’adhésion avec l’Union économique eurasienne. Les experts économiques et les analystes constatent que les sanctions économiques qui ont été imposées à la Russie suite à l’annexion de la Crimée et son soutien continu aux séparatistes dans le sud-est de l’Ukraine auront également des répercussions pour les proches alliés de Moscou, y compris l’Arménie. Abrahamian n’a pas révélé exactement comment son gouvernement va faire face à ces difficultés potentielles. “Le bien-être des citoyens de l’Arménie est directement lié au développement de notre économie. Nous devons tout faire pour que notre économie croisse et notre succès dépend de cela “, a t-il dit. Le Premier ministre n’a cependant pas exclu que, par exemple, les sanctions contre le géant russe de l’énergie, Rosneft, peuvent provoquer le refus de cette compagnie pétrolière d’acheter une grande usine productrice de caoutchouc de l’Arménie, Nairit. “Tout est possible, mais nous n’avons pas de réponse négative pour l’heure de Rosneft] “, a t-il dit. “Le ministre de l’Energie va discuter de cette question et nous aurons une réponse fin août ou début septembre.“ “En tout cas, nous ne ménagerons aucun effort pour que ces programmes se mettent en œuvre dans notre pays. La vie politique et économique montrera dans quelle mesure les événements qui se déroulent en dehors de notre pays nous toucheront “, a conclu Abrahamian. lundi 28 juillet 2014, Claire ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101833 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81717 AZERBAIDJAN L’Azerbaïdjan se paye Cannes où ses drapeaux flottent sur le Palais des Festivals et des Congrès NAM L’Azerbaïdjan s’est installée du 9 au 31 juillet à Cannes, avec les Journées Culturelles de l’Azerbaïdjan. Le Pais des Festivals et des Congrès de Cannes est aux couleurs de l’Azerbaïdjan « Pays de traditions et d’avenir » selon les organisateurs, dont les drapeaux flottent sous le regard des milliers de touristes. Pour la deuxième année consécutive, ce festival accueille de nombreuses manifestations « mettant sous e feu des projecteurs la richesse culturelle de l’Azerbaïdjan » avec la musique classique, le jazz, l’art contemporain, la photographie ou la sculpture. Tout un programme pour faire la promotion de l’Azerbaïdjan qui est pourtant l’une des dernières dictatures de la planète. Ce programme établi par la Fondation Heydar Aliev Le programme est composé d’événements inédits organisés par la Fondation Heydar Aliev, présidée par la Première Dame d’Azerbaïdjan, Mehriban Alieva et par l’Ambassade d’Azerbaïdjan en France. Il vise à consolider la position du clan des Aliev à la tête de ce pays riche en pétrole et très pauvre en matière des Droits de l’homme. Krikor Amirzayan dimanche 27 juillet 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101843 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81703 ANTISEMITISME À Berlin, la montée d'un nouvel antisémitisme inquiète Le Figaro Par Nicolas Barotte Publié le 25/07/2014 à 18:36 Deux manifestations, l'une pro-Palestine, l'autre pro-Israël, se sont défiées vendredi sur l'une des avenues de la capitale allemande. Le Ku'damm, l'une des plus belles avenues de Berlin, est coupé en deux par une rangée de policiers en tenue antiémeute. D'un côté, un rassemblement propalestinien pour la Journée d'al-Quds, instaurée par le régime iranien en 1979 pour protester contre le contrôle de Jérusalem par Israël. De l'autre, un rassemblement pro-israélien dénonçant la manifestation d'en face. De quoi inquiéter le gouvernement allemand. La semaine dernière, lors de manifestations propalestiniennes, des slogans antisémites, traitant par exemple les juifs de «porcs», ont été entendus. Choquée, toute l'Allemagne s'est indignée contre la montée d'un «nouvel antisémitisme». «On ne peut pas le laisser passer», a déclaré la chancelière Angela Merkel. «Il faut faire la différence entre les juifs et les sionistes», prévient Faouzi. Réfugié politique en Allemagne depuis vingt ans, il est venu manifester calmement en sandales, keffieh sur la tête et drapeau palestinien au bras. «Le régime sioniste mène une politique d'oppression. Il y a eu l'Holocauste ici, en Allemagne. Eh bien, l'Holocauste, il a lieu aujourd'hui en Palestine. Des enfants sont tués et je devrais rester les bras croisés?» Il est rejoint par Yavuz, l'un des organisateurs, qui dénonce «les 800 morts à Gaza». Il renvoie le débat sur l'antisémitisme de l'autre côté. «Malheureusement, il n'y a pas de meilleur slogan pour favoriser l'antisémitisme que les massacres perpétrés par Israël.» «Mensonges occidentaux» Quelques centaines de personnes sont déjà rassemblées sur la place. Une petite sono a été installée. Au micro, on rappelle les mots d'ordre: «Personne ne doit prononcer des paroles antisémites.» Dernier conseil: «Les Allemands ne comprennent pas l'arabe. Dites “Dieu est grand” en allemand.» Les manifestants considèrent qu'ils sont caricaturés par les médias. Il y a des drapeaux palestiniens mais aussi libanais ou syriens. On aperçoit un petit groupe avec des tee-shirts à la gloire du Hezbollah et même un petit fanon aux couleurs du Hamas. Une jeune fille distribue des tracts pour un rassemblement pro-Assad «en soutien au peuple syrien contre les mensonges occidentaux». «On ne peut pas avoir une discussion normale avec des gens qui brandissent le portrait d'Assad ou qui défendent le Hamas.» Un manifestant pro-israélien Personne ne traverse la rue. Hamed a essayé d'aller discuter avec les proisraéliens. «On m'a dit que j'appartenais au camp ennemi!» Le dialogue est effectivement impossible. «Franchement, c'est superflu», explique Jan, un drapeau israélien au bras. «On ne peut pas avoir une discussion normale avec des gens qui brandissent le portrait d'Assad ou qui défendent le Hamas.» Un peu plus loin, un rabbin déplore la radicalisation arabe: «Nous sommes pour la liberté d'expression. Mais pas pour la violence, ni dans les faits ni dans les mots», dit-il en défendant vigoureusement l'opération de l'armée israélienne. «Que peut faire d'autre Israël? Est-ce que l'Allemagne ou la France accepteraient qu'on tire des roquettes sur eux?» Le gouvernement allemand a pris ces tensions très au sérieux, sans pour autant interdire les rassemblements. Une enquête a été ouverte contre l'imam d'une mosquée de Berlin, qui dans une vidéo, avait lancé une diatribe antisémite et un appel à l'éradication d'Israël. http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/25/0100320140725ARTFIG00312--berlin-la-montee-d-un-nouvel-antisemitismeinquiete.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81721 IRAK/LES CHRETIENS Paris : une manifestation pour dénoncer la persécution des chrétiens d'Irak TF1.fr le 27 juillet 2014 à 20h54 Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dimanche à Paris pour attirer l'attention des Français sur la situation des chrétiens d'Irak victimes de persécutions de la part des Jihadistes de l'État islamique (EI), notamment à Mossoul. "France, tourne ton regard vers l'Irak, un peuple se meurt sous tes yeux". Derrière cette banderole, élus, religieux et croyants, membres de la communauté assyro-chaldéenne notamment, se sont rassemblés dimanche devant Notre-Dame de Paris en soutien aux chrétiens d'Orient menacés par les jihadistes. Ils étaient au moins plusieurs centaines (des milliers selon le Comité de soutien aux chrétiens d'Irak) à braver la chaleur sur le parvis écrasé de soleil, en fin d'après-midi, avant une "messe pour la paix" en Orient prévue dans la cathédrale. Parmi eux figuraient des prêtres, des parlementaires et élus d'Îlede-France (les UMP Rachida Dati, Nathalie Kosciusko-Morizet, Roger Karoutchi, Claude Goasguen, le PS Philippe Kaltenbach...), le grand rabbin parisien Olivier Kaufmann et de nombreux fidèles et jeunes arborant bleu, blanc et rouge de la communauté assyro-chaldéenne, venus notamment de Sarcelles (Val-d'Oise) ou des environs. Beaucoup portaient sur des pancartes ou des autocollants le "n" arabe signifiant "nazaréen", la lettre peinte sur les maisons des chrétiens de Mossoul depuis que les jihadistes de l'État islamique (EI) en ont pris le contrôle. Les chrétiens ont fui en masse la deuxième ville irakienne depuis une semaine, après un ultimatum de l'EI leur donnant quelques heures pour quitter les lieux. Seules quelques familles chrétiennes y subsisteraient, contre 35.000 personnes il y a dix ans, selon le CSCI. "C'est un vrai génocide" Dans tout le pays, les chrétiens seraient 400.000 aujourd'hui, contre 1,5 million avant la première guerre du Golfe, selon la même source. "Nous voulons faire entendre la voix des sans-voix, et attirer l'attention des médias et des hommes politiques français sur la situation dramatique des chrétiens d'Irak. Personne n'agit, personne ne bouge, c'est un vrai génocide", a déclaré le père Sabri Anar, curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas à Sarcelles, avant de réciter le "Notre Père" en araméen avec la foule. Dans la foule avaient pris place aussi des fidèles de l'Église catholique de France, par "solidarité" avec leurs coreligionnaires d'Orient. "Les chrétiens font entendre leur voix, mais elle n'est pas relayée, ensuite, dans les médias, de manière scandaleuse", a estimé Jérôme, 50 ans, portant un haut drapeau "Save" représentant le poisson - signe des premiers chrétiens - et le "n" arabe. http://lci.tf1.fr/france/societe/paris-une-manifestation-pour-denoncer-lapersecution-des-chretiens-8458567.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81702 En Irak, «les chrétiens sont les seuls à ne pas avoir pris les armes» RFI Publié le 27-07-2014 Par Cyril Peter Depuis le 10 juin, jour de la prise de Mossoul par les jihadistes de l’Etat islamique, les chrétiens de la ville n’ont d’autre choix que de fuir, se convertir à l’islam ou payer une taxe spéciale. Ils sont ainsi des milliers à avoir choisi l’exode. Face à la situation de ces chrétiens d’Irak qui s’aggrave de jour en jour, les chrétiens de France se mobilisent et expriment leur soutien. Après Lyon samedi, les communautés chaldéennes de France appellent à manifester ce dimanche à Paris. Une messe doit également être célébrée ce soir en l’église Notre-Dame de Paris. Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, se rend ce lundi en Irak pour une visite de trois jours auprès des chrétiens sur place avec Monseigneur Dubosq, l’évêque d’Evry, et Monseigneur Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, qui est l'invité de RFI. RFI : Quel est l'objectif de cette visite ? Monseigneur Pascal Gollnisch : Cette visite s’inscrit dans tout un processus de la part des évêques de France pour dire leur proximité, leur amitié aux chrétiens du Moyen-Orient qui vivent des situations difficiles. Certes, les populations dans leur ensemble vivent des choses difficiles, il n’y a pas que les chrétiens qui vivent des choses difficiles. Mais les chrétiens sont particulièrement fragilisés puisque ce sont les seuls à ne pas avoir pris les armes, à ne pas avoir de milices pour les défendre, à ne pas avoir de territoire où se réfugier, à ne pas avoir de gouverneur qui les représente. Et donc tant en Syrie, qu’en Irak, qu’en Palestine d’ailleurs, ils sont particulièrement fragilisés. Et donc il est normal de garder le contact avec eux et cela passe par le fait d’aller les voir sur place pour leur dire notre proximité spirituelle. Ce sont à la fois nos frères d’un point de vue chrétien, mais ce sont aussi des gens tout proches, et la Méditerranée c’est tout proche, il est donc normal aussi en tant que Français, que nous allions leur dire notre amitié. Et pourquoi vous, le cardinal Barbarin et Monseigneur Dubosq ? Pourquoi ces trois personnalités ? Le souhait est que de mois en mois, selon l’évolution de la situation, il y ait régulièrement des représentants de l’Eglise de France qui aillent en Orient pour maintenir le contact. Ainsi, certains sont déjà venus en France. Le patriarche qui habite Bagdad est déjà venu à Lyon, le patriarche qui habite Damas est déjà venu à Paris, ils ont rencontré les responsables de l’Eglise de France. Et donc cela s’inscrit dans ce que nous espérons voir se mettre en place, c'est-à-dire des contacts réguliers. Là, c’est le cardinal Barbarin qui avait reçu spécialement à Lyon le patriarche Monseigneur Sako, qui habite Bagdad. Il rend un peu cette visite d’amitié. Et puis Monseigneur Dubosq et l’évêque qui est chargé des relations avec le monde musulman en France, il est spécialement concerné par ce qui se passe. Et nousmêmes à l’Œuvre d’Orient, notre mission est de maintenir ce lien. Donc il y a une cohérence de cette démarche qui n’est pas une démarche politique, même si les questions politiques évidemment nous préoccupent grandement. C’est une démarche religieuse, c’est une démarche d’église. C’est manifester que nous sommes dans une certaine fraternité spirituelle de ces personnes qui souffrent. Et quel avenir alors pour ces chrétiens d’Irak ? Est-il envisageable de les faire venir en Europe, par exemple ? Non, ce n’est pas l’objet. Je pense que ce sont d’abord des Irakiens. Ce sont des Irakiens qui sont extrêmement attachés à leur pays. Et par conséquent, ce n’est pas une perspective. C’est un peu comme si on disait : il y a des problèmes en France, on va dire aux Français de quitter la France. Ce n’est pas une perspective. Ce n’est pas une solution. D’autant qu’il y a d’autres minorités, aussi bien en Irak qu’en Syrie. Donc si c’est les chrétiens qui s’en vont, ce sont les autres minorités qui devront partir un jour. Et ça veut dire que chaque pays va se refermer sur son identité majoritaire. Ce tel système conduit à une guerre. Nous en avons eu l’expérience en Europe. On a cru faire la paix en laissant chaque pays avec sa majorité nationale, son identité nationale, cela a conduit à la guerre. Par conséquent, l’enjeu au-delà de l’aspect ecclésial pour les chrétiens, l’enjeu c’est aussi de construire des pays dans lesquels les minorités peuvent exister et les membres de cette minorité, avoir la citoyenneté pleine et entière. La Vatican a annoncé samedi une aide de 30 000 euros pour les chrétiens d’Irak. Est-ce que les chrétiens français vont aussi donner de l’argent pour leur venir en aide ? Bien sûr. Nous avons pour la Syrie, en ce qui concerne notre organisme, c’està-dire l'Œuvre d’Orient, nous avons envoyé environ 3 millions d’euros en urgence. Et il y a d’autres organismes qui agissent également, comme L’Aide à l’Eglise en Détresse, comme le Secours catholique avec le Réseau Caritas, comme le Saint-Sépulcre par exemple, parmi beaucoup d’autres. Donc bien évidemment, nous apportons des fonds. Au-delà du soutien économique, c’est aussi un soutien symbolique. Et nous ne nous contentons pas d’une chaude poignée de main et d’une prière, même si tout cela est important. C’est aussi montrer notre solidarité. D’un point de vue financier ? D’un point de vue financier, d’un point de vue concret, oui. Notre œuvre a un budget de 10 millions d’euros qui est exclusivement consacré aux catholiques orientaux. Ce sont essentiellement des dons ? Ce sont des dons. Nous avons à l'Œuvre d’Orient un réseau de 40 000 donateurs qui ne sont pas tous nécessairement catholiques, ils ne sont pas tous nécessairement chrétiens. Il y a des hommes qui sont impressionnés par l’épreuve que rencontre cette minorité. Et par conséquent, c’est effectivement des dons. Des dons des Français qui sont conscients que se joue une partie de la paix, de l’équilibre des nations, de l’équilibre des civilisations autour de la Méditerranée à travers le maintien des chrétiens d’Orient. Nous nous inscrivons vraiment dans cette perspective ; donner les moyens aux chrétiens d’Orient de rester dans leur pays s’ils le désirent. Et est-ce que vous n’avez pas l’impression qu’en Europe les chrétiens sont de plus en plus solidaires avec leurs frères en Orient ? Oui, bien sûr. C’est une longue tradition. Raison même de cette proximité, j’allais dire Méditerranéenne, que j’évoquais. C’est sûr que pour nous le ProcheOrient c’est vraiment des voisins, peut-être plus que pour l’Extrême-Orient ou pour des chrétiens qui habiteraient en Amérique du Nord, par exemple. Ce sont des gens plus proches avec lesquels nous avons vraiment une civilisation méditerranéenne qui nous unifie. Vous savez, de l’autre côté de la Méditerranée vous retrouvez des oliviers, des collines, la grande bleue, le soleil… Voilà. Nos civilisations sont quand même extrêmement unies, extrêmement proches. Et donc nous avons une histoire aussi qui nous relie. Et par conséquent, c’est vrai que les Français en général et les chrétiens en particulier, se sentent liés à ce que subissent les chrétiens d’Orient, même si les chrétiens ne sont pas les seuls à souffrir dans ces pays. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140727-irak-chretiens-sont-seuls-pas-avoirpris-armes/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81719 La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et s'intensifie RFI Publié le 27-07-2014 L'ultimatum lancé au mois de juin par les jihadistes de l'Etat islamique a poussé les chrétiens autochtones de Mossoul à l'exil et à l'errance. Des quelque 20 000 à 25 000 Chaldéens qui restaient dans la deuxième ville d'Irak, presque tous ont fui la menace qui pèse sur leur tête. Le père Sabri Ammar, de l'église chaldéenne Saint-Thomas de Sarcelles, témoigne du drame qui se joue. Il reste une vingtaine de familles qui n'ont pas eu les moyens de partir... Père Sabri Ammar Père à la paroisse chaldéenne de Sarcelles. 27/07/2014 - par Aram Mbengue Ecouter ici : La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et s'intensifie http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140727-persecution-chretiens-irak-poursuits-intensifie/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81710 Plusieurs milliers de manifestants pour les chrétiens d'Orient Le Figaro Par Julie-Anne De Queiroz, Diane de Fortani Publié le 27/07/2014 à 20:2 Le rassemblement organisé dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris a réuni élus de droite et de gauche. Plusieurs milliers de personnes, cinq mille selon les organisateurs, étaient présentes dimanche sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour témoigner leur soutien aux chrétiens d'Irak et de Syrie. Parmi elles, des membres de cette communauté assyro-chaldéenne, mais pas seulement. Le grand rabbin parisien, Olivier Kaufmann, était notamment présent, entouré de laïcs et de croyants de toutes obédiences, ainsi que de personnalités politiques de tous bords. «Je suis là parce que nous partageons les mêmes valeurs, le même Dieu et surtout un même combat», témoignait Olivier Kaufmann. Côté personnalités politiques, on comptait entre autres Rachida Dati, Claude Goasguen et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), l'UDI Yves Jégo ainsi que plusieurs adjoints (PS) à la mairie de Paris. «On reçoit de plus en plus de soutiens de la part d'élus, qui dépassent leurs divisions et opinions politiques», témoigne Antoni Yalap, coordinateur du Comité de soutien aux chrétiens d'Irak (CSCI), à l'initiative du rassemblement. «Leur soutien nous donne de la visibilité», reconnaît le comité, qui précise toutefois vouloir «éviter toute récupération politique». C'est pourquoi le collectif n'a pas souhaité s'associer au rassemblement organisé samedi au Trocadéro, à l'appel de personnalités d'extrême droite. Le même jour, une autre manifestation, soutenue, elle, par le CSCI, avait eu lieu à Lyon, et mobilisé 500 personnes selon la préfecture. «Notre voix commence à être entendue, notre mouvement prend de l'ampleur», estime un membre du comité. Lundi 21 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU dénonçait les «persécutions» des djihadistes de l'État islamique forçant les chrétiens à se convertir, à payer un impôt ou à fuir, sous peine d'être exécutés. «C'est un début, estime Daniel Auguste, membre du CSCI. Mais c'est loin d'être suffisant.» Un avis partagé par les parlementaires signataires d'une lettre ouverte adressée à François Hollande samedi, à l'initiative de la sénatrice UMP des Français de l'étranger Joëlle Garriaud-Maylam. Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie ou encore Laurent Wauquiez, entre autres, y ont apposé leur signature et disent regretter «que l'envoi d'une force d'interposition de l'ONU n'ait pas été proposé par la France lors de la réunion du Conseil de sécurité», ni «porté à l'ordre du jour du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne». Ils demandent au président de saisir la Cour pénale internationale «sur les exactions dont sont victimes les minorités en Irak, notamment les chrétiens d'Orient». «La France doit faire plus» François Pupponi, député-maire (PS) de Sarcelles Même son de cloche du côté de François Pupponi, le député-maire (PS) de Sarcelles, pour qui «la France doit faire plus». «On ne peut pas rester silencieux alors que l'on assiste à une véritable épuration», estime le député, qui évoque également des enjeux géopolitiques: «Ce ne sont pas seulement les chrétiens d'Orient, toute la région risque de basculer. Hollande doit s'exprimer.» «Seule la France peut enclencher un processus de soutien humanitaire», renchérit Antoni Yalap, qui rappelle le besoin urgent de vivres et de vêtements de ces populations contraintes à l'exil. «La France a une histoire très ancienne avec les chrétiens d'Orient, elle ne doit pas se désengager mais tenir son rôle de patrie des droits de l'homme», poursuit ce dernier, qui espère que la mobilisation de ce dimanche incitera le président à prendre position publiquement. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/27/0101620140727ARTFIG00155-plusieurs-milliers-de-manifestants-pour-les-chretiensd-orient.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81709 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Diaspo'Arts : Escale à Yerevan Agenda - Diaspo'Arts : Escale à Yerevan - www.collectifvan.org L'association Diaspoarts organise une grande expo-vente humanitaire à Yerevan (capitale de l'Arménie) du 10/08/2014 au 16/08/2014, avec les artistes de l'association et des artistes d'Arménie, afin d'apporter de l'aide aux réfugiés arméniens de Syrie qui se trouvent à Yerevan dans une situation très critique. C'est un grand événement car pour la première fois des artistes de la diaspora et ceux d'Arménie se réunissent pour mettre leur art au service de l'humanitaire. Du 10/08/2014 au 16/08/2014 Escale à Yerevan Expo-vente humanitaire Ouverture le 10 août à 18h au Musée de l'Art contemporain (7 avenue Machtots) Erevan – Arménie http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=81481 Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche rouge, en BD Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche rouge, en BD www.collectifvan.org - Parution d'un très bel album de BD cartonné : "Vivre à en mourir" conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manouchian et d'autres résistants. Le Lombard Hors Collection Le Lombard | Vivre à en mourir Parution d'un très bel album de BD cartonné : "Vivre à en mourir" conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manouchian et d'autres résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur... et de la trahison. Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne. Nota CVAN : Notons quelques scènes avec le chef du commando, Missak Manouchian. Celui-ci y fait référence au massacre de sa famille par les Turcs. Pour mémoire Laurent Galandon est l'auteur de l'Album Le Cahier à fleurs, consacré au génocide arménien. Scénariste : Laurent Galandon Dessinatrice : Jeanne Puchol Couleurs : Laurence Croix L'album est paru le 9 mai 2014 aux éditions du Lombard. Prix de vente : 17€95 Public : Ado - Adultes Lire aussi : Jeanne Puchol et Laurent Galandon ("Vivre à en mourir") : « Peu de livres d’histoire nous offrent la dimension humaine des protagonistes. » http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80817 Lettre ouverte à Robert Guédiguian http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=38063 URL originale : http://www.lelombard.com/albums-fiche-bd/vivre-amourir/vivre-a-mourir,2869.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80818 Agenda - 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France Agenda - 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France - www.collectifvan.org - Dimanche 13 avril 2014 - Cérémonie à la mémoire des déportés juifs de France. En 1944, 15 000 Juifs sont déportés de France en 14 convois, dont deux au départ de Lyon et de Toulouse. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler le départ de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés. 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France Dim. 13 avril 2014 - Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi 71 - En 1944, 15 000 Juifs sont déportés de France en 14 convois, dont deux au départ de Lyon et de Toulouse. Un convoi, le 73, a été dirigé vers la Lituanie et l’Estonie. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler le départ de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés. Convoi par convoi, ces cérémonies sont marquées par la lecture des noms de tous les déportés, à partir du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld. Avril Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°71 Dimanche 13 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°72 Mardi 29 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Mai Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°73 Jeudi 15 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°74 Mardi 20 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°75 Vendredi 30 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Juin Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°76 Lundi 30 juin 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Juillet Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°80 Femmes et enfants de prisonniers de guerre déportés à Bergen-Belsen Mercredi 23 juillet 2014 - Mémorial de la Shoah, Paris Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°81 Mercredi 30 juillet 2014, Toulouse Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°77 Jeudi 31 juillet 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris Août Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°78 Lundi 11 août 2014 - Lyon Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°79 Dimanche 17 août 2014 - Drancy ******* Commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie Jeu. 24 avril 2014 Yom HaShoah Dim. 27 et lun. 28 avril 2014 Organisation des cérémonies Cérémonies organisées par l’ Association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah. Sauf exceptions, elles se tiennent au Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris Inscriptions à la lecture des noms des déportés Tél. : 01 53 01 17 18 Email : [email protected] La Fondation pour la Mémoire de la Shoah soutient cette série de commémorations. http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1759 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79645 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0