Imprescriptible.fr : Vilayet de Trébizonde

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
99 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 28 juillet 2014
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
L'incapacité à faire face au passé ronge l'identité turque
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Selon Tanil Bora, l'identité turque
s'est forgée en fonction des perceptions de menaces extérieures et sur une
culture de la violence. Aujourd'hui la religion devient une composante plus
importante de cette identité et l'opposition politique est considérée comme une
émanation de "forces étrangères". Pour Tanil Bora le processus de faire face au
passé devrait faire partie de la conception même de l'identité". Le Collectif VAN
vous propose cet article publié sur le site Repair le 14 mai 2014.
Relents racistes et manipulations de la vérité historique
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Suite à la commémoration de la
Rafle du Vel d’Hiv dimanche dernier, Florian Philippot s’est indigné que l’on
puisse mettre en cause la France dans la déportation des Juifs vers les camps
d’extermination. Tordant singulièrement l’Histoire – toujours ce problème avec
la vérité historique au FN… -, il présenta ainsi la France comme un pays marqué
par la Résistance mais certainement pas par la Collaboration. On reconnaît bien
là, chez le FN, cette volonté de jouer sur la corde nationaliste, avec une volonté
de réhabilitation d’une période durant laquelle plusieurs de ses fondateurs se
sont tristement illustrés." Le Collectif VAN vous invite à lire le communiqué de
presse du SOS Racisme, publié le 22 juillet 2014.
Collectif VAN : l'éphéméride du 28 juillet
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à
retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire,
sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif
VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources
sont spécifiées sous chaque entrée). "28 juillet 1915 -- Empire ottoman : à
Erzeroum même, la première déportation eut lieu le 16 juin et la dernière, le 28
juillet. L'évêque arménien de la ville fut déporté avec le dernier convoi et on
n'en eut plus de nouvelles. A Baïbourt, les villages avoisinants furent également
évacués avant la ville, et les habitants de la ville furent envoyés en trois
convois, dont le dernier partit le 14 juin. De la ville d'Erzindjan, quatre convois
partirent successivement du 7 au 10 juin. En fait, aucun des exilés d'Erzindjan,
de Baïbourt et d'Erzeroum ne semble avoir survécu aux premières étapes du
voyage."
Les ressortissants israéliens bloqués en Turquie vont être rapatriés
Le ministère israélien des Transports a annoncé jeudi qu’il lançait une opération
visant à rapatrier les Israéliens bloqués en Turquie après la décision de certaines
compagnies internationales d’annuler leurs vols vers Israël.
À Berlin, la montée d'un nouvel antisémitisme inquiète
Le Ku'damm, l'une des plus belles avenues de Berlin, est coupé en deux par une
rangée de policiers en tenue antiémeute. D'un côté, un rassemblement propalestinien pour la Journée d'al-Quds, instaurée par le régime iranien en 1979
pour protester contre le contrôle de Jérusalem par Israël. De l'autre, un
rassemblement pro-israélien dénonçant la manifestation d'en face. De quoi
inquiéter le gouvernement allemand.
En Irak, «les chrétiens sont les seuls à ne pas avoir pris les armes»
Depuis le 10 juin, jour de la prise de Mossoul par les jihadistes de l’Etat
islamique, les chrétiens de la ville n’ont d’autre choix que de fuir, se convertir à
l’islam ou payer une taxe spéciale. Ils sont ainsi des milliers à avoir choisi
l’exode. Face à la situation de ces chrétiens d’Irak qui s’aggrave de jour en jour,
les chrétiens de France se mobilisent et expriment leur soutien. Après Lyon
samedi, les communautés chaldéennes de France appellent à manifester ce
dimanche à Paris.
Serge Sarkissian contre tout armement civil des villages frontaliers
“Nous invitons tous les habitants des villages frontaliers qui peuvent utiliser des
armes à servir dans nos forces armées où les bonnes conditions sont créées et
où ils peuvent recevoir un salaire mensuel net de 150 000 drams (environ 370
$), plus des avantages. Ils peuvent servir uniquement la moitié du mois, et
passer le reste du temps à travailler leurs terres “, a t-il dit dans un discours
télévisé.
L’Arménie veut se prémunir de toutes les sanctions contre la Russie
L’Arménie fera tout pour éviter les effets d’entraînement des sanctions imposées
par l’Occident contre la Russie après la crise en Ukraine, a déclaré vendredi le
Premier ministre Hovik Abrahamian. S’adressant aux journalistes lors d’une
visite dans une ville au nord de Dilijan, le chef du gouvernement arménien a
souligné que “la chose importante est de faire notre travail et nous essayons
d’attirer des investissements étrangers pour le développement de notre
économie.“
La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et s'intensifie
L'ultimatum lancé au mois de juin par les jihadistes de l'Etat islamique a poussé
les chrétiens autochtones de Mossoul à l'exil et à l'errance. Des quelque 20 000
à 25 000 Chaldéens qui restaient dans la deuxième ville d'Irak, presque tous ont
fui la menace qui pèse sur leur tête. Le père Sabri Ammar, de l'église
chaldéenne Saint-Thomas de Sarcelles, témoigne du drame qui se joue.
Plusieurs milliers de manifestants pour les chrétiens d'Orient
Plusieurs milliers de personnes, cinq mille selon les organisateurs, étaient
présentes dimanche sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour
témoigner leur soutien aux chrétiens d'Irak et de Syrie. Parmi elles, des
membres de cette communauté assyro-chaldéenne, mais pas seulement. Le
grand rabbin parisien, Olivier Kaufmann, était notamment présent, entouré de
laïcs et de croyants de toutes obédiences, ainsi que de personnalités politiques
de tous bords. «Je suis là parce que nous partageons les mêmes valeurs, le
même Dieu et surtout un même combat», témoignait Olivier Kaufmann.
550 violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan en six jours à la
frontière du Haut Karabagh
Selon le Ministère de la Défense de la République du Haut Karabagh, 550
violations de la part de l’Azerbaïdjan furent enregistrés durant les six derniers
jours avec plus de 5 000 projectiles tirés en direction des positions arménienne
de défense frontalière. Le Ministère de la Défense affirme également que les
forces arméniennes ont répliqué à chaque fois qu’il était nécessaire afin de «
faire cesser le feu ennemi ».
Ecoutes illégales visant Erdogan: huit officiers de police inculpés
La justice turque a inculpé huit officiers de la police pour écoutes illégales de
hauts responsables, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Cette vague
d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge dans la police et la
magistrature, lancée par le pouvoir contre le mouvement religieux du
prédicateur Fethullah Gülen
Un soldat Arménien tué lors d’une contre-offensive arménienne, les
Azéris compteraient des morts et des blessés
Hier 26 juillet soldat arménien fut tué sur la ligne frontalière au nord-est de la
République du Haut Karabagh lors d’une attaque des unités azéries chargées
d’infiltrer la frontière arménienne. Selon le Ministère de la Défense du Haut
Karabagh, la contre-offensive arménienne a obligé l’ennemi a laisser un
important stock d’armes et de matériel militaire lors de sa fuite.
Un député turc : on n’a plus confiance en Turquie
« La Turquie a définitivement perdu sa popularité au Proche-Orient ». C’est
l’avis du leader d’un parti d'opposition, Parti populaire républicain Kemal
Kılıçdaroğlu. Pourquoi tient-il des propos aussi durs ? Les appréciations de
l'opposition, ne sont-elles pas prématurées ?
Les familles des deux saboteurs Azéris infiltrés au Haut Karabagh
demandent à Vladimir Poutine leur libération
Les épouses des deux terroristes Azéris détenus par les forces de la République
du Haut Karabagh après les actes sanglants du commando dans la région de
Karvadjar, demandent au président de Russie Vladimir Poutine leur libération.
Selon l’agence de presse azérie APA, l’Ambassade de Russie à Bakou a confirmé
les lettres reçues de la part des familles de Dilham Askerov et Chahbaz Guliev
destinées à Vladimir Poutine.
Paris : une manifestation pour dénoncer la persécution des chrétiens
d'Irak
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dimanche à Paris pour
attirer l'attention des Français sur la situation des chrétiens d'Irak victimes de
persécutions de la part des Jihadistes de l'État islamique (EI), notamment à
Mossoul. "France, tourne ton regard vers l'Irak, un peuple se meurt sous tes
yeux". Derrière cette banderole, élus, religieux et croyants, membres de la
communauté assyro-chaldéenne notamment, se sont rassemblés dimanche
devant Notre-Dame de Paris...
L’Azerbaïdjan se paye Cannes où ses drapeaux flottent sur le Palais des
Festivals et des Congrès
L’Azerbaïdjan s’est installée du 9 au 31 juillet à Cannes, avec les Journées
Culturelles de l’Azerbaïdjan. Le Pais des Festivals et des Congrès de Cannes est
aux couleurs de l’Azerbaïdjan « Pays de traditions et d’avenir » selon les
organisateurs, dont les drapeaux flottent sous le regard des milliers de
touristes. Pour la deuxième année consécutive, ce festival accueille de
nombreuses manifestations « mettant sous e feu des projecteurs la richesse
culturelle de l’Azerbaïdjan » avec la musique classique, le jazz, l’art
contemporain, la photographie ou la sculpture.
INFO COLLECTIF VAN
Relents racistes et manipulations de la vérité historique
Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire le communiqué de presse du SOS Racisme, publié le 22 juillet 2014.
SOS Racisme
mardi 22/07/2014
Relents racistes et manipulations de la vérité historique : le
Front national tel qu’en lui-même
En quelques jours, le Front national aura fait fort. Suite à la commémoration de
la Rafle du Vel d’Hiv dimanche dernier, Florian Philippot s’est indigné que l’on
puisse mettre en cause la France dans la déportation des Juifs vers les camps
d’extermination. Tordant singulièrement l’Histoire – toujours ce problème avec
la vérité historique au FN… -, il présenta ainsi la France comme un pays marqué
par la Résistance mais certainement pas par la Collaboration. On reconnaît bien
là, chez le FN, cette volonté de jouer sur la corde nationaliste, avec une volonté
de réhabilitation d’une période durant laquelle plusieurs de ses fondateurs se
sont tristement illustrés.
A titre d’exemple, le 1er vice-président du FN, François Brigneau, était ainsi un
ancien de la Milice, tandis que son 1er trésorier, Pierre Bousquet, fut membre
de la Division SS Charlemagne. Pendant que des Français résistaient et
cachaient des Juifs, plusieurs des fondateurs du Front national les
pourchassaient. Suite aux violences qui ont éclaté autour des manifestations en
soutien aux populations civiles gazaouies, Monsieur Philippot s’en est pris cette
fois-ci à l’ « immigration de masse » qui caractériserait notre pays.
Ce lien entre délinquance et immigration, qui fleure bon les sous-entendus
racistes, est l’une des plus vieilles ficelles du Front national et semble avoir de
beaux jours devant elle. Ainsi, en quelques heures, le Front national, ne
pouvant tenir sa grossière stratégie de dédiabolisation, aura montré qu’il reste
bien un parti dont la haine de l’Autre, la manipulation historique et la recherche
de la division sont les indépassables marques de fabrique.
http://www.sos-racisme.org/content/relents-racistes-et-manipulations-de-lav%C3%A9rit%C3%A9-historique-le-front-national-tel-qu%E2%80%99en-lui
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=81711
L'incapacité à faire face au passé ronge l'identité turque
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose cet article publié sur le site Repair le 14 mai 2014.
Repair
L'identité arménienne et turque aujourd'hui
Par Tanil Bora
Sociologue
Selon Tanil Bora, l'identité turque s'est forgée en fonction des perceptions de
menaces extérieures et sur une culture de la violence. Aujourd'hui la religion
devient une composante plus importante de cette identité et l'opposition
politique est considérée comme une émanation de "forces étrangères". Pour
Tanil Bora le processus de faire face au passé devrait faire partie de la
conception même de l'identité.
REPAIR : Dans votre livre « Le régime de lynchage de la Turquie » vous
décrivez la culture de la violence, la haine et l'élimination de l'existence
de l'autre comme une habitude en Turquie. Pourquoi l'affirmation de
l'identité turque se fait-elle par le biais de la colère ?
Tanil Bora : Cette culture devient visible dans les tentatives de lynchage. Je ne
voudrais pas attribuer l'ensemble de ces tentatives à "un coup monté" et
tomber ainsi dans le piège des «théories du complot » mais, il ne faut pas
oublier que ces lynchages sont « planifiés ». On les encourage, on les incite. Il y
a des structures professionnalisées créées au cours d'une expérience de longue
date de « l'appareil de guerre non conventionnelle ». Celles-ci sont en état de
symbiose avec des groupes et des organisations qui ne tiennent que des
discours de haine, racistes et nationalistes. Le pire, c'est que ces actes soient
tolérés, négligés et même légitimés en étant considérés comme « une
indignation nationale » ou « des réactions de nos citoyens ». L'attitude qui
normalise et excuse les tentatives de lynchage de la police, de la justice et du
gouvernement est le plus grand promoteur de ces actes. C'est une attitude qui
utilise le lynchage comme un outil de menace implicite et « d'un état d'urgence
». En raison de cette attitude systématique, je parle d'un « régime de lynchage
» qui a donné le titre à ce petit livre que vous avez évoqué.
Toutefois, l'absurdité des théories du complot ne provient pas du fait qu'elles
diagnostiquent un complot, mais du fait de le rendre absolu et de ne pas
prendre en compte les facteurs subjectifs et objectifs. Il ne faut pas tomber làdedans. Car très simplement : si une provocation donne un résultat, il doit y
avoir forcément un « provoqué » ! Pourquoi les gens peuvent-ils être provoqués
? Il faut se poser la question sérieusement. En cherchant la réponse, nous
tombons sur de fortes perceptions de menace. De l'Education nationale aux
discours politiques quotidiens en passant par des chroniques de journaux et les
salves sur le web, il y a des perceptions de menace qui sont reproduites en
permanence. Ces perceptions de menace concernent un ou des ennemis. Quel
que soit le sujet, il y a toujours un discours de menace qui fonctionne en
indiquant immanquablement un ennemi.
Est-ce la perception de menace qui forme l'identité turque ? Pourquoi
cette perception de menace perdure-t-elle ?
Premièrement, elle perdure parce qu'elle est reproduite en permanence.
Deuxièmement, grâce à ce « format », d'autres perceptions de menaces réelles
— qui ne concernent pas les questions nationales — sont transférées ici. Je
parle des inquiétudes provenant des conflits sociaux et des menaces
économiques. Surtout dans des endroits où ont eu lieu des attaques de
lynchage contre les Kurdes, qu'il s'agisse des milieux aux revenus bas ou de la
classe moyenne devenue propriétaire, nous remarquons que les préoccupations
concernant le travail et la vie quotidienne sont dirigées facilement vers « ceux
qui viennent de l'Est ». Avec une marge d'exagération, nous pouvons comparer
cette situation au racisme qui cible les immigrants en Europe. Il s'agit du
ressentiment du chômeur ou de l'ouvrier qui a peur de ne plus pouvoir retrouver
du travail dans le bâtiment, du commerçant qui ne souhaite pas partager sa
potentielle de clientèle avec un nouveau boutiquier... Avec un peu de recul, je
pense que le fait que la vie devienne de plus en plus difficile, l'insécurité et le
matérialisme qui domine, en résumé les problèmes créés par le capitalisme et le
modernisme augmentent le besoin « d'appartenir à une communauté, à un
endroit » et la dépendance à embrasser le « nous » tout en maudissant « autrui
».
Et les relations avec cet « autrui » ?
Le besoin de « l'Autre » augmente dans l’environnement que j'essaye de
décrire. Il augmente de manière négative. Au fur et à mesure que les soutiens,
les points d'accroche de « nous » se fragilisent, les gens s'accrochent beaucoup
plus à une identification d'eux-mêmes à partir du mal de l'autre. Cette attitude
déclenche une spirale qui conduit à baisser au minimum, voire à couper la
relation avec « l'Autre ». Ce que vous ne connaissez pas vous fait plus peur,
vous évitez d'être en rapport avec cette « chose ». Il faut travailler
soigneusement et particulièrement pour des contacts, des retrouvailles et des
rencontres qui pourraient briser les cages de l'identité.
Lorsqu'on ne parle pas de la perception de menace, la Turquie se
déclare comme un « leader mondial ou régional ». N'arrive-t-on pas à
trouver un juste milieu ?
Le nationalisme et le conservatisme turc se sont depuis longtemps vu dans le
miroir d'un « grand Etat ». Parfois en se basant sur une tradition ottomane,
parfois en attribuant une mission « millénaire » « d'ordre mondial » à la
Turcité... Même dans le climat marqué par la lassitude de la guerre et visant
l'occidentalisation de la première époque de la République, il existait une
prétention « d'être un exemple pour le monde » en se basant sur la fraîcheur et
le dynamisme de la « Révolution turque » et le « joyau historique » de la
Turcité. Récemment, un discours nationaliste économiste — qui pointe le
dynamisme de l'économie et de la « population turque » pouvant vaincre «
l'Occident fatigué » — a été ajouté à la langue de bois concernant l'histoire et la
mission.
J'aimerais ajouter que cette sorte de rêve de grandeur, de « pan-nationalisme »,
d’envies impériales, signifient dans certains cas des « fuites en avant ». Lorsque
vous sentez que vous êtes en train de perdre certaines choses, que vous
régressez, que vous êtes face à un grand problème, vous vous sentez mieux en
dessinant des « grandes images » à regarder. Ce que j'évoque ici, est en fait
beaucoup plus valable pour le pan-islamisme et le Touranisme des dernières
années de l'Empire ottoman. Mais on ne peut dire qu'un certain vent de « fuite
en avant » n'existe pas aujourd'hui.
La confusion sentimentale qui vacille entre l'inquiétude provoquée par la
perception de menace et le rêve de grandeur est ce que nous appelons un «
complexe », qui convient parfaitement à l'âme adolescente.
Vous définissez le nationalisme comme une « adolescence qui perdure
». La Turquie souffre t-elle de cette période d’adolescence ?
Pourquoi parle-je de l'adolescence ? Parce que c'est une période où l’humeur
navigue entre un optimisme faisant croire que le monde s'ouvre devant soi, des
fantasmes, du désir et un sentiment d'impuissance couplé à une mélancolie du
type « personne ne me comprend ». Ainsi, comme si on subissait un effet du
réchauffement climatique, le nationalisme peut signifier ici de ne pas pouvoir
sortir de ce climat pendant des années.
Des lynchages aux meurtres de femmes, la validité absolue du prétexte « j'ai
été provoqué » n'est-elle pas une indication d'adolescence ? Les adolescents
sont facilement provoqués, agissent sans réfléchir. On leur accorde un certain «
droit à être provoqué » en les définissant comme des delikanlı (« jeune homme
» en turc qui signifie littéralement « au sang fou »), au sang qui bout.
L'institutionnalisation de ce « droit » de facto « à être provoqué » me fait dire
que nous sommes une « société adolescente ».
On reconnait ainsi l'état d'esprit de l'adolescence dans tous les nationalismes.
Pour le nationalisme turc, il est possible d'évoquer le problème de ne pas
pouvoir sortir de cette adolescence. Même si parmi les différents discours de
nationalisme, il existe quelques uns qui donnent l'impression de « grandir »,
globalement le problème existe. Il provient, comme nous l'avons évoqué, de la
perception de menace, de la méfiance et de la reproduction infinie de ces
facteurs.
Quelle est la place de la religion dans cette identité ?
Dans toutes les branches du nationalisme turc, la religion est un des
composants de l'identité nationale. C'est valable pour le nationalisme kémaliste
accepté comme étant laïciste. Depuis les premières époques de la République
au nationalisme d'aujourd'hui, le Turc est un Turc musulman. Le nationalisme
conservateur hausse la religion à un statut de « composant fondateur » de
l'identité nationale, il lui attribue une série de fonctions matérielles et
spirituelles, en le qualifiant de « ciment » ou « d'âme ». Le courant principal de
l'Islam, qui reste en dehors des ailes radicales qui refusent le nationalisme, suit
une ligne similaire. Ici la religion devient le point de repère du chapelet de
l'identité nationale. Au cours des dix dernières années, on peut voir
l'élargissement de la place de la religion dans l'identité nationale dans cette
direction.
Bien sûr, la conséquence de ceci est le renforcement d'un discours (déjà
existant) apte à exclure les non croyants de la communauté et la réduction de la
religion à l'identité. Il existe aussi une instrumentalisation de l'éthique et la
philosophie de la religion par la politique de l'identité.
Dans cette période définie par certains analystes comme « le postKémalisme », y a-t-il eu des changements dans la définition de
l'identité turque ?
Il existe un changement : l'attachement de plus en plus fort de la religion à
l'identité nationale. Un autre changement est l'allégation du « leadership
mondial » et les déchainements que nous avons évoqués à propos du
nationalisme économique. En réalité, le second changement servait, jusqu'à
récemment, à la construction d'un nationalisme confiant et « calme ». En
rejoignant la recherche d'une résolution du problème kurde, il servait la
construction d'un discours nationaliste libéral qui prétendait que le vrai
nationalisme était de « servir la nation et son développement ». Nous nous
rappelons des discours similaires de nationalisme économique et libéral de
l'époque du pouvoir « confortable » de Demirel et d'Özal.
Toutefois, cette approche optimiste et confiante n'a pas duré longtemps. Je ne
pense pas que la seule raison soit la déception liée à l'échec de la stratégie du «
leadership de la région » au Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Le
gouvernement s'est endurci et est devenu agressif au fur et à mesure que sa
certitude de détenir tous les pouvoirs en se basant sur une grande majorité a
été ébranlée par l'avancée de l'opposition sociale. Cette agressivité s'est reflétée
dans le discours nationaliste. Le mythe de « la Turquie, l'Etoile montante » a
commencé à alimenter la perception de menaces, chaque voix opposante a
commencé à être attribuée à une conspiration des « forces étrangères qui ne
peuvent supporter notre succès ». L'arrogance du pouvoir a rejoint l'arrogance
nationale. Je dois ajouter que cette attitude qui consiste à ne jamais considérer
le BDP comme un véritable interlocuteur dans la résolution de la question kurde
reproduit cette arrogance de manière chronique.
Les concepts comme les « forces extérieures » et les « complots » ont
de nouveau dominé les discours du gouvernement. Ces discours
trouvent-ils un écho dans la société ?
Oui, des gens bien établis et puissants, « des leaders d'opinion » lancent en
permanence des « analyses » d'intrigue. On retourne en arrière. C'est pareil
pour les lynchages. Il y a une « provocation », mais aussi malheureusement un
terrain prêt à être provoqué. Il y a un mécanisme idéologique installé. La base
de cette mentalité est puissante. Les mentalités sont entraînées à la théorie du
complot.
J'aimerais préciser que cet "entrainement" est appris de manière idéologique,
encore une fois, la méfiance y contribue. Lorsque les gens ne se sentent pas en
sécurité, prêtent beaucoup plus l'oreille — en fonction de leur degré de
perception de menaces — aux racontars obscurs. Nous savons également que la
mentalité du complot va de pair avec le mythe du « méchant absolu ». Le
discours de haine va bien avec la mentalité du complot. Au fur et à mesure que
vous diabolisez votre adversaire, vous ne cherchez pas à connaitre ses raisons
ou ses motifs, vous expliquez chacun de ses gestes avec méchanceté.
Lorsqu'on évoque le génocide arménien, les gens le perçoivent-ils
comme une insulte à leur identité en Turquie ?
Bien sûr. La tendance générale perçoit ce crime contre l'humanité comme une
calomnie, une accusation collée à l'ensemble de l'identité du « Turc ». Nous
sommes disposés à percevoir l'identité comme « ce que l'on est », nu, comme
un mode d'existence complètement naturel. Pourtant, l'identité est une
existence fictive construite en malaxant les expériences, les rêves, les
intentions. Là dedans, il y a des facteurs donnés et ce que nous avons ajouté
comme notre vécu et nos actes conscients. Les interactions entre les différentes
identités collectives et personnelles rendent encore plus complexes les fictions
d'identité. Nous n'avons pas une identité unique, mais plusieurs. Nous avons
des identités multiples, et en même temps il existe plusieurs composants et
facettes de nos identités fictives personnelles et collectives. Est-ce qu'il est
facile de « gérer » tout cela, non ! De toute façon, le processus de
modernisation et de civilisation signifie être conscient de la difficulté de cela.
Vous vous sentez par moment responsable de recréer encore et encore, de
réfléchir sur votre identité et de la créer d'une façon qui vous semble "juste" au
lieu de la défendre telle qu'elle est, aveuglement.
Tout cela est valable pour la question du génocide arménien. Si vous ne voyez
pas l'identité comme une existence naturelle et organique, mais vous
questionnez les identités données, vous ne percevrez pas comme une insulte la
responsabilité « turque » dans le génocide arménien. Par ailleurs, cela veut dire
que vous refusez de vous identifier avec cette responsabilité en fonction de
votre distance par rapport au nationalisme. Mais il ne faut pas oublier ceci : le
génocide arménien et sa négation font partie de la matière mélangée au ciment
de l'identité turque et l'Etat-nation. Avec votre identité de citoyen, vous ne
n'êtes directement associé au crime, mais à une
tradition/constitution/restructuration historique et sociale basées sur le crime.
Proportionnellement à la responsabilité civile que vous ressentez par rapport à
votre identité, il faut s'opposer à cette fiction d'identité qui abrite un tel crime. Il
faut rétablir l'identité turque en faisant face à ce composant sinistre et en
rendant ce règlement de comptes une composante de la conception de
l'identité.
L'incapacité à faire face au passé provoque-t-elle une destruction de
l'identité ?
Dans le tableau que nous avons évoqué tout à l'heure, oui. Il crée une
conception d'identité fixe, fermée à l'effet négatif ou positif du cours de l'histoire
et de l'expérience humaine qui transforme les sociétés. Il renforce la perception
d'une histoire et d'une politique basées sur l'héroïsme. Il crée le terrain d'une
illusion d'une bonté ou d'une justesse absolue. Il transforme l'identité en un
carcan dans lequel nous nous sommes enfermés.
http://www.repairfuture.net/index.php/fr/l-identite-point-de-vue-de-turquie/lincapacite-a-faire-face-au-passe-ronge-l-identite-turque
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80434
Collectif VAN : l'éphéméride du 28 juillet 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephéméride"
du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la
Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 28 juillet (les événements sont classés du
plus ancien au plus récent) :
28 juillet 1298 -- 55 juifs sont massacrés à Mosbach, près de Heidelberg
(Allemagne), lors des persécutions de Rindfleisch.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1402 -- Victoire de Tamerlan sur Bajazet : le conquérant turc
Tamerlan remporte une victoire totale sur le sultan ottoman Bajazet Ier à
Angora (l'actuelle Ankara en Turquie). Tamerlan qui se dit l'héritier du
conquérant mongol Gengis Khan, instaurera un immense et éphémère empire
en Asie centrale. Bajazet qui est fait prisonnier, mourra peut de temps après en
captivité. Son successeur, Mehmed Ier, rétablira l'Empire anatolien.
L’Internaute
http://www.linternaute.com/histoire/jour/28/7/a/1/0/1/index.shtml
28 juillet 1648 -- 3 000 juifs, dont le grand talmudiste Rabbi Asher, président
du tribunal rabbinique de Polonnoye, sont égorgés à Konstantinov (Ukraine) par
les hordes cosaques de Bogdan Khmielnicki.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1670 -- Conformément à un décret de l'empereur Léopold 1er,
l'expulsion des juifs de Basse-Autriche débute le 28 juillet. Les juifs sont
installés dans cette partie de l'Autriche depuis l'année 1391.
Après l'expulsion des 4 000 juifs de Vienne (Autriche), l'une de leurs
synagogues devient l'église Saint-Léopold, qui existe encore aujourd'hui. Il ne
reste plus aucun juif dans la ville, où le pape est invité pour célébrer
l'événement.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1896 -- Empire ottoman : rapport collectif des délégués consulaires
adjoints à la Commission d'enquête sur l'affaire de Sassoun, daté de Mouch, le
28 juillet 1895 (Livre jaune, Affaires arméniennes, 1893-1897, p. 97-98). La
situation des Arméniens du plateau et de ceux du reste de l'Empire a été
pendant longtemps très inégale. Dans l'Arménie propre, les rapports entre les
deux races, les kurdes musulmans et les Arméniens chrétiens, étaient ceux de
seigneurs féodaux (Beys) à serfs. Ces relations se compliquèrent depuis
l'affaiblissement du féodalisme kurde et l'affermissement du pouvoir du
gouvernement de Constantinople, au commencement du XIXe siècle, par
l'intervention des fonctionnaires turcs. Ces agents, dans les démêlés entre
Arméniens et Kurdes, prenaient ordinairement le parti de ces derniers ; et s'il
leur arrivait d'intervenir en faveur des Arméniens, ceux-ci s'exposaient à une
terrible et inévitable vengeance de la part des Beys. La situation économique
des paysans arméniens était très précaire. Ils payaient non seulement les
impôts réguliers au gouvernement, mais encore des redevances
supplémentaires aux Beys kurdes de leurs villages, pour trouver aide et
protection contre les Beys voisins, redevances consistant dans la prestation
annuelle (le hafir) d'une partie de leur récolte et de leur bétail et même d'argent
en nature, et dans les impôts occasionnels comme le hala (somme versée pour
la permission de marier sa fille). Mandelstam, André. La Société des Nations et
les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible.fr : L'intervention d'Humanité dans la question
arménienne
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c2#nt42
28 juillet 1896 -- Empire ottoman : le temps est superbe, j'ai pu enfin faire
connaissance avec un Stamboul doré par le soleil sous un ciel bleu, au lieu de
l'affreuse pluie de l'an dernier qui gâtait tout.Maurice va mieux. M. Jean de
Sivas, comme dit son papa, vient d'avoir sa onzième dent. Ma décoration du
Chefakat, qu'ont ici quantité de femmes, nous a coûté 160 francs de bakchichs
divers; mais ces dames de l'ambassade m'ont assuré que ça fait très bien
(rouge, vert, blanc) sur une robe de bal. Oui, mais à quand le bal? Pas à Janina,
je suppose. Janina ! on dit pourtant que c'est une ville agréable. Cette fois
j'emporte un kodak, car je ne rapporte de Sivas que quelques mauvaises
photographies faites par les missionnaires,Emilie CARLIER. Carlier, émilie. Au
milieu des massacres, Journal de la femme d'un Consul de France en Arménie.
Paris, Félix Juven, 1903
Imprescriptible.fr : Journal de la femme d'un Consul de France en
Arménie
http://www.imprescriptible.fr/documents/carlier/journal.htm
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : [...] des femmes et des enfants sont
encore arrivés et également, tout à l’heure, une lettre de la première halte [du
convoi] des gens de Sivas, à deux ou trois heures d’ici. Curieusement, il semble
qu’ils soient encore là-bas. Nombre d’entre eux voudraient se réfugier chez nous.
Il court des bruits de pillages et de massacres [...]© Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le
texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : LE JOURNAL DE HANS BAUERNFEIND
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p4ch2b
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : le commencement de la déportation des
Arméniens de la ville de Adiaman.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (July-September)
http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : rapport du consul Von Sheubner-Richter,
d'Erzeroum à l'Ambassadeur M. le Baron von Wangenheim, Constantinople. Le
28 juillet 1915 (n° 123) ; Les partisans de dernière orientation extrême du
comité Jeunes Turcs conviennent que le but final de leur action contre les
Arméniens est leur extermination complète en Turquie, a dit textuellement une
personnalité autorisée.
**** « Comme j'ai déjà eu l'honneur d'en faire part à Votre Excellence dans
mon rapport du 9 courant, nous avons malheureusement ressenti, ces derniers
temps, l'influence d'un gouvernement parallèle. Indépendamment de cela, le
commandant en chef de la IIIe armée, Mahmoud Kamil Pacha, qui a transféré ici
son quartier général, s'est immiscé très brutalement dans le gouvernement du
vilayet. Jusqu'à présent, les Arméniens d'Erzeroum, contrairement à ceux des
autres villes, ont été traités avec une certaine bienveillance. Par exemple, le
gouvernement a mis à la disposition d'un grand nombre de familles sans
ressources des charrettes à boeufs pour aller jusqu'à Erzindjan et Sivas. De
plus, le vali a autorisé les malades, les familles sans soutien masculin et les
femmes seules à rester à Erzeroum… » Source : J. Lepsius, Archives du
génocide des Arméniens, Fayard, 1986.
Imprescriptible.fr : Le génocide arménien dans les Archives allemandes
http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/allemandes/28-07-1915.htm
Imprescriptible.fr : Procès du Génocide
http://www.imprescriptible.fr/proces/
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : à Erzeroum même, la première
déportation eut lieu le 16 juin et la dernière, le 28 juillet (ou le 3 août, selon
d'autres rapports). L'évêque arménien de la ville fut déporté avec le dernier
convoi et on n'en eut plus de nouvelles. A Baïbourt, les villages avoisinants
furent également évacués avant la ville, et les habitants de la ville furent
envoyés en trois convois, dont le dernier partit le 14 juin. De la ville d'Erzindjan,
quatre convois partirent successivement du 7 au 10 juin. En fait, aucun des
exilés d'Erzindjan, de Baïbourt et d'Erzeroum ne semble avoir survécu aux
premières étapes du voyage.
Imprescriptible.fr : Les déportations de 1915: procédure
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/histoire6.htm
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : beaucoup de gens sont partis lundi,
quarante familles à peu près, et beaucoup d'autres partiront jeudi prochain.
Notre boulanger a dû partir après un avertissement de deux heures. Il laissa le
pain dans le four et ramassa le blé qui était en train de sécher. Il a une femme
boiteuse et trois enfants et, sa mère à moitié aveugle, qui partit aussi. Il semble
qu'il n'y a rien à faire. (N. B. le pauvre boulanger mourut peu de temps après en
chemin.) Quelques familles ont quitté BV. et plusieurs hommes sont partis de
AE., laissant leurs familles qui devaient les suivre. La misère et la détresse de
ces malheureux brisent le cœur. La pauvre famille de BM. que vous avez
secourue et qui a sept filles, doit partir lundi. Cette chaleur intense a abattu la
fille aînée qui garde le lit. Je crains que ce soit la tuberculose. C'est l'avis du
docteur. La famille demandera un délai. Il n'y a pas beaucoup de chance qu'elle
l'obtienne.
Imprescriptible.fr : Le chemin de fer d'Anatolie
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d46.htm
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : Rapport consulaire du Consul des EtatsUnis à Trébizonde, M. Oscar S. Heizer datant du 28 juillet 1915; « Un grand
nombre de notables, environ six cents hommes, furent chargés sur des bateaux
transports pour les emmener à Samsoun . Au bout de quelques heures, les
bateaux rentrèrent vides. Au large, d'autres bateaux avec des gendarmes les
attendaient : tout avait été tué et jeté à la mer. « A Totz , près de Trébizonde,
un arménien notable, Bogos Marimian fut attaché avec ses fils, et, ainsi, les
trois furent simultanément fusillés par les gendarmes. Les femmes et les filles d'
Artes furent violées par des officiers turcs, qui les passèrent ensuite aux
gendarmes. On tuait les enfants en leur brisant le crâne contre les rochers ; les
hommes ont été exécutés en masse. Parmi eux était le drogman arménien du
consulat français. »
*****« Le samedi 26 juin, l'ordre concernant la déportation des Arméniens fut
proclamé par les rues. Le jeudi, 1er juillet, toutes les rues furent occupées par
des gendarmes, baïonnette au canon, et l'oeuvre de l'expulsion des Arméniens
de leurs maisons commença. Des groupes d'hommes, de femmes et d'enfants
avec des ballots et de petits paquets sur leur dos, furent rassemblés dans un
petit chemin de traverse près du consulat ; sitôt qu'ils formaient un groupe
d'environ une centaine d'individus, ils étaient poussés devant le consulat par les
gendarmes, baïonnette au canon, sous la chaleur et dans la poussière, sur la
route d'Erzeroum. Hors de la ville on les fit arrêter ; on en forma un groupe de
2000 personnes environ pour les envoyer plus loin, Trois groupes pareils, faisant
ensemble 6000 personnes, furent déportés durant les trois premiers jours ;
d'autres groupes, plus petits, de Trébizonde et des environs, qui ont été
déportés plus tard, atteignaient le chiffre de 4000 environ. Les pleurs et les
plaintes des femmes et des enfants déchiraient le coeur. Quelques-uns de ces
malheureux appartenaient à des milieux riches et considérés. Ils étaient
habitués à la richesse et au bien-être. Il y avait là des ecclésiastiques, des
commerçants, des banquiers, des juristes, des mécaniciens, des artisans, des
hommes de tous les milieux….. »
***** « …Si quelqu'un était Arménien, cela suffisait pour qu'il fût traité en
criminel et déporté... Lorsque, par épuisement, ils devaient rester en arrière, ils
étaient percés de baïonnettes et jetés dans le fleuve. Leurs cadavres ont été
portés par les eaux dans la mer en face de Trébizonde, ou bien ils sont restés
dans les endroits peu profonds, durant 10 à 12 jours, sur les rochers où ils
pourrissaient, remplissant d'horreur les voyageurs qui étaient obligés de
prendre ce chemin.... Un certain nombre de ces barques (kayik) chargées
d'hommes quittèrent Trébizonde ; elles revenaient le plus souvent vides
quelques heures après…. »
Imprescriptible.fr : Les massacres
http://www.imprescriptible.fr/documents/pinon/pinon_chIII.htm
Imprescriptible.fr : Vilayet de Trébizonde
http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp1.htm
Imprescriptible.fr : Citations de Diplomates
en poste lors du génocide
http://www.imprescriptible.fr/citations/diplomates
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : Harpout (vilayet de Mamuret ul-Aziz) : Le
troisième et dernier convoi de Harpout, emmène les vieillards, des jeunes
femmes, quelques enfants et des aveugles qui avaient été jusqu’alors ménagés.
** (Jacobsen, 2001 :82-83; Davis, 1994 :53).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
28 juillet 1915 -- Empire ottoman/kaza de Hüsni Mansur : après l’arrestation
et l’élimination des hommes, au cours des mois de juin et juillet, les femmes,
les enfants et les vieillards sont déportés en un convoi en direction d’Urfa. 200
garçons et vieillards sont exécutés dans les gorges de Karakayık.
** (Kévorkian, 2006 :509).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
28 juillet 1915 -- Empire ottoman : du 28 juillet au 20 août 1915, je fis un
voyage à Marasch. A Beschgös, entre Kilis et Aintab, les gens du village
s'entretenaient de l'expulsion des Arméniens, qui devait commencer le
lendemain à Aintab. Un personnage bien habillé vint se joindre à la conversation,
il avait l'air d'un Tcherkesse, avec son costume à moitié civil, à moitié militaire.
Il demanda: De quel quartier de la ville partent-ils? quelle route suivront-ils?
quelle sorte de gens sont-ils? possèdent-ils quelque avoir? Comme l'un des
assistants lui demandait s'il était un civil ou un militaire, il répondit en riant : «
Y a-t-il une meilleure occasion que celle-ci pour devenir soldat? » Ce grossier
personnage aurait mérité une leçon qu'il n'eût point oubliée. Mais je m'abstins
de lui répondre; c'eût été souiller le nom allemand, que de le traiter comme il
aurait fallu le faire. A mon retour de voyage, j'appris que les premiers déportés
d'Aintab, appartenant presque tous à des familles aisées, avaient été
entièrement dépouillés, comme on me l'assura de tous côtés, ce qui me fut
confirmé par les autorités, avec lesquelles le douteux personnage mentionné
plus haut devait être, selon toute apparence, en relation.
Imprescriptible.fr : Notes de voyage d'un allemand
mort en Turquie
http://www.imprescriptible.fr/documents/temoin-allemand.htm
28 juillet 1915 -- Empire ottoman/Témoignages de Hrant Sarian(le père de
Louise Kiffer Sarian) : la date de notre départ était fixée au mardi 28 juillet. Le
matin, mon père avait loué une carriole. Nous avons fermé toutes les portes à
clé et nous sommes partis.
Nous étions onze du côté de mon père: mes grands-parents, mon oncle, ma
tante et mes deux cousines, mes parents, mon petit frère Onnig et ma petite
soeur Siralouys qui avait à peine quatre mois, elle était née le 4 avril. Ma tante
et mon oncle maternels, mon grand-père et ma grand'mère maternels avaient
aussi loué deux carrioles et se sont joints à nous. Journal de Hrant Sarian
(1915-1923)
Imprescriptible.fr : Journal d'un jeune déporté arménien
http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian
28 juillet 1916 -- Empire ottoman : la deuxième phase de la destruction dans
les camps de Syrie et de Mésopotamie (février à décembre 1916). L’ultime
étape du processus de destruction visait précisément les rescapés pour la
plupart originaires d’Anatolie et de Cilicie. Le cadre de ces nouvelles violences,
les vingt-cinq camps de concentration de Syrie et de Haute-Mésopotamie mis en
place à partir d’octobre 1915, est longtemps resté terra incognita pour les
chercheurs. Gérés par une sous-direction des déportés, elle-même attachée à
une direction de l’Installation des Tribus et des Emigrants (Iskân-ı Achâyirîn ve
Muhâcirîn Müdîriyeti), un organisme dépendant du ministère de l’Intérieur, ces
camps ont vu passer environ huit cent mille déportés. Déplacés de camp en
camp, ceux-ci ont souvent succombé suite aux privations ou aux épidémies qui
y sévissaient. Un réseau clandestin, animé par des missionnaires basés à Alep,
soutenus par les consuls américains et allemands, a toutefois permis de
transmettre quelques secours et de retarder leur liquidation complète. C’est
sans doute ce qui explique l’ultime décision de destruction des reliquats de
déportés, vers la fin février ou le début du mois de mars 1916, par le Comité
central jeune-turc. Celle-ci visait environ cinq cent mille déportés survivants,
arrivés depuis six mois et plus en Syrie et Mésopotamie, parfois même adaptés
à leur nouvel environnement. D’avril à décembre 1916, deux sites, Ras ul-Ayn
au Nord et Der Zor, au Sud, ont été le cadre de massacres systématiques qui
ont fait plusieurs centaines de milliers de morts. La dissolution du Patriarcat
arménien de Constantinople, le 28 juillet 1916, sur décision du Conseil des
ministres, a été une manière de prendre acte de la disparition des Arméniens.
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
28 juillet 1916 -- Empire ottoman/Constantinople : le gouvernement ottoman
a procédé à une « réforme » de la Constitution interne des Arméniens,
prévoyant notamment la suppression du Patriarcat arménien de Constantinople
et l’exil du patriarche à Bagdad.
*** (T. V. n° 2611, 28 juillet 1916, p. 1-5).
Mass Violence - par Raymond Kévorkian
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-desArmeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf
28 juillet 1916 -- Empire ottoman : le jeudi 28 juillet 1916 dans l'après-midi,
le directeur des Cultes, Béha bey, et le chef de la Police, Ahmèd bey, arrivèrent
inopinément au patriarcat [et] montèrent auprès du patriarche. En un clin d'oeil,
nous vîmes que le patriarcat et les rues environnantes avaient été investies par
les policiers et des inspecteurs, tandis qu'une automobile vide arrivait et
s'immobilisait devant le palais patriarcal. La circulation avait cessé dans la rue,
les piétons ne pouvant plus passer. Nous apprîmes peu après que la résidence
du patriarche, qui se trouvait à Koum-Kapou, était également cernée. © Revue
d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon
pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : R. P. Yervant P‛erdahdjian :
événements et faits observés à constantinople par le vicariat
[patriarcal] (1914-1916)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/perdahdjian
28 juillet 1920 -- Empire ottoman : enfin une déclaration, connue sous le nom
de « Pacte National », fut votée par le Parlement de Constantinople, le 28 juillet
1920, qui alla encore plus loin. Après avoir reconnu aux populations arabes le
droit de disposer librement de leur sort, cette déclaration proclama en effet,
aussitôt après, dans une formule ambiguë, que les parties de l’Empire ottoman
situées en deçà et au delà de la ligne d’armistice et habitées par une majorité
musulmane ottomane, formaient un tout qui ne pouvait souffrir aucune
dissociation. Le Pacte National ne reconnut, d’autre part, aux minorités en
Turquie que les droits qui leur avaient été assurés par les Puissances de
l’Entente dans leurs conventions avec certains États européens (Pologne,
Roumanie, etc.). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances
devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : Le réveil du nationalisme turc
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c8/p1
28 juillet 1921 -- Behbud Khan Civanşir, ministre de l'Intérieur de la
République d'Azerbaïdjan, responsable des pogroms anti-arméniens de Bakou
de septembre 1918, abattu par Missak Torlakian à Constantinople dans la nuit
du 28 juillet 1921 alors qu'il se rendait au "Pera Palace". Torlakian est jugé par
les autorités britanniques et déclaré irresponsable en novembre 1921.
Imprescriptible.fr : Opération Némésis
http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/nemesis.html
28 juillet 1937 -- Le camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) reçoit
ses premiers détenus.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1941 -- 150 juifs de Smolewicze (R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés
dans le village de Kurovichtcha, à 2 kilomètres à l'est de Smolewicze.
Tous les juifs de Brichany (Bessarabie, R.S.S. de Moldavie) sont transférés, audelà du Dniestr, au camp de Mogilev, où les vieillards sont sélectionnés pour être
tués, les jeunes gens devant creuser leur fosse commune.
900 juifs de Vilkaviskis (R.S.S. de Lituanie), où vivent 3 500 juifs, sont
assassinés. Un ghetto reçoit la population juive restante.
Des juifs ont vécu dans cette ville dès le XVIe siècle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1941 -- le 28 juillet, les Juifs sont obligés d’apporter tous leurs livres
et les rouleaux de la torah qui sont brûlés place de la synagogue.
Encyclopédie BS
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=71&pChapitreId=8
174&pSousChapitreId=8176&pArticleLib=Jubarkas%2C+Lituanie+[Les+petits+
ghettos-%3ELituanie]
28 juillet 1942 -- 10 000 juifs internés dans le ghetto de Minsk (R.S.S. de
Biélorussie) sont assassinés par les SS. 3 500 d'entre eux venaient d'Allemagne,
d'Autriche et de Tchécoslovaquie.
1 000 juifs du ghetto de Theresienstadt sont envoyés vers l'est. Aucun n'a
survécu. On pense que tous les déportés ont été assassinés par les SS dans la
région de Minsk.
Lors d'une ultime Aktion, 2 000 juifs de Dynov (district de Lvov) sont liquidés
par les SS.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1942 -- Fondation de l’Organisation Juive de Combat à Varsovie.
ajpn http://www.ajpn.org/1942.html
28 juillet 1943 -- 1 800 juifs sont déportés de Thessalonique (Grèce) au camp
d'extermination d'Auschwitz (Pologne).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1943 -- Dans le camp de travail se constitue un groupe de résistants,
et lorsque l’unité de partisans du général Kowpak commence à effectuer ses
coups de mains, une trentaine de Juifs s’échappent du camp et rejoignent les
résistants. Tous, hormis 7, tombent en luttant contre les Allemands. Le 28 juillet
1943, le reste des Juifs du camp de Skalat sont assassinés. Environ 300 Juifs
avaient trouvé refuge dans les forêts voisines, mais ils sont attaqués par les
bandes ukrainiennes de Bandera, et seuls 200 survivent à la guerre.
****3 000 juifs cachés dans la ville et les environs de Skalat (province de
Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) sont arrêtés et fusillés par les SS, qui ont effectué
des rafles dans les forêts pour les découvrir.
Encyclopédie BS
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl
eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuillet.htm#28
28 juillet 1944 -- Lors de la libération de la ville le 28 juillet juillet 1944, une
dizaine de Juifs sont retouvés à Brest. Il en vient encore environ 200 des villes
et villages voisins.
Encyclopédie BS
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=64&articl
eLib=Les+petits+ghettos+polonais+%28Nazisme++2i%E8me+guerre+mondiale%29
28 juillet 2010 -- Turquie /Ouverture du procès de Besikci : Le procureur
public en chef d'Istanbul a ouvert un procès contre le sociologue Ismail Besikci
sous des accusations de "propagande pour le PKK", le Parti des travailleurs du
Kurdistan, hors la loi. Les poursuites sont basées sur un article écrit par Besikci
pour le magazine « Droit contemporain et société », publication de la branche
d'Istanbul de l'Association des avocats contemporains (CHD). Besikci et le
responsable éditorial de la revue, Zeycan Balci Şimşek, risquent chacun des
peines de prison allant jusqu'à 7,5 ans en raison de l'article intitulé «Le droit des
peuples à l'autodétermination et les Kurdes".
Collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=45932
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56009
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
TURQUIE
Un député turc : on n’a plus confiance en Turquie
La Voix de la Russie
27.07.2014, 21:44
Par Amur Gadjiev
« La Turquie a définitivement perdu sa popularité au Proche-Orient ». C’est
l’avis du leader d’un parti d'opposition, Parti populaire républicain Kemal
Kılıçdaroğlu.
Pourquoi tient-il des propos aussi durs ? Les appréciations de l'opposition, ne
sont-elles pas prématurées?
Le représentant de la fraction du Parti Populaire Républicain dans le comité
international du parlement turc, ancien représentant spécial de la Turquie à
l'ONU Osman Taney Korutürk a répondu à cette question de « La Voix de la
Russie ».
– Le leader du Parti Populaire Républicain Kemal Kılıçdaroğlu a accusé la
direction du parti au pouvoir de la fausseté de sa stratégie proche-orientale.
Qu’est-ce qui embarrasse concrètement les partisans du parti d’opposition?
Osman Taney Korutürk : La Turquie a perdu son ancien poids dans l'arène
proche-orientale. La cause, c’est la stratégie proche-orientale erronée du
gouvernement actuel. Auparavant, la Turquie jouait dans la région un rôle
constructif. Ses efforts en politique étrangère visaient l’assurance de la stabilité
régionale. Et cela répondait aux intérêts de notre pays. C’est que la Turquie est
un pays qui est capable de se développer exceptionnellement dans des
conditions de stabilité régionale, en l'assurant avec l'aide de ses propres outils
de « la force douce ». Elle faisait autrefois un apport sensible dans les processus
de la solution des problèmes de la région, en assurant alors une situation stable
au Proche-Orient.
Le rôle constructif de la Turquie était fondé sur son approche impartiale au
règlement des différends entre les pays de la région.
On avait confiance en Turquie. Par exemple, au cours de la guerre iranoirakienne, les intérêts de l'Iran en Irak étaient défendus par l'ambassade turque
à Bagdad, et les intérêts de l'Irak en Iran – par l'ambassade turque à Téhéran.
De même, la Turquie soutenait les contacts avec les deux parties du conflit
palestino-israélien.
Cependant, aujourd'hui, la Turquie, malheureusement, est devenue une partie
de divers conflits régionaux. Elle ne propose plus de solutions impartiales, et
cela se fait sentir négativement sur son poids dans la région. On a cessé de lui
faire confiance.
C'est pourquoi nous trouvons que dans la politique proche-orientale, Ankara
devrait revenir aux principes fondamentaux de la Turquie républicaine.
Seulement ainsi, notre pays pourra regagner la popularité et jouer un rôle
constructif, prenant une place digne dans la région.
– Au dire de Kemal Kılıçdaroğlu, le gouvernement turc accordait une aide
militaire aux extrémistes de l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Mais on
sait que ce groupement a pris en otages et continue à retenir en captivité des
diplomates turcs. Où est donc la logique ? M. Kılıçdaroğlu, n’est-il pas trop
pressé à tirer des conclusions ?
Osman Taney Korutürk : À première vue, il semble en effet que toute logique y
est absente. Si l’EIIL reçoit l'aide turque, il ne devrait pas attaquer les
diplomates turcs. Probablement, le gouvernement turc partait de la même
logique.
Il faut comprendre cependant que l’EIIL n’est plus un groupement contrôlable
qui se battait en Syrie contre le régime d'Assad, y compris, avec l'aide turque.
Son influence au Levant a considérablement augmenté. Maintenant, sur les
vastes territoires du Proche-Orient, le groupement tente de créer un nouvel
État, « le califat islamique ». La Turquie a sous-estimé ses possibilités et ne
s'attendait pas à un tel tournant des événements. Et la situation est devenue
incontrôlable.
Ayant pris les citoyens turcs en otages, les extrémistes de l’EIIL ont privé
Ankara de la possibilité de mener quelque opération militaire contre eux.
N'importe quelle tentative semblable peut coûter la vie aux diplomates turcs. La
Turquie ne pourra pas non plus soutenir une opération internationale. Les
diplomates sont devenus « un bouclier vivant » entre les mains des extrémistes
de l’EIIL. C'est très triste. C'est un coup sur le prestige de la République
turque.
http://french.ruvr.ru/2014_07_27/Un-depute-turc-on-n-a-plus-confiance-enTurquie-7843/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81707
Ecoutes illégales visant Erdogan: huit officiers de police
inculpés
Romandie
ats / 26.07.2014 14h2
La justice turque a inculpé huit officiers de la police pour écoutes illégales de
hauts responsables, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Cette
vague d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge dans la police et la
magistrature, lancée par le pouvoir contre le mouvement religieux du
prédicateur Fethullah Gülen.
Accusés d'espionnage, d'écoutes illégales et de contrefaçon de documents
officiels, les huit officiers ont été maintenus en détention vendredi dans l'attente
d'un éventuel procès, selon la télévision publique turque TRT.
Les autorités turques avaient annoncé mardi l'arrestation dans le cadre de cette
affaire d'une centaine de hauts responsables de la police, parmi lesquels les
anciens chefs de l'unité antiterroriste de la police d'Istanbul, Omer Kose et Yurt
Atayun, selon le bureau du procureur d'Istanbul. Celui-ci avait émis 115
mandats d'arrêt.
Vingt-six officiers ont ensuite été relâchés, à la satisfaction de leurs partisans.
Ces derniers affirment que l'enquête est politiquement motivée et intervient
juste avant l'élection présidentielle du 10 août à laquelle M. Erdogan est donné
gagnant.
Les procureurs avaient indiqué précédemment que 2280 personnes au total dont 251 précisément visées - avaient fait l'objet d'écoutes illégales durant trois
ans.
Grande purge
Cette vague d'arrestations entre dans le cadre d'une grande purge lancée par le
pouvoir fin juin contre le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux
Etats-Unis.
M. Erdogan accuse le mouvement de son ex-allié d'avoir manipulé l'enquête sur
un vaste scandale de corruption l'impliquant ainsi que son entourage. Le
Premier ministre a déjà congédié des milliers de policiers et de procureurs,
soupçonnés d'être proches du prédicateur.
M. Erdogan a affirmé vendredi que l'enquête visant les partisans de M. Gülen
allait s'élargir, précisant qu'il n'accepterait pas leurs excuses tant qu'il exercerait
ses fonctions de Premier ministre.
Agé de 72 ans, M. Gülen vit depuis 1999 en Pennsylvanie, d'où il dirige un
puissant mouvement socio-religieux qui compterait plusieurs millions de
membres, influents dans la police et la magistrature turque. Il a cependant
toujours nié d'être à l'origine de l'enquête contre M. Erdogan.
http://www.romandie.com/news/Ecoutes-illegales-visant-Erdogan-huit-officiersde-police-inculpes_RP/501465.rom
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81708
Les ressortissants israéliens bloqués en Turquie vont être
rapatriés
NAM
Les compagnies aériennes israéliennes El Al et Arkia ont programmé des vols
pour Athènes afin de récupérer les Israéliens qui ont été évacués de Turquie par
avion vers la capitale grecque.
Le ministère israélien des Transports a annoncé jeudi qu’il lançait une opération
visant à rapatrier les Israéliens bloqués en Turquie après la décision de
certaines compagnies internationales d’annuler leurs vols vers Israël.
La capitale grecque a été choisie pour réaliser le transfert des Israéliens, Ankara
n’autorisant pas un avion de la compagnie aérienne nationale israélienne EL AL
à se poser dans l’un de ses aéroports pour rapatrier les ressortissants
israéliens.
La compagnie aérienne turque Turkish Airlines a prolongé la suspension des vols
vers Israël jeudi pour 24 heures supplémentaires.
lundi 28 juillet 2014,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101854
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81720
CONFLIT DU HAUT-KARABAKH
Les familles des deux saboteurs Azéris infiltrés au Haut
Karabagh demandent à Vladimir Poutine leur libération
NAM
Les épouses des deux terroristes Azéris détenus par les forces de la République
du Haut Karabagh après les actes sanglants du commando dans la région de
Karvadjar, demandent au président de Russie Vladimir Poutine leur libération.
Selon l’agence de presse azérie APA, l’Ambassade de Russie à Bakou a confirmé
les lettres reçues de la part des familles de Dilham Askerov et Chahbaz Guliev
destinées à Vladimir Poutine.
L’une de ces lettres émane d’Albina Veseliova, l’épouse russe de Chahbaz Guliev
qui demande au président russe de « tout mettre en œuvre » pour parvenir à la
libération de son mari. Rappelons que ce commando azéri formé par trois
membres -dont une tuée et deux autres prisonniers- avait commis au minimum
deux assassinats et actes de sabotage sur le territoire de la République du Haut
Karabagh.
Krikor Amirzayan
dimanche 27 juillet 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101828
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81704
Un soldat Arménien tué lors d’une contre-offensive
arménienne, les Azéris compteraient des morts et des
blessés
NAM
Hier 26 juillet soldat arménien fut tué sur la ligne frontalière au nord-est de la
République du Haut Karabagh lors d’une attaque des unités azéries chargées
d’infiltrer la frontière arménienne. Selon le Ministère de la Défense du Haut
Karabagh, la contre-offensive arménienne a obligé l’ennemi a laisser un
important stock d’armes et de matériel militaire lors de sa fuite.
Les Azéris compteraient également des morts et des blessés dans leurs rangs.
Le soldat arménien mortellement blessé est Khatchadour Bagassian. Il avait 20
ans. Le président Bako Sahakian a décoré Khatchadour Bagassian de la Médaille
militaire du Courage à titre posthume.
Krikor Amirzayan
dimanche 27 juillet 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=101832
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81705
Serge Sarkissian contre tout armement civil des villages
frontaliers
NAM
Serge Sarkissian a rejeté l’idée d’offrir aux résidents des villages situés près de
la frontière avec l’Azerbaïdjan des armes à des fins de défense.
La mesure a été précédemment proposée par le Conseil public, un corps
comprenant des personnalités publiques bien connues et conseiller les autorités
sur les questions de politique. L’idée est venue en réponse aux préoccupations
croissantes de la société sur la sécurité des régions frontalières en particulier à
la suite de récents rapports concernant les présumés infiltrations de groupes
armés azerbaïdjanais dans les territoires sous contrôle arménien. La semaine
dernière, les autorités du Haut-Karabagh ont déclaré qu’un groupe
d’Azerbaïdjanais a été arrêté dans la région sur des soupçons d’espionnage et
d’activités subversives. La police du Haut-Karabagh a déclaré que les membres
du groupe avaient tué un militaire militaire et grièvement blessé un civil. Un
autre adolescent local aurait été enlevé puis assassiné brutalement par des
prétendus “saboteurs“ azerbaïdjanais.
S’exprimant lors de la réunion du conseil le 24 juillet, le président Sarkissian a
souligné qu’il ne voyait aucun intérêt à armer les habitants des villages
arméniens situés près de la frontière avec l’Azerbaïdjan. “ Nous invitons tous les
habitants des villages frontaliers qui peuvent utiliser des armes à servir dans
nos forces armées où les bonnes conditions sont créées et où ils peuvent
recevoir un salaire mensuel net de 150 000 drams (environ 370 $), plus des
avantages. Ils peuvent servir uniquement la moitié du mois, et passer le reste
du temps à travailler leurs terres “, a t-il dit dans un discours télévisé.
Pendant ce temps, de nombreuses personnes vivant dans les communautés non
loin de la frontière avec l’Azerbaïdjan croient encore qu’être armé est une
nécessité pour eux. “Si quelque chose se passe, comment pouvons-nous nous
protéger ?“, a déclaré une femme âgée. “S’ils nous donnent des armes, ce serait
mieux“, a dit un autre homme dans le village de Nerkin Karmiraghbyur.
lundi 28 juillet 2014,
Claire ©armenews.com
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe /
Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200
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550 violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan en six
jours à la frontière du Haut Karabagh
NAM
Au cours des six derniers jours entre le 20 et le 26 juillet, une recrudescence
des violations du cessez-le-feu fut enregistrée sur la frontière arméno-azérie.
Selon le Ministère de la Défense de la République du Haut Karabagh, 550
violations de la part de l’Azerbaïdjan furent enregistrés durant les six derniers
jours avec plus de 5 000 projectiles tirés en direction des positions arménienne
de défense frontalière. Le Ministère de la Défense affirme également que les
forces arméniennes ont répliqué à chaque fois qu’il était nécessaire afin de «
faire cesser le feu ennemi ».
Krikor Amirzayan
dimanche 27 juillet 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
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ARMENIE/RUSSIE
L’Arménie veut se prémunir de toutes les sanctions
contre la Russie
NAM
L’Arménie fera tout pour éviter les effets d’entraînement des sanctions imposées
par l’Occident contre la Russie après la crise en Ukraine, a déclaré vendredi le
Premier ministre Hovik Abrahamian. S’adressant aux journalistes lors d’une
visite dans une ville au nord de Dilijan, le chef du gouvernement arménien a
souligné que “la chose importante est de faire notre travail et nous essayons
d’attirer des investissements étrangers pour le développement de notre
économie.“
L’Arménie a des liens politiques, militaires et économiques étroits avec la Russie
et a l’intention de signer un traité plus tard cette année d’adhésion avec l’Union
économique eurasienne. Les experts économiques et les analystes constatent
que les sanctions économiques qui ont été imposées à la Russie suite à
l’annexion de la Crimée et son soutien continu aux séparatistes dans le sud-est
de l’Ukraine auront également des répercussions pour les proches alliés de
Moscou, y compris l’Arménie.
Abrahamian n’a pas révélé exactement comment son gouvernement va faire
face à ces difficultés potentielles. “Le bien-être des citoyens de l’Arménie est
directement lié au développement de notre économie. Nous devons tout faire
pour que notre économie croisse et notre succès dépend de cela “, a t-il dit.
Le Premier ministre n’a cependant pas exclu que, par exemple, les sanctions
contre le géant russe de l’énergie, Rosneft, peuvent provoquer le refus de cette
compagnie pétrolière d’acheter une grande usine productrice de caoutchouc de
l’Arménie, Nairit. “Tout est possible, mais nous n’avons pas de réponse négative
pour l’heure de Rosneft] “, a t-il dit. “Le ministre de l’Energie va discuter de
cette question et nous aurons une réponse fin août ou début septembre.“
“En tout cas, nous ne ménagerons aucun effort pour que ces programmes se
mettent en œuvre dans notre pays. La vie politique et économique montrera
dans quelle mesure les événements qui se déroulent en dehors de notre pays
nous toucheront “, a conclu Abrahamian.
lundi 28 juillet 2014,
Claire ©armenews.com
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AZERBAIDJAN
L’Azerbaïdjan se paye Cannes où ses drapeaux flottent
sur le Palais des Festivals et des Congrès
NAM
L’Azerbaïdjan s’est installée du 9 au 31 juillet à Cannes, avec les Journées
Culturelles de l’Azerbaïdjan. Le Pais des Festivals et des Congrès de Cannes est
aux couleurs de l’Azerbaïdjan « Pays de traditions et d’avenir » selon les
organisateurs, dont les drapeaux flottent sous le regard des milliers de
touristes. Pour la deuxième année consécutive, ce festival accueille de
nombreuses manifestations « mettant sous e feu des projecteurs la richesse
culturelle de l’Azerbaïdjan » avec la musique classique, le jazz, l’art
contemporain, la photographie ou la sculpture.
Tout un programme pour faire la promotion de l’Azerbaïdjan qui est pourtant
l’une des dernières dictatures de la planète. Ce programme établi par la
Fondation Heydar Aliev Le programme est composé d’événements inédits
organisés par la Fondation Heydar Aliev, présidée par la Première Dame
d’Azerbaïdjan, Mehriban Alieva et par l’Ambassade d’Azerbaïdjan en France. Il
vise à consolider la position du clan des Aliev à la tête de ce pays riche en
pétrole et très pauvre en matière des Droits de l’homme.
Krikor Amirzayan
dimanche 27 juillet 2014,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
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ANTISEMITISME
À Berlin, la montée d'un nouvel antisémitisme inquiète
Le Figaro
Par Nicolas Barotte
Publié le 25/07/2014 à 18:36
Deux manifestations, l'une pro-Palestine, l'autre pro-Israël, se sont défiées
vendredi sur l'une des avenues de la capitale allemande.
Le Ku'damm, l'une des plus belles avenues de Berlin, est coupé en deux par une
rangée de policiers en tenue antiémeute. D'un côté, un rassemblement propalestinien pour la Journée d'al-Quds, instaurée par le régime iranien en 1979
pour protester contre le contrôle de Jérusalem par Israël. De l'autre, un
rassemblement pro-israélien dénonçant la manifestation d'en face. De quoi
inquiéter le gouvernement allemand. La semaine dernière, lors de
manifestations propalestiniennes, des slogans antisémites, traitant par exemple
les juifs de «porcs», ont été entendus. Choquée, toute l'Allemagne s'est
indignée contre la montée d'un «nouvel antisémitisme». «On ne peut pas le
laisser passer», a déclaré la chancelière Angela Merkel.
«Il faut faire la différence entre les juifs et les sionistes», prévient Faouzi.
Réfugié politique en Allemagne depuis vingt ans, il est venu manifester
calmement en sandales, keffieh sur la tête et drapeau palestinien au bras. «Le
régime sioniste mène une politique d'oppression. Il y a eu l'Holocauste ici, en
Allemagne. Eh bien, l'Holocauste, il a lieu aujourd'hui en Palestine. Des enfants
sont tués et je devrais rester les bras croisés?» Il est rejoint par Yavuz, l'un des
organisateurs, qui dénonce «les 800 morts à Gaza». Il renvoie le débat sur
l'antisémitisme de l'autre côté. «Malheureusement, il n'y a pas de meilleur
slogan pour favoriser l'antisémitisme que les massacres perpétrés par Israël.»
«Mensonges occidentaux»
Quelques centaines de personnes sont déjà rassemblées sur la place. Une petite
sono a été installée. Au micro, on rappelle les mots d'ordre: «Personne ne doit
prononcer des paroles antisémites.» Dernier conseil: «Les Allemands ne
comprennent pas l'arabe. Dites “Dieu est grand” en allemand.» Les
manifestants considèrent qu'ils sont caricaturés par les médias. Il y a des
drapeaux palestiniens mais aussi libanais ou syriens. On aperçoit un petit
groupe avec des tee-shirts à la gloire du Hezbollah et même un petit fanon aux
couleurs du Hamas. Une jeune fille distribue des tracts pour un rassemblement
pro-Assad «en soutien au peuple syrien contre les mensonges occidentaux».
«On ne peut pas avoir une discussion normale avec des gens qui brandissent le
portrait d'Assad ou qui défendent le Hamas.»
Un manifestant pro-israélien
Personne ne traverse la rue. Hamed a essayé d'aller discuter avec les proisraéliens. «On m'a dit que j'appartenais au camp ennemi!» Le dialogue est
effectivement impossible. «Franchement, c'est superflu», explique Jan, un
drapeau israélien au bras. «On ne peut pas avoir une discussion normale avec
des gens qui brandissent le portrait d'Assad ou qui défendent le Hamas.» Un
peu plus loin, un rabbin déplore la radicalisation arabe: «Nous sommes pour la
liberté d'expression. Mais pas pour la violence, ni dans les faits ni dans les
mots», dit-il en défendant vigoureusement l'opération de l'armée israélienne.
«Que peut faire d'autre Israël? Est-ce que l'Allemagne ou la France
accepteraient qu'on tire des roquettes sur eux?»
Le gouvernement allemand a pris ces tensions très au sérieux, sans pour autant
interdire les rassemblements. Une enquête a été ouverte contre l'imam d'une
mosquée de Berlin, qui dans une vidéo, avait lancé une diatribe antisémite et un
appel à l'éradication d'Israël.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/25/0100320140725ARTFIG00312--berlin-la-montee-d-un-nouvel-antisemitismeinquiete.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81721
IRAK/LES CHRETIENS
Paris : une manifestation pour dénoncer la persécution
des chrétiens d'Irak
TF1.fr
le 27 juillet 2014 à 20h54
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dimanche à Paris pour
attirer l'attention des Français sur la situation des chrétiens d'Irak victimes de
persécutions de la part des Jihadistes de l'État islamique (EI), notamment à
Mossoul.
"France, tourne ton regard vers l'Irak, un peuple se meurt sous tes yeux".
Derrière cette banderole, élus, religieux et croyants, membres de la
communauté assyro-chaldéenne notamment, se sont rassemblés dimanche
devant Notre-Dame de Paris en soutien aux chrétiens d'Orient menacés par les
jihadistes.
Ils étaient au moins plusieurs centaines (des milliers selon le Comité de soutien
aux chrétiens d'Irak) à braver la chaleur sur le parvis écrasé de soleil, en fin
d'après-midi, avant une "messe pour la paix" en Orient prévue dans la
cathédrale. Parmi eux figuraient des prêtres, des parlementaires et élus d'Îlede-France (les UMP Rachida Dati, Nathalie Kosciusko-Morizet, Roger Karoutchi,
Claude Goasguen, le PS Philippe Kaltenbach...), le grand rabbin parisien Olivier
Kaufmann et de nombreux fidèles et jeunes arborant bleu, blanc et rouge de la
communauté assyro-chaldéenne, venus notamment de Sarcelles (Val-d'Oise) ou
des environs.
Beaucoup portaient sur des pancartes ou des autocollants le "n" arabe signifiant
"nazaréen", la lettre peinte sur les maisons des chrétiens de Mossoul depuis que
les jihadistes de l'État islamique (EI) en ont pris le contrôle. Les chrétiens ont
fui en masse la deuxième ville irakienne depuis une semaine, après un
ultimatum de l'EI leur donnant quelques heures pour quitter les lieux. Seules
quelques familles chrétiennes y subsisteraient, contre 35.000 personnes il y a
dix ans, selon le CSCI.
"C'est un vrai génocide"
Dans tout le pays, les chrétiens seraient 400.000 aujourd'hui, contre 1,5 million
avant la première guerre du Golfe, selon la même source. "Nous voulons faire
entendre la voix des sans-voix, et attirer l'attention des médias et des hommes
politiques français sur la situation dramatique des chrétiens d'Irak. Personne
n'agit, personne ne bouge, c'est un vrai génocide", a déclaré le père Sabri Anar,
curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas à Sarcelles, avant de réciter le
"Notre Père" en araméen avec la foule.
Dans la foule avaient pris place aussi des fidèles de l'Église catholique de
France, par "solidarité" avec leurs coreligionnaires d'Orient. "Les chrétiens font
entendre leur voix, mais elle n'est pas relayée, ensuite, dans les médias, de
manière scandaleuse", a estimé Jérôme, 50 ans, portant un haut drapeau
"Save" représentant le poisson - signe des premiers chrétiens - et le "n" arabe.
http://lci.tf1.fr/france/societe/paris-une-manifestation-pour-denoncer-lapersecution-des-chretiens-8458567.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81702
En Irak, «les chrétiens sont les seuls à ne pas avoir pris
les armes»
RFI
Publié le 27-07-2014
Par Cyril Peter
Depuis le 10 juin, jour de la prise de Mossoul par les jihadistes de l’Etat
islamique, les chrétiens de la ville n’ont d’autre choix que de fuir, se
convertir à l’islam ou payer une taxe spéciale. Ils sont ainsi des milliers
à avoir choisi l’exode. Face à la situation de ces chrétiens d’Irak qui
s’aggrave de jour en jour, les chrétiens de France se mobilisent et
expriment leur soutien. Après Lyon samedi, les communautés
chaldéennes de France appellent à manifester ce dimanche à Paris. Une
messe doit également être célébrée ce soir en l’église Notre-Dame de
Paris. Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, se rend ce lundi en
Irak pour une visite de trois jours auprès des chrétiens sur place avec
Monseigneur Dubosq, l’évêque d’Evry, et Monseigneur Gollnisch,
directeur général de l'Œuvre d'Orient, qui est l'invité de RFI.
RFI : Quel est l'objectif de cette visite ?
Monseigneur Pascal Gollnisch : Cette visite s’inscrit dans tout un processus de la
part des évêques de France pour dire leur proximité, leur amitié aux chrétiens
du Moyen-Orient qui vivent des situations difficiles. Certes, les populations dans
leur ensemble vivent des choses difficiles, il n’y a pas que les chrétiens qui
vivent des choses difficiles. Mais les chrétiens sont particulièrement fragilisés
puisque ce sont les seuls à ne pas avoir pris les armes, à ne pas avoir de milices
pour les défendre, à ne pas avoir de territoire où se réfugier, à ne pas avoir de
gouverneur qui les représente.
Et donc tant en Syrie, qu’en Irak, qu’en Palestine d’ailleurs, ils sont
particulièrement fragilisés. Et donc il est normal de garder le contact avec eux
et cela passe par le fait d’aller les voir sur place pour leur dire notre proximité
spirituelle. Ce sont à la fois nos frères d’un point de vue chrétien, mais ce sont
aussi des gens tout proches, et la Méditerranée c’est tout proche, il est donc
normal aussi en tant que Français, que nous allions leur dire notre amitié.
Et pourquoi vous, le cardinal Barbarin et Monseigneur Dubosq ?
Pourquoi ces trois personnalités ?
Le souhait est que de mois en mois, selon l’évolution de la situation, il y ait
régulièrement des représentants de l’Eglise de France qui aillent en Orient pour
maintenir le contact. Ainsi, certains sont déjà venus en France. Le patriarche qui
habite Bagdad est déjà venu à Lyon, le patriarche qui habite Damas est déjà
venu à Paris, ils ont rencontré les responsables de l’Eglise de France. Et donc
cela s’inscrit dans ce que nous espérons voir se mettre en place, c'est-à-dire des
contacts réguliers.
Là, c’est le cardinal Barbarin qui avait reçu spécialement à Lyon le patriarche
Monseigneur Sako, qui habite Bagdad. Il rend un peu cette visite d’amitié. Et
puis Monseigneur Dubosq et l’évêque qui est chargé des relations avec le monde
musulman en France, il est spécialement concerné par ce qui se passe. Et nousmêmes à l’Œuvre d’Orient, notre mission est de maintenir ce lien.
Donc il y a une cohérence de cette démarche qui n’est pas une démarche
politique, même si les questions politiques évidemment nous préoccupent
grandement. C’est une démarche religieuse, c’est une démarche d’église. C’est
manifester que nous sommes dans une certaine fraternité spirituelle de ces
personnes qui souffrent.
Et quel avenir alors pour ces chrétiens d’Irak ? Est-il envisageable de
les faire venir en Europe, par exemple ?
Non, ce n’est pas l’objet. Je pense que ce sont d’abord des Irakiens. Ce sont des
Irakiens qui sont extrêmement attachés à leur pays. Et par conséquent, ce n’est
pas une perspective. C’est un peu comme si on disait : il y a des problèmes en
France, on va dire aux Français de quitter la France. Ce n’est pas une
perspective. Ce n’est pas une solution. D’autant qu’il y a d’autres minorités,
aussi bien en Irak qu’en Syrie. Donc si c’est les chrétiens qui s’en vont, ce sont
les autres minorités qui devront partir un jour. Et ça veut dire que chaque pays
va se refermer sur son identité majoritaire.
Ce tel système conduit à une guerre. Nous en avons eu l’expérience en Europe.
On a cru faire la paix en laissant chaque pays avec sa majorité nationale, son
identité nationale, cela a conduit à la guerre. Par conséquent, l’enjeu au-delà de
l’aspect ecclésial pour les chrétiens, l’enjeu c’est aussi de construire des pays
dans lesquels les minorités peuvent exister et les membres de cette minorité,
avoir la citoyenneté pleine et entière.
La Vatican a annoncé samedi une aide de 30 000 euros pour les
chrétiens d’Irak. Est-ce que les chrétiens français vont aussi donner de
l’argent pour leur venir en aide ?
Bien sûr. Nous avons pour la Syrie, en ce qui concerne notre organisme, c’està-dire l'Œuvre d’Orient, nous avons envoyé environ 3 millions d’euros en
urgence. Et il y a d’autres organismes qui agissent également, comme L’Aide à
l’Eglise en Détresse, comme le Secours catholique avec le Réseau Caritas,
comme le Saint-Sépulcre par exemple, parmi beaucoup d’autres. Donc bien
évidemment, nous apportons des fonds. Au-delà du soutien économique, c’est
aussi un soutien symbolique. Et nous ne nous contentons pas d’une chaude
poignée de main et d’une prière, même si tout cela est important. C’est aussi
montrer notre solidarité.
D’un point de vue financier ?
D’un point de vue financier, d’un point de vue concret, oui. Notre œuvre a un
budget de 10 millions d’euros qui est exclusivement consacré aux catholiques
orientaux.
Ce sont essentiellement des dons ?
Ce sont des dons. Nous avons à l'Œuvre d’Orient un réseau de 40 000
donateurs qui ne sont pas tous nécessairement catholiques, ils ne sont pas tous
nécessairement chrétiens. Il y a des hommes qui sont impressionnés par
l’épreuve que rencontre cette minorité. Et par conséquent, c’est effectivement
des dons. Des dons des Français qui sont conscients que se joue une partie de
la paix, de l’équilibre des nations, de l’équilibre des civilisations autour de la
Méditerranée à travers le maintien des chrétiens d’Orient. Nous nous inscrivons
vraiment dans cette perspective ; donner les moyens aux chrétiens d’Orient de
rester dans leur pays s’ils le désirent.
Et est-ce que vous n’avez pas l’impression qu’en Europe les chrétiens
sont de plus en plus solidaires avec leurs frères en Orient ?
Oui, bien sûr. C’est une longue tradition. Raison même de cette proximité,
j’allais dire Méditerranéenne, que j’évoquais. C’est sûr que pour nous le ProcheOrient c’est vraiment des voisins, peut-être plus que pour l’Extrême-Orient ou
pour des chrétiens qui habiteraient en Amérique du Nord, par exemple. Ce sont
des gens plus proches avec lesquels nous avons vraiment une civilisation
méditerranéenne qui nous unifie. Vous savez, de l’autre côté de la Méditerranée
vous retrouvez des oliviers, des collines, la grande bleue, le soleil… Voilà.
Nos civilisations sont quand même extrêmement unies, extrêmement proches.
Et donc nous avons une histoire aussi qui nous relie. Et par conséquent, c’est
vrai que les Français en général et les chrétiens en particulier, se sentent liés à
ce que subissent les chrétiens d’Orient, même si les chrétiens ne sont pas les
seuls à souffrir dans ces pays.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140727-irak-chretiens-sont-seuls-pas-avoirpris-armes/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81719
La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et
s'intensifie
RFI
Publié le 27-07-2014
L'ultimatum lancé au mois de juin par les jihadistes de l'Etat islamique a poussé
les chrétiens autochtones de Mossoul à l'exil et à l'errance. Des quelque 20 000
à 25 000 Chaldéens qui restaient dans la deuxième ville d'Irak, presque tous ont
fui la menace qui pèse sur leur tête. Le père Sabri Ammar, de l'église
chaldéenne Saint-Thomas de Sarcelles, témoigne du drame qui se joue.
Il reste une vingtaine de familles qui n'ont pas eu les moyens de partir...
Père Sabri Ammar Père à la paroisse chaldéenne de Sarcelles. 27/07/2014 - par
Aram Mbengue
Ecouter ici : La persécution des chrétiens d'Irak se poursuit et s'intensifie
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20140727-persecution-chretiens-irak-poursuits-intensifie/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81710
Plusieurs milliers de manifestants pour les chrétiens
d'Orient
Le Figaro
Par Julie-Anne De Queiroz, Diane de Fortani
Publié le 27/07/2014 à 20:2
Le rassemblement organisé dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris a
réuni élus de droite et de gauche.
Plusieurs milliers de personnes, cinq mille selon les organisateurs, étaient
présentes dimanche sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour
témoigner leur soutien aux chrétiens d'Irak et de Syrie. Parmi elles, des
membres de cette communauté assyro-chaldéenne, mais pas seulement. Le
grand rabbin parisien, Olivier Kaufmann, était notamment présent, entouré de
laïcs et de croyants de toutes obédiences, ainsi que de personnalités politiques
de tous bords. «Je suis là parce que nous partageons les mêmes valeurs, le
même Dieu et surtout un même combat», témoignait Olivier Kaufmann.
Côté personnalités politiques, on comptait entre autres Rachida Dati, Claude
Goasguen et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), l'UDI Yves Jégo ainsi que
plusieurs adjoints (PS) à la mairie de Paris. «On reçoit de plus en plus de
soutiens de la part d'élus, qui dépassent leurs divisions et opinions politiques»,
témoigne Antoni Yalap, coordinateur du Comité de soutien aux chrétiens d'Irak
(CSCI), à l'initiative du rassemblement. «Leur soutien nous donne de la
visibilité», reconnaît le comité, qui précise toutefois vouloir «éviter toute
récupération politique». C'est pourquoi le collectif n'a pas souhaité s'associer au
rassemblement organisé samedi au Trocadéro, à l'appel de personnalités
d'extrême droite. Le même jour, une autre manifestation, soutenue, elle, par le
CSCI, avait eu lieu à Lyon, et mobilisé 500 personnes selon la préfecture.
«Notre voix commence à être entendue, notre mouvement prend de l'ampleur»,
estime un membre du comité. Lundi 21 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU
dénonçait les «persécutions» des djihadistes de l'État islamique forçant les
chrétiens à se convertir, à payer un impôt ou à fuir, sous peine d'être exécutés.
«C'est un début, estime Daniel Auguste, membre du CSCI. Mais c'est loin d'être
suffisant.»
Un avis partagé par les parlementaires signataires d'une lettre ouverte adressée
à François Hollande samedi, à l'initiative de la sénatrice UMP des Français de
l'étranger Joëlle Garriaud-Maylam. Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie ou
encore Laurent Wauquiez, entre autres, y ont apposé leur signature et disent
regretter «que l'envoi d'une force d'interposition de l'ONU n'ait pas été proposé
par la France lors de la réunion du Conseil de sécurité», ni «porté à l'ordre du
jour du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne». Ils demandent
au président de saisir la Cour pénale internationale «sur les exactions dont sont
victimes les minorités en Irak, notamment les chrétiens d'Orient».
«La France doit faire plus»
François Pupponi, député-maire (PS) de Sarcelles
Même son de cloche du côté de François Pupponi, le député-maire (PS) de
Sarcelles, pour qui «la France doit faire plus». «On ne peut pas rester silencieux
alors que l'on assiste à une véritable épuration», estime le député, qui évoque
également des enjeux géopolitiques: «Ce ne sont pas seulement les chrétiens
d'Orient, toute la région risque de basculer. Hollande doit s'exprimer.»
«Seule la France peut enclencher un processus de soutien humanitaire»,
renchérit Antoni Yalap, qui rappelle le besoin urgent de vivres et de vêtements
de ces populations contraintes à l'exil. «La France a une histoire très ancienne
avec les chrétiens d'Orient, elle ne doit pas se désengager mais tenir son rôle de
patrie des droits de l'homme», poursuit ce dernier, qui espère que la
mobilisation de ce dimanche incitera le président à prendre position
publiquement.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/27/0101620140727ARTFIG00155-plusieurs-milliers-de-manifestants-pour-les-chretiensd-orient.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=81709
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
AGENDA
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Diaspo'Arts : Escale à Yerevan
Agenda - Diaspo'Arts : Escale à Yerevan - www.collectifvan.org L'association Diaspoarts organise une grande expo-vente humanitaire à
Yerevan (capitale de l'Arménie) du 10/08/2014 au 16/08/2014, avec
les artistes de l'association et des artistes d'Arménie, afin d'apporter de
l'aide aux réfugiés arméniens de Syrie qui se trouvent à Yerevan dans
une situation très critique.
C'est un grand événement car pour la première fois des artistes de la diaspora
et ceux d'Arménie se réunissent pour mettre leur art au service de
l'humanitaire.
Du 10/08/2014 au 16/08/2014
Escale à Yerevan
Expo-vente humanitaire
Ouverture le 10 août à 18h au Musée de l'Art contemporain (7 avenue Machtots)
Erevan – Arménie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=81481
Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche
rouge, en BD
Agenda - "Vivre à en mourir" : Rayman, de l'Affiche rouge, en BD www.collectifvan.org - Parution d'un très bel album de BD cartonné :
"Vivre à en mourir" conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif
polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes
auprès de Missak Manouchian et d'autres résistants.
Le Lombard
Hors Collection Le Lombard | Vivre à en mourir
Parution d'un très bel album de BD cartonné : "Vivre à en mourir" conte le
destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à
l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manouchian et d'autres
résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa
famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la «
guérilla urbaine », de la mort, de la peur... et de la trahison.
Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant
destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne.
Nota CVAN : Notons quelques scènes avec le chef du commando, Missak
Manouchian. Celui-ci y fait référence au massacre de sa famille par les Turcs.
Pour mémoire Laurent Galandon est l'auteur de l'Album Le Cahier à fleurs,
consacré au génocide arménien.
Scénariste : Laurent Galandon Dessinatrice : Jeanne Puchol
Couleurs : Laurence Croix
L'album est paru le 9 mai 2014 aux éditions du Lombard.
Prix de vente : 17€95
Public : Ado - Adultes
Lire aussi :
Jeanne Puchol et Laurent Galandon ("Vivre à en mourir") : « Peu de livres
d’histoire nous offrent la dimension humaine des protagonistes. »
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80817
Lettre ouverte à Robert Guédiguian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=38063
URL originale : http://www.lelombard.com/albums-fiche-bd/vivre-amourir/vivre-a-mourir,2869.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80818
Agenda - 70 ans après. Commémorations de la
déportation des Juifs de France
Agenda - 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de
France - www.collectifvan.org - Dimanche 13 avril 2014 - Cérémonie à
la mémoire des déportés juifs de France. En 1944, 15 000 Juifs sont
déportés de France en 14 convois, dont deux au départ de Lyon et de
Toulouse. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler
le départ de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés.
70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France
Dim. 13 avril 2014 - Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi 71 - En
1944, 15 000 Juifs sont déportés de France en 14 convois, dont deux au départ
de Lyon et de Toulouse. Un convoi, le 73, a été dirigé vers la Lituanie et
l’Estonie. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler le départ
de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés.
Convoi par convoi, ces cérémonies sont marquées par la lecture des noms de
tous les déportés, à partir du Mémorial de la déportation des Juifs de France
établi par Serge Klarsfeld.
Avril
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°71
Dimanche 13 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°72
Mardi 29 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Mai
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°73
Jeudi 15 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°74
Mardi 20 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°75
Vendredi 30 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Juin
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°76
Lundi 30 juin 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Juillet
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°80
Femmes et enfants de prisonniers de guerre déportés à Bergen-Belsen
Mercredi 23 juillet 2014 - Mémorial de la Shoah, Paris
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°81
Mercredi 30 juillet 2014, Toulouse
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°77
Jeudi 31 juillet 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris
Août
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°78
Lundi 11 août 2014 - Lyon
Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°79
Dimanche 17 août 2014 - Drancy
*******
Commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie
Jeu. 24 avril 2014
Yom HaShoah
Dim. 27 et lun. 28 avril 2014
Organisation des cérémonies
Cérémonies organisées par l’ Association des Fils et Filles de Déportés Juifs de
France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.
Sauf exceptions, elles se tiennent au Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
Inscriptions à la lecture des noms des déportés
Tél. : 01 53 01 17 18
Email : [email protected]
La Fondation pour la Mémoire de la Shoah soutient cette série de
commémorations.
http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1759
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79645
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
Rappel :
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cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
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le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse.
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VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
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manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions,
parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda.
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Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
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iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
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Internet : www.itelevision.fr
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Quelques émissions TV :
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"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier
entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit
le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez
laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.
France Inter www.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou
par mail : [email protected].
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
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Les Infos Collectif VAN sur :
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